Les Abeilles
Les Abeilles Classification Morphologie : Anatomie Larves, Système digestif Antennes
Vie sociale de la colonie Acteurs de la colonie De l’œuf à l’insecte parfait Cycle biologique Communication Danse
Chiffres clés
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Comme tous les insectes, le corps de l'abeille est divisé en trois parties:
la tête qui porte : deux grands yeux latéraux composés (4 000 facettes). 360 °, 1/80 acuité visuelle de l’homme, tb vision des formes, vitesse de fusion 300 i/s (24 ! H lg onde 300 nanomètres (uv) => 600 ( 450 à 800 H o trois yeux simples ou ocelles intensité lumineuse. o deux antennes coudées comportant douze articles poilus, assurent la détection des odeurs, des saveurs, des sons, des vibrations, du gaz carbonique, de la température, de l’humidité. o un appareil buccal à la fois lécheur (possédant une langue) et suceur (formant un canal aspirateur). le thorax formé de trois anneaux fusionnés, o portant chacun une paire de pattes. Les six pattes de l’abeille se terminent par deux crochets, ainsi qu’un organe adhésif leur permettant de prendre prise sur de nombreux types de surfaces. L’abeille utilise également une sorte de peigne, composé de poils rigides sur ses deux pattes avant, o
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pour nettoyer ses antennes. Ce nettoyage s’effectue lorsqu’elle y glisse ses antennes et relève la tête. Les postérieures sont particulièrement adaptées à la récolte (brosse et peigne) et au transport (corbeille) du pollen. o sur lesquels s'attachent deux paires d'ailes membraneuses à nervures (rigidité). pendant le vol les postérieures, plus petites, sont reliées aux antérieures par une vingtaine de crochets chitineux, ce qui les rend solidaires. 500 batt/sec, 20 à 30 km/h, pèse 100 mg et porte 75 mg de charge ! o sur lesquels s'ouvre une paire de petits orifices pour la respiration : les stigmates servant à l'inspiration. l'abdomen formé de sept segments dont six sont apparents et composés de plaques rigides, une dorsale et une ventrale reliées latéralement par une fine lame chitineuse souple. Une lame du même type relie les segments successifs. o Les segments 1 à 6 montrent des stigmates servant à l'expiration. o Les segments 3 à 6 ont sous leurs plaques ventrales des glandes cirières. o Chez les femelles, l'abdomen présente à son extrémité un aiguillon venimeux (le dard) avec poche (0,3mg).
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La vie sociale de la colonie L’organisation d’une colonie est fascinante ; chaque abeille dépend des autres individus, dans un système complexe. Cette société d’insectes peut même être considérée comme un super-organisme qui bouge, se nourrit et se reproduit, différent des individus qui le compose.
ACTEURS DE LA COLONIE La reine
La reine est le seul individu femelle fertile de la colonie. Elle a été élevée dans une cellule spéciale (cellule royale) plus vaste et ronde et non hexagonale comme celle des ouvrières. Elle possède un abdomen plus allongé que celui des simples ouvrières. Ce même abdomen possède moins de poils, lui permettant, de par sa taille, de pondre plus facilement dans chaque alvéole
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Les ouvrières
Ce sont les individus les plus nombreux de la colonie (plus de 40 000 en général) et ce sont des femelles stériles dont le fonctionnement ovarien est bloqué. Une reine peut vivre jusqu'à cinq ans tandis qu'une ouvrière d'hiver vit quelques mois et une ouvrière d'été quelques semaines seulement. Les faux-bourdons Les mâles, appelés aussi faux-bourdons. On en compte environ 2 500 par colonie, ils proviennent du développement d'ovules non fécondés. Ils ne sortent habituellement que pour la période de reproduction. Il arrive que l'on observe jusqu'à vingt-cinq mille abeilles mâles rassemblées pour se Page | 11
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disputer une reine qui aura une douzaine d'accouplement se terminant par l'éclatement du mâle.
DE L’ŒUF L’INSECTE
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CYCLE BIOLOGIQUE - grandes étapes qui conditionnent la vie de la colonie, fonction des saisons et de l’environnement, - cycles sous influences (latitudes, génétique), - abeilles d’été, vie très courte, abeilles d’hiver peuvent vivre près de 6 mois,
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REGULATION ET COMMUNICATION DE LA COLONIE Deux modes de communication principaux existent chez les abeilles. L'un à base de phéromones entre la reine et les ouvrières assure la cohésion de la colonie, l'autre à base de contacts antennaires et de danses permet aux ouvrières de s'informer sur les sources de nourriture. Les phéromones Les phéromones sont des substances chimiques émises par de nombreux animaux et qui agissent comme des messages olfactifs sur des individus de la même espèce. Les mammifères et les reptiles captent ces odeurs par l’intermédiaire d’un organe situé sous la surface intérieure du nez, tandis que les insectes les captent grâce aux antennes. Chez les abeilles, les phéromones sont dispensées par une glande spécifique (glande de Nassanov), située sur la face dorsale de l’abdomen. Les substances émises ont de nombreuses fonctions. Elles peuvent agir sur le comportement (phéromones incitatrices) ou sur la biologie (phéromones modificatrices). Les phéromones de territoire ou de marquage servent à délimiter l’environnement dans lequel évolue une colonie. Les phéromones d’alarme sont libérées en cas d’agression et permettent de coordonner la fuite des butineuses ou l’attaque du prédateur. Elles sont également utilisées pour battre le rappel des insectes égarés ou les ouvrières effectuant leurs premiers vols de reconnaissance. Les phéromones sexuelles indiquent la disponibilité des femelles (jeunes reines) à être fécondées. Les phéromones royales de la reine ont plusieurs origines et diverses utilités. Celles produites par les glandes mandibulaires, aisément dispersées au sein de la ruche par échange de nourriture inhibe les abeilles en empêchant la construction Page | 14
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d’autres alvéoles royales et donc l’essaimage, et bloque le fonctionnement ovarien des ouvrières. Les échanges d'information entre ouvrières La découverte de nourriture est d'abord le fait de quelques butineuses. Une butineuse qui a trouvé une source de nourriture intéressante est capable, à son retour, d'informer d'autres abeilles sur la nature et la localisation de sa découverte. Cette transmission d'informations élaborées sur le milieu est l'une des caractéristiques remarquables de la vie sociale des abeilles à miel. La danse des abeilles C'est à Karl von Frisch (1886 - 1982), dans son ouvrage Vie et mœurs des abeilles, que l'on doit la description et la compréhension des « danses » des abeilles. Elle émet également avec ses ailes un son particulier et transmet l'odeur du nectar. Les réceptrices restent en contact avec la danseuse. Ces danses exécutées sur les rayons d'alvéoles sont d'autant plus vives et de longue durée que le nectar est abondant et riche en sucre. Alertées, les abeilles jusque-là inactives s'envolent à la recherche de la nourriture. Lorsque l'exploratrice effectue une danse en rond, cela indique que la source de nectar est proche (dans un rayon d'environ 40 m). La découvreuse décrit un cercle en tournant sur elle-même à un rythme très rapide (8 à 10 tours en 15 secondes) puis fait un demi-cercle en sens inverse. Les autres abeilles qui suivent la danseuse en la palpant avec leurs antennes détectent le parfum de la source de nectar dont son corps est imprégné et quittent alors la colonie à la recherche de la source de nourriture, guidées par l'odeur des fleurs à exploiter.
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Conduite de Ruches Introduction Politique Environnement, contraintes Saison apicole Facteurs influençant la colonie
Travaux apicoles Hiver Printemps Eté Automne
Suivi des Miellées Transhumance
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Conduite des Ruches GENERALITES, La conduite des ruches est fonction de : Apiculteur Ses objectifs (cheptel, production, mode d’exploitation) Son programme d’action, sa disponibilité, Sa méthode, sa compétence Abeille Race, Caractéristiques, physiologie, Environnement Climat, météo, Floraison, cultures, La conduite « moderne » doit tenir compte des contraintes et de l’évolution du contexte apicole des dernières années : Flore : monoculture, produits phytosanitaires, OGM, urbanisation, … Varroa : parasite de l’abeille, Contraintes législatives, réglementaires (sanitaires, étiquetage, Saison apicole 2 approches : - calendaire, du printemps à l’hiver
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- d’automne à la fin de l’été « demain se prépare
aujourd’hui ! »
TRAVAUX APICOLES
Travaux d’hiver Ruchers -nettoyer abords, couper branches, clôture,… surveiller poids, ruches (toit, trous, …) Vente de miel Marchés, prospection, … Matériel Nettoyage, réparation, peinture, Cadres, fonte, cirage, Inventaire : achats, fabrication, Formation Cours, Lecture, Séminaires Administration Déclaration des ruches, transhumances, Registre d’élevage Adhésion syndicats, Abonnements revues, Assurances,
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Travaux de printemps
Objectifs : faire le bilan de l’hivernage, des perspectives de l’année à venir grâce à :
Trou de vol : critères d’observation ; Sortie d’abeilles : Forte, Moyennes, Faibles, Rentrée de pollen : F/M/F Etat Sanitaire : déjections, cadavres, odeurs, Provisions : apports éventuels Visite : la plus importante de l’année !!! Doit permettre de répondre aux nombreuses questions : que se passe-t-il, que dois je faire, comment conduire la ruche (individuelle, collective), … Conditions : o Floraison saules, o T > 15° o Calme, sans vent Matériel : o Changement planchers, langes, o Changement cadres moisis, noirs, Examen des cadres o Etat des cires, o Provisions, o Couvain, Abeilles, o Marquage des reines Etat du couvain o Compact, serré, Dispersé, mosaique o Opercules bombés, affaissés, mâles, o Odeur, traces de déjections, voir tableau
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Rappel : Pour produire du miel il faut que 3 conditions soient réunies en même temps : - butineuses en quantité maximum, - fleurs mellifères épanouies, en surface importantes, - conditions climatiques favorables, L’apiculteur peut intervenir sur la - 1ère condition, - prévoir la 2ème, - ne maîtrise pas la 3ème En conséquence, il faut stimuler la production massive de butineuses à temps : 40 à 60 j avant le début de la miellée !
Travaux d’Eté C’est le sommet de la saison apicole au solstice, Suivi du développement des ruches Egalisation, Remérage, Pose hausses, cires gaufrées, Transhumance, voir tableau Pastorale, pollinisation, hivernale Mode de transport (ouvert/fermé), Sites, réglementation, Elevage royal (essaimage) Orphelinage Blocage de ponte Cellules royales (essaimage, supersédure, sauveté), Elevage reines o Essaim artificiel, division, o Picking Page | 23
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Travaux d’Automne Retour de transhumance Récolte Pas de pillage (détresse /santé, agressivité) Miel mûr Période, météo Méthode : cadre/cadre, hausse, chasse Pillage Extraction o Désoperculation o Extraction o Filtration, maturation, Stockage miel Visite d’automne Enlèvement des hausses Contrôle de la situation (miel, miellat, pollen, couvain, état sanitaire,…) Réunions, Nourrissement (sirop), pillage, Traitements sanitaires Stockage hausses Léchage des cadres Tri, fonte
ANNEXES Transhumance Facteurs influençant la colonie Tableaux des miellées Calendrier des travaux
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Transhumances Définition : Consiste à transporter des ruches dans le but d’obtenir davantage de miel, de pollen en amenant les ruches d’un lieu où les floraisons se terminent vers un autre endroit où des plantes vont s’épanouir. La transhumance dépend du climat, de l’altitude ou des secrétions mellifères. Techniques : Matériels
Pratique des transports Réglementation Pollinisation
Installation des ruchers
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Préparation des ruches :
Chargement sur le véhicule
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Transhumances
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Période :
Travail de l'apiculteur : Pendant que les abeilles hivernent, l’apiculteur répare et nettoie tout le
Hiver
Mars
Début avril
matériel apicole (ruches, hausses, …). Il en profite aussi pour conditionner et vendre son miel. Les abeilles commencent leurs développement au printemps, l’apiculteur doit faire le tour de ses ruches afin de s’assurer de leurs développements (force, état sanitaire, quantité de nourriture, …). Il sélectionne les colonies qui seront aptes à produire et supprime les autres. Première transhumance afin de rechercher les ruches qui ont hivernées dans l’Hérault (34).
Avril
Pose des premières hausses pour que les abeilles commencent à stocker le premier cru de miel de la saison.
Mi-avril
Début de l’élevage de reines.
Début mai
couvains et des abeilles de ses ruches pour créer de nouvelles colonies en leur ajoutant les reines préalablement élevées. (il crée des essaims
Afin que les ruches n’essaiment pas, l’apiculteur retire des cadres de
artificiels) Mai Fin mai
Au fur et à mesure de la miellée l’apiculteur continu d’empiler des hausses sur ses ruches, les abeilles n’ont plus qu’à les remplir ! Une fois la miellée terminée, les hausses sont récoltées, ramenées à la miellerie pour être extraites.
Début juin
Transhumance vers les acacias (dans les Vosges et la Meuse).
Juin
Création d’essaims artificiels avec de nouvelles reines. Au courant de la miellée d’acacia, le principe reste le même, des hausses sont posées sur les ruches, puis récoltées et extraites une fois la miellée
Fin Juin
terminée. Ensuite, les ruches sont re-transhumées vers la Meuse, là où de nouvelles fleurs les attendent.
Début juillet Juillet
Juillet et aout
Création d’essaims artificiels avec de nouvelles reines. Une nouvelle miellée commence, des hausses sont posées, puis récoltées et extraites. Transhumance vers les sapins dans le massif des Vosges. Le miel de sapin est l’un des plus rare, suivant les années il donne plus ou moins bien. Comme les autres miels, il est récolté et extrait à la fin de la miellée. Puis les ruches retrouvent leurs emplacements d’origine dans la Meuse.
Septembre
Dernière transhumance vers l’Hérault (34), pour bénéficier du climat et d’une miellée d’arbousier, les nouvelles colonies créées au mois de juillet y sont déplacées.
Septembre et octobre
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Une fois toutes les récoltes terminées, les ruches sont préparées à l’hivernage: Elles sont traitées contre le Varroa (parasite de l’abeille). Puis chaque ruche est pesée et nourrie. Les entrées sont réduites (pour protéger les abeilles des souris), une pierre est posée sur le toit (afin que le vent ne découvre pas la ruche) et l’apiculteur souhaite de bonnes vacances à ses abeilles !!!
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Père Adam Notes L’apiculture extensive et l’usage d’équipement apicole moderne sont généralement limités à la population française. Les apiculteurs commerciaux progressistes sont partisans de l’hybride italienne. Les ruches sont de modèle Langstroth ou Dadant. Les énormes étendues d’agrumes, surtout orangers, fournissent la principale source de nectar. Des récoltes extraordinaires sont réalisées lorsque la saison est favorable et la conduite experte. Des rendements considérables sont obtenus également de l’eucalyptus, du romarin, du thym, de la lavande et de quantité d’autres sources secondaires. L’apiculture pastorale est largement pratiquée par les professionnels.
L’apiculture des indigènes est ce qu’on peut imaginer de plus simple et de plus primitif. D’un bout à l’autre de l’Algérie, nous n’avons rencontré aucun autre modèle de ruche primitive que celle qui est confectionnée de tiges de Ferula. La Ferula thyrsiflora pousse partout à profusion et atteint une taille gigantesque. Elle donne le matériel économique par excellence pour des ruches les tiges mûres sont récoltées à l’automne et une ruche complète revient à environ 75 francs français (anciens!). En cours de route, nous avons fréquemment croisé des chameaux et mulets se rendant au marché, chargés de ruches de ce modèle. Malgré la méthode primitive, l’Arabe fait des récoltes qui ne le cèdent en rien à celles de certains pays d’Europe où l’équipement et la conduite du rucher sont évolués. Sauf ce que peut lui coûter la ruche, l’arabe ne dépense rien pour produire son miel.
En Sicile, où l’usage des ruches Ferula est aussi répandu, il est prévu une certaine protection contre le soleil et la pluie. Les ruches y sont proprement rangées en couches de quatre ou cinq superposées, avec jusqu’à vingt ruches côte à côte, le tout formant un bloc énorme de ruches. En outre, un hangar ouvert offre une certaine protection contre les extrêmes de la température et les pluies torrentielles. Dans un rucher arabe primitif, rien de cet arrangement ordonné et de ces précautions élémentaires. Généralement, les ruches en Ferula sont éparses à même le sol, à l’abandon et souvent en ruine. Les abeilles, ainsi exposées aux éléments, n’ont qu’à prospérer ou périr. Et pourtant, outre des extrêmes de température et des pluies torrentielles, il leur faut faire face à une armée d’ennemis telle qu’il ne s’en trouve peut-être pas de pareille ailleurs dans le monde entier. Au cours des temps, dans cette ambiance, la Nature a modelé la tellienne telle que nous la connaissons. Mais, comme il est si souvent de règle là où l’on trouve des qualités exceptionnelles, celles-ci mêmes sont à l’origine de certaines graves imperfections.
Avec une subtile unanimité, tous les traités sur lesquels j’ai pu mettre la main mentionnent la tellienne en termes péjoratifs. Cela se résume globalement à l’appréciation et à la recommandation : « une race inférieure à peu près en tout point, à ne jamais importer où que ce soit ». Pourtant plus de vingt ans se sont écoulés depuis que Frank BENTON recueillait ses premières reines en Tunisie et, comme cela arrive si souvent, ce qu’en un temps on a rejeté comme sans valeur s’est révélé par la suite précieux à l’extrême, une fois mieux connu. La tellienne est sans valeur pour l’apiculteur amateur, soit. Mais il ne subsiste guère de doute Page | 31
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qu’elle est une des races ayant le plus de valeur en vue du métissage. Les services qu’elle est apte à rendre en cela dépendront largement du soin mis dans le choix de la colonie d’élevage et — ceci tout aussi important — du soin avec lequel il sera procédé au croisement pour provoquer l’épanouissement des meilleures qualités de la race.
La tellienne pure est noire — noir jais, oserait-on dire —, plus noire que la « Nigra » d’origine suisse. Ce noir est accentué par la rareté de tomentum et de poil. Elle est peut-être un rien plus grande que sa cousine germaine l’Apis mellifera var. sicula de Sicile. Les reines sont de couleur plus uniforme que celles d’aucune race d’Europe, noir jais, longues et minces, et fort pointues, à la différence de l’italienne dodue ou de la pesante carniolienne.
Tant reines qu’ouvrières sont vite en mouvement et capables de nervosité extrême lors des manipulations. De fait, quand on ouvre une ruche, les abeilles ont tendance à entrer en ébullition et à faire le carrousel de façon inquiétante dans la chambre à couvain. Mais calmées après quelques minutes de paix, elles se soumettront aux manipulations aussi docilement que toute abeille commune d’Europe septentrionale. Elles peuvent avoir mauvais caractère, mais pas plus que les abeilles noires du midi de la France qu’on avait l’habitude d’importer en si grande quantité dans mon pays. Tout en étant tombé sur des lignées extrêmement coriaces au cours de nos recherches, nous avons découvert ailleurs quelques lignées maniables au plus haut degré. Suivant mon estimation, les défauts les plus sérieux de la tellienne sont :
1. 2. 3. 4.
tendance extrême à l’essaimage, forte accessibilité aux maladies du couvain, recours généreux à la propolis, operculation aqueuse.
En regard de ces défauts, sa vitalité, sa fertilité, sa puissance comme butineuse restent inégalées.
L’extrême propension à l’essaimage tient indubitablement à l’extrême vitalité et fertilité. La réceptivité innée et prononcée aux maladies du couvain est un défaut commun à presque toutes les variétés de l’abeille noire d’Europe, en particulier de la française. Mais elle est plus accentuée encore que chez la française. En réalité, ces deux races ont beaucoup de traits communs, p. ex. la débauche de propolis. On retrouve une relation étroite entre les deux dans tous les caractères — operculation exceptée — mais les qualités sont plus marquées chez la tellienne.
La fécondité de la tellienne est remarquable.
Mais l’extrême fertilité est sans intérêt si elle ne s’accompagne pas d’un degré élevé d’activité, et c’est en cela que la tellienne dépasse toute autre race. En outre, de cette activité découle toute une série de propriétés désirables : longévité, robustesse, puissance du vol, etc. Des observations faites en 1953 m’amènent à penser que la tellienne est l’abeille ayant la plus longue vie. J’ai aussi noté qu’elle garde son
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activité à des températures auxquelles nulle autre abeille ne mettrait le nez à la porte, pas même la carniolienne.
Comme déjà signalé, la tellienne n’a pas seulement à affronter des variations extrêmes en fait de conditions climatiques, il lui faut faire face aussi aux ravages d’ennemis innombrables. L’énorme escarboucle noir, cetonia opaca, inconnu en Europe du Nord, la menace constamment, prêt à ruiner les rayons s’il parvient à s’introduire dans la ruche. Les abeilles paraissent bien n’avoir rien à opposer à cet ennemi. Pas plus, du reste, qu’au merops superciliosus, ce vorace mangeur d’abeilles aux joues bleues, un des plus délicieux oiseaux de la création — mais un ennemi mortel de l’abeille. Cet oiseau se nourrit d’abeilles, bien qu’il gobe à l’occasion une guêpe ou deux. Et, ce qui complique les choses, c’est qu’il ne vit pas isolé, mais en volées qui en comptent jusqu’à cent. On estime qu’une bande de l’espèce consomme sa livre d’abeilles chaque jour. Heureusement cet oiseau émigre en septembre vers le cap de Bonne Espérance, mais il réapparaît en mars. Le frelon d’Orient sévit en plein en Afrique du Nord ; néanmoins c’est la fourmi aveugle — dorylus fulvas — qui est à considérer comme l’ennemi le plus sournois. Rongeant un trou à travers la planche du fond, sans qu’on s’en aperçoive, cet insecte passe dans la ruche et, avant que le maître ne se soit rendu compte que quelque chose ne va pas, la colonie a péri et l’envahisseur a disparu.
Il y a constamment des lézards et crapauds autour des ruches.
Quand on soulève le toit d’une ruche, il n’est pas rare d’en voir s’échapper un flot de lézards. La fausse teigne constitue un problème sérieux dans tout pays subtropical ; toute colonie sans résistance, ou incapable de garder ses effectifs durant les mois d’été, a peu de chance d’échapper à la destruction à la suite de ses ravages.
On assure souvent que 1es colonies de telliennes présentent couramment le phénomène de la production de femelles parthénogénétiques ou sans paternité. Jusqu’ici je n’ai rien découvert à l’appui de cette opinion.
Notre enquête en Algérie n’aurait pas été complète sans l’exploration des oasis du Sahara. Nous y aurions perdu une des meilleures occasions offertes par la Nature d’étudier les effets de multiples siècles de consanguinité sur l’abeille. En outre, tout incitait à penser que, dans l’isolement complet d’une oasis, il serait trouvé une lignée d’un type apte au métissage. Bien qu’à court de temps, nous décidâmes de visiter Laghouat, Ghardaïa, Bou-Saada et, avec un peu de chance, peut-être l’une ou l’autre oasis moins connue.
Depuis mon arrivée en Afrique du Nord, j’avais vu beaucoup de la merveilleuse flore de l’Algérie : touffes éclatantes d’immaculées asphodèles, larges surfaces tapissées de soucis indigènes, calendula algeriensis, ou masses énormes d’oxalis corniculata rubra et variabilis, bouquets géants de l’éclatante erica arborea, et du thym mauve, bleu et pourpre. Il se peut que les districts primitifs du littoral méditerranéen contiennent la concentration la plus sensationnelle de fleurs sauvages. Les sources à nectar les plus importantes de la jungle subtropicale sont le romarin et la lavande — lavendula stacchas — qui prospèrent ici comme nulle part ailleurs. Mais, sur notre route vers le Sahara, nous découvrîmes une flore sauvage totalement différente. En pleine gloire printanière éphémère : un tapis épais s’étendant dans toutes les directions jusqu’à l’horizon. L’air embaumait lourdement la douce senteur du miel, et le va-et-vient des insectes donnait l’impression d’un grand nombre d’essaims croisant parPage | 33
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dessus nos têtes. Mais il n’y avait pas d’abeilles parmi cette foule. Dans ces régions désolées, elles ne pourraient survivre au bref et brillant enchantement du printemps.
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Elevage Royal Sélection Définition Sélection massale Principes de sélection Critères Tableau de suivi
Essaimage Naturel Essaimage artificiel Généralités Techniques Contrôles Soins à l’arrivée
Elevage royal Rappel du cycle de l’œuf à la reine, Méthode simple, sans prélèvement Starter ouvert Greffage. Finisseur Introduction des reines. Le nucleus et la Ruchette de fécondation.
Code des Couleurs Rucher d’élevage
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Conduite des Ruches GENERALITES, La conduite des ruches est fonction de : Apiculteur Ses objectifs (cheptel, production, mode d’exploitation) Son programme d’action, sa disponibilité, Sa méthode, sa compétence Abeille Race, Caractéristiques, physiologie, Environnement Climat, météo, Floraison, cultures, La conduite « moderne » doit tenir compte des contraintes et de l’évolution du contexte apicole des dernières années : Flore : monoculture, produits phytosanitaires, OGM, urbanisation, … Varroa : parasite de l’abeille, Contraintes législatives, réglementaires (sanitaires, étiquetage, Saison apicole 2 approches : - calendaire, du printemps à l’hiver
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- d’automne à la fin de l’été « demain se prépare
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Travaux d’hiver Ruchers -nettoyer abords, couper branches, clôture,… surveiller poids, ruches (toit, trous, …) Vente de miel Marchés, prospection, … Matériel Nettoyage, réparation, peinture, Cadres, fonte, cirage, Inventaire : achats, fabrication, Formation Cours, Lecture, Séminaires Administration Déclaration des ruches, transhumances, Registre d’élevage Adhésion syndicats, Abonnements revues, Assurances,
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Travaux de printemps
Objectifs : faire le bilan de l’hivernage, des perspectives de l’année à venir grâce à :
Trou de vol : critères d’observation ; Sortie d’abeilles : Forte, Moyennes, Faibles, Rentrée de pollen : F/M/F Etat Sanitaire : déjections, cadavres, odeurs, Provisions : apports éventuels Visite : la plus importante de l’année !!! Doit permettre de répondre aux nombreuses questions : que se passe-t-il, que dois je faire, comment conduire la ruche (individuelle, collective), … Conditions : o Floraison saules, o T > 15° o Calme, sans vent Matériel : o Changement planchers, langes, o Changement cadres moisis, noirs, Examen des cadres o Etat des cires, o Provisions, o Couvain, Abeilles, o Marquage des reines Etat du couvain o Compact, serré, Dispersé, mosaique o Opercules bombés, affaissés, mâles, o Odeur, traces de déjections, voir tableau
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Rappel : Pour produire du miel il faut que 3 conditions soient réunies en même temps : - butineuses en quantité maximum, - fleurs mellifères épanouies, en surface importantes, - conditions climatiques favorables, L’apiculteur peut intervenir sur la - 1ère condition, - prévoir la 2ème, - ne maîtrise pas la 3ème En conséquence, il faut stimuler la production massive de butineuses à temps : 40 à 60 j avant le début de la miellée !
Travaux d’Eté C’est le sommet de la saison apicole au solstice, Suivi du développement des ruches Egalisation, Remérage, Pose hausses, cires gaufrées, Transhumance, voir tableau Pastorale, pollinisation, hivernale Mode de transport (ouvert/fermé), Sites, réglementation, Elevage royal (essaimage) Orphelinage Blocage de ponte Cellules royales (essaimage, supersédure, sauveté), Elevage reines o Essaim artificiel, division, o Picking Page | 39
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Travaux d’Automne Retour de transhumance Récolte Pas de pillage (détresse /santé, agressivité) Miel mûr Période, météo Méthode : cadre/cadre, hausse, chasse Pillage Extraction o Désoperculation o Extraction o Filtration, maturation, Stockage miel Visite d’automne Enlèvement des hausses Contrôle de la situation (miel, miellat, pollen, couvain, état sanitaire,…) Réunions, Nourrissement (sirop), pillage, Traitements sanitaires Stockage hausses Léchage des cadres Tri, fonte
ANNEXES Transhumance Facteurs influençant la colonie Tableaux des miellées Calendrier des travaux Page | 40
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LA SELECTION Ce chapitre est un des plus important pour l’apiculteur et la partie la plus délicate, celle qui demande suivi sérieux, compétence et patience. C’est l’œuvre de toute la vie d’un apiculteur, il n’y a jamais de fin, c’est une continuité. Définition : La sélection est un choix : c’est l’action de choisir les individus qui conviennent le mieux en vue d’une utilisation donnée. En élevage, la sélection consiste à rechercher les individus possédant les caractères, les aptitudes que l’on désire retrouver dans leur descendance. Sélection naturelle Indépendante de l’homme, c’est elle à pour résultats d’éliminer les sujets faibles, malades, inadaptés au milieu d’origine et qui permet le développement et la prolifération des plus forts, des mieux adaptés. Sélection artificielle Elle a pour but l’obtention par l’homme, d’individus possédant les qualités déterminées jugées utiles par l’homme.
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1. La sélection massale ou phénotypique: La "massale", tout le monde la pratique sans le savoir comme Jourdain et sa prose. C'est la reproduction d'après jugement de leur caractère extérieur et application de leurs propres performances. La sélection massale est la forme la plus simple de sélection ; elle consiste à reproduire entre eux les éléments les meilleurs et à supprimer systématiquement les éléments déficients. La sélection est pratiquée de manière constante sur chaque rucher. Elle fournit à l'apiculteur les souches pour élever les reines et les faux-bourdons. Une sélection rigoureuse s'impose. Seules environ 10 à 15 % de ruches composant le rucher sont retenues sur un nombre de critères limité pour assurer à l'apiculteur un cheptel qui se rapproche le plus vers des qualités recherchées. L'apiculteur doit donc constamment rechercher les meilleures colonies. La comparaison entre les colonies doit être fiable, elles doivent rester de préférence sur place. Si tel n'est pas le cas (transhumance) les colonies comparées doivent connaître les mêmes contraintes, avoir été soumises aux mêmes sollicitations, climatiques, miellée etc.
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Erreurs de qualification des lignées. Deux "effets", deux causes : Effet dérive : Dans un rucher en ligne, les ruches de rive sont gonflées par un pourcentage variable de butineuses des ruches centrales, les résultats de récolte sont ainsi complètement faussés. Solution : brisons les lignes droites, disposons les ruches en épis, en carrés ou en grands ronds, jouons sur les hauteurs des supports et sur les couleurs des façades. Effet rucher: Un rucher, situé à dix kilomètres d'un second, à reçu un bel orage sur la miellée de bruyère et ses ruches ont ainsi le moitié de récolte sans pour autant être les plus mauvaises. Comment distinguer la (les) meilleure(s) colonie(s) des deux ruchers ? Solution : un peu de mathématiques de niveau cours élémentaire, et nous limiterons sérieusement la perversité de la chose. Il suffit de retenir pour chaque ruche, non pas le nombre de kilogrammes qu'elle a récolté, mais un chiffre représentant la moyenne de récolte du rucher moins sa propre récolte. Appelons-le "chiffre de la production ajustée" ou plus simplement "chiffre ajusté". Les ruches qui obtiendront le "chiffre ajusté" égal à zéro ne seront pas "nulles" mais simplement "moyennes". Celles qui obtiendront un "chiffre ajusté" négatif, par exemple -7, auront récolté 7 kilogrammes de moins que les ruches "moyennes" du rucher. Enfin celle qui parviendra au "chiffre ajusté" positif le plus haut sera la meilleure du rucher. Un truc à surtout bien assimiler : ce n'est pas la ruche qui atteint le record en miel sur une miellée qui est la plus forte de tout le cheptel (donc tous ruchers confondus), mais celle qui a son "chiffre ajusté" le plus haut. En clair, cela signifie, par exemple, qu'une ruche qui a récolté 25 Kg et qui a un "chiffre ajusté" de 15 est meilleure qu'une ruche qui a récolté 40 Kg mais qui ne possède qu'un chiffre ajusté de 2. Page | 43
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D'autant plus vrai si cela se vérifie sur plusieurs miellées. Il faudra aussi tenir compte des essaimages naturels ou artificiels en ajoutant +5 au chiffre ajusté des ruches ainsi ponctionnées. 2. La sélection généalogique: La sélection généalogique est utilisée pour détenir des races pures, et qui répondent à des critères de sélection stricte. Cette sélection rigoureuse permet de croiser avec d'autres souches pures ou non pour obtenir des colonies F1. La fécondation par insémination est une obligation pour cette forme de sélection.
L'idéal, bien sûr, reste pour le moment Insémination Artificielle
Les principes de sélection: Nous entrons avec ce sujet dans la complexité de la génétique. Retenons deux points importants pour cerner tant soit peu ce domaine. 1 – les lois de Grégor Mendel, qui en observant la descendance des divers croisements arrive à distinguer le caractère d'un individu de l'unité hérité des parents. La descendance hérite donc des traits caractériels de ses deux parents. La génétique moderne déterminera Page | 44
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que les chromosomes sont présents par paires d'éléments homologues dont l'un est d'origine paternelle, l'autre maternelle. 2 – Les lois de la parthénogenèse, définie par Richard Oven en 1849 c'est la possibilité laissée à des individus de se multiplier sans copulation, sans fécondation. Il existe 3 types de parthénogenèse: - Deutérotoque, reproduction d'individus des deux sexes sans fécondation. - Thélytoque, reproduction de femelles sans fécondation. - Arrhénotoque, reproduction de mâles sans fécondation. C'est cette dernière forme de reproduction qui nous intéresse. Il faut mettre en évidence la différentiation dans la conception des 3 castes présentes dans la ruche. La reine et les ouvrières sont des femelles, elles sont issues d'un œuf (ovule fécondé). La détermination entre reine et ouvrière s'effectuant par la quantité de gelée royale que les abeilles donnent aux larves. Si elle est abondante la larve donnera naissance à une reine, si elle est mesurée ce sera une ouvrière.
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La conception des faux-bourdons en est tout autre, lorsque la reine se trouve sur une cellule de mâle, elle pond un ovule et non un œuf. De ce fait, il manque au faux-bourdon une paire d'élément chromosomique (celle du père), il détiendra uniquement les 16 chromosomes de la mère, contrairement aux ouvrières et la reine qui en ont 32, (16 chromosomes maternels, 16 chromosomes paternels). Le faux-bourdon n'a pas de père mais une mère.
Cette dernière est issue d'une union entre une reine et d'un fauxbourdon. La lignée directe pour le faux-bourdon sera par conséquent : Faux bourdon Sa mère :
Reine Mère
Grands-parents :
Arrière-grands-parents :
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Mère
Père
Père
Mère
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Ainsi le mâle a une mère, 2 grands-parents et 3 arrières-grandsparents. Pour la sélection massale on distingue : - des critères de différentiation physiques (langue, couleur, pilosité, index cubital, tomentum - des critères de comportement. Critères de comportement Les différentes observations à effectuer au cours de l'année: 1 - La récolte, rendement, rentrés de pollen, retenir les populations qui ont le plus grand instinct d’amassage.
2 - Etat sanitaire, absence de maladies. 3 - Colonies douces, peu agressives.
4 - Tenue des cadres par les abeilles.
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Observations de début de printemps: 5 - Sortie d'hiver et la gestion réserve / couvain, s’il y a reste de nourriture qui permet d'affronter les retours de froid et les manques de miellés au cours du printemps. 6 - Le développement de la colonie début printemps (rapide pour profiter des premières miellés ou l’inverse). 7 - La régularité de la ponte de la reine, le couvain est-il groupé ou au contraire disséminé sur les cadres. 8 - Propreté, cadres, ruche, plateau. Observations au cours du printemps: 9 - Mise à profit des premières miellées pour développer couvain et effectuer les premières réserves. 10 - Colonie qui est le moins enclin à l'essaimage.
Observations d’été :
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11 - L’activité de la colonie, son rendement, son développement, tendance ou non aux maladies (couvain plâtré, maladie noire…). Observations d’automne : 12 - Les colonies qui prennent bien les provisions d’hiver.
13 - Ponte de la reine et la force de la colonie. Observations d’hiver : 13 - Les colonies qui sont actives par temps clément, vol de propreté, Noter les colonies qui répondent en positif à ces critères elles feront partie de la sélection, ne retenir en aucun cas les autres colonies. Le tableau suivant donne les critères ainsi que la valeur de note à donner : Qualités
3
2
1
0
Propreté.
Très propre.
Moyen.
Peu nettoyé.
Sale.
Agitées.
Forment de petites grappes.
S'envolent.
Difficile à manipuler.
Attaquent.
Très bonne Tenue cadre. tenue. Douceur.
Santé.
Se travaillent Fumée avec peu de nécessaire. fumée. Excellente.
Manque de vigueur.
Apparition de Diverses maladie maladies. (nosémose).
Rajouter en période printanière: Page | 49
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Essaimage
Pas d’essaimage ou Presque nul
Edifie des cellules très en retard
Edifie des cellules après les premiers essaimages
Essaimage précoce
Rajouter en période de miellé: Rendement.
Exceptionnel. Bon.
Moyen.
Faible ou Nul.
Difficultés.
Mauvais.
Rajouter en période d’hivernage :
Hivernage.
Excellent bon développement Moyen. printanier.
Ne pas sélectionner si note inférieure à 12.
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Tableau de sélection Au cours des visites notez les ruches puis effectuez le total des points. Pour la sélection faire la moyenne et choisir la ou les ruches qui ont la plus haute moyenne. Date de visite :………… Rucher :……………… .Température :……Temps :…………………………………..
N° Rendement Propreté Ruche
Essaimage Tenue de Douceur Santé Total cadre Hivernage
Miellée :………………………….Force de la ruche :……………………… Rappel :
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Pour effectuer une sélection efficace mettre les colonies qui sont observées dans les mêmes conditions : même emplacements, même miellées, reines du même âge, etc.… .
Essaimage naturel GENERALITES, BUTS L’essaimage naturel est le départ définitif d’un groupe d’abeilles qui vont s’établir ailleurs. L’essaimage naturel est un caractère héréditaire plus ou moins marqué. L’apiculteur simpliste propage les souches essaimeuses en conservant les essaims ! L’apiculture moderne évite la division naturelle et la remplace par l’essaimage artificiel pour s’efforcer à diriger la production de ses abeilles au détriment des essaims spontanés.
Phases de l’essaimage naturel Au printemps, généralement dans les ruches dont la reine est âgée, les ouvrières construisent des alvéoles royaux où la mère pond ; les larves abondamment nourries de gelée royale deviendront des reines.
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Pendant la préparation de l’essaimage, la reine cesse la ponte, l’activité se réduit, les abeilles paraissent désoeuvrées, font la barbe ; c’est la fièvre de l’essaimage ! Dès le départ, les abeilles oublient leur ruche d’origine pouyr adapter le nouvel emplacement et s’organisent en abeilles d’intérieur (cirières, nourrices, …) et de vol. Dans la souche, la 1ère reine éclose tue ses sœurs avant leur sortie des cellules royales ou leur livre combat. Lorsqu’elle tolère ses sœurs ou inhibe leur éclosion on peut assister à un 2ème essaim. La répartition des abeilles essaimantes est estimée à 2/3 pour 1/3 restant à la ruche.
Causes de l’essaimage naturel Il s’agit d’une nécessité biologique : une seule abeille ne peut subsister seule ou se reproduire. La colonie constitue une unité biologique qui assure la dissémination, la perpétuation de son espèce par l’essaimage. L’essaimage naturel est favorisé par le manque de place, l’âge des reines, la miellée, le déséquilibre provoqué par un excès de gelée royale, d’abeilles adultes, de nourrices, de couvain, de phéromones
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Cellules d'essaimage (5 à 40 suivant les races) élaborées à la périphérie du couvain
Essaimage artificiel GENERALITES, BUTS L’essaimage artificiel prélève à partir d’une ou de plusieurs ruches, des abeilles capables de former une nouvelle colonie. L’essaimage artificiel prévient l’essaimage naturel et s’effectue au moment le plus favorable pour l’apiculteur, un peu avant la miellée ! L’essaimage artificiel se pratique au printemps, sur des colonies, qui risquent d’essaimer naturellement ; il ne faut diviser que les colonies saines, remarquables par leur résistance, leur douceur, développement précoce, rendement élevé, … L’essaimage artificiel permet donc de : remplacer les colonies disparues en hiver, Page | 54
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remplacer les vielles reines, remplacer les colonies défectueuses, développer son cheptel produire un grand nombre d’essaims destinés à la vente !
TECHNIQUES Les techniques sont nombreuses et se répartissent en 2 catégories : production d’essaim nus ou sur cadres. Seuls seront présentés les essaims sur cadres avec des méthodes simples. 1) 1 essaim à partir d’une ruche a. Sans recherche de reines Simple division en 2 des cadres en les répartissant équitablement. 2/3 h après, reconnaître la partie orpheline puis éloigner l’autre dans le rucher.
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Une variante consiste à ne prélever que 3 cadres avec les abeilles d’une ruche forte (remplacés par des par des cires bâties et gauffrées), les placer dans une ruchette qui sera déplacée à plus de 6 km. b. Avec recherche de reines Même technique que ci-dessus en ayant cherché et trouvé la reine (inspection, tamisage, grille à reine)
1 essaim partir de 2 ruches
2) Autant d’essaims que de ruches Page | 56
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3) Plusieurs essaims à partir d’une ruche (éventail)
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4) Production intensive d’essaims (double éventail)
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CONTRÔLES 1) Contrôle de la ponte En principe, naissance de la reine entre le 10e (2,5 j larve + 7,5 j nymphe) et le 16e jour (3j œuf + 5,5j larve + 7,5 j nymphe). Vol nuptial entre 5 et 20j Ponte 3 à 5 j + tard Ponte entre 18 et 41 jours !!! Pratiquement, entre 20 et 40 jours selon la saison. Un essaim est réussi quand sa nouvelle reine pond des œufs fécondés et que la jeune colonie prospère normalement. 2) Cadre test Si ponte absente après délais normaux, mise en place d’une cadre contenant des œufs. 3j + tard contrôle. Si CR, absence reine 3) Anomalies, causes des échecs 2 catégories de causes: causes naturelles : météo, saison, prédateurs, défaut de fécondation, causes artificielles : techniques, ouvrières, nourrissement, visites taux d’échecs acceptables : entre 20 et 30%
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SOINS 1) Marquage A effectuer dès démarrage de la ponte, Clippage éventuel 2) Nourrissement Apporter du sirop 50/50 chaque semaine jusqu’à autonomie de l’essaim (arc de pollen, miel autour du couvain) 3) Agrandissement Faciliter le développement de l’essaim en lui apportant des cadres bâtis, du couvain operculé, cadres de miel et pollen puis hausses.
Notes La ponte a lieu après l’éclosion de la CR, la fécondation de la reine soit entre 18 et 41 jours ! La jeune colonie est, en conséquence, pendant ce laps de temps, dans un état de décroissance, au mieux de stabilisation. Compte tenu de la durée de la saison mellifère cette situation n’est pas vraiment acceptable. La solution :
Démarrer l’élevage royal simultanément !
Cela permettra la mise en place de CR sur le point d’éclore et de gagner ainsi 9 à 10 j.
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Elevage Royal
Rappel du cycle de l’œuf à la reine, Méthode simple, sans prélèvement Starter ouvert Greffage. Finisseur Introduction des reines. Le nucleus et la Ruchette de fécondation. Page | 61
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Méthode simple sans prélèvement de larves La meilleure colonie du rucher est choisie. Remplacement de deux cadres bâtis par deux cadres gaufrés au centre de la colonie (laisser un cadre bâti entre les deux). La reine va pondre immédiatement dans les nouvelles cellules fraîchement bâties. Orphelinage (retirer la reine) de la colonie et nourrissement artificiel (un tiers d'eau - deux tiers de miel) afin de placer les abeilles dans de bonnes conditions d'élevage. On nourrit les abeilles jusqu'à l'operculation des cellules se trouvant sur les nouveaux cadres et éventuellement ailleurs. On dispose à ce moment de nombreuses cellules royales operculées. Lorsque ces dernières ont atteint l'âge de 13 jours, on peut les transférer dans des ruchettes de fécondation ou dans des ruches en attente d'être rémérée selon le schéma suivant :
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Il ne leur restera plus qu'à se faire féconder !
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Starter ouvert CONSTITUTION D'UN STARTER PERMANENT :
Prendre au rucher une ruche de production très forte et faire un nourrissement au sirop pour obtenir une population importante et stimuler l’élevage. Cette ruche est sélectionnée pour ses qualités de bonne éleveuse. sortir la moitié des cadres de couvain, avec abeilles et sans reine (il faut bien prendre son temps pour vérifier ce dernier point) et les remplacer par des cadres cirés ou bâtis vides; poser, par dessus le corps, une grille à reine, puis par dessus encore un autre corps dans lequel les cadres mis de côté seront introduits, compléter avec des cadres de pollen et de miel moins un (il faut laisser de la place pour le futur cadre d'élevage porte cupules); laisser tranquille pendant huit jours. Cela permettra d'avoir un corps supérieur avec des cadres de couvain n'ayant pas reçu de ponte depuis une semaine, la construction de cellules royales naturelles sera ainsi impossible; revenir donc au bout de huit jours, en pleine journée quand les vieilles butineuses sont aux champs, enfumer, voire tapoter avec modération pour faire monter un maximum de nourrices, retirer le corps supérieur, le doter d'un plateau de fond, d'un couvre cadre et d'un toit. Eloigner la ruche donneuse, le temps que le starter commence l’élevage. L'organisation intérieure des cadres nous est explicitée par le schéma ci-dessous
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Légendes : 1. cadres de miel 2. cadres de pollen 3. cadres de couvain âgé 4. cadres de couvain "mûr" 5. cadre porte-cupules
STARTER
Ce starter sera approvisionné par un ou deux cadres de couvain fermé tous les huit jours. L’idéal est de posséder, à côté de lui, une ruche forte que l'on appellera "ruche pourvoyeuse de cadres de couvain mûr" et de pratiquer la triangulation. Un bon starter pourrait se définir comme une véritable "fontaine d'abeilles" lorsque le couvre cadre est soulevé. Le cadre d'élevage, ainsi pourvu de jeunes larves, est "amorcé" par les jeunes ouvrières du starter: dépôt de gelée royale au fond de chaque cellule. Il est retiré 24 à 36 heures après. 80% d'acceptation est un chiffre à atteindre. Le cadre est aussitôt introduit, sans ses abeilles, dans la ruche finisseuse puis vous réinstallez la ruche donneuse, et vous pouvez laisser le starter sur le dessus avec une grille à reine, ainsi vous serez prêt à renouveler rapidement l’opération. L’avantage du starter ouvert c’est que vos abeilles continuent à récolter des provisions, et il vous permet de renouveler un élevage rapidement.
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PICKING - GREFFAGE Jour - Opérations, observations n -13
n -12 n -12
Familiarisation des barrettes : mettre la barrette (trempé dans du sirop pour léchage) dans la ruche qui servira de starter. Préparation du starter. 2/3h après la préparation du starter, prendre un cadre de larves de la ruche sélectionnée pour ses qualités et faire le greffage.
Prendre une larve de moins de 12h00.
Prendre la larve par le dessous et la reposer dans la même position dans la cupule en plastique..
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Les larves à choisir sont translucides, en forme de croissant ouvert et à peine visible > En fait, il s'agit plutôt d'un transfert des larves d'ouvrières âgées de 0 et 24 heures à l'aide d'un "picking", de leurs cellules originelles jusqu'à des cellules royales artificielles, appelées aussi "cupules".
Ces dernières peuvent être en cire ou en plastique. Le greffage peut tout aussi bien se faire à sec ou avec de la gelée royale au fond des cupules. Les cupules doivent pouvoir se fixer et être changées de place facilement, et aussi être coiffées éventuellement de cages d'éclosion.
Introduction du cadre de greffage dans le starter (20 à 30 cupules) Dans ce domaine, le matériel Nicot est ce qui se fait de mieux dans le monde. Il a l'avantage non négligeable d'être très bon marché; inutile donc d'aller chercher ailleurs ou de bricoler des assemblages boiteux.
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Le Finisseur. Le finisseur vertical. Il s’agit d’un corps de ruche 10 cadres que l’ont pose sur une ruche éleveuse, en intercalant une grille à reine.
Légendes : A. corps supérieur éleveur B. grille à reine C. corps inférieur contenant une reine 1. 2. 3. 4. 5.
cadres de miel cadres de pollen cadres de couvain âgé cadres de couvain "mûr" cadre porte-cupules
ELEVEUSE VERTICALE
(ou finisseuse ou "finisher")
n -9
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Mettre le cadre de greffage au finisseur. Le cadre d'élevage, ainsi pourvu de jeunes larves, est "amorcé" par les jeunes ouvrières du starter : dépôt de gelée royale au fond de chaque cellule. Il est retiré vingt quatre heures après. Quatre-vingt pour cent d'acceptation est un chiffre à atteindre. Léger nourrissement sirop
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Nota : Dès l’operculation complète des CR, il est possible de transférer le cadre porte cupule dans une étuve (34°, 70% d’humidité) jusqu’à la veille de l’introduction.
Couveuse permettant d'alléger la charge de travail des"finisseuses" et ainsi d'augmenter les rotations d'élevage
La période la mieux adaptée pour commencer l’élevage de reines et la période naturelle d’essaimage, de mai à fin juin. Chaque type de finisseur doit avoir une souche sélectionnée pour ses capacités de bonne éleveuse, et doit être forte en d’abeilles. Il faut stimuler au sirop 50/50 avant l’élevage pour avoir un finisseur avec beaucoup de nourrisses. (Prendre garde à l’essaimage). Comme pour le starter, cette colonie doit regorger d'abeilles et être pourvue de cadres de couvain fermé dans son compartiment supérieur, pour attirer les nourrices.
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Triangulation cadres de couvain mûr depuis une pourvoyeuse verticale
Une fois par semaine : 1. dans le corps (n°1) de la ruche pourvoyeuse contenant une reine, deux cadres de jeune couvain sont montés dans le corps supérieur (n°2) séparé du corps inférieur (n°1) par une grille à reine; 2. les deux cadres en trop du corps supérieur (n°2), montés il y a une semaine (donc sans plus aucune larve de moins de quatre jours), sont débarrassés de leurs abeilles et transférés au cœur du starter permanent ouvert (n°3). Dans celui-ci les cadres sont poussés vers les rives; 3. les cadres en trop, de rives, du starter (n°3) sont introduits (sans leurs abeilles) dans les trous laissés pendant l'opération 1. dans le corps inférieur (n°1) de la ruche pourvoyeuse. Ce principe est aussi utilisé pour alimenter les corps supérieurs des éleveuses finisseuses, afin de gonfler les colonies (de véritables "fontaines à abeilles") et de ne pas déranger les corps inférieurs contenant une reine.
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Planning d’élevage Le cadre d'élevage reste neuf à dix jours dans la finisseuse. Si la production de reines implique plusieurs éleveuses, il sera nécessaire de tenir sérieusement un planning tout simple, sous peine de commettre des erreurs de calendrier graves. Dates Eleveuses N°1
1
2
IC 29
4
5
IC 27 PN,PC 41
6
7
VO 24
N°2 N°3
3
NR 38
VO 26 IC 33
8
9
10
etc...
PN,PC 22
NR 20 PN,PC 25
VO 32
etc... Légendes : IC = Introduction des Cellules royales venant du starter + nombre cellules VO = Vérification de l'Operculation des cellules royales + nombre cellules PN = Préparation des Nuclei au moins six heures avant introduction des cellules royales (ou des reines vierges en cagettes) PC = Pose éventuelle des Cagettes à reine NR = Naissance de la Reine + nombre OK
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Nucleus et Ruchette de fécondation.
Au chapitre dernier, après quelques sueurs, il nous restait dans les mains, en fin de chaîne, un lot de cellules royales mûres ou un joli ensemble de reines vierges. Que faut-il en faire et d'abord pourquoi les éleveurs n'introduisentils pas directement ce matériel biologique dans les ruches de production ? Pourquoi se fatiguent-ils à créer des stations de fécondations munies de micro-colonies ? A ces questions, quatre réponses principales : 1. les cellules royales ou les reines vierges ont plus de chance d'être acceptées dans des colonies peu populeuses; 2. donner une cellule royale à une colonie de production occasionne un trou de ponte d'une à deux semaines; 3. un petit pourcentage de reines s'avère mauvaises pondeuses, il est opportun de s'en apercevoir avant introduction dans les ruches de production, le temps passé en nucleus (mot latin : un nucleus, des nuclei) fait test et l'on peut ainsi facilement faire un tri; 4. le contrôle des fécondations, nécessaire pour une bonne sélection généalogique, est quasiment impossible en rucher de production.
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Le nucleus (des nuclei) Avec une faible quantité d’abeilles, il permet de prendre soin de la jeune reine et d’assurer sa fécondation et son suivi de ponte. Les plus petites ruchettes (deux ou trois cadrons de seulement 10 cm2 chacun) ne peuvent contenir que des nucléoles (valeur d'une louche d'abeilles) et sont difficiles à conduire : 1. désertion après fécondation; 2. engorgement rapide du nid à couvain; 3. sensibilité aux froids nocturnes. Le nucleus est constitué d’un à quatre compartiments, avec trois à cinq cadrons.
Le cadron à la dimension d’un demi cadre de hausse. Dans ce nucleus il doit y avoir suffisamment de réserve de nourritures et d’abeilles de tout ages (nourrices et butineuses) pour assurer le bon développement de la jeune reine.
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La ruchette de fécondation Si vous débutez, commencez donc par des ruchettes conventionnelles, répondant au standard de vos ruches de production et pourvues de trois à cinq cadres. Peuplez-les, à partir de vos ruches de production, comme si vous faisiez simplement des essaims artificiels, sans reine, puis disposez-les par paquet de quatre dans le rucher de fécondation. Ces ruchettes, en fin de saison d'élevage, garderont le dernier lot de cellules pour devenir, après transvasement dans des corps de ruches, de simples colonies de production.
Pour lutter contre la dérive, disposez les trous de vol au quatre coins cardinaux Une ruchette partitionnée, offre l’avantage d’avoir plus d’abeilles que le nucleus à cadrons et de pouvoir utiliser des cadres standards de Page | 74
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corps. Pour une ruchette il faut environ 1,5 kilos d’abeilles pour une cinq cadres. Mettre deux cadres de provisions miel pollen et ajouter des jeunes abeilles prises dans des ruches de production. Une demi-journée après, vous les doterez d'une à deux cellules royales prêtes à éclore., les cellules royales doivent être transportées (debout) dans une caisse thermostatée : isolation polystyrène, ou bouteille d'eau chauffée à 35 ° C, La meilleure position pour accrocher la cellule royale dans le cadre de couvain est illustrée par la photo ci-contre. Pour augmenter le taux d'acceptation on peut d'entourer la cellule d'une bande de papier aluminium en ayant bien soin de laisser le fond libre; les ouvrières, bizarrement, ne s'attaquent qu'aux côtés des cellules.
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Tout comme pour l'élevage, il faut être rigoureux dans le calendrier et utiliser un planigramme. D'autre part, pour éviter de sur-visiter les nuclei, il est bon que ces derniers affichent leur état, par exemple à l'aide d'un système de punaises sur la façade arrière. Etat : 1. introduction cellule(s) royale(s) 2. (ou) introduction reine vierge 3. vérification acceptation 4. vérification début de ponte 5. vérification compacité de ponte 6. reine marquée 7. nucleus bourdonneux 8. nucleus orphelin
Population : A. trop forte B. normale C. trop faible Provisions : I. II. III.
trop fortes normales trop faibles
Le schéma ci-dessus vous permettra d'adopter une convention relativement élaborée et complète. Trois punaises, placées sur la façade arrière, suffisent : la première circule à la périphérie, de la position n°1 à la position n°8, la deuxième est le baromètre de la population de la position A à la position C (le neutre se situant à la hauteur de la poignée) et enfin la troisième représente le niveau de provisions. Les deux dernières punaises sont surtout utilisées pour des nuclei de faible volume (nucléoles). Les ruchettes plus imposantes (composées de quatre, cinq cadres de corps) détiennent des volants suffisants de population et de provisions.
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Les différentes interventions sur les nuclei, après introduction des cellules royales se résument à :
contrôle de l'acceptation le lendemain des naissances présumées : les cellules sont découpées proprement par le bas comme une boite de conserve;
vérification du début de ponte dix jours après, élimination des reines qui n'ont pas pondu au bout de trois semaines;
vérification de la compacité du couvain quinze jours après, élimination des reines qui produisent du couvain lacunaire
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marquage des reines selon le code des couleurs
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clipper (découpe des ailes droites des reines nées en années paires et des ailes gauches en années impaires) peut favorise les supercédures (changement de reine sans essaimage);
retrait de la reine fécondée et testée, accompagnée de six ou sept servantes et introduction d'une nouvelle cellule royale. L'introduction de reines fécondes dans les ruches de production s'opère en quatre étapes qui ont le mérite de s'effectuer consécutivement le même jour : recherche et élimination de la vieille reine;
introduction de la nouvelle reine féconde et sélectionnée, seule, sous cage plate insérée dans du couvain naissant. Des ouvrières naissent, adoptent la reine (elles n'ont pas connu l'ancienne reine). Les cellules libérées permettent la ponte de la nouvelle reine. Les ouvrières de la colonie libèrent souvent ellesmêmes la reine en creusant un tunnel dans la cire !
inscription des opérations sur la fiche individuelle de la ruche, puis sur le cahier généalogique. Ce dernier point est, bien entendu, très important, rigueur de sélection oblige. Il faudra suivre sur les miellées ce que donne chaque reine introduite afin de ré-alimenter le plan de sélection pour l'année suivante et pouvoir choisir une lignée à mâles et deux ou trois lignées à reines.
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En résumé de ce cours, après greffage de 100 cellules, si vous obtenez plus de 30 reines en ponte dans vos ruches de production, estimez-vous dans la norme, parmi les "bons". En effet, à chaque étape, il faut compter un pourcentage de déchets de 15 % minimum. Ceci les bonnes années, car il existe, comme pour les essaims naturels ou les fruits, des bonnes et des mauvaises années. Actions :
Succès
Restent ...
Greffage 100 cellules => sortie starter
85 %
85 cellules
Début éleveuse => fin éleveuse
85 %
72 cellules
Acceptation dans nuclei
85 %
61 reines
Fécondation et ponte correctes
85 %
52 reines
Introduction dans ruche de production
85 %
44 reines
Pas de supercédure et production miel OK
85 %
37 reines
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CAUSES D'ECHEC D'ELEVAGE 1°) MALADIES
VARROASE, LOQUES, NOSEMOSE
2°) CONDITIONS DE GREFFAGE
AUX RAYONS DU SOLEIL OU LAMPE CHAUDE ATMOSPHERE TROP SECHE DUREE TROP LONGUE
3°) MANIPULATIONS
LARVES TROP AGEES ENLEVEMENT OU DEPOT DE LA LARVE REFROIDISSEMENTS
4°) COMPORTEMENT OUVRIERES
PRESENCE DE L'ANCIENNE REINE OUVRIERES PONDEUSES, CANNIBALISME CELLULES ROYALES SAUVAGES INTRO REINE VIERGE EN PRESENCE OEUFS
5°) SUPERCEDURES
FUMIGATIONS OU TROP DE VISITES MUTILATIONS OU MAUVAIS MARQUAGES
6°) MATERIEL
GRILLE A REINE DEFORMEE CAGE A REINE (RISQUE DE MUTILATIONS)
7°) GESTION DU TEMPS
MAUVAISE GESTION DES NOURRISSEMENTS ERREURS DANS LE CALENDRIER D'ELEVAGE ELEVAGE HORS SAISON
8°) PERTES EN VOL DE FECONDATION
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Rappelez vous que la sélection et l'élevage sont des travaux de longue haleine lorsqu'ils sont entrepris sérieusement (et il le faut, sinon cela n'en vaut pas la peine). Outre les plaisirs des "manips", les gains de productions sont substantiels tout comme ils peuvent s'effondrer dés que la pression est relâchée. Dans la pratique, surtout quand le cheptel se compose d'un nombre modeste de colonies, nous conseillons d'oblitérer la partie sélection (qui se doit d'être rigoureuse), et d'acheter alors ponctuellement des reines de grandes valeurs à des éleveurs professionnels chevronnés (voir les petites annonces), puis de les multiplier localement. L'apiculture possède des ennemis comme les pathologies et les intoxications phytosanitaires. Il est plus que jamais nécessaire de posséder en permanence des colonies fortes. Pour ce faire, une seule voie existe à ce jour : sélection et élevage de reproducteurs. Alors...
Je reste vigilante... !
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Cycle de l’œuf à la reine,
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Code des couleurs
Reines à marquer
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Couleur Années s se à terminant mettre par
Exemples
Bleue
0 et 5
2005, 2010, 2015
Blanch e
1 et 6
2006, 2011, 2016
Jaune
2 et 7
2002, 2007, 2012
Rouge
3 et 8
2003, 2008, 2013
Verte
4 et 9
2004, 2009, 2014
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Rucher d’élevage Légende : 1. ruchettes starters "permanents ouverts" + 1 ruche pourvoyeuse de cadres de couvain mûr 2. ruches pourvoyeuses de cadres de couvain mûr pour finisseuses 3. ruches finisseuses verticales 4. ruchettes de fécondation à 5 cadres normaux, par paquet de 4 5. ruches à mâles, les autres sont situées en anneau de saturation 800 m autour du rucher d'élevage
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Production Intensive Principes Objectifs Données Lois biologiques de développement Solutions
Moyens Dérive Elimination Nourrissement Sanitaire Prévention de l’essaimage Essaimage artificiel Blocage de ponte Réduction hivernale
Techniques Méthode Caillas Restitution des essaims aux souches
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Production Intensive Principes Objectifs Obtenir davantage de miel par ruche c’est : augmenter la production par ruche réduire la consommation Produire davantage Cela suppose un plus grand nombre d’abeilles. Il faut qu’au démarrage de la ponte, plusieurs séries d’abeilles se succèdent, chacune étant plus abondante que l’autre L’élevage est plus intense dans les colonies peuplées de moins d’un kg d’abeilles (3,8 larves/abeilles) ! au printemps il faut élever de petites colonies pour produire des abeilles ! si 15 000 abeilles produisent 100, 30 000 abeilles produisent 1 x 2 x 1,36 45 000 abeilles produisent 1 x 3 x 1,48 60 000 abeilles produisent 1 x 4 x 1,54 le rendement d’une colonie augmente si on lui offre davantage de nectar à butiner transhumances
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LOI DU RENDEMENT DE MIEL
Dans les mêmes conditions, les colonies d’abeilles amassent une quantité de miel proportionnelle à la surface de leur couvain 1 mois plus tôt en été il faut donc posséder de fortes colonies car le % de butineuse y est plus élevé ! ATTENTION : au printemps, au maximum de la ponte, les colonies essaiment !! éviter les grosses colonies donc diviser !
Consommer moins Petite colonie
Grosse colonie
Butineuses
peu
beaucoup
Ouvrières
beaucoup
peu
Elevage
3 à 4 larves / abeilles
1 larve / abeilles
Récolte
faible
abondante
Conséquences
Nourrir, à utiliser pour produire des abeilles
A utiliser en été pour produire du miel
Lois biologiques de développement De nombreuses études et expériences menées permettent de dégager, les lois du développement des colonies suivantes :
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LOI DE LA CROISSANCE
Dans les essaims et colonies déjà établies, la superficie du couvain s’accroît régulièrement à partir du début de la ponte ou sa reprise (1 à 3 dm2 par jour)
LOI DE LA SURFACE LIMITE
Après un certain temps de progression (3 mois env.) l’étendue du couvain atteint un maximum variable d’une colonie à l’autre.
LOI DES PROVISIONS
Au printemps, le rythme de croissance du couvain ainsi que son étendue sont proportionnels au poids des provisions présentes au départ de la ponte.
LOI DES FACTEURS LIMITANT INDEPENDANTS
Les facteurs limitant indépendants (froid, sécheresse, maladies, …) freinent le rythme de progression de l’étendue du couvain et le stabilisent à un niveau inférieur au maximum compatible avec les provisions; la disparition de ces facteurs limitant permet une nouvelle extension du couvain.
Solutions
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au printemps faire de l’élevage ; fournir d’importantes provisions à l’automne, stimuler la ponte en sortie d’hiver en nourrissant, éviter l’essaimage naturel, ne pas chercher à produire du miel au printemps mais profiter des miellées précoces pour multiplier les colonies et accroître le couvain,
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en été les colonies deviennent des « usines à miel », freiner l’élevage rassembler les colonies, en automne, les colonies sont « un mal nécessaire », une charge ! Il faut en avoir le moins possible.
Moyens Connaissances biologiques, niveau technique, doigté, faculté d’observation puis d’interprétation sont indispensables pour pratiquer l’apiculture.
Dérive
Elle a pour effet de mélanger les butineuse, fausse le rendement de chaque colonie, propage les maladies et parasites. Selon la position des ruches elle peut affecter de 0,5 à 60% des butineuses !
Elimination des ruches non rentables Après un suivi annuel, on peut constater qu’entre 10 à 40 % des colonies a fourni un rendement insuffisant. Il s’agit de : - colonies mal situées, dérive, … - essaims naturels ou artificiels de l’année, - ruches remérées naturellement, - colonies malades, orphelines, faibles, paresseuses, bourdonneuses, Ces colonies sont démontées sans rechercher la reine, les cadres avec les abeilles répartis entre les autres colonies. Ils servent notamment à fortifier les essaims.
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Nourrissement
Stimule la ponte, en automne la prolonge, Variable selon les besoins, les saisons,
Sanitaire
Les maladies des abeilles sont une réalité mais outre la limitation des produits chimiques de synthèse, il faut éviter les antibiotiques.
Prévention de l’essaimage
Il existe de nombreuses techniques générant d’importantes manipulations compliquées parfois, avec des résultats aléatoires.
Essaimage artificiel Solution simple : l’essaimage artificiel puis la réunion au début de miellée.
Blocage de ponte Principe : Dans une bonne ruche, la reine pond 2000 œufs/jour. Après 3j d’oeufs, puis 6 jours de larves puis 12 jours avant l’éclosion, il peut exister 6000 œufs + 12 000 larves + 24 000 alvéoles operculés ! Le soin apporté à ce couvain nécessite un lot important d’ouvrières réparties en nourrices et abeilles de vol. Le surplus (bien faible) peut récolter pour l’apiculteur ! Conséquences : i. Juste avant la miellée, supprimer la reine ou le couvain non operculé et laisser se transformer en butineuses les ouvrières au chômage technique ! ii. Quand la miellée cesse, remettre en état pour que la colonie se reconstitue pour la miellée suivante ! Page | 91
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Réduction hivernale
La destruction d’abeilles est un délit ! En réunissant 2 ou plusieurs colonies, seules les reines seront supprimées. En éliminant (10 à 20 % du cheptel) les faibles, bourdonneuses, maladives, chétives, paresseuses, on économise des bouches inutiles ! A long terme, cette méthode permet de réaliser une sélection efficace des colonies les meilleures.
Techniques Méthode Caillas
Blocage de ponte
Reine
Restitution des essaims aux souches Page | 92
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Sans recherche de reine, réunir les essaims artificiels constitués 2 mois plus tôt avec les souches (vielles reines). Essaim puis Souche Après réunion par superposition, 2 facteurs favorisent la persistance d’une reine : - son jeune âge, - sa position (bas de pile)
L’ensemble procurera un supplément de récolte compris entre 50 et 100% par rapport à une colonie individuelle !
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Produits de la Ruche Miel Pollen Gelée Royale Propolis Venin d’Abeille Cire Apithérapie Produits dérivés
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Le Miel
Généralités Le miel est la substance naturelle sucrée produite par les abeilles de l’espèce Apis Mellifera à partir du nectar des fleurs ou des excrétions laissées su cellesci par des insectes suceurs, qu'elles récoltent, transforment en les combinant avec des matières spécifiques propres, déposent, déshydratent entreposent et laissent mûrir dans les alvéoles des cadres de la ruche. Composition Eau 17% Sucres Simples 70 % (fructose et glucose) Page | 95
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Sucres complexes 10 % (( Di/tri/poly sacharrides) Divers 3%
Propriétés
poids spécifiques : 1,4 kg à 20°C viscosité indice de réfraction : fonction de la teneur en eau conductibilité thermique : varie de 1 (nectar) à 15 (miellat) PH : miel est acide ¾ (nectar), 5/6 (miellat) Couleur : variable selon l’origine florale,
1) Critères d’Analyses a) Physico-chimiques Constituent l’aspect objectif des garanties offertes aux consommateurs Teneur en eau : < 18 % HMF : < 40 mg/kg Conductibilité Acidité Indice de Pfund b) Critères sensoriels, typicités Visuels : cristallisation, granulométrie,…. Olfactifs : odeurs parasites, fumée, … Gustatifs : goût, fermentation, … Consistance : fluidité, cristallisation, … 2) Mûrissement du Miel Maturation Cristallisation du miel (rapport glucose/fructose) Vieillissement Chaleur 3) Adultération Ajout de sucres Page | 96
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Tromperie sur la qualité (HMF, fermentation) Tromperie sur l’origine florale
Le Pollen Généralités Chez les végétaux supérieurs, le grain de pollen constitue l’élément fécondant mâle de la fleur. Le pollen produit se trouve sur les anthères des étamines. Sa forme, sa couleur, ses dimensions varient considérablement d’une plante à l’autre. Pour être fécondée, une fleur doit recevoir du pollen sur son pistil (organe femelle des plantes à fleurs). Les plantes entomophiles utilisent en grande partie les insectes pour leur pollinisation. L’abeille, en passant de fleur en fleur, dépose des grains de pollen de l’une sur le pistil de l’autre. L’abeille est largement utilisée pour la pollinisation des plantes cultivées, en particulier pour les arbres fruitiers. On estime que la valeur économique apportée par les abeilles dans la pollinisation est de 12 à 15 fois supérieure à celles des produits de la ruche. Toujours présent en petite quantité dans le miel, son étude permet d’identifier les origines botaniques de celui-ci. Cette technique d’identification des miels à partir des pollens qu’il contient s’appelle la melissopalynologie.
Composition Le pollen est d’abord une source de protides pour les abeilles, il entre dans la composition de la bouillie distribuée au couvain. Le pollen est également riche en d’autres substances, sa composition moyenne est de : protides : 20 % (acides aminés libres et protéines) glucides : 35 % (provenant du miel) Page | 97
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lipides : 5 % eau : 10 à 12 % des vitamines du groupe A (provitamine A) et surtout du groupe B, des oligo-éléments, (notamment du sélénium) des enzymes (amylase, invertase, certaines phosphatases), des substances antibiotiques actives sur toutes les souches de colibacilles et salmonelles. On y trouve aussi la rutine, une substance accélératrice de la croissance.
Récolte La récolte du pollen est assez récente. Les apiculteurs ont mis au point une trappe à pollen placée à l’entrée de la ruche. Pour y pénétrer, les abeilles doivent passer au travers d’ouvertures étroites, provoquant la chute de pelotes de pollen dans un tiroir situé en dessous. Le dispositif est conçu de manière à ce que seulement 10 % du pollen soit prélevé, car il est indispensable à la croissance des colonies. Les tiroirs sont prélevés tous les un ou deux jours. Les pelotes de pollen sont séchées à 40 °C par le passage d’un courant d’air chaud et sec traversant des claies sur lesquelles elles sont étalées. Elles sont sèches dès lors qu’elles n’adhèrent plus les unes aux autres. Hydrophiles, il faut les stocker dans des récipients hermétiques. Une nouvelle méthode consiste à congeler les pelotes dès la récolte des tiroirs
Propriétés Tonifiant général, Régénérant fonctionnel, en particulier action régulatrice des fonctions intestinales, Prostate, Rhume des foins
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Gelée royale Généralités La gelée royale est le produit de sécrétion du système glandulaire céphalique (glandes hypopharyngiennes et glandes mandibulaires) des abeilles ouvrières, entre le cinquième et le quatorzième jour de leur existence (ouvrières qui portent alors le nom de nourrices). C’est une substance blanchâtre aux reflets nacrés, à consistance gélatineuse, de saveur chaude, acide et légèrement sucrée, qui constitue la nourriture exclusive : - de toutes les larves de la colonie, sans exception, de leur éclosion jusqu’au troisième jour de leur existence ; (croissance > 1000) - des larves choisies pour devenir reines jusqu’au cinquième jour de leur existence ; (croissance > 2000) - de la reine de la colonie pendant toute la durée de son existence à partir du jour où elle quitte la cellule royale. (durée de vie > 4 ans !)
Composition La gelée royale contient en moyenne : eau : environ 66 %. protides : 13 % (acides aminés à l’état libre ou combiné) lipides : 4,5 % glucides : 14,5 %, des vitamines (la gelée royale est le produit naturel connu le plus riche qui soit en vitamine B5), Page | 99
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On y trouve également des oligo-éléments, des facteurs antibiotiques particulièrement actifs sur les proteus et escherichia coli B (plus connu sous le nom de colibacille)
Propriétés Totale innocuité, Augmentation de la viltalité, résistance au froid, à la fatigue, Renforce les défenses immunitaires, stimule l’humeur psychique,
Récolte La production de gelée royale fait appel à des techniques particulières, car les abeilles produisent juste la quantité nécessaire à l’élevage du couvain et elle n’est pas stockée. Les ruches sont conduites comme pour l’élevage de reine, Une ruche peut donner de 300 à 500 grammes de gelée par an. Dès son prélèvement, la gelée royale est mise en flacons de verre hermétiquement fermés, puis entreposés au froid (entre 0 et 5 °C) et à l’abri de la lumière. Dans de telles conditions, la gelée royale se conserve parfaitement pendant plusieurs mois.
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La Propolis Généralités L’origine du mot propolis est associée au grec pro qui veut dire devant, en avant de, et polis la cité. Cette matière est utilisée comme un mortier pour réduire ou ajuster la dimension des ouvertures de la ruche en fonction des conditions climatiques. La propolis désigne toute une série de substances résineuses, gommeuses et balsamiques, de consistance visqueuse, recueillies par les abeilles sur certaines parties de végétaux (essentiellement les bourgeons et les écorces de certains arbres), substances qu’elles rapportent à la ruche et qu’elles modifient vraisemblablement en partie par l’apport de certaines de leurs propres sécrétions (cire et sécrétions salivaires principalement). Les principales essences produisant de la propolis sont des conifères (pin, sapin, épicéa), plusieurs espèces de peupliers (qui semblent être la source la plus importante), l’aulne, le saule, le marronnier d'Inde, le bouleau, le prunier, le frêne, le chêne et l’orme. Dans la ruche, la propolis a de multiples usages. - C’est un mortier qui sert au colmatage, à l’étanchéité de la ruche, au renforcement de rayons ou parties défectueuses de la ruche. - C’est un vernis aseptisant déposé en fine couche à l’intérieur des cellules avant la ponte de la reine, ou pour lisser les parois intérieures de la ruche. - Elle sert aussi à momifier les animaux intrus et morts trop gros pour être évacués par les abeilles évitant ainsi leur décomposition.
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Composition La propolis recueillie dans la ruche est constituée globalement de : résines et baumes
50 à 55 %
cire
30 à 40 %
huiles volatiles ou essentielles
5 à 10 %
pollen
5%
matières diverses
5%
La propolis contient également beaucoup d’autres éléments comme des acides organiques, de très nombreux flavonoïdes, des oligoéléments, de nombreuses vitamines.
Récolte Grattage des cadres, Grille à propolis Production 3 à 400 g par an selon les espèces.
Propriétés Champ d’action large, aucune incompatibilité, Actions : Cicatrisante, Fongicide, Anti inflammatoire, Anesthésique, Anti microbienne, Antibiotique
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Le Venin d’abeille Généralités Le venin est le produit de la sécrétion (150 ųg) des glandes situées dans l’abdomen faisant partie de l’appareil vulnérant.
Composition Frais, c’est un liquide incolore, Séché c’est une poudre brillante, jaunâtre, Composition moyenne : 80 % d’eau 10 % Polypeptides dont la mellitine 5 % de composés volatils 4 % divers composants dont l’hystamine, des enzymes
Propriétés Le venin est une arme défensive, beaucoup plus douloureuse que toxique (20 x moins que venin de cobra !). Réactions toxiques/réactions allergiques Le venin est utilisé pour soigner les affections rhumatismales, les arthrites chroniques, certaines maladies inflammatoires et la sclérose en plaque.
Récolte Plaque de verre traversée par du courant électrique Piqûre d’abeille Retirer l’ardillon Calmer la douleur (chaud/froid, antihystaminique) Choc anaphylactique : adrénaline, corticoïde, SAMU ! Page | 103
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La Cire Généralités La cire est une excrétion produite par 8 glandes cirières situées sur l’abdomen des jeunes abeilles, entre leurs 12e et 19e jours, pour bâtir les rayons de la ruche. L’abeille a besoin de 10 à 11 kg de miel pour produire 1 kg de cire. Avec 1g, elle construit env. 20cm2 de rayon. Dans un rayon de 55g, 1kg de miel mûr et operculé est stocké !
Composition La cire appartient à la famille chimique des cérides, elle est constituée - 70 % d’acides et d’alcools gras à très longues chaînes (20 à 60 carbones), - 14 % d’acides libres, - 12 % d’hydrocarbures Son point de fusion est d’environ 64 degrés Celsius et sa densité de 0,97. Elle est insoluble dans l’eau et résiste à l’oxydation. La couleur varie du jaune au brun.
Utilisation Page | 104
Chandelles, cierges, Cire gaufrée, Encaustique, Imperméabilisation, Tablettes de bois, Sceaux, Cachets, Moulages, Pharmacie, cosmétique. www.horizon-apiculture.com
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L’Apithérapie Généralités « L’apithérapie est le traitement des maladies par les produits récoltés, transformés ou sécrétés par l’abeille, et tout particulièrement : le pollen, la propolis, le miel, la gelée royale et le venin. » Les vertus du miel et de la propolis sont connues depuis les temps les plus anciens par la médecine traditionnelle. Ces dernières décennies, des études scientifiques ont permis de confirmer et de mieux comprendre leurs propriétés. Faute de techniques de récolte, le pollen et la gelée royale ne sont apparus que récemment. Depuis, de nombreuses études ont permis de découvrir leurs propriétés. Cependant, c’est le venin d’abeille qui présente l’aspect le plus thérapeutique.
Apithérapie et miel Source de longévité, il ralentit les processus physiologiques du vieillissement, et diminue l'affaiblissement prématuré des fonctions vitales. Ses bienfaits sont multiples, et différents selon le type de miel. Car suivant l'environnement des ruches, on peut obtenir différentes variétés de miels (toutes fleurs, châtaignier, bruyère...). Hippocrate (le plus grand médecin de l'Antiquité, 460/377 av. JC) disait que l'usage du miel conduisait à la plus extrême vieillesse, et le prescrivait pour combatte la fièvre, les blessures, les ulcères et les plaies purulentes. Le miel renferme moins de calories que le sucre (64 calories contre 84 pour 20 g).
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Le miel est un produit diététique naturel aux propriétés organoleptiques remarquables. C’est un aliment énergétique, il est rapidement assimilé, son pouvoir édulcorant est supérieur à celui du sucre (saccharose). Sa composition est telle que les microorganismes ne s’y développent pas, le miel ne nécessite ni conservateur, ni pasteurisation. Le miel est efficace sur des bactéries multi-résistantes et semble avoir des propriétés antiinflammatoires et cicatrisantes.
Apithérapie et gelée royale La gelée royale est indiquée pour combattre la fatigue, la faiblesse, l’asthénie, la neurasthénie, la dépression légère, l’aménorrhée et la dysménorrhée.
Apithérapie et Pollen Le pollen est indiqué pour traiter les allergies saisonnières, améliorer les performances physiques, améliorer la mémoire chez les personnes âgées.
Apithérapie et Propolis La propolis a de nombreuses indications, par voie externe ou interne dont le traitement de l’herpès génital ; accélérer la guérison des plaies de la muqueuse buccale ; prévenir la carie et la plaque dentaires, traiter la gingivite ; par voie interne pour prévenir et traiter les infections des voies respiratoires, les infections bactériennes, virales et parasitaires (infections intestinales, vaginales et des voies respiratoires).
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Sanitaire Soigner les abeilles : Prévenir Résistances Naturelles Maladies classées par cible Couvain Abeilles Couvain + Abeilles Agents Pathogènes Tableau des symptômes Fiches techniques Loque américaine Loque européenne Nosémose Fausse teigne Varroa Aethinia Tumida Frelon Asiatique
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SOIGNER ET PROTEGER LES ABEILLES Comme tout être vivant, les abeilles sont menacées par des maladies, des parasites, des prédateurs ou des ennemis.
Prévenir le risque sanitaire
« Mieux vaut prévenir que guérir » Les 10 commandements !: avant d’installer un rucher, s’assurer des ressources mellifères choisir des emplacements abrités des vents dominants, bien exposés pour éviter l’humidité, effectuer les visites quand elles s’imposent pour veiller à l’état des provisions, la qualité du couvain, nettoyer et désinfecter les plateaux de ruches, renouveler les cadres (30 %) veiller à la qualité de l’habitat, nettoyer et désinfecter le matériel avant son réemploi pratiquer correctement les traitements acaricides contre le varroa qui, en affaiblissant les colonies, favorise le développement d’autres pathologies, profiter de toutes les opportunités pour compléter ses connaissances, observer, analyser, « sentir » les colonies, veiller à son bien-être
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Résistances naturelles des abeilles face aux maladies
Le miel, la gelée royale, le pollen, la cire et la propolis limitent le développement des agents microbiens L'abeille est protégée par sa cuticule. La fine pellicule de cire et de différentes substances qui la recouvre présente une activité antibactérienne Les trachées sont peu propices au développement des microorganismes car l'humidité y est peu élevée, la nourriture absente et l'accès difficile, même impossible pour des abeilles âgées de plus d'une semaine L'hémolymphe contient des hémocytes qui digèrent les éléments indésirables par le phénomène de la phagocytose ou les enkystent s'ils sont trop gros de taille. L'hémolymphe contient aussi des protéines qui ont une action antibactérienne L'abeille assure enfin le nettoyage du super-organisme qu'est la colonie : o Préparation des cellules o Evacuation des déchets et cadavres o Auto-épouillage
Ne jamais voir cela !
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MALADIES CLASSEES PAR CIBLES Couvain
Couvain sacciforme Loque européenne Loque américaine Ascosphèrose (classée dans les Mycoses)
Abeilles adultes
Acariose Amibiase Maladie noire (C.P.V.) Myase Nosémose Septicémie
Couvain + Abeilles adultes
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Aspergillose (classée dans les Mycoses) Rickettsiose Varroase Virus de la Paralysie aiguë (A.P.V.)
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AGENTS PATHOGENES Les parasites Organismes constitués d'un ensemble de cellules. Ils se nourrissent d'hémolymphe. Exemples : Varroa jacobsoni => varroase Acarapis woodi => acariose
Les protozoaires Organismes constitués d'une seule cellule. Exemple : Nosema apis zander => nosémose
Les bactéries Cellules simples pouvant se reproduire seules sans fécondation. Exemples : Bacillus larvae => loque américaine Bacillus alvei et Streptococcus pluton => loque européenne
Les champignons Sexués ou asexués, des amas de mycélium s'attaquent aussi bien au couvain qu'aux imagos. Exemples : Ascosphaera apis => ascosphérose Aspergillus flavus => aspergillose
Les virus Un des plus petits agents infectieux. Ils sont constitués uniquement de matériel génétique et de protéines. Ils utilisent, pour se reproduire, les composants de la cellule qu'ils infestent o C.P.V. Chronic Paralysis Virus => maladie noire o A.P.V. Acute Paralysis Virus => virus de la paralysie aiguë o Autres virus touchant les abeilles
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Tableau des Symptômes Symptômes observés sur les abeilles adultes et au trou de vol mortalités d'abeilles
toutes maladies
abeilles agrippées aux brins d'herbe
acariose, nosémose
abeilles à abdomen gonflé
acariose, nosémose, maladie noire
abeilles aux ailes tremblantes
maladie noire
abeilles aux ailes atrophiées
varroase
abeilles empêchant les malades de rentrer au trou de vol
maladie noire
abeilles entourées d'un duvet blanc jaunâtre
aspergillose
abeilles mortes les ailes en croix
maladie noire, déshydratation
abeilles mortes la tête enfoncée dans l'alvéole
famine
abeilles mortes vidées de leur contenu
myase
abeilles noires (sans poil)
maladie noire, septicémie, intoxications ou vieilles abeilles
abeilles petites noires
maladie noire
abeilles groupées devant ou sur la ruche
nosémose
abeilles tombant en poudre au moindre contact
septicémie
abeilles tortillant de l'abdomen
varroase, intoxication
abeilles traînantes
nosémose, intoxication, varroase
agressivité
intoxication
encombrement et excitation anormale au trou de vol
maladie noire
larves et lymphes sorties devant la colonie
varroase, ascosphérose, aspergillose
momies blanches et noires sorties au trou de vol
ascosphérose
mortalité brutale touchant l'ensemble de la colonie
intoxication
paquets d'abeilles ressemblant à de petits essaims
varroase
traces de diarrhées
acariose, nosémose
vol difficile, voire impossible
acariose, nosémose, varroase
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Symptômes observés sur le couvain couvain en mosaïque
toutes maladies
cannibalisme
varroase
couvain tubulaire (dit aussi "chauve")
invasion de petite fausse teigne (Achroea grisella)
disproportion abeilles/couvain
acariose, loque européenne, nosémose, intoxication
écailles adhérentes
loque américaine
écailles non adhérentes
loque européenne
larves affaissées de couleur crème à brun foncé
loque européenne
larves désoperculées en position redressée
ascosphérose
larves de tous âges mortes de couleur jaune à noire
loque européenne
larves en forme de sac
couvain sacciforme
larves et/ou nymphes mortes de couleur noire
couvain refroidi
larves filantes
loque américaine
larves pâteuses
loque américaine
larve sèche en forme de barque
couvain sacciforme
momies blanches
ascosphérose
momies noires
ascosphérose
nymphes atrophiées et mortes dans l'alvéole
varroase
odeur ammoniacale
loque américaine
odeur de putréfaction ou de vinaigre
loque européenne
opercules de couleur foncée
loque américaine
opercules affaissés, percés
loque américaine
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Nom Synonymes Agent causal
Loque américaine Loque gluante, loque maligne
Bactérie : Bacillus larvae
Symptômes Couvain atteint de loque américaine
Couvain atteint des deux loques
Opercule affaissé et percé
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Larve filante Larve adhérente se desséchant
Pronostic Traitement
Maladie très grave
Antibiotiques :chlorhydrate de tétracycline ou oxytétracycline 0.5 g dans 1 litrede sirop 50/50 donné 3 fois à 1 semaine d'intervalle
Mécanique :double transvasement
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Nom
Loque européenne
Synonymes
Loque acide, loque bénigne
Agent causal
Bactéries : Streptococcus pluton
Bacillus alvei
Symptômes
Couvain atteint des 2 loques
Couvain atteint de loque européenne
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Larve desséchée non-adhérente
Pronostic Traitement
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Moins grave que la loque américaine
Antibiotiques :chlorhydrate de tétracycline ou oxytétracycline 0.5 g dans 1 litrede sirop 50/50 donné 3 fois à 1 semaine d'intervalle
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Nom Synonymes
Fausses teignes La teigne
Agent causal
Papillon de grande fausse teigne
Chenilles
Cadres atteints
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Autres Virus touchant les abeilles Acute Paralysis Virus
Virus de la paralysie aiguë
Toujours en relation avec la varroatose
Arkansas Bee Virus
Virus de l'abeille de l'Arkansas
Responsable de la mort d'abeilles âgées de 15 à 25 jours.
Black Queen Cell Virus
Virus de la cellule noire de reine
Généralement lié à la nosémose. Provoque de fortes mortalités d'abeilles. Fait périr les larves de reines et provoque le noircissement de leur cellule
BVX
Bee Virus X
Virus X de l'abeille
Localisé dans le tube digestif. Provoque des mortalités hivernales.
BVY
Bee Virus Y
Virus Y de l'abeille
Est associé au printemps à la nosémose.
APV
ArkBV
BQCV
CBPV
CWV
DWV
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Chronic Bee Virus de la Paralysis paralysie Virus chronique
Provoque la maladie plus connue sous le nom de "maladie noire".
Cloudy Wing Virus
Virus des ailes opaques (lits. nuageuses)
Se développe dans les trachées et les muscles thoraciques. Peut provoquer l'opacité des membranes alaires.
Deform Wing Virus
Virus des ailes difformes
Est lié à la varroatose. Contribue à la malformation des ailes des abeilles parasitées en cours de métamorphose.
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EBV
Egypt Bee Virus
Virus égyptien de l'abeille
Provoque la mortalité du couvain juste avant la nymphose.
FBV
Filamentous Virus
Virus filamenteux de l'abeille
Peut donner un aspect laiteux à l'hémolymphe. Se trouve en cas de mortalité hivernale due à Nosema apis.
Japon strain of Egypt Virus
Variété japonaise du virus égyptien
KBV
Kashmir Bee Virus
Virus de l'abeille du Cachemire
Retrouvé chez A. cerana ; sans doute aussi chez A. mellifera.
SBV
Sacbrood Bee Virus
Virus du couvain sacciforme
Maladie du couvain encore connue sous le nom de "loque sèche". Virulence faible.
SPV
Slow Paralysis Virus
Virus de la paralysie lente
JEBV
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Le VARROA
Développement de la varroatose à travers le monde Origine en Indonésie (abeille Cerana) Développement dû au transport d’essaims
Développement de Caractéristiques des Varroas Femelle — Forme elliptique — Couleur brun-rougeâtre — Dimension de 1,6 mm de largeur sur 1,1 mm de longueur, 8 pattes Mâle — — —
Plus petit que sa compagne Couleur claire Ne survit pas après l'éclosion
Vie dans la ruche — Se nourrissent de l'hémolymphe — Population est maximale en septembre Page | 121
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—
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Femelles peuvent rester fertiles 50 jours
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Suivi de l'infestation dans les colonies Le suivi consiste à contrôler le nombre de Varroas tombés sur un lange graissé
Thérapies existantes les plus connues Méthodes chimiques Huiles essentielles — Huiles à base de thymol — Efficacité entre 90 et 95% — Résidus (non dangereux) présents dans le miel Acaricides de synthèse — Amitraz — Apistan — Perizin, Azuntol — Folbex VA Acides organiques
Acide oxalique
— Efficacité de 98% — Sans couvain, variations d'efficacité max. 1% en novembre — Avec couvain, max. 40%
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— 90 minutes pour traiter 40 colonies — Ne peut se dissoudre dans la cire, donc ne peut s'y accumuler. Application de l’acide oxalique par pulvérisation Pour ce mode d’application, on utilise une solution composée de 30 g d’acide oxalique dihydraté et d’un litre d’eau dont on vaporise 3 à 4 ml par face de cadre au moyen d’un vaporisateur. Cette méthode est bien tolérée par les abeilles et convient en particulier pour le traitement de colonies dans des ruches à magasin unique (par ex. Dadant).
La pulvérisation d'une solution d'acide oxalique en automne, dès que les colonies sont exemptes de couvain, permet de réduire la population de Varroa à un minimum.
Application de l’acide oxalique par dégouttement Pour ce type d’application, on utilise une solution composée de 45 g d’acide oxalique dihydrate dilués dans 1 litre de sirop de sucre 1+1. On laisse dégoutter 5 ml de cette solution par ruelle de cadres occupée. Selon la taille de la colonie, on a besoin de 30 à 50 ml. Ce type de traitement requiert moins de travail que la méthode par pulvérisation mais est mois bien toléré par les abeilles. Il est en outre déconseillé d'appliquer le traitement par dégouttement à plusieurs reprises en raison d'une part de la mauvaise tolérance par les abeilles et, d'autre part, de l'efficacité insuffisante dans les colonies avec couvain.
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Le dégouttement d'une solution sucrée d'acide oxalique est moins bien supporté par les abeilles que la méthode par pulvérisation. La formulation, la concentration et le dosage doivent encore être optimisés. Pour l'instant, l'application de l'acide oxalique par pulvérisation est préférable. A noter que les deux types d’application enregistrent une efficacité supérieure à 95% dans les colonies sans couvain.
Acide lactique — Efficacité d'environ 80% — Moins efficace que l'acide oxalique
Acide formique Traitement ponctuel
— Petites quantités d'acide s'évaporent durant 6 à 10 heures avec une forte concentration pendant les 6 premières heures. — Un traitement en deux blocs de 2 à 3 applications durant une semaine d'août et fin septembre a éliminé 95% des Varroas. — La mise au congélateur des plaques imbibées d'acide formique avant l'application peut réduire considérablement l'excitation de la ruche en début de traitement.
Traitement de longue durée
— Réduit considérablement le travail — Plaques en pavatex mou imbibées d’acide, recouvertes de feuilles en plastique — Une efficacité de 95% peut être escomptée avec deux traitements, si toutes les conditions (météo et
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application) sont adéquates. Méthodes naturelles Elevage de races d'abeilles résistantes au Varroa — Une des solutions les plus élégantes — Pas encore de lignée d'une douceur raisonnable qui tolère le Varroa sous nos latitudes
Piégeage sur couvain de mâles — Les Varroas femelles sont plus attirées par le couvain de mâles d'un facteur 5 à 12 selon les auteurs. — Méthode à appliquer pendant les mois d'avril à juin — Eliminer le couvain de mâles tous les 22 à 25 jours (avant leur naissance) — Possible de faire bâtir le cadre de mâles dans la hausse — Efficacité: 75% avec 4 découpes et 30% avec 2 découpes Conclusion par rapport aux méthodes naturelles — Traitement complémentaire est indispensable Conclusions —
Avantages d’un traitement organique: — Produits naturels biodégradables — Pas de résistance à court et moyen terme — Acide formique efficace contre l’acarien des trachées — Acide oxalique présent en grandes quantités dans des aliments (par ex. rhubarbe, épinards)
—
Importance d’un suivi de l’infestation
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— Pas de traitement superflu — Contrôle de la résistance — Contrôle de l’efficacité des traitements — Tableau de suivi de l’évolution du varroa Stratégie de lutte - Résumé La surveillance régulière de la population de Varroa est une mesure essentielle, car elle permet de déceler à temps une éventuelle augmentation de la population de parasites et, partant, d'appliquer les mesures de lutte qui s'imposent. Après la récolte de miel, il y a lieu de réduire au maximum la population d'acariens en août et en septembre par l'application d'un ou de deux traitements de longue durée à base d'acide formique ou d'un traitement au thymol pendant environ 6 semaines. Dès que les colonies sont exemptes de couvain, il faut effectuer un nouveau traitement à l'acide oxalique en novembre. Si l'on applique ces mesures de façon conséquente, aucun traitement supplémentaire n'est nécessaire avant la fin de la récolte de miel l'année suivante. Chiffres clés de la chute naturelle de Varroa dans le cadre d'une lutte alternative Période
Plus de ... Varroa par jour
Fin mai
3
Fin juillet
10
début septembre
1
toute la saison apicole Page | 128
30
Mesures à prendre
Effectuer un traitement de longue durée à l'acide formique immédiatement après la récolte de printemps. Deux traitements de longue durée à l'acide formique sont nécessaires. Le deuxième traitement longue durée à l'acide formique doit être effectué. Le seuil dommageable est dépassé. Un traitement immédiat est nécessaire.
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Mondialisation Pour les parasites également ! Et dans l’avenir ? Ce coléoptère, le frelon asiatique aujourd’hui, le varroa et l’abeille tueuse hier sont quelques exemples typiques des dangers encourus par l'importation d'abeilles originaires d'un autre continent. Une interdiction des importations décidée par le ministère mise en place en 2006 vient d’être levée en ce début d’année 2009 !!!? A coté d'autres parasites, il faut également craindre l'introduction de virus ou d'acariens qui dans leur pays d'origine sont connus pour parasiter les abeilles. Bien plus problématiques sont les agents pathogènes, qui dans leur zone d'activité ne présentent aucun ou seulement de faibles dangers pour l'abeille. Mais qu'en sera-t-il quand ils trouveront un autre climat ou une autre race d'abeilles ?
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Mondialisation Pour les parasites également ! Aethinia Tumida Aux USA le coléoptère a fait sa première apparition en 1998. Dans le monde, trois régions principales sont touchées : l'Afrique, le Nord de l'Amérique et l'Australie.
Les abeilles d'Afrique du Sud ont développé contre l'intrus une stratégie de défense spécifique. Leurs dards étant sans effet sur la carapace du coléoptère, elles le gardent prisonnier dans des murs de propolis. Quand la situation des gardiennes devient délicate, elles abandonnent la ruche et les parasites, qui ont également quelques soucis avec la frénésie d'essaimage des abeilles africaines. Les abeilles d'Amérique du Nord, (qui viennent d'Europe) semblent n'avoir que peu de moyens de défense ; elles sont rapidement envahies par un très grand nombre de coléoptères ; la colonie est affaiblie et meurt. Il est à craindre que ces bêtes provoquent en Europe les mêmes dégâts qu'aux USA. Ce nuisible survit aussi hors de la ruche. Cet insecte agile peut se multiplier hors de la ruche Pour cela il préfère les fruits. C'est dire que le combattre uniquement dans la ruche est insuffisant.
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Aethina tumida (de 5 à 7 mm)
Comment déceler une infestation ? La dispersion de ce parasite se fait par l'apiculteur, la transhumance et les paquets d'abeilles mais aussi par la cire et le pollen. Insecte très mobile qui grimpe et s'envole, un peu plus petit qu'une coccinelle, fuyant la lumière et qui semble insensible au froid.
Les œufs font un 1,5 mm, ils sont pondus par l'adulte de préférence à la périphérie des cadres. La femelle pond environ deux mille œufs pendant six mois. Le stade de l'œuf est de trois jours avant l'apparition des larves. Les larves, comme le coléoptère, se nourrissent de pollen et souillent le miel il fermente et devient inutilisable pour l'homme et l'abeille.; au bout de treize jours elles sortent de la ruche pour
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s'enterrer dans le sol et y restent trois jours au stade de nymphe. Apparaît ensuite l'insecte qui au bout de 8 jours pourra se reproduire. Ont peut compter plus de cinq générations au cours de l'année. C'est à ce stade «nymphal» que l'apiculteur peut intervenir pour détruire le coléoptère par des moyens physiques ou chimiques
Et dans l’avenir ? Ce coléoptère est un nouvel exemple des dangers encourus par l'importation d'abeilles originaires d'un autre continent, et il faut espérer que l'interdiction des importations décidée par le ministère ne vienne pas trop tard. A coté d'autres parasites, il faut également craindre l'introduction de virus ou d'acariens qui dans leur pays d'origine sont connus pour parasiter les abeilles. Bien plus problématiques sont les agents pathogènes, qui dans leur zone d'activité ne présentent aucun ou seulement de faibles dangers pour l'abeille. Mais qu'en sera-t-il quand ils trouveront un autre climat ou une autre race d'abeilles ?
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L’abeille africaine ou « abeille tueuse » L’abeille africaine, apis mellifera scutellata, est également appelée « abeille tueuse ». Originaire de Namibie dans le Sud-Ouest de l’Afrique, elle doit sa mauvaise réputation à son extrême agressivité. Cette espèce a pris pied au Brésil en 1957, et de là, à raison de 300 à 500 km par an, a colonisé une grande partie de l’Amérique du Sud, l’Amérique Centrale et le Sud des Etats-Unis. Ce processus a débuté un an plus tôt, lorsque pour améliorer le rendement de ses ruches, le Brésil importa quelques reines africaines. Pour les spécialistes, ces abeilles semblaient les plus aptes à supporter le climat local, au contraire des abeilles européennes moins résistantes au climat tropical. Ces abeilles sont plus réceptives aux perturbations environnementales et plus agressives que leurs cousines d’Europe. Elles ont réussi à franchir la barrière naturelle des zones désertiques des états nord américains, en pratiquant des haltes dans les villes, où elles peuvent trouver tout ce qui leur est nécessaire pour survivre : des jardins et des parcs plantés de fleurs à nectar, des piscines et des arroseurs pour l’eau, ainsi que d’innombrables anfractuosités pour construire leurs ruches. Cette promiscuité avec les hommes pose un grave problème de sécurité car depuis l’évasion des reines africaines, l’on dénombre plus d’un millier de victimes ayant succombés à des envenimations mortelles consécutives à des attaques, dont plus de 400 pour le seul Mexique. Ce n’est pas tant le poison qui est dangereux, car il ne contient pas plus de toxine que le venin des abeilles européennes, mais le nombre de piqûres que peuvent infliger ces insectes. Lorsque les abeilles sont énervées par des odeurs et des sons qui les incommodent, elles Page | 133
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partent en reconnaissance pour identifier la source de leur colère. Quand la première butineuse découvre l’intrus, elle passe a l’attaque et pique. Comme apis mellifera mellifera, elle perd son dard et sa poche à venin. Mais l’organe qui pend au bout de l’ardillon planté dans l’épiderme, continu à émettre des phéromones d’alarme qui attirent toutes les butineuses de la ruche, désignant ainsi la proie à abattre. Et là où seules quelques abeilles européennes auraient harcelé la victime, les abeilles africaines s’acharnent en grand nombre. L’abeille africaine ressemble morphologiquement aux différentes espèces d’abeilles européennes, mais là s’arrête la comparaison.
Physiologiquement elle est plus résistante aux maladies ou aux mauvaises conditions atmosphériques (elle vole par mauvais temps) que son homologue, et sa fécondité est plus importante. Elle essaime plusieurs fois dans l’année pour faire face à des périodes de crises : pénurie de nourriture ou d’eau, produit plus de miel et est plus acharnée à combattre les intrus. Ces facultés lui permettent de coloniser les ruches d’abeilles plus pacifiques, et à terme d’en modifier les populations. Il n’existe aucun moyen d’éradiquer la menace représentée par apis mellifera scutellata qui est le type même de l’espèce invasive.
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Frelon Asiatique Vespa Velutina On trouve cette variété en général dans le Nord de l'Inde, en Chine ou dans les montagnes d'Indonésie (Sumatra, Sulawesi). Mais, en France, depuis ces 2 dernières années, de nombreux nids de ce frelon "Vespa Velutina" ont été découverts. Il semble que l'insecte soit arrivé en France caché dans un chargement de poteries chinoises fin 2004 déposées vers Tonneins en Lot et Garonne. Trois ans plus tard, on peut dire, que cette espèce s'acclimate à la France et prolifère rapidement.
Description Long de 20 à 25 millimètres pour les ouvrières, jusqu'à 30 mm pour les reines, Vespa velutina est un peu plus petit que son cousin Vespa crabo. Les reines frelons sont impressionnantes, d'autant qu'elles volent en faisant beaucoup de bruit (de vraies forteresses volantes !). Pour autant, l'animal est assez timide.On les reconnaît aussi à leur thorax entièrement brun noir velouté et à leurs segments abdominaux bruns, bordés d'une fine bande jaune orangé. Seul le 4e segment de l'abdomen est presque entièrement jaune orangé. Les pattes brunes, sont jaunes à l'extrémité. La tête est noire et la face jaune orangé.
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Développement de Vespa Velutina
Vespa velutina construit un volumineux nid de papier mâché, de cellulose composé de plusieurs galettes de cellules entourées d’une enveloppe faite de larges écailles de papier, striées de beige et de brun. Lorsqu’il est installé dans un espace bien dégagé, le nid du Frelon asiatique est sphérique quand sa taille ne dépasse pas 60 cm de diamètre. Mais il peut devenir ovalaire et atteindre jusqu’à 1 m de haut et 80 cm de diamètre quand il est fixé, comme c’est souvent le cas, à plus de 15 m de haut dans un grand arbre.
Comportement de Défense de Cerana L’Abeille asiatique, Apis cerana, a développé une stratégie de défense très efficace contre les frelons, comme le Frelon asiatique, qui attaquent régulièrement ses colonies. Le frelon agresseur est rapidement entouré d’une masse compacte d’ouvrières qui, en vibrant des ailes, augmentent la température au sein de la boule jusqu’à ce que leur adversaire meure d’hyperthermie ! Au bout de 5 minutes, la température ayant atteint 45°C, le frelon succombe mais pas les abeilles qui sont capables de supporter plus de 50°C. Cette méthode est très efficace mais, lorsqu’elle est trop souvent répétée, elle entraîne un affaiblissement de la ruche car les ouvrières consacrent alors moins de temps à l’approvisionnement.
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Nom
Nosémose
Synonymes Terminologie anglaise Agent causal
Symptômes
Nosema Nosema apis Zander
Traces de diarrhées
Pronostic Traitement
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Fumidil B
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Evolution d’Apis Mellifera
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