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AT H E T S A R É GION
LUNDI 26 OCTOBRE 2009
PROCÈS GHISLENGHIEN
Chantiers : coordonner la sécurité Ce lundi, dans le cadre du procès « Ghislenghien », on entendra la défense du coordinateur sécurité-santé. Mais qu’est-ce qu’un CSS ?
que entrepreneur). Le coordinateur doit veiller à ce que les plans particuliers (PPSS) répondent aux exigences du Plan général (PSS). « Tous les risques d’interface sont pris en charge par le coordinateur santé et sécurité » soulignent encore Vincent Meulemeester et Henri Meys. « Mais la mission du CSS ne décharge pas les autres acteurs de leurs responsabilités. »
쎲 Fran cis HOSTRAETE
e n’est pas un « surhomme » ou un préposé qui gère tous les risques sur un chantier. Mais le coordinateur sécurité-santé (CSS) d’un chantier est bien celui qui facilite les contacts entre tous les intervenants en ayant en tête une préoccupation essentielle : la sécurité. Cette profession a été créée à travers l’arrêté royal du 25 janvier 2001 (revu en 2005), transposant lui-même dans le droit belge une directive européenne (la directive 92/57 du 24 juin 1992). « Le coordinateur sécurité-santé prend en charge les risques de coactivités à trois niveaux » expliquent Vincent Meulemeester et Henri Meys, respectivement président et vice-président de l’Institut belge des coordinateurs sécurité-santé (BIB.co). Le BIB.co regroupe environ 600 membres actifs et organise notamment des formations continues pour les coordinateurs. Il existe aussi une autre association professionnelle, le VC-CS (Veiligheidscoordinatorencoordinateurs de sécurité).
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쎲 ATH
Cours d’informatique Les cours d’informatique de « Promotion sociale » organisés par Vie féminine ont repris dans les locaux de l’Institut technique libre au zoning des Primevères à Ath. Pour tous les niveaux : débutants, moyens & avancés. Divers cours de langues y sont aussi proposés. Pour les non-demandeurs d’emploi : 55 €/an et pour les demandeurs d’emploi : 15 €/an.
Désignation du CSS liée à l’octroi du permis ?
ÉdA F.H.
Vincent Meulemeester et Henri Meys, du BIB.co, plaident pour lier la désignation du CSS à l’octroi du permis.
Les risques d’interface « Le CSS intervient donc dès que deux entreprises du bâtiment ou du génie civil se retrouvent sur un même lieu de travail, de façon successive ou simultanée. Il s’agit bien des risques de co-activités ; les autres risques sont pris en charge par le conseiller en prévention propre à chaque entreprise. Les trois niveaux d’intervention d’un coordinateur sécurité-santé sont ceux relatifs aux risques internes au chantier, aux risques externes (liés à l’environnement au sens
large, comme une école, un cours d’eau˚) et aux risques ultérieurs ; le CSS est ainsi chargé de la rédaction du « dossier d’intervention ultérieure » (DIU˚), lequel constitue en quelque sorte la mémoire de l’infrastructure construite. » « Le coordinateur ne doit pas vérifier, par exemple, que les moyens de protection sont bien utilisés, mais il doit voir qui est responsable de quoi » précisent nos interlocuteurs. Il existe deux catégories (A et B) de coordinateurs sécuritésanté, en fonction des chan-
tiers : plus de 500 m2 et moins de 500 m2. C’est aussi la même dimension qui détermine les conditions de désignation du CSS : pour les chantiers moins importants, le coordinateur est désigné par l’architecte ; pour les chantiers importants, c’est le maître de l’ouvrage qui le désigne. Le coordinateur élabore notamment le Plan général de sécurité et de santé (PGSS ou PSS), lequel intègre les PPSS, les plans particuliers de santé et de sécurité (propres à cha-
ATH
Bourse d’échange : une première! Une bourse d’échange « winwin » est prévue ce jeudi 29 octobre, à Ath. Une formule qui va permettre aux entreprises et associations de collaborer.
쎲 OSTICHES
Repas halloween le 31 octobre La taverne le Saint-Pierre, à Ostiches, organise son septième repas halloween le samedi 31 octobre à partir de 18 h 30 ainsi que le dimanche 1er novembre dès 21 h. Trois menus sont proposés : choucroute purée : 13 € pour les adultes ou 8 € pour les enfants. Boudin -compote : 11 € adulte ou 8 € enfant et enfin américain frites : 11€ adultes ou 8 € enfant.
> 068
44 57 97
’est une première dans la cité des géants : une bourse d’échange « winwin » sera organisée le jeudi 29 octobre, au quai de l’Entrepôt. « C’est une nouvelle formule qui permet de créer des ponts entre le monde des entreprises et celui des associations » explique Jean-Claude Patheet. « Il s’agit là de la deuxième édition en Wallonie puisque la première a eu lieu à Liège, l’an dernier. » Voilà un concept tout neuf qui promet de retenir l’attention des entreprises et associations.
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Mais comment ça marche ? « Durant deux heures, les entreprises peuvent offrir des compétences ou des services spécifiques aux associations qui peuvent proposer des services en échanges. » Actuellement, une dizaine d’entreprises sont déjà inscrites et d’autres réfléchissent à cette possibilité. « Les entreprises
ÉdA Christel Verleyen 321615
> Pour
tous renseignements et inscription 068/28.25.18 (mardi, jeudi & mercredi matin).
« Le CSS doit être désigné dès la phase de projet, en même temps que la confirmation de l’architecte donc. Au sein de notre association, nous avons toujours plaidé pour que la désignation du coordinateur intervienne le plus rapidement possible, en suggérant même de lier l’octroi du permis unique à la désignation d’un CSS, tout comme on peut par exemple subordonner ce permis à des performances énergétiques. Au plus tard le coordinateur sera désigné, au plus son rôle sera limité dans le suivi du chantier. L’incidence financière ? Elle est négligeable si le CSS est désigné dès le début… » Les représentants du BIB.co estiment que la désignation du CSS devrait d’autant plus être liée au permis unique que les contrôles de l’Inspection du travail restent insuffisants actuellement, faute de moyens. Et toutes les règles ne sont pas appliquées partout, loin s’en faut. « Les contrôles ont surtout lieu sur base de délations, de plaintes ou après des accidents… » ■
Durant deux heures, associations et entreprises vont pouvoir se rencontrer et discuter d’éventuelles collaborations.
peuvent offrir des compétences, du matériel, de la main-d’œuvre, du coaching, des formations, mais pas d’aide financière » explique Catherine Baert de l’agence de développement locale. « En contrepartie, les associations peuvent proposer de la publicité, une aide pratique pour un événement d’entreprise, une main-d’œuvre volontaire… Le but
d’une bourse comme celle-là est de conclure un maximum de contrats entre entreprises et associations. » Le tout dans une ambiance décontractée. Du côté des associations, l’organisation suscite un certain engouement et déjà une bonne vingtaine d’entre-elles assure leur présence. « La bourse va nous permettre de rencontrer d’autres personnes, explique Alain Degor, de Child Focus. « Notre action est basée sur l’affichage, mais depuis deux ans, nous travaillons également sur la prévention. Nous avons besoin d’un local pour nous permettre de nous réunir, de matériel informatique, de projecteur,… » La banque Fortis BNP Paribas s’investit dans l’organisation puisqu’elle est partenaire, mais aussi participante. « Nous participons à toutes les bourses winwin au niveau national, note Hugues Brassart, directeur de l’agence athoise. « Nous sommes toujours très fiers de participer à des organisations qui se déroulent au niveau local. Nous offrirons du matériel informatique et bureautique. Nous comptons bien tenter de conclure un maximum de contrats. » ■
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bourse d’échange winwin aura lieu ce jeudi 29 octobre dès 17 h 30, au quai de l’Entrepôt. Pour plus de renseignements : 068 26 92 87 ou
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