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édito Un Observatoire pour une observation partagée « Fenêtre sur » présente la synthèse de travaux de l’ORACLIM consultables dans leur intégralité sur le Portail culturel régional. En 2009 les numéros de « Fenêtre sur » seront consacrés successivement aux trois premiers chapitres de l’étude l, sur l’emploi et la formation dans les secteurs culturels en Limousin : le Spectacle vivant, le Cinéma et l’audiovisue l’Intermittence. La publication « Fenêtre sur » sera complétée à partir de 2010 par « Culturoscope », qui donnera de façon régulière des indicateurs et chiffres clés sur l’activité culturelle en Limousin. la Je souhaite que les travaux et publications de l’ORACLIM puissent contribuer effectivement, comme le stipule ues problématiq et réalités des convention d’objectifs signée avec la DRAC et la Région, à «accroître la connaissance artistiques et culturelles en Limousin» et à «apporter par l’analyse des éclairages utiles pour l’élaboration des politiques culturelles et pour les choix d’interventions des décideurs et acteurs culturels». Yvon Lamy. Président de l’ORACLIM
Méthodologie Cadre et objet des travaux L’observation, démarche relativement récente dans le champ de l’activité culturelle, se développe avec des articulations inter-régionales facilitant la constitution d’un réseau et la construction d’un savoir-faire partagé. (1) Les travaux réalisés par l’ORACLIM, présentés de façon synthétique dans « Fenêtre sur », constituent un socle de données essentiellement descriptives de la réalité. A ce stade, même si certaines hypothèses et analyses sont parfois formulées, ils n’ont pas de dimension explicative, évaluative, prospective, encore moins prescriptive. Ils ont vocation à servir de référentiel aux acteurs et décideurs culturels pour des temps d’analyse et de réflexion partagées, que ce soit dans le cadre de la COREPS, de la démarche GFE-ARGOS-Prisme, ou de tout autre commission où ils prendront tout leur sens. Le premier chantier d’observation confié par la DRAC et la Région à l’ORACLIM porte sur l’emploi culturel et la formation. Le choix a été fait d’entamer ce chantier par le champ des secteurs du Spectacle (Spectacle vivant et Cinéma & audiovisuel) qui apparaissent comme prioritaires dans les préoccupations des responsables des politiques culturelles. (2) L’ORACLIM a conduit son travail en s’appuyant sur les référentiels méthodologiques spécifiques à ce champ, préconisés au niveau national par la commission permanente sur l’emploi du Conseil National des Professions du Spectacle (CNPS), (3). Champ des travaux Le secteur d’activité du spectacle vivant est à distinguer de celui du spectacle enregistré (aussi appelé du cinéma et de l’audiovisuel, qui sera présenté dans le prochain « Fenêtre sur »), même si ces deux secteurs ont en commun de recourir régulièrement à l’emploi d’artistes et techniciens intermittents du spectacle (qui fera l’objet du « Fenêtre sur » suivant). La loi n° 99-198 sur la licence d’entrepreneur de spectacle a défini le spectacle vivant par « la présence physique d’au moins un artiste du spectacle percevant une rémunération lors de la représentation en public d’une œuvre de l’esprit ». En l’absence d’une définition juridique plus précise, la commission permanente sur l’emploi du CNPS a retenu comme périmètre du spectacle vivant (désigné par SV dans la suite du document) les activités des codes NAF 2003 suivants : 923A 923B 923D 923K
Activités artistiques Services annexes aux spectacles Gestion de salles de spectacle Activités diverses du spectacle (dont bals)
suite et notes page 14 2
L’emploi dans le secteur du spectacle vivant en Limousin (hors fonction publique)
Le secteur du Spectacle Vivant, en termes de nombre d’établissements et d’effectifs, pèse plus dans l’emploi régional en Limousin que dans les autres régions du panel (7). Le Limousin occupe une place importante dans le Spectacle vivant en France, dans l’emploi de permanents comme d’intermittents, au regard de son poids dans la population française. Les établissements classés Activités artistiques, petits mais toujours plus nombreux, sont les principaux vecteurs d’emploi du secteur et bénéficiaires des aides publiques à l’emploi.
Sommaire Méthodologie
p 2 et 14
1. Part du SV dans l’emploi en Limousin
p4
1.1 Etablissements et effectifs de salariés permanents. Comparaisons interrégionales : le SV en bonne place en Limousin
p4
1.2 Etablissements, effectifs, masse salariale : évolution régionale : poids croissant du SV dans l’emploi en Limousin
p5
2. Part du Limousin dans l’emploi du SV en France
p 6-7
2.1 Nombre d’établissements, effectifs salariés, masses salariales et poids au niveau national, par catégorie d’emploi : forte progression de l’emploi d’intermittents et de permanents mais déséquilibre entre le poids des effectifs et le poids de la masse salariale
p6
2.2 Poids des effectifs par catégorie d’emploi et poids des populations par région (comparaison interrégionale : vitalité importante et constante du SV en Limousin, également répartie entre emploi d’intermittents et de permanents)
p7
3. Analyses régionales de l’emploi dans le SV par activité
p 8 à 11
3.1 Etablissements et effectifs de salariés permanents : 3 activités principales avec des caractéristiques bien typées et des évolutions spécifiques et en commun la prédominance de petites unités d’emploi
p 8-9
3.2 Effectifs annuels par catégorie d’emploi : plus d’emploi d’intermittents que de permanents
p 9-11
3.3 Evolution de la masse salariale annuelle moyenne par permanent : de grosses disparités selon l’activité
p 11
4. Structuration de l’emploi dans le SV
p 12-13
4.1 Etablissements employant au moins un permanent (comparaison interrégionale) : le Limousin en tête p 12 4.2 Action publique d’aide à l’emploi de permanents dans le SV en Limousin : soutien appuyé aux établissements Activités artistiques 923A
p 13
NB : il s’agit ici uniquement de l’emploi direct généré par les établissements du secteur implantés en Limousin.
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1. Part du Spectacle Vivant dans l’emploi en Limousin
(hors Fonction publique)
1.1. Etablissements et effectifs de salariés permanents (comparaisons interrégionales) le SV en bonne place en Limousin (Données Unistatis *) Le secteur spectacle vivant (SV), grâce à une très forte progression, très marquée en 1998 (hypothèse de l’impact des emploisjeunes), occupe depuis lors une place plus importante en Limousin (malgré le fléchissement 2003-2005) que dans les autres régions (sauf la Franche-Comté depuis 2003). En 2007, selon les données Unistatis, les établissements du SV (hors lieux en régie publique) implantés en Limousin représentaient 0,76 % du total régional et 0,27 % de l’effectif régional des salariés permanents (hors intermittents et hors Fonction publique). Au niveau national, le SV pesait 0,38 % de l’effectif salarié total en 2007. Le poids du nombre d’établissements, plus important que celui des effectifs, souligne la multiplicité d’initiatives de petite taille. Le poids encore plus faible de la masse salariale laisse penser que les conditions de rémunération sont a priori moins favorables que dans les autres secteurs. Cette situation semble cependant en nette amélioration en 2006 et 2007.
Poids du SV dans le nombre d’établissements par région. 1993-2007. Source Unistatis 1,0 Picardie Limousin
0,8
Franche-C. 0,6
Champagne-A. Auvergne
0,4
0,2
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
* Cette source a été prise en considération récemment par le CNPS (cf rapport 2006-2007), suite à son audition du Céreq, qui l’utilise dans sa démarche de « Portrait statistique de branche ». Elle ne prend pas en compte la Fonction publique ni l’emploi des intermittents du spectacle (IS) mais offre des possibilités de comparaisons avec l’ensemble de l’emploi permanent et de l’activité d’un territoire et entre territoires, sans distinction toutefois entre statut privé associatif et statut privé commercial des établissements).
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Poids du SV dans l’effectif régional des salariés permanents (hors FP et IS). 1993-2007. Source Unistatis
0,35 Picardie
0,30
Limousin 0,25
Franche-C.
0,20
Champagne-A. Auvergne
0,15 0,10
1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007
1.2. Etablissements, effectifs, masses salariales : poids croissant du SV dans l’emploi en Limousin (Données Urssaf *) - en 2007, le poids du SV dans le nombre d’établissements du Limousin (mesuré en moyenne annuelle) se situe autour de 1 % avec une nette tendance à la hausse. - en 2007, le poids du SV dans les effectifs rémunérés régionaux (mesurés en moyenne annuelle) se situe autour de 0,5 %. Il a baissé entre 2003 et 2005 et amorcé une hausse légère en 2006. -entre 2002 et 2007, le poids du SV reste stable avec à peine plus de 0,23 % de la masse salariale (MS) régionale annuelle sur toute la période. Evolution 2002-2007 du poids du SV en Limousin. Source Urssaf
*Ces données sont établies à partir des Déclarations trimestrielles et intègrent le privé, les Etablissements publics à caractère industriel & commercial, ainsi que les contrats de travail de droit privé établis par les Collectivités territoriales. Les effectifs et masses salariales intègrent toutes les catégories de salariés (permanents et intermittents) Elles donnent des indications complémentaires sur le poids du SV dans l’activité régionale sur une base plus large que les données Unistatis .
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2. Part du Limousin dans l’emploi du secteur Spectacle Vivant en France 2.1 Nombre d’établissements, effectifs salariés, masses salariales et poids au niveau national, par catégorie d’emploi : forte progression de l’emploi d’intermittents et de permanents mais déséquilibre entre le poids des effectifs et le poids de la masse salariale. (Données Audiens 1996-2006*) La progression de l’emploi généré par l’ensemble des établissements du spectacle vivant implantés en Limousin a été forte : + 100 % en dix ans, soit une évolution par catégorie respectivement de 105 % pour les effectifs d’intermittents et de 89 % pour les permanents. En 2006, les 162 établissements du spectacle vivant implantés en Limousin (1 % du total national), emploient 2305 salariés distincts (1,34 % de l’effectif national), (dans le détail : 1812 intermittents distincts, soit 1,38 % de l’effectif national des intermittents du spectacle, et 556 permanents distincts, soit 1,21 % de l’effectif national des permanents du secteur). La masse salariale du spectacle vivant est en constante augmentation, Elle passe de 3.129.377 € en 1996 à 7.217.444 € en 2006 (soit une progression de 130 %). La masse salariale se répartit depuis 2004 environ pour moitié pour l’emploi de permanents et pour moitié pour l’emploi d’intermittents (respectivement en 2006 3.709.854 € et 3.507.590 € ). La masse salariale délivrée en Limousin en 2006 représentait 0,68 % de la masse salariale totale du spectacle vivant (MS du SV), soit respectivement 0,77 % pour la masse salariale des permanents et 0,6 % pour la masse salariale des intermittents. Evolution 1996-2006 des effectifs des établissements du SV implantés en Limousin. Source Audiens
Evolution 1996-2006 des MS déclarées par les établissements du SV implantés en Limousin. Source Audiens
* Les Données Audiens intègrent les salariés permanents et intermittents (en les distinguant et sans double compte), employés d’établissements employeurs privés et publics (hors Fonction publique). 6
2.2. Poids des effectifs par catégorie d’emploi et poids des populations par région (comparaison interrégionale) au regard de la population régionale, vitalité importante et constante du spectacle vivant (SV) en Limousin, également répartie entre l’emploi d’intermittents du spectacle (IS) et de permanents. La comparaison en 1999 et en 2006/2007 du poids de chaque région dans la population totale française, dans l’effectif total d’Intermittents du spectacle et dans l’effectif total de permanents salariés du spectacle vivant, apporte un éclairage sur la singularité du Limousin. Au cours de la période, le poids de chaque région dans la population totale a peu varié. Le poids de l’emploi d’Intermittents du spectacle et celui de l’emploi de permanents varient peu pour le Limousin entre 1999 et 2006/2007 (à l’instar de la Picardie). Caractéristique du Limousin : ils restent proche du poids de la région dans la population totale. Ce n’est pas le cas dans les autres régions : exception faite de l’Auvergne, dont le poids dans l‘emploi d’intermittents dépasse en 2006/2007 le poids dans la population, le poids dans l’emploi d’intermittents et le poids dans l’emploi de permanent restent pour chaque région très inférieurs au poids dans la population, en 1999 comme en 2006/2007. Le poids de l’emploi de permanents, même s’il régresse légèrement comme en Champagne-Ardenne, par rapport au poids de la population et en comparaison avec les autres régions, est important en Limousin en 1999 et le reste en 2006. Cela peut s’analyser comme l’expression d’une politique de structuration du champ culturel.
Poids de chaque région dans la population, les effectifs d’IS et de permanents du SV Sources croisées Insee RP99 et Audiens 1999
Poids de chaque région dans la population, les effectifs d’IS et de permanents du SV Sources croisées Insee 2007 et Audiens 2006
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3. Analyses régionales de l’emploi dans le Spectacle Vivant par activité 3.1. Etablissements et effectifs de salariés permanents : trois activités principales avec des caractéristiques bien typées et des évolutions spécifiques et, en commun, la prédominance de petites unités d’emploi (Données Unistatis 1993-2007) Activités artistiques 923A : forte croissance du nombre d’établissements (18 en 1993, 115 en 2007) qui restent de petite taille, Services annexes du spectacle 923B : augmentation du nombre d’établissements (2 en 1993, 11 en 2007) qui restent de petite taille, Gestion de salles de spectacles 923D : diminution du nombre d’établissements (19 en 1993, 10 en 2007), qui consolident un effectif de taille moyenne. Les effectifs « explosent » en 923A entre 1997 et 2003. La mise en place des emplois-jeunes qui coïncide sur cette période peut en être l’explication. Ils chutent entre 2003 et 2005 et amorcent une nouvelle progression depuis (327 en 2007). Les effectifs stagnent en 923B (19 en 2007), diminuent en 923D depuis 1996 (71 en 2007, soit 11 de plus qu’en 1993). L’effectif moyen oscille autour de 3 en 923A, autour de 2 en 923B, augmente de 3 en 1993 à 8 en 2004 et revient autour de 7 en 2007 en 923D. L’effectif moyen régional toutes activités confondues est stable autour de 9 depuis 2001. L’activité 923K n’apparaît qu’en 2003 en Limousin. Elle compte 8 établissements et 20 salariés en 2007. L’activité 923A représente en 2007 85 % du nombre des établissements et 80 % des effectifs permanents du SV en Limousin
Evolution 1993-2007 du nombre d’établissements du SV en Limousin par code NAF. Source Unistatis
Evolution 1993-2007 des effectifs du SV en Limousin par code NAF. Source Unistatis
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La carte d’implantation des établissements du spectacle vivant (rappel : hors lieux en régie) réalisée par le SIG de la Région à partir des données Unistatis 2005 traduit la prédominance de l’activité artistique 923A et la dissémination sur le territoire régional d’établissements avec de petits effectifs de salariés permanents, avec un pôle fort sur Limoges et 4 centres d’emploi de taille moyenne (St Junien, Solignac, Brive et Tulle). L’activité « Gestion de salle de spectacles » (923D) a été réduite à Aubusson. Elle est restée principalement implantée sur Tulle et La Souterraine. (Rappel : lieux en régie publique et emplois FPT exclus) Les Services annexes au spectacle (923B) sont concentrés sur Limoges.
3.2. Effectifs annuels par catégorie d’emploi : plus d’emploi d’intermittents que de permanents (Données Audiens*) Entre 1996 à 2006, les effectifs annuels de permanents se sont fortement développés dans les « Activités artistiques » (923A) : + 500 %, «Gestion de salles de spectacles» (923D) : + 117 % et dans une moindre mesure : + 17 % en «Services annexes au spectacle» (923B). Sur la même période les effectifs annuels d’intermittents ont augmenté de 379 % en 923A, de 95 % en 923 B mais sont en recul de 17 % en 923D. Rubrique émergente dans les données statistiques depuis 2003, les « Activités diverses du spectacle » (923K) affichaient un effectif de 2 permanents et 56 intermittents en 2007. *Ces données permettent de distinguer les salariés permanents (hors FPT) des intermittents. Les analyses spécifiques concernant l’intermittence seront présentées dans « Fenêtre sur » N°3 9
Evolution des effectifs permanents / intermittents en Limousin 923A. 1996-2006 Source Audiens
Evolution des effectifs permanents / intermittents en Limousin 923B. 1996-2006 Source Audiens
Evolution des effectifs permanents / intermittents en Limousin 923D. 1996-2006 Source Audiens
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Le recours à l’emploi d’intermittents est important dans les établissements de l’Activité artistique 923A Les données Audiens distinguent les salariés (pas de double compte dans les totaux des effectifs). On ne peut donc pas préciser dans quelles proportions exactes l’emploi des salariés permanents mais surtout des intermittents qui émargent auprès d’employeurs multiples dans plusieurs activités, se répartit dans ces activités. On peut cependant par activité, établir un ratio entre l’emploi de permanents et celui d’intermittents : il est environ de 1 pour 5 en Activités artistiques 923A, de 1 pour 2 en Services annexes du spectacle 923B, de 1 pour 3 en Gestion de salles de spectacles 923D. Répartition des effectifs par catégorie d’emploi et par activités du SV en Limousin en 2006. Source Audiens
3.3. Evolution de la masse salariale annuelle moyenne par permanent : de grosses disparités selon l’activité : La masse salariale (MS) annuelle moyenne des permanents du spectacle vivant (SV)en Limousin se monte en 2006 à 6.672 € et reste inférieure à la masse salariale moyenne en France (10.412 €) : - dans les activités artistiques (923A), elle a chuté de près de la moitié entre 1996 et 2006 (de 16.000 à 9.010 €). - elle a augmenté dans les Services annexes du spectacle (923D) depuis 2004 mais à 3.380 €, elle reste encore en 2006 inférieure de plus de moitié de celles en 923A et 923B. - sur la même période, elle s’est améliorée de moins de 6.000 à plus de 8.213 € dans la Gestion de salles de spectacles (923D). Evolution 1996-2006 de la MS annuelle moyenne (en €) des permanents du SV en Limousin par activité . Source Audiens
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4. Structuration de l’emploi dans le Spectacle Vivant (hors Fonction publique)
4.1. Etablissements employant au moins un permanent (comparaison interrégionale) : le Limousin en tête (Données Audiens) Le Limousin vient largement en tête, au moins jusqu’en 2004, des régions selon le taux d’établissements du spectacle vivant (SV) disposant d’au moins un permanent. Cependant ce taux, qui était de 71 % en 2001, a fortement chuté depuis, comme dans les autres régions. La coîncidence, dans toutes les régions, de la croissance puis de la chute du taux d’établissements employant au moins un permanent avec le début et la fin du dispositif emplois-jeunes, favorise l’hypothèse d’un lien entre les deux. Analyse régionale par activité Entre 2001 et 2006, en Limousin, les établissements Activités artistiques (923A) disposant d’au moins un permanent sont passés de 70 % à 36 % (49/133), ceux des Services annexes du spectacle (923B) de 90 % à 40 % (8/19), ceux de Gestion de salles de spectacles (923D) de 100 % à 85 % (6/7), et ceux d’Activités diverses du spectacle (923K) se situent à 30 % (1/3). Cette évolution, alors que parallèlement les effectifs de permanents ont globalement augmenté, pourrait s’expliquer, outre l’hypothèse liée à la fin des « emplois-jeunes » déjà formulée, par un effet « Licence de spectacle », favorisant la croissance du nombre d’établissements et des effectifs d’intermittents du spectacle. De nombreuses initiatives continuent donc à émerger sans que la capacité de structuration et de stabilisation par de l’emploi permanent suive au même rythme.
Evolution 1996-2006 du pourcentage des établissements du SV avec permanent par région. Source Audiens
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4.2 Action publique d’aide à l’emploi de permanents dans le spectacle vivant (SV) en Limousin : soutien appuyé aux activités artistiques 923A En complément des aides aux projets des établissements, l’Etat et la Région apportent leur soutien à l’emploi par le biais de dispositifs spécifiques : ces aides concernaient en Limousin 93 emplois permanents du spectacle vivant au 31/12/2007. (53 aides Région - Emplois associatifs, 40 aides Etat - Contrats d’avenir et Contrats d’accompagnement dans l’emploi) Les 93 emplois ainsi aidés au 31/12/2007 représentaient 22 % des 417 permanents employés en 2007 par les établissements du secteur spectacle vivant implantés en Limousin (selon les données Unistatis). 65 % des emplois aidés en cours fin 2007 dans le spectacle vivant étaient concentrées sur des établissements d’Activités artistiques (classés NAF 923A), c’est-à-dire au bénéfice de structures de production de spectacles (compagnies théâtrales et chorégraphiques et ensembles musicaux) : 41 aides de la Région et 26 de l’Etat. Ces aides pourraient expliquer la remontée depuis 2005 du pourcentage d’établissements du spectacle vivant employant au moins un permanent en Limousin.
Poids des emplois aidés dans le SV au 31/12/2007 en Limousin Sources DRTEFP/CNASEA/Région/Unistatis
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Méthodologie (suite) Méthode Pour ce premier chantier, l’ORACLIM a limité le « partage » en amont de la démarche d’observation et privilégié une réponse rapide aux attentes de la commande par l’exploitation des données les plus complètes et les plus récentes produites par les organismes sources répertoriés par le CNPS (4) et gratuitement mises à disposition, soit par le biais du DEPS (Insee, Audiens) ou de la DRTEFP (CNASEA), soit directement (Unistatis, AFDAS) parfois dans le cadre d’une convention (Urssaf, CNCS, ANPE). Une Commission de projet (5) accompagne les travaux de l’ORACLIM sous l’angle méthodologique et valide les restitutions qui lui sont présentées. Les membres du Conseil d’administration de l’ORACLIM et les organismes régionaux fournisseurs de données (6) sont associés à des réunions préparatoires à la restitution publique des travaux. Contenu, limites et perspectives des travaux Les travaux dont la publication est prévue pour 2009 offrent essentiellement : - une analyse du poids économique de chaque secteur, par activité ; - une approche territoriale des employeurs, de l’emploi, des effectifs, des masses salariales, des emplois aidés ; - des éléments de comparaison rétrospective à 10 ans, avec un panel de 4 autres régions (7) et avec l’activité régionale… Ces travaux comportent donc des limites parmi lesquelles il convient de souligner : - un champ circonscrit au secteur culturel défini selon les codes d’activités NAF retenus par le CNPS et ne prenant en compte que l’emploi direct et que l’emploi hors Fonction publique, - le peu d’éléments (sauf pour le chapitre spécifique à l’intermittence) sur les actifs, sur les professions culturelles, sur la formation. - l’absence d’éléments permettant de traduire les effectifs en Equivalents Temps Plein… Des travaux ultérieurs apporteront, grâce à l’exploitation de données actuellement non disponibles (DADS) ou en cours d’actualisation (RP 99, Licences d’entrepreneur de spectacles), des éclairages sur les actifs et les professions culturelles. D’autres travaux, en vue de l’analyse de l’emploi dans des secteurs d’activités (enseignement artistique, encadrement des pratiques artistiques en amateur, services de collectivités publiques, organisations associatives NAF 913E,…) qui, dans une approche territoriale plus globale, peuvent être considérés comme connexes au champ du spectacle vivant défini par le législateur et par le CNPS, nécessiteront l’élaboration préalable de démarches méthodologiques spécifiques. Notes : (1) La première étude sur l’emploi culturel en Limousin, menée par le Cabinet Ecarts pour l’OREF, date de juillet 1998. Observer la culture en région. Ouvrage collectif sous l’égide du Ministère de la culture. Novembre 2003 (2) Rapport des Entretiens de Valois « Pour une rénovation des politiques publiques du spectacle vivant ». janvier 2009. (3) La commission permanente pour l’emploi du CNPS a été relancée en 2003. Elle associe, sous la Présidence de M. Claude Seibel, Inspecteur général de l’Insee, plusieurs services de l’Etat, des représentants des collectivités territoriales et des professionnels, syndicats, employeurs, organismes paritaires. Ses rapports sont téléchargeables sur www.culture.gouv. fr/deps L’emploi dans le spectacle en région. 1 - Préconisations méthodologiques pour la réalisation d’études. CNPS. N° 37. Avril 2005 Voir aussi : Observation culturelle en région.1 - L’emploi culturel. Les notes statistiques du DEPS. N°18. Juin 2006 (4) La commission permanente pour l’emploi du CNPS a fait le constat qu’il n’existait pas une seule mais une dizaine de sources de données. Ses travaux visent à établir un système d’information cohérent, chaque source étant mobilisée pour ses apports spécifiques et originaux. (5) Etat (DRAC, DRTEFP), Région (Service Culture et Service Etudes et prospective), Université, Prisme (membres du CA de l’ORACLIM invités). (6) Insee, AFDAS, ANPE & Unédic (désormais Pôle Emploi), Urssaf (7) désignées par la DRAC et la Région comme utilement comparables avec le Limousin : Auvergne, Champagne-Ardenne, Franche-Comté, Picardie
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glossaire ADIAM 19 - 23 : Association départementale pour l’information et l’action musicale, membres du RIC en Corrèze et Creuse Site : http://adiam.creuse.com AFDAS : Fonds d’assurance formation des secteurs de la culture, de la communication et des loisirs. ANPE : Agence nationale pour l’emploi (désormais Pôle Emploi) Site : www. pole-emploi.fr ARGOS : Analyse régionale et grandes orientations du schéma des formations. voir GFE ATCRL : Agence technique et culturelle de la Région Limousin Site : www. culture-en-limousin.fr AUDIENS : Groupe de protection sociale audiovisuel, communication, spectacle. Site : www.audiens.org/ CAE – CAV : contrats d’accompagnement dans l’emploi et contrats d’avenir. Dispositifs d’aide à l’emploi de l’Etat CEREQ : Centre d’études et de recherche sur les qualifications Site : www.cereq.fr CNASEA : désormais ASP. Agence de Service et de Paiement. Site www.asppublic.fr
CRMT : Centre régional des musiques traditionnelles partenaire du RIC Site : www.crmtl.fr CRT : Comité régional du tourisme Site : www.tourismelimousin.com/fr/ DADS : Déclarations Annuelles des Données Sociales. DEPS : Département Etudes, Prospective et Statistique du Ministère de la culture. Site : www.culture.gouv. fr/deps DRAC : Direction Régionale des Affaires Culturelles. Site : www.limousin.culture. gouv.fr DRTEFP : Direction Régionale du Travail de l’Emploi et des Formations Professionnelles. EAR : emplois associatifs région. Dispositifs d’aide à l’emploi de la Région Site : www.cr-limousin.fr FPT : Fonction publique territoriale GARP : Groupement des Assédic de la Région Parisienne-Centre National Cinéma Spectacle (regroupe le GUSO (guichet unique) et le Centre de Recouvrement). Site : www.poleemploi.fr
NAF : Nomenclature d’Activités Française, code lié à l’activité principale de l’employeur (entreprise ou établissement) attribué par l’Insee. Voir SV. A noter que cette nomenclature a été modifiée à compter de 2008. OPMQ-SV : Observatoire prospectif métiers et qualifications du spectacle vivant. Site : www.cpnefsv.org/ OREF-Prisme : Observatoire régional emploi formation Site : www.prismelimousin.fr/orga_obs.php PFI : Plate-forme interrégionale Site : www.pfi-culture.org/ RIC : Réseau information culture Site national : http://rmd.cite-musique.fr/ Site en Limousin voir ATCRL RP 99 : Recensement de la population 1999. Site : www.insee.fr/fr/bases-dedonnees SACEM : société des auteurs compositeurs et éditeurs de musique SIG : système d’information géographique SV : secteur du spectacle vivant, défini par les activités de codes NAF 2003 : 923A, 923B, 923D, 923K
CNCS : voir GARP
GFE : Groupe formation emploi. Démarche Argos. Site : voir OREFPrisme
Unistatis : base de données emploi des Assedic (désormais Pôle Emploi). Site : www.pole-emploi.fr
CNPS : Conseil national des professions du spectacle Site : www.culture.gouv. fr/deps
Insee : Institut national de la statistique et des études économiques. Site : www. statistiques-locales.insee.fr
Urssaf : Union de Recouvrement des cotisations de Sécurité Sociale et d’Allocations Familiales
COREPS : Conférence régionale pour les professions du spectacle (impulsées par le Ministère de la culture)
IS : intermittent du spectacle (salarié déclaré comme tel, sans présumer qu’il puisse bénéficier ou non du régime chômage spécifique)
CRESS : Chambre régionale de l’économie sociale et solidaire Site : www.creslimousin.org
MS : masse salariale (montant du salaire brut) 15
L’oraclim L’Observatoire Régional des Arts et de la Culture en Limousin (ORACLIM) est né le 30 septembre 2008, du recentrage de l’association « musique et danse en limousin », à la demande de la DRAC et de la Région, sur une mission unique d’observation portant sur l’ensemble du champ culturel en Limousin (spectacle vivant, cinéma et audiovisuel, livre, arts visuels et patrimoine). L’ORACLIM reste également chargé de l’animation et de la coordination du Réseau Information Culture en Limousin (RIC). Des organismes partenaires techniques de l’observation et / ou du RIC (Insee, Université, Prisme, AFDAS, Pôle-emploi, ATCRL, CRMT, ADIAM 19 et 23, SACEM) et des acteurs de tous les secteurs culturels du Limousin, sont membres de l’ORACLIM aux côtés de l’Etat, de la Région, des Départements de la Corrèze et de la Creuse. L’ORACLIM entretient des relations avec d’autres observatoires en Limousin dédiés au sport, au tourisme (CRT), à l’économie sociale et solidaire (CRESS), à l’emploi (OREF-Prisme)…. L’ORACLIM adhère à la Plateforme interrégionale (PFI), qui favorise les contacts avec les Observatoires de la culture des autres régions, avec le Département d’Etudes et Prospective du Ministère de la culture (DEPS), l’Association des Régions de France (ARF), les observatoires de branche (OPMQ-SV)…. Contact : Direction et études : Yves Menut. Chargée d’étude : Valérie Aiello, Coordination RIC, administration, études : J-Claude Robert. Secrétariat : M-Christine Gady ORACLIM. 31, avenue de la Libération. 87000 Limoges
[email protected] tél. 05 55 10 90 28 Plus de détails et liens : www.culture-en-limousin.fr/L-Observatoire-Regional-des-Arts.html
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