Le Developpement Humian Dans Les Pvd

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Projet de fin des études en sciences économiques option « économétrie » Sous le thème

Réalisé par : Encadré par :

Année universitaire : 2008-2009

Il n’est pas facile à tout moment de la vie lorsqu’il nous est demandé de reconnaître à ceux ou celles qui nous ont porté conseil, aide, soutien et bienveillance surtout dans de pareilles situation, de prononcer en leur faveur des paroles et des mots de de gratitude qui puissent combler l’immense contrepartie contrepartie qu’ils nous ont généré. Je tient à exprimer mon gratitudes et mon remerciements très sincères à mon encadrant Dr KHALID

LOUIZI qui a accepté de diriger ce modeste travail et qui, en dépit de ses multiples multiples occupations a veillé avec toute l’attention l’attention requise à son élaboration. Enfin mes remerciements vont à toutes les personnes qui ont contribuées de prés ou de loin à la réalisation de ce travail.

Je dédie cet événement marquant de ma vie à mes parents en espérant que ce modeste travail leur témoigne notre amour de notre affection.

A toutes mes frères et sœurs. A

mes amis (es) pour leur soutien.

A tous ceux qui luttent pour la liberté et la renaissance des peuples… peuples…

Introduction générale

4

Première partie : le développement économique

6

A- les inégalités de développement 1- les origines du concept de développement 2- définitions des termes 3- la mesure des inégalités de développement a-les limites de l’usage des moyennes b-les chiffres facilitent les comparaisons c-La mesure des biens et services

4- une typologie des PED a- limites et nécessite de classement des PED b- les nouveaux pays industriels (NPI) c- les pays de l’OPEP d- les pays les moins avances (PMA)

B-les causes de sous développement 1-les facteurs naturel et démographiques a- races ressources climats b- religions traditionnelles et sous développement. c- l’évolution démographique sociale d-les migrations nouvelles

6 6 7 8 8 9 9 9 9 10 10 10 10 11 11 11 12 12

2- la thèse de retard de développement

13

a – les cinq phases du passage des sociétés b – cycle de Rostow c- critiques sur les travaux de Rostow

13 14 14 15

3- le sous développent conséquence du développement a- les manifestations du processus

15

C- les stratégies de développement

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1- les stratégies de développement agricole a- la croissance de a production agricole dans les PED. b- la politique agricole dans les PED

2- les stratégies d’industrialisations a- les différents types des stratégies industrielles. b- les stratégies introverties avec priorités au secteur amont.

17 17 18 19 19 20

c- Exemple d’industries industrialisantes : l’Algérie.

20

D- coopération et aide au développement

21 21

a- ONU et l'aide au développement b-le rôle de La Banque mondiale dans l'aide. c- les ONG et l'aide au développement,

22 23

Deuxième partie : le développement humain

24

A- Concept du développement humain

24

1- Historique du concept 2- Définitions du développement humain

24 25

a- Selon l'ONU : b- Selon le rapport de la Commission SUD c- définition selon PNUD d- définition selon le rapport arabe sur le développement

25 26 26 26

3- Développement humain: une approche synthétique

B - Indicateur du développement humain 1 - l'indicateur du développement humain (IDH)

:

a- Définition de l'IDH : b- principe

27 29 29 29 29

2- calcul de l' IDH

31

a- la longévité : b-le savoir : c- Formule générale : d- exemple de calcule :

31 32

3- Limites de l'IDH :

37 37 39

34 35

a- Le calcul de l'IDH nous permet-il d'obtenir une information nouvelle ? b- les questions de pertinence c- Un examen attentif de l'évolution des IDH sur longue période s'avère très instructif.

4- les indicateurs complémentaires de l'IDH : a- l'indicateur sexospécifique du développement humain (ISDH) b- l'indicateur de participation des femmes (IPF) : c- l'indicateur de pauvreté humain (IPH) :

C - Objectifs de Développement pour le Millénaire 1- comprendre les Objectifs Du Millénaires 2- Les 8 Objectifs, du millénaire pour le développement. a- Réduire l'extrême pauvreté et la faim b- Assurer l'éducation primaire pour tous --------------------------------------------------------

39 40 40 41 41 42 43 44 44 45

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c- Promouvoir l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes d- Réduire la mortalité des enfants de moins de cinq ans e- Améliorer la santé maternelle f- Combattre le VIH/sida, le paludisme et d'autres maladies g- Assurer un environnement durable h- Mettre en place un partenariat mondial pour le développement

45 46 46 47 47 48

Troisième partie : cas du Maroc : INDH

50

A- Historique du développement au Maroc.

51

1-Les progrès en matière de développement 2-Evolution du développement humain au Maroc :

B- concept et vision globale de l’ INDH. a- Comités INDH Au niveau central b- Comités INDH Au niveau régional c- Comités INDH Au niveau provincial / préfectoral d- Comités INDH Au niveau local

C- les programmes prioritaires a- Cible et objectif : b-Les actions menées dans la lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale

2- la lutte contre la précarité :

D- Financement et procédure des programmes prioritaires de l'INDH : 1- Financement des programmes prioritaires :

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54 54 55 55 56 57 57 58 58

a- analyse théorique de la précarité : b- les enfants des rues et les jeunes sans abris. c-les aliénés sans abris :

2- Procédure à suivre : Conclusion générale Liste des abréviations Références

52

57

1- la lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale :

a- Répartition des crédits par programme b- Répartition territoriale des crédits

51

58 60 60 60 61 62 63 65 66 67 70

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Introduction générale De nous jours le débat autour du développement est devenu l'axe des recherches des pays d’occident, pour faire sortir les pays sous développés de leur crises, Devant les multiples aspects du sous développement comme l'extrême pauvreté, faibles taux de croissance, taux brutes de mortalité très élevés, faibles taux d'alphabétisation, des conflits ethniques, crises politiques, le non respect des droits humains, l'exclusions des femmes dans la vie communautaire. Les pays sous développés qui constituent plus de 80% de la population mondiale, reste incapable de s’élever des défis de sous développement, en plus on constate que les différences entre le Nord développés et le Sud sous développés se renforce plus en plus. Actuellement le plus inquiétant c’est le future des PVD devant les nouveaux dangers comme les changements climatiques qui menacent principalement c’est pays, dans leur terre par les sécheresses et la désertification et aussi le danger de la crise économique mondiale constitués par l’élévation des prix des matières premières et les carburants dont les pays développés vont se diriger vers les récoltes agricole des PVD qui doit être réservées au nombres croissant des demandeurs de nourritures. L’importance de notre étude consiste dans l’éclairage de la notion de développement humain qui peut être considérer comme un nouveau concept, dont les experts du occident espèrent qu’il soit le remède magique des problèmes des PVD, ou le Maroc est l’un de ses pays et qu’il s’engage pour la lutte contre les aspects de sous développement, et il a considéré actuellement le développement humain comme moteur de la croissance économique et sociale. Selon le PNUD (Programme des Nations unies pour le développement) on peut définir le développement humain comme : « Le principal objectif du développement humain est d'élargir la gamme des choix offerts à la population, qui permettent de rendre le développement plus démocratique et plus participatif. Ces choix doivent comprendre des

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possibilités d'accéder aux revenus et à l'emploi, à l'éducation et aux soins de santé et à un environnement propre ne présentant pas de danger. L'individu doit également avoir la possibilité de participer pleinement aux décisions de la communauté et de jouir des libertés humaines, économiques et politiques. » Le terme Pays en voie de développement n'est qu'une appellation parmi d’autres (Tiers Monde; pays en développement, pays les moins avancés..), pour désigner un même type de problème : grande taux de chômage et de pauvreté, faible croissance économique. . Mais, comment on est arrivé à un monde développer et un autre sous développer ? Et quelles sont les relations entre la nature c’est pays et leur degré de développement ? Et pourquoi on a inventé le développement humain ? Et quels sont les objectifs du millénaire pour le développement ? Pour le Maroc : y- a-t-il un développent humain ? Et comment l’INDH peut résoudre les problématiques de sous-développement marocain ?

Notre étude qui se base sur les PVD sera divisée en trois parties : Dans la première partie, on traitera la Notion du développement économique : la nature de l’inégalités de développement, les causes de sous développement et les stratégies de développement. Dans la deuxième partie, on traitera développement humain : le Concept, Indicateur, et les objectifs du développement humain. Tandis que dans la troisième partie, on traitera : l'initiative nationale pour le développement humain : la vision, les programmes et le financement de l’INDH.

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Première partie : le développement économique Les explications du sous-développement sont nombreuses et souvent contradictoires. Elles se réfèrent en général aux grandes familles de pensée qui s’affrontent sur le terrain idéologique. Le sou développement remonte selon les autours à la naissance des sociétés humaines, à la révolution industrielle du XVIIIe siècle ou encore à la mondialisation du capitalisme ou à la colonisation.1

A- les inégalités de développement L’analyse des critères tel que le PNB, les écarts de revenus l’espérance de vie le taux de mortalité infantile, etc. Fait apparaître de fortes inégalités de développent dans le monde.

1- les origines du concept de développement Le 20 janvier 1949, dans son discours sur l'état de l'Union, le président des États-Unis Harry Truman utilise pour la première fois le terme de développement pour justifier l'aide aux « pays sous-développés » dans le cadre de la lutte contre le communisme et de la doctrine Truman. Il y déclara être du devoir des « pays développés » de diffuser leurs technologies et assistance aux pays en développement, pour que les niveaux de vie convergent vers les niveaux occidentaux. Bien qu'une bonne partie du monde semble aspirer au développement, le terme lui même est critiqué par certains qui le considèrent trop centré sur les sociétés occidentales. Il impliquerait une direction et un mouvement que ces pays doivent suivre. Les catégories utilisées lorsqu'il est question de pays en développement font référence aux objectifs et aux concepts de ceux qui les utilisent. Ainsi, si l'on parle de pays en développement, cela peut être à des fins descriptives (donner un aperçu objectif de la situation) ou à des fins normatives (porter l'interlocuteur à agir pour régler une situation). On parle aussi de nations de la périphérie, de pays du tiers monde ou de pays non industrialisés. On retrouve le concept de pays en voie de développement, sous une appellation ou une autre, dans de nombreux systèmes théoriques ayant des orientations diverses, ce sont par exemple les théories de la décolonisation, la théologie de la libération, le marxisme anti-impérialiste, l’économie politique2.

1 2

ALAOUI Moulay Mamoune ; ECONOMIE DU DEVELOPPEMENT;(ed 2006) ; page12. Site web Wikipédia, l'encyclopédie libre http://fr.wikipedia.org .

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L’apparition du mot « développement » dans l’univers économique est tout a fait récente .même s’il est mentionne , il ne lui est pas consacres de rubrique particulière dans le dictionnaire des sciences économiques de Jean Romœuf de 1956 !or il n’y a pas eu de dictionnaire «économique en France entre 1893 ,celui de Léon Say , ou l le mot bien évidement ne figure pas , et 1956il faut doc attendre 1968 et les dictionnaires plus récents pour y avoir apparaître le terme dans le rubrique « croissance » du dictionnaire Romœuf1.

2- définitions des termes Il est très important de faire un petit éclairage sur les termes essentiel dans le développement et les pays en voie de développement : Le tiers monde est une expression créée par le démographe Alfred Sauvy au début des années 50 pour désigner, par analogie avec la notion politique de « tiers état »- en vigueur avant la révolution de 1789 – les pays qui cherchaient une alternative politique et économique, une «troisième voie », face aux mondes capitaliste. « Car enfin ce tiers monde ignoré, exploité, méprisé comme le tiers état, veut lui aussi, être quelque chose » Trois mondes, une planète, dans L'Observateur, 14 août 1952 Mais il reste a dire que l'expression de tiers monde n'est plus utilisée, sauf en histoire, en raison de « l'éclatement du Tiers Monde », de sa différenciation interne, dans le dernier quart du XXe siècle, et de la fin de la Guerre froide, qui supprime la distinction entre les deux premiers mondes. A la notion de « pays sous –développés », on préfère l’expression pays en voie de développement (PVD) ou, plus simplement, pays en développement (PED). La notion du développement économique est un phénomène très complexe. Le développement possède plusieurs définitions parmi lesquelles, on peut retenir deux pour simplifier sa lourdeur. Selon François Perroux, le développement est « la combinaison des changements mentaux et sociaux d'une population qui la rendent apte à faire 1

COQUERY- VIDROVITCH Catherine ; HAMERY Daniel et PIEL JEAN (eds) : POUR UNE HISTOIRE DU DÉVELPPENT, page 44.

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accroître accumilativement et durablement son produit réel global » le développement implique l'amélioration du bien être de toute la population et se traduit par une hausse de revenu par tête, un accroissement de la ration alimentaire et meilleurs accès aux services de santé et de l'éducation. Selon Galbraith « le développement économique consiste un élargissement des possibilités des réussites à ceux qui ont le désir d'échapper à l'équilibre de la pauvreté de masse et ses cultures » le développement implique une hausse du bien être social, des changements des structures et des mentalités de la société toute entière. Il passe par l'urbanisation, l'industrialisation, l'alphabétisation et la formation et ainsi que par la destruction des sociétés rurales.

3 – la mesure des inégalités de développement Tous les pays ne sont pas à égalité devant le développement économique. Trois milliards de personnes, soit prés de la moitiés de l’humanité, vivent avec de deux dollars par jour. On est loin d’une diffusion générale et juste des richesses1. Les travaux des économiste du développement économique recourent pour une grade part aux chiffres fournis par les comptables nationaux .En particulier il est commode de classer les pays en voie de développement (PVD) selon leur Produit National Brut (BNP) par habitant. Les indicateurs sont classés selon diverses modalités. Certains sont liée aux indicateurs quantitatifs (le PNB/ Hab. et le taux de croissance) et d'autres insistent sur les indicateurs qualitatifs qui ont trait à la vie quotidienne des individus (nourriture, santé, éducation) dites besoins fondamentaux. On peut trouver également des indicateurs concernant l'environnement économique, social ou naturel des populations a)

1

les limites de l’usage des moyennes sont bien illustrées par la notion de revenu moyen par tête .la répartition in égale des revenus rend nécessaire de recourir soit à des indicateurs de dispersion , soit à des indicateur partiels(par exemple revenue des zones rurales et des zones urbaines…)

ALAOUI Moulay Mamoune ; ECONOMIE DU DEVELOPPEMENT;(ed 2006) ; page71.

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b)

les chiffres facilitent les comparaisons dans le temps et l’espace .Mais il faut rappeler que, pour toute analyse temporelle, se pose le délicat problème de la déflation des séries à prix courantes en raison de la trop fréquente médiocrité des indices de prix de nombreux PVD. quant aux comparaisons de pays à pays, elles se heurtent souvent à la nécessites de convertir des monnaies différente en un étalon unique.

c)

La mesure des biens et services est inévitablement arbitraire puisqu’elle dépende de la définition des biens et services considérés comme économiques .Les comptables nationaux s’efforcent d’évaluer les biens alimentaire auto –consommés. Mais il conviendrait également de comptabiliser l’autoproduction de biens de type artisanal ou l’auto -construction de logement, sans parler de la fourniture de certains services1.

4- une typologie des pays en développement L’évidente hétérogénéité des pays en développement rend contestable, par avance, tout essai de classement, et de regroupement il apparaît donc que, comme pour toute classification, il ne saurait y avoir de classement universel, susceptible d’être utilise quelle que soit la question posée a l’analyste. a- limites et nécessite de classement des PED Ce qu’il est convenue de l ‘appeler le premier choc pétrolier, en 1973 ; a été le point de départ d’une évolution nettement différenciée des diverse catégories de pays en développement .cette évolution chaotique et diversifiée contraste avec celle beaucoup plus régulière des années antérieures .Ce fait apparaît très nettement à l’examen de la croissance du PI B réel de 1965 à 1987. La Banque mondiale a établi seuil d’appartenance aux PED à partir du PNB par habitant. Mais ce critère n’est pas très significatif car certains pays en développement se situent au-delà de cette limite tandis que d’autres pays développés (certains pays de l’est par exemple) peuvent se trouver en deçà de ce seuil. Face à la diversité des PED, les organisations internationales retiennent une classification de ces pays selon leur niveau de développent. On distingue ainsi :

1

VERNIERES Michel : ECONOMIES DES TIERS-MONDES .Ed ECONOMICA, 1991 ; pages : 12 ; 13.

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b- les nouveaux pays industriels (NPI). Il n’existe pas de liste officielle des NPI. Ceux-ci correspondent aux quatre «dragons» d’Asie (Corée du sud, Taiwan, Singapour et Hong Kong) ainsi qu’à quelques pays d’Amérique latine (Mexique, brisil, Argentine). Les NPI se caractérisent par les élément suivants :un rythme de croissance économique importante ,par rapport aux autres PED, du secteur manufacturier dans le PNB, une part croissante des service, un degré d’ouverture sur l’extérieur très élevé (entre 60 et 70 % des excédents commerciaux conséquents. l’ensemble de ces économie, situées en Asie ,en Amérique latine ou en Europe centrale,sont aujourd’hui qualifies de «pays émergents», cette notion visant a caractérise leur important taux de croissance (entre 5 et 10 % par an ) et le fort développement de leurs marchés boursiers (jusqu'à la crise financière de 1997 -1998) c-les pays de l’OPEP (organisation des pays producteurs de pétrole) sont des pays dont 30 % au moins des exportations de marchandises sont constitués de ventes de pétrole et de gaz. Leur économie est fortement dépendante de l’évolution des prix du pétrole. d- les pays les moins avances (PMA) regroupent les pays les plus défavorisés de la planète pour lesquels des mesures particulières doivent être prises. Autour d’une quarantaine, principalement situés en Afrique, les PMA se caractérisent par un faible niveau de revenu par habitant, un taux d’alphabétisation inférieur à 20%, un très faible poids du secteur industriel (moins de 10 % du PNB) et des perspectives de développement limitées1.

B-les causes de sous développement 1-les facteurs naturel et démographiques L’absence de richesses du sous-sol ainsi les effets défavorables d’un climat tropical ont souvent été présentés comme des causes naturelles du sous – développement. Pourtant, certains pays ont réussi à combattre ces handicapes : Australie ou sud des Etats-unis pour les effets du climat, Japon pour l’absence de ressources naturelles, tandis que certaines PED ne présentent pas ces handicaps.

1

JEAN –YVES Capul .GARNIER Olivier : DICTIONNAIRE D’ECONOMIE et de sciences sociales (ed 2002). Pages : 128 et 129.

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a- races ressources climats Au plan racial un bon observateur des problèmes de sous développement, Yves Lacoste rassemblait ainsi une série d’opinions courantes : « il fréquemment souligné

qu’à l’exception du Japon les population des pays développées étaient de race blanche et que les populations de couleur se trouvaient dans les pays sousdéveloppés …»1. En sens inverse, le seul exemple du Japon suffit à ruiner toute thèse raciste. Ce pays ne s’est « développé » qu’avec à peine 50ans de retard par rapport à plusieurs pays de l’Europe. De l’avis de toute la science anthropologique, il y a des différences et des spécialisations culturelles non pas des incapacités raciales déterminantes. Le monde sous-développé coïncide à peu prés avec la zone tropicale ou subtropicale .et la déficience du tiers mode en ressources énergétiques ou minérales n’est absolument pas certaines. Le tiers monde est, au contraire au premier range pour le pétrole : proche orient, il est également au premier rage pour les capacités de production hydro-électrique, en Afrique comme au Brésil. b- religions traditionnelles et sous développement.

Il faut encore considérer le rôle des religions caractéristiques des sociétés sous -développées. La religion ni sert ni n’entrave le développement. Si les doctrines religieuses du moment sont incompatibles avec certains changements, c’est simplement parce que les conditions économiques et sociales de bases ne s’y prêtent pas encore. Dès qu’elles s’y prêteront, le changement s’opérera, et les enseignements de la religion seront alors révisés de la manière à étayer le nouveau statu quo2 . Sans que la plus part des observateurs acceptent de parler de la pure et simple des religions traditionnelles par rapport au sous développement il reste que ces religions sont généralement liées de manière assez profonde aux mentalités anciennes ; et quelquefois, elle en renforcent singulièrement l’effet. Corrélativement, si le développement vient à commencer, il ne peut pas y avoir de crise dans l’évolution de ces religions3 . 1

YVES Lacoste, les pays sous-développés, coll. [Que sais je ?], P.U.F., Paris, 1958, pp 49-50. W.A.Lewis, the theory of economic growth, Allen and Unwin, Londres, 1955, p.107. 3 J.Y.CALVEZ : ASPECTS POLITIQUES ET SOCIAUX DES PVD (ed : DALLOZ). p 166. 2

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c- l’évolution démographique sociale

La démographie, elle concerne surtout des caractéristiques quantitatives des sociétés et de leur avenir .le nombre d’habitants varie considérablement d’un pays à l’autre. En 1988 les taux brute de natalité 1 de 14 (Hong Kong) à 54 (Malawi), les taux bruts de mortalité de 4 (Costa Rica) à 23 (Sierra Léone) .et il faut rappeler que Chine et l’Inde, à elles seules, présentent environ la moitié de la population des tiers monde. Le progrès démographique s’effectue en effet d’abord par la régression d’une mortalité infantile dont les taux étaient souvent élèves. Ceci entraîne : -le problème d’emploi, les jeunes doivent avoir leurs emplois. - En second lieu le problème d’éducation : il serait lourd de toutes façons quand il s’agit de passer à la scolarisation rapide d’une population jusque-là analphabète. d-les migrations nouvelles

A coté de la démographie en rapide extension, il faut faire état des effets des transformations économiques sur la localisation géographique des populations. Les mouvements de population traditionnels étaient du type « grandes migrations », comme celles des tempes barbares en Europe, celles des Francs ou des Huns. Nous connaissons en Afrique, des exemples récents de ces grandes migrations : celle des Baoulés de Côte-d’Ivoire en provenance de territoires situés dans le Ghana actuel. C’est migrations qui ont le caractère forcé entraîne des conséquences au point de d’arrivée et au point de départ : Au point d’arrivée, les hommes ne trouvent rien de l’univers social qui leur était familier, de plus il se crée ainsi des sociétés sans femmes cela est dicté le plus souvent par le fait que la plantation ou les mine sont établies dans une région neuve, jusqu'à là non peuplée. Au point de départ, les effets ne sont pas moins graves : le pompage de la population masculine active et jeune entraîne une accentuation de la féminité. Un tel exemple nous prépare à comprendre cette autre migration, d’une ampleur infiniment plus grande, qui mène vers les villes du tiers-monde : l’urbanisation des PVD. 1

Taux bruts de natalité = nombre annuel de naissances vivantes pour mille habitants

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2- la thèse de retard de développement Certains économistes considèrent le développement comme un processus linéaire, toutes les sociétés devant passer par les mêmes étapes du développement. a – les cinq phases du passage des sociétés

Ainsi, W.W.Rostow1, professeur d’économie politique à l’université de Harvard, occupe de 1961 à1968 le poste déconseille spécial à la Maison Blanche dans « les étapes de la croissance économique » (1960) .l’étude des pays européens aux XIXe et XXe siècles l’a conduit à adopter deux idées de base : la croissance est liée à l’industrialisation, et elle suit un processus unique. Décrit le passage des sociétés par cinq phases : la société traditionnelle, les conditions préalables au démarrage ; le décollage (take off), le progrès vers la maturité et l’ère de la consommation de masse. Le sous-développement est un retard, un retard technique par rapport aux pays industriels. Il faut rattraper ce retard en imitant les pays qui ont réussi, en utilisant les mêmes moyens. Certains pays ont mis au point et utilisé des processus de croissance que l’on connaît. Pourquoi ces processus ne permettraient –ils pas aux pays du sud de suivre la même progression, d’aboutir a la même réussite2 ? La phase de décollage est l’étape décisive puisque l’accroissement de l’épargne et l’investissement, ainsi que la levée des obstacles structurels qui s’opposaient à la croissance rendent celle –ci irréversible. D’après Rostow le décollage de la France se situe entre 1830 et 1860. Cette analyse, d’inspiration libérale, montre ainsi que les pays en développement sont à un stade ou se trouvaient autrefois les pays aujourd’hui développés. Les retards actuels de développement s’expliquent alors par une main d’œuvre abondante et peu qualifiée, un taux d’épargne trop faible et une absence de véritables entrepreneurs.

1

W.W.Rostow, les étapes de la croissance économique, 1960, paru en traduction française au Seuil, 1963. OLIVIER DE SOLAGES. Réussites et déconvenues du développement dans le tiers-monde,(ed L’HAMATTAN) ;page 29,30.

2

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b – cycle de Rostow

Il faut donc investir dans l’industrie. Au delà d’un certain seuil d’investissement, le « cercle vertueux » doit s’amorcer, qui conduit à la croissance régulière selon un enchaînement logique :

Cette théorie linéaire et déterministe, la notion que Rostow donne aussi d’une croissance purement économique sont approfondies et soutenues par bien des économistes. Elles vont dominer l’aide au développement, l’aide offerte comme l’aide demandée. Inspirer les politiques économistes menées dans le tiers monde. c- critiques sur les travaux de Rostow :

1-conception unilinéaire de l’histoire : Rostow tente d’appliquer à tous les tempes et à tous les pays la même succession de phases homogènes. Or l’évolution historique d’une société est un phénomène beaucoup plus complexe…

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2-Rostow ne fait aucune distinction en ce qui concerne les types sociaux d’organisations économiques si bien que pour lui un problème technique de développement doit subir le même traitement en économie socialiste…. 3-on rapproche également a Rostow le caractère ambigu de son analyse quand il s’agit de déterminer les éléments de transition d’une étape à une autre : d’une cote il estime que pour mieux évolues l’économie doit être libre mais d’une autre cote il explique les transitions en termes essentiellement volontaristes. 4-concernant son application aux PED : Baran et G.farnk ont démontre que la thèse de Rostow n’est applicable ni à l’histoire des PED ni à leur réalité présente car elle sous-entende que le sous-développement correspond à l’étape traditionnelle et que par conséquent les PED n’ont pas eu d’histoire jusque là1.

3- Le sous développent conséquence du développement D’autres économistes refusent de considérer que les PED suivent les traces, avec un siècle de retard, des pays développés car l’économie mondiale leur parait dominée hier comme aujourd’hui par ces mêmes pays développés. Le sous développement corresponde alors au « blocage de croissance » selon l’expression de Françoi Perroux, résultant de la domination des pays développés. Le sou développement des uns serait alors la conséquence du développement des autres.

a- les manifestations du processus

Plusieurs manifestations de ce processus sont ainsi mises en avant : -

L’ « échange inégal » qui maintient les pays en développement dans la production de produits de base (d’origines agricole et minière) et les condamne à servir

1

ALAOUI Moulay Mamoune ; ECONOMIE DU DEVELOPPEMENT;(ed 2006) ; page71.

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de débouchés aux produits manufactures des pays industrialisés ; -

Le

développement

des

structures

d’exportation

réservées aux marchés étranger (coton, arachides ; tabac) aux dépenses des cultures viviers permettant d’améliorer le niveau de subsistance des populations. -

La dégradation des termes de l’échange qui appauvrit les PED puisqu’ils achètent de plus en plus cher des produits étrangers alors que les prix des produits qu’ils exportent eux- mêmes diminuent ;

-

Le développement du dualisme1 économique et social, c’est – dire la coupure, la fragmentation des structures économiques et sociales en deux groupes séparés (opposition entre un secteur moderne et un secteur traditionnel, dans l’agriculture comme dans l’industrie ; opposition entre les villes et les campanes, etc.)2.

1

Dualisme : structure économique et sociale d’un PED caractérisée par la juxtaposition, dans de nombreux domaines, d’un secteur moderne et d’un secteur traditionnel. 2 JEAN –YVES Capul .GARNIER Olivier : DICTIONNAIRE D’ECONOMIE et de sciences sociales (ed 2002). Pages : 130 et131.

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C- les stratégies de développement On distingue deux grande stratégies suivie par les PVD en matière de développement : l’agriculture et l’industrie.

1- les stratégies de développement agricole A la fin du XXe siècle, l’agriculture continue d’être l’activité de base dans les plus pauvres, c’est-à-dire dans les pays dont le PNB par habitant est inférieurs à 2000 dollars/an, soit un ensemble qui compte environ 3625 millions d’habitants en 19901. Cette activité primaire emploie jusqu’à prés de 80 des PVD à faible revenu.

de la population active

Contrairement aux prévisions catastrophiques des années 70. La planète est aujourd’hui en mesure de se nourrir et la famine n’existe plus en Asie. Il s’agit là d’une situation dramatique (Afrique du Sahel par exemple) tandis que perdurent dans d’autres la sous-alimentation (ration calorique insuffisante) et la malnutrition (mauvais équilibre provoquant des carences). Les progrès agricoles en Asie résultent en partie de la « révolution verte », c’est-à-dire l’essor spectaculaire de la production de céréales (blé et riz) permis par la diffusion de variétés à haut rendement et à cycle court, ainsi que par le développement de l’irrigation et de l’utilisation des engrais2.

a- la croissance de a production agricole dans les PED. Même si l’information habituelle est pessimistes, la production agricole a rapidement augmente au cours des vingt dernières années .la croissance de la production alimentaire, qui a été plus rapide dans les PVD que dans les pays 1

Selon le rapport sur le développements dans le monde de la Banque mondiale. JEAN –YVES Capul .GARNIER Olivier : DICTIONNAIRE D’ECONOMIE et de sciences sociales (ed 2002). Pages : 131 et132. 2

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industriels et ceux à l’économie « planifiée », et largement attribuable a la révolution verte. Cette révolution verte a commencé au milieu des années 1960, garce a la mise au point de - variée de blé a haut rendement. - Investissement des gouvernement à l’irrigation ou des milliers de puits son creuses - L’augmentation de l’utilisation des engrais - L’utilisation des nouveaux technique comme les progrès dans les technologies biogénétique qui a donné des nouveaux semences qui nécessites moins de facteurs de production et qui résistent mieux devant les maladies et les sécheresse. b- la politique agricole dans les PED. Dans de nombreux cas, depuis les années 1960, les efforts des gouvernements des PED ont réussi à accroître la production de denrées alimentaires, le succès de la révolution verte dans la culture double et du riz témoigne e de l’efficacité des dépenses qui ont été consacres à l’amélioration de l’infrastructure matérielle des zones rurales, en particulier l’irrigation et la maîtrise des eaux. Néanmoins la politique macroéconomique suivie par de nombreux PED, a souvent eu pour effet de limiter l’augmentation potentielle de la production agricole et de freiner, les effets visant à réduirent la pauvreté dans les zones rurales ; la fiscalité et les intervention des pouvoirs publics à tous les stades de la production ; de la commercialisation et de la consommation des produits agricoles on souvent entraîne une aggravation de l’inefficacité des marchés. Paradoxalement donc, nombreux sont les pays qui, tout en proclamant l’importance du développement de l’agriculture ont mis en place des mesures qui favorisent très clairement le secteur agricole. Il y a une discrimination dont est victimes l’agriculture, les stratégies autocentrées taxent implicitement mais lourdement l’agriculture1. 1

COQUERY- VIDROVITCH Catherine ; HAMERY Daniel et PIEL JEAN (eds) : POUR UNE HISTOIRE DU DÉVELPPENT, page 109 ; 110 ; 111.

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2- les stratégies d’industrialisations Les stratégies de certaines Etats du tiers monde peuvent aisément illustrer la difficultés à opérer des catégories étanches entre modes de développement ainsi que la complexité à évaluer les résultats du développent. a- les différents types des stratégies industrielles. On peut distinguer trois grands types de stratégies, les troisièmes types étant aujourd'hui dominant. Le modèle de développement autocentré, on autonome repose sur la priorité accordée au développement du marché intérieur et le refus de participer à la spécialisation internationale. L’objectif est alors d’assurer la formation d’une base industrielle nationale privilégiant certaines branches industrielles (Les « industries industrialisantes ») qui sont des activités motrices caractérisés par leurs effets d’entraînement, en amont et en aval, sur l’ensemble de l’industrie (sidérurgie ; métallurgie ; pétrochimie ; comme en Algérie)• On rencontre aussi des stratégies d’industrialisation par « substitution d’importations », des produits importes étant peu a peu fabriques localement (ce qui suppose une demande intérieure suffisante). Les stratégies d’ouverture sur l’économie mondiale correspondent à une activité productive orientée par les marches étrangères (stratégies d’extraction). C’est le cas de l’industrialisation par promotion des exportations par laquelle les PED cherchent à exporter des produits transformés plutôt que des produits primaires (stratégies des NPI). Les PED choisissant une stratégie de promotion des exportations ont cherché à attirer les capitaux et à développer les transferts de technologie (investissements directs notamment). Mais ces investissement de capitaux n’ont pas eu que des conséquences favorables (aggravation de la dépendance technologique pour certains, gaspillage de ressources, crise des marchées financiers ; etc.)1.

* En vas réserver un cas pour l’industrie de l’Algérie. 1 JEAN –YVES Capul .GARNIER Olivier : DICTIONNAIRE D’ECONOMIE et de sciences sociales (ed 2002). Pages : 131 et132

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b- les stratégies introverties avec priorités au secteur amont. Il s’agit des pays qui ont appliqué le modèle soviétique basé sur : -

la planification impérative et l’accroissement des forces productives :

-

la priorité à l’industrie lourde :

-

la protection vis-à-vis de l’extérieur (recherche de l’autarcie).

Du faits des moyens nécessaires pour créer une industrie lourde, cette stratégie est réservée à des pays de grande dimension (INDE) ou à des pays ayant des ressources financiers importantes (L’ALGERIE). Les industries industrialisâtes doivent entraîner des effets d’aval et permettent ainsi la construction de l’ensemble des secteurs de l’économie De Bernis les définit comme « celles dont la fonction économique fondamentale est d’entraîner dans leur environnement localisé et daté un noircissement systématique de la matrice inter- industrielle et des fonctions de production, garce à la mise à la disposition de l’économie d’ensembles nouveaux de machines qui accroissent la productivité du travail et entraînent la restructuration économique et sociale de l’ensemble considéré ». Les pays suivants cette politiques ne cherchent plus à vendre directement leurs produits bruts, mais à créer les structures complémentaires permettant la valorisation des matières premiers. Ceci donne la possibilité aux économie de bâtir leur développement à partir de leurs propres ressources naturelles : pétrole, minerai de fer, phosphate. c- Exemple d’industries industrialisantes : l’Algérie. L’Algérie a opté pour ce choix, elle vise une croissance accélérée et « autoentretenue » c’est – à – dire, la croissance d’un secteur doit faire progresser toute l’économie du pays. L’Algérie axe sa politique sur un développement rapide du marché local. La recherche de débouchés n’est pas sa préoccupation prédominante. De la sorte. L’Algérie veut assurer son indépendance à l’égard des nations développées.

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Mais l’introduction d’une telle stratégie n nécessite des capitaux importants et une mai- d’œuvre qualifiée1.

D- coopération et aide au développement La coopération internationale pour le développement corresponde au dialogue noué entre les pays industrialises et les PED (dialogue Nord – Sud), dialogue organisé sous l’égide des Nations uni, qui ont créé dans le but en 1964, la conférences des Nations unies pour le commerce et le développements (CNUCED). Cette coopération n’a pas donne , dans les années 60 les résultats escomptes , si bien que l’ensemble des pays du tiers monde représentés a la CNUCED (« groupe des 77 ») a proposé en 1974 l’instauration d’un « nouvel ordre économique international » (NOEI) remettant en question la division du travail existante. L’absence d’accords généreux sur la coopération lors des conférences de la CNUCED (qui se réunit tous les quatre ans) n’a pas empêche l’adoption de mesures spécifiques. Celles – ci concernent essentiellement l’adaptation des règles des GATT.

a- ONU et l'aide au développement Les organismes des Nations Unies œuvrent de diverses façons à la promotion d’objectifs économiques et sociaux. Les mandats des institutions spécialisées couvrent pratiquement tous les domaines de l’activité économique et sociale. Ces institutions offrent une assistance technique et d’autres formes d’aide pratique aux pays du monde entier. En coopération avec l’ONU, elles aident à formuler des politiques, à définir des normes et des directives, à promouvoir l’appui nécessaire et à mobiliser des fonds. La Banque mondiale, par exemple, a accordé, en 2008, 38,2 milliards de dollars de prêts pour financer des projets dans une centaine de pays en développement. Le Conseil de coordination des chefs de secrétariat des organismes des Nations Unies [EN] (CCCS), qui comprend le Secrétaire général de l’ONU et les chefs de secrétariat des institutions spécialisées, des fonds et des programmes, de l’Agence internationale de l’énergie atomique [EN] et de 1

ALAOUI Moulay Mamoune ; ECONOMIE DU DEVELOPPEMENT;(ed 2006) ; page144.

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l’Organisation mondiale du commerce, assure une coordination étroite entre l’ONU et les institutions spécialisées1.

b- le rôle de La Banque mondiale dans l'aide. Ses interventions, à l'origine conduites en Europe, le sont aujourd'hui vers l'ensemble des pays en développement. La lutte contre la pauvreté est devenue le principal objectif de la Banque mondiale. Elle s'est engagée dans des missions nouvelles : projets de développement ruraux, d'éducation, d'eau, de santé, de développement urbain, qui sont venus compléter une palette d'intervention limitées auparavant au soutien économique aux Etats et à la mise en place d'infrastructures de base (routes, ports, aéroports, barrages...). Au début de 2003, la direction de la Banque a précisé les sept grands domaines d’action qui devaient être privilégiés : l'éducation pour tous, la lutte contre le VIH/sida, la santé maternelle et infantile, l'approvisionnement en eau et l'assainissement, le climat de l'investissement et le financement, le commerce, et la viabilité écologique. Elle réserve toutefois plus de la moitié de ses prêts aux pays dits émergents, privilégiant l'Asie et l'Amérique latine sur l'Afrique. Chaque année, elle publie le rapport sur le développement dans le monde, consacré à un thème précis. Selon le rapport 2008 sur le développement dans le monde, publié en octobre 2007, intitulé "L'agriculture au service du développement", la Banque mondiale reconnaît avoir négligé l'agriculture au sein de sa politique de développement, notamment en matière d'investissements. Elle recommande de placer l'agriculture au centre des politiques de développement, pour pouvoir atteindre l'objectif de réduction de moitié d'ici 2015 de la population vivant dans une extrême pauvreté et souffrant de la faim2.

1

Le site Internet de l'ONU : http://www.un.org/french/aboutun/uninbrief/dev_assistance.shtml Le site Internet La Documentation française : http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/banque-mondialefmi/banque-mondiale.shtml 2

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c-les ONG et l'aide au développement, exemple Association internationale de développement: L'AID a été créée pour permettre aux pays les plus pauvres, qui n'ont accès à aucun marché de capitaux, de bénéficier d'un financement très concessionnel (sous forme de prêts à taux quasi-nul sur une durée de 35 à 40 ans, ce qui représente un don équivalent à 85% du montant du prêt). Ses ressources sont essentiellement apportées par les pays développés et font l'objet de reconstitutions tous les trois ans. La BIRD, via son revenu net, contribue aussi aux ressources de l'AID. Seuls les pays dont le revenu par habitant n'excède pas un seuil donné (925 dollars/habitant en 1999) sont éligibles à ces ressources. 40% des ressources de l'AID bénéficient aujourd'hui à l'Afrique subsaharienne. Quelques pays bénéficient de financements BIRD et AID (Inde par exemple). Les opérations de l'AID répondent aux mêmes principes que celles de la BIRD. Elles sont conduites par les mêmes équipes. Pendant l’exercice 2002, l’AID a fourni 8,1 milliards de dollars de financement au titre de 133 projets dans 62 pays à faible revenu1.

1

Page Internet de l'IDA : http://go.worldbank.org/BKVK3OGWT0

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Deuxième partie : le développement humain Le développement et le dénuement humains comportent de multiples facettes. Pour refléter cette complexité, tout indicateur du progrès humain doit donc agréger différents indicateurs. Le développement humain est fondé sur quatre aspirations essentielles : 1. Vivre longtemps et en bonne santé. 2. Accéder au savoir dans ses différentes dimensions. 3. Disposer de ressources matérielles suffisantes pour mener une vie décente. 4. Participer librement à la vie communautaire et publique1. D’une manière générale. Le développement humain et in nouveau concept qui reflète et le degrés de développement des pays et notamment les PVD.

A- concept du développement humain 1- historique du concept La notion de développement humain est apparue à titre de parallélisme avec la notion de développement économique. Elle considère que le bien-être des humains ne se résume pas à l'économie et aux revenus. Le Rapport mondial sur le développement humain du PNUD est la publication annuelle la plus importante sur ce sujet. Parallèlement, cette notion qui cherche à inclure le « bien-être », et pour certains le « bonheur » s'appuie sur les articles 22 et suivants de la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948 : « Art. 22 — Toute personne [...] a droit à la sécurité sociale ; elle est fondée à obtenir la satisfaction des droits économiques, sociaux et culturels indispensables à sa dignité et au libre développement de sa personnalité [...]. Art. 23 — Toute personne a droit au travail, au libre choix de son travail, à des conditions équitables et satisfaisantes de travail et à la protection contre le chômage.[...] Art. 24 — Toute personne a droit au repos et aux loisirs et notamment à une limitation raisonnable de la durée du travail et à des congés payés périodiques. 1 Grefft - Alami : COMPRENDRE LE DÉVELOPPEMENT HUMAIN ; page18 ; 19 ; 20 ; Juin 2006.

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Art. 25 — Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l'alimentation, l'habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires ; elle a droit à la sécurité en cas de chômage, de maladie, d'invalidité, de veuvage, de vieillesse ou dans les autres cas de perte de ses moyens de subsistance par suite de circonstances indépendantes de sa volonté. [...] Art. 26 — Toute personne a droit à l'éducation. [...] L'éducation doit viser au plein épanouissement de la personnalité humaine et au renforcement du respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales. Elle doit favoriser la compréhension, la tolérance et l'amitié entre toutes les nations et tous les groupes raciaux ou religieux, ainsi que le développement des activités des Nations unies pour le maintien de la paix. Art. 27 — Toute personne a le droit de prendre part librement à la vie culturelle de la communauté, de jouir des arts et de participer au progrès scientifique et aux bienfaits qui en résultent.1 » On pourrait dire que le développement humain consiste en la satisfaction des besoins recensés par Abraham Maslow dans sa pyramide des besoins.

2- Définitions du développement humain Il est difficile de rendre compte, de toute la richesse du concept de développement humain, de ses soubassements théoriques, de ses applications pratiques, des développements et des critiques scientifique et méthodologique, On asseyant de collectionner les plusieurs définitions du développement humain, on cite ici quatre principaux définitions, mais le définition le plus important c’est le définition propose par le rapporte arabe sur le développement. a- Selon l'ONU : Dans son article I de la déclaration sur le droit au développement de l'Assemblée Générale du 4 décembre 1986 « Le droit au développement est un droit inaliénable de l'Homme en vertu duquel toute personne humaine et tous les peuples ont le droit de 1

De la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948

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participer et de contribuer à un développement économique, social, culturel et politique dans lequel tous les droits de l'Homme et toutes les libertés fondamentales puissent être pleinement réalisés et de bénéficier de ce développement. » b - Selon le rapport de la Commission SUD Selon le rapport de la Commission SUD dirigée par le président Julius Nyerere (Tanzanie) « Le développement est un processus qui permet aux êtres humains de développer leur personnalité, de prendre confiance en eux-mêmes et de mener une existence digne et épanouie. C'est un processus qui libère les populations de la peur du besoin et de l'exploitation et qui fait reculer l'oppression politique, économique et sociale. C'est par le développement que l'indépendance politique acquiert son sens véritable. Il se présente comme un processus de croissance, un mouvement qui trouve sa source première dans la société qui est elle-même en train d'évoluer. » c- définition selon PNUD Selon le PNUD (Programme des Nations unies pour le développement) « Le principal objectif du développement humain est d'élargir la gamme des choix offerts à la population, qui permettent de rendre le développement plus démocratique et plus participatif. Ces choix doivent comprendre des possibilités d'accéder aux revenus et à l'emploi, à l'éducation et aux soins de santé et à un environnement propre ne présentant pas de danger. L'individu doit également avoir la possibilité de participer pleinement aux décisions de la communauté et de jouir des libertés humaines, économiques et politiques1. » d- définition selon le rapport arabe sur le développement Une définition qui résume ce background conceptuel du développement est proposée par le Rapport arabe sur le développement : « Le développement humain peut être défini simplement comme un processus d'élargissement des choix. Chaque jour, chaque être humain fait toute 1Voir Le Rapport mondial du PNUD sur le développement humain 2003 http://www.undp.org/hdr2003/francais/pdf/hdr03_fr_MDG_tables.pdf.

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une série de choix d'ordre économique, social, politique ou culturel. Si les êtres humains sont bien au centre des activités entreprises en vue du développement, celles-ci devraient être orientées vers l'élargissement des choix dans tous les domaines de l'activité humaine, au bénéfice de tous. Le développement humain est à la fois un processus et un résultat. Il concerne tant les processus par lesquels les choix sont accrus que les résultats de ces choix. Ainsi défini, le développement humain est une notion assez simple, qui comporte pourtant des implications considérables. En premier lieu, les choix humains sont accrus lorsque les êtres acquièrent des capacités supplémentaires et jouissent d'opportunités supplémentaires d'utiliser ces capacités. Le développement humain vise ainsi non seulement à élargir les capacités et les opportunités, mais aussi à maintenir un équilibre approprié entre celles-ci afin d'éviter la frustration qui résulterait d'une trop grande disparité entre elles. Deuxièmement, comme on l'a déjà indiqué, la croissance économique doit être envisagée comme un moyen, certes important, mais non comme l'objectif ultime du développement. Les revenus apportent une contribution importante au bien-être humain entendu au sens large, s'il en résulte comme bénéfice un plus grand épanouissement de la vie humaine. La croissance des revenus n'est néanmoins pas une fin en soi. Troisièmement, en mettant l'accent sur la notion de choix, le concept de développement humain implique que les êtres humains doivent pouvoir influer sur les processus qui orientent leur vie. Ils doivent pouvoir participer aux divers processus de prise de décisions, ainsi qu'à l'exécution, au suivi et à l'ajustement de celles-ci. 1»

3- Développement humain: une approche synthétique Le fait d'envisager le développement dans la perspective du développement humain n'est guère nouveau. L'idée que l'organisation de la société doit être jugée en fonction de sa capacité à encourager les biens humains remonte au moins à Aristote, qui a dit : « La richesse n'est manifestement pas le bien que nous cherchons, car elle est simplement utile et existe pour une autre raison ». Il soutenait que « la différence entre de bonnes et de mauvaises 1

Le Rapport arabe sur le développement 2002.

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dispositions politiques » devait être jugée en fonction du degré auquel elles contribuaient à renforcer la capacité humaine à mener « une vie épanouie ». L'idée qu'une vie meilleure constitue l'objectif réel de toute activité humaine est un thème qui revient constamment dans les écrits de la plupart des philosophes de l'antiquité. Le grand historien et sociologue arabe, Ibn Khaldoun, à consacré un chapitre entier de son ouvrage célèbre, Almuqaddimah (Discours sur l'histoire universelle), aux « faits relatifs aux moyens de subsistance et aux revenus, ainsi qu'à leur explication ; et au fait que les revenus sont liés à la valeur du travail humain ». Dans ce chapitre de son oeuvre maîtresse, Ibn Khaldoun distingue les différents usages qui peuvent être faits des revenus provenant du travail et des activités des individus. Les revenus consacrés aux besoins de première nécessité constituent les « moyens d'existence ». La même préoccupation se retrouve dans les écrits des premiers penseurs qui ont conçu l'économie quantitative : William Petty, Gregory King, François Quesnay, Antoine Lavoisier et Joseph Lagrange, précurseurs du produit national brut (PNB) et du produit intérieur brut (PIB). Cette notion apparaît également dans les écrits des économistes classiques : Adam Smith, David Ricardo, Robert Malthus, Karl Marx et John Stuart Mill. La notion de développement humain, lancée dans le premier Rapport mondial sur le développement humain en 1990, s'est donc appuyée sur cette tradition déjà ancienne, mais quelque peu oubliée de nos jours. Elle a remis en question le bien-fondé de cette préoccupation unique qui établit un lien entre PNB et développement, transformant du même coup la façon de concevoir le développement : l'être humain revient à la place de choix qui est la sienne, c'està-dire au centre du débat et du dialogue sur le développement. Cette notion a eu un impact qui a dépassé de loin les attentes de ceux qui l'ont parrainée en 1990. Le concept de développement humain va plus loin que d'autres modèles de développement centrés sur l'individu. Le modèle basé sur la mise en valeur des ressources humaines met en avant uniquement le capital humain et traite l'être humain comme un apport au processus de développement, et non comme son bénéficiaire. Le concept visant à combler les besoins fondamentaux met l'accent sur les besoins minimaux des êtres humains mais non sur leurs choix. Celui qui vise à promouvoir le bien-être

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humain considère l'individu comme un bénéficiaire, mais non comme un participant actif au processus qui détermine les conditions de son existence. Le développement humain, en regroupant tous ces aspects, constitue une approche plus synthétique du développement.

B- indicateur du développement humain Plusieurs indicateurs sont donnés pour mesurer le développement humain dont le principal est l'IDH et les autres ne sont que des indicateurs complémentaires de l'IDH.

1 - l'indicateur du développement humain (IDH) : a- Définition de l'IDH : L'indicateur du développement humain (IDH) donné par le PNUD depuis les années 90 vise simplement à donner un moyen pour permettre des comparaisons internationales sans s'intéresser seulement à la seule richesse matérielle, l'IDH privilégie trois éléments considérés comme essentiels pour le développement humain : La longévité ; Le savoir ; Le niveau de vie. L'IDH traduit que le développement a trait à la possibilité d'intégration des individus dans la société. Le concept du développement humain est plus large que ce qu'en décrit l'IDH qui n'en est qu'un indicateur, créé par le PNUD pour évaluer ce qui n'était mesuré auparavant qu'avec imprécision. L'indicateur précédent utilisé, le PIB par habitant, ne donne pas d'information sur le bien-être individuel ou collectif, mais n'évalue que la production économique. Il présente des écarts qui peuvent être très importants avec l'IDH. L'indice a été développé en 1990 par l'économiste pakistanais Mahbub ul Haq et l'économiste indien Amartya Sen. b- principe L'IDH est un indice composite, sans unité, compris entre 0 (exécrable) et 1 (excellent), calculé par la moyenne de trois indices quantifiant respectivement :

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• la santé /longévité (mesurées par l'espérance de vie à la naissance), qui permet de mesurer indirectement la satisfaction des besoins matériels essentiels tels que l'accès à une alimentation saine, à l'eau potable, à un logement décent, à une bonne hygiène et aux soins médicaux. En 2002, la Division de la population des Nations Unies a pris en compte dans son estimation les impacts démographiques de l'épidémie du sida pour 53 pays, contre 45 en 2000. • Le savoir ou niveau d'éducation. Il est mesuré par le taux d'alphabétisation des adultes (pourcentage des 15 ans et plus sachant écrire et comprendre aisément un texte court et simple traitant de la vie quotidienne) et le taux brut de scolarisation (mesure combinée des taux pour le primaire, le secondaire et le supérieur). Il traduit la satisfaction des besoins immatériels tels que la capacité à participer aux prises de décision sur le lieu de travail ou dans la société ; • Le niveau de vie (logarithme du produit intérieur brut par habitant en parité de pouvoir d'achat), afin d'englober les éléments de la qualité de vie qui ne sont pas décrits par les deux premiers indices tels que la mobilité ou l'accès à la culture. Les données utilisées sont celles communiquées par les États à l'ONU. L'IDH est toujours publié avec un certain retard, car calculé à partir de chiffres généralement collectés deux ans plus tôt. L'IDH 2004 utilisait ainsi des chiffres de 2002, pour 175 pays membres de l'ONU, plus Hong Kong, Chine et les territoires palestiniens. C'était la première fois que le Timor oriental et Tonga faisaient l'objet du calcul de l'IDH. Les informations comparables, crédibles ou disponibles sur les 4 composantes de l’IDH manquent pour quelques pays (16 en 2003.)

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---- Pays de l'OCDE 0 0 Europe centrale et orientale et CEI

‘’’’’’ Pays arabes #### Asie du Sud

~~~ Afrique sub*** Amérique saharienne latine et Espace Caraïbe +++ Asie de l'Est

L'évolution de l'IDH entre 1975 et 2004

2- calcul de l' IDH On sait que l'IDH est un indicateur composite de trois variables. Chaque variable reçoit une note allant de « O » à « 1 ». La moyenne arithmétique de ces trois variables donne l'IDH qui est lui même échelonné de « 0 » à »1 ». A titre d'exemple, on peut prendre le cas du Sénégal pour l'année 2000. Espérance de vie Sénégal 53.3

Taux d'alphabétisation 37.3

Taux brut de scolarisation 36

PIB/hab. En PPA 1510

On calcul de la manière suivante : a- la longévité (A): La longévité est calculée à partir de l'espérance de vie d'un pays considéré. Les âges maximaux et minimaux sont respectivement 85 et 25 ans. Cela signifie que la note égale à « 1 » pour un pays dont l'espérance de vie égale à 85 ans.

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En se référant le cas du Sénégal, l'indicateur de longévité prend la valeur :

D'ou

b-le savoir (B) : Le savoir est calculé à partir de deux éléments qui sont le taux d'alphabétisation des adultes et le taux brut de scolarisation. a) indicateur d'alphabétisation (a) :

Avec tau d'alphabétisation minimum=0 Et taux d'alphabétisation maximum =100

b) Indicateur de scolarisation (b)

Avec taux d'alphabétisation minimum =0 Et taux d'alphabétisation maximum =100

Alors le niveau de savoir est calculé par la formule 2a+b D'ou B= 2* 0.373 + 0.36 = 1.106 --------------------------------------------------------

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c-Le niveau de vie (C): Il est calculé à partir du revenu ajusté en suivant la formule suivante.

Avec PIB/hab. en PPA min = 100 Et PIB/ hab. en PPA max = 40000 Alors le niveau de vie (C) au Sénégal est égal :

D'ou l'indicateur du développement humain au Sénégal est la moyenne arithmétique de trois variables déjà calculées.

On rappelle bien la manière dont on a procédé pour calculer l'IDH dans le cas du Sénégal, est valable pour tous les pays. La situation d'un pays est plus satisfaisante lorsque l'IDH est proche de « 1 » et inversement lorsque l'IDH tend vers « 0 ». Alors le cas du Sénégal la situation est très faible. Quand il s'agit du développement humain dans la période de l'année 2000 dans laquelle l'IDH est égale à 0.431. --------------------------------------------------------

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On observe l'IDH de quelques pays développés et sous développés à partir du tableau ci dessus1. Pays IDH année 2000 Norvège 0.942 Canada 0940 France 0.128 Malaisie 0.782 Maroc 0.602 Congo 0.512 Comores 0.511 Madagascar 0.469 Nigeria 0.462 Niger

0.227

L'analyse de ce tableau révèle que les PVD se caractérisent par un faible développement humain et surtout en Afrique subsaharienne ; on voit le cas du Niger où l'IDH égale à 0.227 par contre les pays développés possèdent un développement humain très élevés. c- Formule générale L'IDH vaut

Où A, D et E sont respectivement les indices de longévité, niveau d'éducation et niveau de vie.

1

Source : statistique du rapport mondial pour le développement humain 2002.

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Le calcul des indices est donné dans le tableau ci-dessous1. Calcul des indices composant l'indice de développement humain.

Indice

Mesure

Valeur minimale

Valeur maximale

25 ans

85 ans

Longévité

espérance de vie à la naissance (EV)

Education

Taux d'alphabétisation (TA)

0%

100%

Taux brut de scolarisation (TBS)

0%

100%

100 USD

40 000 USD

Niveau de vie

logarithme du PIB par habitant en parité de pouvoir d'achat

Formule

d- exemple de calcule En Côte d'Ivoire, l'espérance de vie à la naissance est EV = 41,2 ans, les taux d'alphabétisation et scolarisation TA = 49,7% et TBS = 42% et le produit intérieur brut par habitant PIB = 1 520 dollars en parités de pouvoir d'achat. Les indices composant l'IDH sont : • Longévité

1

Site web Wikipédia, l'encyclopédie libre http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9veloppement_humain

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• Niveau d'éducation

• Niveau de vie

L'IDH vaut donc

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3- Limites de l'IDH : Bien que l'IDH représente une avancée importante dans la définition d'un indicateur synthétique du développement ; il est soumis à plusieurs critiques. -Premièrement le développement humain se définit par la mise en place d'un climat favorable et capable d'offrir aux mieux les possibilités de vivre longtemps et en bonne santé, d'accéder un meilleur éducation, de disposer un niveau de vie décent et participer librement à la vie communautaire. Comment se fait il que son indicateur retient les trois dimensions et marginalise le quatrième. -Un second reproche concerne le taux d'alphabétisation des adultes. Ces dernières ne permettent pas de rendre en lumière les progrès réalisés en matières d'éducation. Un pays augmente sensiblement le taux de scolarisation des enfants ne verrait pas évoluer sensiblement, l'indice d'alphabétisation des adultes allant des plusieurs années. On remarque des contradictions sur les statistiques de 2000, la Belgique a un développement humain supérieur à celui des Etats-Unis alors que les Etats- Unis sont plus développés que la Belgique. Malgré, les critiques apportées à l'IDH, il reste un indicateur considérable au comparaison internationale. a- Le calcul de l'IDH nous permet-il d'obtenir une information nouvelle ? A la lecture du graphique ci-dessous (FMI, 2000), on peut en douter ! Mis à part quelques cas aberrants, comme les pays pétroliers précédemment évoqués, on observe que le PIB par tête et l'IDH coïncident très fortement. Comment d'ailleurs pourrait-il en être autrement dans la mesure où : 1. Le PIB lui-même rentre pour un tiers dans la composition de l'IDH 2. Le savoir est l'une des clés de la croissance (flux), donc du PIB (stock), les économistes le savent depuis longtemps… 3. Il faut un certain niveau de richesse (PIB) pour accorder à la santé de l'importance et des moyens.

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PIB par tête relatif et IDH par pays, 19971

1 Source : United Nations Development Program, Human Development Report, (1999)

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b. les questions de pertinence Quand l'IDH nous fournit des résultats sensiblement différents du PIB par tête (cela arrive), on peut légitimement se poser des questions sur leur pertinence : examinons le tableau ci-dessous :

En se limitant aux deux premières colonnes, on observe que le Canada est mieux classé que les Etats-Unis, la France mieux classée que le Luxembourg, la Belgique mieux classée que la Suisse… Pour qui connaît un peu ces pays, cela ne fait pas très sérieux. A tout le moins une justification précise de ces résultats s'impose…

c- Un examen attentif de l'évolution des IDH sur longue période s'avère très instructif. En effet, à l'opposé du PIB réel par habitant, les scores d'IDH des PVD pauvres sont aujourd'hui nettement supérieurs à ceux enregistrés par les pays les plus développés en 1870 : l'Australie, avec son score IDH de 0,539 en 1870, serait classée 134e dans le monde de 1997 ; par contre, le score du Mozambique en 1997 (0,341, soit la 169e place mondiale) est supérieur à ceux de nombreux

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pays européens de 1870 (Espagne, Italie…). Si l'on considère que l'IDH de l'Inde en 1913 (0,055) est le plus faible niveau jamais enregistré dans l'histoire, alors on trouve que l'écart absolu d'IDH de 0,650, en 1997, entre l'IDH le plus haut et celui le plus bas dans le monde est bien plus faible qu'en 1913 ; de plus, il y a eu une réduction substantielle, depuis 1950, de l'écart entre l'IDH moyen en Afrique et l'IDH moyen des zones occidentales (Europe de l'Ouest, Amérique du Nord, Océanie) : de plus de 0,6, on est passé à moins de 0,41.

4- les indicateurs complémentaires de l'IDH : ISDH ; IPF ; IPH : L’IDH souffre d’être une moyenne qui ne reflète pas les possibles inégalités en matière de besoins fondamentaux. Le PNUD a créé deux indicateurs : l'indicateur sexospécifique du développement humain (ISDH) et l'indicateur de participation des femmes (IPF)2, et on ajoute aussi un autre indicateur l'indicateur de pauvreté humain (IPH) : a- l'indicateur sexospécifique du développement humain (ISDH) L'IDH est une mesure du développement humain, mais il ne tient pas compte des écarts entre hommes et femmes. Alors à partir de 1995, on assiste par la mise en place d'un indicateur sexospécifique du développement humain (ISDH) qui va corriger l'IDH des inégalités entre hommes et femmes. Plus les écarts dans ce domaine sont très importants, plus l' IDH du pays considéré est faible par rapport à son IDH. Plus l ' ISDH d'un pays est plus proche de son IDH, moins les inégalités sociologiques entre hommes et femmes seront importantes. Dans les PVD, les femmes sont souvent moins rémunérées que les hommes et plus touchées par le chaumage. Les infanticides visent plus les filles que les garçons et les adolescents. Ainsi selon le chiffre du PNUD en 1995, sur 130 millions d'enfants qui n'ont pas accès à l'enseignement primaire, la 3/5 sont des filles et parmi les personnes en état de pauvreté absolue 70% sont des femmes.

1

Le site web : melchior site d’économie et science sociale : http://www.melchior.fr/index.php?indice_de_developpement_humain5 2 ALAOUI Moulay Mamoune ; ECONOMIE DU DEVELOPPEMENT;(ed 2006) ; page37.

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Développement humain et discrimination sexuelle1 Rang IDH (175 classés)

Rang ISDH (146 classés)

Rang IPF (94 classés)

Canada

1

1

6

Japon

7

12

34

Hongrie

48

34

25

Iran

70

-

81

Pakistan

139

120

92

Mauritanie

150

127

94

Pays

b- l'indicateur de participation des femmes (IPF) : L'indicateur de participation des femmes (IPF) cherche à évaluer la possibilité que possèdent les femmes par rapport aux hommes, de jouer un rôle actif dans la vie social. L'IPF examine la place des femmes dans trois dimensions : - la vie économique (revenu des femmes par rapport celui des hommes). - la professionnelle (% des femmes dans les professions libérales et les fonctions d'encadrements). - La vie politique (% des femmes dans les assemblés parlementaires). Plus les écarts entre hommes et femmes sont plus importants dans ces domaines, plus l' IPF est faible. c- l'indicateur de pauvreté humain (IPH) A partir de 1997, le PNUD a introduit le concept de « pauvreté humain ». Ce nouvel indicateur synthétique reprend les composants élémentaires de l'IDH ; mais il les envisage sous l'angle des manques. L'IPH1 mesure la pauvreté dans les pays en développement en se concentrant sur les manques constatés dans trois dimensions : 1

Rapport PNUD 1997.

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- la longévité (dont l'absence est mesurée par la probabilité de décéder avant l'age de 40 ans). - Le savoir (taux d'alphabétisation des adultes). - Et l'accès général aux moyens économique publics et privés (% l'individus privés de l'eaux portables, % d'individus privés de services de santés et % enfants moins de 5ans souffrants d'insuffisance pondérable). L'IPH2 se concentre ainsi sur les manques concernant les aspects essentiels déjà envisagés dans le cadre de l'IPH1, en se rattachant en plus à une dimension supplémentaire : l'exclusion, le taux d'illettrisme dans la population de adultes, le % des personnes vivant en deçà du seuil (l'individu dont le revenu journalier est inférieur à 2 dollars) et la proportion de la population en situation de chômage de longue durée (c'est à dire depuis au moins une année). Il existe deux indicateurs, selon qu'il s'agit d'un pays en développement ou d'un pays développé. Pour les pays en développement, l'IPH-1 est constitué de 3 indicateurs: • Indicateur de longévité (P1): pourcentage de décès avant 40 ans. • Indicateur d'instruction (P2) : pourcentage d'analphabétisme des adultes; • Indicateur de conditions de vie (P3), lui-même composé de 3 sous indicateurs : accès à l'eau potable, accès aux services de santé et enfants de moins de cinq ans souffrant d'insuffisance pondérale. Pour les pays développés, l'IPH-2 est constitué de 4 indicateurs : • Indicateur de longévité (P1): pourcentage de décès avant 60 ans; • Indicateur d'instruction (P2) : taux d’illettrisme des adultes; • Indicateur de conditions de vie (P3) : pourcentage de personnes vivant en dessous de la demi médiane de revenu disponible des ménages; • Indicateur d'exclusion (P4) : le taux de chômeurs depuis plus de 12 mois. L'IPH est exprimé en pourcentage. Plus il est élevé, plus le pays est "pauvre"1.

C - Objectifs de Développement pour le Millénaire Les objectifs du millénaire pour le développement découlent des recommandations de la conférence des nations - unies organisée en septembre 2000 avec les participations des chefs d'Etats et de groupe de gouvernement de l'ensemble du globe afin de dresser les inégalités criantes sur le plan du développement humain dans le monde. 1

Le site web Toupie, dictionnaire sur Internet http://www.toupie.org/Dictionnaire/Indicateurdedéveloppementhumain.htm

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Tout en respectant et en soutenant les valeurs de la libertés, de la démocratie et des droits de l'homme, la déclaration du millénaire compte des principes objectifs à atteindre d'ici 2015 pour faire avancer le développement et faire disparaître la pauvreté. En se referant au Maroc, les objectif sont les suivants : - Eliminer la pauvreté et la faim. - Réaliser une éducation primaire universelle. - Promouvoir l'égalité de sexe et l'autonomisation des femmes. - Réduire la mortalité infantile. - Améliorer la santé maternelle. - Combattre le VIH/SIDA et les autres maladies. - Assurer un environnement viable. - Créer un partenariat Mondial pour le développement. Ces objectif seront traités dans deux section qui sont : les objectifs intrinsèques à l'homme et les objectif liés à l'environnement socio-économique de l'homme. Et dans chaque objectif, on essayera de montrer sa situation et les progrès acquis, les difficultés rencontrées dans chaque objectif et l'environnement général conditionnant les efforts à déployer.

1- comprendre les Objectifs Du Millénaires La lutte contre la pauvreté et la faim dans le monde constituent l’un des piliers fondamentaux du développement humain ; l’analyse des tendances du développement humain au cours du 20ème siècle fait apparaître les constats suivants : la progression du développement humain aura été, entre 1960 et 2000, continue et sans précédent au cours de l’histoire ; entre ces deux dates, dans les pays en développement, l’espérance de vie est passée de 46 ans en moyenne à 63 ans en moyenne. Les taux de mortalité des enfants de moins de cinq ans ont été réduits de plus que de moitié. Entre 1975, où un adulte sur deux ne savait pas lire, et 2000, le nombre d’illettrés a été divisé par plus de deux. Les revenus bruts par habitant ont été plus que doublés de 2000 à 4200 dollars. Mais malgré ces progrès indéniables, la pauvreté humaine reste un fléau de masse dans le monde : • Plus de 800 millions de personnes souffrent encore de malnutrition ;

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• 100 millions d’enfants qui doivent être à l’école n’y sont pas, dont 60 millions sont des filles ; • Plus d’un milliard de personnes survivent avec moins de 1 dollar par jour ; • Presque 1,8 milliard de gens vivent dans des pays dont le régime politique ne respecte pas pleinement les libertés démocratiques, politiques et civiles ; • Environ 900 millions de personnes appartiennent à des groupes ethniques, religieux, sociaux ou linguistiques victimes d’une forme ou une autre de discrimination. Reconnaissant ces constats à l’aube du millénaire, les dirigeants du monde, réunis à l’occasion du Sommet du Millénaire des Nations unies en septembre 2000, ont exprimé une détermination sans précédent de mettre un terme à la pauvreté dans le monde. Ils ont affirmé leur engagement non seulement vis-à-vis de la population de leur propre pays, mais aussi envers la population du monde entier. Les 189 pays présents lors de ce Sommet ont adapté la "Déclaration du millénaire", s’engageant à faire de leur mieux pour atteindre les objectifs principaux de l’humanité pour le 21ème siècle, notamment l’éradication de la pauvreté, le respect de la dignité humaine et l’accession à la paix, à la démocratie et à un environnement durable. Les objectifs de développement pour le millénaire (ODM) sont issus de cette déclaration : 8 objectifs, 18 cibles et 48 indicateurs, afin d’établir des objectifs concrets et limités dans le temps pour favoriser le développement humain et faire reculer la pauvreté d’ici 2015 ou avant1.

2- Les 8 Objectifs, du millénaire pour le développement. Dans leur Déclaration du Millénaire (2000), les Nations Unies ont défini huit objectifs de développement - les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) - qui fixent un ordre du jour ambitieux et visent à améliorer les conditions de vie d'ici à 2015. a- Réduire l'extrême pauvreté et la faim Plus d'un milliard de personnes continuent de lutter pour survivre avec moins d'un dollar par jour. L'objectif est loin d'être atteint dans plusieurs régions du monde.

1

Dr Grefft - Alami : COMPRENDRE LE DÉVELOPPEMENT HUMAIN ; page 35 ; 36 ; Juin 2006.

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Selon le Rapport mondial sur la mise en valeur des ressources en eau (WWDR1), les problèmes spécifiques à la pauvreté sont inextricablement liés aux problèmes des ressources en eau (disponibilité, proximité, quantité et qualité). Améliorer l'accès des populations démunies aux ressources en eau peut contribuer de façon significative à l'élimination de la pauvreté. Les principaux indicateurs des progrès accomplis dans la réalisation de cet objectif sont: - Proportion de la population disposant de moins d'un dollar par jour; - Indice d'écart de pauvreté. Pour les personnes dont le revenu est inférieur à un dollar par jour (seuil de pauvreté), écart moyen entre ce revenu et le seuil de pauvreté; - La part du 1/5 de la population la plus pauvre dans la consommation nationale. Réduire de moitié, d'ici à 2015, la proportion de la population qui souffre de la faim2. b- Assurer l'éducation primaire pour tous Environ 113 millions d'enfants d'âge scolaire, dont 60% sont des filles, ne vont pas à l'école. Néanmoins, les perspectives sont encourageantes. Selon le WWDR, les facteurs liés à l'eau, tels que la nécessité de recueillir l'eau utilisée à des fins domestiques, jouent un rôle important au niveau de la fréquentation scolaire. Les principaux indicateurs des progrès accomplis dans la réalisation de cet objectif sont: - Taux net de scolarisation dans le primaire; - Proportion d'écoliers commençant la première année d'études dans l'enseignement primaire et achevant la cinquième; - Taux d'alphabétisation des 15 à 24 ans. c- Promouvoir l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes Deux tiers des illettrés du monde sont des femmes, et le taux d'emploi des femmes est inférieur d'un tiers à celui des hommes. Pourtant, lorsque les femmes sont impliquées dans les initiatives liées à l'eau - telles que les projets

1 2

WWDR signifier World Water Development Report Le site web de l’UNESCO : http://www.unesco.org/water/wwap/facts_figures/mdgs_fr.shtml

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de développement agricoles - le taux de réussite est nettement supérieur à celui constaté lorsqu'elles en sont exclues. Selon le WWDR, de nombreuses filles ne peuvent pas aller à l'école car elles doivent recueillir l'eau utilisée à des fins domestiques et parce que l'établissement scolaire n'a pas créé de toilettes séparées. Les principaux indicateurs des progrès accomplis dans la réalisation de cet objectif sont: - Rapport filles/garçons dans l'enseignement primaire, secondaire et supérieur; - Taux d'alphabétisation des femmes de 15 à 24 ans; - Pourcentage de femmes salariées dans le secteur non agricole; - Proportion de sièges occupés par des femmes au parlement national1. d- Réduire la mortalité des enfants de moins de cinq ans Chaque année, près de 11 millions d'enfants de moins de cinq ans meurent de maladies dont la plupart sont évitables. Les enfants sont les tranches de population les plus sévèrement touchées par les maladies liées à l'eau. Selon le WWDR, sur l'ensemble des personnes décédées des suites d'infections diarrhéiques en 2001, 70% (soit 1,4 million) étaient des enfants. Les principaux indicateurs des progrès accomplis dans la réalisation de cet objectif sont: - Taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans; - Taux de mortalité infantile; - Proportion d'enfants de 1 an vaccinés contre la rougeole2. e- Améliorer la santé maternelle Dans les pays en développement, une femme sur 48 meurt en moyenne pendant l'accouchement. Pourtant, de nombreux pays ont mis en œuvre des programmes pour une maternité sans danger. Pour réduire le taux de mortalité maternelle, il est fondamental que les femmes aient accès à une eau propre et des services d'assainissement. Les principaux indicateurs des progrès accomplis dans la réalisation de cet objectif sont: 1

Voir Le Rapport mondial du PNUD sur le développement humain 2003 http://www.undp.org/hdr2003/francais/pdf/hdr03_fr_MDG_tables.pdf. 2 Voir le rapport annuel par l’UNICEF : Accédez à La situation des enfants dans le monde 2003 http://www.unicef.org/french/pubsgen/sowc03/index.html .

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- Taux de mortalité maternelle; - Proportion d'accouchements assistés par du personnel de santé qualifié1. f- Combattre le VIH/sida, le paludisme et d'autres maladies D'ici à 2015, stopper la propagation du VIH/sida et commencer à inverser la tendance actuelle Quarante millions de personnes sont aujourd'hui infectées par le VIH/sida, mais certains pays, comme le Brésil, ont démontré que la tendance peut être inversée. Les personnes affaiblies par le VIH/sida sont les plus susceptibles de souffrir du manque d'installations d'approvisionnement en eau potable et d'assainissement, et risquent en particulier d'être victimes de maladies diarrhéiques et de la peau, affections les plus fréquentes. Les principaux indicateurs des progrès accomplis dans la réalisation de cet objectif sont: - Taux de prévalence du VIH parmi les femmes enceintes âgées de 15 à 24; - Taux d'utilisation du préservatif sur le taux de prévalence des contraceptifs; - Nombre d'enfants ayant perdu leur mère ou leur père à cause du VIH/sida2. g- Assurer un environnement durable Intégrer les principes du développement durable dans les politiques nationales et inverser la tendance actuelle à la déperdition des ressources environnementales Les ressources de l'environnement n'ont jamais encouru de risques plus grands : par exemple, depuis le début du XXe siècle, la Terre a perdu près de 50% de ses zones humides3. Pour que nos écosystèmes aient la capacité de se maintenir, il est indispensable d'encourager toutes les mesures conciliables avec l'environnement.

1

Voir estimations de l'OMS, l'UNICEF et le FNUAP : Mortalité maternelle 2000 : http://www.who.int/reproductivehealth/publications/maternal_mortality_2000/maternal_mortality_2000.pdf . 2 Voir Le Rapport sur le paludisme en Afrique http://www.rbm.who.int/amd2003/amr2003/amr_toc.htm . 3 Voir Le un rapport publié par l'UNESCO sur la valeur de l'eau ; http://www.unesco.org/courier/1999_02/fr/dossier/intro.htm

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Les principaux indicateurs des progrès accomplis dans la réalisation de cet objectif sont: - Proportion des zones forestières; - Superficie des terres protégées pour préserver la biodiversité; - Énergie consommée (en kilogrammes d'équivalent pétrole) par dollar de produit intérieur brut; - Émissions de dioxyde de carbone (par habitant) et consommation de chlorofluorocarbones qui appauvrissent la couche d'ozone; - Proportion de la population utilisant des combustibles solides1. h- Mettre en place un partenariat mondial pour le développement La réalisation de cet objectif suppose l'admission en franchise et hors contingents des produits exportés par les pays les moins avancés; l'application du programme renforcé d'allégement de la dette des PPTE et l'annulation des dettes bilatérales envers les créanciers officiels; et l'octroi d'une APD plus généreuse aux pays qui démontrent leur volonté de lutter contre la pauvreté. Selon le WWDR, atteindre l'Objectif de développement du Millénaire sur l'approvisionnement en eau potable représente une dépense considérable dans tous les pays, car cela suppose d'ajouter entre 10 et 30 milliards de dollars des États-Unis aux montants déjà alloués à cette fin. Les principaux indicateurs des progrès accomplis dans la réalisation de cet objectif sont: - Aide publique au développement reçue par les pays sans littoral en tant que pourcentage de leur revenu national brut; - Aide publique au développement reçue par les petits États insulaires en développement en tant que pourcentage de leur revenu national brut. Traiter globalement le problème de la dette des pays en développement, par des mesures d'ordre national et international propres à rendre leur endettement viable à long terme De nombreux pays en développement consacrent aujourd'hui au service de la dette une part de leur budget plus importante que celle affectée aux services sociaux. Cette situation affaiblit considérablement leur capacité de développement.

1

Voir résumé des écosystèmes et le bien-être de l'Homme : Un cadre d'évaluation : http://www.millenniumassessment.org/viewdocument.aspx?ID=6

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Selon le WWDR, de nombreux gouvernements soucieux de réduire les montants de leur dette et de leur déficit budgétaire, ont fortement réduit les dépenses affectées aux infrastructures et services liés à l'environnement. Les principaux indicateurs des progrès accomplis dans la réalisation de cet objectif sont: - Proportion du total des importations des pays développés (en valeur et à l'exclusion des armes) en provenance des pays en développement et des pays les moins avancés admises en franchise de droits; - Taux moyens de droits appliqués par les pays développés aux produits agricoles, textiles et vêtements en provenance des pays en développement; - Proportion de l'aide publique au développement allouée au renforcement des capacités commerciales; - Estimation des subventions agricoles dans les pays de l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques): part de leur produit intérieur brut (%); - Nombre total des pays ayant atteint les points de décision de l'initiative en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE1) et nombre total des pays ayant atteint les points d'achèvement (cumulatif); - Engagement d'allégement de la dette au titre de l'initiative PPTE, en dollars des États-Unis; - Service de la dette, en pourcentage des exportations de biens et services2.

1 PPTE : pays pauvres très endettés. 2 Voir le rapport mondial publié par UN- Habitat sur les bidonvilles ; http://www.earthscan.co.uk/asp/bookdetails.asp?key=4024

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Troisième partie : cas du Maroc : INDH L'un des plus grands défis du Maroc est le taux élevé de la pauvreté. Bien que la pauvreté ait régressé - de 19% à 15 % entre 1999 et 2004 pour une population de 30 millions1 - elle reste importante. Par ailleurs, elle est fragile, sensible à la volatilité de la croissance économique liée au secteur agricole. On note en effet que la régression de la pauvreté est le résultat de bonnes performances dans le secteur agricole sur la période 2001-2004, alors que la hausse de la pauvreté dans les années 1990 (de 13% en 1991 à 19% en 1999) était le résultat d'une faible production économique due à la sécheresse. La pauvreté est donc tributaire de la sécheresse, avec les faibles taux de croissance qui s'ensuivent. La pauvreté reste un phénomène typiquement rural, avec plus de 25 % de la population rurale vivant en dessous du seuil de pauvreté contre 12% dans les zones urbaines. La pauvreté se fait aussi plus cruellement sentir dans les zones rurales et a considérablement augmenté depuis 19912. Malgré les efforts faits pour améliorer le statut et la condition des femmes, les indicateurs de genre sont loin de refléter la parité. Les disparités sont particulièrement fortes en zones rurales où 75% des femmes sont analphabètes et où seulement 78,6% des filles sont scolarisées dans le primaire. Dans les zones urbaines, les résultats sont meilleurs, avec un taux de 23% de femmes analphabètes et 94,4% de scolarisation. Des progrès ont été accomplis dans la composition de la main-d'oeuvre qui compte 35% de femmes (chiffre supérieur aux 28% du MENA). Depuis 2001, le Maroc connaît une plus forte croissance économique (4,8% en moyenne), en partie imputable à des conditions climatiques favorables et à une légère reprise du secteur industriel. Ceci s'est traduit par la création d'emplois, en particulier dans les zones urbaines où le chômage est tombé de 22% en 1999 à 18,4% en 2004. Toutefois, pour réduire le taux de chômage dans les années à venir, l'économie devra maintenir un taux de croissance annuelle de l'ordre de 6%.

1 2

Aperçu sur le Maroc: groupe du banque mondiale au Maroc Decembre2005. Rapport du Cinquantenaire : LE MAROC POSSILBLE.125 ; 126.

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A- Historique du développement au Maroc. 1-Les progrès en matière de développement Au cours des 30 dernières années, le Maroc s'est lancé dans un programme de développement humain et de libéralisation politique. Depuis les années 70, le revenu national brut par personne a presque triplé, passant de $550 à $1520. L'espérance de vie est passée de 55 ans en 1970 à 70 ans en 2004. Dans les années 90, la croissance annuelle moyenne est repassée en deçà de 3%, résultat en partie imputable aux sécheresses récurrentes frappant durement le secteur agricole tributaire de la pluviométrie, mais également à une production industrielle et à des exportations stagnantes causées par un retard dans l'application des réformes. Une politique macroéconomique avisée a toutefois permis d'obtenir des déficits fiscaux et extérieurs gérables, de réduire l'inflation et de maintenir la stabilité économique.

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2-Évolution du développement humain au Maroc : A la lumière de l'Indicateur de Développement Humain développé par le PNUD dans son premier rapport mondial sur le développement humain en 1990, le Maroc a réalisé des progrès en terme de développement humain depuis les années 1960. La valeur de cet indicateur est passé de 0,198 en 1960 à 0,620 en 2002, soit une multiplication par un peu plus de 3, pendant cette période (tableau 1). Ainsi, jusqu'en 1985, le Maroc aurait été considéré parmi les pays à niveau de développement humain faible1, avec une valeur estimée de l'IDH ne dépassant pas 0,500. Mais à partir de cette date, le pays aurait commencé à enregistrer des niveaux de l'IDH dépassant 0,500, se classant ainsi parmi les pays a niveau de développement humain moyen. Ces progrès observés dans la valeur l'IDH sont le reflet des améliorations non négligeables enregistrées par le Maroc durant les trois dernières décennies en matière de développement économique et social. Tableau 1. Évolution de l'indicateur de développement humain au Maroc

1

Selon les valeurs de l'IDH, le PNUD distingue trois niveaux : - Les pays à développement humain faible : IDH inférieur à 0,500; - Les pays à développement humain intermédiaire : IDH compris entre 0,500 et 0,799; - Les pays à développement humain élevé : IDH supérieur ou égal à 0,800.

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Le Maroc à, certes, accordé une attention particulière aux questions relatives au développement humain, notamment durant la dernière décennie, qui se reflète autant par les progrès accomplis dans ce domaine que par la grande place qu'occupent les dépenses et transferts sociaux dans le budget de l'État1. Dans le même temps, les progrès accomplis dans le domaine social demeurent encore insuffisants dans la mesure où la demande dépasse largement les réalisations2. En effet, parler du volume des besoins à couvrir en matière de développement humain, c'est évoquer, entre autres, les réponses à apporter aux besoins des couches de la population à faible revenu ou fortement démunies. Parler de la qualité du développement humain, c'est dégager des réponses aux lacunes qui persistent dans les prestations relevant de ce domaine dans son ensemble, lacunes autant en ce qui concerne l'apport en direction du citoyen que l'apport au service du développement national, en général. Quoique modérées, les avancées enregistrées en matière de développement soient le résultat des différentes améliorations réalisées, en matière d'éducation et de croissance économique mesurée par le PIB par habitant. Comme le précise le rapport élaboré par le Maroc sur le développement humain en 2003 « l'option pour un développement tourné vers l'investissement dans le capital humain des jeunes générations s'avère alors décisive, non seulement pour renforcer le développement humain mais aussi et surtout pour créer les conditions favorables à la promotion d'une croissance économique et sociale durable ». Ces réformes ont été prises comme «dans le cadre de l'État de droit et du développement participatif impliquant non seulement les institutions élues aux échelons national, régional et local mais également le monde de l'entreprise et la société civile… Elles illustrent bien le choix fondamental par le Royaume de la démocratie pour l'édification et le développement de sa société et de son économie »3.

1

A ce titre, il faut signaler que 49,3 % du budget de l'État est consacré aux secteurs sociaux en 2003. Parmi les programmes ayant visé la réduction des inégalités sociales et régionales et ciblé les populations démunies dont notamment celles résidant en milieu rural, on peut citer, entre autres, le programme des priorités sociales (BAJ1) mené dans les 14 provinces les plus défavorisées du Royaume; le programme approvisionnement groupée en eau potable des populations rurales (PAGER), le programme d'Électrification Rurale Global (PERG), le programme National des Routes Rurales (PNRR). 3 A. Lahlimi Alami (2004), Préface du Rapport intitulé « Population et Développement au Maroc : dix ans après la conférence internationale sur la population et le développement du Caire (1994) », Rapport publié par le Haut Commissariat au Plan. 2

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B-concept et vision globale de l’ INDH. « […] L’initiative nationale pour le développement n’est ni un projet ponctuels, ni un programme conjoncturel de circonstance. C’est un chantier de règne. […] L’Initiative que Nous lançons aujourd’hui doit […] procéder d’une démarche résolument novatrice et d’une méthodologie d’action qui allie ambition, réalisme et efficacité, et se traduise par des programmes pratiques, bien définis et intégrés. […] 1» Chantier de règne : l'INDH procède d'une vision d'ensemble autour de trois volets • Processus l'État politique de consolidation de l État moderne démocratie, État de droit, etc. • Réformes et projets structurants, générateurs de croissance • Développement humain dans ses dimensions économique, sociale et culturelle, fondé sur les principes de bonne gouvernance2. a- Comités INDH Au niveau central Organe de gouvernance au niveau central - Un comité interministériel stratégique de développement humain, présidé par le Premier Ministre, composé des membres du gouvernement et d'établissements et organismes publics - Un comité de direction présidé par le Premier Ministre et composé des départements de l'Intérieur, des Finances, du Développement social et du Développement rural. Rôle du niveau central - Définition du cadrage budgétaire - Allocation des ressources correspondant aux consolidations provinciales des ILDH conformes aux orientations générales de l'INDH 1 2

Extrait du discours à la Nation prononcé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le mercredi 18 mai 2005. Voir le site web de l’INDH http://www.indh.ma

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- Communication institutionnelle - Promotion de la coopération internationale - Suivi général des indicateurs de développement humain et évaluation générale de l'INDH b- Comités INDH Au niveau régional Organe de gouvernance au niveau régional Le comité régional, présidé par le wali de région, comprenant : Les gouverneurs des provinces et préfectures Le président du conseil régional, les présidents des conseils provinciaux et préfectoraux Les services déconcentrés de l’État et des établissements publics les plus concernés Les représentants du tissu associatif régional, le secteur du micro- c- crédit, l’université, le secteur privé. Rôle du niveau régional Cohérence globale des initiatives provinciales de développement humain Mise en convergence des programmes de l'État, des établissements publics, des collectivités locales et des actions INDH Consolidation régionale et pilotage du programme précarité c- Comités INDH Au niveau provincial / préfectoral *le comité provincial de développement humain est présidé par le gouverneur instance décisionnelle, sa composition, opérationnelle, est limitée et équilibrée : *élus : des représentants des collectivités locales dont le président du conseil provincial, le président du conseil de la ville chef-lieu *administration : les services déconcentrés concernés, dont la santé et l’éducation nationale *société civile : les personnes ressources désignées par le gouverneur : représentants du tissu associatif, du secteur privé, etc. Rôle du niveau provincial Vis-à-vis du niveau local : * validation des initiatives locales de développement humain (ILDH)

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* élaboration de conventions de financement des ILDH avec les différents partenaires locaux impliqués *déblocage des fonds correspondant aux ILDH validées, en fonction de l'avancement des projets *supervision de la mise en œuvre des programmes, suivi, contrôle *la maîtrise d'œuvre est confiée de manière contractuelle aux responsables des services déconcentrés, aux établissements publics concernés, aux collectivités locales, aux associations, etc. Vis-à-vis du niveau central : * consolidation provinciale des ILDH *contractualisation annuelle avec le niveau central des ressources correspondant aux consolidations provinciales des ILDH *reporting au niveau central des indicateurs de suivi des réalisations, et de l'évolution des indicateurs de développement humain *en parallèle, le conseil provincial est invité à la révision du Plan de Développement Économique et Social provincial (art. 36, loi 79-00) dans une optique de mise en convergence des programmes sectoriels d- Comités INDH Au niveau local Organe de gouvernance au niveau local *le comité local de développement humain, comprenant : *les représentants des élus des communes ou arrondissements urbains *le président de la commission chargée du développement économique, social et culturel *le tissu associatif *les services techniques déconcentrés * l'autorité locale Rôle du niveau local *élaboration de l’Initiative Locale de Développement Humain par le comité local, avec possibilité d'appui et d'assistance technique externe *mise en œuvre opérationnelle des projets et actions retenus au niveau local *en parallèle, les conseils élus sont invités à la révision du Plan de Développement Économique et Social communal (art. 36 de la Charte communale) dans une optique de convergence des programmes sectoriels et d'harmonisation avec l’Initiative Locale de Développement Humain1.

1 Voir Comités INDH : http://www.indh.gov.ma/fr/comites.asp

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C-les programmes prioritaires On distingue que L'Initiative Nationale pour le Développement Humain se décline en quatre programmes : -deux programmes à dimension nationale : · Le programme transversal. · Le programme de lutte contre la précarité. -deux programmes ciblés territorialement : · Le programme de lutte contre l'exclusion sociale en milieu urbain. · Le programme de lutte contre la pauvreté en milieu rural.

1- la lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale : a- Cible et objectif : La pauvreté est parmi les facteurs de l'exclusion sociale, mais l'exclusion ne signifie pas la pauvreté. Les pauvres n'ont pas accès à des biens et des services en raison de l'absence de ressources, de l'analphabétisme, de l'inexistence des biens et services de leurs environnements. Alors le programme de lutte contre pauvreté s'inscrit dans le cadre d'une stratégie de développement humain où les composantes socioéducatives et l'amélioration des revenus occupent une place de choix. La mise en oeuvre de ce programme vise à améliorer le développement socioéconomique en zone rurale et assurer les conditions de vie digne et décente pour les populations. Ce programme a ciblé 360 communes rurales plus pauvres dont la population moyenne d'une commune est d'environ 10300 habitant. L'objectif est d'améliorer dans ces communes, l'indice du développement humain dont principalement la réduction du taux de pauvreté notamment à travers : - l'amélioration du taux de scolarisation des filles âgées de 6 à 12 ans et la réduction du taux d'analphabétisme. - L'amélioration de soin de santé de base. - L'amélioration de l'accès aux infrastructures de base. - Et la promotion et le renforcement de la gouvernance locale. Les exclus souffrent d'une participation inégale à la vie sociale ou l'incapacité à s'intégrer dans le marché et dans la société. Il a toujours des liens très faibles avec le marché de travail, santé précaire et donc tendance à la

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rupture du bien sociale. L'exclusion sociale est un phénomène qui réside quotidiennement dans le milieu urbain et péri - urbain. Le programme contre l'exclusion sociale vise 250 quartier urbain les plus défavorisés dont la population moyenne d'un quartier est environ 1000 ménage et 6000 habitant. Il a comme objectif principal d'assurer l'insertion de la cohésion sociale et d'amélioration de condition et de qualité de vies de la population. b-Les actions menées dans la lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale : En parallèle à la mise en convergence des programmes de développement sectoriel, des programmes du développement rurale, ville sans bidon ville, l'INDH vise les actions suivantes : - dynamisation du tissu économique locale par des activités génératrices des revenus. - Soutien à l'accès aux équipements sociaux sanitaires et éducatifs des bass. - Soutien à l'action et l'animation sociale - Renforcement de la gouvernance locale1.

2- la lutte contre la précarité : a- analyse théorique de la précarité : La précarité ne présente pas un aspect homogène. L’analyse de ce phénomène a dégagé quatre champs distincts où se concentrent les risques de précarité sociale : • Les questions liées à l’enfance, • Les questions liées au logis, • Les questions liées à la santé, • Les questions liées à la délinquance. Sur cette base, de chacun de ces champs dérivent des groupes vivant ou risquant de basculer dans la précarité. Douze ensembles ont été identifiés : 1. pour les problématiques liées à l’enfance : • Les enfants vivant en dehors de la structure parentale, 1

Voir Programme de lutte contre l'exclusion sociale en milieu urbain http://www.indh.gov.ma/fr/imgs/INDH_Urbain_fr.pdf

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• Les enfants non scolarisés, • Les enfants des rues ; 2. en matière de logis : • Les vagabonds, • Les aliénés sans-abri, • Les mendiants nécessiteux, • Les familles objet d’expulsion judiciaire; 3. en matière de santé : • Les personnes handicapées, • Les vieillards démunis ; 4. pour la problématique de la délinquance : • Les enfants et jeunes délinquants, • Les ex-détenus sans ressources.

Ces groupes vivant dans la précarité ou risquant d’y basculer sont hétérogènes : • Certaines catégories nécessitent la mise en place d’un filet social d’urgence ; • Pour d’autres catégories, la réponse adéquate n’est pas un accueil immédiat et permanent dans des centres spécialisés, mais plutôt une veille sociale, une vigilance particulière sur le mode de la prévention des risques de basculement dans la précarité par l’écoute, l’insertion.

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b- les enfants des rues et les jeunes sans abris. La spécificité de la problématique des enfants des rues empêche un traitement regroupé avec d'autres catégories. Par ailleurs les associations les plus expérimentés dans la question préconisent que la prestation en centre d'accueil soit précédée d'un important travail spécifique et sur le terrain auprès de la population ciblée, faute de quoi la mise en place des centres ne résoudrait pas durablement les problèmes1. c-les aliénés sans abris : Cette catégorie nécessite des prises en charges psychiatres qui ne tolèrent aucun regroupement avec d'autres populations. Les populations qui se trouvent dans ces centres vont bénéficier des prestations, par exemples, une prestation d'hébergement doit être assortie des services de restauration, d'installation sanitaire, d'équipement de blanchisserie, de présence médicale et d'installation de réussite. La mise en place de ce programme de lutte contre la précarité est soutenue par un programme de formation organisée au profit de personne, de l'action sociale répartie sur l'ensemble de provinces et préfectures des royaumes2.

DFinancement et procédure des programmes prioritaires de l'INDH : Conformément aux Hautes Instructions Royales, un fonds spécifique à l’INDH a été mis en place. Le Premier ministre est l’ordonnateur de ce compte d’affectation spéciale et les gouverneurs et walis en sont les sous - ordonnateurs. Hormis les 250 millions de DH consacrés au programme urgent et prioritaire de mise en œuvre de l’INDH lors du dernier trimestre 2005, ce fonds mobilise une enveloppe globale de 10 milliards de DH dont les sources de financement sont les suivantes :

1 Voir Programme de lutte contre l'exclusion sociale en milieu urbain http://www.indh.gov.ma/fr/imgs/INDH_Urbain_fr.pdf 2 Voir Étude sur la sauvegarde sociale dans le cadre de l’ INDH http://www.indh.gov.ma/fr/imgs/Etude_Sociale.pdf

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Chacun des quatre grands programmes se voit affecter 2,5 milliards de DH au titre du quinquennat 2006-2010 qui constitue la première phase de mise en œuvre de l’INDH. A première vue, ce montant peut sembler relativement modeste pour la totalité de la période considérée et compte tenu de l’importance des territoires et des personnes concernées. Mais ce serait oublier que ce fonds vient en addition des dépenses ordinaires de l’Etat à travers les lois successives des finances, notamment dans les secteurs sociaux et qui représentent 50% du budget de l’Etat ; et ce serait oublier qu’il est destiné à parer aux fluctuations tant de la croissance économique que de la trésorerie publique, pour conférer aux programmes de l’INDH un, caractère durable et pérenne. En outre, ce serait oublier que l’adhésion collective à l’INDH et la ferveur patriotique qu’elle suscite sont à même d’abonder ce financement qui, de ce fait et à l’instar du Fonds Hassan II, jouerait un effet de levier. Plus importantes que le niveau absolu de ces ressources, sont l’efficience nouvelle qu’on attend d’elles et les modalités originales et souples de leur allocation et de leur mise à disposition. En effet, après validation des projets et des initiatives, la délégation des crédits observe un mode globalisé et contractualisé. Cette souplesse nouvelle dans les modalités d’allocation des ressources a évidemment pour corollaire naturel un contrôle a posteriori vigilant, à la fois sur la conformité des dépenses et sur les résultats.

1- Financement des programmes prioritaires : L'INDH nécessite des ressources très importantes afin de répondre les besoins des programmes prioritaires. Ce pendant, dans la phase 2006-2010, 10 milliards de dirhams sont alloués aux programmes prioritaires de l'INDH. A partir de la carte de la pauvreté communale et de la base des données sur l'habitat insalubre, il a été procédé à une répartition indicative du nombre des communes rurales pauvres et des quartiers urbains défavorisés entre les différentes provinces et préfectures du royaume selon les critères suivantes : --------------------------------------------------------

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- pour les communes rurales : taux de pauvreté, niveau d'accès aux infrastructure et prestations de bases, programme d'action en cours envisagé. - Pour les quartiers : villes chef lieu de région et villes de plus de 150000 habitant, taux d'habitant non réglementaires, taux de chômages, niveau d'accès aux infrastructures et prestation de base. Il y'a au total dans le royaume, 360 communes et 250 quartiers nécessitant une action renforcée à titre de l'INDH. La mise en oeuvre des actions de l'INDH ne se traduit pas par les transferts de fond direct aux populations, mais par des subventions à des associations, des coopératives...qui jouent un très grand rôle dans les programmes prioritaires. Ces contributions ont été distribuées aux programmes d'actions à court terme du développement humain : Lutte contre l'abandon scolaire, soutien à la santé, au cadre de vie des populations. Elles sont réparties de la façon suivante : 160 Mdh pour les programmes urbains et ruraux, réparti sur une base territoriale à raison d'environ 1.5 Mdh par province, par préfectures et 2 à 5 Mdh pour les chefs lieux de régions. 80 Mdh pour le programme de précarité, repartie en fonctions des besoins présents des régions pour la mise à niveau de centre sociaux et prioritairement en direction des enfants des rues, des mendiants et des vagabonds. 10 Mdh pour le programme transversal. a- Répartition des crédits par programme Pour le second semestre 2005, une enveloppe de démarrage de 250 Mdh a été constituée à partir des contributions provenant du : - Budget général de l'Etat : 50 Mdh. - Collectivité locales : 100 Mdh. - Fonds Hassan II : 100 Mdh.

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Répartition des crédits par programme

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b- Répartition territoriale des crédits Deux enveloppes ont été distribuées à chaque province et préfecture a- l'enveloppe 2005 pour les projets de développement humain : mode de calcul : - pour chaque province / préfecture : 1.5 Mdh - pour chaque chef lieu de région : 2 Mdh additionnels - pour les 6 plus grandes villes du Royaume (Rabat, Salé, Casablanca, Marrakech, Tanger, Fès) : 3 Mdh additionnels soit un total de 168 Mdh pour "l'enveloppe développement humain 2005" 1

Voir le site web http://www.indh.gov.ma/fr/presse.asp

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L’enveloppe 2005 pour la lutte contre la précarité mode de calcul : - indexation de l'allocation sur la population urbaine de la province selon les résultats du RGPH 2004 Soit un total de 76 Mdh pour "l'enveloppe précarité 2005" +

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Crédits par Région

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2- Procédure à suivre : Chaque gouverneur est destinataire de crédit INDH délégués sous la forme suivante : - pour l'ensemble des provinces, une enveloppe du programme de la précarité et une enveloppe du programme transversal. - Une enveloppe du programme rural pour chaque commune rurale impliquée. - Une enveloppe du programme urbain pour chaque quartier et l'enveloppe urbaine est constituée des lignes budgétaires correspondant aux types d'actions éligibles au financement de l'INDH telles que fixées par décret. - Les crédits ne peuvent être placés d'une enveloppe à une autre. En revanche à l'intérieur d'une enveloppe, les lignes sont fongibles moyennant d'une information du contrôle d'exécution budgétaire (CED) et d'une justification au niveau central. Pour les dépenses de l'INDH : - Le plafond de bon de commande de 200000dhs est déterminé par opération et non par ligne budgétaire. - Pour la dépense en régie, le plafond d'encaisse est porté à 1Mdh - Possibilité de consultation restreinte pour les opérations inférieures à 1Mdh. - Le visa du CED est accordé avec observations non suspensives de l'engagement et du paiement. -Des délais raccourcis ont été adoptés pour l'ensemble du cycle de la dépense. L'assouplissement significatif des processus d'exécution des programmes de l'INDH se fait par : -la réglementation en matière de contrôle des ordonnances de paiement reste inchangée. -un système d'information comptable et financier sera mis en place en réseau entre le service centrale et l'ensemble des provinces et des préfectures réel de l'exécution financière des enveloppes allouées. -un dispositif d'archivage physique de toutes les pièces justificatives de dépense devra être mis en place après de chaque gouverneur1. 1

Op Cite http://www.indh.ma

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Conclusion générale Le colonisateur avait un rôle non négligeable dans la responsabilité de sous développement des PVD, par son grand héritage de l’exploitation injuste des richesses naturel et humain dans c’est pays. Et en plus le faite de donner la légitimité à des systèmes politiques dictatoriaux qui gouvernent la plupart des PVD. Si le passé du développement humain dans les PVD était un aspect de la guerre idéologique entre le libéralisme occidental et le marxisme, les PVD ont était le champ d’expériences de ses plans, et les résultats sont évidant : des famines, des guerres civiles et des dettes lourdes … Le présent du développement humain est l’otage des planifications des organisations mondial comme la banque mondial, l’organisation mondial de commerce qui présente proportionnellement les pays les plus riche. Ses planifications exportées par le Nord développer a manifesté plus qu’une fois des grandes déconvenues qui ont provoqué des grandes problèmes et dettes qui restent a payé … Devant c’est grandes problématiques et contraintes de développement humain dans les PVD, il nous reste- nous les sous développés – que compter sur nous même, les peuples de tiers mondes n’ont que s’appuyer sur eux-mêmes, comme l’a dit le penseur algérien Malek Bennabi « de se débarrasser de la mentalités de la « colonisabilité » selon lequel, seule une société apte à être colonisée peut l'être». Le Maroc aussi, la réussite du développement humain manque une bonne gouvernance, un respect des caractères socioculturelles de la population, et d’évité le plus possible l’éducation sur la passivité et l’aide des autres. Enfin : Est-ce que les peuples des PVD seront capable de s’auto –développer ? Et est ce que les générations qui viennent pouvant se libérer des aides et les dettes conditionner par les organisations mondiales et les firmes international ?

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Liste des abréviations ADS AFD AID AMC AMI ANHI ASP BIRD CCCS CED CNUCED DH DHSAF FMI FNAM ERAC FSH GATT HMR IDH INDH ILDH ISDH IPF IPH MENA MFP MHU MI NOEI NPI OCDE ODM OPEP ONG ONU PAGER PARHI PAS PDES PDU PED PERG PIB PMA PNB PNUD PPTE PVD PSD VSB WWDR ZUN

Agence de Développement Social Agence Française de Développement Association internationale de développement association de micro crédit Appel à Manifestation d'intérêt Agence Nationale de lutte contre l'Habitat Insalubre Accompagnement Social des Projets Banque international pour la reconstitution et le développement Conseil de coordination des chefs de secrétariat des organismes des Nations Unies contrôle d'exécution budgétaire conférences des Nations unies pour le commerce et le développement Dirham marocain Direction de l'habitat social et des affaires foncières fond monétaire international Fédération Nationale des Associations de Micro crédit Etablissement régional d'aménagement et de construction Fonds de Solidarité de l'Habitat accord général sur les tarifs douaniers et le commerce Habitat Menaçant Ruine l'indicateur du développement humain l'Initiative Nationale pour le Développement Humain initiatives locales de développement humain l’indicateur sexospécifique du développement humain l'indicateur de participation des femmes indicateur de pauvreté humain Moyen-Orient et Nord d'Afrique Ministère des Finances et de la Privatisation Ministère Délégué auprès du Premier Ministre chargé de l'Habitat et de l'Urbanisme Ministère de l'Intérieur nouvel ordre économique international nouveaux pays industriels Organisation de coopération et de développement économiques Objectifs de développement pour le millénaire Organisation des pays producteurs de pétrole Organisation Non Gouvernementale Organisation des Nations Unies programme approvisionnement groupé en eau potable des populations rurales Programme national de résorption de l'habitat insalubre programme d'ajustement social Plan de Développement Economique et Social Projet de développement urbain pays en développement programme d'Électrification Rurale Global produit intérieur brut pays les moins avances produit national brut Programme de nation unie pour le développement pays pauvres très endettés pays en voie de développement pays sous-développés Villes sans bidonvilles World Water Development Report Zone d'urbanisation nouvelle

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Références Ouvrages ALAOUI Moulay Mamoune : ECONOMIE DU DEVELOPPEMENT;(édition 2006). A. Lahlimi Alami Préface du Rapport intitulé « Population et Développement au Maroc : dix ans après la conférence internationale sur la population et le développement du Caire (1994) », Rapport publié par le Haut Commissariat au Plan (2004). AMIN Samir : LA FAILLITE DU DEVELOPPEMENT EN AFRIQUE ET DANS LE TIERS MONDES. (Édition L’Harmattan) .1989. BEDHRI Mohammed : ENVIRONNEMENT ET D2VELOPPEMENT DURABLE LE MAROC FACE AU DEFI ECOLOGIQUE .publication de l’université Mohammed premier Oujda ; édition 2005.

COQUERY- VIDROVITCH Catherine; HAMERY Daniel et PIEL JEAN: POUR UNE HISTOIRE DU DÉVELPPENT, édition L’Harmattan 1989. ENSEMBLE D’AUTEURS : Rapport du Cinquantenaire : LE MAROC POSSILBLE. une offre de débat pour une ambition collective.2005. VERNIERES Michel : ECONOMIES DES TIERS-MONDES .Ed ECONOMICA, 1991 JEAN –YVES Capul .GARNIER Olivier : DICTIONNAIRE D’ECONOMIE et de sciences sociales (édition 2002). Grefft - Alami : COMPRENDRE LE DÉVELOPPEMENT HUMAIN ; Juin 2006. J.Y.CALVEZ : ASPECTS POLITIQUES ET SOCIAUX DES PVD (édition : DALLOZ).

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JOHN Madely : LE COMMERCE DE LA FAIM. ; La sécurité alimentaire sacrifiée à l’autel de libre échange ; édition ENJEUX PLANETE.2002. OLIVIER de Solages : REUSSITES ET DECONVENUES DU DEVELOPPEMENT DANS LE TIERS-MONDE .édition L’Harmattan 1989. OSWALDO de Revero : LE MYTHE DE DEVELOPPEMENT : édition ENJEUX PLANETE.2002. NICOLAS Fraçoise et KRIEGRE MYTELKA Lynn : L’INNOVATION CLEF DU DEVELOPPEMENT Trajectoires de pays émergentes édition MASSON .1995. W. A .Lewis: The theory of economic growth, Allen and Unwin, Londres, 1955, W W .Rostow : Les étapes de la croissance économique, 1960, paru en traduction française au Seuil, 1963. YVES Lacoste : Les pays sous-développés, coll. [Que sais je ?], P.U.F., Paris, 1958,

Rapports et publications Le discours à la Nation prononcé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le mercredi 18 mai 2005. Revu marocain des politiques publiques, REMAPP, numéro double 2 et 3. Année 2009. Le Rapport mondial du PNUD sur le développement humain 2000 ; 2001,2002 ; 2007. Le rapport annuel par l’UNICEF : Accédez à La situation des enfants dans le monde 2003. Estimations de l'OMS, l'UNICEF et le FNUAP : Mortalité maternelle 2000. Le rapport mondial publié par UN- Habitat sur les bidonvilles 2003. Le Rapport sur le paludisme en Afrique 2003. Le rapport publié par l'UNESCO sur la valeur de l'eau ; http://www.unesco.org/courier/1999_02/fr/ Programme de lutte contre l'exclusion sociale en milieu urbain http://www.indh.gov.ma/fr/imgs/INDH_Urbain_fr.pdf --------------------------------------------------------

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Programme de lutte contre l'exclusion sociale en milieu urbain http://www.indh.gov.ma/fr/imgs/INDH_Urbain_fr.pdf Étude sur la sauvegarde sociale dans le cadre de l’ INDH http://www.indh.gov.ma/fr/imgs/Etude_Sociale.pdf Résumé des écosystèmes et le bien-être de l'Homme : Un cadre d'évaluation : http://www.millenniumassessment.org/viewdocument.aspx?ID=6

Webographie Site Melchior d’économie et science sociale : http://www.melchior.fr/index.php?indice_de_developpement_humain5 Le site web Toupie, dictionnaire sur Internet http://www.toupie.org/Dictionnaire/Indicateurdedéveloppementhumain.htm Le site web de l’UNESCO : http://www.unesco.org/water/wwap/facts_figures/mdgs_fr.shtml Le site web de l’INDH : http://www.indh.ma Site web Wikipédia, l'encyclopédie libre http://fr.wikipedia.org Le site Internet de l'ONU http://www.un.org/french/aboutun/uninbrief/dev_assistance.shtml Le site Internet La Documentation française : http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/banque-mondiale-fmi/banque-mondiale.shtml Le site Internet de l'IDA : http://go.worldbank.org/BKVK3OGWT0 Le site web de l’UNESCO : http://www.unesco.org/water/wwap/facts_figures/mdgs_fr.shtml

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De nous jours le débat autour du développement est devenu l'axe des recherches des pays d’occident, afin de faire sortir les pays sous développés de leur crises, Devant les multiples aspects du sous développement comme l'extrême pauvreté, faibles taux de croissance, taux brutes de mortalité très élevés, faibles taux d'alphabétisation, des conflits ethniques, crises politiques, le non respect des droits humains, l'exclusions des femmes dans la vie communautaire.

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Les pays sous développés qui constituent plus de 80% de la population mondiale, reste incapable de s’élever des défis de sous développement, en plus on constate que les différences entre le Nord développés et le Sud sous développés se renforce plus en plus…

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