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L'impact du téléchargement sur les industries culturelles

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III - L’économie des industries culturelles face au téléchargement.

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Depuis quelques années, le phénomène du téléchargement donne une grande facilité d’accès aux biens culturels, et ce système est bien ancré dans les mœurs. C’est son aspect gratuit qui pose cependant le problème de l’économie des industries concernées. C’est pour cela que de nombreuses luttes se concentrent sur le commerce illicite de CDs et DVDs. D’autres ont compris comment profiter du téléchargement. C'est l'un des aspects positifs que nous étudierons. Selon le quotidien Le Figaro, le piratage est devenu "sport national" en France1. Mais comment expliquer l’arriver de ce phénomène et le bouleversement économique qu’il a produit ? Ce qui a découlé des innovations d’Internet échappe à ses créateurs et remet en question la vision de l’économie et de l’information : un monde virtuel, presque gratuit, et sans lois. La France est dotée d’une grande facilité de connexion à Internet, avec beaucoup d’opérateurs qui desservent tout le pays à des prix très intéressants. Cela permettant à tout un chacun de se connecter, pour "presque rien", au monde, à l’information, à la culture mais aussi au vice, au "vol" de fichiers. Mais peut-on concrètement parler de vol ? Qui en sont les responsables ? Le geste est symbolique et est presque devenu légitime pour certains. Pour d'autres, c'est aussi un fond de commerce. Dans un premier temps nous énumèrerons les répercussions du phénomène du téléchargement sur l’industrie musicale : nous parlerons des défauts de l’achat en ligne, du téléchargement illégal, de la chute des ventes de CD, des marchés parallèles qui se créent ; puis pour finir, des effets sur les labels et les maisons de disques. Nous procéderons de même dans une deuxième partie, mais cette fois pour l'industrie du cinéma. Nous parlerons donc de l’économie des différents modes de téléchargements, des conséquences sur les ventes des produits dérivés comme les DVD ou les places de cinéma. Nous enchaînerons sur les risques et les solutions face au téléchargement de fichiers vidéo, puis l’économie souterraine. Enfin, nous tenterons de comprendre la logique des boîtes de productions et des associations de lutte contre le téléchargement.

Les conséquences économiques du téléchargement sur l'industrie de la musique. 1 cf. Le Figaro du 6 novembre 2008.

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L’industrie musicale regroupe l’intégralité des agents économiques permettant à la création musicale de fonctionner en tant que secteur économique. On y recensera donc les artistes (compositeurs, interprètes, auteurs), les labels et majors prenant en charge le financement pour la communication, l’enregistrement et la promotion. L’industrie musicale concerne aussi la vente de CD et les places de concerts. Tout au long de son histoire, elle a connu différentes crises, toutes causées par d’importants changements et innovations. Aujourd’hui cette industrie est en péril pour différentes raisons que nous analyserons, mais nous essaierons surtout de concrétiser l’enjeu du téléchargement sur cette industrie autant culturelle qu'économique. L’achat de musique en ligne. Comme nous les avons expliqués dans le premier chapitre, les services proposés pour télécharger sont nombreux et variés : streaming, téléchargement payant, peer-to-peer… Les sites légaux ne cessent de se multiplier depuis quelques années et proposent encore et encore des nouveautés avec différents modes de paiement : la pré-écoute, le streaming, en passant par la création de compilations à distance ou encore les ventes au format numérique. Dans le monde, les ventes légales de musique numérisées ont progressé de 40% en 2007, selon l’IFPI2. Malheureusement, cela reste insuffisant pour compenser la baisse des ventes de disques, car le numérique ne représente que 15% des recettes de musique (2.9 milliards de dollars de chiffre d’affaires pour le numérique en 2007). Les acteurs de l'industrie musicale auraient ressenti un léger changement dans les mentalités, et les utilisateurs seraient de plus en plus nombreux à utiliser le système de téléchargement payant. Ce petit changement serait d’après les acteurs de la musique due aux évènements récent de procès et de poursuites judiciaire pour avoir téléchargé. Ces procès dits « pour l’exemple », estimés à 7000 selon l’IFPI sont de plus en plus médiatisés. Cependant le téléchargement payant n’est pas tout à fait au point, et l'on s'est rapidement rendu compte que les habitudes des consommateurs ne vont pas changer tout de suite. Nous observons plusieurs imperfections au sujet des sites payants, comme le manque de certains acteurs sur le marché légal. En outre, on entend beaucoup parler d’abus. L’exemple d’iTunes est peut-être le plus représentatif. La plate-forme de téléchargement payant ferait l’objet d’une enquête par la Commission Européenne à propos de ses pratiques 2 cf. IFPI Digital Music Report 2007

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commerciales. En effet nous pouvons observer une anomalie quant à leurs prix de vente de leurs fichiers musicaux dans le monde. En Angleterre, un titre est à 1.14 euro, alors qu'en France et en Allemagne les internautes payent 0,99 euro pour ce même titre. Ces différences de prix seraient dues aux taxes. Cependant, ce ne serait pas la seule contrainte que réserve la firme. Les consommateurs ne peuvent pas non plus acheter leurs titres en dehors de leurs pays. En effet, on peut lire dans les conditions générales de vente d'Apple France : "Nous n'acceptons pas les cartes de crédit, ni les cartes de paiement émises par des banques situées en dehors de la France". Les firmes Apple et Sony, comprenant deux grosses plate-formes de téléchargement payant, sont accusées de vouloir s’accaparer le marché. Ces deux entreprises sont actuellement portées en justice par des associations de défense des consommateurs

pour "volonté de

segmentation du marché musical en ligne au préjudice des consommateurs". Les formats de musique en ligne distribués par ces deux marques ne pourraient être lus que sur leurs propres supports. Les plateformes payantes sont donc nombreuses mais pas encore au point et souvent vecteur d’abus. Selon le cabinet d’étude Juniper Networks sur 2008, les recettes issues du téléchargement payant ne parviendront pas à compenser le déclin des ventes de CD avant 2014.

L'iPod Nano, par lequel tout a commencé. Avec son aspect attractif, son prix abordable et ses capacités adaptées au besoin du public, il s'est vite imposé sur le marché des lecteurs MP3. Le téléchargement légal est donc la solution qu’ont trouvée les maisons de disques et les labels pour rester dans la concurrence. Le 39ème Midem qui se déroulait à Cannes jusqu'au 27 janvier dernier n'a pu se dérouler sans évoquer la remise en question d'un support qui existe depuis 20 ans, le CD. Tous les majors de l'industrie du disque s'accordent à dire que le téléchargement légal et payant sur Internet représente un nouveau mode de distribution sans précédent.

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Le téléchargement illégal. Nous allons maintenant nous intéresser au téléchargement illégal, phénomène qui remet en cause toute l’économie de l'industrie culturelle et les habitudes commerciales, et qui cause donc d'énormes pertes. L’IFPI estime que pour un téléchargement légal de musique dans le monde, il s’en produit 20 illégaux3. Ces chiffres évoque la suprématie d’un type de téléchargement sur l’autre. Vu l’ampleur du phénomène, on ne peut pas considérer tous ces consommateurs comme des "pirates". D’ailleurs, ils ne le sont pas car ils ne revendent pas leurs fichiers gratuits. Selon D.Olivennes en France, en 2005 il s’est téléchargé de façon illicite 1 milliard de fichiers musicaux, soit l’équivalent de 60 millions d’albums. Dans le même temps il s’est vendu la même année 100 millions d’albums en magasin ou par téléchargement légal. On peut donc se demander si, sans l'existence du téléchargement illégal, il en aurait été vendus 160 millions. La réponse est négative et évidente. D'après les estimations, sans le téléchargement, la vente de CD aurait été de 110 millions maximum, et donc le téléchargement illégal incite à la culture et peutêtre même à une surconsommation de cette culture musicale. Bien sûr le téléchargement est pour quelque chose dans la chute des ventes de disques mais ce n’est pas la cause absolue. Comment sommes-nous arrivés à cette augmentation régulière de fréquentation de ces sites de téléchargement ? Les fournisseurs d’accès à internet sont en partie responsable de ce phénomène qui ne cesse d'augmenter. L'arrivée de l’Internet haut débit dans les foyers français a fait évoluer à une vitesse incroyable le taux de téléchargement en France.

Tableau rendant compte de l'évolution de l'accès au haut débit en France en 2004-2005. Avec le haut débit, un internaute disposant d’une connexion 5 Méga (présente dans les grandes villes) peut désormais télécharger un album de 20 titres en moins d’une minute, alors qu’avec une 3 cf. IFPI Digital Music Report 2008

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connexion bas débit (56 k), il faut environ 2 h 20 minutes. Avec une connexion de 512 k, la plus répandue, il ne faut plus que 15 minutes. Les plateformes de téléchargement P2P sont très facile d’accès malgré l’illégalité. Un débutant de l’informatique peut très facilement s’y retrouver dans le processus de téléchargement illégal en tapant sur n’importe quel moteur de recherche : « Téléchargement de music gratuite ». Mais comment ces portails de téléchargement en libre service sur Internet peuvent ils continuer à exister ? Le problème est le même pour l’industrie cinématographique, c’est le système P2P qui facilite l’existence de ces sites car il n’y a aucune contraintes de stockage de fichier comme on le retrouve dans les sites payants. De plus, ces logiciels génèrent énormément de recettes via la publicité. On comprend mieux pourquoi les FAI ne condamnent pas l’accès à ces sites car ils reçoivent plus de 200 000 visites par jour. Chacun y trouve son compte et l’illégalité perdurent dans la plus grande conscience des ces société de FAI, qui donnent la possibilité à ces plateformes illégales de faire fortune. En plus de la publicité elles ont un coût de fonctionnement très bas, car il n’y a aucune gestion des droits, et des coûts de distribution inexistants. 3) Chute des ventes de CD

*

Après la casette audio où l’on pouvait enregistrer soi-même ses morceaux à partir d’une

radio mais où le son était de moins bonne qualité, est apparu fin dans les années 80 le CD. Avec un son de meilleure qualité que tous les autres supports antérieurs, le CD a été largement utilisé et a ravit le monde entier. Pourtant, la crise de l’industrie musicale est bien réelle, alors que

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la musique n’a jamais été aussi diversifiée. Les petits groupes peuvent de plus en plus facilement se faire produire et la music n’a jamais eu autant d’adhérents. Les causes sont multiples mais pas seulement dues au téléchargement, en réalité cette crise est aussi due à tous ce que ce phénomène a générer. *

Les ventes de disques sont en recul depuis plusieurs années. Déjà, En 2003 , la chute du

chiffre d’affaires des ventes de CD s’élevait à 1 milliard 112 mille euros et est passé en seulement un ans à 953 millions d’euros soit une chute fulgurante de 14% en un ans. On constate parallèlement un recul des ventes de CD de 11,3% soit 1,45 milliard d’euros de recettes en moins. Entre 2004 et 2002, les ventes de CD aurait chutés de 350 millions d’euros. De 2004 à aujourd’hui nous observons une descente très importante du chiffre d’affaire de l’industrie musicale. Fin 2004, on pouvait constater un net recul des ventes de cd de 11,3 % en valeur, soit 1,45 milliard d'euros de recettes en moins. Sur la même année, les ventes avaient reculées de 7,6 % en volume, soit environ 107 millions de cd audio de moins que l'année précédente. Plus récemment La SNEP2 a délivré une étude qui révèle que : Tout d’abord au niveau mondial, les ventes de disque auraient reculé de 10% en 2007. le marché Américains est le plus touché avec une baisse des ventes de 15% et la France, un peu en retard dans cette crise a tout de même vu la vente des disques chutés de 19% en 2007, soit la plus grosse chute d’Europe. Selon la même étude, 48% des étudiants Américains n’ont pas acheté de CD en 2007 contre 38% un ans plus tôt. Pour simplifier 5 millions de consommateurs Américains se sont tournés vers le téléchargement. Ces chiffres incroyables permettent d’approximer la chute. Début 2008, le quotidien économique français La Tribune écrit que « En cinq ans, le chiffre d’affaires de l’édition phonographique en France a perdu la moitié de sa valeur. »

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4) Marché parallèle en expansion grâce au téléchargement Le téléchargement est le plus souvent qualifié de négatif pour la culture ou encore de néfaste pour l’économie de la musique. Cependant le téléchargement légal ou non, a aussi profité à beaucoup d'entreprises et de nombreux commerces comme par exemple l’industrie des supports musicaux. *

Selon une étude de TNS Sofres, les Français utilisent tous les supports pour le

téléchargement illégal :

- Depuis l'explosion du téléchargement, les ventes de cd vierges ont été multipliées par 15. Les internautes qui découvraient qu'ils pouvaient télécharger de la musique gratuite se sont empressés de créer leurs propres compilations musicales sur cd, voir même de les revendre pour certains. - Le marché des graveurs de cd a lui aussi profité de ce mouvement lorsque la demande a augmenté. - Depuis maintenant quelques années, on a pu remarquer l’arriver de nouveaux périphérique de stockage: les clés Usb. Ce type de matériel, qui se connecte à un ordinateur via une prise usb, permet à son utilisateur de stocker tous type de données, sous n'importe quel format que ce soit. Certains fabricants de clé Usb, proposent sur celles ci à défaut de remplacer votre disque dur, de remplacer votre lecteur cd. Elles permettent à l'utilisateur de transférer de la musique via son ordinateur sur ce périphérique de stockage et ainsi de pouvoir l'écouter en toute liberté. Cette méthode permet de ne pas sacrifier un cd gravé pour seulement quelques titres, et de pouvoir renouveler le contenu de sa Play List portable en un clic. Le quotidien Le Monde parle de 8%, de personés qui détiendrait des fichiers piratés sur leurs clefs en 2008.

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- Les disques durs portables ont eux aussi profités du phénomène. Ils permettent de conserver les fichiers téléchargés sur un support physique, sans encombrer le disque dur du pc. On les trouve dans le commerce avec une capacité variant aujourd'hui de 40 Go à 1 Téra octet. L'augmentation de cette capacité de stockage permet à l'internaute de télécharger encore plus, puisque il peut stocker ses fichiers : 200 Go de disque dur représente environ 50000 titres. D’après une étude de TNS Sofres, un Français sur cinq utilise des disques durs externes pour stocker des contenus illicites. - Mais ce sont surtout les supports telles que les baladeurs MP3 qui sont en total expansion. Ces produits dépendent du téléchargement et n’aurait surement pas vu le jour sans son existence. Selon une étude de TNS Sofres, plus d’un tiers des baladeurs audio et vidéo (34%) tel que l’I-pod touch d’Apple, renferment des fichiers piratés.

5) LES MAISONS DE DISQUES

*

La crise du CD et l’expansion permanente du phénomène de téléchargement illégal amène

les producteur et les labels à repenser leurs systèmes d’actions et à trouver des solutions pour préserver l’industrie musicale. Les maisons de disques et les labels sont nombreux et variés. On retrouve donc un faussé entre les différentes institutions. Nous avons interroger l’un de, Pedro Winter, créateur du label EDBANGER RECORD qui produit notamment justice ou encore les Daft punk. Pour lui, le téléchargement est une forme moderne de distribution de la musique à laquelle les labels doivent répondre. Il nous a bien précisé qu’il avait une vision bien différente des grosses maisons de disques qui combattent le fléau du téléchargement. Pour lui, c’est une nouvelle façon de consommer de la musique et un changement culturel et social. Bien sûr, il perd beaucoup d’argent à cause du téléchargement mais en dirigeant une petite structure, il a pu s’adapter en proposant des contenus qui attirent encore les fans comme le merchandising ou les concerts qui sont de plus en plus importants.

Depuis 2006, l’Etat français soutient, les petits labels indépendants à travers un système de crédit d'impôt. Ce mécanisme a généré 3,2 millions d’euros de ressources chez ces sociétés, ce qui leurs a permis de continuer à investir dans la création musicale. En 2007, l’Assemblé nationale à exercer une augmentation de ce crédit d’impôt ce qui a apporter environ 12 millions d’euros supplémentaire comme aide.

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Mais l’Etat français verse également des avances aux industries musicales comme les maisons de disques. D’autres systèmes vont être mis en place comme par exemple une baisse de la TVA sur le disque, mais cette question est toujours en suspens car c’est un dossier qui se joue au niveau Européen. *

Les industries de la musique ont bien compris que la gratuité de la musique sur internet

était un phénomène qui n’était pas près de disparaître. En plus de leur lutte contre cette manière de faire, les entreprises vont chercher d’autres sources de recettes. - La Stratégie de diversification : Selon le quotidien Le Monde, « puisque le support disque s’effondre, les entreprises de la filière musicale veulent exploiter les artistes comme des marques. Afin de dégager du profit, le producteur de disque devient à la fois éditeur, organisateur de concert, patron de salle, manager. ». Le CD permet de construire les actifs de la société et les tournées d’équilibrer les résultats, selon Pascale Nègre, en 2007 « plus de la moitié des profits d’Universal Music Group ne dépendant plus directement de la vente de CD. Il y a de plus une autre manière pour ces maisons de disques de générer des revenus comme vendre des produits dérivés (sonnerie de portable, pub, concert). Nous pouvons d’ailleurs illustrer cela avec quelques exemples : Paul McCartney aurait changé de label, pour le label Hear Music, codétenu par la chaine des cafés Starbucks. Les majors aussi font dans la diversification, Warner Music aurai racheté cette année Jean-Claude Camus production (société gérant les tournées de Michel Sardou ou encore Johnny Hallydays)

- Les plates-formes de téléchargements payants essayent de plus en plus de fidéliser leur clientèle en proposant des sortes d’abonnements afin que les internautes n’aillent pas voir ailleurs. Une fois abonné, un internaute ne perdra pas son temps ni sont argent à aller acheter sur d‘autres plateformes alors qu’il est déjà abonné quelque part. Chris Gorog PDG de Napster a été le premier à voir l’opportunité des plateformes de music payantes. Il a réussi à convaincre les maisons de disques du monde entier de mettre en place des abonnements sur les sites payants avec lesquelles ils sont en fusion. De cette idée en a découlé le premier projet : Napster, pour seulement 8 euros par mois, on peut télécharger légalement autant de fichier audio que l’on souhaite. résultat, 70 % des clients optent

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pour ce système. Ce concept permet de garder sa clientèle, et ne nuit en rien à l'industrie du disque. Si le catalogue est relativement mince comparé aux autres acteurs, près de 40 000 titres en provenance de ses labels affiliés mais aussi de Warner, Sony et d’indépendants comme Naïve ou Scorpio, sont téléchargeables par abonnement.

- Nous observons aussi, des alliances de plus en plus nombreuses entre les sites et les opérateurs. En France, la première alliance entre un producteur de musique et un opérateur télécom a été passée entre Universal Music et Neuf Cegetel, basée sur une formule d’accès à la musique et aux clips vidéo gratuite et une autre payante en août 2007. Les concurrents ont suivis et c’est aujourd’hui bien plus de la moitié des producteurs qui ont recours à cette alliance afin de minimiser les pertes. Ainsi, en 2007, 13% des ventes d’Universal Music en France ont été réalisées sous format numérique. Pascal Nègre mise sur deux formes de vente de fichier audio numérique : le téléchargement à l’acte, les abonnements et surtout l’alliance. Le format numérique permet en théorie de se passer de producteur et distributeur officiel. Le groupe Radiohead a ainsi pu, grâce à sa notoriété, laisser les internautes décider eux-mêmes du prix d’achat de leur dernier disque, In Rainbows. Des « labels participatifs » se sont créés pour institutionnaliser cette méthode : Sellaband aux Pays-Bas ou Mymajorcompany en France A contrario, selon L'IFPI, le nombre de fichiers musicaux téléchargés légalement sur Internet en 2004, était de l'ordre de 200 millions contre 20 millions en 2003, soit dix fois plus. Ce nouveau mode de distribution de la musique, semble donc se démocratiser avec un marché estimé à 253 millions d'euros en 2004. Ce chiffre très prometteur a été multiplié par deux en 2005.

B) Conséquences économique sur l’industrie du cinéma :

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Le cinéma est en France une question de patrimoine. L’industrie cinématographique génère des milliards d’euros mais est aussi un moyen d’information indirect très important et fait partie intégrante de la culture. Comme pour le téléchargement de la musique, le cinéma est aussi très touché par le phénomène du téléchargement sur Internet. C’est là toute l’industrie cinématographique qui est remise en question avec des pertes colossales. 1) Le téléchargement de l‘audiovisuelle * Le téléchargement illégal. Comme toute activité illicite, il est difficile de donner un chiffre parfait pour illustrer les pertes engendrées par le téléchargement illégal de films. Actuellement, une étude est en cours avec le CNC afin de déterminer l'ampleur du phénomène de la piraterie sur Internet. Une étude de la

société

Idate

annonce

1

milliard

de

téléchargements

de

films

pour

2003.

Selon Frederique Goldschmidt, directeur de l’APC, même si chaque pays a ses formes de piraterie et sa législation, nous sommes les champions d’Europe du téléchargement. C’est vraiment et malheureusement rentré dans les mœurs du fait des offres de haut débit que proposent les serveurs. D’après le Figaro, en 2008, le piratage serait même « devenu sport national en France ». En matière de VOD, la situation Française est plutôt marquée par une avance, car notre pays figure en tête du nombre de service IPTV et en seconde position pour le nombre de service VOD disponible sur internet. Le trafic P2P représente 60% du trafic et selon l’ OCDE (organisation de coopération et de développement économique), les utilisateurs de ces réseaux ont dépassé le cap des 10millions en 2005. * Le téléchargement légal On propose aussi des plateformes légales pour regarder des films tout comme pour la music. Cependant ce n’est pas sous forme de taxe destinée à rémunérer les auteurs car cela reviendrait à mettre en place une sorte de "licence légale". Les auteurs ne sont pas les seuls concernés, c'est toute la chaîne de l'industrie cinématographique qui est concernée par la piraterie. Les industries ont donc mis en place quelques sites payants mais qui n’arrivent pas à faire

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concurrence avec les illégaux du fait de beaucoup de critères qui rendent presque impossible les solutions. Premièrement, il est compliqué de télécharger un film de façon légale. Il y a souvent une incompatibilité Mac et Linux, il faut impérativement avoir un lecteur Windows Media Player et IE 6. De plus la qualité d'encodage est souvent médiocre. Pour finir le catalogue est beaucoup plus pauvre que sur un site illégal. Forcément, quand on sait que certaines copies pirates sont très proches de la qualité DVD et largement diffusées car ils ne respectent pas la chronologie des medias. Selon Frederique Delacroix de l’ALPA, il est nécessaire de mettre en place des platesformes de distribution de contenus légaux afin de modifier les comportements de ceux qui utilisent les réseaux P2P. Il est évident qu'elles doivent présenter un caractère attractif, tant dans le choix que dans la qualité de ce qui est distribué.

* Les FAI sont une menace Comme pour lutter contre le téléchargement de music, l’industrie cinématographique se tourne vers un des principaux responsable : les FAI. Selon Frederique Goldschmidt, président de APC, il n’est pas possible d’engendrer des démarches d’attaques contre les FAI car les dispositions législatives ne le permettent pas. Il est cependant impératif de faire pression sur ces fournisseurs en leur demandant de faire cesser l’accès aux fichiers illicites proposés sur le net. On voit bien ici l'hypocrisie des FAI dans leur communication pour vendre leurs accès haut débit. En réalité, la piraterie sur Internet est un produit d'appel pour commercialiser le haut débit comme nous l’avons expliqués plus haut. Peut-être que les FAI vont un jour ce concentré sur les nouveaux modes de distribution de contenus légaux.

2) Les Répercussions économiques Tout comme pour la music, le téléchargement de film met en péril son industrie et causes de nombreux dégâts notamment dans la vente de place de cinéma et celle de vente de DVD. *Chute des ventes de place de cinéma

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Bien évidemment, le cinéma ne s’est jamais aussi mal porté depuis très longtemps et cela a des répercussions directes sur sa fréquentation. Lors de notre interview avec Frederique Delacroix, nous lui avons posé le problème du prix un peu trop haut des places de cinéma, il nous a répondu que son coût été tout à fait proportionnellement lié à la hausse des prix observé depuis l’apparition de l’euro.

TABLEAUX

Il y a cependant des films qui continuent de faire venir le public mais ils sont très peu. Il y a en France deux exemples de « pics » de fréquentation du cinéma avec Titanic et plus récemment Bienvenue chez les chtis qui à fait 20 millions d’entrés, nous avons remarqué que ce film avait ramené au cinéma des gens qui n’avaient pas l’habitude d’aller au cinéma, c’est donc un changement de comportements.

*répercussions sur les ventes de DVD

C’est aussi la chute de DVD qui est en péril, l’impact du téléchargement sur le commerce du DVD est affolant, nous observons une chute de 1/3 de DVD vendus en moins cette année. La baisse a commencée il y a 3 ans avec -8% de ventes, puis 10% L’industrie de la vidéo a donc baissé de 30% en 3

ans selon les chiffres publiés par la SNEP

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3) Risques et solutions *

C’est de l’intérêt des productions d’avoir un téléchargement légal avec des contenus

nombreux et attrayants. C’est également l’intérêt des consommateurs, qui disposeront de contenus variés et de qualité. Cependant, pour l’instant tout semble pousser l’internaute à choisir la voie illégale car en plus d’être facile d’accès elle est très généreuse en offre. C’est aussi et surtout, l’intérêt de la nation qui sera la première touché si l’industrie cinématographique s’effondre, le téléchargement illégale est aujourd’hui source de destruction de valeur comme nous l’a éxpliqué le délégué de l’ALPA, M. Delacroix. Ce comportement compromet la diversité des œuvres et est un frein au financement de la production. C’est donc bien un problème national aussi car c’est une menace pour l’identité de la France. Nous devons impérativement trouver des solutions pour desinciter le piratage, en passant bien évidemment par une offre attractive en matière de contenu légal. Pour simplifier il suffit de rendre plus difficile et plus coûteux le téléchargement illégal, et, inversement, plus facile et moins cher le téléchargement légal : - Selon une récente étude du CNC, 93,6% des films piratés et déjà sortis en salles seraient disponibles sur les réseaux P2P avant leur sortie en DVD sur le territoire Français. L’étude qui avait été faite en 2005 et en 2004 présentait des résultats légèrement moins élevés (91,8%). Plus précisément, 40,5% des films sortis en salles en France entre le 1er Janvier et le 31 Décembre 2006 sont disponible en version Française pirate sur les réseaux P2P sur cette même période. TABLEAUXXXX

*

Plusieurs outils techniques pourraient être mis en œuvre pour lutter contre le

téléchargement illicite comme par exemple déceler la circulation de contenus illicites à partir d’outils de filtrage placés au sein du réseau, empêcher directement l’arrivée sur le réseau de

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contenus illicite à partir de filtres mis en place chez les hébergeurs ou encore repérer les flux illicites par observation par les autorités publiques à des fins répressifs *

Mais il y a aussi une autre manière plus simple qui est d’inciter les internautes à se diriger

vers les offres légales, comme nous l’avons expliquer plus haut, il fat rendre l’offre légal attractive en terme de contenus, de facilité et de prix. Pour cela il faudrait tout d’abord : - Accélérer la mise à disposition de la VOD, le principe de la chronologie des médias est nécessaire, car chacun des modes de diffusion

consécutifs va tirer parti de l’œuvre

cinématographique qui permettra au final de financer la production de films Français. L’apparition d’internet remet en question cette chronologie et voudrait pour lutter contre le piratage, raccourcir les délais entre chaque « boulons » de la chronologie de médias. Pour cela il faut revoir l’accord du 20 Décembre 2006 qui règlementent la durée des fenêtres. Il faut ramener la fenêtre VOD de 7 mois après la sortie en salles à 4 mois. Aujourd’hui, il faut compter 6 mois entre la sortie en salle et le DVD, 9 mois pour le Pay per view alors que ils sont en ligne sur le P2P quasiment le même jour que la sortie en salle et parfois même avant ; 1 ans pour canal+ et 2 ans pour les chaines en coproduction ave le film et 3 ans pour l’apparition sur les chaines en clair. Cette chronologie paraît vraiment inadaptée et en décalage avec la technologie. La mission est donc de persuadée chacun des acteurs, des avantages que chacun tirera d’un raccourcissement des fenêtres. Cette proposition n’est pas la seule car il n’y a pas une solution au problème du téléchargement mais une combinaison de solutions comme l’explique Frédérique Goldschmidt. Par exemple baisser la TVA sur les produits culturels.

4) marché parallèle A cause du téléchargement, des marchés parallèles se créent et génères une économie souterraine. Pour Frederique Delacroix, c’est une délinquance organisé, fait de groupes à caractère internationale. L’ampleur du téléchargement du piratage sert à alimenter des marchés clandestins, c’est une délinquance organisée comme pour la drogue avec les dealers. Tout d’abord il faut savoir que le fait qu’un film pas encore sorti en sale se retrouve sur le net

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n’est pas anodin mais le fruit d’une inégalité. Le délégué de l’ALPA nous a expliqué que la plupart des films se retrouvant sur internet avant la sortie en salle, est la cause de vole, de casse ou autres. Il faut donc faire preuve de méfiance et se doter d’équipe spécialisée. Pour la petite anecdote, l’ALPA a démantelé un réseau de piratage qui les a amenés à TF1. Une personne du groupe revendait les fichiers avant leurs sorties en salle. Depuis le groupe redouble de vigilance. Cependant il arrive parfois que les actes soient plus violents comme par exemple le vol d’une bande du film American gangster qui s’est effectué dans les studios d’universal. Ensuite, pour le sous-titrage ou le doublage ils récupèrent la bande son française en canadien afin de servir le marché mondial non anglophone. L’aspect économique n’est pas la motivation principale de ces actes c’est plutôt le faite de coopter, c’est-à-dire arriver sur ces sites avec pleins de fichiers à partager. Nous nous sommes demandé comment ces sites pouvaient risquer autant sans but lucratif. Frederique Delacroix nous a donc expliqué le phénomène économique: Il y a énormément de faux fichiers (sur certain sites 60% des fichiers de films sont de la pornographie) ou alors ils sont des virus. Les pirates ont conçus des sites valides où ils font le tri et où, les liens sont validés, ils facilitent le travail de l’internaute qui va se concentrer vers ces sites et donc créer un réel succès pour les pirates. Cela va attirer les internautes sur ces annuaires de liens et donc les annonceurs, la publicité, les sites pornographique. C’est là que l’argent rentre en compte. On peut compter en 16 mois, 420 000 euros de recettes publicitaires pour un petit administrateur de liens. Les administrateurs de liens ne sont pas à l’origine mais complice tout comme les annonceurs même si cela vient de sous-traitances en sous-traitances. La source d’estimation des revenus publicitaires en fonction du trafic est calculée par la MPA. Pour un trafic faible on peut compter 60000 $ par mois et 600000$ par ans et pour des trafics fort comme mini nova on peut atteindre les 350000 $ par mois et 4 millions de $ par ans. Cela génère une économie souterraine très importante financée par la publicité. *

Il y a ensuite, le marché de revente des fichiers copiés, comme pour le réseau de la drogue

, les revendeurs ne connaissent pas le supérieur et souvent la vente est faite par des émigrés. On retrouve énormément de copies de films sur les marchés, au puces ou dans le nord. Certain pays comme la Thaïlande ou la chines sont les plus grands revendeurs de fichiers illégaux, il n’y a d’ailleurs presque aucun lieu où on peut acheter des DVD ou des disques légalement.

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5) les boîtes de productions Selon Frederique Goldschmidt, nous n’en sommes pas encore au point de réduire les budgets des films. Le budget moyen d’un film français est de 5,3millions d’euros. Pour faire simple, il y a 4 personnages importants dans le cinéma : le producteur (patron d’une boite de prod), le réalisateur, le scénariste et les investisseurs qui sont le distributeur ou des chaines. Il y a 50% des budgets de films qui sont au dessous de la moyenne et 50% au dessus, pour Mesrine par exemple, les 2 films ont coutés 30 millions d’euros. Canal+ injecte 160 millions d’euros par ans dans le cinéma en tant que coproduction ou de préachat. Cela permet de financer plus de films. Cependant il est vrai que l’industrie du cinéma est en danger et il faudra sûrement revoir les budgets dans quelques temps quand les chaines ne verront plus le but d’acheter et de contribuer à l’élaboration d’un film que tous le monde aura déjà vu avant sa sortie en salle.

6) Des gens lutte pour retrouver une économie saine L’industrie audiovisuelle essaye d’être de plus en plus impliquée dans la lutte contre le téléchargement et le piratage sur Internet. Ils essayent aussi d’agir contre les marchés parallèles qui se créent et qui génère un commerce illégale et souterrain. La France est particulièrement attentifs à ce phénomène et essaye de trouver plusieurs solutions afin de faire changer les comportements mais aussi et surtout de remonter les réseaux. La législation actuelle, plus exactement les dispositions du code de la propriété intellectuelle permettent de poursuivre les pirates dans le domaine de la piraterie internet. Le terme piraterie

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n'est pas le terme juridique adapté, on parle de contrefaçon. La contrefaçon est actuellement réprimée par deux ans de prison et 150 000 euros d'amende Pour cela, il y a des lois et donc des peines ou de la prévention exercée pour mettre fin à ce fléau. Il y a aussi de nombreuses Associations en France qui luttent contre cela comme par exemple L’ALPLA, APC, SPI, MPA, CNC. Nous avons rencontrés deux de ces associations : l’APC et l’ALPA.

* L’ALPA

L’ALPA est l’Association de Lutte contre la Piraterie Audiovisuelle dont le délégué général de l’association est Frederique Delacroix, que nous avons rencontrés. Cette association, créée en 1985, regroupe les acteurs de l’industrie du cinéma et de l’audiovisuel concernés par la piraterie sur internet. L’industrie cinématographique dispose de cette organe spécialement dédier à la protection des droits d’auteurs et à lutter contre la piraterie de l’audiovisuelle en pourchassant les pirates. L’ALPA, est un réel succès, et les gens qui travail pour cet organe sont tenues au secret d’enquête et d’instruction, ils attaquent la source pour démanteler les réseaux. Ces enquêtes sont ensuite dirigées vers les services officiels et qui débouchent à des poursuites pénales. L’association traite environ 30 dossiers par ans dont la moitié débouchent à des actions en justices. On ne peut pas chiffrer les pertes, mais l’association a mis en place des statistiques de téléchargements fiables lancées sur les réseaux comme le P2P, que l’on pourra utiliser en justice (association avec Thomson). L’étude porte sur les 100 1ers fichiers les plus téléchargés. Le Top 100 correspond a 90% des téléchargements, et sont partager que les fichiers les plus utiliser, il y a une prime au partage donc une incitation.



APC , associations des producteurs de cinéma

APC est un syndicat professionnel de producteurs, les membres sont environ 120 producteurs

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indépendants, de petites et grosses boites de production. Certain produise des films d’auteurs, tel que La graine et le mulet, Le 1er jour du reste de ta vie (…) mais aussi des productions de films comme Astérix ou Bienvenue chez les chtis. Nous avons rencontrés Mr Goldsmith, directeur de APC Leurs buts sont de discuter des différents accords concernant le cinéma donc évidemment ce syndicat est très attentif en ce qui concerne le téléchargement et les lois qui concernent ce phénomène. APC a d’ailleurs promut la loi création internet, qui devrait être applicable dès Janvier ils ont de ce fait, réalisé une note de sénateur. Le problème de la gratuité permet à chacun de piocher dans la masse de films sans aucunes contraintes, ni de temps, ni d’argent donc sans respecter la chronologie des

média.

CONCLUSION Pour conclure, l’économie des industries culturelles tel que le cinéma ou la musique sont en péril mais nous avons aussi démontré qu’il fallait vivre avec son temps et que des personnes propose un panel de solutions pour ne pas se faire dépasser par la technologie. Les boites de production et les maisons de disques ne devraient pas le réprimer mais avancer avec ce nouveaux phénomène. Pour résumé, ce qui a découlé de l’innovation d’Internet échappe à ses créateurs, les industries culturelles comme celles de la music ou du cinéma sont les premières touchées par le phénomène du téléchargement. Leurs économies furent bouleversées, il a ainsi fallu repenser leurs modèle économique afin de lutter mais surtout en essayant de faire le poids face à la gratuité proposé par le téléchargement illégal. Premièrement, l’achat en ligne de fichiers audio ou vidéo a fait apparition, on a donc observé une hausse de 40% de ventes légales de music sur Internet. Cependant ces sites n’arrivent pas à faire concurrence du fait de certains critères, comme la difficulté d’accès, des anomalies dans les coûts ou encore des abus de certaines firmes comme Apple qui ne permet pas de mettre sa musique acheté en ligne sur des supports d’une autre marque. En effet les sites de piratages fleurissent et sont indirectement soutenus par les FAI et les annonceurs qui financent le phénomène par des connexions haut débit peu cher et des publicités à foison qui entretiennent une économie de mafia. Il faut rappeler que la présence d’un film ou d’une music sur Internet avant sa sortie légale est le plus souvent le fruit d’un vol. Ce système bouleverse les industries comme celle du disque ou du DVD, on retiendra ces chiffres clefs : Les ventes de CD ont chutées de la moitié en moins de cinq ans et l’industrie de la vidéo a baissé de

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30% en 3 ans. Dans un même temps, l’effondrement de ces industries laisse place à de nouveaux marchés comme ceux des supports de fichiers téléchargés comme les CD vierges, les clefs USB, les disques durs et les mp3. Devant l’importance du téléchargement illégale, les industries culturelles ont essayées de faire face, après d’innombrables pertes, en mettant en place des solutions. Les Maisons de disques ont donc misées sur des alliances avec des sites de téléchargement légaux et aussi en proposant aux internautes des formules d’abonnements afin de les fidéliser. Pour l’industrie du cinéma, en complément de la recherche de mise en place d’une plus grande diversification et facilité d’accès aux sites payants, ils ont remis en question toute la chronologie des médias. En général, pour un film il faut compter 6 mois entre la sortie en salle et le DVD, 9 mois pour le Pay per view# alors qu’ils sont en ligne sur le P2P quasiment le même jour que la sortie en salle et parfois même avant. En plus de tous ce travail d’innovation pour les industries culturelles, elles ont mis en place des associations de producteurs de music ou de film pour lutter contre le piratage et la banalisation des œuvres culturelles. L’ALPA et APC que nous avons rencontrés, lutte avec beaucoup de moyens en amont dans le travail de remonter des filières et en aval en essayant de sensibiliser l’internaute à un problème qui deviendra bientôt le sien quand les industries culturelles ne pourront plus financé de nouveaux projets.

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