SCANDALEUX
LE
LE MAGAZINE DES ETUDIANTS LILLOIS
#6 FEVRIER MARS 2009
VÉLOS VOLÉS E
ENQUÊTE SUR UN BUSINESS TRÈS LILLOIS
GRATUIT
PORTRAIT
MARLON BRANDO UN ACTEUR NOMMÉ DÉSIR
MONDE
MILAN BY NIGHT FREE WILD CLUBBING
CINEMA
NE PAS JETER SUR LA VOIE PUBLIQUE : PASSEZ-LE PLUTÔT À VOTRE VOISIN !
CHE GUEVARA
SODERBERGH PREND LE MAQUIS
WWW.LESCANDALEUX.FR
L’ÉDITO DU PRÉSIDENT PAR DAMIEN LAULER
R
evoilà le Scandaleux, le plus fidèle ami des fonds d’amphis. D’aucun sera étonné de ce retour précoce, puisqu’il est vrai que nous avons déjà atteint notre quota de bimensuels à l’année : 1. Pourtant nous nous sommes décidés à dépasser nos limites, POUR VOUS. Finis la clope, les binchs, les kebabs et les grasses matinées ! Bonjour les légumes, les coups de fil à Maman, les slips propres et le dur labeur aux premières lueurs de l’aube ! Voyez le résultat ! Le Scandaleux Nouveau s’offre le luxe d’un habillage rutilant et d’un package d’articles inédits, rédigés d’une main de maître par les étudiants lillois. Alors n’hésitez plus, parcourez nos colonnes et apprenez tout de Marlon Brando, découvrez ce que deviennent vos vélos volés, relevez l’impossible défi de nos mots croisés… ça vous donnera peut-être envie d’arrêter la clope, les binchs, les kebs et la glande… Peut-être même aurons-nous l’honneur de publier vos articles dans l’un de nos numéros ! Ainsi, une conclusion s’impose, encore et toujours : que vive le Scandaleux et que vivent les étudiants lillois !
LE SCANDALEUX SOMMAIRE
LILLE Lille 3000 Microtrottoir Les vélos volés
_ 4 5 6
DIVERS FRANCE Faute de frappe La Bête du Gévaudan
_ 8 9
MONDE _ Milan by night 10 CINEMA _ Che Guevara 12 PORTRAIT _ Marlon Brando 14
_ 16
MUSIQUE Joseph Arthur
_ 18 19
SPORT Du Pain et des Jeux Best of sportif
_ 20
TÉLÉVISION Jack Bauer saves the USA
_ 21
LITTÉRATURE Ce qu’il faut avoir lu
_ 22 22
DIVERTISSEMENT Jeux Horoscope
6
10 12 14
LILLE par Clémence M.
QU’IL PLEUVE, QU’IL NEIGE, QU’IL VENTE, LILLE SANS AZUR TOUJOURS ASSURE.
L
a ville de Lille a longtemps eu une réputation plutôt triste, mais voilà que depuis quelques années tout change : capitale Européenne de la culture en 2004, succès du film Bienvenue chez les Chtis, le plus gros budget culturel régional est accordé au Nord ; Lille serait-elle en passe de devenir un haut lieu culturel français ? En tout cas, les collectivités locales s’efforcent de faire passer le message, et c’est ainsi que les affiches des vœux du Maire de Lille cette année portaient un message quasi subliminal : un fond énumérant les villes européennes, une inscription « Meilleurs VoeuXX Lille » et un slo-
gan « Le voyage continue ». Il s’agissait de commencer cette nouvelle année sous le signe de l’ouverture culturelle qui caractérise désormais la ville, en communiquant sur LE projet de l’année : Europe XXL. Europe XXL, c’est 4 mois (du 14 mars au 16 juillet) pour découvrir l’Europe de l’Est, simplement en parcourant Lille et l’Eurométropole. Expositions au Tri Postal, au musée des Beaux-Arts, spectacles de plein air, concerts, manifestations, ouverture d’une nouvelle Maison-Folie à Lomme, défilés de mode, découvertes culinaires… A tour de rôle, chaque quartier de Lille jumèlera son identité à celle d’un pays ou d’une culture d’Europe de l’Est, par exemple la Bulgarie pour le Vieux-Lille, la culture Rom pour Lille Sud, la Serbie pour Vauban…
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Mais ce qui fera la magie de ce festival un peu fouillis, plein de cultures différentes, plein de lieux différents, plein de villes organisatrices et aux multiples manifestations, c’est l’investissement de toute la ville dans sa réalisation. Les écoles, les associations de quartiers, les commerçants se sont mobilisés pour créer des projets qui racontent leur Europe. Plus de 1000 Lillois, chanteurs à leurs heures perdues, se sont inscrits pour participer à la chorale à 1000 voix de la cérémonie d’ouverture. L’artiste Berlinois Tim Roelofs exposera à la Maison-Folie de Moulins des photomontages de Lillois lui ayant envoyé leur photo. Il existe à Lille une relation un peu unique entre la culture et les habitants, elle y est démocratisée, participative, jamais méprisante, et Europe XXL semble s’inscrire dans cette lignée de projets. Lille n’est peut-être pas un haut lieu culturel français, mais dans cette ville comme dans peu, la culture se partage et se vit. ■
MICROTROTTOIR par Jean-Thomas P. Quel type de films stimule le plus votre appétit sexuel ? Un titre de film par exemple ?
Ce qui vous excite intellectuellement ?
Natacha & Fanny : « On regarde pas ce genre de films, nous ! ». Tchang : « Tous les films avec Jude Law. Il est trop beau. Et puis tous les films avec des trucs culculs. C’est si romantiiiique. » Pierre & Antoine : « Waah, nous ce qu’on aime c’est les road movies. Les grandes plaines et les grosses caisses ça nous fait un effet boeuf. Hier on a regardé Sailor et Lula, c’était bon !»
Que faites-vous quand vous écoutez de la musique ? Jean : « Je fais des scoubidous avec mes poils de torse. » Laura : « Je vis seule avec ma chatte. Elle adore que je la caresse quand on écoute du classique. » Quentin : « Je fais un pogo avec mon mur. »
POUR VOUS, ON A FAIT LE TROTTOIR…
Marie : « Ecrire une page de mon journal intime après l’amour. Finie la cigarette. » Camille : « Le démineur en amphi avec en fond un cours de management des ressources humaines. Tellement jouissif. » Anthony : « Un jogging dans la campagne. J’adore quand les vaches meuglent à mon passage. Je me dis que j’existe… »
Quelques perles que nous vous laissons libres d’interpréter. Garanties sur mesure et pas modifiées. Petit aperçu de l’état psychologique des étudiants lillois, avec ou sans humour. Vous croisez un(e) personne à votre goût dans la rue. Qu’est-ce que vous faites ? X : « J’émets un petit grognement et puis je jappe, et je me pourlèche les babines. Mais discrètement hein ! » Y : « Je le regarde fixement. Et puis je fais un clin d’œil en mordillant ma lèvre inférieure. Je vous montre… » Z : « Seulement s’il porte des menottes, ou un gros fusil. J’aime les hommes qui s’imposent déjà comme des mâles, des vrais, pas des VRP cravatés. »
La première chose que vous faites en boîte ? Simon : « Je repère, je renifle, je touche et je prends une claque. Ou un pain parce que souvent elles viennent accompagnées. Toutes des… sauf maman. » Mathilde : « Je repère, je renifle, je fais ma mijaurée. Et je me fais offrir un verre. » Anne : « Les videurs m’attrapent toujours par la peau des fesses avant que je parvienne au comptoir. »
La dernière chose que vous faites avant d’aller vous coucher ? Popaul : « J’enfile ma nuisette. » Mathieu : « Je me prends une tarte. Elle veut jamais. » Damien : « Un petit rhum devant un film érotique. Pas Pornographique. Erotique. Nuance ! »
Retrouvez vos vidéos sur
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LILLE par Nicolas M.
LIBÉREZ LES
E
n ce début d’année 2009 un sujet me tient particulièrement à cœur : le trafic de vélos à Lille. La tragédie dont je fus récemment l’impuissante victime a ouvert mes yeux sur un monde de crimes, de vices et de cruauté. Chaque étudiant lillois, s’il n’en a pas lui-même fait les frais, connaît au moins une personne que la mafia a dépossédée de sa bicyclette. Tristes anecdotes de vélos négligemment abandonnés devant le Seven ou la fac l’espace d’une nuit d’ivresse, et dérobés on ne sait comment à la faveur de l’obscurité… Qui n’a déjà vu gésir au sol ces cadenas coupés en
deux par une pince Monseigneur ? Qui n’a observé ces cadavres de vélos, trop solidement arrimés à un poteau, que par dépit les criminels ont massacrés ? Une investigation bien menée commencerait par le marché de Wazemmes. La légende ne veut-elle pas qu’un vélo volé s’y retrouve le dimanche matin, par une magie dont la complexité nous dépasse ? Dépêchons donc la Garde nationale afin d’y arrêter tous les vendeurs de cycles en exercice ! Mais malheureusement, il est à craindre qu’une telle répression aurait pour conséquence d’encourager le marché noir, refuge perpétuel des honnêtes gens lésés.
Bref, toujours est-il que la vie sans vélo a moins de saveur. L’acte d’aller en cours prend des allures de travaux d’Hercule, et inévitablement, on finit par ne plus bouger de chez soi. Echec scolaire, marginalisation, dépression et malbouffe, telles sont les conséquences d’un simple vol de vélo. Ce fléau n’a que trop duré, et nous sommes en droit de nous interroger sur l’action des pouvoirs publics pour l’enrayer. Y a-t-il une réelle prise de conscience de leur part, ou rangent-ils le trafic de vélos volés dans la masse informe des « délits mineurs»? D’ici 2011 et l’arrivée du VéLille, la question reste en suspens. ■
3 questions à Johnny T. Expert en démontage de bicyclette. Quelles pièces volez-vous et dans quel ordre ?
Quel type de vélo visez-vous ?
Quand et comment agissez-vous ?
C’est une belle question. Faut agir de manière professionnelle. D’abord la selle. Et puis ensuite les roues. Le guidon et les pédales après. Faut le désosser comme il faut. On est pas des brutes. On aime les vélos et les vélos nous aiment. Ce sont nos bébés, nos chérubins.
On est pas difficile. Les gens sont pas sympas. Ils n’ont pas la décence de nous laisser des vélos dernier cri sous la main. Alors qu’on les choierait comme il se doit (sanglots). Non ! A la place ils nous laissent des vieilles carcasses. Alors on s’en occupe. On est un peu comme une maison de retraite pour vélo si vous voulez (rires).
Un magicien ne dévoile jamais ses tours… Mais plutôt le jour. La nuit on fait semblant. C’est la technique de la bicyclette de Troie. Le jour, personne fait attention. Ils sont fous ces Lillois !
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VÉLOS VOLÉS ! LE VOL DE VÉLO ? UN BUSINESS TRÈS LILLOIS.
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CULTURE par Clément L.
FAUTE FRAPPE
DE
LES FRANÇAIS NE SAVENT PLUS ÉCRIRE, L’ORTHOGRAPHE LES DÉPASSE... ILS Y PERDENT LEUR LATIN.
“L’
orthographe est de respect, c’est une sorte de politesse » écrit Alain dans son Propos sur l'éducation. A l’en croire, bien des Français seraient plutôt rustres, car leurs lacunes orthographiques s’accroissent. Ce fléau, qui touche toutes les catégories sociales, peut se révéler très handicapant pour l’individu, dans sa vie scolaire et professionnelle (zéro pointé ; perte de crédibilité), voire personnelle (un « jeu thème » aura sans doute moins de saveur qu’un « Je t’aime »).
Nos nouveaux modes de communication, très rapides, privilégient le fond sur la forme. A l’heure du langage SMS, les abréviations et écritures phonétiques sont reines. Face à la rigueur de la langue, les « lol », « mdr » et autres « ptdr » semblent bien risibles ! Pourtant, nombreux sont ceux qui succombent au vice de la transgression orthographique. Ainsi, Google retourne pas moins de 16 100 000 résultats pour l’horrible « sa va », contre 17 600 000 pour l’orthographe (exacte, précisons-le !) « ça va » ; l’honneur est sauf… Seuls les grands artistes ou écrivains peuvent se permettre d’inventer de nouvelles graphies : dans cette valse disgracieuse de lettres, nous voyons décadence ; M. Gainsbourg aurait pu, lui, y voir une « décadanse ».
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Le fautif peut alors tenter, en vain, de se déculpabiliser : « Je suis un artiste incompris », « l’odrre des ltteers dnas un mot n’a pas d’ipmrotncae »… Son sort n’est toutefois pas scellé, il ne doit pas tomber dans la fatalité : il existe des solutions pour mieux maîtriser cet art et cette manière d'écrire correctement les mots. De façon ludique, vous pouvez découvrir l’orthographe en chansonnettes, gratuitement, sur le net ! Le « Rock de la cédille » croise ici le « Fox des consonnes », vous chanterez à tue-tête les précieuses règles orthographiques (http://tinyurl.com/6klk5l). Sinon, mais c’est moins folklorique, vous pouvez toujours acheter un Bled ! ■
À DORMIR DEBOUT par Vincent L.
L
e 20 septembre 1765, à l’issue de gigantesques battues qui rassemblèrent jusqu’à 30 000 vaillants paysans et soldats du Royaume, le porte-arquebuse du roi Louis XV, expédié en Gévaudan pour abattre LA « Malebête », tue un loup d’une taille exceptionnelle. Trop heureux de pouvoir s’en retourner à Paris la tête haute, ce dernier fait empailler son loup et le ramène en grande pompe à Versailles pour le plus grand plaisir de la Cour. C’est officiellement la fin de l’affaire de la « bête du Gévaudan » qui avait fait le tour du pays. Mais pendant deux ans les attaques continueront et le coup d’arrêt définitif ne sera donné que par une balle de fusil tirée le 19 juin 1767 dans la tête d’un molosse que les témoins qualifieront d’ « effrayant ». La balle fut tirée par un homme, Jean Chastel, qui passait pour être une sorte de malade mental et qui n’avait jamais donné l’impression d’être un grand chasseur. L’unique conclusion des experts en balistique de l’époque fut que la balle avait été tirée de face… Ce n’est que des centaines d’année plus tard que l’on fit une découverte étonnante. Le dossier fut rouvert et l’on remarqua que le fait d’avoir pris
la balle de face laissait supposer que la bête ne tournait pas le dos au tireur. Or si la bête ne tournait pas le dos au tireur et s’était laissée approcher aussi facilement, cela impliquait que : 1/ elle n’était pas sauvage mais apprivoisée, 2/ elle connaissait son assassin. C’est alors que l’histoire prit le relais de la police et s’intéressa à Jean Chastel, le mystérieux tueur de la mystérieuse bête… Mais avant de parler de ce dernier, revenons sur le parcours du monstre. Tout commence le 30 juin 1764 au village des Hubacs où la bête dévore une jeune fille de quatorze ans, première victime d’une longue liste de meurtres sordides qui laissent la police de l’époque perplexe. En effet, alors que certaines victimes sont « simplement » dévorées, d’autres sont retrouvées décapitées ou encore dénudées, leur vêtements proprement pliés à quelques mètres des corps. De quoi faire vomir les soldats les plus aguerris et priver de sommeil les plus fins limiers du royaume. Nul ne sait comment expliquer ces phénomènes et les esprits simples commencent même à imaginer que le diable est revenu habiter au Gévaudan…
L’ÉTRANGE (ET FASCINANTE) HISTOIRE DE
LA BÊTE DU GEVAUDAN
UN CHIEN QUI AVAIT MAL TOURNÉ FÉVRIER MARS 2009 - LE SCANDALEUX 9
L’on pense aujourd’hui que la bête n’était pas un loup furieux, mais une sorte de chien éduqué à tuer et à se nourrir de chair humaine. Pour le rendre plus efficace son maître, que l’on suppose être Jean Chastel, l’avait équipé à sa manière. Le mystérieux monstre tout droit sorti de l’enfer n’était donc qu’un chien éduqué par un psychopathe pour devenir une machine à tuer. Une banale histoire de police qui mériterait un encart dans les faits divers des journaux mais qui a fait le tour de France et qui continue, aujourd’hui encore, à fasciner. Pour preuve, on trouve des budgets pour faire de grands chefd’œuvre cinématographiques à ce sujet, et le Gévaudan est aujourd’hui couvert de statues en hommage au monstre sanguinaire qui a permis à cette région d’exister. Envoyée par le diable en 1765, la bête est devenue une bénédiction pour le pays. ■
MONDE par Andrew James Briganti
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LE A N I G I R O N ERSIO V N E N E I L A R AUST E N U E J N ’U D E YAG CARNETS DE VO
T H G I N E H T D N E P S LET’STOGETHER in
O N A L MI
G’
day ! I’m Andy, In my 21 years of life I have lived in Geelong, Melbourne, Portoscuso, Budapest and for the past year and a half I have called Milano my home. Scandalous could be a good adjective to describe my life here, although I study at Universita’ Bocconi, Italy’s most prestigious Economics University my life is anything but by the books. When I used to think of Milan, I automatically pictured high fashion, Ferraris and, as Italy’s financial capital, business. But since I arrived in the city I was appealed by the more contemporary Milanese movement, I turned my attention away from the likes of Gucci and Dolce & Gabbana and towards the design and in particular music scene. I live on the 3rd floor of Viale Bligny 44, next door to the biggest drug house in the city, notorious for hosting Morrocon and African drug pushers, transvestites, and recently Al Qaeda. Apart from the gunshots and TV’s getting thrown from windows its really not that bad. I am the Ghetto Superstar. I cruise past 42 daily on my bike, smoking cigarettes and listening to tunes on the way to Il Duomo, the most beautiful church I’ve ever seen which lies in the centre of the city. I
ride through the trendy zone of Porta Ticinese down the long road full of vintage shops, bars, record stores, and an overall ‘indie’ feel. There are heaps of shops and parks tucked away on the side streets not to mention an excellent creperie! In the late afternoon, Porta Ticinese’s many cosy bars become the venues of choice for Milan’s famous, near-compulsory social activity: the aperitivo. One of these bars is Cuore, a trendy underground haunt with Dj’s spinning Post Punk to Disco 7 nights a week. ‘Colonne di San Lorenzo’ is a piazza at the start of the street, me and my mates go there day or night to get some fresh air and watch all the freaks come out to play. The canals, better known as Navigli start at the bottom of Ticinese. Along the canal, galleries and restaurants lie next to one another, while at night and especially in summer the area becomes full of people with a host of pubs and coctktail bars. The Navigli is remembered by my friends and I as the place our friend got pushed in during a brawl and where I got headbutted in the nose for taking a piss in it. The music scene is thriving in Milan, on every night of the week there are big names arriving in the city. When most world class DJ’s or bands
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come to Milan, they normally play at Magazzini Generali (General Warehouses) which, just off the city within a city Via Ripamonti in the south of Milan is the ultimate Milanese Club. State of the art audio, lighting and visual bring International Dj’s, Bands and pill-poppers every week. The club has three levels, with the basement floor playing host to the Pink is Punk parties every Friday, a small ultra exclusive disco club with free entry, then one Friday every month there is the perennial Bugged Out night, which showcases all of the worlds biggest ‘new’ electro dj’s including Erol Alkan, Tiga, Boys Noize and SMD. Magazzini has been referred to as ‘The Temple’ by myself and many friends, it’s even the place where I’ve popped my lung dancing on pills to MSTRKRFT, and fell off my bike onto my face leaving 2 big scars after chatting with Joakim and DJ Mehdi. The club can fit around 8000 people in all three levels and is a great venue for parties such as the Milanese PIG Magazine Parties, Hennessy, Nike, Diesel parties and also concerts such as TV On the Radio and Franz Ferdinand. If you’re ever in town and want a little tour around by bike then track me down, if you ever have the opportunity to do an exchange in Milan I totally recommend it, you’ll be sure to have a lot of fun if you just remember Ticinese and Magazzini ! ■
CINEMA par Mathieu K.
CHE - L’ARGENTIN PARTIE 1
P
résenté c o m m e l’événement cinématographique de ce début d’année 2009, la série consacrée par Steven Soderbergh à Ernesto Che Guevara se révèle d’une platitude remarquable, aux antipodes de ce qu’on pouvait attendre d’un travail sur l’une des personnalités les plus emblématiques du XXe siècle.
Le premier reproche qu’on peut faire au réalisateur est un manque d’action insupportable. Ce film tiendra en haleine les Suisses sous somnifères pendant que les autres trouveront le temps très long à regarder une bandes de muchachos crapahuter dans les bois pendant les trois quarts du film. Mais le pire reste à venir puisque la mollesse du scenario n’est même pas compensée par une réflexion profonde sur le personnage de Che Guevara, qui constitue pourtant l’élément central et l’attrait présumé du film. On apprend en tout et pour tout que « el commandante » est argentin, médecin et communiste. Ces révélations choc ont certainement nécessité un vrai
travail d’historien de la part de l’équipe du film… ou une connexion rapide sur wikipedia juste histoire de vérifier que le mec sur les tee-shirts et les posters n’était pas quelqu’un d’autre. Le sommet est enfin atteint avec l’analyse politique que le film fait de la révolution cubaine. Le réalisateur tombe dans un manichéisme frisant l’obscurantisme en opposant d’un coté les guérilleros, gentils combattants de la liberté et de l’autre les méchants américains impérialistes. La réalité de l’époque dans sa complexité échappe complètement à l’analyse du film qui se contente de nous bombarder de clichés convenus et d’envolées lyriques tout juste bons à exciter la lycéenne en mal d’exaltation révolutionnaire. Loin de moi cependant l’idée de nier tout intérêt à ce film : on découvre que le Che est un mec super cool, que
Fidel Castro était beau gosse dans les années 50 et que faire du mal aux autres, c’est pas bien ! En résumé donc, les jeunes filles en fleur, les membres du MJS ou les aficionados de la randonnée peuvent se précipiter dans les salles, les autres pourront se contenter de regarder fixement une statue du Che pendant 2 heures, ce qui les amènera exactement au même point. Après Entre les Murs, ce film est le deuxième à avoir été récompensé à Cannes en 2008 et à faire preuve d’un politiquement correct à faire passer Taxi 3 pour un dangereux pamphlet : Coïncidence ou tendance lourde ? ■
NOTE
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par Pierrick C.
STEVEN SODERBERGH PRÉSENTE
CHELE FILM
PARTIE I vs. PARTIE II
LA BIOPIC CONTROVERSÉE DU LÉGENDAIRE COMMANDANTE, EN DEUX ÉPISODES : LA RÉVOLUTION CUBAINE & L’ÉCHEC BOLIVIEN.
CHE - GUERILLA PARTIE 1I
C
he – Guerilla n’est ni un film de guerre, ni un film politique. C’est un essai humaniste à mi-chemin entre une quête désespérée de justice et la neutralité des sentiments humains fondamentaux. Il faut expliquer. De communiste, le Che Guevara de Soderbergh ne porte que le nom. Le film, apolitique, nous plonge au cœur d’une aventure humaine sans précédent, celle d’hommes et de femmes désabusés par une existence faite de violences, de spoliations, et qui font le choix de l’absolu sans retour : la guérilla. Dans le dénuement
du maquis bolivien, ces révoltés embarquent pour un voyage aux confins de la vie, celui des Idées. Car il ne reste plus rien au guérillero sinon cet espoir tenace de révolution et de justice, stade supérieur de la condition humaine. « Là où des hommes sont exploités par d’autres hommes, les conditions sont réunies » répète inlassablement le Che. Le récit est très lent. Il n’y a ni flamboyance, ni héroïsme, si ce n’est ce sentiment d’un devoir impérieux de rendre à l’Humain sa dignité. On y croit, car le Che est précédé par sa notoriété : l’éclatante victoire de la révolution cubaine. Dorénavant, tout devient possible. Et paradoxalement, c’est déjà le début de la fin.
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On suit alors la chute progressive, presque irréelle, d’un commandante désincarné, à bout de forces, rongé par la colère et la maladie. Du piédestal à la tombe. Quand vient l’heure du dénouement fatidique, le Che n’est lui-même plus qu’une idée : « Si tu ne crois pas en Dieu, en quoi crois-tu ? Creo en El Hombre. » Et le Che s’en va de la vie pour entrer dans l’Histoire. Verdict ? Che – Guerilla est un chef d’œuvre de complexité et d’inspiration... Nous sommes fixés : Soderbergh sait raconter une histoire. ■
NOTE
PORTRAIT par Charlotte D.
MARLON
BRANDO
UN ACTEUR NOMMÉ DÉSIR
ou la révolution du jeu d’acteur
Q
ui ne connaît pas ce nom entré dans l’Histoire ? Marlon Brando. La sonorité évoque déjà le souvenir d’un homme dont l’intensité n’a jamais été altérée par le temps. Pour certains, il évoque le cinéma des années 50, à travers le prisme de Kazan. Pour d’autres, il représente tout ce qu’Hollywood a produit de mieux en termes d’icônes. Les plus avertis diront qu’il était le « borderline », « l’outsider » du cinéma. Quelle est l’histoire de ce visionnaire, que les femmes et les studios redoutaient autant qu’ils le recherchaient ?
Prémices : Brando, un produit hollywoodien ? Ne vous méprenez pas.
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Né en 1924 dans une famille modeste du Nebraska, oscillant entre une mère alcoolique et un père inconséquent, le petit Marlon a déjà l’étiquette du mauvais élève. Envoyé dans une école militaire, il se passionne pour le théâtre. Il devient membre de l’Actors Studio, suivant Paul Newman, ou James Dean à l’époque. Grâce à l’enseignement de Stella Adler, Brando découvrira ce talent d’improvisation et de distanciation par rapport au script, au profit d’une compréhension de la psychologie du personnage. Cette technique marginale développée par Constantin Stanislavski, Marlon l’a faite sienne. Il révolutionne le jeu d’acteur. Il est déjà l’anticonformiste.
BRANDOCULTES FILMSMARLON
Un Tramway Nommé Désir 1951 - ELIA KAZAN
L’Équipée Sauvage 1953 - LASLO BENEDEK
Dernier Tango à Paris 1972 - BERNARDO BERTOLUCCI
Le Parrain - Épisode 1 1972 - FRANCIS FORD COPPOLA
Apocalypse Now 1979 - FRANCIS FORD COPPOLA
Après quelques répliques données sur les scènes de Broadway, Elia Kazan lui propose le rôle qui va le consacrer. En jouant l’irréductible Stanley Kowalski dans Un tramway Nommé Désir (1951), Brando met Hollywood à ses pieds. Il est l’acteur le plus en vue, le plus sexy, le plus imprévisible. De nouveau il accepte de tourner avec Kazan en 1952 pour Viva Zapata ! Cette collaboration est couronnée en 1954 par le film aux 8 Oscars, On the Waterfront (Sur les Quais). Ce chef d’œuvre offre à l’acteur son premier Academy Award. Le duo Kazan-Brando prend fin avec cette réussite, au grand dam du cinéaste. L’acteur se concentre sur d’autres productions, qui vont consolider son succès. On trouve parmi ces films, Guys and Dolls (Blanches colombes et Vilains Messieurs, 1955), aux côtés de Franck Sinatra, Sayonara (1957), The Young Lions (Le Bal des Maudits, 1957), qu’il tourne avec son ami Montgomery Clift, The Chase (La Poursuite Impitoyable,
1965) avec Robert Redford, ou encore A Countess From Hong Kong (La Comtesse de Hong Kong, 1965), dernier film de Charles Chaplin. De nombreux films marquent les années 1960, alors que Marlon se fait de plus en plus le chantre des Droits civiques. Les années 1970 : les idéaux se confirment. En 1972, Marlon Brando est le plus grand acteur de sa génération, et sans doute de toutes les générations qui l’ont précédé. L’Actors Studio est fier de ce qu’il aurait pu imposer comme son pur produit. Les choses tournent différemment. Après le western qu’il a réalisé, One-eyedJack (La Vengeance aux deux Visages, 1961), Brando se consacre à la défense des Droits civiques. On est en pleine révolution, et Martin Luther King s’impose comme la figure de ralliement. Ses interviews, l’acteur les oriente sur le sujet des Indiens, ou des minorités noires, et occulte la promotion de ses films.
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Cette tendance s’accompagne d’un choix nécessaire : abandonner le cinéma, qui a longtemps ridiculisé les minorités que l’acteur défend. Il tourne donc ses derniers grands films, puis se met à l’écart de cette industrie, qu’il n’utilisera plus qu’à des fins lucratives. Naissent The Godfather (Le Parrain, 1972), et Apocalypse Now (1979) sous la direction de Coppola, ou encore Last Tango in Paris (1972), film très controversé de Bertolucci, par trop érotique. Dès lors, il fuit les studios et achète Tetiaroa, une île en Polynésie française. Sa maison de L.A., il la visite le temps d’un tournage. Mais les cinéastes ne se l’arrachent plus, il est « trop insupportable ». Le refus de son oscar pour The Godfather, signe la fin de sa coopération avec l’industrie du film. Ainsi, Apocalypse Now demeure le dernier grand rôle de Brando, ou le dernier grand rôle. C’est la fin d’une époque. Le début d’un mythe. Il est temps pour vous de revoir vos classiques, d’écouter ces répliques cultes, qui raisonneront dans vos têtes, dans vos cœurs, et vous feront lâcher un à un : ce type était un génie ! ■
MUSIQUE par Stéphane R.
JOSEPH ARTHUR
LE NOUVEAU GÉNIE DE LA POP AMÉRICAINE DÉBARQUE À LILLE.
A
deptes de pop-folk aux arômes électroniques, voici un génie du registre que l’on pourra situer entre Léonard Cohen, Beck et Jeff Buckley, certains l’appelant même le nouveau « Neil Young ». Découvert en 1997 par Peter Gabriel alors à la recherche de la perle qui lancerait son nouveau label « Real World Records », Joseph Arthur sort son premier album « Big City Secrets ». S’ensuit une pléiade d’albums plus ou moins remarqués. La force d’Arthur réside dans sa présence scénique et sa créativité. Il fut un des premiers à utiliser « l’oversampling », encore appelé pédales de loop, permettant de superposer des phrases musicales enregistrées et tournant en boucle pour créer un ensemble harmonique complet en étant seul sur scène.
Cette technique a permis à Arthur de se faire un nom en tant que singer-songwriter et performer solo. Il a pendant longtemps développé un concept original : l’enregistrement de toutes ses performances live, et la gravure de ces dernières dès la sortie de la salle permettant au public d’emporter le concert auquel il vient d’assister chez lui. Le style d’Arthur est porté sur des paroles de chansons très poétiques et des mélodies souvent simples, mais qui vous tournent ensuite dans la tête pour toute la journée. La plupart d’entre vous êtes déjà familiers de quelques unes de ses compositions car elles ont fait l’objet de nombreuses bandes originales (Shrek, The OC, Dawson’s Creek, The L world…) ; parmi ses morceaux les plus connus on retrouve « Honey and the Moon », « Mercedes » ou « In the Sun » (qui a notamment été reprise à l’occasion d’un duo entre Coldplay et Michael Stipe de REM).
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Autre originalité accompagnant ce personnage : lors de ses concerts à l’atmosphère sombre et particulière, on trouve toujours au centre de la scène une toile blanche en début de concert qui se verra peinte par Arthur au fur et à mesure du spectacle. Une salle d’exposition était dédiée à ses œuvres à New York, le MOMAR (traduisez « Museum of Modern Arthur »). Cette salle d’exposition a été récemment réouverte. Joseph Arthur a sorti 5 albums en 2008 dont Temporary People sorti en septembre, et tourne actuellement en Europe avec son groupe The Lonely Astronauts. ■
CONCERT
à Lille le 3 mars à 20h à l’Aéronef / 10 €
FAITES-VOUS DU MAL
écrivez pour le Scandaleux.
Tu es le Marlon Brando de la plume ? Tu es le Che Guevara du journalisme ? Tu es le Jack Bauer de la chronique ? Tu es la Bête du Gévaudan du reportage ? (Ou tout simplement tu as envie d’écrire, de partager ton point de vue, de raconter tes histoires ou celles des autres, de crier haut et fort tes opinions, de coucher ton vécu sur le papier, de remplir des pages et des pages avec ton écriture pattes de mouche, ou de remplir les poches du concepteur de Word, cinquième fortune mondiale ?) Pas de problème. Envoie-nous tes articles (500/900mots). À cette adresse :
[email protected] Nous te publierons avec grand plaisir. Alors n’hésite plus et fais-toi bien mal. Écris pour le Scandaleux.
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SPORT par Jean-Thomas P.
VOUS NE REGARDEREZ PLUS VOTRE CALENDRIER DES DIEUX DU STADE DE LA MÊME FAÇON. ENFIN, ON PEUT TOUJOURS RÊVER...
DU PAIN et DES JEUX
E
t accueilli par un râle de satisfaction du public conquis, le gladiateur entre dans l’arène… Il souffle négligemment sur sa mèche tombante, masquant un regard torve et volontaire. La remise en place du brushing fait rugir de plaisir les spectateurs. Chabalesque… Tout simplement. A l’image du rugby aujourd’hui. Les éphèbes qui ornent vos calendriers ne sont plus des gitons dont les corps sculptés font naître les plus indivulgables fantasmes. Ils sont des figures de mode. Mais pas de cette mode qui se démode, non. Certes ils hantent les nuits des directeurs respectifs d’entreprise de parfumerie, de cosmétiques et autres déodorants.
Sans parler des jambons et foies gras, vendus avec un sourire freedent par une bouille de rêve et un amas de muscles saillants (sauf peut être le jambon, le gouvernement m’en préserve). Mais un produit est périssable. Les conséquences deviennent plus notables si l’on considère l’ego de l’homme, l’animale poussée d’adrénaline à la rentrée des quinze acteurs… Bien moins périssable. Et beaucoup plus sensible. Le rugbyman se transforme en héros, en institution même. On le conspue, mais on l’aime. Une cathédrale dévastatrice, et le stade est en transe. Une munition perdue par maladresse, et on lui pardonne. Un temps seulement. Il doit être un héros, atteindre la perfection, notre perfection. Celle qui titille les limites de la violence, du panache et de la beauté virile du combat et de l’engagement. Ce dont
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on manque cruellement. Et la figure de mode ne devient autre qu’un produit de substitution, une drogue, une icône. On s’identifie à lui, le gladiateur des temps modernes. On est le joueur, le personnage, la personnalité parfois. On s’abandonne au profit du divertissement, corps et âme. Qui est alors le plus à plaindre ? Le joueur ou le joué ? Dans tous les cas, la médiatisation grandissante du monde de l’ovalie est révélatrice. Le public a besoin de retrouver des valeurs jugées perdues. De l’envie, du courage, de l’abnégation. Plus qu’une simple renommée, propre à tout joueur de classe mondiale. Le pain manque, on compense par le jeu. Vieux comme le monde ou presque. Et toujours gage de malaise, de conflit au sein d’un pays. Où le sport rejoint la politique. Pour le plus grand bonheur d’autres joueurs, bien moins fair-play … ■
SPORT
par Mathieu K.
ÉRIC MOUSSAMBANI APPRECIATION SOCIETY
M
arre de Rafael Nadal et de Lewis Hamilton ? Excédés par ces trous en un et ces buts de 35 mètres ? Vous n’en pouvez plus de ces sportifs modèles, véritables hommes sandwich au brushing impeccable et au caleçon toujours propre ? Heureusement pour vous, l’histoire du sport bat le rappel et nous fournit quelque belles traces de pneu…
POUR DES SPORTIFS QUI NOUS RESSEMBLENT
2003, Grand Prix de Monaco de En 1932, a Los Angeles, l’athlète des Jeux Olympique de • • •mmLors formule 3000, Bjorn Wirdheim dopolonaise Stanislawa Walasiewiz Sydney en 2000, les spectateurs de l’Aquatic Center voient débarquer Eric Moussambani, nageur de la Guinée Equatoriale, qui à 22 ans participe a ses premiers JO. Ce qu’ils ne savent pas c’est qu’Eric n’a appris à nager que 8 mois auparavant dans une piscine d’hôtel de 20 mètres. Son 100 mètres bouclé en 1’52’’ (soit 65 secondes de plus que le record du monde de l’époque) fera de lui une star mondiale (à voir absolument sur Dailymotion), entre hilarité générale et respect pour les valeurs olympiques qu’il incarne.
devient championne olympique et recordwoman du monde du 100 mètres à 21 ans seulement. Bien des années plus tard, le 4 décembre 1980, elle est abattue lors d’une fusillade et l’on constate à l’autopsie que Mlle Walasiewiz était… un homme.
mine de la tête et des épaules, va s’imposer et faire un pas de plus vers la Formule 1 quand il s’arrête pour saluer son équipe… 100 mètres avant la ligne d’arrivée. Nikola Kiesa, qui n’en demandait pas tant, remporte une victoire inespérée.
lors d’un match de Gunnar Andersson était considéré •NBAEnentre2004, •comme les Détroit Pistons et les l’un des meilleurs footballeurs de son temps. Ce 15 décembre 1957, son Olympique de Marseille rencontre le stade de Reims dans un choc de l’époque. A la 20ème minute, il manque sa reprise de volée et le ballon finit juste à coté de la cage rémoise. Lorsque le gardien de Reims va chercher le ballon, celui-ci est rentré dans le but par un trou dans le filet. L’arbitre, qui est le seul dans le stade à n’avoir rien remarqué , accorde un but incroyable malgré les protestations des Rémois .Pour la petite histoire , Reims égalise 5 minutes plus tard sur un penalty « offert » , Monsieur l’arbitre s’étant rattrapé tant bien que mal…
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Indiana Pacers que ces derniers allaient remporter, une bagarre éclate sur le terrain à la suite d’un contact en Ron Artest et Ben Wallace. Jusque là rien d’anormal dans un match de basket made in USA sauf que des spectateurs de Detroit frustrés de la défaite de leur équipe provoquent Artest qui monte dans les tribunes et se fait justice en compagnie de ses coéquipiers Stephen Jackson et Jermain O’Neal. Cette bagarre générale entre joueurs et spectateurs a entraîné de lourdes suspensions (143 match au total) et d’importantes sanctions financières (5 millions de dollars pour le seul Artest). Grâce à ces performances uniques, tu sais maintenant que toi aussi tu peux devenir une star internationale et faire des pubs pour des rasoirs ! ■
TÉLÉVISION par Nicolas M.
ette série, devenue culte aux USA, tire son succès du principe même qui l’anime. Car 24H Chrono repose en effet sur un affrontement permanent entre l’Individu et l’État, entre les intérêts particuliers et le bien de la Nation. Et le cœur du téléspectateur, avec celui du héros, est déchiré tout au long des 24 épisodes. Au point crucial de ce paradoxe, on trouve Jack Bauer. Jack, c’est un agent ultra-doué de la CTU – Counter Terrorist Unit – et totalement différent d’un hyper-héros comme 007, Jason Bourne ou Hitman.
Bauer, ce pourrait être moi, ou vous, ou n’importe quel Américain avachi devant sa télé qui s’empiffre de donuts en rêvant au héros qu’il ne sera jamais. Car Bauer, indépendamment de ses talents inouïs de tueur de terroriste, est humain. Certes vous ne le verrez jamais dormir ou même aller aux toilettes après un bon café, mais comme chacun de nous, Jack a des moments de doute, de colère, de tristesse, d’abattement ou de déprime. Et il a des raisons d’être triste… tout ce qu’il touche, ou plutôt tous ceux qu’il touche, disparaissent inlassablement dans l’au-delà. La malédiction pesant sur cet archange déchu et ce chantre du Bien est d’être toujours seul. Du coup, au premier épisode de chaque série, on découvre souvent
LA GUERRE DES
un Jack changé, retiré dans quelque banlieue de Los Angeles ou devenu dépressif, et qu’un coup du destin propulse en une dizaine d’heures au cœur d’une crise mondiale. Et donc dans les emmerdes. Bauer incarne le paradoxe architectonique de 24H Chrono : toujours obligé de choisir entre des vies innocentes et d’autres vies innocentes en plus grand nombre, toujours obligé de mettre ses sentiments de côté. Mais voilà, Jack se rebelle. Et face à cette dichotomie du destin qu’il refuse passionnément, il trouve toujours une troisième solution, au risque de désobéir à ses supérieurs et d’aller, par exemple, couper des doigts au consul de Russie ou kidnapper en direct le président des USA. C’est insensé, mais c’est pour ça qu’on l’aime. Bauer saves America !
BAUERS
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BRÈVES LITTÉRAIRES par Jean-Thomas P.
On vous donne des mots, des sentiments et un soupçon de littérature.
COURAGEUX DE MOTS
UNE ÉDUCATION LIBERTINE PAR JEAN-BAPTISTE DEL AMO Terriblement bien écrit. C’est le sentiment qui vous traversera la peau au sortir de cette ���� “��� œuvre dard”. Un jeune homme de 19 ans, perdu dans le monde du 18ème siècle, se développe, naît, sous l’impulsion d’un amour impossible et cruel. Puis meurt. Toute la puissance du cheminement de la vie transpire dans chacun des mots. La souffrance est le moteur du vice, de la débauche, de l’abandon de l’être, ingrate enveloppe charnelle. Mais aussi l’instrument de l’ascension, de l’accession à des sommets de superficialité, d’apparences et de machiavélisme. Les sentiments sont l’essence de la vie, l’auteur y met le feu, et construit habilement une destruction. Bouleversant. ■
UNE GOURMANDISE PAR MURIEL BARBERY Doux Jésus. C’est du pain béni. La faim est proche. Plongez dans les méandres gustatifs d’un critique culinaire, à l’article de la mort. Il est en quête d’un goût, d’une sensation, d’une explosion de saveurs qui le transporterait une dernière fois. Ouvrez vos papilles, votre cœur et souvenez vous de la poule au pot de mamie, de l’odeur de l’herbe fraîchement coupée mêlée au parfum de châtaigne et de campagne, de votre première goutte de vin sur un palet encore vierge. De la simplicité. De l’amour de la bonne �������������������������������������������� “������������������������������������������� chère�������������������������������������� ”������������������������������������� . Du bonheur pur, nu, offert à l’imagination du lecteur qui ne regardera plus la maigre pitance estudiantine du soir de la même manière. A déguster. ■
LE JOUEUR PAR FÉDOR DOSTOÏEVSKI Un classique. Ce roman a précédé les chefs d’œuvre de l’auteur. Et servira de tout son contenu la cause freudienne. Le triangle dostoïevskien est en place. Alexis est l’homme qui devrait s’employer à conquérir celle qu’il aime, Pauline. Mais celle-ci est convoitée et, devant son rival, Alexis abdique, profondément attiré par une impulsion autodestructrice : le jeu. Tout le roman repose ensuite sur la différence de perception du possible gain : vaut-il mieux attendre hypocritement un héritage ou jouer sa vie à la roulette ? L’intrigue, un peu légère, frisant la caricature, met à nu les conditions dans lesquelles l’auteur écrivit (accablé par les dettes et pressé par le temps), mais aussi toute la puissance de pensée Dostoïevskienne. A découvrir. ■
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L’HOROSCOPE & LES JEUX par Jean-Thomas P.
MOTS CROISÉS Verticalement 1) Avoir de l’esprit. Qui pique ton coeur, Caroline. 2) Avant de tomber dans les bras de Morphée. 3) Elle s’est faite prendre, elle éprise. Existe ! 4) Chagassait, pour les intimes. 5) Vieille clé sous la portée. Centré sur moi, en COD souvent. Se déguste parfois raffiné. 6) A venir... 7) Envers et contre tout. Cracheur de feu. 8) Bien grand pour le cycliste. La lune est sa maison. 9) Ville du Japon. On leur doit nos complexes, messieurs.
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Un magnum de champagne offert à celui ou celle qui parviendra à résoudre cette grille dans les 3 jours après la publication de ce numéro.
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Horizontalement A) Il manque un M au code de Babylone. B) À Marguerite la coquine. Ville de Serbie. C) Plutôt grand pour un Lillois. Le petit Astrate. D) En 60 av JC, Pompée ou César. E) Lettre par lettre. De commerce, pas loin de Gerland. F) Déesse du rut grec. En eau de la montagne. G) Se servir du passé pour construire un présent. H) Je rends hommage à mes amours, en deux temps. I) En DTRS. Et vitchs s’en allèrent de Russie.
L’HOROSCOPE du Divin Marcel BÉLIER
Vous aurez à faire à certaines toisons moutonnantes. Prenez garde !
TAUREAU
Vous aurez un gamin. Il s’appellera Bali-Balo Dansonberso.
GÉMEAUX
Non, on dit j’ai mal. Vous êtes nul en grammaire et con comme un balai.
CANCER
Votre médecin ne pourra réprimer certaines pulsions et vous demandera si vous aimez les bonbons au miel... Anticipez !
LION
SAGITTAIRE
VIERGE
CAPRICORNE
C’est bête que vous n’ayez de royal que le nom. Courez vous acheter du gingembre…
L’équipe du Scandaleux sera ravie de pouvoir remédier à cela. Coordonnées et mensurations sur lescandaleux.fr
BALANCE
C’est le souci quand on porte un caleçon trop large…
SCORPION
Vous n’êtes pas une œuvre dard. Cessez d’empoisonner votre entourage, cafard putride !
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Une fièvre de cheval vous empêchera de bander votre arc et de tirer vos meilleurs coups. Enfin un prétexte…
Deux événements, petit(e) veinard(e). Votre copain/pine vous empruntera votre carte bleue. Et votre banque signalera un découvert…
VERSEAU
Vous vous jetterez à l’eau, n’en mettrez pas assez dans votre vin, et prendrez un gros vent. Oui, vous êtes laid.
POISSON
L’écaille glauque, la nageoire branlante et l’œil torve... Vous pensiez être frais ?
LE
SCANDALEUX
du taf, des teufs, des nuits blanches, un projet, une équipe, une asso. pour les étudiants lillois.
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#6 - FÉVRIER MARS 2009 - LE SCANDALEUX
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