Nouvelle Ridicule

  • November 2019
  • PDF

This document was uploaded by user and they confirmed that they have the permission to share it. If you are author or own the copyright of this book, please report to us by using this DMCA report form. Report DMCA


Overview

Download & View Nouvelle Ridicule as PDF for free.

More details

  • Words: 1,899
  • Pages: 4
Youyou et Bacchus etaient deux super copains. Youyou n’etait certes pas aidé psychologiquement mais c’était lui qui menait la danse enfin surtout la Peugeot 205 avec une porte bloquée. En effet tous les jours, Youyou ramenait Bacchus vers son havre de paix à Jarnac (parce que tant que Bacchus n’était pas là c’était un havre de paix !). Un jour vint ou la peugeot arriva à monter sans encombre un léger vallon et là, YouYou et Bacchus purent contempler sans problemes moteur le splendide paysage qui se découvrait devant eux : il y avait un bovin et derriere ce bovin un village, derriere ce village une foret, derriere la foret un ruisseau, derriere le ruisseau une colline, et sur la colline un château d’eau, Le château d’eau. - Un jour j’irais là-bas ! Affirma un Youyou reveur à son compagnon. Nous traverserons par dela les forets pour arriver là haut, là, sur ce château d’eau. Bacchus le regardait avec fascination, buvant avec sa biere toutes les paroles de Youyou qu’il pouvait comprendre. - C’est beau ce que tu dis! Lui dit-il enfin les yeux pétillants de mille feux. Je veux un bisous !!! Bacchus s’élança mais Youyou le repoussa en criant de le lacher. Ainsi se termina le voyage aller. Deux jours plus tard, Youyou ramena Bacchus vers son havre de paix à Poitiers. Ils arriverent sur la colline et la dépasserent, Bacchus semblait excité, Youyou était las de repartir. Lorsqu’ils remonterent le vallon Youyou s’apperçu que la voiture ralentissait, arrivé à son sommet elle s’était arrétée. Youyou ne comprenait pas, il regarda sa jauge d’essence qui était à zero. - Merde qu’est ce qui se passe ! grommela t-il, j’ai fait le plein y’a deux jours. Bacchus rigolait, soudain il sentit un regard pesant se fixer sur lui. - Ben quoi ? fit-il naturellement. Tu m’es dit que tu voulais faire une rando jusqu’à lasbas ! (Bacchus désigna le château d’eau) Alors j’ai laissé juste assez d’essence pour arriver ici. Ca vas etre cool ! Youyou n’avait pas l’air du même avis. - Mais t’es malade ou quoi ? - Je pense qu’il faut que tu cherche dans le « ou quoi ?» - Tu te fous de ma gueule ? On rentre comment ? - A pied ! Rando ! Allez viens Youyou. Bacchus sortit inspecter les alentours alors que Youyou continua de grommeler quelques instants avant de chercher dans la voiture s’il ne restait pas quelques litres du precieux liquide. D’un seul coup le paysage etait devenu pour Youyou beaucoup moins accueillant. Quelques longues minutes s’écoulerent avant que Bacchus ne hele Youyou : - Qu’est-ce qui y’a ? Demanda-t-il. - T’as pas soif ? - Si j’ai soif ! Youyou daigna tourner ses yeux vers Bacchus et s’apperçu avec stupefaction qu’il se tenait à coté d’un immense bovin. - Beuh ! Qu’est ce que tu fait ? s’écria Youyou. - Je l’ai trouvé qui se baladait à coté, il est gentil. Je suis en train de le traire, regarde, mais ça coule pas vite et ça a un drole de gout. - Ta vus la taille des cornes ? C’est pas une vache. - Ha ! C’est pourquoi qu’il y a qu’une seul tétine ! Bon alors t’a faim ? - Si j’ai faim !

A cet instant Bacchus sortis de sa poche un couteau. Sa main gauche carressait la flanc de l’animal. - Tu préfere les cotes ou la cuisse ? Youyou n’eut pas le temps d’exprimer son effroi, la lame s’abbatit sur les cotes de l’imperieux colosse. - Noooooon ! Cria t-il enfin. Un grognement de douleur et de rage sortit de la gueule de l’animal. Ses narines etait en feu et ses sabots trépignaient. - Je crois qu’il t’aime pas Youyou ! fit constater Bacchus. Le taureau partit tête baissée à la rencontre de la premiere cible qui se trouvait en face de lui : Youyou. Aussitot ce dernier voulut s’enfermer dans la voiture, mais il s’appercu à ses dépend que le coté qui s’offrait à lui était celui de la porte bloquée. Il s’ensuivit donc une course poursuite effrénée et sans relache. Jamais Bacchus ne vit Youyou courir aussi vite. - Bon t’as finis de jouer ? Demanda Bacchus. On fait la rando maintenant ? Constatant la mauvaise volonté de son ami Bacchus décida de le rejoindre. - Dis donc la rando avec toi c’est hard si il faut courir comme ça tout le temps constata t-il - Toi si je t’attrape je te ferais… Brusquement il ne parlas plus car au loin se dessinait un grillage barbellé, surement l’enclos du fougueux taureau. Bacchu le vit à son tour et dit : - Attend moi à je sais comment faire. Il partit comme une fleche et arriva devant les barbelé. Puis il revint quelques instants plus tard à hauteur de son ami poursuivit. - Alors on peut passer ? Questionna Youyou. - Oui, oui ! fit Bacchus triomphalement. J’ai couper les barbelés. - QUOI ! Et qu’est-ce qui vas arreter le taureau maintenant ! - Ben il est gentil ! Et ils coururent longtemps très longtemps. Si le taureau avait pu penser il se serait arreté mais hélas pour Youyou, un taureau ça ne pense pas beaucoup. Courant jusqu'à en perdre haleine ils arriverent au village, certains habitants croyants avoir à faire avec une féria applaudirent. - Ce serait pas le petit Léon là-bas ? Le fils de Myriamme, celui qu’on à pas vus depuis quinze ans ? - Je crois qu’on a jamais vus une telle course ! fit remarquer un veillard Catalan en souriant. - Il est sure qu’a cette heure là le soleil tape fort repondit son accolyte. - On est en hiver Marcel. - Quoi ? ils ont manger des choux de Bruxelle ? Je me disais bien que ça sentait mauvais. Bacchus souriait au gens signant même ici et là des autographes. - Tiens Youyou, regarde ! Il y a même une station service au coin la bas ! - Ouais ben on s’arretera au retour. Parce que la je sait pas si t’a remarquer mais on pas trop le temps. Ils arriverent à une estafette de gendarmes, à l’interieur deux agents de la force de sécurité national discutaient. - C’est trop calme, on s’ennuit. - C’est dingue, maintenant qu’on laisse plus rien passer, tout le monde est respectueux des lois. - En fait, plus on est con plus les gens deviennent moins cons.

-

Il faut assimiler toute la connerie humaine d’un village, comme ça tout le monde il est pas con, tout il est sympa sauf nous. - C’est notre rôle de gendarme, il faut savoir se sacrifier. Des larmes coulaient le long de leurs joues, jusqu'à ce que Bacchus et Youyou arrivants comme des bolides, fassent sonner leur radar. - A les petits cons ! s’écria l’un des deux gendarmes en sortant du vehicule. Au même moment Youyou eut un flash de genie (comme quoi ça peut arriver aux cas les plus désesperés, seul Bacchus ne connus pas cette chance), il s’engouffra à l’arriere du vehicule en tirant Bacchus par le bras. - Hé ! Jean ! S’écria le gendarme encore dans l’estafette. Ils sont rentrés ils sont dérrieres. Jean se replaca à coté de son camarade et dit à ,l’encontre des deux compéres : - C’est dingue ça ! Vous vous rendez ! Vous êtes sur de vous ? On vous laisse deux minutes d’avance si vous voulez. Il grommela dans sa barbe : « C’est pas marrant sans délit de fuite, j’ai même pas le droit de les frapper. » Youyou répondit : - Faites comme si on était pas là, on fait que passer. Bacchus rencherit : « 10 ! 9 ! 8 ! 7 ! » en comptant sur ses doigts. - Ben qu’est-ce qu’il fait votre copain ? - C’est rien il est juste prévoyant ! - 5!4!3! Youyou pris la position du fœtus la tête entre les genoux. - 2 ! 1 ! Impact… BLAAAAM ! fit l’estafette en vacillant. - Mais qu’est-ce que c’est que ce bordel ? REBLAAAAM ! MEUUUUH ! Sous ce deuxieme choc encore plus violent le van s’était retourné. - On dirait qu’il vous à pas rater cette fois constata Youyou. - Y a même les cornes qui dépassent ! Tigiligili les cornes ! Ajouta Bacchus en les caressants. Youyou et Bacchus sortirent. Arrivé au dehors Youyou s’appréta à partir tandis que Bacchus s’approchait du taureau. - Mais qu’est ce que tu fou encore ? Demanda Youyou. - Fais mon un bisous la vache ! Fit Bacchus les bras tendus, les levres en cœur, en direction du colossal animal. - On a pas le temps ! répondit Youyou en agrippant son compagnon par le col et en le forçant à la suivre. Ils arriverent à la lisiére de la foret. Bacchus s’enivrait du parfum des feuilles mortes et de la douce mélodie des oiseaux qui font « cuicui » et des canard qui font « coincoin ». - Regarde le rouge-gorge comme il est beau ! s’émmerveilla Bacchus auprés de Youyou. - TA GUEULE! - Regarde le joli petit écureuil ! poursuivit il avec acharnement. - TA GUEULE! Youyou s’emblait de plus en plus irrité mais personne à part lui dans la foret ne connaissait la raison. Bacchus prit pris une béte sur le sol et la montra à Youyou. - Regarde la petite araignée ! Elle fait « Scriich ! scriich ! » - TA GUEULE! - MEUUUUH ! - HEIN ! Putain il est ou le monstre !

Youyou venait de faire un bond qui aurait rendu jaloux une puce de compétition suréxitée shootée à la cafeine. - Mais arrete Youyou, une araignée c’est pas un monstre. Youyou avait repris ses esprits et ca se voyait : - TA GUEULE! - Regarde la prestance du beau cerf ! - TA GUEULE! Ainsi se déroula l’ensemble de la promenade dans les bois jusqu'à ce qu’ils arrivent à unpetit ruisseau qui passait par là. Bacchus se pencha. - C’est quand même beau l’eau ! - TA GUEULE! Une pierre mal fixée ceda sous le poids de Bacchuset après une courte chute, ce dernier se retrouva les pieds en l’air à l’interieur du ruisseau. - Au secours ! Hurla le pauvre homme en gesticulant dans tous les sens. Je ne sais pas nager ! Je vais mourir ! Adieu Youyou je t’aimais bien , t’etais un super pote. Aaah ! je me sens défaillir , mes jambes ne bougent plus, le froid à du les geler. Mes yeux se voilent, la mort vas venir, je me noies… Youyou ne montrait aucun signe de pitié envers le pauvre Bacchus à la frontiere de la mort. - Arrete de remuer t’as pied là ou t’es. Repliqua-t-il sechement. - Ah ! Je suis sauvé ! Youyou tu es mon sauveur ! - J’ai pas fait éxprés. Ils se résignerent bon grés mal grés à traverser le ruisseau et à mouiller leur pantalon. L’eau était froide, arrivé de l’autre coté ils virent passer unvielle homme qui les accosta. - Alors on se baigne ! - Non ! On traverse ! Réctifia Youyou. - Ah ! Vous me ferez pas croire ça ! Je sais reconnaître des gens qui se baignent. Il y a un pont à deux cent metres, si vous vouliez traverser vous seriez passer par là.

Related Documents

Nouvelle Ridicule
November 2019 33
Ridicule
November 2019 7
Nouvelle Zelande
December 2019 13
Jeangout Nouvelle
October 2019 19
Nouvelle Souris
November 2019 17