Femme à tout faire. Je suis plusieurs femmes en une seule. Une poupée Russe clonée à l’infini. Le champ des possibilités est grand… En mouvement perpétuel. Tel est le sort que les fées ont jeté sur mon berceau. Ma maison est mon monde, Ce monde, un utérus dans lequel je couve, comme une louve mes petits. Ce monde, un antre dans lequel on entre sans frapper. Je reçois et j’orchestre les affinités électives. Osmose commensale. Ce monde, une tanière à approvisionner Nourritures affectives. Rituels omophages de chaque soir. Ce monde, un phalanstère despotique qui n’a de cesse de réclamer de l’ordre. Je suis le maître et l’esclave de ce lieu. Ton œil est ma psyché. Je suis l’ostensible objet du désir de l’autre, des autres. Belle, souriante, soumise du haut de ses talons. Joues fardées, regard aguicheur tendu vers son miroir. Un fantasme incarné. Mon univers à temps plein. Je suis une autre parmi les autres, Maîtresse d’immuables éphèbes. Je me prostitue sur les bancs de l’école, Distillant mon savoir en blouse blanche, Offrant ma sapience. L’Orbe, catalyseur de vocations.
En écoutant bien, on entend dans ce tempo le rythme de mes pas. Je descends l’escalier. Là, se trouvent dans le silence, enfouis des sédiments benthiques. J’erre dans ce catafalque. Je soulève la poussière. Désordre moléculaire dispersé autour de moi. Je tends la main, saisis le chaos silencieux. Parfois, de ces limbes, je remonte à la surface un trésor. Je monte, je descends, Je cours, je cours pour attraper le temps qui m’échappe… Une femme à tout faire. Un oxymore.
Je suis plusieurs femmes en une seule. Une poupée russe clonée à l’infini. Le champ des possibilités est grand. En mouvement perpétuel. Tel est le sort que les fées ont jeté sur mon berceau.
Ma maison est mon monde,
Ce monde, un utérus dans lequel je couve, comme une louve, mes petits.
Ce monde, un antre dans lequel on entre sans frapper Je reçois, j’orchestre les affinités électives. Osmose commensale.
Ce monde, une tanière à approvisionner. Je dispense des nourritures affectives. Rituels omophages de chaque soir.
Ce monde, un phalanstère despotique qui n’a de cesse de réclamer de l’ordre. Je suis le maître et l’esclave de ce lieu.
Ton œil est ma psyché.
Je suis l’ostensible objet du désir de l’autre. Belle, souriante, soumise du haut de ses talons. Joues fardées, regard aguicheur tendu vers son miroir. Un fantasme incarné.
Mon univers à temps plein.
Je suis une autre parmi les autres, Maîtresse d’immuables éphèbes. Je me prostitue sur les bancs de l’école, distillant mon savoir en blouse blanche, Offrant ma sapience. L’orbe, catalyseur de vocations..
En écoutant bien, on entend dans ce tempo le rythme de mes pas. Je descends l’escalier.
Là, se trouvent dans le silence, enfouis, des sédiments benthiques. J’erre dans ce catafalque. Je soulève la poussière. Désordre moléculaire dispersé autour de moi. Je tends la main, saisis le chaos silencieux. Parfois, de ces limbes, je remonte à la surface un trésor.
Je monte, je descends, Je cours, je cours, pour attraper le temps qui m’échappe…
Une femme à tout faire. Un oxymore.