T
E
C
H
N
I
Q
U
E
S
L'objet de cet ouvrage est d'expliquer, de façon progressive, les bases et les notions fondamentales de l'acoustique et leui application au domaine bien spécifique de l'habitat, en tenant compte des aspects réglementaires et normatifs ■:dont le recent formalisme européen et le concept de « valeur unique »).
Michel
Chagué
A chaque thème développé sont associés des méthodes d'évaluation, des modes opératoires et des exemples d'ap plication. De nombreux dessins et courbes viennent com pléter utilement les explications du texte. Ouvrage pratique et didactique, il permet au non-spécialiste de s'initier aisément a l'acoustique, et à l'acousticien c'c mieux comprendre les difficultés que peuvent rencontrer ses interlocuteurs dans le cadre de leurs échanges sur les
L'auteur. Michel Chutjué, est avant tout un homme de terrain, électronicien de formation, qui a acquis ses connaissances en acoustique en se confionlant aux difficultés rencontrées icr: ^ de I isolation phonique de studios d'enregisi ef' t ' ment et de radiodiffusion. Il a voulu étendre son expérience aux bâtiments d’habitation, en ayant pour s a :• constant de rendre accessibles des notions souvent compter': et délicates.
9 782281
2085
2-281-1120Ê www.editionsdumoniîeu". -■
L'acoustique de l'habitat Principes
fondamentaux
A pplication de la réglementation FRANÇAISE ET EUROPEENNE
G U I D E S
Dans
T E C H N I Q U E S
la collection moniteur référence
Guide Veritas des techniques de la construction (3 classeurs, 2 200 pages, 2 mises à jour par an)
Guide Socotec de la maintenance et de la réhabilitation (2 classeurs, 1 400 pages, 2 mises à jou r par an)
Mi c he l
Chagué
__________________________
Sécurité incendie Socotec (2 classeurs, 2 000 pages, 4 mises à jou r par an)
Guide Bonhom m e de la maîtrise des projets de bâtiments Sous la direction scientifique de Philippe Estingoy et Michel Rabatel (2 classeurs, 1 700 pages, 4 mises à jour par an)
I /
Dans
la collection moniteur technique
Réussir l'acoustique d ’un bâtiment
m •
Lacoustique
Loïc Hamayon
de l'habitat P ri nc i p e s fondamentaux A p p l i c at i on de la ré gl e me ntati on FRANÇAISE ET EUROPÉENNE
LEyMONITEUR 17, rue d'Uzès- 75002 Paris
S O M M A IR E
C É 1 IÉ R A I.
Notations ...............................................................................................
7
Principes fondamentaux de l'acoustique
© Groupe Moniteur (Éditions du Moniteur) Paris, 2001 ISBN : 2 -2 8 1 -1 1208-X
1
Notions de base .......................................................................................
11
2
Perception auditive ............................................................
27
3
Sources sonores ........................................................................................
41
4
Niveau de pression a c o u s tiq u e .....................................................
53
5
Propagation d'une onde acoustique ........................................
63
6
Théorie de la réverbération ............................................................
71
7
Niveau sonore en espace c lo s..........................................
83
8
Transmission d'une onde sonore à travers une paroi séparatrice ..........................................................
91
9
Affaiblissement acoustique d'une paroi sim p le...........
103
10
Paroi double ........................................................................
H3
11
Paroi séparatrice horizontale ...........................................
127
12
Isolement relatif au bruit aérien ....................................
139
Attention au « photocopillage » Nous alertons nos lecteurs sur la m enace qu e représente, pou r l’avenir de l ’écrit, le développem ent m assif du «photocopillage ». L e Code de la propriété intellectuelle interdit expressément la photocopie à usage collectif sans autori sation des ayants droit. Or, cette pratiqu e s’est développée dans de nom breux cabinets, entreprises, administrations, organisations professionnelles et établissements d ’enseignement, provoquant une baisse des achats de livres, de revues et de magazines. En tant q u ’éditeur, nous vous mettons en garde pou r que cessent de telles pratiques.
Aux termes de l’article L. 122-4 du Code de la propriété intellectuelle, « toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l’auteur, de l’éditeur ou de leurs ayants droit est illicite ». L’article L. 122-5 2° et 3° a) du même code n’autorise que les « copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective » et les « analyses et courtes citations », dans un but d’exemple et d’illustration, « sous réserve que soient indiqués clairement le nom de l’auteur et la source ». Toute représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, ne respectant pas la législation en vigueur, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L. 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle. Toutefois, l’autorisation d’effectuer des reproductions par reprographie (photocopie, télécopie, copie papier réalisée par tout moyen) peut être obtenue auprès du Centre français d’exploitation du droit de copie, 20, rue des Grands-Augustins, 75006 Paris.
Réglementation et normalisation 13
Le concept de valeur unique ...........................................
14
Valeurs uniques selon la normalisation française ...............................................................................
15
Synthèse de la réglementation acoustique dite « NRA » .........................................................................
175
Valeurs uniques selon la normalisation européenne .........................................................................
1
Synthèse de la réglementation acoustique actuelle .................................................................................
201
16
17
I 53
5
18
Applications au x bâtim ents d'habitation........................
207
13
Vérifications de la qualité acoustique............................
215
Annexes ..................................................................................................
223
1
Caractéristiques principales des matériaux usuels
(valeurs courantes) ............................................................ 2 3
WOTATIOWS
Coefficient d'absorption a (valeurs courantes par bande de fréquence et valeurs uniques) ..............
Indice d'affaiblissement acoustique R (valeurs courantes par bande de fréquence et valeurs uniques) .............................................................
224 Symboles
Unités
225
A
226
A0 c C
m2 m2 m/s dB m/s m/s dB m-cm m-cm dB dB dB dB(A) dB(A)rose dB(A)route dB dB dB dB Hz
Bibliographie ........................................................................................
229
Index........................................................................................................
231
Table des matières
235
ci ct c tr d d0 Db Dn ^n,W ^nAT ^nAT ^nAT DnT ^nT,A ^nT.A.tr ^nT,W f
f0 fc feu
fm f pq
h H
1 lo ld lo Ir K k L, lm Ln l-n.r.O.W
Définitions
Aire d'absorption équivalente Aire d'absorption de référence (10 m2) Célérité Terme d'adaptation au spectre 1 (bruits aériens internes) Célérité longitudinale Célérité transversale Terme d'adaptation au spectre 2 (bruits aériens de trafic) Distance Distance critique ou rayon acoustique d'une salle Isolement acoustique brut Isolement acoustique normalisé Isolement acoustique normalisé pondéré Isolement acoustique normalisé Isolement acoustique normalisé (vis-à-vis d'un bruit rose) Isolement acoustique normalisé (vis-à-vis d'un bruit routier) Isolement acoustique standardisé Isolement acoustique standardisé pondéré (DnTA = DnTW+ C) Isolement acoustique standardisé pondéré (DnTAtr = DnTW+ Ctr) Isolement acoustique standardisé pondéré Fréquence d'un son Fréquence de résonance Hz Fréquence critique Hz Fréquence critique unitaire Hz Fréquence médiane d'un filtre Hz Fréquence de résonance de plaque Hz m-cm-mm Épaisseur d'une paroi Hauteur d'un son Intensité acoustique W/m2 Intensité acoustique de référence (10-12 W/m2) W/m2 Intensité du champ direct W/m2 Indice de directivité d'une source sonore dB Intensité du champ réverbéré W/m2 Coefficient de raideur statique (ressort) N/m Coefficient de raideur surfacique (sous-couche et revêtement N/m3 de sol) Niveau d'intensité acoustique dB Libre parcours moyen du son en espace clos m Niveau de pression du bruit de choc normalisé dB Niveau de pression pondéré du bruit de choc normalisé dB (plancher de référence)
7
Symboles ^n.r.W ^n,W ^nAT Lnr ^-nT,W LP ^"Pmoy Lw M ms P Po Q R
Ra RA,tr Rd Rrose D l'route Rw
s T
T0 Tr
V V
w w0 Zc a
“m ap AL AL
ALW X
P T
Unités
Définitions
dB
Niveau de pression pondéré du bruit de choc normalisé (revêtement sur plancher de référence) dB Niveau de pression pondéré du bruit de choc normalisé dB(A) Niveau de pression acoustique normalisé (bruits de choc et bruits d'équipement) dB Niveau de pression du bruit de choc standardisé dB Niveau de pression pondéré du bruit de choc standardisé dB Niveau de pression acoustique dB Niveau moyen de pression acoustique dB Niveau de puissance Masse kg kg/m2 Masse surfacique Pa Pression acoustique Pa Pression acoustique de référence (2 10 5 Pa) Facteur de directivité d'une source sonore dB Indice d'affaiblissement acoustique dB Indice d'affaiblissement acoustique pondéré (RA = Rw + C) dB Indice d'affaiblissement acoustique pondéré (RAtr = Rw + Ctr) m2 Constante acoustique d’un local d B (A )rose Indice d'affaiblissement acoustique global (vis-à-vis d'un bruit rose) dB (A )route Indice d'affaiblissement acoustique global (vis-à-vis d'un bruit route) dB Indice d'affaiblissement acoustique pondéré m2 Surface S Période s Temps de réverbération de référence (0,5 s) Temps de réverbération d'un local s m/s Vitesse m3 Volume W Puissance acoustique W Puissance acoustique de référence (10~12 W) com plexe Impédance caractéristique de l'air (~ 400) Coefficient d'absorption d'un matériau Coefficient d'absorption moyen Facteur d'absorption acoustique pratique Facteur d'absorption acoustique pondéré Indice de réduction du niveau de bruit de choc dB Efficacité normalisée aux bruits de choc dB(A) Réduction du niveau de bruit de choc pondéré dB Longueur d'onde m Masse volumique kg/m3 Facteur de transmission
PR IN CIP ES D E
FONDAM ENTAUX
l'A C O U S T I Q U E
1 iO T I G i S D i
BASE
Par définition, l’acoustique est la science relative à l’étude d e la production, de la p r o pagation et de la perception des sons. L ’acoustique de l’h abitat est une application directe de cette définition. Son étude est particulièrem ent axée sur les problèm es liés à l’influence de la construction dans ce dom aine. En fait, il s ’agit de procurer à l’usager un m inim um de confort à savoir : - le protéger des bruits indésirables (voisinage, bruits extérieurs, etc.) ; - lui fou rn ir une qualité d ’écoute des sons utiles (conversations, chaîne hi-fi, etc.). La réponse à ces exigences est apportée respectivement p a r l’étude de : - l’isolation acoustique ; - la correction acoustique. Le succès d e cette entreprise dépend évidetnment des perform ances de la réalisation, m ais aussi de l’appréciation subjective de l’usager. La tâche est donc particulièrem ent délicate, car elle touche des dom aines aussi variés que : - la physique, p ou r tout ce qui concerne la production et la propagation des sons ; - la physiologie et la psychoacoustique, p ou r la perception de ces sons.
1.1
Nature vib rato ire du son
1.2
Propagation du son
1.3
C élérité du son
1.4
Pression acoustique
1.5
N iveau de pression (en dB)
1.6
M ouvem ents vib rato ires
NOTIONS DE BASE | NOTIONS DE BASE
1.1
Mature v ib rato ire du son
Position initiale (repos) I— Milieu matériel
Corps vibrant
Lorsqu’un diapason reçoit une légère impulsion, il provoque, chez un individu, l’éveil d’une sensation sonore. De toute évidence, cette sensa tion est déclenchée par la mise en vibration du diapason puisqu’elle disparaît dès que ses branches sont immobilisées. L’expérience peut être effectuée avec divers instruments ou objets sus ceptibles de vibrer, ce qui permet d’affirmer qu’un son est produit par un corps animé d’un mouvement vibratoire.
Déplacement vers l'avant
{
Déplacement vers l'arrière
Le corps vibrant est appelé « source sonore ». Il est généralement solide, mais peut être gazeux comme par exemple l’air contenu dans les tuyaux sonores.
Zone dilatée
Les caractéristiques du mouvement vibratoire sont primordiales, car elles déterminent les particularités de la sensation sonore engendrée. Ces caractéristiques sont pour l’essentiel : - l’amplitude du mouvement ; - la nature du mouvement ; - la fréquence de la vibration. Les sensations correspondantes sont respectivement : - l’intensité sonore, caractéristique qui permet de distinguer un son faible d’un son fort ; - l e timbre, caractéristique qui permet de distinguer un son pur d’un son composé ; - l a hauteur tonale, caractéristique qui permet de distinguer un son grave d’un son aigu.
1.2
Propagation du son
Un son étant produit par un mouvement vibratoire, sa transmission est due à la propagation de ce mouvement dans le milieu matériel présent entre la source et l’oreille de l’auditeur. Le milieu matériel est généralement l’air ambiant, mais il peut être de tout autre nature, notamment liquide (eau). En l’absence de milieu matériel, par conséquent dans le vide, la propagation du mouvement vibratoire est impossible, la transmission du son est donc nulle. La propagation du mouvement vibratoire dans le milieu matériel prend naissance à proximité du corps vibrant par contact mutuel. Les molécules du milieu matériel, contiguës à la source, sont alternativement comprimées et dilatées donnant ainsi naissance à une onde acoustique (fig. 1.1).
-Zone comprimée
Vibration entretenue
Propagation des zones comprimées et dilatées
Fig. 1.1 - Formation d'une onde acoustique.
La propagation de l’onde acoustique correspond en fait à un déplace ment longitudinal des zones comprimées et dilatées et non à une migration des molécules, celles-ci étant uniquement mises en vibration autour de leurs positions respectives de repos. Que ce soit dans l’air ou dans tout autre milieu matériel, la propagation du mouvement vibratoire correspond à un transport d’énergie. Au cours de cette propagation, une fraction plus ou moins importante de cette énergie est dissipée sous forme de chaleur, entraînant ainsi une baisse progressive de l’amplitude de la vibration. La perception d’une onde sonore est donc de plus en plus faible lorsque la distance séparant l’auditeur de la source augmente.
1.3 Célérité du son
L’observation d’un orage m ontre qu’il s écoule un laps de temps entre l’apparition d’un éclair et la perception du tonnerre qui 13
12
P i NOTIONS DE BASE
NOTIONS DE BASE
J
En acoustique architecturale, il est évidemment nécessaire d’évaluer les niveaux sonores. Cette opération ne peut être effectuée que par des relevés de pression. Pour ce faire, les divers appareils de mesure (sono mètres, analyseurs, etc.) sont équipés d’un capteur microphonique délivrant un signal électrique proportionnel à la variation de la pression (pression acoustique).
l’accompagne, laps de temps d’autant plus grand que le phénom ène est éloigné. L’étude expérimentale permet d’établir que, dans un milieu matériel donné, l’espace de temps nécessaire à la transmission d’une onde sonore d’un point à un autre est directement proportionnel à la distance sépa rant ces deux points. La vitesse de propagation ou célérité d’une onde acoustique dans un milieu matériel donné est donc constante. Dans l’air, la vitesse de propagation d’une onde sonore est d’environ 340 mètres par seconde.
1.5
Pineau de pression (en dB)
1.4 Pression acoustique
En l’absence de toute perturbation, un point de l’espace est soumis à la pres sion atmosphérique. Le passage d’une onde acoustique à proximité de ce point met en vibration les molécules d’air environnantes, provoquant de ce fait une variation instantanée de la pression atmosphérique (fig. 1.2).
Le système auditif humain est capable d’apprécier la « force » d’un son par l’intermédiaire d’une sensation de volume sonore, cette sensation étant, selon la loi de Weber et Fechner, proportionnelle au logarithme de la pression acoustique. Il est donc logique d’adopter, pour tout calcul ou tout relevé de mesure, une progression logarithmique de la pression acoustique, l’étendue utile de cette échelle étant fixée par les valeurs de pression correspondant aux limites physiologiques de la perception des sons. Les limites physiologiques de la perception du volume sonore sont : - le seuil d’audibilité (limite inférieure) ; - le seuil de la douleur (limite supérieure). Les pressions acoustiques correspondantes sont (la source sonore vibrant à 1 000 Hz) : - environ 20 pPa, pour le seuil d’audibilité ; - environ 20 Pa, pour le seuil de la douleur. La notation peut encore être améliorée par la notion de niveau relatif qui permet de ramener à 0 la limite inférieure d’une l’échelle. Pour ce faire, la variable est comparée à une valeur de référence, soit : N = log — xRef Lorsque la variable est égale à la valeur de référence, le niveau relatif est
Fig. 1.2 - Variation ponctuelle de la pression en un point de l'espace soumis à une onde acoustique.
alors : N = log ^ - f = lo g l = 0 X Ref
En un point de l’espace soumis à une onde acoustique, la pression résul tante comprend donc : - une composante statique correspondant à la pression atmosphérique ; - une composante alternative générée par le passage de l’onde acoustique. Pour « capter » l’onde sonore, l’oreille humaine est dotée d’une mem brane (tympan) sensible exclusivement aux variations de pression, la composante statique étant éliminée par un dispositif d’équilibrage (trompe d’Eustache).
Il suffit donc de choisir comme valeur de référence la pression corres pondant au seuil d’audibilité, soit : p0 = 20 X 10~6 Pa Le niveau relatif de pression est alors donné par la relation suivante :
15
NOTIONS DE BASE
NOTIONS DE BASE
Lp est exprimé en décibels (dB), le symbole L étant l’abréviation du terme anglais « level », niveau. La limite supérieure de l’échelle est : Lp = 20 log ---- — - = 20 log 106 = 120 dB 20 X 10 L’échelle des niveaux de pression correspondant aux limites physiolo giques de la perception des sons s’étend donc de 0 à 120 dB.
Il est à noter
que le niveau de pression est déduit du niveau d’intensité acoustique Lj (voir chapitre 4). Lj = 10 log
if)
[Lj est exprimé en décibel (dB)]
Pi Sachant que I = p2/pc
L[ = 10 log
Po pc Fig. 1 .3 - Lame d'acier animée d'un mouvement vibratoire.
2
Lj = 10 log 2- - 20 log —
Po Soit :
Po
Lj — Lp — 20 log £
Po
1,6
Mouvements vibratoires
Un corps est animé d’un mouvement vibratoire lorsqu’il se déplace rapi dement autour de sa position de repos (fig. 1.3).
1 .6.1
M o uvem ent vib rato ire périodique Un mouvement vibratoire est dit « périodique » lorsqu’il se répète iden tique à lui-même à des intervalles de temps successifs de même durée T. L’intervalle T est appelé « période » du mouvement (fig. 1.4). Le nombre de périodes par unité de temps détermine la fréquence f du mouvement. Soit :
f = i.
T
(f : fréquence exprimée en hertz ; T : période exprimée en secondes.) 16
Fig. 1.4 - Exemple d'amplitude d'un mouvement vibratoire périodique en fonction du temps.
L’amplitude du mouvement, d’un point du corps vibrant, caractérise le déplacement autour de sa position de repos. Le mouvement est dit « entretenu », lorsque l’amplitude du déplace ment reste indéfiniment constante grâce à un apport extérieur d’énergie. Le mouvement est dit « amorti », lorsque l’amplitude diminue progres sivement jusqu’à devenir nulle. 17
Q
NOTIONS DE BASE
1.6.2
J
NOTIONS DE BASE
M o uvem ent vib rato ire sin u so ïd al Un mouvement vibratoire est dit «sinusoïdal», lorsque le déplacement d’un point du corps vibrant est régi par une fonction sinusoïdale du temps.
L’ébranlement se propage le long de la corde. Les différents points de la corde se déplacent perpendiculairement à la direction de la propagation. L’ébranlement est dit « transversal ».
Y = m sin(05t + t)>) (<j> : phase initiale.)
------------------------------------- ------------ t„
La pulsation du mouvement © est liée à la période T et à la fréquence f par la relation : 2 7t 05 = — ou encore 05 = 2 ttf Soit un vecteur OM, de module m, tournant à vitesse angulaire 05 constante (fîg. 1.5).
^3 Fîg. 1.6 - Propagation d 'u n ébranlement transversal.
L’étude expérimentale montre que : - l’ébranlement se propage à vitesse constante V ; - au passage de l’ébranlement, chacun des points de la corde prend un mou vement identique à celui initialement imprimé à l’extrémité de la corde ; - le mouvement d’un point, situé à une distance x de l’origine, présente, par rapport au mouvement initial, un retard x égal à x/V. Ébranlement longitudinal
Fug. 1.5 - Représentation de Fresnel d'un mouvement sinusoïdal.
Les premières spires d’un ressort (fig. 1.7) sont comprimées puis aban données à elles-mêmes (q) ; les spires reprennent leur position initiale, tandis que les spires voisines se rapprochent à leur tour et ainsi de suite (t2). La compression se propage le long du ressort. En fait, le passage de l’ébranlement correspond pour chacune des spires succes sives à un petit déplacement de même direction que la propagation. L’ébranlement est dit « longitudinal ».
La projection Om de ce vecteur sur l’axe y a pour valeur algébrique à un instant t : y = msintOt
^0 compression
f
Le mouvement de la projection de l ’extrémité du vecteur est sinusoïdal. ôi 1.6.3
Éb ran lem en t
Ébranlement transversal
L’extrémité d’une corde tendue (fîg. 1.6) est soumise à une rapide impulsion (tQ), avec retour à la position initiale. La portion de corde immédiatement voisine se déforme (t1; t2, t3) et reprend aussitôt sa posi tion d’origine pendant que la portion suivante se déforme à son tour et ainsi de suite.
^2 compression Fig. 1.7 - Propagation d'un ébranlement longitudinal.
L’étude expérimentale montre que : - l’ébranlement se propage à vitesse constante V ; - au passage de l’ébranlement, les spires du ressort subissent une compression identique à celle initialement imprimée à son extrémité ;
19
NOTIONS DE BASE
NOTIONS DE BASE
J
correspond au moment où l’amplitude du mouvement repasse par
- la compression des spires situées à une distance x de l’origine s’effectue avec un retard X égal à x/V, par rapport à la compression initiale.
0, etc. Lorsque t = T, l’extrémité E de la corde aura donc décrit une sinusoïde complète et retrouvera sa position initiale. Le point X de la corde est soumis au déplacement généré à t = 0. Cet ébranlement transversal se propage le long de la corde conformément à ce qui a été décrit précédemment.
Déplacer la corde ou comprimer le ressort nécessite une dépense d’énergie. La propagation de l’ébranlement transversal ou longitudinal correspond donc à un transport d’énergie. L’étude expérimentale montre que : - la vitesse de propagation ne dépend ni de la forme ni de l’amplitude de l’ébranlement ; - la vitesse de propagation dépend de la nature du support.
1.6.4
1 g.5
Onde progressive Si à l’instant t = T, l’extrémité de la corde est à nouveau mise en mou vement par un ébranlement transversal, le processus précédent se répète (fig. 1.9). Le nouvel ébranlement atteindra le point X avec le même retard T, soit à l’instant t = 2T.
Longueur d'onde L extrémité E d’une corde est animée d’un mouvement transversal sinu soïdal de période T. Sachant qu’un ébranlement transversal atteint un point x de la corde avec un retard x = x/V, il est possible de déterminer la position du point X correspondant à un retard T. En effet, sachant que x = x/V, on a : x = Vx, soit : X = VT.
t = 2T
L ébranlement atteint donc le point X avec un retard T correspondant au temps pendant lequel 1 extrémité de la corde aura décrit une sinu soïde complète. La distance séparant ce point X de l’extrémité est appelée « longueur d’onde » À.
Fig. 1.9 - Formation d'une onde progressive.
Si l’extrémité de la corde est maintenue en mouvement, les ébranle ments successifs se propagent d’une façon continue le long de celle-ci. La corde étant déformée sur toute sa longueur, l’onde est dite « progressive ». Il est à remarquer que les ébranlements longitudinaux et transversaux étant régis par les mêmes lois de propagation, l’expérience sur les res sorts donne les mêmes résultats, la différence étant que la déformation n’est pas directement visible.
t =o t = T/4 t = T/2 t = 3T/4 t =T
1.6.6
Réflexion Les expériences précédentes supposent que la corde ou le ressort sont de longueur infinie, cette supposition permettant d’occulter momenta nément l’influence de l’extrémité sur la propagation de 1 ébranlement.
Réflexion d'un ébranlement transversal F’g. 1.8 - Propagation d'un mouvement sinusoïdal transversal.
La figure 1.8 montre l’évolution de la déformation de la corde, pour dif férentes valeurs de t. L instant t = 0 correspond à l’état initial de repos. Au-delà de t = 0, l’extrémité E de la corde est animée d’un mouvement “
20
f ? US° ïdaL L’inStant 1 = T / 4 corresPond au moment où amplitude du mouvement est à son maximum positif, l’instant t = T/2
Deux cas sont à étudier (fig. 1.10). - L’extrémité est fixe : lorsque l’ébranlement atteint 1 extrémité fixe de la corde, il se réfléchit, garde sa forme, mais l’élongation change de sens. - L’extrémité est libre : lorsque l’ébranlement atteint l’extrémité libre de la corde, il se réfléchit, garde sa forme, l’élongation ne change pas de sens. Dans les deux cas, la vitesse de propagation de 1 onde réfléchie reste constante et égale à la vitesse de l’ébranlement initial. 21
1 1 NOTIONS DE BASE NOTIONS DE BASE
Dans les deux cas, la vitesse de propagation de l’onde réfléchie reste constante et égale à la vitesse de l’ébranlement initial.
Ébranlement
1.6.7
Lorsqu’un ébranlement atteint la limite du milieu élastique (extrémité de la corde, extrémité du ressort, etc.), il se réfléchit. Si un nouvel ébran lement est généré, il se propage à son tour le long du milieu élastique et va à la rencontre de l’ébranlement réfléchi précédent. L’expérience montre qu’au moment du croisement des deux ébranle ments, la déformation résultante du milieu élastique est égale à la somme géométrique des déformations incidentes et réfléchies (principe de la superposition des petits mouvements).
Réflexion Extrémité fixe f i 9 . 1.10
a
Com position de m ouvem ents vibratoires
Extrémité libre
d'un ébranlement transversal ©xtremite d une corde.
Réflexion d'un ébranlem ent longitudinal
Deux cas sont à étudier (fig i n )
d“ te>“ " “ rond une compL t „ “ flécUe
"
“ “ P1™
tad-
ressort^il^^ré^échi^niririie P ™ * ™ * libre du sion incidente, correspond une S t i o n î é S i e D’° Ù' ” “ ^2
^3
U
t5
Réflexion
^6 Extrémité fixe
1.11 -
Extrémité libre
Fig. 1.12 - Composition de deux ébranlements transversaux se propageant en sens contraires.
ébranlement longitudinal o i exfremite d un ressort.
23
NOTIONS DE BASE
Soit une corde soumise à la conjugaison d’un ébranlement transversal incident et d’un ébranlement transversal réfléchi à intervalles réguliers tj à t6 (fig. 1.12) : un point p de la corde subit une déformation égale à la somme des déformations qu’il aurait subies sous les influences res pectives de l’ébranlement incident et de l’ébranlement réfléchi.
P = Pi + P2
1.6.8
Ondes stationnaires ;\
Tout comme pour un ébranlement simple, une onde progressive inci dente se réfléchit lorsqu’elle atteint l’extrémité du milieu élastique sur lequel elle se propage. L’onde incidente et l’onde réfléchie vont donc se croiser en permanence tout le long du milieu élastique. Celui-ci est alors le siège d’ondes stationnaires. En effet, la perturbation due à la combinaison de l’onde incidente et de l’onde réfléchie s’annule en une série de points appelés « noeuds » et prend une valeur maximale en une autre série de points appelés « ventres ». Un nœud correspond à la superposition de deux vibrations égales mais de signes opposés. Un ventre correspond à la superposition de deux vibrations égales et de mêmes signes. Nœuds et ventres alternent régulièrement, ont des positions fixes et équidistantes. La distance qui sépare deux nœuds ou deux ventres consécutifs correspond à la demi-longueur d’onde de l’onde pro gressive (X/ 2).
v
Extrémité fixe
Extrémité libre
Fig. 1.13 - Étude expérimentale de la formation d'ondes stationnaires transversales.
Ondes stationnaires transversales
Un diapason dont la vibration est entretenue électriquement anime l’extrémité d’un fil (fig. 1.13). Si l’autre extrémité du fil est fixe, elle correspond naturellement à un nœud. À l’inverse, si l’autre extrémité est libre, elle correspond à un ventre. Selon les réglages de la fréquence du vibreur, de la longueur et de la tension du fil, l’expérience peut mettre en évidence un ou plusieurs fuseaux. Un ralenti stroboscopique montre que le fil en vibration se déforme continuellement. À l’exception des nœuds, tous les points vibrent à la fréquence de la source. Entre deux nœuds consécutifs, les points vibrent en phase (mouvement de même sens). Deux points situés de part et d’autre d’un nœud vibrent en opposition de phase (mouve ment de sens opposé). Il en résulte qu’une petite portion de fil dont le centre est un ventre ne se déforme pratiquement pas au cours de la vibration, alors que la défor mation est maximale pour une petite portion dont le centre est un nœud.
Un nœud d’élongation correspond donc à un ventre de déformation (et inversement). Ondes stationnaires longitudinales
Un diapason dont la vibration est entretenue électriquement anime l’extrémité d’un ressort (fig. 1.14). rmend de Si l’autre extrémité de ce ressort est fixe, ell = œ m s ^ ‘ ““ déplacement, les spires y sont immobtles. A l 'f est libre, elle correspond à un ventre de déplacement, les spires y son animées d’un mouvement vibratoire d’amplitude maxima . Un ralenti stroboscopique montre que le ressort en vibration se déformé contfiiuellement. A féxception des nœuds, toutes
gitudinalement à lu fréquence de a Deux spdres S r S T e
/ X
e '^
* e „ , eu oppositton
de phase (mouvement de sens opposé). 25
I] en résulte qu’au voisinage d’un ventre, l’écartement des spires ne varie pratiquement pas. La tension du ressort reste donc constante. Alors qu’au voisinage d un nœud, l’écartement des spires varie continuelle ment (alternance de compressions et de dilatations). Un nœud de déplacement correspond donc à un ventre de tension (et inversement).
2 BCBPTB© B
J^ M PITIW E
Au passage d ’une onde sonore, les molécules d ’air sont mises en vibration provoquant ainsi une variation instantanée de la pression atmosphérique. Pour percevoir cette onde sonore, l’être humain est doté d ’un système capable de capter ces variations de pression et de les transformer en influx nerveux.
Extrémité fixe
Extrémité libre
2.1
Systèm e auditif
2.2
Sensations sonores
2.3
Sensation d'intensité
2.4
Sensation de hauteur tonale
2.5
Courbes de pondération
Fig. 1.14 - Étude expérimentale de la formation d'ondes stationnaires longitudinales.
w
PERCEPTION AUDITIVE
PERCEPTION AUDITIVE
2.1
Système au d itif
La perception d’une onde sonore est traduite par des sensations (hau teur tonale et intensité), mais aussi par une faculté de localisation spatiale. Pour assurer cette aptitude, le système auditif est constitué de deux ensembles identiques et symétriques. Il peut ainsi déceler les effets liés à la différence de parcours que doit effectuer l’onde pour atteindre successivement chaque oreille.
2 . 1.1
Fig. 2.2 - Représentation schématique de l'oreille.
A natom ie de l'oreille L oreille comprend trois parties assurant chacune une fonction précise (fig- 2.1) : —1 oreille externe capte les ondes sonores (pavillon, conduit, tympan) ; —1 oreille moyenne assure l’adaptation des milieux (osselets, trompe d’Eustache) ; —1 oreille interne transforme les déplacements en influx nerveux (cochlée, nerf auditif). L’oreille interne comprend également un ensemble assurant les fonc tions de l’équilibre (canaux semi-circulaires). L’anatomie du système auditif est complexe. Pour en faciliter l’étude, il faut faire appel à une représentation schématique (fig. 2.2), ce qui permet de montrer les différents éléments en plan, la cochlée étant vir tuellement déroulée.
Marteau
\
Enclume
1
Nerf auditif
2/
2
Processus de l'audition 1. Les variations de pression atmosphérique sont captées par le tympan et transmises à la cochlée par l’intermédiaire des osselets ; 2. la fenêtre ovale est mise en vibration générant ainsi une onde qui se propage dans le milieu aqueux de la rampe vestibulaire ; 3. l’ébranlement provoque la déformation de la rampe cochléaire, l’amplitude de l’altération présente un maximum dont l’emplace ment le long de la rampe est déterminé par les caractéristiques de la vibration (amplitude et fréquence) ; 4. les cellules sensibles situées à l’aplomb détectent les mouvements et les transforment en influx nerveux. La trompe d’Eustache assure l’équilibre statique du tympan. L’ampli tude de la vibration transmise à la fenêtre ovale est contrôlée par un système de muscles tenseurs reliés à la chaîne des osselets. Lorsque l’intensité de Fonde sonore est élevée, les muscles se tendent, ce qui a pour effet de limiter le déplacement de la fenêtre et, par conséquent, les déformations de la rampe cochléaire.
2.2 Sensations sonores
Une onde sonore est caractérisée par un certain nombre de grandeurs physiques telles que pression, fréquence, spectre. Un auditeur perçoit cette onde par l’intermédiaire de sensations correspon dantes, dénommées respectivement « intensité », « hauteur », « timbre ». L’évaluation de ces sensations est particulièrement délicate, car elle ne peut se faire qu’à partir des appréciations subjectives formulées par Fig. 2.1 - Vue en coupe de l'oreille humaine.
28
l’intéressé. 29
Pour obtenir plus de précision, il faudrait pouvoir quantifier les diffé rentes sensations perçues par l’auditeur. Plusieurs anatomistes physiologistes ont tenté cette démarche. Leurs travaux ont abouti à l’énoncé de théories contradictoires. Néanmoins, les lois ou les relations qui en découlent sont à la base des méthodes d’investigation utilisées à ce jour.
2.2.1
Loi du seuil différentiel (seuil de Weber) Ernest Heinrich Weber (1795-1878) établit la loi du seuil différentiel selon laquelle il y a un rapport constant entre l’intensité de l’excitant initial et la variation minimale qu’il faut lui faire subir pour que la dif férence soit ressentie. Çrut • DÜ11: •
AI — = constante
Autrement dit, pour qu une sensation sonore progresse par paliers AS constants, la variation du niveau d’excitation AI nécessaire doit être de plus en plus élevée et est telle que le rapport AI/I reste constant. Soit:
AS = K y
Il faut remarquer que la variation minimale perceptible de la sensation est un cas particulier de la relation établie par Weber. L’étude expéri mentale montre que ce seuil correspond à une variation de l’excitation égale à : - environ 20 % pour l’intensité sonore ; —environ 3 %o pour la fréquence.
2,2.2
PERCEPTION AUDITIVE
J
AUDITIVE
Loi de Fechner Gustav Theodor Fechner (1801-1887) crut pouvoir établir la formule exacte de la relation entre la sensation et l’excitant, loi selon laquelle la sensation varie comme le logarithme népérien de l’excitant.
Sensation d'intensité
L’amplitude de la pression exercée par une onde acoustique est perçue par une sensation d’intensité sonore « plus ou moins forte ». Il existe donc un lien étroit entre la cause (physique) et l’effet (psy chique). Par conséquent, pour quantifier cette sensation, il est possible de définir une échelle représentative déduite par transposition de la grandeur physique, celle-ci étant facilement mesurable. Il faut, dans un premier temps, définir les limites de cette échelle. L’apti tude du système auditif humain vis-à-vis des variations de pression est limitée par le seuil d’audibilité (plus petite valeur décelable) et par le seuil de la douleur (limite supérieure supportable). La pression acoustique correspondant à ces limites passe respectivement de 0,000 02 à 20 pascals, la fréquence de Fonde sinusoïdale étant fixée à 1 000 Hz. Les limites de l’échelle physique sont maintenant connues, il reste donc à définir le type de graduation. Une notation linéaire semble peu adaptée. En effet, l’amplitude relative de la variation est considérable (1 million), ce qui suppose un nombre élevé d’échelons pour la repré senter. L’utilisation des logarithmes permet de réduire ce nombre, mais aussi d’être en accord avec la loi de Weber et Fechner. Cependant le calcul direct du logarithme des pressions, correspondant aux limites de l’échelle, n’est pas explicite ( - 4,7 pour le log 0,000 02 et de 1,3 pour le log 20). L’introduction de la notion de niveaux relatifs permet de clarifier les résultats. Elle consiste à définir une grandeur de référence et à calculer le logarithme du rapport (valeur/référence). , . . Soit L le niveau relatif :
Lorsque la valeur correspond à la limite inférieure, L devient égal à : L = log
Soit :
S = k Log Io
Cette relation confirme la loi de variation du seuil différentiel de Weber (AI/I = constante), puisqu’elle correspond à son intégration mathé matique.
T i valeur L = io§ référen“
référence = log 1 = 0 référence
La limite inférieure, exprimée en niveau relatif, est donc ramenée à 0. En généralisant cette méthode, la correspondance des différentes échelles devient alors évidente. Soit Lj le niveau d’intensité acoustique (physique) : L: = log -
2.2.3
Théorie de Stevens Stanley Smith Stevens a établi en 1956 une théorie basée sur l’appréciation quantitative directe de l’intensité de la stimulation. Elle est donc opposée à celles exposées par Weber et Fechner. Stevens proposa notamment des échelles de sensation d’intensité (sone) et de hauteur tonale (mel).
Lj est exprimé en bel (unité sans dimension). Le sous-multiple, décibel (dB), est plus adapté aux niveaux de pression concernés par le système auditif. Soit :
j Lj = 10 log y i0
2
La pression acoustique est déduite de l’intensité par la relation : I = jy
31
PERCEPTION AUDITIVE PERCEPTION AUDITIVE
Lj est donc égal à :
= 10 log
BS = 10 iog
P.
P£
Po
Autrement dit, pour que la sensation d’intensité reste constante sur l’étendue des fréquences, il faut modifier en conséquence la pression acoustique de l’onde excitatrice. En 1933, Fletcher et Munson établirent un réseau de courbes isosoniques indiquant les variations, en fonction de la fréquence, du niveau de pression de l’onde excitatrice donnant une sensation d’intensité sonore constante.
pc
Soit
Li = 20 log £- = L
Po
" e X tT b m
fére” Ce K ' P"’
de “ P ™
Chaque courbe traduit une intensité physiologique constante exprimée en phone, la valeur étant égale à celle fixée par l’échelle de sensation d’intensité à 1 000 Hz.
« « p o n d ™ au
Ce réseau de courbes a été affiné par Robinson et Dadson, puis normalisé.
!» ik f;pre‘ s* m Lp s° ” ' d™ c ° dB « l'échelle de sensation d'intensité (à 1 < •***,
2.3,1
L’examen de ce réseau montre (fig. 2.3) que la sensibilité du système auditif est particulièrement élevée à 4 000 Hz et relativement faible pour les fréquences graves, cela d’autant plus que le niveau sonore est bas.
Courbes isosoniques
d ’r m ité a et. notamment, de sa « n o n d L I r î° é ? f r “q u t t f e ï ï eS5US ^ P' r“ ption
2. 3.2
Sonie relative L’échelle de sensation d’intensité est graduée en dB pour des raisons de commodité, toutefois il se trouve que le caractère logarithmique de cette notation traduit exactement la loi de Weber et Fechner. L’évaluation en dB est donc « techniquement » correcte, mais elle ne permet pas d’effectuer des comparaisons subjectives directes. Par exemple, comment exprimer à l’aide de dB ou de phones le fait qu’un son soit perçu deux fois plus fort qu’un autre ?
ctfd';SSSLS^X^Ztrt “
d'“ M maintenant constant le niveau dépression Op p J UF’ m1° ntre d'intensité engendrée varie en fonction de la fréquenc” 1*” ' S*“ Sa,i° n
Stanley Smith Stevens a proposé une formule permettant de calculer, à partir du nombre de phones, une sonie basée sur un doublement de sensation. La relation exprimant la sonie est : P -40
S = 2 10 (S est exprimé en sones ; P correspond au niveau en phones.)
TABLEAU 2.1 - SONIE (EN SONES) CORRESPONDANT À DES NIVEAUX ISOSONIQUES DE 20 À 60 PHONES Niveaux (en phones)
Valeurs de S
20 0,25
30 0,5
40
50
60
1
2
4
Un doublement de la sensation subjective exprimée en phones corres pond donc à une augmentation du niveau isosonique égale à 10 phones (tableau 2.1).
23 '
*ens
p e r c e p t io n a u d it iv e
PERCEPTION AUDITIVE
L’introduction de
2.4 Sensation de hauteur tonale
—
La fréquence de vibration d’une onde acoustique est perçue par une sen sation de hauteur plus ou moins élevée. Il existe donc un lien étroit entre la cause (physique) et l’effet (psychique). L’application de la loi de Weber et Fechner montre que lorsque la fré quence de l’onde croît, il faut, pour que la sensation progresse par échelons constants, que la variation Af soit de plus en plus élevée et telL. que le rapport Af/f reste constant.
conséquent répétitives. . u est de la L’intervalle comprts entre les hauteurs tonales H, e, H, forme :
H2- Hj
Cette loi est vérifiée sur une plage restreinte de fréquences (200 Hz à 4 000 Hz). L’appréciation de la hauteur est quelque peu perturbée par le niveau acoustique, le spectre, et la durée de Fonde excitatrice. Bien que non négligeables ces dérives sont, en règle générale, ignorées compte tenu de leur complexité.
= klo§ b | "klOS»fo
= k (logbfi - logbfi - l°gbfi + loBbfo) = k (logbfi _ logtTi)
Soit : 2.4.1
communes e, pat
H,-H,
=kl og„|
Échelle de hauteur Pour quantifier la sensation de hauteur tonale, il faut définir une échelle représentative déduite de la grandeur physique d’excitation autrement dit, la fréquence. Les musiciens ont depuis fort longtemps établi des règles de répartition des « notes ». Le regroupement en système de gammes existe depuis l’Antiquité. Depuis le milieu du XVIIIe siècle, la gamme tempérée d i J. S. Bach s’est imposée en musique occidentale.
c o V r S o X 0.” " '’a r c o ^ ta d e ’
Soit :
tt
_ tj
d ifféren t de
= log2r = 6 fi
~ 1
L’échelle de hauteur employée en acoustique utilise le concept d’inter valle, hérité de notre culture musicale. Cette notion peut prêter à confusion, car elle exprime un écart, une distance. La relation existant entre la fréquence de Fonde excitatrice et la sensa tion de hauteur est définie par la loi de Weber. D’après celle-ci, pour que la sensation de hauteur progresse par paliers AH constants, la varia tion de fréquence Af nécessaire doit être de plus en plus grande, et telle que le rapport Af/f reste constant. Soit :
En fait, il faut une échelle de fréquence o n t ^ “ intervalle permet de fions reflète la sensation de hauteur. La no
AH L’application de la loi de Weber et Fechner permet de définir une hauteur tonale absolue H. Soit :
H = k log
de J. S. Bach. , , 1lp Ap hauteur adaptée à l’acoustique Les critères de définition d une e
agjt de faire en sorte que architecturale sont tiennent compte de la spécificité les procédures de calcul, ou perception de hauteur, du système auditif, notamment de la percep ^ ,
r
b In
(f0 correspond à la plus petite fréquence audible.) À partir de cette formule, il serait alors possible d’établir une échelle de hauteur absolue, mais son utilisation serait inexploitable, compte tenu du nombre infini de sons perceptibles.
réaliser cette synthèse. Avisée en un certain nombre I a plage de fréquences audibles est ° nc ^ fréquence de réféd’intervalles appelés plus gener^ ^ [ différents intervalles est fixee rence à partir de laquelle sont calcules les à 1 000 Hz. Chaque bande est caractérisée par : - l a fréquence basse fb ; - la fréquence médiane fm ; —la fréquence haute fh.
PERCEPTION AUDITIVE
Pour simplifier l’écriture, une bande est repérée par sa fréquence médiane fm. Celle-ci est telle que les intervalles fb-frn et fm-fh sont égaux. Soit : D’où Par suite :
T A R I F A IT 2 .2
Fréquences médianes fm (Hz) Bandes d’octave
fm
S = l»g2 a fb _ fm
16
fm
31,5
a
- FRÉQUENCES MÉDIANES NORMALISÉES Fréquences médianes fm (Hz) Bandes 1/3 d’octave 16 20 25 31,5 40 50 63 80
fm = 7 a x a 63
Les bandes d’octave sont évidemment des multiples ou sous-multiples de 1 000 Hz. Connaissant la fréquence médiane fm d’une bande d’octave, il est pos sible de calculer les fréquences limites a et a . En effet, la bande d’octave est telle que : a = 2 fb
125
250
fm = 7 a X fh
:
D’où :
a
= îm jl
500
n fm a = —
1 000
72
Les bandes de tiers d octave sont utilisées lorsque la précision est néces saire. Le rapport des fréquences a / a se déduit de la relation :
2 000
1
3 D ’où
4 000
| = 7 2 = 1,26 8 000
Connaissant la fréquence médiane fm d’une bande de tiers d’octave, il est possible de calculer les fréquences limites a et a . En effet, la bande de tiers d’octave est telle que : a
|
16 000
Appellations courantes relatives à ces fréquences
100 125 160 200 250 315
Graves
400 500 630 800 1000 1250
Médiums
1 600 2 000 2 500 3 150 4 000 5 000
Aigus
6 300 8 000 10 000 12 500 16 000
= l/l a
° r:
fm = 7 a x a
D’où :
a
= 7 2 fm
2.5 Courbes de pondération
fb = Ê ï 72
Les fréquences médianes normalisées couvrent une plage allant de 16 à 16 000 hertz (tableau 2.2). En acoustique du bâtiment, l’étendue est généralement limitée aux bandes comprises entre 100 et 5 000 hertz. Ces bandes sont parfois regroupées sous les appellations : « graves », « médiums », « aigus ».
L’intensité acoustique d’une onde ne peut être évaluée que par l’inter médiaire d’une mesure de pression. Celle-ci est effectuée à 1 aide d un sonomètre, dispositif comprenant un microphone de précision et un voltmètre spécialisé. Le système de détection de cet appareil réagit avec exactitude quelle que soit la forme de l’onde. Il est donc capable d’analyser « globalement » des sons complexes. En adjoignant un filtre adéquat au sonomètre, il est alors possible de simuler la non-linéarité fréquentielle du système auditif humain et, par suite, d’obtenir une mesure représentative de la sensation sonore.
37
PERCEPTION AUDITIVE AUDITIVE
Le filtre est déterminé à partir des caractéristiques du réseau de courbes isosoniques. Comme les tracés diffèrent d’un niveau à l’autre, il faudrait théoriquement définir autant de filtres qu’il y a de courbes. En fait, le nombre a été limité par le choix des niveaux 40, 70 et 100 phones, aux quels correspondent respectivement les filtres A, B et C (fig. 2.4).
A1(ABC) correspond à l’affaiblissement apporté par le filtre de pondération A, B ou C pour la bande de tiers d’octave i considérée L’indice i associé à chaque terme (Lpi(ABc)> LPi> Aha/b/c)) rappelle que le calcul est effectué sur une bande donnée et que la valeur numérique de chacun de ces termes est spécifique à cette bande.
~tart RAU 2.3 - AFFAIBLISSEMENT RELATIF DES FILTRES DE PONDE Fréquence (Hz)
Fig. 2.4 - Courbes de pondération normalisées.
Lors d’une mesure, le choix du filtre dépend du niveau d’intensité global de Fonde incidente : - A pour les niveaux faibles (0 à 55 dB) ; - B pour les niveaux moyens (55 à 85 dB) ; - C pour les niveaux forts (> à 85 dB). En pratique, les mesures pondérées sont effectuées avec le filtre de pon dération A, quelque soit le niveau, ce qui est pour le moins contestable. La valeur est exprimée en dB(A). Le filtre de pondération D est utilisé pour l’évaluation de la gène sonore causée par les aéronefs. Connaissant le niveau linéaire de pression par bande de tiers d’octave d’une onde, il est possible de calculer le niveau pondéré à l’aide des valeurs indiquées par le tableau 2.3.
16 20 25 31,5 40 50 63 80 100 125 160 200 250 315 400 500 630 800 1 000 1 250 1 600 2 000 2 500 3 150 4 000 5 000 6 300 8 000 10 000 12 500 16 000
Courbe A (dB) -5 6 ,7 -5 0 ,5 -4 4 ,7 -3 9 ,4 -3 4 ,6 -3 0 ,2 -2 6 ,2 -2 2 ,5 - 19,1 - 16,1 -1 3 ,4 - 10,9 -8 ,6 -6 ,6 -4 ,8 -3 ,2 -1 ,9 -0 ,8 0 + 0,6 -1 1,0 + 1,2 + 1,3 + 1,2 A 1,0 + 0,5 -0 ,1 - 1,1 -2 ,5 -4 ,3 - 6,6
RATION A, B ET C Courbe C (dB)
Courbe B (dB) -28,5 -24,2 -2 0 ,4 - 17,1 -14,2 -11,6 -9 ,3 -7 ,4 -5 ,6 -4 ,2 -3 ,0 -2 ,0 -1 ,3 -0 ,8 -0 ,5 -0 ,3 -0 ,1 0 0 0 0 -0 ,1 -0 ,2 -0 ,4 -0 ,7 -1 ,2 -1 ,9 -2 ,9 -4 ,3 -6 ,1 -8 ,4
|
-8 ,5 -6 ,2 -4 ,4 -3 ,0 -2 ,0 - 1,3 -0 ,8 -0 ,5 -0 ,3 -0 ,2 -0 ,1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 -0 ,1 -0 ,2 -0 ,3 -0 ,5 -0 ,8 -1 ,3 -2 ,0 -3 ,0 -4 ,4 -6 ,2 -8 ,5
En acoustique du bâtiment, la pondération des principalement basée sur la courbe A. Cette simplification par le fait que l’amplitude des niveaux de pression transmis est generalemen L e tb le a » 2.4 donne les valeurs normalisées de apporté par le fritte de pondération A P d’octave recouvrant la plage de fréquences 10
Pour chaque bande i, le niveau de pression pondéré A, B ou C est déduit du niveau de pression linéaire par la relation : LPi(ABC) ~ bp; + Ai(ABC) 39
PERCEPTION AUDITIVE
TABLEAU 2.4 - AFFAIBLISSE
Fréquences médianes fm (Hz)
MENT RELATIF NORMALISÉ DU FILTRE DE PONDÉRATION A
Affaiblissement relatif p ar bande 1/3 d'octave
A (dB)
100 125 160 200 250 315 400 500 630 800 1 000 1 250 1 600 2 000 2 500 3 150 4 000 5 000
------------------------------------- ---------------
-19,1 -16,1 -1 3 ,4 -1 0 ,9 -8 ,6 -6 ,6 -4 ,8 -3 ,2 - 1,9 -0 ,8 0 + 0,6 + 1,0 + 1,2 + 1,3 + 1,2 + 1,0 + 0,5
Affaiblissement relatif p ar bande d'octave A (dB)
3
- 16,0
-8 ,5
-3 ,0
SOURCES
SOMORES
0
+ 1,0
Par définition, une source sonore est une source acoustique qui, p ar vibration, m et en mouvement l’air situé dans son voisinage.
+ 1,0
3.1
Puissance et intensité acoustique
3.2
Source ponctuelle
3.3
Directivité
3.4
Source linéaire
3.5
Source idéale plane
3.6
Spectre de l'onde sonore
40 41
SO U RCES SO N O RES j j
SO U RCES SO N O RES
3,1
g®nrce ^ a c tu e lle
P u issa n ce et in ten sité acoustique
L’énergie nécessaire à la mise en mouvement des molécules d’air est évi demment délivrée par la source, qui peut donc être caractérisée par sa puissance W, celle-ci représentant la quantité d’énergie libérée par unité de temps. L’énergie libérée par la source étant dispersée dans l’espace, un élément quelconque de celui-ci n ’en reçoit qu’une infime partie. Pour l’évaluer, il faut faire appel à la notion de flux, qui consiste à comptabiliser, par unité de temps, la quantité d’énergie traversant un élément de surface S placé perpendiculairement à la trajectoire de l’onde (fïg. 3.1).
Une source acoustique est dite « ponctuelle » lorsqu’elle est de dimen sion infiniment petite. . , ,. Les vibrations émises par cette source se propagent dans toutes les direc tions de l’espace et forment, si elles sont entretenues, une onde progressive sphérique.
Surface S
Onde progressive Source de puissance W
JJJJ
—► Flux
Distance d Fig.
3 .2
- Dispersion de l'énergie libérée par une source ponctuelle.
Fig. 3.1 - Norton de flux d'énergie.
Le flux est appelé « intensité acoustique I » et est donné par la relation : W I = — O
à une distance d :
(watt par m2)
En conclusion, une source acoustique est caractérisée par sa puissance W, l’effet qu’elle génère sur un élément distant de l’espace est appelé intensité acoustique I. Pour être en accord avec la loi de Weber et Fechner, la puissance d’une source et l’intensité acoustique générée sont exprimées sous forme de niveaux relatifs logarithmiques. Soit:
La surface traversée par le flux étant sphérique, l’intensité acoustique est
W Lw = 10 log —
1
4ttr2
4rcd2
La puissance de la source étant constante, l’intensité acoustique I décroît avec l’éloignement (fig. 3.2).
En effet, l’intensité à une distance d de la source est égale a :
ld
W
^
et l’intensité à une distance double 2d est égale à . W _ W
Wo
L[ = 10 log plo (I0: intensité acoustique de référence égale à 1 0 '12 W/m2) W 0 et I0 sont extrapolés de la pression de référence p0 correspondant au seuil d’audibilité.
S
w _ w
(Le rayon r de la sphère étant alors égal à d.)
Izd “ 4tc(2d)2
(W0: puissance de référence égale à 1 0 '12 W) Et :
_w
\6%d2
Le rayon de la sphère ayant doublé, la multipliée par 4, l’intensité acoustique correspondante par 4. I_d
Soit :
I 2d
4 43
«
SOURCES SONORES
J
SOURCES SONORES
La variation du niveau d’intensité LId - LI2d est donc pour cet exemple : LId - LI2d = 10 logId- 10 logl0 - 10 logI2d + 10 logl0 = 10 logId- 10 logI2d W W = 10 log ----- - - 10 log 47td 167td2 = 10 log W - 10 log 47td2- 10 log W + 10 log lôttd2
= 10 log 16îtd2- 10 log 47td2 = 10 log 16 + 10 log Ttd2- 10 log 4-10 log 7td2 = 10 log 16 - 10 log 4 = 10 log
= 10 log 4
Fig. 3.3 - Directivité d'une source ponctuelle placée à proximité d'un plan réfléchissant.
= 6dB En conclusion, chaque fois que la distance à la source est doublée, le niveau d’intensité acoustique diminue de 6 dB.
.3.2
3.3 Directivité
Indice de directivité Les niveaux d’intensité et de pression acoustique étant exprimés en dB, il est logique de traduire le coefficient de directivité dans le même système. ID = 10 log
En pratique le rayonnement des sources acoustiques n’est pas unifor mément réparti. En effet, les caractéristiques physiques et la nature de la source font que l’énergie est en général canalisée dans des directions privilégiées.
3.3.1
Coefficient de directivité Évaluer le coefficient de directivité d’une source sonore consiste à comparer, pour une direction donnée, l’intensité acoustique qu’elle développe à celle qui serait développée par une source ponctuelle de même puissance.
Dans la figure 3.3, la source étant placée sur un plan réfléchissant, toute l’énergie rayonne dans un seul hémisphère, d’où Q = 2.
3.3.3
I fret
Dans l’exemple précédent :
ID = 10 log 2
Soit :
ID = 3 dB
Diagramme de directivité L’élaboration du diagramme de directivité d’une source sonore consiste à représenter sur un graphique circulaire les fluctuations de 1 indice e directivité pour une fréquence donnée. En fait, pour être complet, il faut deux graphiques circulaires : - l e premier représentant les fluctuations dans le plan horizontal (tig. J. ) , _ le deuxième représentant les fluctuations dans le plan vertical.
I SOURCES SONORES SOURCES SONORES
En effet, pour une petite portion l de la source linéaire, l’intensité à une distance d est égale à : Id = W/7td/ et l’intensité à une distance 2d est égale à :
I2d = W/n2d/
La variation du niveau d’intensité est donc égale à : 90°
W W Lu - LI2d = 10 l o g ------- 10 l o g ------8 ndl 8 7t2d/ = 10 log 7i2d/ - 10 log n dl = 10 log
n 2dê ndl
= 10 log 2 Fig. 3.4 - Exemple de diagramme de directivité dans le plan horizontal d'un haut-parleur.
= 3 dB En conclusion, chaque fois que la distance à la source est doublée, le niveau d’intensité acoustique diminue de 3 dB.
3.4 Source linéaire 5.5 Source idéale plane Le trafic autoroutier est l’exemple type de source linéaire . Pour un trafic continu, le bruit se propage selon un système d’ondes cylindriques. La Plî!sf nce de Ia s° urce étant constante, l’intensité acoustique I décroît avec 1 eloignement (fig. 3.5). 4 t'roiT
À une très grande distance d de sa source, observée sur une petite portion Sd de son parcours, une onde progressive sphérique est assimi lable à une onde progressive plane (en pratique d > 5 X). Cette approximation permet l’établissement des relations existant entre les grandeurs physiques telles que pression, vitesse des molécules de l’air, densité de l’air, célérité de propagation de l’onde. Un cône élémentaire a intercepte sur la sphère de rayon d la surface S puis sur la sphère de rayon d + Sd la surface S' (fig. 3.6). Sachant que Sd est très petit devant d, la surface S’ est approximative ment égale à S. La variation d’intensité acoustique est donc négligeable. L’intensité acoustique générée par une source idéale plane est donc théoriquement constante.
Source Source d
Fig. 3.5 - Dispersion de l'énergie libérée
pQr une source linéaire.
Sd
Fig. 3.6 - Propagation de l'énergie libérée par une source idéale plane.
47
! SOURCES SONORES SOURCES SONORES
3.6 Spectre de l'onde sonore
L analyse spectrale d une onde acoustique consiste à évaluer la réparti ùon de son energie en fonction de la fréquence. Les résultats sont nnrt sur un graphique (fig. 3.7), l’axe des x représente la fréquence l’éche fe
S
m,,"e ; i w des >■représ“ K k
>4t s :
Fig. 3.9 - Densité spectrale d'une onde sonore sinusoïdale.
3.6.2
Fig. 3.7 - Quadrillage semi-logarithmique.
3.6.1
Son composé Le son produit par une vibration périodique complexe est dit « composé ». En effet, une vibration périodique complexe est équiva lente à la somme de plusieurs vibrations sinusoïdales harmoniques donc de fréquence f 2f, 3f, etc. (loi de Fourier). La fréquence prédominante est appelée « fondamentale », les autres fréquences sont les harmoniques (fig. 3.10 et 3.11).
Son pur
eLs“ d™ Z ’f l ’L r * at,0n Si” “ SOlda,e de fré
Fig. 3.10 - Représentation temporelle de l'amplitude d'une onde sonore composée.
Fig. 3.8 - Représentation temporelle de l'amplitude a une onde sonore sinusoïdale.
49
SOURCES SONORES g
SO U RCES SO NORES
Id B
f Fig. 3 .1 2 - Analyse spectrale à Af constant d'un bruit blanc. Fig. 3.11 - Densité spectrale d'une onde sonore composée.
3.6.3
B ru it b lan c Le bruit blanc est un mélange complexe et sans harmonie d’une infinité de sons. L’énergie est uniformément répartie sur toute l’étendue des fré quences audibles. Le spectre comprend donc une infinité de raies ; par souci de clarté, il est représenté par la ligne joignant le sommet de toutes ces raies. Le nombre de raies étant infini, l’analyse spectrale n’est pas directement réalisable. Toutefois, la mesure de l’énergie par bande de fréquences donne un résultat acceptable. Pour ce faire, la plage de fréquences audibles est découpée en un certain nombre de bandes. L’appareillage de mesure est donc doté d’un filtre réglable caractérisé par : - la fréquence médiane fm; - la largeur de bande Àf. L’analyse peut être faite à Àf constant. Dans ces conditions, chaque bande de fréquence a la même importance, ce qui, d’un point de vue acoustique physiologique, n ’est pas satisfaisant. Pour cette raison, l’analyse se fait généralement à Af/fmconstant, ce qui correspond mieux à la perception de la hauteur tonale. Le filtre est donc successivement calé sur les bandes d’octave ou de tiers d’octave norma lisées. Dans ces conditions la quantité d’énergie décelée dans chaque bande augmente progressivement Les deux graphiques ci-après (fig. 3.12 et 3.13) représentent le niveau d’intensité acoustique d’un bruit blanc en fonction de la fréquence. La méthode et les conditions de mesure doivent être impérativement précisées.
f Fig. 3.13 - Analyse spectrale à Af/fm constant d'un bruit blanc.
Dans le cas d’une analyse à Af/fmconstant, l’énergie contenue dans deux bandes d’octave successifs est dans un rapport 2, ce qui correspond a une augmentation de 3 dB du niveau d’intensite acoustique.
3.6.4
B ru it rose Le bruit rose est un mélange complexe et sans barmome cTune mfinMé 4e sons L’énereie est répartie sur toute l’etendue des fréquences au e m a is iZ n — en,proportionnelle conditions, chaque bande d'octave L’analyse à Af/fm constant donne donc un spec (fig. 3.14).
50
g
SOURCES SONORES
Fig. 3.14 - Analyse spectrale à Af / f „ constant d'un bruit rose.
IVEAU
PE
PBESSlO i
ACOUSTIQUE
En un point de l’espace, l’onde générée p a r la source est caractérisée p a r son intensité acoustique et p a r la répartition spectrale de son flux d ’énergie. L ’intensité acoustique correspond au flux d ’énergie p a r unité de surface. La répartition spectrale est identique à celle de la source. Le flux d ’énergie n ’étant p as directement mesurable, il est donc nécessaire de form uler l’intensité acoustique en fonction d ’une grandeur accessible, la pression acoustique.
4.1
Pression acoustique
4.2
Niveau de pression
4.3
Niveau de pression résultant de la juxtaposition de deux ondes
4.4
Som m ation de deux niveaux de pression
4.5
A baque de com position de deux niveaux de pression
4.6
Spectre du niveau de pression
4.7
Niveau de pression global pondéré
4.8
Calcul du niveau de pression global pondéré A
NIVEAU DE PRESSION ACOUSTIQUE f l f l
N IV EAU DE PRESSIO N A C O U STIQ U E
4.1
Niveau de pression résultant de la juxtaposition de deux ondes
Pression acoustique
Au passage d’une onde plane, l’air subit une variation de pression p et les molécules sont animées d’une vitesse v. La pression est donnée par la relation : P = Pocv (p0: masse volumique de l’air ; c : célérité de l’onde.) En posant Zc = p0 c
Un point de l’espace est soumis à deux ondes sonores générées par les sources Sj et S2 (fig. 4.1). À proximité de ce point, la surface élémentaire s est traversée par les flux d’énergie de ces deux ondes. Le flux résultant est donc : I = Ii + I2
p = Zcv
Zc est appelé « impédance caractéristique de l’air ». Source Si
4.2 Niveau de pression Lp?
L’intensité acoustique I est donnée par la relation : I = pv Sachant que : v = £■
i =
E-
Source S2 Fig. 4.1 - Niveau de pression résultant de la juxtaposition de deux ondes sonores en un point de l'espace.
Par définition, le niveau d’intensité est égal à : L! = 10 log
L Soit en remplaçant I par le rapport
Lj = 10 log
Z, 2
Po
La pression p résultant de la juxtaposition de ces deux ondes peut se déduire de l’intensité par la relation : I —p /PocSoit pi et p2 les pressions acoustiques correspondant respectivement au flux d’énergie ^ et I2Le flux d’intensité en s est :
D’où :
2
I - I, + I2 -
Par suite : L’intensité de référence est déduite de la pression de référence par la relation I0 = p02/pc avec p0 = 2 X 1 0 “ 5 Pa, soit I0 = 1 0 “ 12 W/m2. Le niveau de pression est donc : Lp = 20 log £-
L
D’où :
I =
p 0C
p 0C
Z
Pl +P2 Poc
Le niveau d’intensité acoustique est donc :
Po
Q est à noter que, en un point de l’espace, le niveau de pression Lp est numériquement égal au niveau d’intensité Lj.
2
_Pl_+ P l
P 1 + P2 U = 10 log ^ = 10 log •in
Poc 2
Po_
2
= 10 log
,
2
P 1+ P2 2
Po
PoL
55
-H
NIVEAU DE PRESSION ACOUSTIQUE Q
niveau de pression acoustique
O r:
Li — Lp
D ’où :
Lp = 10 log
À partir de cette définition, il est possible de calculer b et I2 connaissant Lpi et Lp2.
2, 2 Pl +P2 2
Po
4.3.1
Lpi = Ln = 10 log
Cas particulier où les pressions pt et p2 sont égales 2
Lp = 10 log
Lp2 = LI2 = 10 log
b b
b
b
b
b
b
b
Pi + Pi = 10 log = 10 log 2 + 10 log 2 2 Po Po Po
I
Sachant que : I = b + b
Po
b b
I
D ’où :
Lp - 3 + Lpl
( Sachant que : Li = 10 log p -*■0
Lr = 10 log
bA bi 10 10 + 1 0 10 7
o
10
l
+
LP = 10 log
Soit :
L p2^
bi
(
O
Sommation de deux niveaux de pression
V V 10 10 + 10 10
lo
Le niveau de pression résultant est donc égal au niveau qui serait obtenu avec une des deux ondes, augmenté de 3 dB.
4.4
b
b " b
Lp — 3 + 10 log Pl —- = 3 + 20 log Pl
Po Soit :
S? 10 10
2
2
D’où :
V 10 10
7
Lpl = 75 dB et l p2 = 82 dB
Le calcul du niveau de pression Lp résultant de la juxtaposition des niveaux Lpl et Lp2 ne peut pas être effectué directement (fig. 4.2). En effet, ce sont les flux d’énergie qui s’additionnent, il est donc néces saire de retrouver les flux b et I2 à partir des niveaux de pressions Lpi et Lp2. La définition des logarithmes est telle qu’à : y = log10x, correspond : x,= 1 0 y.
f
D'où:
25
82
Lp = 10 lo g (m 10+10,0J
Lp= 10 log (107'5 + 108,2) = 82,79 dB Le niveau de pression résultant est, dans cet exemple, légèrement supérieur à la plus forte des deux pressions. Si maintenant Lpl = Lp2 = 82 dB, Lp devient égal à : Lp = Lpl + 3 dB = 85 dB
La sommation de deux niveaux de pression donne un résultat toujours supérieur au plus fort des deux niveaux. L’augmentation est comprise entre 0 et 3 dB.
Source S
Le calcul du niveau résultant peut être étendu à un nombre quelconque de niveaux primaires, en additionnant l’ensemble des 10 (Lp/10). 2?
Soit :
Fig. 4.2 - Sommation de deux niveaux de pression en un point de l'espace.
I 56
Lp = 10 log £ 1 0 10
g
NIVEAU DE PRESSION ACOUSTIQUE H
NIVEAU d e p r e s s io n a c o u s t iq u e
4.5 Abaque de composition de deux niveaux de pression
Le niveau de pression résultant de la juxtaposition des niveaux Lpl et L peut être facilement déterminé à l’aide de l’abaque représenté ci-dessous
(%. 4.3).
répartie sur une vaste plage de fréquences dont seulement une fraction est audible. Pour être en accord avec le processus de perception de la hauteur tonale, la répartition de l’énergie est mesurée par bande d’octave ou de tiers d’octave. La pression acoustique étant la seule grandeur mesurable, il est logique de connaître la répartition du niveau de pression. La mesure s effectue à l’aide d’un sonomètre muni d’un banc de filtres. Le niveau de pression correspondant à chaque bande est reporté sur un graphique semilogarithmique. Dans le graphique ci-dessous (fig. 4.4), le niveau de pression est mesuré par bande de tiers d'octave. Les valeurs sont portées sur le graphique à l'aplomb des fréquences médianes correspondantes.
Fig. 4.3 - Abaque de composition de deux niveaux de pression.
Pour utiliser cet abaque, il suffît de calculer la différence existant entre les deux niveaux primaires et de porter cette valeur sur l’axe des x. Le point de la courbe correspondant indique sur l’axe y la valeur à ajouter au niveau le plus élevé pour obtenir le niveau résultant. [exemple
H Lp, = 82 dB et Lp2 = 76 dB D'où : Lpl - Lp2 = 6 dB La majoration par rapport à Lp, est de
1
dB, soit Lp = 82 + 1 =83 dB.
4.6 Spectre du niveau de pression
La connaissance de la répartition spectrale de l’énergie véhiculée par une onde sonore est indispensable en acoustique. L’énergie est en général
Fig. 4.4 - Exemple de répartition spectrale d'un niveau sonore relevé en un point de l'espace.
59
Q
N IV EAU DE PRESSIO N A C O U ST IQ U E
N IVEAU DE PRESSIO N A C O U STIQ U E
La répartition spectrale par bande d’octave peut être facilement calculée à partir des valeurs mesurées par bande de tiers d’octave. En effet, une bande d’octave contient 3 bandes de tiers d’octave, le niveau correspon dant à la juxtaposition de ces trois bandes est : r
LP = 10 log
V
Le niveau global pondéré LP(A), exprimé en dB(A), est alors obtenu par sommation des différents niveaux de pression pondérés par bande.
L p3 \
10 10 + 10 10 + 10 10 V
L P i( A )
/
Soit :
Le tableau ci-dessous donne, pour les différentes bandes d’octave de fré quence médiane fm, le niveau Lp correspondant à la juxtaposition des niveaux Lpl, Lp2, Lp3 des 3 sous-bandes :
Lp3
IQLpUlO
50
52
10 000
56
58
58
58
58
58
fm (Hz)
Lpi
125
40
250 500
|0Lp3/lO
X 10Lpi'“
100 000
158 489
268 489
5,43
54,3
398 107
630 957
630 957
1 660 022
6,22
62,2
630 957
630 957
630 957
1 892 872
6,28
62,8 , 55,8
log Z
En effet, l’affaiblissement relatif A; du filtre étant parfaitement connu, le niveau de pression pondéré LPi (A) (exprimé en dB) correspondant à chaque bande de fréquence peut être aisément calculé. Soit : Lpi(A) = LPi + A;
Lp = 10 log Z
1K
54
48
48
251 189
63 096
63 096
377 380
5,58
2K
50
46
40
100 000
39 811
10 000
149 811
5,18
51,8
4K
36
26
22
3 981
398
158
4 538
3,66
36,6
LP{a) = 10 log S 10 10
Le tableau suivant donne les affaiblissements du filtre de pondération A par bande d’octave :
Bandes d ’o ctav e
Affaiblissement (dB)
125
250
500
11C
2K
4K
- 16,0
- 8 ,5
-3 ,0
0
+ 1,0
+ 1,0
Le niveau de pression d'une onde acoustique est par bande d'octave :
B a n d e s d 'o cta v e
Niveau LPj (dB)
125
54,3
250
62,2
500
1K
2K
4K
62 ,8
55,8
51 ,8
3 6 ,6
Le niveau de pression pondéré A est pour chaque bande d'octave :
4.7 Niveau de pressi®n global pondéré B an d e s d 'o c ta v e
Niveau LPi (dB) Affaiblissement (dB)
L’insertion dans la chaîne de mesure d’un filtre unique permet d’évaluer globalement la quantité d’énergie véhiculée par une onde sonore. Le rôle de ce filtre est de limiter, et éventuellement, de modeler la bande pas sante de la chaîne de mesure. Le filtre est donc : - soit un simple passe bande (125 Hz - 4 000 Hz par exemple), l’indi cation du sonomètre représente alors le niveau de pression global exprimé en dB ; - soit un filtre de pondération (A, B ou C), l’indication du sonomètre représente alors un niveau de pression global pondéré en dB(A, B ou C).
Niveau Lp, (A) (dB)
250
500
1K
2K
4K
54,3
62 ,2
6 2 ,8
55 ,8
51 ,8
36 ,6
- 16,0
- 8 ,5
- 3 ,0
0
+ 1,0
+ 1,0
53,7
5 9 ,8
5 5,8
52 ,8
3 7 ,6
125
38,3
Le niveau de pression global pondéré A est : L P i(A )
Lp(A) = 10 log I 10 10 38J3
Soit :
5^7
59^8
55J3
52^8
37,6
LP(A) = 10 log ( l0 10 + 10 10 + 10 10 + 10 10 + 10 10 + 10 ,0 J Lp(a) = 62,5 dB(A)
Il est à remarquer que le niveau global linéaire (non pondéré) est :
büi
LP = 10 log Z 1010
4.8 Calcul du niveau de pression global pondéré A Soit :
LP = 66,4 dB
Connaissant le spectre du niveau de pression d’une onde acoustique, il est possible d’en déterminer le niveau global pondéré A.
61
5 P H @ P H g M T 0 © § i
i
'
i
l
5.1
Cham p libre
5.2
Réflexion
53
Propagation en espace d o s
i
O iBE
ACOUSTIQUE
63
PROPAGATION D'UNE ONDE ACOUSTIQUE | Q
PROPAGATION D'UNE ONDE ACOUSTIQUE
Réflexion
5.1 Champ libre
Les vibrations émises par une source ponctuelle se propagent uniformé ment dans l’espace. L’intensité acoustique décroît théoriquement de 6 dB chaque fois que l’éloignement par rapport à la source double (20 dB lorsque la distance est multipliée par 10).
Une onde acoustique est déviée de son trajet lorsqu’elle rencontre un obstacle rigide et de grandes dimensions par rapport à sa longueur d’onde. Le phénomène est appelé « réflexion ». L’onde incidente frappe l’obstacle selon un angle (p; par rapport à la nor male. L’onde réfléchie repart selon un angle (pr égal à (p; (fig. 5.2).
En fait, à cette atténuation théorique s’ajoute une atténuation dite « atmosphérique » d’autant plus décelable que la fréquence de la source est élevée (fig. 5.1).
F i g . 5 . 2 - Réflexion d'une onde acoustique : l'angle de réflexion est égal à l'angle d'incidence.
Le trajet d’une onde sonore est donc prévisible malgré la présence d’obs tacles. La méthode utilise les lois de l’optique. L’acoustique est dite
8 kHz
4 kHz
2 kHz
1 kHz
Théorique
Fig. 5 . 1 - Atténuation de l'intensité acoustique en fonction de l'éloignement (à température et taux d'humidité constants).
« géométrique ». L’expérience montre que l’intensité acoustique de l’onde réfléchie est inférieure à celle de l’onde incidente. Une partie de 1 énergie est absorbée pendant la réflexion. . . Le matériau constituant l’obstacle est caractérisé par le coefficient d’absorption a , tel que : absorbée
a — pp. v v in cid en te La température ambiante et le taux d’humidité ont aussi une influence sur la décroissance de l’intensité acoustique. L’expérience montre que pour une fréquence donnée, l’atténuation est maximale pour un taux d’humidité faible (15 à 20 % ) et une température comprise entre 0 et 15 °C.
D’où
W
réfléchie
—
^ in c id e n te ( 1
En pratique, l’atténuation atmosphérique reste négligeable tant que la fréquence de la source est inférieure à 500 Hz et d’une façon générale lorsque l’éloignement est faible (d < 50 m). 65
PROPAGATION D'UNE ONDE ACOUSTIQUE PRO PA G A TIO N D'U N E O NDE A C O U ST IQ U E
Source image
5.3 Propagation en espace clos
La source sonore étant placée à l’intérieur d’un espace clos, l’onde subit une succession de réflexions sur les parois (fig. 5.3). À chaque réflexion, l’énergie décroît d’une quantité définie par le facteur (1-a ) de la paroi concernée.
Fig. 5.4 - Représentation dans un plan du trajet
Fig. 5.3 - Réflexions successives d'une onde sonore sur les parois d'un local.
Soit a l , a2, a 3 ,... an , les coefficients d’absorption des matériaux cor respondant à chaque réflexion. À la énième réflexion, l’énergie réfléchie résultante est :
9 de l'onde directe et de la 1 - reflex.on.
5 3 .3
Cham p diffus
Wr = W; (1-al) (l-a2) (l-a 3 )... (1-an) Dans le cas d’un matériau unique, l’énergie résultante est : W r = W i (1 - a ) n
5.3.1
de réflexions est infini.
Prem ières réflexions Dans un espace clos, une source sonore émet une impulsion. Un récep teur reçoit une onde directe, puis la première onde réfléchie, suivie de la deuxième et ainsi de suite. L’acoustique géométrique permet de déter miner le trajet des différentes réflexions. L’exemple ci-après (fig. 5.4) montre le parcours de l’onde directe et de la première onde réfléchie correspondant au trajet le plus court.
5.3.2
Source image En fait, tout se passe comme si l’onde réfléchie était générée par une source virtuelle image, placée de façon symétrique par rapport à la paroi. Dans l’exemple précédent, la source image est dite de « premier ordre », parce que l’onde réfléchie atteint le récepteur après une seule réflexion. Si l’onde réfléchie atteint le récepteur après n réflexions, il y a n sources images, la dernière étant d’ordre n.
Fig. 5.5 - Un champ diffus est genere par une multitude de reflexions.
67
Q
PROPAGATION D'UNE ONDE ACOUSTIQUE
Tout le volume du local est alors soumis à une multitude d’ondes uni formément réparties, mais de directions quelconques. L’ensemble de ces ondes constitue le champ diffus. Le champ diffus étant complexe, son intensité acoustique ne peut êtj\évaluée que par des moyens statistiques. Pour simplifier les calculs, il est admis que l’énergie réfléchie est uniformément répartie (hypothèse de la diffusion homogène).
5.3.4
Cham p réverbéré Le champ réverbéré correspond à l’ensemble des ondes réfléchies, soit : - les premières réflexions ; - le champ diffus. Lorsque l’émission de la source sonore est continue, le champ réver béré est confondu avec le champ diffus. En effet, les premières réflexions sont générées à l’établissement de l’onde et sont rapide ment absorbées.
5.3.5
Fie
5 . 6 - Le niveau de pression relevé par le récepteur dépend de la distance qui le sépare de la source.
Temps de réverbération L’émission de la source sonore étant brusquement coupée, le champ diffus n’est plus entretenu. Les différentes ondes réfléchies terminent tour à tour leur parcours, l’intensité acoustique du champ réverbéré décroît progressivement jusqu’à devenir nul. Par définition le temps de réverbération Tr correspond à la durée néces saire à une diminution de 60 dB du niveau sonore après arrêt de la source.
5.3.6
Répartition du cham p direct et du champ réverbéré Une source ponctuelle située au centre d’un espace clos émet une onde sonore continue (fig. 5.6). Un récepteur chargé de relever la pression acoustique est placé à proximité de la source, puis en est progressive ment éloigné. L’expérience montre qu’en fonction de l’éloignement, le récepteur est soumis au champ direct de la source, puis au champ réverbéré régnant dans le local (fig. 5.7). En effet, pendant une première phase, le niveau d’intensité acoustique décroît à raison de 6 dB pour chaque doublement de la distance, ce qui correspond à la propagation d’une onde en champ libre. Pendant la deuxième phase, le niveau d’intensité acoustique reste constant, ce qui correspond à la présence d’un champ diffus. Le passage du champ direct au champ réverbéré s’effectue à la distance critique.
Fig.
5 .7
- Répartition du champ direct et du champ réverbéré.
69
— */
ÛBÉRATION 13
I/ /I •U
6 -V B O R I S
PE
LA
KÉW EBBÉBATiOW
Historiquement, le physicien am éricain W. Sabine entreprit le prem ier l’étude du champ réverbéré. Ses travaux aboutirent à l’établissement d ’une form ule perm ettant de calculer la durée de réverbération d ’une salle. À l’aide de cette form ule, il était donc désormais possible de définir au cours d ’un projet de salle, la nature et la répartition des m atériaux nécessaires à l’obtention d ’une durée de réverbération adéquate. La m éthode de Sabine étant imparfaite, Eyring, Millington, et plus récemment Pujolle, proposèrent tour à tour une nouvelle formule. Malgré ses limites, la form ule de Sabine est la plus utilisée, car elle est très facile à mettre en œuvre. Elle est comm unément appelée «form u le de Sabine ».
6.1
Form ule de Sabine
6.2
A utres form ules
6.3
Calcul du tem ps de réverbération d'un local
6.4
M esure du tem ps de réverbération
H
THÉORIE DE LA RÉVERBÉRATION
6.1
THÉORIE DE LA RÉVERBÉRATION H
Formule de Sabine
Le facteur S a mest appelé « aire d’absorption équivalente ». Il correspond à la surface A de matériau parfaitement absorbant nécessaire pour obtenir la même absorption que la surface S. Socm= A = SiOq + S2oc2 +• ■■+ 6notn
Les travaux de Sabine débutèrent par une série d’expériences. Il const- t tout d abord que dans la salle où il effectuait ses expériences, après Par!*3 de la source sonore, la durée de la réverbération était la même en to^ point. Il en conclut que l’énergie était selon toute vraisemblance u n ifié mément répartie (hypothèse de la diffusion homogène). Il constata ensuite qu’en doublant la puissance de la source, la durée H réverbération augmentait d’une quantité ATr, puis en doublant t nouveau la puissance de la source, la durée de la réverbération augmen tait de la même quantité ATr. Cette expérience montre que la durée de réverbération est d’autant plUs grande que la puissance initiale de la source est élevée, mais aussi que énergie absorbée par intervalle de temps correspond à une fraction constante de l’énergie initiale. La décroissance de l’énergie est donc exponentielle.
6 . 1.1
Coefficient d'absorption a
En utilisant le symbole S pour indiquer qu’il s’agit de la somme des facteurs Sa, A devient : A = X Sa
g1
Temps de réverbération Tr L’appréciation de la durée de réverbération d’une onde sonore est sub jective puisqu’elle dépend de niveaux sonores perçus (niveau sonore initial, limite de perception où l’onde réfléchie devient inaudible^ Pour obtenir une mesure précise et reproductible, Sabine eut 1 idée de fixer un seuil relatif de décroissance du niveau sonore (- 60 dB) et donc de déterminer le temps écoulé entre l’extinction de la source et le fran chissement de ce seuil. Le temps de réverbération Tr (parfois noté RT60), exprime en secondes, correspond donc à la durée nécessaire à une diminution de 60 dB du niveau sonore après arrêt de la source. Il est donné par la relation : V Tr = 0,16 A
La faculté d’absorption d’un matériau est caractérisée par le coefficient a , tel que : a =
W v Ÿ absorbée
winri,
in cid e n te
L énergie absorbée est une fraction de l’énergie incidente, par conséquent : 0
6 . 1.2
Coefficient d'absorption m oyen ccn Les parois d une salle sont rarement homogènes, ne serait-ce que par la présence des ouvertures (portes ou fenêtres). Pour calculer la quantité énergie absorbée par une cloison, il faut donc déterminer un coefficient d absorption moyen ocm représentatif de l’ensemble des constituants. s °it une cloison constituée d’éléments de surface S 1; S2)... Sn et a ,, a , . . . a n es coefficients d absorption correspondants. Le coefficient d’absorption moyen a m est tel que :
^
Socm — SjOCj + S2ot2 + ...+ Snocn —(Sjoq + S2a 2 + ...+ Sna J /S
(V : volume de la salle en m 3 ; A : aire d’absorption équivalente en m .) Sans entrer dans le détail des calculs, il faut savoir que la formule de Sabine est basée sur deux hypothèses selon lesquelles : —l’énergie est uniformément répartie (champ diffus homogène) , - l’absorption est continue et homogène. De plus le parcours effectué par l’onde sonore entre deux réflexions est supposé constant. Il est appelé « libre parcours moyen » et donne par la relation :
y lm
=
4
g
6.1.4 M esure en laboratoire du coefficient d'absorption a d'un m atériau La mesure du coefficient d’absorption a est réalisée dans une chambre réverbérante (fig. 6.1). , , , • Le principe consiste à relever les temps de réverbération du local d essai avant et après introduction d’un échantillon de matériau et d déduire, par calcul, la variation de l’aire d’absorption équivalente. Soit T0 le temps de réverbération à vide de la chambre :
T " = °'1 6 1 = ° '16 s k
72
73
3
THÉORIE DE LA RÉVERBÉRATION H
théorie de la réverbération
Mesure du coefficient d'absorption a d'un panneau de laine de verre
V : volume de la chambre réverbérante ; A0 : aire d’absorption équivalente des parois (à vide) ; S0:surface des parois de la chambre réverbérante ; «o: coefficient d’absorption moyen des parois (à vide).
Volume de la chambre réverbérante : Surface des parois de la chambre réverbérante : Surface de l'échantillon :
L échantillon de matériau étant placé dans la chambre, le temps de réverbération devient : T rel="nofollow"> = 0,16 J
v = 200 m3. S0 = 200 m2. S, = 12 m .
En posant :
K, = 0,16 /
= 0,16 Z j
Et :
K. = 0,16 V = 0rl6
= 2,67
- 0.16
Ai
s °it S 1 la surface de l’échantillon et recherché.
oq
Le coefficient est alors :
le coefficient d’absorption
L échantillon occupe une partie de la surface initiale, l’aire d’absorption équivalente devient :
Soit, pour l'ensemble des 18 bandes de tiers d'octave, les valeurs indiquées au tableau 6 . 1 .
Ai = (S0 - Si) ot0 + Sittj Aj — S0oc0—S^o + S!0Cj = A0 + Si («i — oc0) s° it :
Si « i = 0 , 1 6 ^ - 0 , 1 6 ^ + 5 / 0 , 1 6 - ^ " ) 1 1 H V s0i 0y D’où :
T A B L E A U 6.1 - D ÉT ER M IN A T IO N DU C O EF F IC IEN T D 'A B S O R P T IO N a D'UN P A N N EA U D E LAINE D E V E R R E
Si«i = Al - A0 + SjOCq
1 " ) + 0,16 — T, SnTn
Les mesures sont effectuées sur les 18 bandes de tiers d’octave comprises entre 100 Hz et 5 000 Hz. Pour tenir compte d’éventuels problèmes d homogénéité du champ acoustique, les temps de réverbération sont relevés en divers emplacements du local d’essai. Les valeurs destinées aux calculs correspondent aux moyennes arithmétiques des différentes séries de résultats.
1/T0
1/Tr 1/T0
0, 0813
0,0730
8,3 V3
8,6
0,1 16
0,0917
6,5
5,0
0 ,2 00
200
6,2
4,6
2 50
6,3
3 15
T0
T,
1/Ti
100
13,7
12,3
125
10,9
160
B an d es
K^I/T-i -1/To)
K0/T„
cx-i =
K-j(1 /T i —1/T q) + K 0/T0
2 2 , 2~3
1 1 ,7 '3
0,03
2 4 , 5~3
6 5 , 5~3
14,7~3
0 ,0 8
0,154
46 , V3
1 23,2~3
2 4 , 6~3
0,15
0 ,2 17
0,161
5 6 , 1“3
1 49,8~3
2 5 , 8~3
0,18
4,3
0,2 33
0,159
7 3 , 8~3
197,1~3
2 5 ,4-3
0,22
6,1
3,5
0,2 86
0,164
121,8~3
3 2 5 , 2"3
2 6 , 2-3
0,35
400
6,0
3,0
0 ,3 3 4
0 ,1 6 7
1 6 6 ,7~3
4 4 5 , 0-3
2 6 , 7-3
0,47
5 00
6,5
2,6
0 ,3 8 5
0,154
2 3 0 , 8“3
6 1 6 , 2-3
2 4 , 6“3
0,6 4
6 30
7,1
2,5
0,4 00
0,141
259 , V 3
6 9 2 ,0~3
2 2 , 5~3
0,71
8 00
7,1
2,4
0,41 7
0,141
2 7 5 , 8-3
7 3 6 ,4"3
2 2 , 5-3
0,76
1 000
6 ,4
2,1
0,4 76
0 ,1 5 6
3 1 9, 9”3
8 5 4 , 2~3
2 5 , 0-3
0,88
1 250
6,2
2,0
0,5 00
0,161
3 3 8 , 7“3
9 0 4 ,4~3
2 5 , 8-3
0,93
1 6 00
5,6
2,0
0 ,5 0 0
0 ,1 7 9
3 2 1 ,4~3
8 5 8 , 2-3
2 8 ,6 ' 3
0,89
2 0 00
4,5
1,9
0,5 26
0 ,2 2 2
3 0 4 , V3
8 1 1 ,9~3
3 5 , 6-3
0,85
2 500
3,9
1,8
0,5 55
0 ,2 5 6
299 , r 3
7 9 8 , 7~3
41,0'3
0 ,8 4
3 150
3,2
1,7
0 ,5 88
0 ,3 1 2
2 1 5 ,T 3
736,2'3
5 0 ,0 ' 3
0,79
2,5
1,4
0 ,7 1 4
0 ,4 0 0
314,3~3
83 9 , V3
6 4 , 0-3
0,90
4 000 5 0 00
1,8
1,2
0,83 3
0 ,5 5 5
2 7 7 , 8~3
7 4 1 ,7~3
8 8 ,9-3
0,83
Fig. 6.1 - Mesure du coefficient d'absorption a d'un matériau,
méthode de la chambre réverbérante.
75
THÉORIE DE LA RÉVERBÉRATION H H
THÉORIE DE LA RÉVERBÉRATION
0
2.2
Formule de Millington
La figure 6.2 présente les résultats sous forme de graphique.
La formule de Millington est basée sur l’hypothèse de la diffusion homog L H n revanche l’absorption est supposée discontinue et non Le temps de réverbération est donné par la relation :
__________ —------ -------
Tf ~ 0,16 - S Sffiog ( l - aï)
6 .2 3
Formule de Pujolle La formule de Pujolle est basée sur la théorie des sources images. Cette théorie permet de calculer avec précision le libre parcours moyen lro fonction de la forme de la salle. 1
100
125
160 200
250
315 400
500
630 800
1K
1,25X 1,6K
2
K
2,5K3,15K
4K
= - ( J l F T l 2 + JP T h "2+ 6
f (Hz)
(L, 1, h : dimensions de la salle.) Le temps de réverbération est donné par la relation : Fig. 6.2 - Représentation par bande de tiers d'octave du coefficient d'absorption a d'un panneau de laine de verre.
c log ( 1 - 0tm)
6.2 A u tre s formules
(c : célérité ; a m : coefficient d’absorption moyen.)
L’évaluation du coefficient d’absorption a d’un matériau par la méthode de la chambre réverbérante donne parfois des résultats incohérents ( a > 1). Ceci est dû au fait que la formule de Sabine est seulement exacte dans le cas de salles très réverbérantes ( a <<1).
6.2.4
Choix d'une form ule formules s’explique par le des hypothèses ou des méthodes de calcul differente , résultats par leurs auteurs respectifs étant d’améliorer la précision des résultats pour différents cas de figure.
6.2.1
Form ule d'Eyring La formule d’Eyring est basée sur l’hypothèse de la diffusion homogène, en revanche l’absorption est supposée discontinue (à chaque réflexion) et homogène. Le temps de réverbération est donné par la relation :
Tr = 0,16 - S Log (1 - a m) ' : :m; coefficient d’absorption moyen.)
par la méthode de la chambre réverbérante a 1 aide de Sabine).
,
9
THÉORIE DE LA RÉVERBÉRATION Q
t h é o r ie d e l a r é v e r b é r a t io n
6.3 Calcul du tem ps de réverbération d'un local
- Béton lisse (murs - ouvertures) :
SB= ST - (Sp + S„) - 72 SB= 62,1 m12*4S, SP=Lx l= 7 x 5 SP = 35 m2 Ss =Lx i =7 x 5 Ss = 35 m2
- Plafond : _ Sol :
L’application de la formule de Sabine permet de calculer le temps de réverbération d’un local.
(3,9 + 6 )
. Coefficients d'absorption des différents matériaux (par bande d'octave) :
Soit
T r = 0,16 X
A
(V : volume du local ; A : aire d’absorption équivalente.) L aire ^d absorption équivalente A représente la surface théorique de matériau parfaitement absorbant ( a = 1) qui provoquerait la même durée de réverbération. A = SjOtj + S2a 2 + ...+ Sna n Sj, S2). .. Sn représentent les différentes surfaces de matériaux constituant le local et a 1; a 2,... cxn les coefficients d’absorption respectifs. Puisque 1 absorption des matériaux varie avec la fréquence de l’onde incidente, 1 aire A doit être calculée par bande d’octave ou de tiers d’octave.
6.3.1
Méthode 1. Calculer le volume du local (V = L X 1 x H). 2. Recenser les matériaux utilisés. 3. Rechercher la valeur des coefficients a correspondant (par bande de fréquence). 4. Recenser les différentes surfaces en fonction des matériaux. 5. Calculer la valeur de ces surfaces (S = ? x ?). 6. Calculer, par bande de fréquence, les produits Sa. 7. Calculer, pour chaque bande de fréquence, la somme des Sa. 8. Appliquer, pour chaque bande de fréquence, la formule de Sabine. -" ■
'=
A
s crbération d'un local vide
Soit un local dont les caractéristiques sont : Dimensions . longueur = 7 m ; largeur = 5 m ; hauteur = 3 m Ouvertures . vitrages = 2 m x 1,5 m (x 2) ; portes = 0,9 m x 2,15 m (x 2). Matériaux, rnuis béton lisse; so l: parquet sur lambourdes; portes isoplanes ■ vitrages : vene ordinaire. 1Volume : Ifurfaces :
- Ensemble murs et ouvertures :
B a n d e s d 'o cta v e
125
250
500
1K
2K
4K
portes (type isoplane)
0,3
0,2
0,2
0,1
0,07
0,04
Vitrages (verre ordinaire)
0,35
0,25
0,18
0,12
0,07
0,04
Murs (béton lisse)
0,01
0,01
0,01
0,02
0,05
0,07
plafond (plâtre peint)
0,01
0,01
0,02
0,03
0,04
0,05
Sol (parquet sur lambourdes)
0,2
0,15
0,12
0,1
0,08
0,07
• Calcul des Sa (par bande d'octave) ;
B an d e s d 'o cta v e
125
250
500
1K
2K
4K
Portes (3,9 m2)
1,17
0,78
0,78
0,39
0,27
0,16
Vitrages (6 m2)
2,1
1,5
1,08
0,72
0,42
0,24
Murs (62,1 m2)
0,62
0,62
0,62
1,24
3,1
4,3
Plafond (35 m2)
0,35
0,35
0,7
1,05
1,4
1,75
Sols (35 m2)
7
5,25
4,2
3,5
2,8
2,45
• Calcul de la somme des Sa (pour chaque bande d'octave) :
B an d e s d 'o cta v e
A = X Sa
ST = 2 x (L + I) x H = 2 x (7 + 5) x 3 ST = 72 m2 Sp = 2 x (0 ,9 x 2 ,1 5 ) Sp = 3,9 m2 Sv = 2 x (2 x 1,5) S, = 6 m2
250
500
1K
2K
4K
11,24
8,5
7,38
6,9
7,99
8,9
• Calcul du temps de réverbération (par bande d'octave) :
V =LxlxH =7x5x3 V = 1 05 m 12345678
125
125
250
500
1K
2K
4K
0,16V
16,8
16,8
16,8
16,8
16,8
16,8
A = E Sa
11,24
8,5
7,38
6,9
7,99
8,9
1,5
2,0
2,3
2,4
2,1
1,9
B a n d e s d 'o cta v e
Tr(s) = 0,16V/A
79
THÉORIE DE LA RÉVERBÉRATION f l
t h é o r ie d e l a r é v e r b é r a t io n
6.3 Calcul du tem ps de réverbération d'un local
SB = St - (Sp + SJ = 72 - (3,9 + 6 ) SB= 62,1 m2 SP = L x l = 7 x 5 Sp = 35 m2 Ss = L x l = 7 x 5 Ss = 35 m2
- Béton lisse (murs - ouvertures) : - Plafond : - Sol :
L application de la formule de Sabine permet de calculer le temps H reverbération d’un local. y ae
®Coefficients d'absorption des différents matériaux (par bande d octave) .
Soit :
T r = 0,16 -
A
( V . volume du local ; A : aire d’absorption équivalente.) L aire d absorption équivalente A représente la surface théorique de matériau parfaitement absorbant ( a = 1) qui provoquerait la même duree de réverbération.
A = SjOq + S2a2 +...+ Snocn Sl5 S2 •Sn représentent les différentes surfaces de matériaux constituant e local et^oq, a 2, ... a n les coefficients d’absorption respectifs. Puisque l’absorption des matériaux varie avec la fréquence de l’onde incidente, 1 aire A doit être calculée par bande d’octave ou de tiers d octave.
6.3.1
[exèm pi F
250
500
1K
2K
0,3
0,2
0,2
0,1
0,07
0,04
Portes (ty p e iso p la n e )
0,35
0,25
0,18
0,12
0,07
0,04
V itrag es (v e rre o rd in a ire )
0,01
0,01
0,01
0,02
0,05
0,07
M urs (b é to n lisse)
0,01
0,01
0,02
0,03
0,04
0,05
Plafond (p lâ tre p ein t)
0,2
0,15
0,12
0,1
0,08
0,07
Sol (p a r q u e t s u r la m b o u rd e s )
• Calcul des Sa (par bande d'octave) :
125
250
500
1K
2K
4K
Bandes d 'o cta v e
Portes (3,9 m2)
1,17
0,78
0,78
0,39
0,27
0,16
1. Calculer le volume du local (V = L X 1 x H). 2. Recenser les matériaux utilisés. 3. Rechercher la valeur des coefficients a correspondant (par bande de fréquence).
Vitrages (6 m2)
2,1
1,5
1,08
0,72
0,42
0,24
Murs (62,1 m2)
0,62
0,62
0,62
1,24
3,1
4,3
Plafond (35 m2)
0,35
0,35
0,7
1,05
1,4
1,75
4. Recenser les différentes surfaces en fonction des matériaux. 5. Calculer la valeur de ces surfaces (S = ? x ?). 6. Calculer, par bande de fréquence, les produits Sa. 7. Calculer, pour chaque bande de fréquence, la somme des Sa. 8. Appliquer, pour chaque bande de fréquence, la formule de Sabine.
Sols (35 m2)
7
5,25
4,2
3,5
2,8
2,45
Méthode
Ca,cul du temps de réverbération d'un local vide Soit un local dont les caractéristiques sont :
Dimensions : longueur = 7 m ; largeur = 5 m ; hauteur = 3 m Ouvertures : vitrages = 2 m x 1,5 m (x 2) ; portes = 0,9 m x 2 15 m (x 2) Maténaux : murs : béton lisse ; sol : parquet sur lambourdes ; portes isoplanes ■ vitrages : verre ordinaire. M • Volume : • Surfaces : - Ensemble murs et ouvertures : - Portes : - Vitrages :
78
125
4K
ijandes d 'o cta v e
V = L x Ix H = 7 x 5 x 3 V = 105 m3 ST = 2 x (L + I) x H = 2 x (7 + 5) x 3 ST = 72 m2 Sp = 2 x (0,9 x 2,15) Sp = 3,9 m2 Sv = 2 x (2 x 1,5) Sv = 6 m2
• Calcul de la somme des Sa (pour chaque bande d octave) .
B an d e s d 'o cta v e
A = X Sa
125
250
500
1K
2K
4K
11,24
8,5
7,38
6,9
7,99
8,9
. Calcul du temps de réverbération (par bande d'octave) :
250
500
1K
2K
4K
125
16,8
16,8
16,8
16,8
16,8
16,8
0,16V
11,24
8,5
7,38
6,9
7,99
8,9
A = X Sa
1,5
2,0
2,3
2,4
2,1
1,9
B an d e s d 'o cta v e
Tr(s) = 0,16V/A
79
H
THÉORIE DE LA RÉVERBÉRATION
t h é o r ie de l a r é v e r b é r a t io n
6.4 M esure du tem ps de réverbération
H
seuil d'inaudibilité de l'onde et, par conséquent, raccourcir la durée apparente de la réverbération. Pour évaluer le temps de réverbération, il faudrait théoriquement repérer le point de la droite correspondant à une chute relative de 60 dB du niveau d’intensité acoustique. Or, pour que ce point existe, te niveau du bruit ambiant devrait donc être inférieur au niveau initial de Fonde réverbérée, d’au moins 60 dB. Cette condition étant rarement respectée, l’évaluation du temps est extrapolée d’un relevé correspondant à une chute de plus faible amplitude (généralement 15 dB). Le début de la décroissance du niveau d’intensité étant relativement difficile à localiser sur 1e tracé, la chute de 15 dB est repérée entre les points - 5 dB et - 20 dB.
Par définition, le temps de réverbération Tr correspond à la durée néce saire pour obtenir une diminution de 60 dB du niveau d’intensit' sonore après arrêt de la source (en espace clos). e La mesure du temps de réverbération est une application directe de cett définition. e L’utilisation d’un enregistreur graphique permet de visualiser les varia tions du niveau sonore en fonction du temps. Il est alors possible d observer, après extinction de la source, la chute du champ réverbéré (fig. 6.3). La vitesse de défilement du papier étant connue, l’évaluation de la durée du phénomène est obtenue par une simple mesure de distance.
Soit 8T le temps correspondant à une décroissance de 15 dB du niveau d’intensité acoustique. _ Le temps de réverbération théorique recherché est donc : Tr = 4 x ôT.
2
Mode opératoire Le temps de réverbération d’un local est directement tributaire de la faculté d’absorption des matériaux qui 1e constituent. Or cette caracté ristique varie en fonction de la fréquence, il est donc nécessaire d’effectuer la mesure du temps de réverbération sur chacune des bandes d’octave ou de tiers d’octave. Le principe (fig. 6.4) consiste à émettre un bruit rose et à observer, après coupure du générateur, la décroissance du signal au travers d’un banc de filtres (octave ou tiers d’octave). Pour tenir compte d’éventuels problèmes d’homogénéité du champ acoustique, il est parfois nécessaire de relever 1e temps de réverbération en divers emplacements. Pour chaque bande, 1e résultat final est obtenu par moyenne arithmétique des différents relevés.
~ Exemple de tracé de la durée de réverbération.
Bien que la décroissance de l’intensité acoustique soit exponentielle, le tracé délivré par 1 enregistreur graphique se présente sous la forme d’une droite puisqu il est alimenté par un signal représentatif du niveau d intensité (dB).
6.4.1
Enregistreur Banc de filtre --- ► graphique
ô
Position 1
Position 2
Durée de réverbération La durée de réverbération correspond à l'intervalle de temps écoulé entre 1 extinction de la source et la disparition de la sensation sonore. L appréciation de cette durée est subjective. Elle dépend évidemment de 1 amplitude initiale de l’intensité acoustique, mais aussi des conditions de perception. En effet, la présence d'un bruit ambiant peut modifier le
Position 3
Générateur (bruit rose)
— — '------ : _______________________ Fig. 6.4 - Principe de mesure du temps de réverbération d'un local.
H THÉORIE DE LA RÉVERBÉRATION
[exemple
| C a lc u l
du
te m p s d e r é v e r b é r a t io n d 'u n e p e t it e s a lle d e r é u n io n
Le tableau 6.2 donne le temps de réverbération d'une petite salle de réunion (Tr en 3 emplacements).
T A B L E A U 6.2 - D ÉTER M IN A TIO N DU
relevé
7
TEMPS DE R É V E R B ÉR A T IO N PAR B A N D E D 'O C T A V E
B a n d e s d 'o cta v e
125
250
500
1K
2K
4K
Tr Position 1
0,55
0,42
0,40
0,36
0,29
0,28
Tr Position 2
0,52
0,42
0,40
0,35
0,29
0,26
Tr Position 3
0,55
0,45
0,37
0,36
0,26
0,27
Tr (s) = S Tr/3
0,54
0,43
0,39
0,36
0,28
0,27
NIVEAU
SONORE
EN
ESPACE
CLOS
La figure 6.5 présente les résultats sous forme de graphique.
Une source sonore placée dans un espace clos génère une onde progressive sphérique qui, après de multiples réflexions, constitue le champ réverbéré. L ’intensité du champ sonore régnant dans l’espace clos correspond donc à la somme de l’intensité du champ direct et de celle du champ réverbéré.
Fig. 6.5 - Représentation par bande d'octave du temps de réverbération d'un local.
82
7.1
Intensité du champ direct
7.2
Intensité du champ réverbéré
7.3
Intensité du champ sonore
7.4
Cas d'une source directive
7.5
M esure du niveau sonore en espace clos
83
|NIVEAU SONORE EN ESPACE CLOS
NIVEAU SONORE EN ESPACE CLOS
7.1 intensité dis champ direct Li = 10 log W + 10 log f — 2 + - 10 log I0 v47tr Ru/ Le terme 10 log W peut s’écrire : La source étant suffisamment éloignée des parois, la propagation de onde directe est du type champ libre. À une distance r de la source 1 intensité acoustique est donnée par la relation : ’ !.. =
W 4ttr
Soit
10 log W - 10 log W 0 + 10 log W 0 W 10 log — + 10 log W 0 W0
Ou encore : L’expression de Lt devient donc :
Lw + 10 log W 0
Li = Lw+ 10 log W 0 + 10 log f — v4ttr Or : W 0 = 1 0 '12 W et : I0 = 1 0 '12 W/m2 L’expression de Ll devient après simplification :
7,2 Intensité du champ réverbéré
10 log I0
Li = Lw+ 10 log ( ------ + — 1 V47tr R cD Soit : L i - L w = 10 log
L’intensité acoustique du champ réverbéré est donnée par la relation : 1-OCm Ir = 4W ■
Sol
Sol
En posant Rd _ ----- — , l’intensité du champ réverbéré devient : *— L = Rc =
m
1-
ol
Ro
est appelé « constante acoustique du local :
Rd7
Lorsque r est grand, 1 4 le terme -----; est négligeable par rapport au terme — . 4 ter R ci D’où :
Lj = Lw+ 10 log
Inversement, lorsque r est petit, 4 1 le terme — est négligeable devant le terme ----- -. Rd 4ttr D’où :
7.3 Intensité du champ sonore
L’intensité du champ sonore est:
I = Id + Ir = —— + 4W 4ttr2 Rci
D ’o ù :
I = W| M ^47tr nr
Le niveau d’intensité est donc :
V47tr
Rd Le niveau sonore ne dépend plus de l’éloignement et reste constant, il correspond au champ réverbéré.
Sol 1- am
f— 2 + ^ l
RdJ K J
L: = Lw+ 10 log
4ttr Le niveau sonore dépend de l’inverse du carré de la distance, soit 6 dB pour chaque doublement de r, ce qui correspond bien à une propagation en champ libre. 1 4 Lorsque les termes ------ et — sont égaux, 4ttr Rd l’éloignement correspond à la distance critique d0. Soit : 1 _ _4_ 4ttdo
Rci
l '
Lj = 10-log ü Io Lt = 10 log I ~ 10 log I0
En remplaçant I par la valeur déterminée précédemment, Lj devient :
La distance critique, transition du champ direct au champ réverbéré, dépend de la constante acoustique du local. L’exemple ci-après (fig. 7.1) montre l’influence de Rcl sur la distance critique d0.
84 85
EAU SONORE EN ESPACE CLOS
NIVEAU SONORE EN ESPACE CLOS
I~i- Lw (dB)
Soit :
\
Le niveau acoustique du champ direct est augmenté de la valeur 10 log Q par rapport à celui obtenu avec une source omnidirectionnelle de même puissance. Le niveau du champ réverbéré étant inchangé, la distance critique est donc augmentée (fig. 7.2).
<< (Salle réverbérante)
N
meyen
.N * \
d0(pour RC|« )
d0
Lj = Lw+ 10 log Q + 10 log ----- 4rtr
\
d0(pour Rcl» )
Distance
Fig. 7.1 - Distance critique d0 pour différentes valeurs de la constante acoustique Rd d'un local.
7.4 Cas d'une source directive
Lorsque la source est directive, l’intensité du champ direct est donnée par la relation : QW h = 4n r
Fig. 7.2 - Influence du coefficient de directivité de la source sonore sur le niveau d'intensité du champ direct.
(Q• 'coefficientdedirectivité.)
L’intensité du champ sonore devient : D’où :
I = la + Ir — I =
QW 47lr2
7.5
Mesure du niveau sonore en espace clos
t 4 wfO, fiel V47tr
Le niveau d’intensité est donc : f Q W + 4WÙ Li = Lw+ 10 log j v47tr fiel
J
Lorsque r est petit, 4 n le terme — est négligeable par rapport au terme - b L . 47tr
Le niveau d’intensité est alors :
Li = Lw+ 10 log f - ^ - 1
\4nx J
D’une façon générale, la mesure d’un niveau sonore est effectuée par l’intermédiaire de relevés du niveau de pression généré par la source. En espace clos, cette opération est particulièrement délicate, car il faut tenir compte de la nature du champ sonore et, par conséquent, faire la dis tinction entre champ direct et champ réverbéré. —Champ direct : par définition, le niveau de pression varie en fonction de l’éloignement du récepteur par rapport à la source sonore. —Champ réverbéré : par définition, le champ réverbéré est homogène, le niveau de pression est donc, en théorie, constant en tout point. En acoustique du bâtiment, les mesures sont exclusivement effectuées dans le champ réverbéré. En effet, la majorité des problèmes à résoudre
86
87
NIVEAU SONORE EN ESPACE CLOS
NIVEAU SONORE EN ESPACE CLOS
La figure 7.3 correspond à un relevé du niveau de pression régnant dans un local réver bérant où est placée une source sonore.
(isolement et correction acoustique) est liée à la présence de ce type de champ. L’homogénéité du champ réverbéré n’est que théorique. En pratique, la présence d’ondes stationnaires génère une relative fluctuation de la pres sion acoustique, notamment à proximité des parois où se forment des ventres de pression. Pour minimiser les erreurs dues à ces fluctuations, il est nécessaire de relever le niveau de pression en différents emplace ments, puis de déterminer, à partir de ces résultats, un niveau moyen équivalent en énergie.
Les points de mesure devant être situés à l'intérieur du champ réverbéré, le choix de leurs emplacements est dicté par les critères suivants : - éloignement minimal par rapport à la source sonore : 1 m ; - éloignement minimal par rapport aux parois : 0,7 m ; - distance minimale entre points de mesure : 0,7 m.
■Filtre ■
7.5.1
Calcul du niveau m oyen de pression
â
Le niveau de pression recherché est déduit de la moyenne arithmétique des intensités acoustiques présentes aux différents points de mesure.
Champ direct
Champ réverbéré
Soit L1; L2, L3)... Ln, les niveaux de pression mesurés aux points P 1; P2, P3,... Pn et I1; I2, I3,... In, les intensités acoustiques correspondantes. Générateur! (bruit rose) !
Le niveau d’intensité acoustique moyen est alors égal à :
= 10 10g
-*■0
12 + 1 3 n l0
Fig. 7.3 - Principe de mesure du niveau sonore dans un espace clos.
Ii + I2 + I3... + In n
T
= lOlog
La source sonore étant parfaitement stable, le relevé du niveau de pression est effectué sur les 18 bandes de tiers d'octave. L'opération est répétée sur l'ensemble des n points de mesure. Pour une bande i donnée, les niveaux relevés aux n points sont : LPli, LP2i, LP3i,... LPni. Le niveau moyen de pression pour cette bande i est donc :
T +In
Connaissant L1; L2, L3,... Ln, il est possible de calculer I1; I2, I3,... In. En effet, en un point de l’espace, le niveau de pression LP est numéri
LPmoyj = 10 log
quement égal au niveau d’intensité Lt, soit : LP = Lt = 10 log lo
TA BLEA U
_p
PAR BA N D E D E T IE R S D 'O C T A V E
I = I0 x 101
Le niveau moyen de pression est donc égal à :
T -^ P m o y
Soit :
_ T —
^ Im o y
_ IA 1 “
-'Pmoy
*O g
^a 10 +10 'irtlO ... + 110 a 10 + 10
7.1 - D ÉT ER M IN A T IO N DU N IV EA U M O Y E N DE P RESSIO N
,10
pi
P3 pn 10 +10 + 1 0 . . . + 10 ------------------------------------------------------------------— n
1A 10
10
Le tableau 7.1 présente par bande de tiers d'octave, les niveaux de pressions relevés sur 5 emplacements ainsi que la valeur calculée du niveau moyen de pression correspondant :
1 Lp f = 1010 lo
Soit :
0=
Il + I2 + I3. .. + I„
Imoy
D’où:
Position 3
Position n
L’intensité acoustique moyenne estimée à partir de ces n points de mesure est donc :
Lt, -'Imoy = 10 10g
Position 2
Position 1
_P2
1 1f\ 10
X io 10 log n
1r\ 10
B an d e s
100
125
160
200
250
315
400
500
630
800
W(position 1)
73,1
73,5
72,0
71,3
72,1
71,4
71,4
70,9
70,9
70,4
Lp(position 2)
71,7
74,2
71,8
69,9
71,1
71,4
72,1
72,5
71,8
71,0
^(position 3)
72,5
70,7
69,7
69,9
71,1
70,9
70,9
71,0
71,3
70,9
Lp<position4)
72,4
72,8
71,2
70,4
71,4
71,2
71,5
71,5
71,3
70,8
Lp(position 5)
71,6
74,2
71,6
70,0
71,2
71,2
71,8
71,9
71,5
70,2
Lpmoy
72,3
73,3
71,3
70,3
71,4
71,2
71,6
71,6
71,4
70,7
89
NIVEAU SONORE EN ESPACE CLOS
Bandes
1K
1 ,2 5 K
1,6K
2K
2 ,5 K
3 ,1 5 K
Imposition 1)
69,7
71,0
70,7
70,5
70,1
70,7
69,5
69, î ;
Imposition 2)
70,1
70,1
70,1
69,9
69,0
6 9 ,4
68,7
68,4
l-P(position 3)
70,1
70,2
70,2
69,7
69,5
70,3
69,7
69, î
l-P(position 4)
70,0
70,4
70,3
70,0
69,5
70,1
69,3
69, (i
Imposition 5)
70,1
70,1
70,3
69,8
69,8
69,8
69,2
68 / 1
l-Prnoy
70,0
70,4
70,3
70,0
69,6
70,1
69,3
69,0
4K ~
Le calcul du niveau moyen de pression est effectué p o u r c h a c u n e des bande 100 Hz par exemple, le niveau moyen de pression est : 73,1
Pour i ^
8 f n^iisM issi® e £
71,7
72,5 10
72,4
, 1 0 - 10 log 10 10 +10 ,u +10 10 +10 10 +10 5
, 10
t-Pmoy(100)
ba nd es.
sr
t r a v e r s
H E
r u i ï p a r o i
om de
s o m o r e
s é p a r a t r i c e
71,6
10
= 72,3 dB
Une source sonore placée dans le local d ’émission génère une onde progressive qui, après de multiples réflexions, crée un champ réverbéré. À chaque réflexion, une partie de l’énergie libérée par la source est absorbée par les parois de ce local, l a quasi-totalité de cette énergie est ensuite rayonnée vers l’environnement externe p a r les parois, qui se comportent alors com m e des sources. Une paroi mitoyenne va donc transmettre une partie de l’énergie vers le local adjacent de réception, créant ainsi un cham p diffus parasite.
8.1
Facteur de transm ission
8.2
indice d'affaiblissem ent acoustique
83
Cas des parois discontinues
91
H
TRANSMISSION D'UNE ONDE SONORE À TRAVERS UNE PAROI SÉPARATRICE |
TRANSMISSION D'UNE ONDE SONORE À TRAVERS UNE PAROI SÉPARATRICE
8.1
Facteur de transmission
a
Dans 1 exemple de la figure 8. 1, ci-dessous, la paroi séparatrice se comporte comme une source pour le local de réception qui est de ce fait soumis à un champ réverbéré Ir2. Afin de pouvoir calculer la quantité d’énergie transmise par une paroi, il faut définir un paramètre représentatif de sa constitution (matériaux, épaisseur, masse surfacique, etc.) : il s’agit du facteur de transmission. À proximité de la paroi règne, côté émission, un champ acoustique d’intensité I t et, côté réception, un champ acoustique d’intensité I2. Par définition, l’intensité acoustique correspond à un flux d’énergie par unité de surface. L’énergie tombant sur la paroi est : W 1 = IlSp L’énergie transmise dans le local de réception est : W2 = I2SP La fraction d’énergie transmise du local d’émission vers le local de récep tion est égale à : W2 = Wt
Indice d'affaiblissement acoustique
L’utilisation du facteur de transmission est peu pratique. En effet, les niveaux de pression étant exprimés en dB, il serait avantageux de définir un paramètre exprimé lui aussi en dB. Ce paramètre est appelé « indice d’affaiblissement acoustique » et est noté R. Le champ Ir2 est un champ réverbéré, son intensité est donc de la forme : = 4W ni ^ 2 = 4W n1 _ a m P Sttm "’ P A (Wp: puissance de la source que constitue la paroi ; A : aire d’absorption équivalente du local de réception.) t
Le local d’émission étant soumis à un champ diffus d’intensité Irl, il est admis que le flux tombant sur la paroi séparatrice est égal à :
= I_2 I,S P
i- =
D ’où :
I,
Le rapport I2/Ij est appelé « facteur de transmission x ».
tlr
Le flux correspondant par définition à la quantité d’énergie transmise par unité de surface, l’énergie transmise par la paroi séparatrice est donc égale à : w _ SgTlu P 4 Cette énergie correspond aussi au produit du flux sortant I2 par la surface de la paroi Sp. W„ = S„ L Soit : En remplaçant Wp par SpT Irl/4, le champ réverbéré Ir2 est alors égal à : 1- a n = ho = 4W n
: In (intensité réverbérée)
Ir2 (intensité réverbérée)
t L,S U°p
1- a n
Le local de réception étant supposé réverbérant, le coefficient ocm est petit devant 1, le terme (1 - o t j est sensiblement égal à 1.
^2
&
L, =
D’où:
Source
TluSp A
En divisant les deux membres par I„, l’égalité devient : Local 1
Local 2
(Émission)
(Réception)
h = In
Ain
= xx — lo
A
Fig. 8.1 - Transmission d'une onde sonore à travers une paroi séparatrice.
92
93
TRANSMISSION D'UNE ONDE SONORE À TRAVERS UNE PAROI SÉPARATRICE
TRANSMISSION D’UNE ONDE SONORE À TRAVERS UNE PAROI SÉPARATRICE Q
Exprimée sous forme de logarithme, l’expression devient (après mnlt; plication par 10) : 10 log ^
Soit :
= 10 log x + 10 log y-! + 10 log —
Lp2 - Lpi + 10 log X + 10 log ~ A
En permutant, l’égalité devient : -1 0 log X - 10 log ^ = Lpl - Lp2
Ou encore :
Epi - Lp2 = -1 0 log x - 10 log -E A
Sachant que logb x = - logb -
et inversement - logb x = logb - ,
l’égalité devient : Lpi
Lp2 — 10 log — f- 10 log — T
S
p
Cette équation montre que l’isolement dépend de deux termes : le premier (10 log 1/x), caractéristique de la paroi séparatrice ; le second (10 log A/Sp), caractéristique du local de réception. L’indice d’affaiblissement acoustique est donc : R = 10 log x Fig. 8 .2 - Représentation par bande de tiers d'octave de l'indice d'affaiblissement
D ’où :
Lpl - Lp2 = R + 10 log A
acoustique R d'une cloison de plâtre de 7 cm d'épaisseur.
L’indice R est mesuré en laboratoire. Les résultats sont généralement donnés sous forme de graphique (fig. 8.2). 8.2.1
Mesure e n laboratoire de l'indice d'affaiblissem ent acoustique R La mesure de l’indice d’affaiblissement acoustique R d’un échantillon de matériau est obtenue par application directe de la formule : R = LpI- L p2- 1 0 l o g à Lpl : niveau de pression moyen régnant dans le local 1 (émission) ; Lp2 : niveau de pression moyen régnant dans le local 2 (réception) ; A : aire d’absorption équivalente du local de réception ; Sp : surface de l’échantillon. L’échantillon est installé sur la paroi séparatrice de deux locaux spécia lement réalisés pour ce type de mesure (fig. 8.3). Ils sont évidemment parfaitement isolés et désolidarisés entre eux.
94
95
H
TRANSMISSION D'UNE ONDE SONORE À TRAVERS UNE PAROI SÉPARATRICE TRANSMISSION D'UNE ONDE SONORE
ATRAVERS UNE PAROI SÉPARATRICE
• Relevé de mesures des niveaux de pression et du temps de réverbération :
B an d e s (H z)
Fi9- 8.3 - Mesure en laboratoire de l'indice d'affaiblissement acoustique R d'un matériau.
L aire d absorption équivalente du local de réception est déduite de la mesure du temps de réverbération par la formule : . V A = 0,16 ~ Tr V : volume du local 2 (réception) ; Tr : durée de réverbération du local 2 (réception).
“'Pmoy
= 10 log
£ 1Q10
n
Les niveaux de pression Lpl et Lp2 et la durée de réverbération Tr du local de réception sont mesurés successivement sur l’ensemble des bandes de tiers d octave allant de 100 Hz à 5 000 Hz.
Lo cal d e réc ep tio n
Position 1 Position 2 Position
3
Lpmoyen
Position 1 Position 2 Position
3
^Pmoyen
Tr
47,7
49,3
48,1
7,9
42,6
45,1
44,1
9,9
46,7
45,5
47
46,4
6,6
70,4
43,1
44,9
51,7
48,2
7,4
71,1
71,5
43,3
44,1
46,3
44,8
7,7
71,4
70,9
71,2
41,8
41,9
42,7
42,2
5
71,4
72,1
70,9
71,5
41,1
41,2
41,8
41,4
4,4
500
70,9
72,5
71,0
71,5
39,6
38,9
39,3
39,3
4,1
630
70,9
71,8
71,3
71,3
38,9
38,3
38,1
38,4
4,1
800
70,4
71,0
70,9
70,8
39,9
39,9
39,4
39,7
4,1
1 000
69,7
70,1
70,1
70,0
41,9
41,9
41,6
41,8
4,2
1 250
71,0
70,1
70,2
70,5
43,2
43,1
43,0
43,1
4,3
1 600
70,7
70,1
70,2
70,3
45,1
45,6
45,6
45,4
4,2
2 000
70,5
69,9
69,7
70,0
44,8
44,9
45,3
45,0
3,7
2 500
70,1
69,0
69,5
69,6
42,0
41,8
42,2
42,0
3,3
3 150
70,7
69,4
70,3
70,2
39,1
39,1
39,5
39,2
2,8
4 000
69,5
68,7
69,7
69,3
36,6
37,1
36,9
36,9
2,1
5 000
69,6
68,4
69,1
69,1
33,1
33,4
33,4
33,3
1,8
100
73,1
71,7
72,5
72,5
46,9
125
73,5
74,2
70,7
73,0
44,2
160
72,0
71,8
69,7
71,3
200
71,3
69,9
69,9
250
72,1
71,1
315
71,4
400
L? niveaux de pression Lpl ou Lp2 correspondent aux niveaux moyens calcules a partir des releves effectués en n emplacements distincts. 1
Soit :
Local d 'ém issio n
• Calcul de l’indice d'affaiblissement acoustique R exprimé en dB :
B an d es
10
log f / S P R = Lp1 - Lp2- 10 log A/Sp
L pi
Lp2
Lpi - Lp2
Tr
A = 0,1 6 V /Tr
100
72,5
48,1
24,4
7,9
1,01
-2 ,2 5
26,7
125
73,0
44,1
28,9
9,9
0,81
-3 ,2 3
32,1
(Hz)
160
71,3
46,4
24,9
6,6
1,21
- 1,47
26,4
200
70,4
48,2
22,2
7,4
1,08
- 1,97
24,2
250
71,5
44,8
26,7
7,7
1,04
-2 ,1 4
28,8
315
71,2
42,2
29,0
5
1,60
-0 ,2 6
29,3
400
71,5
41,4
30,1
4,4
1,82
+ 0,29
29,8
500
71,5
39,3
32,2
4,1
1,95
+ 0,60
31,6
630
71,3
38,4
32,9
4,1
1,95
+
0,60
32,3
Les caractéristiques sont les suivantes : - Surface de la porte : SP = 1,7 m2. -Volume du local de réception : V = 50 m3.
800
70,8
39,7
31,1
4,1
1,95
+
0,60
30,5
1 000
70,0
41,8
28,2
4,2
1,90
+
0,49
27,7
1 250
70,5
43,1
27,4
. 4,3
1,86
+
0,39
27,0
et 5 ' 0 0 0 ^ 7 “ nt effect)lees sur les 18 bandes de tiers d'octave comprises entre 100 Hz et 5 000 Hz. Le niveau de pression régnant dans le local d'émission est ajusté, en début de manipulation, à environ 70 dB sur la bande 1 000 Hz.
1 600
70,3
45,4
24,9
4,2
1,90
+
0,49
24,4
2 000
70,0
45,0
25,0
3,7
2,16
+ 1,04
24,0
2 500
69,6
42,0
27,6
3,3
2,42
+ 1,54
26,1
P° Ur Une bande de tiers doctave donnée i, l’indice d’affaiblissement acoustique R; est : Ri = Lpli - Lp2i - 10 log ^
Ü mpIZ Z D Mesure de l'indice d'affaiblissement acoustique d'une porte plane
96
97
| T RA N SM ISSIO N D'UNE O NDE SO N O RE À T R A V ER S UNE PARO I S ÉP A R A T R IC E
TR A N SM IS SIO N D'U NE O NDE SO N O RE À T R A V ER S UNE PAROI SÉP A R A T R IC E | | j
Calcul de l'indice d'affaiblissement acoustique d'une porte plane
B an des (Hz)
l P,
Lp2
Lp1 - tp2
Tr
3 150
70,2
39,2
31,0
2,8
4 000
69,3
36,9
32,4
2,1
5 000
69,1
33,3
35,8
1,8
4,44
A = 0 ,1 6 V /Tr
10 log A/Sp
R = tpi - l p2 - 10 log A/S
2,86
+ 2,25
28,8
3,81
+ 3,50
28,9
+ 4,17
31,6
Ce calcul est effectué par bande d'octave à partir du relevé de mesures réalisées en laboratoire. L'application de la formule donne pour la bande 125 Hz :
~~
R125 = 10 log
~~
nër
X32Ü
C7ç4 = 27 ,7
10 10 + 10 10 + 10 10
Soit pour l'ensemble des bandes d'octave :
8.2.2
Conversion des valeurs de l'indice R (tiers d'octave en octave)
1/3 d'octave
Les valeurs par bande d’octave de l’indice R peuvent être calculées à partir des résultats de mesures effectuées par bande de tiers d’octave.
En supposant que la source sonore émette un bruit rose, l’intensité acoustique régnant dans le local d’émission est : b = iu + i12 + i13 = + i'j + = 3 i^
i\
i\
L’intensité acoustique régnant dans le local de réception est : h = hi + h i + I23 Soit xl x2 x3, les facteurs de transmission correspondant à chaque bande de tiers d’octave et X, celui correspondant à la bande d’octave, l’intensité acoustique I2 est donc égale à : I2 = x3 x2 + x3 (x, + x 2 + x3)
i\+ i\
Or D’où :
h = j
i\=
i\
125
160
200
250
315
400
500
630
800
1K
2 6 ,7
3 2 ,1
2 6 ,4
2 4 ,2
2 8 ,8
2 9 ,3
2 9 ,8
3 1 ,6
3 2 ,3
3 0 ,5
2 7 ,7
1,25K 1,6K 2 7 ,0
2 4 ,4
2K 2 4 ,0
2,5K 3,15K 2 6 ,1
2 8 ,8
4K
5K
2 8 ,9
3 1 ,6
j'o c ta v e ) - (o cta ve)
En effet, sachant que la quantité d’énergie transmise dans une bande d’octave est égale à la somme des énergies transmises dans les bandes de tiers d’octave correspondantes, il est possible de déterminer un facteur de transmission équivalent.
100
4K
2K
1K
500
250
125
Octave
2 7 ,7
2 6 ,8
3 1 ,1
2 8 ,2
2 4 ,7
2 9 ,6
1.3 Cas des parais diseentinues
Une paroi est discontinue lorsque sa surface comprend plusieurs zones distinctes réalisées avec des matériaux d’indices d’affaiblissement acous tique différents. L’exemple type de discontinuité est celui qui résulte de la présence d’une ouverture (porte ou fenêtre). Une paroi séparatrice de surface Sp est réalisée conformément au croquis suivant (fig. 8.4). Soit xm, le facteur de transmission moyen (ou global) de la paroi, I 3 et I2, les intensités acoustiques régnant de chaque côté de la cloison.
et I2 = x l3
Tl 1
_ ( t 1 + x2 + x3) I 1 3
L’énergie tombant sur la cloison est : W j = IjSp Cette énergie se répartit proportionnellement aux surfaces Sc et S0, soit :
(x t + x2 + x3) 3 Le facteur de transmission par bande d’octave est donc égal à la moyenne arithmétique des facteurs des bandes de tiers d’octave correspondantes. Par conséquent :
R = 10 log - = 10 log ------ ------X Xj + x2 + x3
Cloison surfHC© S q Taux xc Indice R0
surface S0 Taux T0 Indice Ro
Or, à la fonction : y = logio ^ >correspond la fonction inverse : x = 10~y. Soit :
R = 10 lo§ — T-------mr------- n r
10 10
98
+ 10 10 + 10 10
Fig. 8.4 - Exemple de paroi discontinue.
99
H TRANSMISSION D'UNE ONDE SONORE À TRAVERS UNE PAROI SÉPARATRICE
TRANSMISSION D'UNE ONDE SONORE À TRAVERS UNE PAROI SÉPARATRICE H
W ^ I . S c + I , S0 L’énergie transmise dans le local de réception correspond à la des énergies traversant les surfaces Sc et S0.
Soit :
w2 - wc +w0 w2 = xc IjSc + x0 b
O r:
W2 = xm W, = xmbSp
D ’où : Après simplification :
g.3.1
M éthode de calcul
somme 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9.
S0
'bn hSp = XC IjSç + Xq I j S0 bn Sp —Xc Sc + Xq Sq
Le facteur de transmission moyen de la cloison est donc : =
TcSr + XnS„
Les étapes 4 à 9 doivent être répétées pour chaque bande d’octave ou de tiers d’octave. Connaissant la valeur des différents indices R et des diverses surfaces S, le calcul de Rmpeut être effectué en une seule opé ration en appliquant directement la formule complète.
Lorsqu’il y a plusieurs discontinuités, l’énergie transmise dans le local de réception correspond à la somme des énergies traversant les diffé rentes surfaces. Le taux moyen est alors : =
ExS E s t im a t io n d e l'in d ic e
[exemple
Rm= 10 log — Rm
• -
10 log ExS
Le calcul de Rmnécessite la connaissance des différents facteurs de trans mission x. Ceux-ci doivent donc être déterminés à partir des divers indices d’affaiblissement acoustique R. L’indice d’affaiblissement acoustique R est donné par la relation : R = 10 log -
x
d'affaiblissement a c o u s t iq u e
R m d 'u n e p a r o i s é p a r a t r ic e
Soit une paroi séparatrice, réalisée en carreaux de plâtre, ayant les caractéristiques suivantes : - Dimensions principales : longueur = 5 m ; hauteur = 2,5 m ; épaisseur = 70 mm. - Ouverture (porte plane) Margeur = 0,93 m ; hauteur = 2,15 m ; épaisseur = 40 mm.
L’indice d’affaiblissement acoustique moyen (ou global) de la paroi est :
Soit :
Calculer la surface totale Sp de la paroi : Sp = L X H. Recenser les différentes discontinuités. Calculer les surfaces correspondantes : S = ? x ? Rechercher la valeur des indices d’affaiblissement R correspondants. Calculer les facteurs de transmission x correspondants : X = Î/IO^10. Calculer les produits X S : XX S. Calculer la somme des X S : I (x S). Calculer le facteur de transmission xm: xm = E (x S)/Sp. Calculer l’indice d’affaiblissement Rmde la paroi : Rm = 10 log l/xm.
Calcul des surfaces : Surface totale : Surface de la porte : Surface réalisée en carreaux de plâtre :
Sp = 5 x 2,5 = 12,5 m2 S0 =2,15 x 0,93 = 2 m2 Sc = 12,5 - 2 = 10,5 m2
• Indice d'affaiblissement acoustique R, exprimé en dB (par bande d'octave) :
1K
2K
4K
R0 (Porte isoplane)
29
26
31
22
26
34
Rc (Carreau de plâtre)
28
31
30
38
42
46
B a n d e s d 'o ctav e
125
250
500
Or, à la fonction : y = log10 x, correspond la fonction inverse : x = 10y.
x
=
• Indice d'affaiblissement acoustique Rmde la paroi, exprimé en dB (calcul détaillé par bande d'octave) :
10
X =
Bandes d'octave
10 L’indice d’affaiblissement acoustique Rm de la paroi est donc :
X0 = 1 /
10 RO,1°
O
D’où
-
11
Soit :
ToSo £ = X0S0 + TCSC
100
125
250
500
1K
2K
4K
1,26"3
2,51"3
7,94" 4
6,31 ~3
2,51-3
3,98'4
6,31 - 5
2,51"5
1,58"3
7,94- 4
1, 0 0 "3
1,58“4
2,52"3
5,02" 3
1,59" 3
12 , 6 "3
5,02- 3
7,96-4
6,63-4
2,64“4
16,6-3
8,34~3
10,5" 3
1, 6 6 "3
19,2-3
13,4"3
12 , r 3
14,3-3
5,68- 3
10 ,6~4
4,55~4
8,48"5
33,4
40,7
xm= E/sp
1,53" 3
10,7" 4
9,67-4
1,14-3
Rm= 10 log 1/Xm
28,1
29,7
30,1
29,4
101
H
TRANSMISSION D'UNE ONDE SONORE À TRAVERS UNE PAROI SÉPARATRICE
• Indice d'affaiblissement acoustique Rmde la paroi (calcul direct par bande d'octave) • Sachant que : S = 12,5 m2 S0 = 2 m2 Sc = 10,5 m2 L'indice Rmest donc : Rm = 10 log —----- :----_ 2 _ 10,5
Rq Rç 1q1° 101°
Bandes d'octave
125
250
500
1K
2K
4K
Ro
29
26
31
22
26
34
Rc
28
31
30
38
42
46
Rm
28,1
29,7
30,1
29,4
33,4
40,7
~~
A FFA lBLlSSiM EiT j'U iE
PAROI
ACOUSTIQUE
SIMPLE
Une p aroi séparatrice soumise à une onde sonore incidente est anim ée d'un mouvement vibratoire et, de ce fait, se comporte com m e une source vis-à-vis du local adjacent. L’expérience montre que la quantité d ’énergie transmise dépend de la masse de cette paroi et de la fréquence de l’onde incidente.
102
9.1
Loi expérim entale de m asse
9.2
Loi expérim entale de fréquence
9.3
Fréquence critique
9.4
Fréquence de résonance
9.5
Évaluation de l'affaiblissem ent acoustique
9.6
Optim isation
10 3
AFFAIBLISSEMENT ACOUSTIQUE D’ UNE PAROI SIMPLE H AFFAIBLISSEMENT ACOUSTIQUE D'UNE PAROI SIMPLE
9.1
Loi expérimentale de m asse
La mesure de l’indice d’affaiblissement acoustique R d’une paroi expé rimentale montre que, plus celle-ci est lourde, plus son indice R est élevé. Une série de mesures permet d’établir que l’indice d’affaiblissement acoustique augmente approximativement de 4 dB chaque fois que la masse est doublée et, inversement, diminue d’environ 4 dB chaque fois qu’elle est divisée par deux. Iexemple
j Évolution de l'indice d'affaiblissement acoustique R La figure 9.1 montre l'évolution l'indice d'affaiblissement acoustique R d'une paro; séparatrice en fonction de sa masse M, la fréquence f de l'onde incidente étanl constante.
Or, les parois sont en général réalisées selon des épaisseurs standard et avec des matériaux de densités connues, il serait donc avantageux d’en déterminer une fois pour toutes l’indice d’affaiblissement acoustique. Pour s’affranchir des dimensions principales de la paroi (hauteur et lar geur), la masse est calculée par unité de surface et est appelée « masse surfacique » m s exprimée en kg/m2. Il suffit alors de connaître la masse surfacique m s de la cloison pour déterminer son indice d’isolement acoustique. L’expérience montre qu’une paroi de masse surfacique égale à 100 kg/m2 a Un indice d’affaiblissement acoustique de 40 dB, la fréquence de l’onde incidente étant de 500 Hz. La figure 9.2 donne l’indice d’affaiblissement acoustique R d’une paroi séparatrice en fonction de sa masse surfacique, la fréquence de 1 onde incidente étant constante (500 Hz).
Fig. 9.2 - Évaluation, à 500 Hz de l'indice d'affaiblissement acoustique R d'une paroi en fonction de sa masse surfacique ms. Fig. 9.1 - Évolution, à fréquence constante, de l'indice d'affaiblissement acoustique R d'une paroi en fonction de sa masse M.
Le calcul de la masse de la cloison séparatrice nécessite la connaissance de ses dimensions et de la densité (masse volumique exprimée en kg/m3) du matériau utilisé.
Il est admis que, lorsque la masse surfacique de la cloison est supérieure à 200 kg/m2, l’augmentation de l’indice d’affaiblissement acoustique est de 4,5 dB pour chaque doublement de la masse.
105 104
g ] AFFAIBLISSEMENT ACOUSTIQUE D'UNE PAROI SIMPLE
9.2 Lai expérimentale de fréquence
La mesure de l’indice d’affaiblissement acoustique R d’une paroi expé rimentale montre que plus la fréquence de l’onde incidente est élevée, plus l’indice R est élevé. Une série de mesures permet d’établir que l’indice d’affaiblissement acoustique augmente approximativement de 4 dB chaque fois que la fréquence de Fonde incidente est doublée et, inversement, diminue d’environ 4 dB chaque fois qu’elle est divisée par deux. Ainsi, l’indice d’affaiblissement acoustique R d’une paroi de 100 kg/m2 de masse surfacique augmente de 40 à 44 dB lorsque la fréquence de l’onde incidente varie de 500 à 1 000 Hz.
AFFAIBLISSEMENT ACOUSTIQUE D'UNE PAROI SIMPLE
M
9.3 Fréquence critique
Lorsque Fonde plane incidente n’est pas parallèle à la paroi, mais oblique, il se produit un phénomène de coïncidence qui provoque une baisse brutale de l’indice d’affaiblissement acoustique. En effet, soumis à une onde de pression, un petit élément de la paroi est mis en vibration, générant ainsi une onde de flexion qui se propage le long de la cloison. Un élément distant du précédent est ainsi soumis à Faction combinée de Fonde de pression et de Fonde de flexion, l’amplitude de la vibration résultante étant maximale lorsque les maxima respectifs de déformation coïncident parfaitement (fig. 9.4).
La figure 9.3 donne l’indice d’affaiblissement acoustique R d’une paroi séparatrice en fonction de la fréquence de l’onde incidente (masse sur facique 100 kg/m2). La loi expérimentale de fréquence suppose que Fonde acoustique inci dente est plane et parallèle à la paroi.
Fig. 9.4 - Phénomène de coïncidence d'une onde acoustique sur une paroi.
A longueurd’ondedeFondeincidente; At:longueurd’ondedeFondedeflexion; cp:angled’attaquedeFondeincidente. :
Fig- 9.3 - Évolution de l'indice d'affaiblissement acoustique R d'une paroi de 1 0 0 kg/m 2 en fonction de la fréquence f.
L’onde de flexion vibre naturellement au même rythme que Fonde inci dente à la fréquence f. La vitesse de propagation c de Fonde incidente dans l’air est constante (340 m/s), la longueur d’onde correspondante est donc inversement proportionnelle à la fréquence = c/f).
(A
106
107
Q
AFFAIBLISSEMENT ACOUSTIQUE D'UNE PAROI SIMPLE
AFFAIBLISSEMENT ACOUSTIQUE D'UNE PAROI SIMPLE H
La vitesse de propagation ct de Fonde de flexion le long de la paroi dépend de : - la vitesse de propagation (ct) du son à l’intérieur du matériau ; - l’épaisseur (h) de la cloison ; - la fréquence (f) de Fonde incidente. Soit :
R (dB)
ct = J\ ,9 h f ct
La longueur d’onde correspondante est donnée par la relation : K = Soit :
f
VL9ÜT(
K =
1,9 h c. f
X, = X/sincp (triangle rectangle) K =
D ’o ù :
/
f
i, = O r:
____^ / / ____ / \ / \ t_______
125
250
500
1K
fc
4K
f (Hz)
fsinip
1,9 h f
Fig. 9.5 - Exemple de fréquence critique d'une cloison de plâtre de 2 cm d'épaisseur.
fsincp
La fréquence de coïncidence est donc : TARI F AIT 9.1 - F R É Q U E N C E S C R IT IQ U E S UNITAIRES D E QUELQUES MATÉRIAUX USUELS Matériaux
À toute valeur de (p correspond une fréquence de coïncidence pour laquelle l’indice d’affaiblissement acoustique de la paroi chute brutalement. La fréquence de coïncidence la plus basse est obtenue pour (p = 90°. Cette valeur particulière est appelée « fréquence critique », elle corres pond à une onde rasante parallèle à la paroi (fig. 9.5).
L’amplitude de la chute de l’indice d’affaiblissement acoustique dépend de la rigidité du matériau constituant la paroi. En effet, plus celui-ci est rigide, plus les pertes intèrnes sont faibles, plus l’amplitude de la chute est importante. Elle atteint 10 dB pour le verre ou l’acier, (matériaux rigides) et ne dépasse pas 3 à 4 dB pour le liège ou le plomb (matériaux mous). D’un point de vue pratique, les fréquences critiques correspondant aux différents matériaux disponibles sont calculées pour une paroi théorique d’épaisseur unitaire (tableau 9.1).
108
Caoutchouc Liège Polystyrène Acier Aluminium
Masse volumique (kg/m3)
Célérité du son dans le matériau q (m/s)
Fréquence critique feu (Hz)
1 000
75
85 000
250
340
18 000
14
430
14 000
78 000
6 100
1 000
2 700
4 700
1 300
Plomb
10 600
760
8 000
Verre
2 500
5 100
1 200
Brique
2 000
2 400
2 500
Béton
2 300
3 400
1 800
Plâtre
1 000
1 500
4 000
600
1 000
6 000
Bois
Le calcul de la fréquence critique d’une cloison est alors réduit à une simple division :
109
H
AFFAIBLISSEMENT ACOUSTIQUE D'UNE PAROI SIMPLE
AFFAIBLISSEMENT ACOUSTIQUE D'UNE PAROI SIMPLE j
9.4 Fréquence de résonance
Quel que soit le soin apporté à sa construction, une cloison est plus ou moins rigide. Un coup violent appliqué sur une paroi séparatrice génère dans le local de réception un son sourd et bref correspondant à une vibration momentanée. En fait, la paroi se comporte comme un système masse-ressort, la vibration est par conséquent du type sinu soïdale amortie. La fréquence propre de Fonde sonore dépend des caractéristiques phy siques de la cloison : - dimensions ; - masse ; - élasticité. Si maintenant la cloison est mise en vibration par une onde sonore dont la fréquence est précisément réglée sur cette fréquence propre, il y a résonance. L’amplitude de la déformation que subit la paroi augmente, entraînant une baisse de l’indice d’affaiblissement acoustique. En fait, le phénomène de résonance peut se produire à différentes fré quences. En effet, une bande élémentaire de paroi est assimilable à une corde vibrante et, de ce fait, présente un ou plusieurs ventres de défor mation. Ceux-ci peuvent d’ailleurs se former selon les dimensions principales de la cloison (longueur et hauteur). Les fréquences de résonances possibles sont données par la relation :
Fig. 9.6 - Exemple de déformation d'une paroi mise en résonance à la fréquence fM.
2^ f 2 montre que la fréquence L’examen de la relation fpq = kihc, Pi + h< va b j de résonance la plus basse possible est obtenue pour p - q - 1, soit : fn = kjhc,
p : nombre de ventres développés sur la longueur de la paroi ; q : nombre de ventres développés sur la hauteur de la paroi ; ki : coefficient représentatif du mode de fixation de la paroi ; h : épaisseur de la paroi (m) ; ct : vitesse de propagation longitudinale dans le matériau (m/s) ; a : longueur de la paroi (m) ; b : hauteur de la paroi (m). La première fréquence de résonance correspond à p = q = 1. Soit :
Les fréquences suivantes sont obtenues en incrémentant p et q. La figure 9.6 montre les déformations d’une paroi mise en vibration par une onde sonore à la fréquence f24.
T IO
Pour cette fréquence, tous les éléments de la paroi vibrent en phase, la quantité d’énergie transmise est donc maximale, ce qui correspond à un minimum sur la courbe représentative de l’indice d’affaiblissement acoustique. Le coefficient kj dépend du mode de fixation de la paroi, à savoir si celleci est simplement supportée par la construction, donc relativement libre, ou si elle est solidement encastrée. Dans la pratique, le mode de fixation étant plus ou moins net, la valeur du coefficient k; est comprise entre 0,43 et 0,86, soit : 0,43 < ^ < 0,86
AFFAIBLISSEMENT ACOUSTIQUE D'UNE PAROI SIMPLE Q AFFAIBLISSEMENT ACOUSTIQUE D'UNE PAROI SIMPLE
9.5
• Tracé du graphique (fig. 9.7) :
Évaluation d e ('affaiblissement acoustique
Connaissant la nature et les dimensions d’une paroi simple, il est p0s_ sible d’évaluer, en fonction de la fréquence, l’affaiblissement acoustiqLle qu’elle procure.
9.5.1
Méthode 1. Déterminer l’affaiblissement à 500 Hz (loi de masse). 2. Reporter cette valeur sur le graphique. 3. Tracer une droite passant par ce point, inclinée à raison de 4 dB par octave (loi de fréquence). 4. Déterminer la valeur de la fréquence critique de la paroi (fc). 5. Évaluer l’amplitude de la chute de l’affaiblissement en fonction de la nature du matériau. 6. Reporter cette valeur à partir du point de la droite correspondant à la fréquence critique. 7. Tracer une droite passant par l’extrémité de ce segment, inclinée à raison de 10 dB par octave. 8. Déterminer la valeur de la fréquence de résonance de la paroi (fu). 9. Repérer sur la droite principale (loi de fréquence) le point correspondant. 10. Tracer depuis ce point une droite inclinée à raison de - 4 dB par octave. 11. Repérer depuis l’intersection des deux droites, la chute probable de l’affaiblissement (6 dB). 12. Tracer à main levée, la courbe suggérée par les différents segments.
[EXÊMPiJ
Fia 9.7 - Évaluation de l'affaiblissement acoustique d'une paroi simple réalisée en briques.
9.6 Optimisation
T a loi expérimentale de fréquence appliquée à une paroi simple met en évi dence une progression de l’indice d’affaiblissement acoustique d environ
Évaluation de l'affaiblissement acoustique d'une paroi Soit une paroi en briques pleines, dont les caractéristiques sont les suivantes : - Dimensions : hauteur = 2,6 m ; largeur = 4,5 m ; épaisseur = 0,1 m. - Mode de fixation : encastrée. - Masse volumique de la brique pleine = 2 000 kg/m3. - Célérité du son dans le matériau = 2 400 m/s. - Fréquence critique unitaire = 2 500 Hz/cm. - Pertes dans le matériau : faibles. • Calculs préliminaires : Masse surfacique de la paroi : Indice d'affaiblissement à 500 Hz :
ms = 2 0 0 0 x 0,1 = 200 kg/m2 R = 44 dB (déterminé à l'aide de la loi de masse)
Fréquence critique de la paroi :
fc =
2500 10
P afrap p o T à cette pente moyenne, la eonrbe réelle prése: nombre d’accidents liés aux différentes pertnrbations (résonance, quence critique) générées par la transmission de 1 onde sonore^ L’optimisation consiste à faire en sorte que ces pertes d i olement «n évidemment aussi faibles que possible, mais surtout qu elles*n e s ™ festent pas dans la bande des fréquences médiums qu elle perception des bruits est maximum. Pour obtenir ce résultat i faudra éventuellement modifier une ou plusieurs caractens îque (type de matériau, épaisseur, mode de fixation, etc.).
= 250 Hz
Pertes dans le matériau :
8
Fréquence de résonance de la paroi :
f „ = 0,86x0,1 x 2400 x
dB (estimées) + — ï V2,62 4,5 v ( ~
fn =41 Hz 113 112
1
10 PAROI
double
L'indice d ’affaiblissement acoustique d ’une paroi simple dépend essentiellement de sa masse. Lorsqu’un projet exige un isolement acoustique important, la réalisation à l’aide de ce type de cloison aboutit à un poids exorbitant. Par exemple, pour obtenir un indice d ’affaiblissement de 52 dB à 500 Hz, il faudrait réaliser une paroi de 800 kg/m2 (loi de masse), ce qui correspond à une épaisseur de 55 cm de béton.
s . '
10.1
Principe
10.2
Résonance de la paroi double
10.3
Ondes stationnaires
10.4
Fréquences critiques
10.5
Indice d'affaiblissem ent acoustique moyen
10.6
Évaluation de l'affaiblissem ent acoustique
10.7
Optim isation
115
PAROI DOUBLE
Résonance de la paroi double
Principe I 9 1 I Une paroi légère est capable de fournir un affaiblissement acoustique appréciable, puisque, avec une masse surfacique de 10 kg/m2, l’indice R est en principe de 26 dB. En reprenant l’exemple cité page précédente, les 52 dB souhaités ne pourraient-ils pas être obtenus par la réalisation de deux cloisons légères consécutives ? Dans l’affirmative, la masse surfacique équivalente ne serait plus que de 20 kg/m2 ! En théorie ce serait possible, à condition que les parois soient suffisam ment éloignées l’une de l’autre. En effet, l’air enfermé entre les deux cloisons est compressible et, par suite, agit comme un ressort ; l’ensemble est donc susceptible d’entrer en résonance. D ’autre part, la disposition parallèle des cloisons rend possible la formation d’ondes stationnaires. Ces deux perturbations, résonance et ondes stationnaires, favorisent la transmission de l’énergie à travers la double paroi. L’affaiblissement acoustique est par conséquent inférieur à la valeur théorique obtenue par la juxtaposition de deux cloisons simples. Le principe de la double paroi reste malgré tout intéressant, car, à affai blissement égal, il procure un gain de poids par rapport à la cloison simple (fig. 10.1).
tique engendré par le volume d air (fig. 10.2).
Paroi 1 ma
mi
d Fig. 10.2 - Système masse-ressort-masse.
Cet ensemble possède, comme tout système masse-ressort, une fréquence de résonance de la forme :
f = 1 & (K : raideur du ressort.)
Lorsque le front d’onde est parallèle à la double paroi, la fréquence de résonance est :
lr, (Intensitéréverbérée)
Volume (Intermédiaire)
Paroi 2
r _ to 2rt AjVmi
Paroi 1
10.1
m
^r2 (intensitéréverbérée) *2
’’
Source Local 1
Local 2
(Émission)
(Réception)
m 2J d
f0 •fréquence de résonance due au couplage de la lame d’air ; c ; célérité du son dans l’air (environ 340 m/s) ; m, : masse surfacique de la paroi 1 (kg I r a ) , m 2 : masse surfacique de la paroi 2 (kg/m ) ; _ p : masse volumique de l’air (environ 1,2 kg/m ) , à : distance séparant les deux parois (m).
Soit :
fn = 60
1 l + m 22d m
Fig. 10.1 - Principe d'une paroi double.
Lorsque l’angle d’incidence de l’onde es, quelconque, la fréquence de résonance est alors . fn
84 .11 m + m j d
11 7
PAROI DOUBLE
Par rapport à une cloison simple de masse équivalente, l’affaiblissement acoustique apporté par une paroi double est : - sensiblement égal, en dessous de la fréquence de résonance ; - en général inférieur, à la fréquence de résonance ; - supérieur, au-dessus de la fréquence de résonance. En effet, en dessous de la fréquence de résonance, les deux parois vibrent parfaitement ensemble et se comportent comme une cloison simple de masse équivalente. À la résonance, le couplage élastique de la lame d’air accentue l’ampli tude des déformations subies par l’ensemble du système et, par suite, augmente la quantité d’énergie transmise. Au-dessus de la fréquence de résonance, l’élasticité de l’air transmet de plus en plus difficilement les mouvements d’une paroi vers l’autre. L’indice d’affaiblissement acoustique augmente alors avec une pente plus forte que celle qu’imposerait la loi de fréquence appliquée à une paroi simple de même masse (approximativement 6 dB par octave).
ffl
7J2 <—....... ................... ...... >
• 4
-------------- ---
3 7J2
d
Fig. 10.3 - Formation d'ondes stationnaires entre deux parois parallèles.
jËXÊMPiuF
F réq u en ce s d =
des
trois premières
ondes
s t a t io n n a ir e s
p r o b a b le s
lo r s q u e
0,05 m
10.3 Ondes stationnaires n
1 2 3
Les réflexions de l’onde sonore à l’intérieur de la lame d’air peuvent, sous certaines conditions, engendrer des ondes stationnaires (fig. 10.3). En effet, il suffit pour cela que la distance d séparant les deux parois cor responde à des multiples de demi-longueur d’onde (A./2). Soit :
A d
=
A, n 2
10.4
f (Hz) 3 400 6 800 10 200
Fréquences critiques
(n : nombre entier pouvant être égal à 1,2, Sachant que :
Et que :
f est égal à :
* =
, A d = n -
en
r “
Avec :
f
2d
c = 340 m/s
Les fréquences correspondant aux différentes ondes stationnaires pro bables sont données par la relation :
La propagation de l’onde sonore à travers la paroi double peut provo quer la formation de phénomènes de coïncidence. En effet, le système est composé de deux cloisons simples ayant chacune sa propre fréquence critique. Dans ces conditions, l’affaiblissement acoustique de l’ensemble risque à nouveau d’être perturbé. Plusieurs cas sont à envisager. ^ , . • Les deux éléments sont parfaitement identiques (même matériau et même épaisseur), les phénomènes de coïncidence se produisent onc a la même fréquence et, par suite, l’affaiblissement global présente une perturbation unique de forte amplitude. ^ . . Les deux éléments sont différents, mais, suite à un mauvais choix, les fréquences critiques sont identiques, il y a, comme précédemment, cumul des défauts. 11 9
UJ PAROI DOUBLE
PAROI DOUBLE
• Les deux éléments sont différents (matériau et/ou épaisseur), les D turbations se produisent donc à des fréquences distinctes et, par sui/' l’affaiblissement global est relativement préservé (l’atténuation acous’ tique d’une paroi masque le défaut de l’autre et inversement).
10.5
Fréquence de résonance de la paroi double :
SE
f 0 = 84
• Tracé du graphique (fig. 10.4) :
Indice d'affaiblissement acoustique moyen
En dessous de la fréquence de résonance principale, l’indice d’affaiblis sement acoustique d’une paroi double est sensiblement égal à celui d’une cloison simple de masse équivalente. Au-dessus de cette fréquence, l’indice augmente régulièrement d’environ 6 dB par octave. À partir de ces constats, il est possible d’évaluer approximativement l’indice d’affaiblissement acoustique moyen de la paroi double. Celui-ci est représenté par une droite correspondant à l’axe principal théorique de son évolution en fonction de la fréquence. Fig. 10.4 - Évaluation de l'indice d'affaiblissement acoustique moyen d'une paroi double.
10.5.1
Méthode 1. Calculer la masse surfacique équivalente de la paroi double (ms = m, + m2). 2. Déterminer l’affaiblissement à 500 Hz (loi de masse). 3. Reporter cette valeur sur le graphique. 4. Tracer une droite passant par ce point, inclinée à raison de 4 dB par octave. 5. Calculer la fréquence de résonance principale f0 de la paroi double. 6. Repérer sur la droite (loi de fréquence) le point correspondant. 7. Tracer depuis ce point une droite inclinée à raison de 6 dB par octave. 8. Relever sur cette droite, la valeur de l’indice à 500 Hz.
jEXEMPiJ
Évaluation de l'indice d'affaiblissement acoustique à 500 Hz d'une paroi double Soit une paroi double dont les caractéristiques sont les suivantes : - Panneau 1, en briques pleines, épaisseur = 5 cm. - Panneau 2, en plâtre, épaisseur = 4 cm. - Lame d'air, épaisseur = 3 cm. • Calculs préliminaires : Masse surfacique du panneau 1 : Masse surfacique du panneau 2 : Masse surfacique équivalente : Indice d'affaiblissement à 500 Hz :
120
10.5.2
Calcul rapide de R Pour déterminer rapidement l’indice R à 500 Hz de cette double paroi, il faut : - calculer la masse surfacique équivalente (ms = m! + m 2) ; - déterminer l’affaiblissement à 500 Hz (loi de masse) ; - ajouter 5 dB. Cette méthode peut être appliquée à toute paroi double ayant une fré quence de résonance identique (91 Hz dans cet exemple). D ’une façon générale, il est admis que l’indice d’affaiblissement acous tique R à 500 Hz d’une paroi double est supérieur de 6 dB environ à celui procuré par la cloison simple de masse équivalente (la fréquence de résonance étant supposée basse).
m, = 2000 x 0,05 = 100 kg/m12345678• m2 = 1 000 x 0,04 = 40 kg/m2 ms = m, + m2 = 140 kg/m2 42 dB (loi de masse)
121
B PAROI DOUBLE
10.6 Évaluation de l'affaiblissem en t acoustique
L’évaluation de l’affaiblissement acoustique d’une paroi double est en principe possible, mais les résultats obtenus manquent de fiabilité compte tenu de la complexité des phénomènes mis en jeu. L’entreprise reste malgré tout instructive, car elle fournit des renseignements précieux notamment sur les effets engendrés par les différentes perturbations.
10.6.1
Méthode 1. Calculer la masse surfacique équivalente de la paroi double (ms = m, + m 2). 2. Déterminer l’affaiblissement à 500 Hz (loi de masse). 3. Ajouter 6 dB. 4. Reporter cette valeur sur le graphique. 5. Tracer une droite passant par ce point, inclinée à raison de 6 dB par octave. 6. Déterminer la valeur de la fréquence critique du panneau 1. 7. Évaluer l’amplitude de la chute de l’affaiblissement en fonction de la nature du matériau 1. 8. Déterminer la valeur de la fréquence critique du panneau 2. 9. Évaluer l’amplitude de la chute de l’affaiblissement en fonction de la nature du matériau 2. 10. Vérifier la non-simultanéité de ces deux chutes d’affaiblissement. 11. Évaluer les amplitudes résultantes (l’amplitude résultante s’il y a simultanéité). 12. Reporter ces valeurs à partir des points de la droite correspondant aux fréquences critiques. 13. Calculer les fréquences correspondant aux premières ondes stationnaires. 14. Évaluer les amplitudes de chute d’affaiblissement. 15. Reporter ces valeurs à partir des points de la droite correspondant à ces fréquences. 16. Déterminer la fréquence de résonance de la paroi double. 17. Repérer sur la droite principale le point correspondant. 18. Tracer depuis ce point une droite inclinée à raison de -4 dB par octave. 19. Repérer depuis l’intersection des deux droites la chute probable de l’affaiblissement (6 dB). 20. Tracer à main levée la courbe suggérée par les différents segments.
jexemple
|
PAROI DOUBLE B
-J -
Fréquence critique unitaire des briques pleines = 2 500 Hz/cm ; Pertes : faibles (10 dB). Panneau 2, en plâtre, épaisseur = 7 cm ; Masse volumique du plâtre : = 1 000 kg/m3 ; Fréquence critique unitaire = 4 000 Hz/cm ; Pertes : moyennes (8 dB). Lame d'air, épaisseur = 5 cm.
• Calculs préliminaires : Masse surfacique du panneau 1 : Masse surfacique du panneau 2 : Masse surfacique équivalente : Indice R à 500 Hz correspondant à ms : 500 Hz de la paroi double : critique du panneau 1 : critique du panneau 2 :
m, = 2 000 x 0,05 = 100 kg/m2 m2 = 1 000 x 0,07 = 70 kg/m2 ms = m, + m2 = 170 kg/m2 RmS = 42,5 dB (loi de masse) R = 42,5 + 6 =48,5 dB fd ==2 500 x 0,05 = 500 Hz fc2 ==4 000 x 0,07 = 280 Hz
de l'onde stationnaire de rang 1 :f, = 1 7 0 X 0fi5 = 3 4 0 0 HZ de l'onde stationnaire de rang 2 :f 2 = 17 ° 1 *X Ôfi5 = 6 8 0 0 HZ de l'onde stationnaire de rang 3 :f 3 = 170 X ÔT)5 = 10200 HZ 1 de
résonance de la paroi double :fo = 84 | r _ L + i ) _ L a/v 100 707 0,05 fo = 58 Hz
Tracé du graphique (fig. 10.5 ) :
Fig. 10.5 - Évaluation de l'affaiblissement acoustique d'une paroi double.
Évaluation de l'affaiblissement acoustique d'une paroi double Soit une paroi double dont les caractéristiques sont les suivantes : - Panneau 1, en briques pleines, épaisseur = 5 cm ; - Masse volumique des briques pleines = 2 000 kg/m3;
123
m
PAROI DOUBLE § 0
PAROI DOUBLE
Cet exemple d’évaluation met en évidence une mauvaise répartition des fréquences critiques. En effet, celles-ci sont relativement proches l’une de l’autre, par conséquent, l’atténuation mutuelle des parois ne peut pas se faire pleinement. De plus les perturbations résiduelles se manifestent dans une plage fréquences où la perception des bruits est élevée.
Connaissant la masse volumique des matériaux et l'épaisseur des panneaux, il est pos sible de calculer les masses surfaciques respectives (tableau 10.1) :
TABLEAU 10.1 - DÉTERMINATION DE LA MASSE SURFACIQUE DES PANNEAUX D'UNE PAROI DOUBLE Caractéristiques des matériaux M a sse v o lu m iq u e (k g /m 3) É p a is s e u r (m )
10.7
Optimisation
M a sse s u rfa c iq u e (k g /m 2)
Panneau 1 (briques pleines)
Panneau 2 (carreaux de plâtre)
2 000
1 000
0 ,0 5
0 ,0 4
100
40
Pour obtenir une fréquence de résonance inférieure à 75 Hz, l'épaisseur de la lame d'air est :
La loi expérimentale de fréquence appliquée à une paroi double met en évidence une progression de l’indice d’affaiblissement acoustique d’environ 6 dB par octave. Par rapport à cette pente moyenne, la courbe réelle présente un certain nombre d’accidents liés aux différentes perturbations (résonance, ondes stationnaires, fréquence critique) générées par la transmission de l’onde sonore.
d>''25( î s r à ) Soit :
d > 0,044 m
L’optimisation consiste à faire en sorte que ces pertes d’isolement soient évidemment aussi faibles que possible, mais surtout qu’elles ne se mani festent pas dans la bande des fréquences médiums pour laquelle la perception des bruits est maximale. La fréquence de résonance principale doit être étudiée avec attention, car l’énergie transmise est considérable. Le calcul montre que, compte tenu des masses surfaciques mises en jeu, cette perturbation se produit en général dans la bande des fréquences graves. Dans ces conditions, il y a tout intérêt à ce que l’apparition de cette réso nance se fasse dans l’extrême grave, plage de fréquence pour laquelle la perception est de plus en plus faible. Dans la pratique, la limite supérieure admise pour f0 est 75 Hz. Si les masses surfaciques sont imposées, il est facile de calculer d. En effet, la fréquence de résonance fDest donnée par la relation : fo = 84 O r: D’où
[exemple
- + r )à
m[
m 2J d
fo < 75 d > 1,25 - U D m 1 m 2J
| Calcul de l'épaisseur de la lame d'air Les panneaux d'une paroi double sont constitués de : - 5 cm de briques pleines ; - 4 cm de carreaux de plâtre.
124
125
11 PAROI SÉPARAT1ICE I I U I l O i f A L I
Comme toute cloison soumise à une onde sonore, un plancher est susceptible de réémettre une p artie de l’énergie incidente. Le calcul de Vaffaiblissement acoustique vis-à-vis des bruits aériens est donc, a priori, identique à celui effectué pou r les parois séparatrices verticales. Cependant, les planchers étant p a r nécessité soumis à divers chocs, leur comportement acoustique vis-à-vis de ces perturbations doit être spécialement étudié.
11.1
Com portem ent relatif au bruit aérien
11.2
Com portem ent relatif aux bruits d'im pact
11.3
M esure des bruits d'im pact
11.4
indice de réduction du niveau de bruit de choc ÀL
127
P ARO I S É P A R A T R IC E H O R IZ O N TA LE Q
E H PARO I S ÉP A R A T R IC E H O R IZO N TA LE
11.1 Comportement relatif au bruit aérien
Selon le mode de réalisation, un plancher peut être assimilé à une paroi simple ou double.
,
1 1.2 ,
Paroi double La réalisation d’un plafond suspendu permet de masquer les défauts d’isolement aux bruits aériens d’une dalle simple. Mais, comme pour toutes parois verticales doubles, ce procédé génère lui-même une fré quence de résonance imposée par le système masse-ressort ainsi créé. Soit :
11.1.1
Paroi sim ple C est le cas d’une dalle de béton. Les performances acoustiques peuvent être évaluées par : - l’application de la loi de masse ; - le calcul des fréquences de résonance fpq; - le calcul de la fréquence critique fc. Les fréquences de résonance fpq sont obtenues par application de la formule :
P : nombre de ventres développés sur la longueur de la dalle ; q : nombre de ventres développés sur la largeur de la dalle ; k; : coefficient représentatif du mode d’attache de la dalle (1,57 < k j < 3,14) ; h : épaisseur de la dalle (m) ; q : vitesse de propagation longitudinale dans le matériau (m/s) ; a : longueur de la dalle (m) ; b : largeur de la dalle (m). La première fréquence de résonance correspond à : p = q = 1. Soit :
fo = 60
1 Ci
1 1 m 2. d
f0 : fréquence de résonance due au couplage de la lame d’air ; mj : masse surfacique de la dalle (kg/m2) ; m2 : masse surfacique du plafond (kg/m2) ; d : distance séparant les deux parois (m). La masse surfacique de la dalle étant élevée par rapport à celle du plafond, le terme 1/nq peut être négligé. La fréquence de résonance est alors : J r a 2d
11.2 Comportement relatif aux bruits d'impact
Les bruits d’impact sont générés par des chocs directs sur une paroi. L’énergie développée est très importante et, comme elle est directement transmise dans le matériau, le niveau sonore induit est particulièrement élevé. Les moyens mis en œuvre pour atténuer ce type de nuisance doivent donc être particulièrement efficaces (fig. 11.1).
fi =kihc'( + à) 7
Lorsque la dalle est réalisée sur poutres, a représente l’écartement de pose. Cette distance est en général petite par rapport à la portée b, le terme 1/b2 peut donc être négligé. D ’où : _ k; h c, Ci — a Le calcul des fréquences fpq et fc donne en général des valeurs élevées et, par conséquent, situées dans la zone de perception maximale. L’amélio ration des performances ne peut être obtenue que par la réalisation d’un doublage. Fig. 11.1 - Propagation des bruits d'impact dans une construction.
128
PARO I SÉP A R A T R IC E H O R IZO N TALE Q Q
H j PAROI SÉPARATRICE HORIZONTALE
L’augmentation de la masse des parois n’apporte pratiquement aucune amélioration vis-à-vis du niveau sonore occasionné par des impacts. par ailleurs, la perturbation se propage dans les diverses parois de la construc tion ; il paraît donc plus judicieux de maîtriser la dispersion de l’énergie à la source plutôt que d’agir sur l’ensemble de la bâtisse. Cette action peut être effectuée : - au niveau de l’impact lui-même par absorption de son énergie ; - sur le parcours de Fonde par installation d’un obstacle.*1
11.2.1
Revêtem ent de sol Le principe consiste à absorber, pendant la phase d’impact, l’énergie communiquée au plancher. Pour ce faire, la dalle est recouverte d’un matériau élastique qui, au moment du choc, subit un écrasement tem poraire de faible amplitude (fig. 11.2).
Fïg. 11.3 - Variation en fonction de la fréquence de l'affaiblissement acoustique apporté par un revêtement de sol.
Revêtement
1
7 7 7 7 7 / 77
11.2.2
Dalle flottante Le principe consiste à provoquer une coupure dans le parcours de 1 onde afin de stopper la transmission de son énergie (fig. 11.4). Le plancher
Dalle principale
Fig. 11.2 - Principe du revêtement de sol.
La chute d’un objet sur le revêtement élastique peut, comme tout système masse-ressort, générer une résonance susceptible d’être entre tenue. La fréquence correspondante est donnée par la relation :
comprend alors : - une dalle principale solidaire des parois verticales maîtresses ; - une sous-couche résiliente ; - une dalle complémentaire « flottante ». ^ . La dalle complémentaire est posée sur la sous-couche résiliente qui agit comme un ressort. La coupure élastique ainsi créée atténue la transmis sion de l’énergie dans la bâtisse, la dalle flottante étant évidemment sans contact avec les parois verticales.
f =± E 0
2 îW M
(M : masse de l’objet ; K : raideur du revêtement.) À la résonance, la quantité d’énergie transmise est maximale, l’affaiblis sement acoustique apporté par le système est alors relativement faible (fig. 11.3). En revanche, au-delà de cette fréquence, l’affaiblissement augmente régulièrement à raison de 12 dB par octave. La pose d’un revêtement de sol élastique sur une dalle procure un affai blissement acoustique élevé vis-à-vis des bruits d’impacts. En revanche, la fiabilité de cette technique est aléatoire, car elle dépend de la résistance à l’usure du matériau.
Fig, 11.4 - Principe de la dalle flottante.
131 130
CEI PARO I SÉP A R A T R IC E
H O R IZO N TA LE
P ARO I S ÉP A R A T R IC E H O R IZ O N TA LE Q j
Lors d’un impact, l’énergie est dissipée dans la dalle flottante. Cepen dant, sous l’effet du choc, il y a formation d’une onde de flexion ; une partie du rayonnement est alors transmise à la dalle principale par l’intermédiaire de la sous-couche. La dalle flottante et la sous-couche constituent un système masse-ressort susceptible d’entrer en résonance. La fréquence correspondante est donnée par la relation :
fi = L / L ms : masse surfacique de la dalle flottante (kg/m2) ; k : raideur surfacique de la sous-couche (N/m3). La masse surfacique de la dalle flottante étant par nature relativement élevée, la fréquence de résonance du système est située dans la partie basse du spectre audible. Pour que la perturbation soit la moins percep tible possible, il faut optimiser la valeur du coefficient k de sorte que cette fréquence soit inférieure à 100 Hz. Soit :
fi <
Fig. 1 1 . 5 - Variation en fonction de la fréquence de l'affaiblissement acoustique d'une dalle flottante.
L A 2îii\| m s
D’où : k < ms (2?t f0) 2 Pour une dalle de masse surfacique égale à 100 kg/m2*, la valeur du coefficient k doit être : k < 4 107 Sous l’effet du poids de la dalle flottante, la sous-couche subit une défor mation élastique e. L’écrasement étant pour la majorité des matériaux proportionnel à la charge, la force appliquée sur la sous-couche résiliente est donc de la forme : F = k e = ms g La fréquence de résonance est alors : fn -
11.3 Mesure des bruits d'impact
Dans le cas des bruits d’impact, le niveau sonore régnant dans le local de réception est lié à la quantité d’énergie directement transmise dans le matériau. Cette énergie étant difficilement mesurable, l’évaluation des performances des planchers est effectuée à l’aide d’une machine à chocs étalon. L’utilisation de cet appareil étant généralisée, la mesure du niveau sonore régnant dans le local de réception est suffisante pour caractériser l’efficacité des planchers.
2n
Soit approximativement :
e : écrasement (diminution de l’épaisseur) de la sous-couche (m). Pour que la sous-couche garde toutes ses propriétés d’élasticité, l’écra sement qu elle subit sous l’effet de la charge doit être limité à moins de 10 % de son épaisseur initiale. À la résonance, la quantité d’énergie transmise est maximale ; l’affaiblis sement acoustique apporté par le système est alors inférieur à celui que procurerait une dalle simple de masse équivalente. En revanche, au-delà de cette fréquence, l’affaiblissement augmente régulièrement à raison de 12 dB par octave (fig. 11.5). La technique des dalles flottantes est particulièrement efficace, car, tout en procurant un affaiblissement acoustique élevé vis-à-vis des bruits d’impact, elle agit sur les bruits aériens par effet de paroi double.
132
11.3.1
Machine à chocs norm alisée La machine est équipée de 5 marteaux disposés en ligne, mis en mou vement par un moteur électrique. Les chocs appliqués au plancher sont provoqués par leur chute libre d’une hauteur de 4 cm, la cadence étant fixée à 10 coups par seconde. La partie active des marteaux est constituée d’un embout cylindrique de 3 cm de diamètre. L’utilisation de cette machine est relativement simple. Elle est installée sur le plancher à tester en 4 emplacements distincts, choisis suffisam ment éloignés des parois du local (d > 0,5 m). L axe d alignement des marteaux doit être orienté à 45° par rapport aux poutres du plancher ou parallèlement à une des diagonales de la pièce (fig. 11.6).
133
H
P ARO I S É P A R A T R IC E H O R IZO N TA LE
PAROI SÉPARATRICE HORIZONTALE Q
f
Soit :
hæ
v
—►Filtre
Position 2 Go 0=2
Position 3
y
Lsb : niveau de pression du signal combiné (onde sonore transmise + bruit de fond) ; Lb : niveau de pression du bruit de fond. La réglementation relative à l’évaluation du niveau de bruit de choc transmis a nécessité l’élaboration d’une méthode de mesure applicable quel que soit l’aménagement du local de réception. Pour ce faire, les caractéristiques acoustiques de ce local sont comparées à celles d’un local de référence afin de pouvoir corriger les résultats obtenus à partir du relevé brut.
Local de réception Position 1 pas©
( b\
1010 - io10
L = 10 log
11.3.2 Niveau de pression du bruit de choc normalisé
Lp
La comparaison est effectuée sur Faire d’absorption équivalente A, celle du local de référence étant fixée à 10 m 2. Le niveau de pression normalisé Ln est donné par la relation suivante :
Fig. 1 1 . 6 - Principe de mesure du niveau de bruit de choc transmis dans un local.
Les niveaux de pression régnant dans le local de réception sont relevés par bande d’octave ou de tiers d’octave à l’aide d’un banc de filtres. Le champ acoustique n’étant pas strictement homogène, il est préférable d’effectuer les mesures en n emplacements distincts et de calculer, pour chaque bande, le niveau moyen de pression. Soit :
Ln = Lp + 10 log ^
11.3.3
Niveau de pression du bruit de choc standardisé La comparaison est effectuée sur le temps de réverbération, celui du local de référence étant fixé à 0,5 s. Le niveau de pression standardisé LnT est donné par la relation suivante :
LP
rLpmoy — _ inl ldmg Xio ^ 10
LnT = L p - 10 10g —
Le nombre de positions de mesure est généralement limité à 3 (éven tuellement 6 pour les bandes de fréquence inférieures à 400 Hz), les emplacements étant choisis de façon à ce qu’ils soient situés avec certi tude dans le champ réverbéré.
] R e le v é d 'u n n iv e a u d e
pression
d u b r u it d e c h o c s t a n d a r d is é
L e t a b l e a u c i- d e s s o u s d o n n e le s m e s u r e s e f f e c t u é e s s u r le s it e :
Il convient de noter que le local de réception n’est pas obligatoirement celui qui est situé sous le plancher testé, car les bruits d’impact sont sus ceptibles de se propager dans la bâtisse. Le niveau sonore transmis étant en général faible, les mesures peuvent éventuellement être perturbées par la présence de bruits parasites. Le niveau de pression de ce bruit de fond doit donc être préalablement relevé. Il faudra ensuite s’assurer que le niveau sonore transmis soit tou jours supérieur au niveau de bruit de fond d’au moins 10 dB. Si cette condition n ’est pas respectée, mais que l’écart est malgré tout supérieur à 6 dB, il est alors possible de calculer un niveau corrigé.
134
LP(Position1)
L P(P o s it io n 2 )
L P(P o s it io n 3 )
Lpmoy
Bruit
Tr
125
6 7 ,3
6 7 ,1
6 7 ,6
6 7 ,3
3 6 ,2
1 ,6
250
6 1 ,1
6 0 ,4
6 1 ,5
6 1 ,0
3 4 ,4
2,1
2 8 ,9
2 ,4
Bandes (Hz)
500
5 2 ,2
5 2 ,0
5 2 ,9
5 2 ,4
1 000
4 6 ,1
4 5 ,9
4 7 ,1
4 6 ,4
2 6 ,5
2 ,5
2 000
5 5 ,9
5 6 ,2
5 6 ,9
5 6 ,4
2 2 ,7
2 ,2
4 000
4 2 ,9
4 2 ,5
4 3 ,5
4 3 ,0
2 0 ,2
2 ,0
"h
135
M
PAROI SÉPARATRICE HORIZONTALE E H
PAROI SÉPARATRICE HORIZONTALE
Le
t a b le a u
c i- d e s s o u s
donne
le
c a lc u l
du
n iv e a u
de
p r e s s io n
de
b r u it
de
choc
s t a n d a r d is é :
Local d'émission 1 k-pmoy
10 log Tr/0,5
Lr(d B )
125
67,3
5,1
62,2
250
61,0
5,2
54,8
500
52,4
6,8
45,6
1 000
46,4
7,0
39,4
2 000
56,4
6,4
50,0
4 000
43,0
6,0
37,0
Bandes (Hz)
Machine à chocs
Absorbant Local de réception
11,4 indice de réduction du niveau de bruit de choc ÀL
Les performances acoustiques d’un plancher vis-à-vis des bruits d’impact doivent pouvoir être évaluées au moment de sa conception. Il est donc nécessaire de définir une caractéristique représentative de son efficacité, mesurable en laboratoire. L’efficacité des revêtements de sol ou des systèmes flottants est évaluée dans une chambre d’essai à l’aide d’une machine à chocs normalisée. Le principe consiste à calculer, à partir des niveaux de pression relevés dans le local de réception, la variation ÀL du niveau sonore consécutive à la pose de l’échantillon. Soit : ÀL = LP0 - LP L P0 : niveau de pression régnant dans le local de réception, la dalle d’essai étant directement frappée par la machine à chocs ; LP: niveau de pression régnant dans le local de réception, le revêtement ou le système flottant étant posé sur la dalle d’essai. Les niveaux de pression sont relevés par bande de tiers d’octave en n emplacements distincts (généralement n = 5), choisis suffisamment éloi gnés des parois du local de réception. Les résultats de mesure sont portés dans un tableau à partir duquel il est possible de calculer les niveaux moyens de pression LPOmoy et LPmoy et, par suite, les 18 valeurs de ÀL.
Fig. 11.7 - Chambre d'essai permettant de relever l'indice de réduction du niveau de bruit de choc AL.
Les caractéristiques de la chambre d’essai et de la machine à chocs étant normalisées, le niveau sonore généré par les impacts directs sur la dalle principale est en théorie immuable. Le bruit transmis dans le local de réception est donc assimilable à un bruit de référence. ] Évaluation de l'indice de réduction du niveau de bruit de choc d'une dalle flottante C e t t e é v a lu a t io n e s t e f f e c t u é e a v e c d e s m a t é r ia u x a y a n t le s c a r a c t é r i s t iq u e s s u iv a n t e s : - D a lle f l o t t a n t e , e n b é t o n a r m é , é p a i s s e u r = 4 c m . - S o u s - c o u c h e , e n p o ly s t y r è n e é la s t if ié , é p a i s s e u r = 4 c m . - D a lle d ' e s s a i, e n b é t o n a r m é , é p a i s s e u r = 1 4 c m . R e le v é ( t a b le a u 1 1 .1 ) d e s n iv e a u x d e p r e s s io n L P0 e t L P in d u it s d a n s le lo c a l d e r é c e p t io n e t c a lc u l d e A L :
LP0: la dalle d'essai étant directement frappée par la machine à chocs ; L P : le s y s t è m e f lo t t a n t à t e s t e r é t a n t p o s é s u r la d a lle d 'e s s a i.
11.4.1
Chambre d'essai La chambre d’essai est constituée de 2 volumes parfaitement désolida risés et séparés par une dalle de 14 cm d’épaisseur. Afin d’éviter toute transmission sur les parois verticales, la fixation de cette dalle n o r m alisée est assurée par l’intermédiaire de joints élastiques (fig. 11.7).
136
137
EH PAROI SÉPARATRICE HORIZONTALE
TABLEAU 11.1 - DÉTERMINATION DE L'INDICE DE RÉDUCTION DU NIVEAU DE BRUIT DE CHOC D'UNE DALLE FLOTTANTE
Bandes
Lp01
^-P02
WûB
I k-P0moy
LPi
LP2
LP3
^•Pmoy
AL (dB)
100
63,2
63,0
63,5
63,2
61,1
62,5
59,6
61,1
2,1
125
66,9
65,8
66,1
66,3
56,2
56,6
55,8
56,2
10,1
160
70,1
69,2
69,5
69,6
54,8
55,2
55,6
55,2
14,4
200
68,2
67,9
68,5
68,2
54,6
53,6
51,3
53,2
15,0
250
68,1
67,8
68,5
68,1
51,6
50,7
49,7
50,7
17,4
315
70,3
70,1
71,2
70,6
44,9
47,2
46,5
46,2
24,4 ~
400
72,1
71,0
71,9
71,7
43,5
44,6
43,3
43,8
27,9 ~
500
72,2
71,9
73,1
72,4
41,8
43,2
43,5
42,8
29,6
630
72,1
71,5
73,1
72,3
39,3
40,8
41,1
40,4
31,9
800
71,9
70,9
72,5
71,8
37,9
37,5
39,1
38,2
33,6
1 000
71,8
71,1
72,3
71,8
37,1
36,7
35,6
36,4
35,4
1 250
72,1
71,5
72,9
72,2
35,0
34,3
35,9
35,1
37,1
41,4
40,8
31,1
1 600
71,9
70,9
72,6
71,9
40,6
40,3
2 000
72,1
71,1
73,1
72,2
43,5
42,7
43,7
43,3
28,9
2 500
72,1
71,2
72,9
72,1
48,6
47,7
49,8
48,8
23,3
3 150
72,9
71,1
73,5
72,6
37,2
36,6
35,4
36,4
36,2
4 000
73,1
72,9
74,1
73,4
32,2
31,3
32,9
32,2
41,2
5 000
72,9
71,8
73,2
72,7
39,1
37,5
37,9
38,2
34,5
12 ISOLEMENT
RELA TIF
A U
B R U I T
M É K 0 E M
Une source sonore placée dans le local d ’émission génère une onde progressive qui, après de multiples réflexions, crée un champ réverbéré. À chaque réflexion, une partie de l’énergie libérée p ar la source est absorbée p a r les parois de ce local. Le local de réception contigu est alors soumis à un cham p réverbéré engendré essentiellement p a r la paroi séparatrice. L ’isolement est la caractéristique qui perm et d ’apprécier l’efficacité des moyens mis en œuvre pou r réduire les transmissions indésirables.
L a f ig u r e 1 1 . 8 d o n n e la r e p r é s e n t a t io n g r a p h i q u e d e c e t t e é v a lu a t io n :
AL(dB)
Dalle flottante de 4 cm de béton sur sous-couche de polystryrène élastifié (4 cm)
12.1
Mode de transm ission des bruits aériens
12.2
Isolem ent brut
12.3
Isolem ent norm alisé et isolem ent standardisé
12.4
Méthode de m esure de l'isolem ent
12.5
Évaluation d'un isolem ent acoustique brut
12.6
Évaluation d'un isolem ent acoustique standardisé
Fig. 11.8 - Représentation par bande de tiers d'octave de l'indice de réduction du niveau de bruit de choc d'une dalle flottante.
138
139
B
IS O LE M EN T R ELA T IF A U B R U IT A ÉR IEN
12.1
ISO LEM EN T R ELA T IF AU BR U IT A ÉR IEN f 0
Mode de transmission des bruits aériens
L’isolement brut Db est égal à la différence arithmétique des niveaux de pression mesurés sur le site. L’isolement brut est exprimé en dB.
L^b Lpl Toutes les parois du local d’émission (fig. 12.1) sont touchées par le champ réverbéré Irl. Une partie de l’énergie absorbée par les parois laté rales est canalisée par les matériaux puis rayonnée dans le local de réception. Le champ réverbéré Ir2 régnant dans le local de réception correspond donc à la contribution de deux modes de transmission d’énergie : - une transmission directe par la paroi séparatrice ; - une transmission indirecte par les parois latérales. La transmission de l’énergie par les parois latérales est dite « indirecte », parce que la propagation de l’onde acoustique est : - aérienne entre la source et la paroi ; - solidienne le long de la paroi ; - aérienne de la paroi vers le local de réception.
L’intensité acoustique du champ diffus régnant dans le local de réception dépend évidemment de la quantité d’énergie transmise par les parois, mais aussi du temps de réverbération de ce local. Or, le temps de réverbération d’une salle varie en fonction de son aménagement. Une pièce nue est très réverbérante, mais, une fois aménagée (moquette, rideaux, mobilier, etc.), cette même pièce devient mate, l’intensité du champ réverbéré y est donc plus faible et par conséquent l’isolement plus important.
12.3 Isolement normalisé et isolement standardisé
La réglementation relative à l’isolement acoustique a nécessité l’élabora tion d’une méthode de mesure applicable quel que soit l’aménagement du local de réception, celui-ci pouvant à la limite être vide. Pour ce faire, les caractéristiques acoustiques du local de réception sont comparées à celles d’un local de référence afin de pouvoir corriger les résultats obtenus à partir du relevé d’isolement brut.
Transmission a indirecte *
?
î Ll (Intensitéréverbérée)
(Intensitéréverbér Transmission directe
Local 1
Local 2 (Réception)
(Émission)
& Source
,
J,
Lp2
—
12.3.1
Isolem ent norm alisé La comparaison est effectuée sur l’aire d’absorption équivalente A, celle du local de référence étant fixée à 10 m2. L’isolement acoustique nor malisé Dn est donné par la relation suivante :
Transmission A indirecte
A D n = L pi ' "p2 ' 10 log 10 Fig» 12.1 - Transmission directe et indirecte des bruits aériens.
12.3.2
12.2 Isolement brut
Isolem ent standardisé La comparaison est effectuée sur le temps de réverbération, celui du local de référence étant fixé à 0,5 s. L’isolement acoustique standardisé DnT est donné par la relation suivante : DnT = Lpl - Lp2 + 10 log ^
Soit Lpl le niveau de pression acoustique régnant dans le local 1 et Lp2 celui régnant dans le local 2. Ces niveaux de pression correspondent res pectivement aux champs réverbérés Irl et Ir2.
140
Il convient de noter que si le local de réception a effectivement une aire d’absorption équivalente de 10 m2 et un temps de réverbération de 0,5 s, l’isolement normalisé est égal à l’isolement standardisé.
ISOLEMENT RELATIF AU BRUIT AÉRIEN E
H 3 ISOLEMENT RELATIF AU BRUIT AÉRIEN
À noter encore : l’application de la formule de Sabine permet de calcule l’aire d’absorption équivalente A0 du local de référence en fonction son volume V0. Soit :
0=1
A0 = 0,16 ^ = 0,32 V 0 1 Tn
Position 3
Position 1 Position 2 Position 2
12.4 Méthode de mesure de l'isolement
Générateur (bruit rose)
f iq. 12.2 - Principe de mesure d'un isolement au bruit aérien entre locaux.
La mesure de l’isolement acoustique consiste à générer un bruit dans une pièce et à analyser par bande d’octave ou de tiers d’octave le niveau sonore transmis dans la pièce adjacente. L’isolement brut Db est obtenu directement (différence arithmétique des niveaux de pression), l’isolement acoustique standardisé D nT nécessite le calcul du terme correctif (10 log Tr/0,5).
Le nombre de postons de ^ chaque local (éventuellement 6 pont les bandes dé ftequene ^ v Ann H/l les emplacements étant choisis de ç 1? hués avec Ï t t i t o e dans les champs tévetbétés respecttfs (fig . 12.2).
Le niveau sonore transmis est en général faible ; il faut donc vérifier que la mesure n’est pas perturbée par la présence de bruits ambiants (clima tisation, par exemple). Pour ce faire, il faut préalablement relever, pour chaque bande, le niveau de bruit de fond régnant dans le local de récep tion, puis, pendant la mesure, s’assurer que le niveau sonore transmis (combiné au bruit de fond) soit toujours supérieur au niveau de bruit de fond d’au moins 10 dB. Si cette condition n ’est pas respectée, il faut alors augmenter la puissance de la source et reprendre l’ensemble des mesures. Lorsque la puissance de la source ne permet pas d’atteindre ce résultat, mais que l’écart est malgré tout supérieur à 6 dB, il est alors possible de calculer un niveau corrigé. Soit :
(3
'
L = 10 log
V
2
Les champs acoustiques régnant dans les locaux respectifs n’étant pas strictement homogènes, l’isolement est calculé à partir des niveaux moyens de pression. Le niveau moyen de pression régnant dans un local correspond, pour une bande de fréquence donnée, à la moyenne énergétique des niveaux relevés en n emplacements distincts.
£1Q 10 T A -'pm oy = 10 log n
c i- d e s s o u s d o n n e le s m e s u r e s e f f e c t u é e s s u r le s it e :
Niveau
(Hz)
10 10 - 1010
Lsb : niveau de pression du signal combiné (onde sonore transmise + bruit de fond) ; Lb : niveau de pression du bruit de fond.
Soit :
T e ta te a u
Bandes ( b\
Filtre
Local 1 (Émission,!
Niveau de réception l p2
d'émission Lpl
Position 1 Position 2 Position 3 Position 1 Position 2 Position 3 tpimoy
125
Lp2moy
Bruit de fond
54
54
36
86 ,3
53,8
84
53,5
86
4 4 ,5
45
4 4 ,8
34 26
82
83
84
83,1
45
250 500
84
8 5 ,8
49
86
48
87
49
48 ,7
33 ,5
33,5
23
81
82
8 2 ,5
3 3 ,5
3 3 ,5
84
29
19
2 9 ,5
29,3
2 000
81
79
7 9 ,8
29,5
79
7 1 ,2
23
22 ,7
7 1 ,5
?2
15 _
71
71
23
4 000
1 000
, co n vto * « u e ,
___ _ ----
dans la
e n t r e 6 e t 1 0 d B , te s n iv e a u x d e r é c e p t io n d o iv e n t d o n c
L'P2i = 10 l°9 f 1010 - 10
22,3 dB
143 142
1 B 9 ISOLEMENT RELATIF AU BRUIT AÉRIEN
ISOLEMENT RELATIF AU BRUIT AÉRIEN B 3
/ U
^jpjj ------1 Relevé d'un isolement acoustique standardisé DnT
IC
C e r e le v é a p o u r b u t d e v é r if ie r l 'is o le m e n t d ' u n e p e t it e s a lle d e r é u n io n v is - à - v is d u n
L'pjj = 10 log ( 1010 —10 10 ) = 21,0 dB
c o u lo ir d ' a c c è s . L a p i è c e é t a n t v id e d e t o u t m e u b le , la m e s u r e s t a n d a r d i s é e p e r m e t d e s im u l e r le s c o n d it io n s p r o b a b le s d 'u t ilis a t io n .
L ' P23 =
23 -,10
15 1 r i 10
2Ü L P2moy
L e t a b l e a u c i- d e s s o u s c o r r e s p o n d a u x m e s u r e s e f f e c t u é e s s u r le s it e :
1 0 lo g f 1 0 10 - 1 0 10 ) = 2 2 , 3 d B
10
21
151
lo g
2 1 ,9 dB
Lplmoy
^*p2moy
125
8 6 ,3
5 3 ,8
3 2 ,5
250
8 3 ,1
4 4 ,8
3 8 ,3
500
8 5 ,8
4 8 ,7
3 7 ,1 4 9 ,0
Db
1 000
8 2 ,5
3 3 ,5
2 000
7 9 ,8
2 9 ,3
5 0 ,5
4 000
7 1 ,2
2 1 ,9
4 9 ,3
B r u it
Tr
Position 1 Position 2 Position 3 Position 1 Position 2 Position 3 de fond 88
86
84
54
54
5 3 ,5
36
1 ,6
250
82
83
84
45
4 4 ,5
45
34
2 ,1
500
87
86
84
49
48
49
26
2 ,4
~ 1 000
81
82
84
3 3 ,5
3 3 ,5
3 3 ,5
23
2 ,5
”
2 000
81
79
79
2 9 ,5
29
2 9 ,5
20
2,2
4 000
71
71
7 1 ,5
23
22
23
15
2 ,0
~
(dB)
Local de réception
LpZ
r é c e p tio n
125
L e t a b l e a u c i - d e s s o u s d o n n e le c a lc u l d e l ' is o le m e n t b r u t :
Bandes (Hz)
Niveau de
Niveau d'émission Lp1 Bandes (Hz)
Il c o n v ie n t d e r e m a r q u e r q u e , d a n s la b a n d e 4 0 0 0 H z , le s é c a r t s ( L SB - L B) é t a n t c o m p r is e n t r e 6 e t 1 0 d B , le s n iv e a u x d e r é c e p t io n d o iv e n t d o n c ê t r e c o r r i g é s . S o it :
L a f ig u r e 1 2 . 3 e n d o n n e la r e p r é s e n t a t io n g r a p h i q u e :
L ' p21 =
1 0 lo g ( l 0 ^ ° - 1 0 r ° )
= 2 2 ,3 dB
L ' p22 =
1 0 lo g ( l O , 0 - 1 0 10
= 2 1 ,0 dB
L ' p23 =
1 0 lo g f l 0 ' ° - 1 0 101 = 2 2 , 3 d B
/ L 'p 2moy —
10
lo g
223
11
lit
10 10 + 1010+ 1010
= 2 1 ,9 dB
D 'o ù :
Bandes (Hz)
Fig. 12.3 -
144
R e p r é s e n t a tio n
par bande
d 'o c t a v e
d'un isolement
b ru t.
r 3 0
L e t a b le a u c i - d e s s o u s c o r r e s p o n d a u c a lc u l d e l 'is o le m e n t a c o u s t i q u e s t a n d a r d i s é .
^*p2moy
®-p1moy” ^-p2moy
10 l o g Tr/0,5
DnT (dB)
8 6 ,3
5 3 ,8
3 2 ,5
5,1
3 7 ,6
125
8 3 ,1
4 4 ,8
3 8 ,3
6 ,2
4 4 ,5
250
8 5 ,8
4 8 ,7
3 7 ,1
6 ,8
4 3 ,9
500
8 2 ,5
3 3 ,5
4 9 ,0
7 ,0
5 6 ,0
1 000
7 9 ,8
2 9 ,3
5 0 ,5
6 ,4
5 6 ,9
2 000
7 1 ,2
2 1 ,9
4 9 ,3
6 ,0
5 5 ,3
4 000
145
Jg J ISOLEMENT RELATIF AU BRUIT AÉRIEN
La
figure
ISOLEMENT RELATIF AU BRUIT AÉRIEN H
1 2 .4 e n d o n n e
la représentation
Cette relation permet d’évaluer l’isolement acoustique brut existant entre deux pièces d’habitation. Pour ce faire, il suffit de connaître les caractéristiques de la paroi séparatrice ainsi que les coefficients d’absorption des différentes surfaces garnissant le local de réception. Le calcul doit évidemment être effectué pour chaque bande de fréquence.
g r a p h iq u e :
D nT (d B ) 70
Évaluation d'un isolem ent acoustique
entre deux pièces
S o it à é v a l u e r l'is o l e m e n t a c o u s t i q u e e x is t a n t e n t r e d e u x p i è c e s d ' h a b it a t io n d e lo g e
60
m e n t s d if f é r e n t s (fig . 1 2 . 5 ) . L a p a r o i s é p a r a t r i c e e s t r é a lis é e e n b é t o n lis s e . L e lo c a l d e
V
r é c e p t io n , n o n a m é n a g é , c o m p r e n d u n e p o r t e p l a n e e t u n e f e n ê t r e à s im p le v it r a g e .
7r
50
Z
El 40
z_
30
Local 2
Local 1
(Réception)
(Émission)
20
125
250
500
1K
2K
4K
P o rte
f (Hz)
Fig. 12.4 - Représentation par bande d'octave d'un isolement acoustique standardisé. Fig. 12.5 - Exemple d'évaluation de l'isolement existant entre deux pièces d'habitation de logements différents.
12.5 Évaluation d'un isolement acoustique brut
C a r a c t é r i s t i q u e s d e la p a r o i s é p a r a t r i c e : - D i m e n s i o n s : lo n g u e u r L = 4 m ; h a u t e u r H = 2 , 5 m ; é p a i s s e u r h = 1 5 c m . - M a t é r ia u : b é t o n lis s e . C a r a c t é r i s t i q u e s d u lo c a l d e r é c e p t io n : - D i m e n s i o n s : lo n g u e u r L = 4 m ; la r g e u r I = 3 m ; h a u t e u r H = 2 , 5 m .
L etude théorique de la transmission d une onde sonore à travers une paroi séparatrice montre que l’isolement acoustique brut peut être calculé à l’aide de la relation suivante :
- M a t é r ia u x : p a r o is : b é t o n lis s e ; p l a f o n d : p lâ t r e p e in t ; s o l : p a r q u e t s u r la m b o u r d e s .
• C a lc u l d e s s u rfa c e s :
Db = Lpl —LP2 = R + 10 log — Db: isolement acoustique brut (dB) ; Lpi •'niveau de pression régnant dans le local d’émission (dB) ; L P2 : niveau de pression régnant dans le local de réception (dB) ;
- F e n ê tre :
4 x 2 ,5 = 10 m 2 2 ,2 x 0 ,8 3 = 1,8 Sfenêtre = L 5 x 2 = 3 m 2
- M u r s ( b é t o n lis s e ) :
S murs = [( 4 + 3 + 4 + 3 ) x 2 ,5 1 -
- P la f o n d :
Splafond = 4 x 3
-S o l :
S soj = 4 x 3
- P aro i s é p a ra t ric e :
Sp =
- P o r t e is o p la n e :
S porte =
146
(1 ,8 + 3 ) = 3 0 ,2 m 2
= 12 m 2
= 12 m 2
• In d ic e d 'a f f a i b l i s s e m e n t a c o u s t i q u e R d e la p a r o i s é p a r a t r i c e ( b é t o n lis s e d e 1 5 c m ) .
R . indice d affaiblissement acoustique de la paroi séparatrice des deux locaux (dB) ; A : aire d’absorption équivalente du local de réception (m2) ; Sp: surface de la paroi séparatrice (m2).
m2
B a n d e s d 'o c ta v e
R (dB)
(Hz)
125
250
500
1K
2K
4k
35
42
48
54
60
66
147
ISOLEMENT RELATIF AU BRUIT AÉRIEN H
B B ISOLEMENT RELATIF AU BRUIT AÉRIEN
• C o e f f i c i e n t s d ' a b s o r p t i o n d e s d if f é r e n t s m a t é r ia u x u t ilis é s d a n s le lo c a l d e r é c e p t io n ■
Bandes d'octave ( H z )
125
250
500
1K
P o rte s (ty p e is o p la n e )
0 ,3
0 ,2
0 ,2
0,1
0 ,0 7
0 ,0 4 ~~
V it r a g e s (v e rre o r d in a ir e )
0 ,3 5
0 ,2 5
0 ,1 8
0 ,1 2
0 ,0 7
0 ,0 4
M u r s (b é to n lisse )
0 ,0 1
0 ,0 1
0 ,0 1
0 ,0 2
0 ,0 5
0 ,0 7
P la fo n d (p lâ tre p e in t)
0 ,0 1
0 ,0 1
0 ,0 2
0 ,0 3
0 ,0 4
0 ,0 5
0 ,2
0 ,1 5
0 ,1 2
0,1
0 ,0 8
0 ,0 7
S o ls (p a r q u e t s u r la m b o u r d e s )
2K
12.6
Évaluation d'un isolement acoustique standardisé
4K ~~
Le local de réception de l’exemple précédent étant supposé non amé nagé, l’évaluation de l’isolement brut ne donne pas une appréciation réaliste. En revanche, l’estimation de l’isolement acoustique standardisé permet de prévoir, avec une assez bonne précision, les qualités acousti ques de ce même local, meublé et occupé.
~
L’isolement acoustique standardisé est donné par la relation : rp • C a l c u l d e s S a ( p a r b a n d e d 'o c t a v e ) :
Bandes d'octave ( H z )
125
D nT = Db + 10 log
250
500
1K
2K
4K
P o rte s ( 1 ,8 m 2)
0 ,5 4
0 ,3 6
0 ,3 6
0 ,1 8
0 ,1 3
0 ,0 7
V it r a g e s (3 m 2)
1 ,0 5
0 ,7 5
0 ,5 4
0 ,3 6
0 ,2 1
0 ,1 2
M u r s ( 3 0 ,2 m 2)
0 ,3 0
0 ,3 0
0 ,3 0
0 ,6 0
1,51
2 ,1 1
P la fo n d (1 2 m 2)
0 ,1 2
0 ,1 2
0 ,2 4
0 ,3 6
0 ,4 8
0 ,6 0
S o ls (1 2 m 2)
2 ,4 0
1 ,8 0
1 ,4 4
1 ,2 0
0 ,9 6
0 ,8 4
Le temps de réverbération du local peut être calculé à l’aide de la formule de Sabine : V Tr = 0,16 A (V : volume du local de réception ; A : aire d’absorption équivalente.) Évaluation d'un isolem ent acoustique standardisé entre deux pièces S o it à é v a lu e r l ' is o le m e n t a c o u s t i q u e s t a n d a r d is é e x is t a n t e n t r e le s d e u x p i è c e s d ' h a b i t a t io n
de
l 'e x e m p le
p ré cé d e n t
pour
le q u e l
l 'is o le m e n t
b ru t
et
l'a ir e
d 'a b s o r p t i o n
é q u iv a le n t e s o n t d é jà c a lc u l é s .
• C a l c u l d e la s o m m e d e s S a ( p o u r c h a q u e b a n d e d 'o c t a v e ) :
• C a l c u l d u v o l u m e d u lo c a l d e r é c e p t io n :
Bandes d'octave (Hz) A = Z Sa
V = LxlxH = 4x3x2,5=30m3
125 4 ,4 1
250
500
1K
2K
4K
3 ,3 3
2 ,8 8
2 ,7 0
3 ,2 9
3 ,7 4
• C a l c u l d u t e m p s d e r é v e r b é r a t io n ( p o u r c h a q u e b a n d e d 'o c t a v e ) :
125
250
500
1K
2K
250
500
0 ,1 6 V
4 ,8
4 ,8
4 ,8
4 ,8
4 ,8
4 ,8
3 ,2 9
3 ,7 4
1 ,4 6
1 ,2 8
35
42
48
54
60
66
A
4 ,4 1
3 ,3 3
2 ,8 8
2 ,7 0
3 ,2 9
3 ,7 4
A
10
10
10
10
10
10
- 3 ,5 6
D b = R + 1 0 log A / S p
3 1 ,4
- 4 ,7 8 3 7 ,2
- 5 ,4 0 4 2 ,6
- 5 ,6 9
- 4 ,8 3
4 8 ,3
5 5 ,2
A = £ Sa
4 ,4 1
3 ,3 3
2 ,8 8
2 ,7 0
T r = 0 ,1 6 V / A
1 ,0 8
1 ,4 5
1 ,6 7
1 ,7 8
• C a l c u l d e l'is o le m e n t a c o u s t i q u e s t a n d a r d is é D nT, e x p r im é e n d B :
Bandes d'octave (Hz)
c é d e n t n e p e u v e n t ê t r e v a lid é e s q u e si la f r é q u e n c e d e r é s o n a n c e p r in c i p a le f „
d e la
O r la f r é q u e n c e d e r é s o n a n c e p r i n c i p a le d e la p a r o i e s t d o n n é e p a r la r e la t io n :
fn = kihC' ( ? + ? ) (1 V42
+ —! _ " ) = 9 7 , 6 H z 2 ,5 /
L a f r é q u e n c e d e r é s o n a n c e p r in c i p a le d e la p a r o i é t a n t in f é r ie u r e à 1 2 5 H z , le s v a le u r s d ' i s o l e m e n t p e u v e n t d o n c ê t r e v a lid é e s .
148
500
1K
2K
4K
4 8 ,3
5 5 ,2
6 1 ,7
Db
3 1 ,4
3 7 ,2
Tr
1 ,0 8
1 ,4 5
1 ,6 7
1 ,7 8
1 ,4 6
1 ,2 8
1 0 lo g T r / 0 ,5
3 ,3 4
4 ,6 2
5 ,2 4
5 ,5 1
4 ,6 5
4 ,0 8
4 7 ,8
5 3 ,8
5 9 ,9
6 5 ,8
6 1 ,7
p a r o i s é p a r a t r i c e e s t s it u é e e n d e h o r s d e la p l a g e 1 2 5 H z - 4 0 0 0 H z .
= 0 ,8 6 x 0 ,9 5 x 3 4 0 0 x
250
4 2 ,6
D nT = D b + 1 0 lo g T r/ 0 ,5
f„
125
- 4 ,2 7
Il f a u t n o t e r q u e le s d if f é r e n t e s v a le u r s d ' i s o l e m e n t b r u t o b t e n u e s d a n s l'e x e m p le p r é
S o it :
1K
4K
R
1 0 lo g A / S p
4K
125
• C a l c u l d e l'is o le m e n t b r u t D b, e x p r im é e n d B :
Bandes d'octave (Hz)
2K
Bandes d'octave (Hz)
3 4 ,7
4 1 ,8
! RÉGLEM ENTATION ! ET N O R M A L I S A T I O N
ts
C O iC iPÏ
DE
VALEUR
UliQUE
L’étude théorique de l’acoustique, développée dans la prem ière partie de cet ouvrage, a montré que l’ensemble des phénom ènes impliqués est tributaire de la fréquence de Tonde sonore. En conséquence, l’évaluation des performances acoustiques d ’un bâtim ent devrait être effectuée sur l’étendue des fréquences audibles, tâche difficilement envisageable du fa it qu’elle nécessiterait un nom bre infini de calculs ou de mesures. Le découpage en bandes de l’étendue des fréquences audibles perm et de ram ener ce nom bre à une valeur raisonnable. Ainsi, l’évaluation en laboratoire des caractéristiques des m atériaux est effectuée sur seulement 18 bandes. L ’appréciation im m édiate et la comparaison des perform ances des m atériaux testés dans ces conditions restent malgré tout difficiles, compte tenu du nom bre relativement élevé de résultats, d ’où l’idée d ’en déduire un indice représentatif unique. La notion d ’indice unique n’est pas limitée aux performances des matériaux. Appliquée aux bâtiments à usage d ’habitation, elle perm et de simplifier l’élaboration des cahiers des charges et des procédures de contrôle et, p a r suite, de rendre possible l’établissement d ’une réglementation acoustique simple. Puisqu’un indice unique est censé donner une « appréciation » globale d ’une perform ance acoustique, il est logique de tenir compte, dans son élaboration, de la non-linéarité fréquentielle de l ’appareil a u d itif humain. L ’indice unique ainsi défini perm et de quantifier la façon dont une perform ance acoustique est perçue. Cet indice est exprim é en unité pondérée.
13.1
Dom aine d'application
13.2
Principe d'élaboration
13.3
Réglem entation
13.4
Norm alisation
13.5
M éthode d'évaluation
153 I
LE CONCEPT DE VALEUR UNIQUE § | |
QU LE CONCEPT DE VALEUR UNIQUE
13.1
Domaine d'application
Les valeurs ou indices uniques permettent de caractériser, de faç0n immédiate, les principaux paramètres entrant en jeu dans l’acoustique des bâtiments : - niveaux de pression des champs réverbérés (émission et réception) ; -n iv e a u x de pression générés par les sources de bruit (bruit d’équipement) ; - niveaux de pression des bruits extérieurs (bruit de trafic) ; - niveaux de pression relatifs aux bruits transmis (bruit de choc) ; - indices d affaiblissement acoustique des matériaux ; - coefficients d’absorption acoustique des matériaux ; - indices de réduction du niveau de bruit de choc des revêtements de sol ; - indices de réduction du niveau de bruit de choc des chapes ou dalles flottantes ; - isolements acoustiques normalisés et standardisés des bâtiments.
L’évaluation des indices uniques d’affaiblissement et d’isolement acous tique est malgré tout possible grâce à un artifice de calcul. En effet, les indices par bande ayant été relevés avec une source de bruit quelconque, il est tout à fait possible de retrouver, par calcul, les quan tités théoriques d’énergie qui auraient été mises en jeu en présence du bruit de référence. L’évaluation des valeurs et indices uniques est effectuée à l’aide de deux bruits de référence : - le bruit rose, utilisé dans le cadre des bruits aériens entre locaux et des bruits d’avions ; - le bruit de trafic ou bruit routier, utilisé dans le cadre des bruits aériens venant de l’espace extérieur. Les caractéristiques de ces bruits sont normalisées. Leur description indique, pour chaque type de bruit, la distribution de l’énergie par bande d’octave et tiers d’octave.
13.3 Réglementation 13.2 Principe d'élaboration
L élaboration des valeurs et indices uniques consiste à comptabiliser les quantités d’énergie pondérées mises en jeu dans chaque bande de fréquence afin de déterminer la quantité globale intervenant sur l’ensemble des bandes. Ce principe d élaboration de valeurs uniques est parfaitement adapté aux relevés de niveau de pression, en revanche, il ne peut être utilisé que sous certaines réserves pour l’évaluation des indices d’affaiblissement et d’isolement acoustiques. En effet, l’évaluation de ce type d’indice unique consiste à comptabiliser, successivement, les quantités d’énergie pondérées mises en jeu dans le local d’émission et dans le local de réception afin de pouvoir en calculer la différence. Il est évident que la quantité d’énergie pondérée régnant dans le local d émission dépend directement des caractéristiques de l’onde sonore émise par la source. Par conséquent, l’évaluation des indices uniques d’affaiblissement et d’isolement acoustique n’a de sens que si ces caracté ristiques sont parfaitement connues. En supposant qu’elles puissent être immuables, la comparaison des performances acoustiques entre différents matériaux ou différents bâtiments devient alors tout à fait correcte. La source sonore génère alors un bruit de référence. En pratique, la production d’un bruit de référence est illusoire, compte tenu des performances modestes des sources sonores et de la difficulté à générer un champ acoustique homogène.
154
Les valeurs et indices uniques devant fournir des informations parfaite ment fiables et reproductibles, leur évaluation doit etre effectuée selon des procédures normalisées. Les normes en vigueur sont notifiées dans les textes officiels concernant la réglementation acoustique. Cette dernière a subi deux évolutions suc cessives annoncées par les arrêtés du : - 28 octobre 1994, relatif à la « Nouvelle réglementation acoustique » ; - 3 0 juin 1999, relatif à la «Réglementation acoustique des bâtiments d’habitation ». Le dernier arrêté officialise l’obligation d’appliquer les nouvelles normes européennes dès le 1er janvier 2000. Pour autant, il est demandé aux industriels de donner, pendant une période transitoire, les caractéristi ques de leurs matériaux selon les deux prescriptions. La connaissance simultanée des normes françaises et européennes est donc indispensable.
13.4 Normalisation
Les normes citées dans les textes réglementaires sont éditées et diffusées par l’Afnor (Association française de normalisation) sous les références
155
LE CONCEPT DE VALEUR UNIQUE H
E S LE CONCEPT DE VALEUR UNIQUE
13.5
suivantes : - N F S 31-057; - N F EN ISO 717-1 ; - N F EN ISO 717-2 ; - N F EN ISO 11-654. La norme française NF S 31-057 donne en annexe la méthode de calcul des indices normalisés, exprimés en dB (A), de la qualité acoustique des bâtiments. Les normes européennes NF EN ISO 717-1 et 717-2 sont entièrement consacrées à l’évaluation des valeurs uniques, exprimées en dB, des per formances acoustiques des immeubles et éléments de construction. La norme européenne NF EN ISO 11-654 est affectée à l’élaboration de l’indice unique d’évaluation de l’absorption des matériaux.
Méthode d'évaluation
La méthode d’évaluation des valeurs uniques dépend de la norme à laquelle elle se réfère.
13.5.1 Normes françaises Le bilan énergétique, nécessaire à l’évaluation des valeurs et indices uni ques, est effectué par sommation logarithmique des niveaux de pression pondérés A correspondant à chaque bande. Cette évaluation nécessite donc une série d’opérations mathématiques qui peut, fort heureusement, être effectuée à l’aide d’une calculatrice programmable ou d’un tableur.
Les normes européennes citées ci-dessus ont désormais le statut de normes françaises. Les documents sont disponibles au siège de l’Afnor, 11, rue Francis-dePressensé, 93 571 - La Plaine-Saint-Denis.
Les données normalisées (tableau 13.2) nécessaires aux calculs des dif férents indices sont : - les valeurs A; de pondération A par bande (octave et tiers d’octave) ; - les valeurs S; du spectre de référence du bruit routier par bande (octave et tiers d’octave) ; - le niveau de pression du bruit de choc Ln0i du plancher de référence.
Le tableau 13.1 donne la terminologie des principaux indices uniques normalisés :
TABLEAU 13.1 - TERMINOLOGIE DES PRINCIPAUX INDICES UNIQUES NORMALISÉS
Bm it d’équipement
Bruit de choc
Bruit de choc Affaiblissement (bruit aérien)
Normes françaises
Normes européennes
Niveau de pression acoustique normalisé LnAT exprimé en dB(A)
(*)
Niveau de pression acoustique normalisé L^x exprimé en dB(A)
Niveau de pression pondéré du bruit de choc standardisé L’nT,w exprimé en dB
Bandes (Hz)
4 (dB) (par bande
d’octave)
Efficacité aux bruits de choc AL exprimé en dB(A)
Réduction du niveau de bruit de choc pondéré ÀLWexprimé en dB
Indice d’affaiblissement acoustique
Indice d’affaiblissement acoustique pondéré RW(C ; Ctr) exprimé en dB RA = Rw + C exprimé en dB R Altt = R w + C„ exprimé en dB
R roSe exprimé en dB(A)rose Rroute exprimé en dB(A)r„ te
TABLEAU 13.2 - RÉCAPITULATIF DES DONNÉES NORMALISÉES
Isolement (bruit aérien)
Isolement acoustique normalisé DnAT exprimé en dB(A)Iose DnAT exprimé en dB(A)route
Isolement acoustique standardisé pondéré D„ta exprimé en dB DnX,A,tr exprimé en dB
Absorption
Non prévu
Facteur d’absorption acoustique pondéré a w
(*) La réglementation acoustique des bâtiments d’habitation (arrêté du 30 juin 1999) précise que le niveau de bruit engendré par un équipement est évalué selon la norme NF S 31-057. L’indice est noté L^x et est exprimé en dB(A).
100
125
4 (dB) (par bande 1/3 d’octave)
Si (dB) (par bande
d’octave)
- 19,1 - 16
- 16,1
71
S, (dB) (par bande 1/3 d’octave)
L** (dB) (par bande 1/3 d’octave)
66
67
66
68
160
- 13,4
66
68
200
- 1 0 ,9
65
69
65
69
250
-8 ,5
- 8 ,6
70
315
- 6 ,6
63
70
400
- 4 ,8
62
70
500
-3
61
70
630
- 1 ,9
61
71
800
-0 ,8
61
72
60
72
59
72
1 000
0
- 3 ,2
0
66
65
1 250
+ 0,6
1 600
+ 1,0
59
72
+ 1,2
58
72
56
72
2 000
+ 1
2 500
+ 1,3
3 150
4 000 5 000
63
+ 1,2 + 1
+ 1,0 + 0,5
57
54
72
52
72
50
72
157
LE CONCEPT DE VALEUR UNIQUE H J
Q 3 LE CONCEPT DE VALEUR UNIQUE
Le calcul détaillé des valeurs et indices uniques relatifs aux bruits de choc correspondant à la normalisation européenne est développé dans le chapitre 16.
Plusieurs remarques s’imposent : - Le niveau de pression acoustique global généré par le bruit routier d référence est d’environ 70 dB(A). e - L e spectre de référence du bruit rose par bande d’octave ou tiers d octave est par définition constant. Le niveau de pression acoustique global généré par ce bruit de référence est d’environ 86 dB(A), ce qui correspond à un niveau de pression de 80 dB par bande d’octave ou 75 dB par bande de tiers d’octave. - Le calcul détaillé des valeurs et indices uniques correspondant à la nor malisation française est développé dans le chapitre 14.
TABLEAU 13.3 - RÉCAPITULATIF DES DONNÉES NORMALISÉES RELATIVES AUX BRUITS AÉRIENS Valeurs de référence (dB)
Bandes (Hz)
Par bande d’octave
Par bande 1/3 d’octave
100 '
13.5.2
Normes européennes Le bilan énergétique, nécessaire à l’évaluation des valeurs et indices uni ques, est réalisé au moyen d’un processus de comparaison. Ce processus consiste à superposer, selon des critères définis, une courbe de référence sur la courbe représentative des niveaux de pression mis en jeu, la valeur unique recherchée étant alors déterminée par la position de la bande de référence 500 Hz. Le processus doit éventuellement être complété par l’adjonction d’un terme représentatif du type de bruit de référence utilisé, notamment dans le cas de 1 évaluation des indices d’affaiblissement et d’isolement acoustique. Ce terme d’adaptation est obtenu par sommation logarith mique des niveaux de pression « corrigés ».
36
125
__
36
-2 6
-2 1
200
42
-2 1
45
45
- 19
-1 4
315
48
- 17
400
51
- 15
500
52
52
630 800
53
-1 2
54
- 11
55
55
1 000
- 13
-8
- 10
-5
56
1 250
56
1 600
56
56
2 000
2 500
Par bande 1/3 d’octave -2 0 -2 0
-1 4
-1 8 -1 6 -1 5
- 10
-1 4 -1 3 -1 2
-7
- 11 -9 -8
-4
-9
-9
-9
-1 0
-9
-4
Spectre n 2 (dB) Par bande d’octave
-1 1
-6
56
-9
-1 3
56
-9
- 15
TABLEAU 13. 4 - RÉCAPITULATIF DES DONNÉES NORMALISÉES RELATIVES AUX BRUITS DE CHOC Valeurs de référence (dB)
I '
Bandes (Hz)
J
158
-2 9
39
3 150
Les données nécessaires à l’évaluation des différents indices relatifs aux bruits de choc (tableau 13.4) sont : - les valeurs de référence par bande (octave et tiers d’octave) ; - le niveau de pression du bruit de choc normalisé Ln>r>0 du plancher de référence.
33
160
Les données nécessaires à l’évaluation des différents indices relatifs aux bruits aériens (tableau 13.3) sont : - les valeurs de référence par bande (octave et tiers d’octave) ; - les spectres sonores correspondant aux termes d’adaptation. Il convient de noter que : - Le spectre sonore n 1 permet de corriger les niveaux de pression générés par les sources de bruit rose. - Le spectre sonore n° 2 permet de corriger les niveaux de pression générés par les sources de bruit routier. - La norme prévoit en annexe diverses configurations d’extension de la plage de fréquences couverte par les spectres sonores (50 Hz-5 000 Hz ; 100 Hz-5 000 Hz ; 50 Hz-3 150 Hz). - Les divers spectres sonores standard ou étendus sont pondérés A, leur niveau global respectif est fixé à 0 dB. - Le calcul détaillé des valeurs et indices uniques relatifs aux bruits aériens correspondant à la normalisation européenne est développé dans le chapitre 16.
Par bande d’octave
Par bande 1/3 d’octave
-2 3
~~ 250 __
Spectre n” 1 (dB)
Par bande 1/3 d’octave
Par bande 1/3 d’octave
62
67,0
62
67,5
160
62
68,0
200
62
68,5
250
62
69,0
315
62
69,5
400
61
70,0
Par bande d’octave
100 125
67
67
60
70,5
630
59
71,0
800
58
71,5
57
72,0
1 250
54
72,0
1 600
51
72,0
48
72,0
2 500
45
72,0
3 150
42
72,0
500
1 000
2 000
65
62
49
U
14 VALEURS SELON
LA
UNIQUES iO R lA LISA ïlO i
FRAN ÇAISE
14.1
M éthode de calcul
14.2
Isolem ent acoustique norm alisé DnAT
14.3
Indices d'affaiblissem ent acoustique Rrose et Rroute
14.4
Niveau de pression acoustique norm alisé LnAT
14.5
Efficacité norm alisée aux bruits de choc AL
161
^
VALEURS UNIQUES SELON LA NORMALISATION FRANÇAISE VALEURS UNIQUES SELON LA NORMALISATION FRANÇAISE j j j
14.1
Méthode d e calcul
14. 1.2
Isolem ent acoustique global L’évaluation d’un isolement acoustique global consiste à comptabiliser sur un nombre défini de bandes les quantités d’énergie pondérées A régnant respectivement dans les locaux d’émission et de réception afin de déterminer leur différence. Soit : D g (A) = LP1 (A) —LP2 (A)
Le CLakul des valeurs uniques correspondant à la normalisation français est base sur l’évaluation globale des niveaux de pression pondérés m k en jeu. Cette évaluation consiste à : - déterminer pour chaque bande le niveau de pression pondéré A ; - effectuer la sommation logarithmique de ces niveaux pondérés. ’
14. 1.1
La valeur de l’isolement global DG(A) ainsi obtenue n’a de sens que si les caractéristiques du champ réverbéré régnant dans le local d’émission sont parfaitement définies. En pratique, les relevés d’isolement acoustique brut ou normalisé sont effectués avec une source de bruit quelconque. Il faut donc recalculer, à partir de ces relevés, les niveaux de pression théoriques qui seraient générés par une source de bruit de référence.
Niveau de pression Un niveau de pression global pondéré A est donc de la forme :
Soit pour une bande i :
Lp(A) — 10 log Z 10 10 LPi: niveau de pression correspondant à la bande i ; A; : affaiblissement relatif de la pondération A appliqué à la bande i ; LP(A) : niveau de pression global pondéré A.
Lpu (A) : niveau de pression pondéré généré par la source de référence dans le local d’émission ; D; : isolement brut ou normalisé relevé sur la bande i ; Lp2i (A) : niveau de pression pondéré théorique régnant dans le local de réception.
Le terme (LPi + A;) correspond au niveau de pression pondéré LP m de la bande i. w 5ctplë
LPi+AL expression 10 log 2 10 10 mique des LPi (A). HggE
Un
d'octave ( H z )
Lpj (d B )
125
250
5 4 ,3
500
6 2 ,2
LPj A t t a ib lis s e m e n t A, Lpi(A) = Lpj + Aj
d 'is o le m e n t
Is o le m e n t D bi (d B )
6 2 ,8
1K
2K
4K
5 5 ,8
5 1 ,8
3 6 ,6
L e n iv e a u d e p r e s s io n p o n d é r é L Pj (A) e s t p o u r c h a q u e ba n d e :
Bandes d'octave (Hz)
r e le v é
a c o u s t iq u e
a
donné
le s
r é s u lt a t s
par
bande
d 'o c t a v e
125
250
500
1K
2K
4K
3 2 ,5
3 8 ,3
3 7 ,1
4 9 ,0
5 0 ,5
4 9 ,3
E n p r é s e n c e d 'u n b r u it r o s e d e r é f é r e n c e g é n é r é d a n s le lo c a l d ' é m i s s i o n , le n iv e a u d e p r e s s io n
p o n d é r é t h é o r i q u e L P2j w
r é g n a n t d a n s le lo c a l d e r é c e p t io n s e r a it a lo r s p a r
b a n d e d 'o c t a v e :
Bandes d'octave (Hz) LPii
125
250
500
1K
2K
4K
80
80
80
80
80
80
- 1 6 ,0
- 8 ,5
- 3 ,0
0
+ 1 ,0
+ 1 ,0
7 1 ,5
7 7 ,0
80
8 1 ,0
8 1 ,0
125
250
500
1K
2K
4K
5 4 ,3
6 2 ,2
6 2 ,8
5 5 ,8
5 1 ,8
3 6 ,6
Lp1i(A) = Lp1i "*■ A
6 4 ,0
- 1 6 ,0
- 8 ,5
- 3 ,0
0
+ 1 ,0
+ 1 ,0
Is o le m e n t D b,
3 2 ,5
3 8 ,3
3 7 ,1
4 9 ,0
5 0 ,5
4 9 ,3
3 8 ,3
5 3 ,7
5 9 ,8
5 5 ,8
5 2 ,8
3 7 ,6
Lp2i(A) = Lplj(A)- D b;
3 1 ,5
3 3 ,2
3 9 ,9
3 1 ,0
3 0 ,5
3 1 ,7
L e n iv e a u d e p r e s s io n g lo b a l p o n d é r é A e s t d o n c :
Lp(A) =
1 0 lo g
S
A f f a ib lis s e m e n t re la tif A,
L e n iv e a u d e p r e s s io n g lo b a l p o n d é r é t h é o r i q u e r é g n a n t d a n s le lo c a l d ' é m is s io n s e r a it :
l p1i(A)
10 L pl(A) =
S o it :
b ru t
s u iv a n t s :
Bandes d'octave (Hz)
L e n iv e a u d e p r e s s io n d ' u n e o n d e a c o u s t i q u e e s t p a r b a n d e d 'o c t a v e :
Bandes
I Calcul de l'isolement acoustique brut global Db,A)
correspond à la sommation logarith
Z J Calcul du niveau de pression pondéré LP(A)
Lp2i (A) = Lpli (A) - D;
1 0 lo g X 1 0
10
= 8 6 ,2 d B (A )
LP(A) = 10 log (^10 10 + 10 10 + 10 10 + 10 10 + 10 10 + 10~ Lp (A) = 6 2 , 5 d B ( A )
162 163
VALEURS UNIQUES SELON LA NORMALISATION FRANÇAISE f f l
f| j VALEURS UNIQUES SELON LA NORMALISATION FRANÇAISE
Le
n iv e a u
de
p r e s s io n
g lo b a l p o n d é r é t h é o r i q u e
r é g n a n t d a n s le lo c a l d e
L’isolement acoustique normalisé D ^ t exprimé en dB(A) est donc :
r é c e p t io n
s e r a it :
D n A T = L pi (A) ~
p2(A)
h
l p2ilA)
LP2(a)
=
1 0 lo g Z
10
10
L,
'p li(A )
= 4 2 ,3 d B (A )
" P 2 i(A )
DnAT = 10 log 2 10 10 - 10 log 2 10 10
Soit :
L ' is o le m e n t a c o u s t i q u e b r u t g lo b a l p o n d é r é A e s t d o n c : D b (a ) =
Calcul de l'isolement acoustique global normalisé
Lpi (a ) — Lp2 (a ) = 8 6 , 2 — 4 2 , 3 = 4 3 , 9 d B ( A ) rose
U n r e le v é d ' i s o l e m e n t a c o u s t i q u e n o r m a lis é a d o n n é le s r é s u lt a t s p a r b a n d e d o c t a v e s u iv a n t s :
14.2 Isolement acoustique normalisé DnAT
4 3 ,9
4 4 ,5
3 7 ,6
Is o le m e n t D nT; (d B )
500
250
125
Bandes d’octave (Hz)
1K
2K
5 6 ,0
5 6 ,9
4K '
5 5 ,3
• E n p r é s e n c e d 'u n b r u it r o s e d e r é f é r e n c e g é n é r é d a n s le lo c a l d ' é m i s s i o n , le n iv e a u
L’isolement acoustique normalisé D^x permet de caractériser, en une seule valeur, l’isolement au bruit aérien existant entre deux locaux ou entre un local et l’espace extérieur. L’évaluation de cet indice est effectuée à partir des valeurs d’isolement normalisé obtenues par application, pour chaque bande d’octave ou de tiers d’octave i, de la relation suivante (développée aux § 12.2 et 12.3) :
d e p r e s s io n p o n d é r é t h é o r i q u e L P2i(A) r é g n a n t d a n s Se lo c a l d e r é c e p t io n s e r a i t a lo r s p a r b a n d e d 'o c t a v e :
Bandes d’octave ( H z ) Lnli (b ru it ro s e d e ré fé re n c e )
TrDnTi = Dbi + 10 log — 1 Dbi : isolement brut ; Tp : temps de réverbération du local de réception ; DnXi : isolement acoustique normalisé.
500
1K
2K
80
80
80
80
80
80
+ 1 ,0
80
8 1 ,0
8 1 ,0
4 3 ,9
5 6 ,0
5 6 ,9
5 5 ,3
3 3 ,1
2 4 ,0
2 4 ,1
2 5 ,/
- 3 ,0
6 4 ,0
7 1 ,5
7 7 ,0
Is o le m e n t D nTi
3 7 ,6
4 4 ,5
Lp2i(A) = LplKAJ- DnTi
2 6 ,4
2 7 ,0
1
L e n iv e a u d e p r e s s io n g lo b a l p o n d é r é t h é o r i q u e r é g n a n t d a n s le lo c a l d 'é m is s io n s e r a i t . l p1i(A)
L pl(A) = Le
n iv e a u
de
p r e s s io n
g lo b a l
1 0 lo g X 1 0
10
= 8 6 ,2 d B (A )
p o n d é ré t h é o r iq u e
r é g n a n t d a n s le lo c a l d e
r é c e p t io n
s e r a it :
DnTi = LPli - LP2i
Lp2i(A)
l p2(A) =
LPli : niveau de pression régnant dans le local d’émission ou dans l’espace extérieur ; LP2i : niveau de pression régnant dans le local de réception.
1 0 lo g £
10
10
= 3 5 , 9 d B (A )
L'isolement acoustique global normalisé vis-à-vis d'un bruit rose est donc . DnAT = Lp,(A)-Lp2(A)=86,2-35,9 S o it :
Il est alors possible de recalculer, pour chaque bande, le niveau de pres sion pondéré théorique régnant dans le local de réception, la source de bruit étant virtuellement remplacée par une source de référence.
IL
at
= 5 0 , 3 d B ( A ) rose
. E n p r é s e n c e d 'u n b r u it r o u t i e r d e r é f é r e n c e g é n é r é d a n s le lo c a l d ' é m i s s i o n , le n iv e a u d e p r e s s io n p o n d é r é t h é o r i q u e L P2i(A) r é g n a n t d a n s le lo c a l d e r é c e p t io n s e r a it a lo r s p a r
bande d'octave :
Soit pour une bande i : Lp2i (A) = Lpli (A) - DnXi LPli (A) : niveau de pression pondéré généré par la source de référence ; DnTi : isolement acoustique normalisé ; LP2i (A); niveau de pression pondéré théorique régnant dans le local de réception. L’isolement acoustique normalisé correspond alors à la différence arithmétique des niveaux de pression globaux pondérés théoriques régnant respectivement dans le local d’émission (ou l’espace extérieur) et dans le local de réception.
0
+ 1 ,0
- 8 ,5
Par définition, les valeurs d’isolement acoustique normalisé D nTi tien nent compte de l’aménagement du local de réception. Ces valeurs peuvent donc être assimilées à celles issues d’un relevé d’isolement acoustique brut effectué sur des locaux aménagés. Soit pour une bande i :
250
- 1 6 ,0
A ffa ib lis s e m e n t re la tif A;
4K
125
Bandes d’octave (Hz) Lp1i (b ru it ro u tie r de ré fé re n c e ) A ffa ib lis s e m e n t re la tif A, i-p1i(A) ^
^pi1
250
500
1K
2K
4K
71
70
66
65
63
57
- 1 6 ,0
- 8 ,5
- 3 ,0
0
+ 1 ,0
+ 1 ,0 5 8 ,0
5 5 ,0
6 1 ,5
6 3 ,0 n
6 5 ,0
6 4 ,0
3 7 ,6
4 4 ,5
4 3 ,9
5 6 ,0
5 6 ,9
5 5 ,3
1 7 ,4
1 7 ,0
19,1
9 ,0
7 ,1
2 ,7
A
Is o le m e n t D nTi |
125
L p2i(A) — L p li(A )'^ n T i
165 164
B l V A L E U R S U N IQ U ES SELO N L A N O R M A LISA TIO N FRAN ÇA ISE
V A LE U R S U N IQ U ES SELO N LA N O R M A LISA TIO N FRAN ÇAISE H
L
L e n iv e a u d e p r e s s io n g lo b a l p o n d é r é t h é o r i q u e r é g n a n t d a n s le lo c a l d ' é m is s io n s e r a it :
Soit :
Lpl HA)
L p i (a) =
1 0 lo g Z
10
,0
D’où :
Lpli : niveau de pression de l’onde tombant sur la paroi ;
l p2i(A)
1 0 lo g Z 10 10
= 2 3 , 0 d B (A )
Lp2i : niveau de pression de Fonde transmise par la paroi.
L ’ i s o le m e n t a c o u s t i q u e g lo b a l n o r m a lis é v is - à - v is d ' u n b r u it r o u t i e r e s t d o n c : DnAT = Lpl (A) “ Lp2 (A) = 7 0 , 0 - 2 3 , 0 S o it :
Les valeurs R; d’affaiblissement acoustique étant connues, il est alors possible de recalculer, pour chaque bande, le niveau de pression pondéré théorique régnant dans le local de réception, la source de bruit ayant été virtuellement remplacée par une source de référence.
D nAT = 4 7 , 0 d B ( A ) route
1
Soit pour une bande i : Lp2i(A) = Lpli(A) - R; Lpji (a) : niveau de pression pondéré généré par la source de référence ; R; : affaiblissement acoustique relevé en laboratoire ; LP2i (A) : niveau de pression pondéré théorique régnant dans le local de réception.
14.3 Indices d'affaiblissement acoustique Rrose e t Rroilte
L’indice d’affaiblissement acoustique Rrose ou Rroute, exprimé en dB(A), correspond alors à la différence arithmétique des niveaux de pression globaux pondérés théoriques régnant respectivement dans les locaux d’émission et de réception.
Les indices d’affaiblissement acoustique Rrose et Rroute permettent de caractériser, en une seule valeur, l’aptitude d’une paroi à atténuer la transmission des bruits aériens. L’évaluation de ces indices est effectuée à partir des valeurs d’affaiblisse ment acoustique R relevées en laboratoire par application, pour chaque bande de tiers d’octave i, de la relation suivante (développée au § 8. 2) : R; =
LpU-
- 10 log ^ lo J-0 Ri —Lm —Lj2i = Lpli —Lp2;
= 7 0 ,0 d B (A )
L e n iv e a u d e p r e s s io n g lo b a l p o n d é r é t h é o r iq u e r é g n a n t d a n s le lo c a l d e r é c e p t io n s e r a it :
L P2(a ) =
R; = 10 log
L p li(A )
Soit : R(rose/route) = Lpl(A) —Lp2(A) = 10 log
E 10
L p2i(A)
—10 log E 10
Indice d'affaiblissement acoustique d'une dalle de béton
Lp2i - 10 log p
Lpli : niveau de pression moyen relevé dans le local d’émission ; LpZi : niveau de pression moyen relevé dans le local de réception ; A;: aire d’absorption équivalente du local de réception ; Sp : surface de l’échantillon.
U n r e le v é e n la b o r a t o ir e d e l'in d ic e d 'a f f a i b l i s s e m e n t a c o u s t i q u e d ' u n e d a lle d e b é t o n d e 1 4 c m d ' é p a i s s e u r a d o n n é le s r é s u lt a t s s u iv a n t s :
Bandes (Hz)
100
125
160
200
250
315
400
500
630
4 0 ,7
4 3 ,9
4 6 ,0
4 9 ,2
5 2 ,0
5 3 ,8
Ri (d B )
3 4 ,8
3 7 ,2
3 4 ,9
Bandes (Hz)
800
1K
1,25K
1,6K
2K
2,5K
3 .1 5 K
4K
5K
Ri (dB)
5 5 ,2
5 7 ,9
6 0 ,1
6 3 ,0
6 5 ,9
6 8 ,1
7 0 ,0
7 1 ,8
7 4 ,6
Par définition, l’indice d’affaiblissement acoustique R; est donné par la relation : R, = 10 log — = 10 log ^ 'L 12i x; : facteur de transmission ; lu : intensité acoustique de l’onde tombant sur la paroi ; I2i : intensité acoustique de l’onde transmise par la paroi. En divisant Iu et I2i par la valeur de l’intensité de référence I0, la relation devient : lu Ri = io log h . ±2i
166
167
B
VALEURS UNIQUES SELON LA NORMALISATION FRANÇAISE
• E n p r é s e n c e d 'u n
-J
b r u it r o s e d e r é f é r e n c e g é n é r é d a n s le lo c a l d ' é m i s s i o n , le n iv e a u
d e p r e s s io n p o n d é r é t h é o r i q u e L P2j (A) r é g n a n t d a n s le lo c a l d e r é c e p t io n s e r a i t a lo r s p ar b a n d e d 'o c t a v e :
Bandes (H z)
VALEURS UNIQUES SELON LA NORMALISATION FRANÇAISE f||
L
LP1, ( b r u i t rose d e référence) (dB)
LP,i (bruit routier de référence) (dB)
Bandes (Hz)
66
100 A
(dB)
Lpii(A) = Lpii - A ,
Ri
(dB)
tp2i(A) = Lpii(A) - R|
(dB)
(dB)
(dB)
Lpii(A) = Lp1i - A, (dB)
R, (dB)
- 19 ,1
4 6 ,9
3 4 ,8
1 2,1
3 7 ,2
1 2 ,7
A
® “P2i(A)
=L piî(A)—Ri (d B )
125
66
- 1 6,1
4 9 ,9
160
66
- 1 3 ,4
5 2 ,6
3 4 ,9
1 7 ,7
4 0 ,7
1 3 ,4
100
75
- 19 ,1
5 5 ,9
3 4 ,8
2 1 ,1
200
65
- 1 0 ,9
5 4 ,1
125
75
- 1 6,1
5 8 ,9
3 7 ,2
2 1 ,7
250
65
- 8 ,6
5 6 ,4
4 3 ,9
1 2 ,5
4 6 ,0
1 0 ,4
160
75
- 1 3 ,4
6 1 ,6
3 4 ,9
2 6 ,7
315
63
- 6 ,6
5 6 ,4
200
75
- 1 0 ,9
6 4 ,1
4 0 ,7
2 3 ,4
400
62
- 4 ,8
5 7 ,2
4 9 ,2
8 ,0
5 2 ,0
5 ,8
250
75
- 8 ,6
6 6 ,4
4 3 ,9
2 2 ,5
500
61
- 3 ,2
5 7 ,8
315
75
- 6 ,6
6 8 ,4
4 6 ,0
2 2 ,4
630
61
- 1 ,9
5 9 ,1
5 3 ,8
5 ,3
5 5 ,2
5 ,0
400
75
- 4 ,8
7 0 ,2
4 9 ,2
2 1 ,0
800
61
- 0 ,8
6 0 ,2
500
75
- 3 ,2
7 1 ,8
5 2 ,0
1 9 ,8
1 000
60
0
6 0 ,0
5 7 ,9
2,1
6 0 ,1
- 0 ,5
630
75
- 1 ,9
7 3 ,1
800
75
- 0 ,8
7 4 ,2
5 3 ,8 5 5 ,2
1 9 ,3
1 250
59
+ 0 ,6
5 9 ,6
1 9 ,0
1 600
59
+ 1 ,0
6 0 ,0
6 3 ,0
- 3 ,0
6 5 ,9
- 6 ,7
1 000
75
0
7 5 ,0
5 7 ,9
1 7 ,1
2 000
58
+ 1 ,2
5 9 ,2
1 250
75
+ 0 ,6
7 5 ,6
6 0 ,1
1 5 ,5
2 500
56
+ 1 ,3
5 7 ,3
6 8 ,1
- 1 0 ,8 - 1 4 ,8
1 600
75
+ 1 ,0
7 6 ,0
6 3 ,0
1 3 ,0
3 150
54
+ 1 ,2
5 5 ,2
7 0 ,0
2 000
75
+ 1 ,2
7 6 ,2
6 5 ,9
1 0 ,3
4 000
52
+ 1 ,0
5 3 ,0
7 1 ,8
- 1 8 ,8
5 0 ,5
7 4 ,6
- 2 4 ,1
2 500
75
3 150
+ 1 ,3
7 6 ,3
75
+ 1 ,2
7 6 ,2
7 0 ,0
6 ,2
4 000
75
+ 1 ,0
7 6 ,0
7 1 ,8
4 ,2
5 000
75
+ 0 ,5
7 5 ,5
7 4 ,6
0 ,9
6 8 ,1
8 ,2
+ 0 ,5
50
5 000
L e n iv e a u d e p r e s s io n g lo b a l p o n d é r é t h é o r i q u e r é g n a n t d a n s le lo c a l d 'é m is s io n s e r a it : Lp1i(A)
L p1(A) = Le
n iv e a u
de
p r e s s io n
1 0 lo g £ 10 10
=
6 9 ,7 d B (A )
g lo b a l p o n d é r é t h é o r i q u e
ré g n a n t d a n s
le lo c a l d e
r é c e p t io n
L e n iv e a u d e p r e s s io n g lo b a l p o n d é r é t h é o r i q u e r é g n a n t d a n s le lo c a l d ' é m is s io n s e r a it : s e ra it : Lp1 ilA)
Lpiw L e n iv e a u
de
p r e s s io n
=
1 0 lo g X
10
10
Lp2i(A)
= 8 6 ,0 d B (A )
g lo b a l p o n d é r é t h é o r i q u e
rég n an t d ans
L p2(a) = le lo c a l d e
r é c e p t io n
= 2 2 ,2 d B (A )
Broute —Lp-j (A) —Lp2 (A) —69,7 —22,2 Lp2l(A)
LP2 (a> =
1 0 lo g X
10
10
S o it :
=
R ro se
” Lp-j (A ) — Lp2 (A ) — 8 6 , 0 — 3 2 , 6 R o se
Broute
= 47,5
d B ( A ) route
3 2 ,6 d B (A )
L ' in d ic e d 'a f f a i b l i s s e m e n t a c o u s t i q u e v is - à - v is d 'u n b r u it r o s e e s t d o n c :
= 5 3 , 4 d B ( A ) rose
• E n p r é s e n c e d ' u n b r u it r o u t i e r d e r é f é r e n c e g é n é r é d a n s le lo c a l d ' é m i s s i o n , le n iv e a u d e p r e s s io n p o n d é r é t h é o r i q u e L P2i(A) r é g n a n t d a n s le lo c a l d e r é c e p t io n s e r a it a lo r s p a r bande :
10
L ' in d ic e d 'a f f a i b l i s s e m e n t a c o u s t i q u e v is - à - v is d ' u n b r u it r o u t i e r e s t d o n c :
s e r a it :
S o it :
1 0 lo g £ 1 0
La comparaison des valeurs de Rrose et de Rroute d’un même échantillon met en évidence l’importance du choix du bruit de référence. En règle générale, l’indice Rroute est inférieur à l’indice Rrose d environ 3 à 5 dB du fait que le spectre du bruit routier favorise les fréquences basses, plage où l’affaiblissement acoustique des matériaux est relative ment faible (loi de fréquence). L’indice d’affaiblissement acoustique Rrose permet d’évaluer l’aptitude d’une paroi à atténuer la transmission des bruits aériens générés à l’inté rieur des bâtiments.
168
169
ED VALEURS UNIQUES SELON LA NORMALISATION FRANÇAISE
VALEURS UNIQUES SELON LA NORMALISATION FRANÇAISE ( Q
L’indice d’affaiblissement acoustique Rroute permet d’évaluer l’aptitude d’une paroi à atténuer la transmission des bruits aériens générés par les trafics routier et ferroviaire.
14.4
Niveau de pression acoustique normalisé LnflT
Le niveau de pression acoustique normalisé L ^ permet de caractériser, en une seule valeur, le bruit perçu généré par une machine à chocs. L évaluation de cet indice est effectuée à partir des valeurs de niveau de pression normalisé obtenues par application, pour chaque bande d’octave ou de tiers d’octave i, de la relation (développée au § 11. 3) :
La Nouvelle réglementation acoustique précise que le bruit généré par un équipement individuel ou collectif est caractérisé par le « niveau de pression acoustique normalisé L ^ t » et que celui-ci doit être mesuré conformément à la norme NF S 31-057. Celle-ci définit deux niveaux du bruit d’un équipement : —le « niveau du bruit brut Le» exprimé en dB(A), directement mesuré ; - l e « niveau du bruit normalisé LeT » exprimé en dB(A) tel que LeT = Le - lOlog T/T0 (Le: niveau du bruit brut directement mesuré en dB(A) ; T 0: durée de réverbération de référence ; T : moyenne arithmétique des durées de réverbération relevées sur les bandes 250 et 500 Hz.)
14.5 E fficacité normalisée aux bruits de choc AL
TrL„Ti = Lpi - 10 log — 1 LPi : niveau de pression moyen relevé dans le local de réception ; Tr; : temps de réverbération du local de réception ; LnTi : niveau de pression acoustique normalisé. Les valeurs de niveau de pression normalisé peuvent être assimilées à celles issues d’un relevé effectué dans un local aménagé. L’évaluation de 1 indice unique consiste alors à calculer le niveau de pression global pondéré A correspondant à ces valeurs. Iexemple '
1 Calcul du niveau de pression normalisé Un
r e le v é
s u r le s it e d u
n iv e a u
de
l nT
p r e s s io n
n o r m a lis é
L nT d u
b r u it g é n é r é
par une
m a c h i n e à c h o c s a d o n n é le s r é s u lt a t s p a r b a n d e d 'o c t a v e s u iv a n t s :
Bandes d'octave (Hz) L„Ti (dB)
125
250
500
1K
2K
4K
6 2 ,2
5 4 ,8
4 5 ,6
3 9 ,4
5 0 ,0
3 7 ,0
L’efficacité normalisée AL permet de caractériser, en une seule valeur, l’aptitude d’un revêtement de sol ou d’un système flottant à atténuer le niveau de bruits de choc transmis. L’évaluation de cet indice est effectuée à partir des valeurs d’indice d’efficacité AL relevées dans la chambre d’essai par application, pour chaque bande de tiers d’octave i, de la relation (développée au § 11.4) : AL;
d’essai étant directement frappée par la machine à chocs ; Lp; : niveau de pression moyen relevé dans le local de réception, le revê tement ou le système flottant étant posé sur la dalle d’essai ; AL; : indice d’efficacité aux bruits de choc. L’efficacité normalisée aux bruits de choc AL, exprimée en dB (A), cor respond alors à la différence arithmétique des niveaux de pression globaux pondérés régnant dans le local de réception avant et après la pose du revêtement de sol ou du système flottant. L p 0 i( A )
Soit : WiTi
A f f a ib lis s e m e n t A, fiT i(A )
= LnTi + À,
125
250
500
1K
2K
4K
6 2 ,2
5 4 ,8
4 5 ,6
3 9 ,4
5 0 ,0
3 7 ,0
- 1 6 ,0
- 8 ,5
- 3 ,0
0
+ 1 ,0
+ 1 ,0
4 6 ,2
4 6 ,3
4 2 ,6
3 9 ,4
5 1 ,0
3 8 ,0
L e n iv e a u d e p r e s s io n n o r m a lis é L nAT e x p r im é e n d B ( A ) e s t d o n c :
l nTi(A)
L nAT =
170
1 0 lo g 2
10
10
=
5 3 ,9 d B (A )
Lpi
LPOi: niveau de pression moyen relevé dans le local de réception, la dalle
L e n iv e a u d e p r e s s io n p o n d é r é L nTi (A) e s t p o u r c h a q u e b a n d e d ' o c t a v e :
Bandes d'octave (Hz)
LPoi
L P Î(A )
AL(A) = LPo(A) - Lp(A) = 10 log Z 10 10 - 10 log Z 10 10
Le niveau de pression global pondéré LP0 (A) dépend évidemment de la constitution de la dalle d’essai, par conséquent l’évaluation de 1 indice global AL n’a de sens que si les caractéristiques de cette dalle sont par faitement définies, d’où la notion de plancher de référence. Connaissant le spectre du niveau de pression du bruit de choc qui serait théoriquement transmis par un plancher de référence, il est pos sible de recalculer, pour chaque bande de fréquence i, la valeur de ce niveau de pression après la pose d’un revêtement de sol ou d un système flottant.
B
VALEURS UNIQUES SELON LA NORMALISATION FRANÇAISE
VALEURS UNIQUES SELON LA NORMALISATION FRANÇAISE | 0
par bande du bruit de choc, le plan cher de référence étant directement frappé par la machine à chocs ; Lni : niveau de pression théorique par bande du bruit de choc, le revê tement ou le système flottant étant posé sur le plancher de référence. L’indice global AL exprimé en dB(A) est alors égal à : L iO i(A )
L n i(À )
AL(A) = L„o(A) - Ln(A) = 10 log E 10 10 - 10 log I 10 10 Le niveau de pression théorique du bruit de choc transmis par le plan cher de référence est donné par bande de tiers d’octave dans le tableau suivant :
B a n d e s (H z)
L„0i ( d B )
100
125
160
200
250
315
400
500
630
67
68
68
69
69
70
70
70
71
315
A l;
(dB)
70
2 4 ,4
(dB)
(d B )
= L„1 (dB)
4 5 ,6
- 6 ,6
6 3 ,4
3 9 ,0
- 4 ,8
6 5 ,2
3 7 ,3
1
Ln0i : niveau de pression théorique
t-noi
(dB)
h
Bandes (Hz)
LnOi AL;
j f
Lni
J
Soit :
A;
Ln0i(A) = L n0j
+Aj
Lni(A)
400
70
2 7 ,9
4 2 ,1
500
70
2 9 ,6
4 0 ,4
- 3 ,2
6 6 ,8
3 7 ,2
- 1 ,9
6 9 ,1
3 7 ,2
630
71
3 1 ,9
3 9 ,1
800
72
3 3 ,6
3 8 ,4
- 0 ,8
7 1 ,2
3 7 ,6
3 6 ,6
0
7 2 ,0
3 6 ,6
1 000
72
3 5 ,4
1 250
72
3 7 ,1
3 4 ,9
+ 0 ,6
7 2 ,6
3 5 ,5
+ 1 ,0
7 3 ,0
4 1 ,9
1 600
72
3 1 ,1
4 0 ,9
2 000
72
2 8 ,9
4 3 ,1
+ 1 ,2
7 3 ,2
4 4 ,3
+ 1 ,3
7 3 ,3
5 0 ,0
2 500
72
2 3 ,3
4 8 ,7
3 150
72
3 6 ,2
3 5 ,8
+ 1 ,2
7 3 ,2
3 7 ,0
4 000
72
4 1 ,2
3 0 ,8
+ 1 ,0
7 3 ,0
3 1 ,8
5 000
72
3 4 ,5
3 7 ,5
+ 0 ,5
7 2 ,5
3 8 ,0
+ A|
L ' e f f i c a c it é n o r m a lis é e a u x b r u it s d e c h o c A L e x p r im é e e n d B ( A ) e s t d o n c :
Bandes (Hz) L„oi ( d B )
800 72
1K 72
1,6K
1 ,2 5 K 72
72
2K 72
2,5K
3 .1 5 K
72
72
Ln 0i(A)
4K
SK
72
72
1 0 lo g S
10
10
*~rii(A)
-1 0
lo g 2
10
10
= 8 2 ,8 - 5 4 ,7
= 2 8 ,1 d B ( A )
Il c o n v i e n t d e r e m a r q u e r q u e le n iv e a u d e p r e s s io n g lo b a l p o n d é r é d u
1 Calcul de l'efficacité normalisée AL(a)
[exemple
A L (A) =
b r u it d e c h o c
t r a n s m i s p a r le p l a n c h e r d e r é f é r e n c e é t a n t p a r d é f in it io n c o n s t a n t , s a v a l e u r e s t n o r
U n r e le v é e n l a b o r a t o ir e d e l'in d ic e d 'e f f i c a c i t é d ' u n e d a lle f l o t t a n t e ( in d ic e d e r é d u c t io n d u n iv e a u d e b r u it d e c h o c ) a d o n n é le s r é s u lt a t s s u iv a n t s :
m a l is é e , s o it : L no (a ) = 8 3 d B ( A ) L ' e f f i c a c i t é n o r m a lis é e a u x b r u it s d e c h o c A L e x p r im é e e n d B ( A ) e s t a lo r s :
Bandes (Hz)
100
125
160
200
250
315
400
500
630
AL, (d B )
2 ,1
1 0 ,1
1 4 ,4
1 5 ,0
1 7 ,4
2 4 ,4
2 7 ,9
2 9 ,6
3 1 ,9
Bandes (Hz)
800
1K
1,25K
1,6K
2K
2,5K
3 ,1 5 K
4K
5K
AL; (d B )
3 3 ,6
3 5 ,4
2 8 ,9
2 3 ,3
3 6 ,2
4 1 ,2
3 4 ,5
3 7 ,1
3 1 ,1
L e t a b l e a u c i- d e s s o u s r e g r o u p e p o u r c h a q u e b a n d e d e t ie r s d ' o c t a v e i, le s c a l c u l s r e la t if s à l'é v a lu a t io n d e s n iv e a u x g lo b a u x p o n d é r é s t h é o r i q u e s L n0i (A) e t L ni (A) r é g n a n t s o u s le p l a n c h e r d e r é f é r e n c e a v a n t e t a p r è s la p o s e d e la d a lle f lo t t a n t e :
Bandes (Hz)
172
L n 0i
AL;
(dB)
(dB)
(dB)
Lni
“ L n0i - A L j
A ,
(dB)
Ln0i(A) - L-nOi + A ;
(dB)
(dB)
- 19,1
4 7 ,9
4 5 ,8
- 1 6,1
5 1 ,9
4 1 ,8
- 1 3 ,4
5 4 ,6
4 0 ,2
5 4 ,0
- 1 0 ,9
5 8 ,1
4 3 ,1
5 1 ,6
- 8 ,6
6 0 ,4
4 3 ,0
100
67
2,1
6 4 ,9
125
68
10,1
5 7 ,9
160
68
1 4 ,4
5 3 ,6
200
69
1 5 ,0
250
69
1 7 ,4
AL w = 83 -
5 4 ,7 = 2 8 ,3 d B (A )
SYN TH ÈSE
DE
ACOUSTIQUE
LM DITE
RÉG LEM EiTATlO i « IR A
»
La réglementation en vigueur exige, pou r toute nouvelle réalisation, un minimum de performances en matière d ’acoustique. Ces caractéristiques minimales sont fixées p ar arrêtés ministériels. Les arrêtés du 28 octobre 1994, intitulés « Nouvelle réglementation acoustique », concernent les bâtiments d ’habitation ayant fa it l’objet d ’une dem ande de permis de construire ou d ’une déclaration de travaux déposée entre le 1erjanvier 1996 et le 31 décem bre 1999. Ces arrêtés, publiés au Journal officiel de la République française le 25 novembre 1994, sont abrogés depuis le I er janvier 2000, date à laquelle entrent en vigueur les arrêtés du 30 juin 1999 adaptés aux normes européennes.
15.1
Thèm es développés dans les deux arrêtés du 28 octobre 1994
15.2
Exigences'en m atière de perform ances acoustiques
15.3
M odalités d'application de la réglem entation
B
s y n t h è s e d e la r é g l e m e n t a t io n a c o u s t iq u e
SYNTHÈSE DE LA RÉGLEMENTATION ACOUSTIQUE DITE « NRA » { H
DITE « NRA
15.1 Thèm es développés dans les deux arrêtés du 28 octobre 1994
,|5 2 Exigences en matière de performances acoustiques
15,2.1
Isolem ent acoustique au bruit aérien interne (DnAT)
•Arrêté relatif aux caractéristiques acoustiques des bâtimen d’habitation : Article 1 : Classement des locaux par catégorie. Article 2 : Isolement acoustique normalisé au bruit aérien entre locaux (-^iiAt) • Article 3 : Aire d’absorption équivalente minimum des circulations communes (A = S x a j . Article 4 : Isolation des parois horizontales, bruit perçu ( L ^ ) . Article 5 : Bruit engendré par les appareils de chauffage et de climatisa tion (LnAX). Article 6 : Bruit engendré par les ventilations et les équipements collée ■ tifs (L^ t). Article 7 : Isolement acoustique normalisé au bruit de l’espace extérieur
(DnAT). Article Article Article Article
8 : Durée de réverbération de référence (0,5 s). 9 : Modalités. 10 : Classement des surélévations. 11 : Date d’entrée en vigueur du présent arrêté (1er janvier 1996 pour toute nouvelle demande de permis de construire ou de déclaration de travaux). Article 12 : Annulation de l’arrêté précédent (14 juin 1969/22 décembr • 1975). Article 13 : Chargé de l’exécution du présent arrêté.
L’isolement acoustique normalisé D^x entre un local considéré comme local d’émission et un autre local considéré comme local de réception doit être égal ou supérieur aux valeurs indiquées dans le tableau ci-dessous, D ^ t étant exprimé en dB(A) vis-à-vis d’un bruit rose à l’émission : Local de réception Local d’émission
Pièce principale
Cuisine et salle d’eau
Local d’un autre logement (à l’exclusion des garages individuels)
54
51
Circulation commune intérieure au bâtiment (locaux séparés par une ou deux portes)
41
38
Circulation commune intérieure au bâtiment
54
51
Garage individuel d’un logement (ou garage collectif)
56
53
Local d’activité (à l’exclusion des garages collectifs)
59
56
(autres cas)
15.2.2
•Arrêté relatif aux modalités d’application de la réglementatîoj acoustique : Article 1 : DnAT et bruit rose (NF S 30-101). Article 2 : ocw. Article 3 : et machine à chocs (NF S 31-052). Article 4 : D ^ et bruit routier (NF S 31-057) Article 5 : Vérification de la qualité acoustique des logements (NF S 31-057). Article 6 : Valeur de l’incertitude I (3 dB(A)). Article 7 : Date d’entrée en vigueur du présent arrêté (1er janvier 1996 pour toute nouvelle demande de permis de construire ou de déclaration de travaux). Article 8 : Chargé de l’exécution du présent arrêté.
Isolem ent acoustique aux bruits de l'espace extérieur (DnAT) L’isolement acoustique normalisé DMT des pièces principales et cuisines contre les bruits de l’espace extérieur doit être au minimum de 30 dB(A) vis-à-vis d’un bruit routier à l’émission.
15.2.3
A ire d'absorption équivalente (A) L’aire d’absorption équivalente A des revêtements absorbants disposés dans les circulations communes (intérieures au bâtiment et donnant sur les logements) doit représenter au moins le quart de la surface au sol de ces circulations.
15.2.4
Niveau de réception des bruits d'im pact (bruit perçu LnAT) L’isolation des parois horizontales (y compris les revêtements de sol) doit être telle que le niveau de pression acoustique normalisé L^x du bruit perçu dans les pièces principales d’un logement donné ne dépasse
17 6
B
SYNTHÈSE DE LA RÉGLEMENTATION ACOUSTIQUE DITE « NRA » f f l
SYNTHÈSE DE LA RÉGLEMENTATION ACOUSTIQUE DITE « NRA
pas 65 dB(A), lorsque des impacts sont produits par la machine à chocs normalisée sur le sol des locaux extérieurs à ce logement à l’exception des : - balcons et loggias non situés immédiatement au-dessus d’une pièce principale ; - escaliers dans le cas où un ascenseur dessert le bâtiment ; - locaux techniques.
15.2.5 Bruit d'équipem ent (LnAT) •Le niveau de pression acoustique normalisé LnAT du bruit engendré par un appareil individuel de chauffage ou de climatisation d’un logement, ne doit pas dépasser 35 dB(A) dans les pièces principales et 50 dB(A) dans la cuisine de ce logement. Lorsque la cuisine est ouverte sur une pièce principale, le niveau de pres sion acoustique normalisé LnAT du bruit engendré par un appareil individuel de chauffage du logement fonctionnant à puissance minimale ne doit pas dépasser 45 dB(A) dans la pièce principale sur laquelle donne la cuisine (40 dB(A) au 1er janvier 2001). Par dérogation, le niveau de pression acoustique normalisé du bruit engendré par un appareil individuel de climatisation ne doit pas dépasser 40 dB(A) dans les pièces principales du logement, lorsque la demande de permis de construire a été déposée entre le 1erjanvier 1996 et le 31 décembre 1998. • niveau de pression acoustique normalisé LnAT du bruit engendré par un équipement individuel d un logement donné ne doit pas dépasser 30 dB(A) dans les pièces principales et 35 dB(A) dans les cuisines des autres logements. •Le niveau de pression acoustique normalisé L ^ du bruit engendré par un équipement collectif du bâtiment (ascenseurs, chaufferies, transfor mateurs, surpresseurs d eau, vide-ordures) ne doit pas dépasser 30 dB(A) dans les pièces principales et 35 dB(A) dans les cuisines de chaque logement. •Le niveau de pression acoustique normalisé L ^ du bruit engendré par une installation de ventilation mécanique en position de débit minimal ne doit pas dépasser 30 dB(A) dans les pièces principales et 35 dB(A) dans les cuisines de chaque logement.
iS3
Modalités d'application de la réglementation
15.3.1 Sources de bruit •L’isolement acoustique normalisé au bruit aérien D^x entre deux locaux est exprimé vis-à-vis d’un bruit rose à 1 émission, défini dans la norme NF S 30-101 et couvrant les octaves centrées sur 125, 250, 500, 1000, 2000, 4000 hertz. Il est à noter que le bruit rose est un bruit normalisé qui a une énergie constante par bande d’octave. •L’isolement acoustique normalisé D^x contre les bruits de 1 espace extérieur est exprimé vis-à-vis d’un bruit routier à 1 émission, défini dans la norme NF S 31-057 et couvrant les octaves centrées sur 125, 250, 500, 1 000, 2 000, 4 000 hertz. Il est à noter que le bruit routier est un bruit normalisé dont l’énergie contenue dans chaque bande d’octave est fixée par rapport à 1 énergie contenue dans la bande centrale (1 000 hertz), la variation relative de l’énergie étant précisée dans le tableau ci-dessous :
Bandes d’octave (Hz)
125 ^
250
500
XK
2K
4K
Variations relatives (dB)
+ 6
+ 5
+1
0
-2
-8
•L’isolation des parois horizontales vis-à-vis des bruits d’impact est carac térisée par le niveau de pression du bruit perçu L^x, les impacts étant produits par la machine à chocs décrite dans la norme NF S 31-052.
15.3.2 Vérification de la qualité acoustique *• . Pour la vérification de la qualité acoustique des logements, les mesures sont effectuées suivant la norme NF S 31-057 (locaux meublés, portes et fenêtres fermées). •L’incertitude I à prendre en compte lors de la vérification de la qualité acoustique des logements est fixée à 3 dB(A).
15.2.6 Durée de réverbération de référence La durée de réverbération de référence des locaux de réception est fixée à 0,5 seconde à toutes fréquences.
178
179
16 VALEURS SELON
1S.1 i.2
LA
UNIQUES HORM ALISATlOi
EUROPÉENNE
M éthode d'évaluation Isolem ent acoustique standardisé pondéré D„Ti A et DnTi A>tr
1S.3
Indices d'affaiblissem ent acoustique RA et 1A, tr
US.4
Niveau de pression pondéré du bruit de choc standardisé L'nTiW
16.5
Réduction du niveau de bruit de choc pondéré ALW
16.6
Indice d'évaluation de l'absorption a w
181
B
VALEURS UNIQUES SELON LA NORMALISATION EUROPÉENNE ( Q
VALEURS UNIQUES SELON LA NORMALISATION EUROPÉENNE
16.1
Méthode d'évaluation J H L’évaluation des valeurs uniques correspondant à la normalisation euro péenne consiste à déterminer, au moyen d’un processus de comparaison un indice global pondéré et à lui adjoindre, si nécessaire, un terme d’adaptation représentatif du bruit perturbateur. Soit :
X = Xw + G
! ;
prévoit que cette somme doit être la plus grande possible sans toutefois dépasser : •32,0 dB, lorsque les mesures sont effectuées en bandes de tiers d’octave (100 Hz - 3 150 Hz) ; • 10,0 dB, lorsque les mesures sont effectuées en bandes d’octave (125 Hz - 2 000 Hz). Évaluation de l'indice global pondéré Rw d'une porte plane L ' in d ic e d 'a f f a i b l i s s e m e n t a c o u s t i q u e d ' u n e p o r t e p l a n e e s t p a r b a n d e d ' o c t a v e :
Xw : indice global pondéré (dB) ; Cj : terme d’adaptation à un spectre sonore (dB) ;
Bandes d'octave (Hz)
125
250
500
In d ic e d 'a f f a ib lis s e m e n t a c o u s t iq u e R (d B )
2 3 ,8
2 6 ,8
3 1 ,1
1K
2K
2 8 ,2
3 4 ,1
X : valeur unique (dB). Le terme d’adaptation est noté C ou Ctr selon qu’il est associé au spectre sonore n° 1 ou n° 2. - Le spectre sonore n° 1 est utilisé lorsque la valeur unique représente un isolement ou un affaiblissement acoustique relatif aux bruits aériens internes ou à certains bruits de l’espace extérieur (avions à réaction, trafic ferroviaire ou autoroutier à grande vitesse, etc.). Son rôle est ana logue à celui tenu par une source de référence de bruit rose. - Le spectre sonore n ” 2 est utilisé lorsque la valeur unique représente un isolement ou un affaiblissement acoustique relatif aux bruits aériens venant de l’espace extérieur (trafic routier urbain, trafic ferroviaire à basse vitesse, avions à hélices, etc.). Son rôle est analogue à celui tenu par une source de référence de bruit routier.
16. 1.1
L e s v a le u r s d e r é f é r e n c e p o u r l ' is o le m e n t a u x b r u it s a é r ie n s s o n t p a r b a n d e d ' o c t a v e :
Bandes d'octave (Hz) V a le u r s d e r é f é r e n c e
125
250
500
1K
2K
36
45
52
55
56
L a f ig u r e 1 6 .1 m o n t r e la p o s it io n in it ia le d e la c o u r b e d e r é f é r e n c e . La c o u r b e d e m e s u r e é t a n t p l a c é e n e t t e m e n t a u - d e s s o u s , la s o m m e d e s é c a r t s d é f a v o r a b le s e s t la r g e m e n t s u p é rie u re
à
1 0 ,0 d B .
Il f a u t
donc
e ffe ctu e r
un
d é c a la g e
n é g a t if
de
la
c o u rb e
de
ré fé re n ce .
Évaluation de l'indice global pondéré L’évaluation de l’indice global pondéré consiste à superposer sur la courbe représentative des relevés d’isolement ou d’affaiblissement acoustique ou éventuellement de niveaux de pression, une courbe de référence adéquate. L’indice global pondéré recherché est alors déter miné par la position de la bande 500 Hz de référence. Pour ce faire, la courbe de référence est décalée par bonds de 1 dB vers la courbe de mesure afin de trouver la position correspondant au che vauchement optimal. Pour cette position, un certain nombre de bandes de la courbe de mesure se trouvent placées au-dessous de la courbe de référence (au-dessus s’il s’agit d’un indice global pondéré relatif au bruit de choc). Les niveaux correspondant à ces bandes sont repérés par rapport à la courbe de référence par la notion d’écarts défavorables. Un écart défavorable est donc égal à : Écart défavorable = Niveau de référence décalé - Niveau de mesure (Niveau de mesure - Niveau de référence décalé, s’il s’agit d’un indice global pondéré relatif au bruit de choc) Le calcul de la somme des écarts défavorables permet de déterminer le positionnement correct de la courbe de référence. La norme en vigueur
182
Fig. 16.1 - Évaluation de l'indice global pondéré : tracé de la courbe de mesure.
183
H J VALEURS UNIQUES SELON LA NORMALISATION EUROPÉENNE
L e d é c a l a g e o p t i m a l d e la c o u r b e d e r é f é r e n c e e s t d e - 2 0
VALEURS UNIQUES SELON LA NORMALISATION EUROPÉENNE f i l
d B ( fig . 1 6 . 2 ) . L a s o m m
La valeur unique XA est égale à la différence des sommations logarith miques des niveaux de pression pondérés théoriques régnant de part et d’autre de la paroi ou de l’élément de cloison.
d e s é c a r t s d é f a v o r a b l e s e s t a lo r s d e 9 , 6 d B , v a l e u r q u i s a t i s f a i t la c o n d i t i o n < 1 0 , 0 dB (p o u r- 1 9
d B , c e t t e s o m m e e s t é g a le à 1 2 ,6 d B , v a le u r q u i im p o s e u n b o n d d e d é c a
la g e s u p p lé m e n t a ir e ) . L a v a l e u r d e l ' in d ic e p o n d é r é R w c o r r e s p o n d a u n iv e a u d e la b a n d e 5 0 0 H z d e r é f é r e n c e
L p li( A )
s o it :
L p 2i(A )
Soit : X A = 10 log X 10 10 - 10 log X 10 10 Lpii (A) : niveau de pression pondéré A par bande régnant dans le local d’émission ; LP2i (A) : niveau de pression pondéré A par bande régnant dans le local de réception.
Rw = 3 2 d B
Le spectre du niveau de pression régnant dans le local d émission est défini par la norme et correspond soit au spectre n 1, soit au spectre n° 2. Les valeurs pondérées par bande sont telles que le niveau global d’émission est ajusté à 0 dB. L p ü (A )
Soit :
10 log
X 10
10
= 0 dB
Les niveaux de pression pondérés par bande LP2i (A) régnant dans le local de réception correspondent aux niveaux transmis, soit : Lp 2i (A) = L p ii (A) — D ; O U L p 2i (A) — L p u (A) — R ;
D; : indice d’isolement acoustique par bande standardisé) ; R; : indice d’affaiblissement acoustique par bande.
(normalisé
ou
Par conséquent, le terme XA est égal à : L p li(A )~ P i
X A = 0 dB - 10 log Fig. 16.2 - Évaluation de l'indice global pondéré : décalage de la courbe de référence.
X 10
10
L p Ii(A )~ D i
= - 10 log
X 10
L p li(A ) ~ R i
Où :
X A = 0 dB - 10 log
X 10
L P li( A )" R i
10
= - 10 log
X 10
Le terme d’adaptation Cj est donc égal à : W
16. 1.2
Le calcul du terme d’adaptation à un spectre sonore est basé sur l’éva luation globale de la différence des quantités d’énergie pondérées A mises en jeu de part et d’autre d’une paroi séparatrice ou d’un élément de cloison. Cette évaluation globale correspond en fait au calcul de la valeur unique d’isolement ou d’affaiblissement acoustique vis-à-vis d’un bruit défini. Pour obtenir le terme d’adaptation au spectre sonore correspondant à ce bruit, il faut donc retrancher à cette valeur unique, l’indice global pondéré déjà représentatif de l’isolement ou de l’affaiblissement acoustique. Soit : Cj = XA- Xw Cj : terme d’adaptation à un spectre sonore (dB) ; XA: valeur unique [dB(A)] ; Xw : indice global pondéré (dB).
184
Cj = - 10log X 10
Calcul du term e d'adaptation
l - D
i
10
- xw
L p li( A ) - R i
Où: I EXEMPLE
Cj = -
10 log
X 10
10
- Xw
Calcul du terme d'adaptation d'une porte plane L ' in d ic e d 'a f f a i b l i s s e m e n t a c o u s t i q u e d e la p o r t e p l a n e c o r r e s p o n d a n t à I e x e m p l e p r é c é d e n t e s t p a r b a n d e d 'o c t a v e :
(H z )
125
250
500
1K
2K
In d ic e d 'a f f a ib lis s e m e n t a c o u s t iq u e R, (d B )
2 3 ,8
2 6 ,8
3 1 ,1
2 8 ,2
3 4 ,1
Bandes d'octave
H3 VALEURS UNIQUES SELON LA NORMALISATION EUROPÉENNE
VALEURS UNIQUES SELON LA NORMALISATION EUROPÉENNE
Plusieurs combinaisons d’extensions sont prévues par la norme EN 717-1 (50-3 150, 50-5 000, 100-5 000), ces combinaisons sont notées en indice sur les symboles des termes d’adaptation. Soit : C50_3150>C 5 o_5000> C100-5000 H Ctr, 5 0 -3 1 5 0 ’ C tI> 50.5000, C tti 1 0 0 - 5 0 0 0
• C a l c u l d u t e r m e d ' a d a p t a t io n a u s p e c t r e s o n o r e n° 1 L e n iv e a u d e p r e s s io n p o n d é r é A t h é o r i q u e r é g n a n t d a n s le lo c a l d e r é c e p t io n e s t p a r bande :
Bandes d'octave ( H z ) Lp,i(A) (s p e c t re s o n o r e n" 1) Ri tp2i (A) = LP1i(A) - Rj
125
250
-2 1
- 14
500
1K
2K
-8
-5
-4
2 3 ,8
2 6 ,8
3 1 ,1
2 8 ,2
3 4 ,1
- 4 4 ,8
- 4 0 ,8
- 3 9 ,1
- 3 3 ,2
- 3 8 ,1
Le tableau 16.1 regroupe l’ensemble des valeurs correspondant aux niveaux sonores des spectres d’adaptation pour la bande de fréquences étendue : TABLEAU 16.1 - RÉCAPITULATIF DES DONNÉES NORMALISÉES RELATIVES AUX SPECTRES SONORES ÉTENDUS
Le te rm e X A e st é g a l à : Lp1i(A)~Ri
XA = -
1 0 lo g X 1 0
10
= 3 0 ,6 d B (A )
Bandes
L e t e r m e d ' a d a p t a t io n C e s t d o n c é g a l à :
(H z )
C = X A - X w = 3 0 ,6 - 3 2 ,0 = - 1 ,4 dB • C a l c u l d u t e r m e d 'a d a p t a t i o n a u s p e c t r e s o n o r e n ” 2 L e n iv e a u d e p r e s s io n p o n d é r é A t h é o r i q u e r é g n a n t d a n s le lo c a l d e r é c e p t io n e s t p a r
50
bande :
63
Bandes d'octave ( H z )
125
250
500
1K
L p ik a ) (s p e c t re s o n o r e n" 2 )
- 14
- 10
-7
-4
-6
Ri
2 3 ,8
2 6 ,8
3 1 ,1
2 8 ,2
3 4 ,1
- 3 7 ,8
- 3 6 ,8
- 3 8 ,1
- 3 2 ,2
- 4 0 ,1
I
JP
S
11
>
I
2K
Lpii(A)~h XA = -
1 0 lo g X 10
10
= 2 9 ,1 d B ( A )
C , r = X A - X w = 2 9 ,1
- 3 2 ,0 = - 2 , 9 dB
Selon la norme EN 717-1, les termes d’adaptation doivent être calculés avec une précision de 0,1 dB et les résultats arrondis à la valeur entière la plus proche. Les résultats arrondis correspondant à l’exemple cidessus sont donc : C = - 1 dB Qr = - 3 dB
(1,4 plus près de 1 que de 2) (2,9 plus près de 3 que de 2)
Spectres sonores étendus
Par bande 1/3 d’octave
Par bande d’octave
Par bande 1 /3 d’octave
-3 1
-3 6
Spectre n° 2 (dB) v - 'tr (tou tes plages)
P ar bande
d’octave
-3 7
-3 2
Par bande 1/3 d’octave -2 5
-4 1
-4 0
-1 8
-2 3
-3 4
-21
100
-2 9
-3 0
-20
125
-21
-2 6
-22
-2 7
-1 4
-20
160
-2 3
-2 4
-1 8
200
-21
-22
-1 6
- 14
- 19
-20
-1 5
-10
- 15
315
- 17
-1 8
- 14
400
- 15
-1 6
- 13
-8
- 13
- 14
-9
-7
-12
630
-12
-1 3
-11
800
- 11
- 12
-9
1000
-5
- 10
-6
- 11
-4
-8
1 250
-9
- 10
-9
1 600
-9
- 10
-10
2 000
-4
-9
-10
-5
-6
-11
2 500
-9
- 10
-1 3
3 150
-9
-1 0
- 15
4 000
-1 0
-5
-1 1
- 16 -1 8
- 10
5 000
Les mesurages nécessaires à l’évaluation des valeurs uniques d’isolement ou d affaiblissement acoustique sont effectués par bande d’octave ou de tiers d’octave couvrant respectivement les plages de fréquences 125 Hz2 000 Hz et 100 Hz-3 150 Hz. Lorsque les performances acoustiques doivent etre évaluées avec plus de précision, ces plages de fréquences peuvent être étendues de 50 Hz à 5 000 Hz. Pour conserver cette précision, le calcul des termes d adaptation doit alors être effectué avec des spectres sonores adaptés.
186
Par bande d’octave
Spectre n° 1 (dB) Qo-5000 Cjoo-5000
-3 3
500
L e t e r m e d ' a d a p t a t io n C tr e s t d o n c é g a l à :
Spectre n 1 (dB) C50-3150
80
250 Le te rm e X A e st é g a l à :
16.1.3
CEI
Le calcul de la valeur unique X A est alors effectué sur la plage de fré quences étendue, soit : L p li(A )
V -w
X A = 10 log X 10 10 - 10 log X 10 La définition normalisée des spectres sonores étendus est telle que les niveaux globaux théoriques d’émission sont ajustés à 0 dB.
187
B
VALEURS UNIQUES SELON LA NORMALISATION EUROPÉENNE
VALEURS UNIQUES SELON LA NORMALISATION EUROPÉENNE
Les performances des éléments de construction, évaluées à partir de mesures relevées par bande de tiers d’octave sur une plage de fréquences étendue, peuvent être présentées de la manière suivante : RW ( C; Ctr >C50-5000 1 Ctr>50-5000) Par exemple : Rw (C ; Ctr ; C5o-5ooo 1Ctr>50-5000) = 32 (—1 ; —3 ; —1 ; —4) dB
L pü(A )
Soit :
10 log E 10 10
D’où :
X A = - 10 log E 10 10
= 0 dB L p2i(A)
[exemple
||j
~~| Calcul du terme d'adaptation d'une porte plane aux spectres sonores étendus L ' in d ic e d 'a f f a i b l i s s e m e n t a c o u s t i q u e d e la p o r t e p l a n e c o r r e s p o n d a n t à l 'e x e m p le p r é c é d e n t e s t r e le v é p a r b a n d e d ' o c t a v e s u r la p l a g e d e f r é q u e n c e s é t e n d u e . S o it :
Bandes d'octave ( H z ) In d ic e d 'a f f a ib lis s e m e n t a c o u s t iq u e R; (d B )
63
125
250
500
1K
2K
4K
1 8 ,2
2 3 ,8
2 6 ,8
3 1 ,1
2 8 ,2
3 4 ,1
3 6 ,8
16.2 Isolement acoustique standardisé pondéré DnTi Aet DnT>A_tr
Les indices d’isolement acoustique standardisé pondéré D nTi A et DnT_A_tr permettent de caractériser, en une seule valeur l’isolement au bruit aérien existant respectivement entre deux locaux et entre un local et l’espace extérieur. L’évaluation de ces indices est effectuée à partir des valeurs d’isolement standardisé obtenues par application, pour chaque bande d’octave i, de la relation suivante (développée aux § 12.2 et 12.3) :
• C a l c u l d u t e r m e d ' a d a p t a t io n a u s p e c t r e s o n o r e n° 1 L e n iv e a u d e p r e s s io n p o n d é r é A t h é o r i q u e r é g n a n t d a n s le lo c a l d e r é c e p t io n e s t p a r bande :
Bandes d'octave (Hz)
63
LP, j(A) (s p e c t re s o n o r e n° 1 é t e n d u )
-3 2
Ri Lp2i (a) = L Pli (A) — R|
125 -2 2
250
500
1K
2K
4K
- 15
-9
-6
-5
-5
1 8 ,2
2 3 ,8
2 6 ,8
3 1 ,1
2 8 ,2
3 4 ,1
3 6 ,8
- 5 0 ,2
- 4 5 ,8
- 4 1 ,8
- 4 0 ,1
- 3 4 ,2
- 3 9 ,1
- 4 1 ,8
DnTi =
Dbi + 10 log
T i --
Les indices DnT>A et DnT>Aj tr correspondent respectivement à la somme de l’indice global pondéré DnT>wet du terme d’adaptation C ou Ctr. Soit :
Le te rm e X A est ég a l à : Lp1i(A)-Ri XA = -
10
1 0 lo g Z 10
[exemple
1 Calcul d'un isolement acoustique standardisé pondéré
= 3 1 ,1 d B (A ) U n r e le v é d ' i s o l e m e n t a c o u s t i q u e s t a n d a r d is é a d o n n é p a r b a n d e d ' o c t a v e le s r é s u lt a t s
L e t e r m e d 'a d a p t a t i o n C e s t d o n c é g a l à :
s u iv a n t s :
C = X A - X w = 3 1 ,1
- 3 2 , 0 = - 0 ,9 dB
C 50.5000 = — 1 d B
S o it .
• C a l c u l d u t e r m e d ' a d a p t a t io n a u s p e c t r e s o n o r e n° 2
Bandes d’octave (Hz)
125
250
500
1K
2K
L e n iv e a u d e p r e s s io n p o n d é r é A t h é o r i q u e r é g n a n t d a n s le lo c a l d e r é c e p t io n e s t p a r
Is o le m e n t D nTi (dB)
3 7 ,6
4 4 ,5
4 3 ,9
5 6 ,0
5 6 ,9
bande :
• É v a l u a t i o n d e l'in d ic e g lo b a l p o n d é r é D nTiW
Bandes d'octave (Hz) L
ik a )
(s p e c t re s o n o r e n" 2 é t e n d u )
Ri Lp2i (A) = Lpq (A) ~ R|
63
125
250
500
- 18
- 14
- 10
-7
-4
-6
- 11
1 8 ,2
2 3 ,8
2 6 ,8
3 1 ,1
2 8 ,2
3 4 ,1
3 6 ,8
- 3 6 ,2
- 3 7 ,8
- 3 6 ,8
- 3 8 ,1
- 3 2 ,2
- 4 0 ,1
- 4 7 ,8
1K
2K
L e c a lc u l d e s é c a r t s d é f a v o r a b le s e s t d o n n é d a n s le t a b l e a u c i - d e s s o u s :
4K
Bandes d'octave (Hz)
125
250
500
1K
2K
Is o le m e n t D nTj
3 7 ,6
4 4 ,5
4 3 ,9
5 6 ,0
5 6 ,9
36
45
52
55
56
36
45
52
55
56
+ 0 ,5
+ 8,1
- 1 ,0
- 0 ,9
0 ,5
8,1
V a le u r s d e r é f é r e n c e R é f é r e n c e d é c a lé e (0 dB ) Le te rm e X A e st é g al à : É c a r t s = R é f é r e n c e d é c a lé e - D nTi
Lpli(A)" Ri XA = -
1 0 lo g X 10
10
=
2 8 ,3 d B (A )
L e t e r m e d 'a d a p t a t i o n C tr e s t d o n c é g a l à : C ,r = X A - X w = 2 8 ,3 - 3 2 ,0 = - 3 , 7 dB
É c a r ts d é f a v o r a b le s (> 0 dB )
- 0 ,6
P i VALEURS UNIQUES SELON LA NORMALISATION EUROPÉENNE
VALEURS UNIQUES SELON LA NORMALISATION EUROPÉENNE j|§
A v e c u n d é c a l a g e n u l d e la c o u r b e d e r é f é r e n c e (fig . 1 6 . 3 ) , la s o m m e d e s é c a r t s d é f a
Le te rm e X A est ég a l à :
v o r a b le s e s t d e 8 ,6 d B , v a le u r q u i s a t is f a it la c o n d it io n < 1 0 , 0 d B . L a v a le u r d e l'in d ic e p o n d é ré
co rre sp o n d
a lo r s
au
n iv e a u
de
la
bande
500 Hz
de
ré fé re n ce ,
Lp1i(A)~DnTi
s o it :
XA = -
D nT vv = 5 2 d B .
10
1 0 lo g Z 10
= 4 7 ,0 d B (A )
L e t e r m e d 'a d a p t a t i o n C tr e s t d o n c é g a l à : C tr = X A - X w = 4 7 , 0 S o it:
5 2 ,0 = - 5 ,0 dB
C tr= - 5 d B
L e s in d ic e s D nT A e t D n T A ;tr, e x p r im é s e n d B , s o n t d o n c : D ni, a =
D nTi w + C = 5 2 + (— 2 ) = 5 0 d B
D nT,
= D nT, w + C tr = 5 2 + ( - 5 ) = 4 7 d B
a,
tr
On notera que, selon la norme EN 717-1, les mesurages d’isolement « in situ » sont exclusivement effectués en bande d’octave. La plage de fréquences correspondant à ces mesures s’étend normalement de 125 Hz à 2 000 Hz, mais peut être étendue de 63 Hz à 4 000 Hz.
16.3
Indices d'affaiblissement acoustique RAet RA, tr
Les indices d’affaiblissement acoustique RAet RAitr permettent de caracté riser, en une seule valeur, l’aptitude d’une paroi à atténuer la transmission des bruits aériens respectivement entre deux locaux et entre un local et l’espace extérieur. L’évaluation de ces indices est effectuée à partir des valeurs d’affaiblisse ment acoustique R relevées en laboratoire par application, pour chaque bande de tiers d’octave i, de la relation suivante (développée au § 8. 2 ) :
Fig. 16.3 - Evaluation de l'indice global pondéré D„T/W.
• C a l c u l d u t e r m e d ' a d a p t a t io n a u s p e c t r e s o n o r e n° 1 L e n iv e a u d e p r e s s io n p o n d é r é A t h é o r i q u e r é g n a n t d a n s le lo c a l d e r é c e p t io n e s t p a r b a n d e d 'o c t a v e :
Rs = Lpli - Lp2i - 10 log p Bandes d'octave (Hz)
125
250
500
1K
2K
Lp,i(A) (s p e c tre s o n o re n" 1)
-2 1
- 14
-8
-5
-4
Dnîi Lp2i (a ) = LP1i (A) - D nT(
3 7 ,6
4 4 ,5
4 3 ,9
5 6 ,0
5 6 ,9
- 5 8 ,6
- 5 8 ,5
- 5 1 ,9
- 6 1 ,0
- 6 0 ,9
Les indices RA et RAi tr correspondent respectivement à la somme de l’indice global pondéré Rw et du terme d’adaptation C ou Ctr. Soit : Ra = Rw + C et Ra tr = Rw + Ctr [exemple
I
Calcul de l'indice d'affaiblissement acoustique d'une dalle de béton U n r e le v é e n l a b o r a t o ir e d e l'in d ic e d ' a f f a i b l i s s e m e n t a c o u s t i q u e d ' u n e d a lle d e b é t o n
Le te rm e X A e st ég al à :
d e 1 4 c m d ' é p a i s s e u r a d o n n é le s r é s u lt a t s s u iv a n t s : Lp1l(A)~DfiTi
XA = -
1 0 lo g Z 10
10
= 4 9 ,6 d B (A )
C = X A - X w = 4 9 ,6 S o it :
100
B a n d e s (H z)
L e t e r m e d 'a d a p t a t i o n C e s t d o n c é g a l à :
Ri
(dB)
3 4 ,8
125 3 7 ,2
160 200 34,9
4 0 ,7
250 315 400 4 3 ,9
4 6 ,0
4 9 ,2
500 630
800
1K
1 .2 5 K
1 ,6 K
2K
2 ,5 K
3 ,1 5 K
52,0
55,2
5 7 ,9
60,1
6 3 ,0
6 5 ,9
68,1
7 0 ,0
5 3 ,8
5 2 ,0 = - 2 , 4 dB
C = - 2 dB • É v a l u a t i o n d e l'in d ic e g lo b a l p o n d é r é R w
• C a l c u l d u t e r m e d 'a d a p t a t i o n a u s p e c t r e s o n o r e n ” 2
L e c a lc u l d e s é c a r t s d é f a v o r a b le s e s t d o n n é d a n s le t a b l e a u c i - d e s s o u s :
L e n iv e a u d e p r e s s io n p o n d é r é A t h é o r i q u e r é g n a n t d a n s le lo c a l d e r é c e p t io n e s t p a r b a n d e d 'o c ta v e :
Bandes d'octave ( H z ) LPlj (A) (s p e c tre s o n o re n" 2 ) D n Ti Lp2i (A) == L p ii (A) -
190
D nTi
125
250
500
1K
2K
- 14
- 10
-7
-4
-6
3 7 ,6
4 4 ,5
4 3 ,9
5 6 ,0
5 6 ,9
- 5 1 ,6
- 5 4 ,5
- 5 0 ,9
- 6 0 ,0
- 6 2 ,9
soo 1K
2K
B a n d e s (H z)
100
2 .5 K
3 .1 5 K
R,
34,8 37,2 34,9 40,7 43,9 46,0 49,2 52,0 53,8 55,2 57,9 60,1 63,0 65,9 68,1
70,0
12 5
160 200
250
315
400
500
630
1 ,2 5 K
1 ,6 K
33
36
39
42
45
48
51
52
53
54
55
56
56
56
56
56
Référence décalée (+ 2dB) 35
38
41
44
47
50
53
54
55
56
57
58
58
58
58
58
Valeurs de référence
Écarts = Réf. décalée - Rj + 0,2 + 0,8 +6,1 + 3,3 + 3,1 +4,0 + 3,8 + 2,0 + 1,2 +0,8 -0,9 -2,1 -5,0 -7,9 -10,1 -12,0 Écarts défavorables (> 0)
0,2
0,8
6,1
3,3
3,1
4,0
3,8
2,0
1,2
0,8
191
B
VALEURS UNIQUES SELON LA NORMALISATION EUROPÉENNE Q |
VALEURS UNIQUES SELON LA NORMALISATION EUROPÉENNE
A v e c u n d é c a la g e p o s itif d e la c o u r b e d e r é f é r e n c e d e 2 d B (fig . 1 6 .4 ) , la s o m m e d e s é c a r t s
• C a l c u l d u t e r m e d 'a d a p t a t i o n a u s p e c t r e s o n o r e n° 2
d é f a v o r a b le s e s t d e 2 5 , 3 d B , v a le u r q u i s a t is f a it la c o n d it io n < 3 2 , 0 d B . L a v a le u r d e l'in d ic e
L e n iv e a u d e p r e s s io n p o n d é r é A t h é o r i q u e r é g n a n t d a n s le lo c a l d e r é c e p t io n e s t p a r
p o n d é r é c o r r e s p o n d a lo r s a u n iv e a u d e la b a n d e 5 0 0 H z d e r é f é r e n c e , s o it : Rw = 5 4 d e
b a n d e d 'o c t a v e :
B a n d e s (H z ) tpîi(A) (sp e ctre so n o re n 2)
100
125
-20
-20
160
250
200
315
400
- 18 - 16 - 15 - 14 - 13
34,8 37,2 34,9 40,7 43,9 46,0 49,2
Ri Lp2i (A) = U lt (A) “ R(
500
630
800
1K
1,25K
1,6K
2K
- 12
- 11
-9
- 8
-9
- 10
- 11
55,2
57,9 60,1
52,0 53,8
63,0 65,9
2 ,5 K
3 .1 5 K
- 13 - 15 6 8 ,1
- 54,8 - 57,2 - 52,9 - 56,7 - 58,9 -60,0 -62,2 - 64,0 - 64,8 - 64,2 -65,9 -69,1 - 73,0 -76,9 - 8 1 , 1
70,0 - 8 5 ,0
Le te rm e X A est ég a l à :
XA = -
4 7 ,7 d B (A )
1 0 lo g X 10
L e t e r m e d 'a d a p t a t i o n C tr e s t d o n c é g a l à : C ,r = X A - X w = 4 7 ,7 -
L e s in d ic e s R A e t RAi
5 4 ,0 = - 6 , 3 dB
C tr = - 6 d B
S o it :
w, e x p r im é s
en dB, so n t d o n c :
R a = Rw + C = 5 4 + ( - 2 ) = 5 2 d B R a , tr = Rw + C tr = 5 4 + ( - 6 ) = 4 8 d B S o it , s e lo n la p r é s e n t a t io n g é n é r a l e : Rw ( C ; C tr) = 5 4 ( - 2 ; - 6 ) d B
On notera que, selon la norme EN 717-1,1 évaluation des indices d affai blissement acoustique est exclusivement effectuée en bande de tiers d’octave. La plage de fréquences s’étend normalement de 100 Hz à 3 150 Hz, mais peut être étendue de 50 Hz à 5 000 Hz.
Fig. 16.4 - Exemple d'évaluation d'un indice global pondéré Rw.
16.4
Niveau de pression pondéré du bruit de choc standardisé L'nT, w
• C a l c u l d u t e r m e d 'a d a p t a t i o n a u s p e c t r e s o n o r e n° 1 L e n iv e a u d e p r e s s io n p o n d é r é A t h é o r i q u e r é g n a n t d a n s le lo c a l d e r é c e p t io n e s t p a r b a n d e d 'o c t a v e :
Bandes (Hz)
100
Lpü(A) (spectresonore n°1)
-29 - 26 -23 -21 - 19 - 17 - 15 - 13 - 12 - 11 - 10
R;
34,8 37,2 34,9 40,7 43,9 46,0 49,2 52,0 53,8 55,2 57,9 60,1 63,0 65,9 68,1 70,0 -63,8 -63,2 -57,9 -61,7 -62,9 -63,0 -64,2 -65,0 -65,8 -66,2 -67,9 -69,1 - 72,0 -74,9 -77,1 -79,0
Lp2i(A)= LPîi(A}- R,
125
160 200
250
31 5
400
500 630 800
1K
1 ,2 5 K
16 K
2K
2,5K
3 ,1 5 K
-9
-9
-9
-9
-9
Le te rm e X A e st é g al à :
Le niveau de pression pondéré du bruit de choc standardisé L nx, w permet de caractériser, en une seule valeur, le bruit perçu généré par une machine à chocs. L’évaluation de cet indice est effectuée à partir des valeurs de niveau de pression standardisé obtenues par application, pour chaque bande d’octave i, de la relation (développée au § 11. 3) : Tr; -'nTi = Lpi - 10 log (Ë5
Lp 1 i(A )-Ri
XA = -
1 0 lo g X 10
10
=
5 2 ,4 d B (A )
L e t e r m e d ' a d a p t a t io n C e s t d o n c é g a l à :
S o it :
192
C = X A - X w = 5 2 , 4 - 5 4 , 0 = - 1 ,6 d B C = - 2 dB
193
| H VALEURS UNIQUES SELON LA NORMALISATION EUROPÉENNE VALEURS UNIQUES SELON LA NORMALISATION EUROPÉENNE ( J j
[exemple^
Évaluation du niveau de pression pondéré global Un
r e le v é s u r le s it e d u
n iv e a u
d e p r e s s io n
l ' nT w
s t a n d a r d i s é L nT d u
b r u it q é n é r é
m a c h i n e à c h o c s a d o n n é p a r b a n d e d 'o c t a v e le s r é s u lt a t s s u iv a n t s :
Bandes d'octave ( H z )
125
l nTi (cJ8)
6 2 ,2
I
nar ,
16.5
Réduction du niveau de b ru it de choc pondéré ALw
06
250
500
1K
2K
5 4 ,8
4 5 ,6
3 9 ,4
50 0
L’indice de réduction du niveau de bruit de choc pondéré ALWpermet de caractériser, en une seule valeur, l’aptitude d’un revêtement de sol ou d’un système flottant à atténuer le niveau de bruit de choc transmis.
L e s v a le u r s d e r é f é r e n c e p o u r le b r u it d e c h o c s o n t p< ar b a n d e d o c t a v e :
Bandes d'octave ( H z ) V a le u r s d e r é f é r e n c e
125
250
500
1K
2K
67
67
65
62
49
L’évaluation de cet indice est effectuée à partir des valeurs d’indice d’efficacité AL relevées dans la chambre d’essai par application, pour chaque bande de tiers d’octave i, de la relation (développée au § 11. 4) : AL; = LPOi—Lpi
'
L e c a lc u l d e s é c a r t s d é f a v o r a b le s e s t d o n n é d a n s le t a b l e a u s u i v a n t :
Bandes d'octave (Hz) Uti V a le u r s d e r é f é r e n c e R é f é r e n c e d é c a lé e
(-
6 dB)
L c a r t s = LnTi - R é f é r e n c e d é c a lé e E c a r ts d é f a v o r a b le s (> 0 dB )
125
250
500
1K
2K
6 2 ,2
5 4 ,8
4 5 ,6
3 9 ,4
5 0 ,0
67
67
65
62
49
61
61
59
56
43
+ 1,2
- 6 ,2
- 1 3 ,4
- 1 6 ,6
+ 7 ,0
1 ,2
Le niveau de pression pondéré global LPO iw dépend évidemment de la constitution de la dalle d’essai, par conséquent, l’évaluation de l’indice ALWn’a de sens que si les caractéristiques de cette dalle sont parfaite ment définies, d’où la notion de plancher de référence.
la s o m m e d e s
c a r t s d e f a v o r a b ie s e s t d e 8 , 2 d B , v a le u r q u i s a t is f a it la c o n d it io n < 1 0 , 0 d B
Connaissant le spectre du niveau de pression du bruit de choc qui serait théoriquement transmis par un plancher de référence, il est possible de recalculer, pour chaque bande de fréquence, la valeur de ce niveau de pression après la pose d’un revêtement de sol ou d’un système flottant. Soit :
L a v a le u r
6 C O rre S P ° n d a l ° rS 3U n iV 6 a U d e 18 b a n d e 5 0 0 H z d e ^ r e n c e L ’nT, w = 5 9 -
’
7 ,0
A v e c u n d é c a l a g e n é g a t i f d e la c o u r b e d e r é f é r e n c e d e 6 d B (fig . 1 6 . 5 )
5 d B s t r t :P0
L’indice ALWcorrespond alors à la différence des niveaux de pression pondérés globaux régnant dans le local de réception avant et après la pose du revêtement de sol ou du système flottant, soit : ALW= LPOiw —Lp, w
m o in s
5 = 5 4 dB
îln n i n° ter f 6’ df nS k n° tation L’»t, w, le symbole « apostrophe » (’) rappehe que les valeurs retenues pour l’évaluation de l’indice global pondéré tiennent compte des transmissions latérales.
h n , ri
A n , r, Oi
A Lj
Ln>r_0i : niveau de pression théorique par bande du bruit de choc, le plan cher de référence étant directement frappé par la machine à chocs ; Ln>ri : niveau de pression théorique par bande du bruit de choc, le revê tement ou le système flottant étant posé sur le plancher de référence. L’indice ALWest alors :
ALy
, o, w '
L,n, r, W
Le niveau de pression du bruit de choc normalisé du plancher de réfé rence est donné par bande de fréquence dans le tableau ci-dessous :
B an d es (Hz)
100
L„,r,o (dB)
67,0 67,5 68,0 68,5 69,0 69,5 70,0 70,5
125
160
200
250
315
400
500
630
800
71,0 71,5
ut
1,25K
1,6K
2K
2,5IC
3 ,1 5 K
72,0
72,0
72,0
72,0
72,0
72,0
Le niveau de pression pondéré global Ln>h 0>w est par définition constant et peut donc être évalué d’avance. Le tableau 16.2 correspond aux calculs relatifs à cette évaluation :
Pug.
16.5
-
Évaluation du niveau de pression pondéré global L'„
1194 19 5
VALEURS UNIQUES SELON LA NORMALISATION EUROPÉENNE f f l
C B VALEURS UNIQUES SELON LA NORMALISATION EUROPÉENNE
TABLEAU 16.2 - DÉTERMINATION D U NIVEAU DE P R E S S I O N GLOBAL P O N D É R É B andes (Hz)
100
125
160
200
250
31 5
400
500
63 0
80 0
L r„ r, Qi
67,0
67,5
68,0
68,5
69,0
69,5
70,0
70,5
71,0
71,5
72,0
72,0
1K 1.25K
1,6K
2K
2 ,5 K
72,0
72,0
72,0
3 ,l5 K
Vù
V aleurs de référence
62
62
62
62
62
62
61
60
59
58
57
54
51
48
45
Référence décalée (+ 18dB)
80
80
80
80
80
80
79
78
77
76
75
72
69
66
63
60
- 7 ,5
- 6 ,0
- 4 ,5
- 3 ,0
0,0
H 3,0
-b 6,0
+ 9,0
+ 12,1)
3,0
6,0
9,0
12,0
Écarts = Réf. décalée - Ln>r, 0i
-1 3 ,0 - 1 2 ,5 - 1 2 ,0 - 1 1 ,5 -1 1 ,0 -1 0 ,5 - 9 ,0
Écarts défavorables O
0)
un décalage de la courbe de référence de +18 dB, la somme des écarts défavorables est de 30,0 dB, valeur qui satisfait la condition =5 32,0 dB. La valeur du niveau de pression pondéré correspond au niveau de la bande de référence 500 Hz, soit : Ln>r, 0>w = 78 dB. A vec
IraM alIZZ] Évaluation du niveau de pression pondéré global Ln r Wd'une dalle flottante U n r e le v é e n la b o r a t o ir e d e I 'in d ic e d e r é d u c t io n d u n iv e a u d e b r u it d e c h o c d ' u n e d a lle f l o t t a n t e a d o n n é p a r b a n d e le s r é s u lt a t s s u iv a n t s :
100
f—---------------- --—,-------j-------
Bandes (Hz)
100 125 160 200 250 315 400 500 630 800
A U (dB)
2,1
10,1
14,4
15,0
______
17,4
24,4
27,9
29,6
31,9
33,6
125
1K 35,4
160 200
315 400 250
630 800 500
1,25 K1,6 K
2,5 K3,15 K
2K
1 K
4K
t (H z)
1.25K 1,6K 2K 2,5K 3.1SK 37,1
31,1
28,9
23,3
36,2
Fig. 16.6 - Évaluation du niveau de pression pondéré global L„, r,
w.
L e t a b le a u c i- d e s s o u s c o r r e s p o n d a u c a lc u l , p o u r c h a q u e b a n d e d e t ie r s d 'o c t a v e i, d u n iv e a u d e p r e s s io n Ln> n t h é o r i q u e m e n t t r a n s m is p a r
cette dalle
f lo tta n te :
Bandes (Hz)
100 125 160 200 250 315 400 500 630 800 1K 1,25K 1,6K 2K 2,5K 3.15K
U , r, 0s
67,0
67,5
68,0
68,5
69,0
69,5
70,0
70,5
71,0
71,5
72,0
72,0
72,0
72,0
72,0
72,0
ALj
2,1
10,1
14,4
15,0
17,4
24,4
27,9
29,6
31,9
33,6
35,4
37,1
31,1
28,9
23,3
36,2
53,6
53,5
51,6
45,1
42,1
40,9
39,1
37,9
36,6
34,9
40,9
43,1
48,7
35,8
'-n, ri = U , r,
O i ""&U
64,9
57,4
L e t a b l e a u c i- d e s s o u s c o r r e s p o n d a u x c a lc u l s d e s é c a r t s d é f a v o r a b l e s r e la t if s à l ' é v a lu a t io n d u n iv e a u d e p r e s s io n p o n d é r é g lo b a l L n r w :
Bandes (Hz)
100 125 160 200 250 315 400 500 630 800
1,25K 7,6K 2K
2,5K 3,15K
L„,,i
64,9
57,4
53,6
53,5
51,6
45,1
42,1
40,9
39,1
37,9
36,6
34,9
40,9
43,1
48,7
35,8
V a le u rs d e ré fé re n ce
62
62
62
62
62
62
61
60
59
58
57
54
51
48
45
42
R é fé re n ce d écalée ( - 8 dB)
54
54
54
54
54
54
53
52
51
50
49
46
43
40
37
34
Écarts = R éf. d é calé e - Lnrj
10,9
3,4
- 0 ,4
- 0 ,5
- 2 ,4
-8 ,9
3,1
17,7
1,8
Écarts d éfa vo ra b le s (> 0)
10,9
3,1
11,7
1,8
-1 0 ,9 -11,1
-11 ,9 -12,1
K
-1 2 ,4 -11,1
- 2 ,1
3,4
A v e c u n d é c a l a g e d e la c o u r b e d e r é f é r e n c e d e - 8
d B (fig . 1 6 .6 ) , la s o m m e d e s é c a r t s
d é f a v o r a b le s e s t d e 3 0 , 9 d B , v a le u r q u i s a t is f a it la c o n d it io n
« £ 3 2 , 0 d B . L a v a le u r d u
n iv e a u d e p r e s s io n p o n d é r é c o r r e s p o n d a u n iv e a u d e la b a n d e d e r é f é r e n c e 5 0 0 H z s o it : Ln , w = 5 2 d B . L in d ic e d e r é d u c t io n d u n iv e a u d e b r u it d e c h o c p o n d é r é A L W e s t a lo r s é g a l à :
ALW = Ln^, o, w ~ Lni r w = 78 —52 = 26 dB
16,6 Indice d'évaluation de l'absorption a *
L’indice d’évaluation de l’absorption a w permet de caractériser, en une seule valeur, l’aptitude d’un matériau à absorber l’énergie d’une onde acoustique. . . L’évaluation de cet indice est effectuée à partir des valeurs du coefficient a obtenues en laboratoire par application, pour chaque bande de tiers d’octave i, de la relation suivante (développée au § 6 .1 ) : «i
T!
+ 0,16 T.
V SoT d
Le processus de comparaison permettant de déterminer la valeur de l’indice a w est décrit dans la norme EN ISO 11-654. Selon cette norme, la courbe de référence est décalée par bonds de 0,05 vers la courbe des relevés jusqu’à ce que la somme des écarts défavorables soit égalé ou inférieure à 0,10. Un écart est déclaré défavorable lorsqu une valeur de relevé est placée au-dessous de la courbe de référence.
B
VALEURS UNIQUES SELON LA NORMALISATION EUROPÉENNE
valeurs uniques selon la normalisation européenne
Les valeurs par bande de la courbe de référence sont données dans le tableau ci-dessous. 125
Bandes d’octave (Hz)
• É v a l u a t i o n d e l'in d ic e p o n d é r é a w : L e c a lc u l d e s é c a r t s d é f a v o r a b le s e s t d o n n é d a n s le t a b l e a u s u iv a n t :
125
250
500
1K
2K
4K
0 ,1 0
0 ,2 5
0 ,6 0
0 ,8 5
0 ,8 5
0 ,8 5
V a le u r s d e r é f é r e n c e
0 ,8 0
1 ,0 0
1 ,0 0
1 ,0 0
0 ,9 0
R é f é r e n c e d é c a lé e (0 ,4 5 )
0 ,3 5
0 ,5 5
0 ,5 5
0 ,5 5
0 ,4 5
+ 0 ,1 0
- 0 ,0 5
- 0 ,3 0
- 0 ,3 0
- 0 ,4 0
Bandes d'octave (Hz)
250
500
1K
2K
4K
0,80
1,00
1,00
1,00
0,90
OCpi
Valeurs de référence
Le processus de comparaison étant effectué en bande d’octave, les valeurs par bande de tiers d’octave du coefficient d’absorption a sont converties en indices pratiques a P. Un indice pratique pour une bande d octave i est obtenu par le calcul de la moyenne arithmétique des valeurs correspondant aux 3 sous-bandes de tiers d’octave, soit : „ _ «a + «u + a i3 a pi 3
UJ
É c a r ts = R é f é r e n c e d é c a lé e É c a r ts d é f a v o r a b le s (> 0)
OCPj
0 ,1 0
Avec un décalage de la courbe de référence de 0,45 (fig. 16.7), la somme des écarts défavorables est de 0 , 10 , valeur qui satisfait la condition =£ 0 , 10 . La valeur de l’indice pondéré correspond alors au niveau de la bande 500 Hz de référence, soit : a w= 0,55.
Le résultat de calcul de chaque otK est arrondi à 0,05 près. Iexemple’
1 Évaluation de l'indice pondéré <% d'un panneau de faine de verre U n r e le v é e n l a b o r a t o ir e d u c o e f f i c i e n t d ' a b s o r p t i o n a d ' u n p a n n e a u d e la in e d e v e r r e a d o n n é p a r b a n d e d e t ie r s d 'o c t a v e le s r é s u lt a t s s u iv a n t s :
Bandes (Hz)
100
125
160
200
250
315
400
500
630
et
0 ,0 3
0 ,0 8
0 ,1 5
0 ,1 8
0 ,2 2
0 ,3 5
0 ,4 7
0 ,6 4
0 ,7 1
Bandes (Hz)
800
1 000
1 250
1 600
0 ,7 6
0 ,8 8
0 ,9 3
0 ,8 9
• C o n v e r s i o n e n in d ic e s a
Octave 1/3 d'octave a
,
2K 0 ,8 5
2,5K
3,15K
4K
5K
0 ,8 4
0 ,7 9
0 ,9 0
0 ,8 3
p ra tiq u e s :
125
250
500
100
125
160
200
250
315
400
500
630
0 ,0 3
0 ,0 8
0 ,1 5
0 ,1 8
0 ,2 2
0 ,3 5
0 ,4 7
0 ,6 4
0,71
OCp
0 ,1 0
Octave
0 ,2 5
1K
0 ,6 0
2K
4K
1/3 d'octave
800
1K
1,25
1,6K
2K
2,5K
3,15K
4K
5K
oc.
0 ,7 6
0 ,8 8
0 ,9 3
0 ,8 9
0 ,8 5
0 ,8 4
0 ,7 9
0 ,9 0
0 ,8 3
«p
198
0 ,8 5
0 ,8 5
0 ,8 5
Fig. 16.7 - Évaluation de l'indice pondéré aw.
La norme prévoit en complément l’évaluation d’un indicateur de forme afin de signaler la plage de fréquences pour laquelle le matériau est par ticulièrement absorbant. Un indicateur est activé lorsqu’une valeur du coefficient oc dépasse de 0,25 la courbe de référence décalée ; il est nommé respectivement L, M, H, selon que l’excès se produit sur la bande 250 Hz, 500 ou 1 000 Hz, 2 000 ou 4 000 Hz. Dans l’exemple précédent, l’excès se produit pour les bandes 1 000 Hz, 2 000 Hz et 4 000 Hz, par conséquent, les indicateurs M et H sont activés. L’indice d’évaluation de l’absorption du panneau de laine de verre est donc : ocw = 0,55 MH 199
17 SYNTHÈSE
DE
ACOUSTIQUE
LA
RÉGLEMENTATION
ACTUELLE
L a n o rm a lis a tio n e u r o p é e n n e im p o s e d e n o u v elles m é th o d e s d e c a lcu l d es v a leu rs e t in d ices u n iq u e s . E n c o n s é q u e n c e , d es textes ré g le m e n ta ir e s a d a p tés o n t é té éla b o rés p a r le m in is tè re d e l’É q u ip e m e n t , d es T ra n s p o rts e t d u L o g e m e n t. L e s a rrê té s d u 3 0 j u i n
1999,
in titu lés « R é g le m e n t a t io n a c o u s tiq u e d e s b â tim e n ts
d ’h a b ita tio n », c o n c e r n e n t les b â tim e n ts d ’h a b ita tio n a y a n t f a i t l’o b jet d ’u n e d e m a n d e d e p e r m is d e c o n s tr u ire o u d ’u n e d é c la ra tio n d e tr a v a u x d é p o s é e à c o m p t e r d u 1 er j a n v ie r 2 0 0 0 . C es a rrêtés o n t été p u b lié s a u J o u r n a l o fficiel d e la R é p u b liq u e fr a n ç a is e le 1 7 ju ille t 1999.
17.1
Thèm es développés dans les deux arrêtés du 30 juin 1999
17.2
Exigences en m atière de perform ances acoustiques
17.3
M odalités d'application de la réglem entation
201
S H SYNTHÈSE DE LA RÉGLEMENTATION ACOUSTIQUE ACTUELLE
17.1
Thèmes développés dans les deux arrêtés du 3 0 juin 1999
__________ ______________________________
17.2
Exigences en matière de performances acosistiqiaes
17.2.1
Isolem ent acoustique au bruit aérien interne (DnT>A)
•Arrêté relatif aux caractéristiques acoustiques des bâtiments d’habitation :
Article 1 : Classement des locaux par catégorie. Article 2 : Isolement acoustique standardisé pondéré aux bruits aériens internes (DnT A). Article 3 : Aire d absorption équivalente minimum des circulations communes (A = S x ocj. Article 4 : Isolation des parois horizontales contre le bruit de choc (bruit perçu L’nTw). Article 5 : Bruit engendré par les appareils de chauffage et de climatisation (L^-p). Article 6 : Bruit engendré par les ventilations et les équipements collec tifs (LjjAt). Article 7 : Isolement acoustique standardisé pondéré aux bruits exté rieurs (DnTiA,tr). Article 8 : Durée de réverbération de référence (0,5 s). Article 9 : Modalités. Article 10 : Classement des surélévations. Article 1 1 : Date d’entrée en vigueur du présent arrêté (1erjanvier 2000 pour toute nouvelle demande de permis de construire ou déclaration de travaux). Article 12 : Annulation de l’arrêté précédent (28 octobre 1994). Article 13 : Chargé de l’exécution du présent arrêté.
L’isolement acoustique standardisé pondéré DnT. Aentre un local consi déré comme local d’émission et un autre local considéré comme local de réception doit être égal ou supérieur aux valeurs indiquées dans le tableau ci-dessous : Local de réception Local d’émission
Pièce principale
Cuisine et salle d’eau
Local d’un autre logement (à l’exclusion des garages individuels)
53 dB
50 dB
Circulation commune intérieure au bâtiment (locaux séparés par une ou deux portes)
40 dB
37 dB
Circulation commune intérieure au bâtiment
53 dB
50 dB
Garage individuel d’un logement (ou garage collectif)
55 dB
52 dB
Local d’activité (à l’exclusion des garages collectifs)
58 dB
55 dB
(autres cas)
17.2.2 Isolement acoustique aux bruits de l'espace extérieur (DnTr A, tr) L’isolement acoustique standardisé pondéré DnT>A,tr des pièces princi pales et cuisines contre les bruits de l’espace extérieur doit être au minimum de 30 dB.
•Arrêté relatif aux modalités d’application de la réglementation acoustique :
Article 1 : Méthode de contrôle relative aux articles 2 et 4 à 7 (NF S 31-057). Article 2 : Évaluation de l’isolement standardisé pondéré D T 4 (NF EN ISO 717-1). Article 3 : Évaluation du coefficient d’absorption (NF EN ISO 11-654). Article 4 : Évaluation du niveau de pression pondéré V T„ (NF EN ISO 717-2). Article 5 : Évaluation du niveau de pression normalisé LnATnoté L T (NF S 31-057). eT Article 6 : Évaluation de l’isolement standardisé pondéré D T A (NF EN ISO 717-1). ’ ’ Article 7 : Valeur de l’incertitude I (3 dB et 3 dB(A)). Article 8 : Date d’entrée en vigueur du présent arrêté (1erjanvier 2000 pour toute nouvelle demande de permis de construire ou déclaration de travaux). Article 9 : Annulation de l’arrêté précédent (28 octobre 1994). Article 10 : Chargé de l’exécution du présent arrêté. 202
SYNTHÈSE DE LA RÉGLEMENTATION ACOUSTIQUE ACTU FIIF ffKj
17.2.3
Aire d'absorption équivalente (A)
L’aire d’absorption équivalente A des revêtements absorbants disposés dans les circulations communes (intérieures au bâtiment et donnant sur les logements) doit représenter au moins le quart de la surface au sol de ces circulations.
17.2.4
Isolation des parois horizontales (bruit perçu L'nT, w)
La constitution des parois horizontales (y compris les revetements de sol) doit être telle que le niveau de pression pondéré du bruit de choc standardisé L'nT,wperçu dans les pièces principales d’un logement donne ne dépasse pas 58 dB, lorsque des impacts sont produits par la machine 203
SYNTHÈSE DE LA RÉGLEMENTATION ACOUSTIQUE ACTUELLE | | j j l SYNTHÈSE DE LA RÉGLEMENTATION ACOUSTIQUE ACTUELLE
. „, à chocs normalisée sur le sol des locaux extérieurs à ce logement l’exception des : - balcons et loggias non situés immédiatement au-dessus d’une pièCe principale ; - escaliers dans le cas où un ascenseur dessert le bâtiment ; - locaux techniques.
17.2.5 Bruit d'équipem ent (LnAT)
« le
•Le niveau de pression acoustique normalisé LnAXdu bruit engendré par un équipement individuel d’un logement donné ne doit pas dépasser 30 dB(A) dans les pièces principales et 35 dB(A) dans les cuisines des autres logements.
umvoque du
X t o d t e d’évaluation de l’absorption « . d’un revêtement absorbant est défini dans la norme NF EN ISO n -6
•
^
^
^
intéri_
NE eS *1SO 717-1 e, est exprtmé en dB, soit.
_n .f Dæa - IAit. w + ,
•Le niveau de pression acoustique normalisé LnAXdu bruit engendré par un appareil individuel de chauffage ou de climatisation d’un logement ne doit pas dépasser 35 dB(A) dans les pièces principales et 50 dB(A) dans la cuisine de ce logement. Lorsque la cuisine est ouverte sur une pièce principale, le niveau de pres sion acoustique normalisé L ^ du bruit engendré par un appareil individuel de chauffage du logement fonctionnant à puissance minimale ne doit pas dépasser 45 dB(A) dans la pièce principale sur laquelle donne la cuisine [40 dB(A) au 1erjanvier 2001],
wp c ai _057 ne concerne que les
je r rr relatif aux bruits aériens de ta norme NE EN ISO 717-1 e, es,
exprimé en dB, soit :
£
j S
o
^
r
D n î,A .t r = D n T ,W + '- t r
S
Isa j ,, Urnit de choc standardisé L nT,w est ? " est exprimé en dB.
. Le niveau de pression acoustique normal.se L^ t est eva ne se on norme NE S 31-057 (noté LeT) et est exprime en dB(A}. . La valeur de l’incertitude I est fixée à 3 dB pour les brmts aenens et bruits de choe, et à 3 dB(A) pour les brmts d équipement
•Le niveau de pression acoustique normalisé L ^ du bruit engendré par un équipement collectif du bâtiment (ascenseurs, chaufferies, transfor mateurs, surpresseurs d’eau, vide-ordures) ne doit pas dépasser 30 dB(A) dans les pièces principales et 35 dB(A) dans les cuisines de chaque logement. •Le niveau de pression acoustique normalisé LnATdu bruit engendré par une installation de ventilation mécanique en position de débit minimal ne doit pas dépasser 30 dB(A) dans les pièces principales et 35 dB(A) dans les cuisines de chaque logement.
17.2.6 Durée de réverbération de référence La durée de réverbération de référence des locaux de réception est fixée à 0,5 seconde à toutes fréquences.
17,3
Modalités d'application d e la réglementation
’ Les mesurages nécessaires à l’évaluation des indices uniques doivent être réalisés conformément aux méthodes décrites dans la norme NF S 31-057. 205 204
— ----------------------
-- -----
U
A PPL!C A Tl© iS
AUI
BÂTI M E i T S
D 'H A BITATlO i
L es p e r fo r m a n c e s q u e d o it re s p e c te r to u te n o u v e lle réa lisa tio n s o n t d é fin ie s d a n s les textes ré g le m e n ta ire s . L es a rrêtés rela tifs à la ré g le m e n ta tio n a c o u s tiq u e d es b â tim e n ts d ’h a b ita tio n p r é c is e n t n o t a m m e n t :
-
les v a leu rs m in im a le s d ’is o le m e n t a u b r u it a é rie n in t é r ie u r a u b â t im e n t ; les v a leu rs m in im a le s d ’is o le m e n t a u b r u it a é rie n e x t é r ie u r a u b â t im e n t ;
- les v a leu rs m a x im a le s d u n iv e a u d e p re s s io n d u b r u it d e choc.
À p a r t ir
d e ces v a leu rs u n iq u e s , le c o n c e p t e u r d o it d é fin ir la n a t u r e e t les ca ra ctéristiq u es
d es m a t é r ia u x à m e ttre e n œ u v r e p o u r re s p e c te r ces ex ig en ces.
18.1
Calcul d'une paroi séparatrice verticale
18.2
Calcul d'une paroi discontinue
18.3
Calcul d'une paroi horizontale
18.4
Calcul d'une surface absorbante
207
I I I APPLICATIONS AUX BÂTIMENTS D'HABITATION APPLICATIONS AUX BÂTIMENTS D'HABITATION
18,1 Calcul d'une paroi séparatrice verticale
S e lo n la r é g l e m e n t a t i o n e n v ig u e u r , l'is o le m e n t a c o u s t i q u e i n t e r n e D „T A e n t r e u n e p i è c e p r i n c i p a le d ' u n l o g e m e n t e t u n lo c a l d 'u n a u t r e lo g e m e n t d o it ê t r e é g a l o u s u p é r i e u r à 5 3 dB. Sach an t que :
Connaissant la valeur minimale de l’isolement acoustique standards que doit procurer une paroi séparatrice vis-à-vis des bruits aériens il esî possible de calculer 1 indice d’affaiblissement acoustique de l’élément de cloison répondant à cette exigence, eiement de
R = D nT- 1 0 lo g 0 , 3 2 ^ Sp
L ' in d ic e d 'a f f a i b l i s s e m e n t a c o u s t i q u e p o n d é r é R A e s t d o n c é g a l à :
Ra = DnT,A-
S o it :
RA =
5 3 -1 0
1 0 lo g 0 , 3 2 X
lo g 0 , 3 2 x 5 2
-’P
=
5 3 -1 0
lo g
1 ,6
standardisé est donné par ia re,a,M” L ' in d ic e d 'a f f a i b l i s s e m e n t a c o u s t i q u e p o n d é r é R A d e la p a r o i s é p a r a t r i c e d o it d o n c ê t r e
DnT = Db+ 10 log — 5 0,5 Soit en appliquant la formule de Sabine : d „t
= Dk+ 10 log
s u p é rie u r o u é g a l à :
53 — 2 = 5 1
S o it :
RA > 51 d B
C e tte
» Db+ 10 log 0,32 ï
v a le u r d ' i n d i c e
dB.
d 'a f f a i b l i s s e m e n t a c o u s t i q u e
p o n d é ré
co rre sp o n d
à c e lle
d 'u n
é l é m e n t d e c lo is o n e n b é t o n d e 1 4 c m d ' é p a is s e u r .
w ^ o p ^ “ b« r ent acous,ique est évaiué àpartir de ia re,a,i°” R = Db- 10 log ^ D’où :
Db = R + 10 log — Sp
La relatlon donnant l’isolement acoustique standardisé devient alors : DnT = R + 10 log à + io log 0,32 6p A Soit :
18.1.1
Rem arque concernant les transm issions latérales
Le calcul de l’indice d’affaiblissement acoustique pondéré de l’exemple précédent est correct dans la mesure où l’influence des transmissions indirectes est négligeable. En pratique ces transmissions pénalisent plus ou moins fortement l’isolement entre locaux. La dégradation de l’isole ment dépend principalement de la constitution des parois latérales et de leur mode de raccordement avec la paroi séparatrice. L’incidence sur l’isolement est évaluée au moyen d’un facteur global « a ». L’isolement acoustique standardisé est alors donné par la relation :
DnT = R + 10 ^log à + iog o;32 £ ) DnT,A = (RA+ 1 0 log 0,32 ^ ) - a DnT = R + 10 log ^
D ou:
x 0,32
DnT = R + 10 log 0,32 —
L mdlce d’affaiblissement acoustique recherché est donc égal à : R = DnT- 10 log 0,32 ~ (V
: volume du local de réception ; SP: surface de la paroi séparatrice.)
ÜM EtCZZ: Calcul de l'indice d'affaiblissement acoustique de la paroi séparant les nièces pnnc,pales de deux logements contigus séparant les pièces
s ï ï i i s , : r oséK Wen,,ques h dispœées seion » a« * “ v i r r d“ P,è“ S:l0"9” Ur L = 5 m ;,a'9“ r1= 4 -1 tuteur 1 ,2,5 m
Volume d une piece : V = L x I x H = 5 x 4 x 2 ,5 = 50 m3 - Surface de la paroi séparatrice : SP = I x H = 4 x 2,5 = 10 m2.
Selon les différents cas de figures possibles, la valeur de a est comprise entre de 0 et 7 dB : •0 dB lorsque les parois latérales sont beaucoup plus massives que la cloison séparatrice ; •5 dB lorsque les parois latérales et la cloison séparatrice sont solidaires et de même masse ; •7 dB lorsque les parois latérales sont beaucoup moins massives que la cloison séparatrice. En supposant, dans l’exemple précédent, que le facteur a soit égal à 5, Ra serait alors égal à : Ra = ^53 - 10 log 0,32 x | ) + 5 = (5 3 -1 0 log 1,6) + 5 = 56 dB Cette valeur d’indice d’affaiblissement acoustique pondéré correspond à celle d’un élément de cloison en béton de 18 cm d’épaisseur. 209
||3 APPLICATIONS AUX BÂTIMENTS D'HABITATION
APPLICATIONS AUX BÂTIMENTS D'HABITATION E
L
18.2 Calcul d'une paroi discontinue
L ' in d ic e d 'a f f a i b l i s s e m e n t a c o u s t i q u e m in im u m Rv =
1 0 lo g 1
=
tV
1 0 lo g
d e la s u r f a c e v it r é e e s t d o n c é g a l à : v_ ... g...
tm3p—IfopM RM
Rm
Connaissant la valeur minimale de l’isolement acoustique standardisé que doit procurer une paroi discontinue vis-à-vis des bruits aériens, il est possible de calculer les indices d’affaiblissement acoustique des dif férents constituants. L’opération consiste à : - déterminer l’indice d’affaiblissement acoustique pondéré RA ou RAt de la paroi discontinue ; ' tr - choisir les différents constituants de sorte que l’indice d’affaiblissement acoustique moyen Rmrésultant de la combinaison soit supérieur ou égal à Ra o u Ra tr. Le calcul de l’indice d’affaiblissement acoustique moyen Rmest effectué au niveau des quantités d’énergie transmises. Il est donné par la relation suivante (développée au § 8 . 3 ) :
Sach an t que :
10
i m=
10
Rv =
1 0 lo g
10
et
S p x 10
H
*10
SMx 1 0
L ' in d ic e d 'a f f a i b l i s s e m e n t a c o u s t i q u e v is - à - v is d e l ' e s p a c e e x t é r ie u r R M d e la p a r o i d e b é to n d e 1 4 c m d 'é p a is s e u r e s t d e 4 7 d B .
Rv =
S o it :
1 0 l o g -------------------^
= 2 2 '8 5 d B
^12,5 x 10 10j - ^ 9 , 5 x 10 10j
L ' in d ic e d 'a f f a i b l i s s e m e n t a c o u s t i q u e p o n d é r é v is - à - v is d e l' e s p a c e e x t é r ie u r d e la p a r t ie v it r é e d o it d o n c ê t r e s u p é r i e u r o u é g a l à 2 3 d B . C e t t e v a le u r c o r r e s p o n d à c e lle d 'u n
Rm = lO log----- ^
v it r a g e s im p le d e 4 m m d ' é p a is s e u r .
S S x 10~10
L e c a lc u l n e t ie n t p a s c o m p t e d ’é v e n t u e lle s d é g r a d a t i o n s d e l'is o l e m e n t lié e s à la p r é se n ce
[exempLe
l Calcul de I indice d affaiblissement acoustique d'une surface vitrée
de
b o uches
d 'e n tré e
d 'a ir .
Pour co m p en ser ces
d é fa u ts
d ' i s o le m e n t ,
l'in d ic e
d 'a f f a i b l i s s e m e n t a c o u s t i q u e d e s v it r a g e s e s t g é n é r a l e m e n t c h o is i s u p é r i e u r à 2 6 d B .
S o it à d é t e r m i n e r le s c a r a c t é r i s t iq u e s d e l ' é l é m e n t d e f a ç a d e c o r r e s p o n d a n t a u x p i è c e s p r in c i p a le s d u c a lc u l p r é c é d e n t . L e s p i è c e s d o n n e n t s u r la f a ç a d e s e lo n le u r s l o n g u e u r s . L a p a r o i c o m p r e n d u n e s u r f a c e v it r é e d e 3 m 2. - V o lu m e d 'u n e p iè c e :
V
- S u r f a c e d e la p a r o i s é p a r a t r i c e :
= L
SP = L
x I x H= 5 x x H = 5 x 2 ,5
4
- S u r f a c e v it r é e :
Sv
- S u rfa ce m a ç o n n é e :
S M = S P - Sv = 1 2 ,5 -
x
2 , 5 = 5 0 m 3.
18.3 Calcul d'une paroi horizontale
= 1 2 , 5 m 2.
= 3 m 2. 3 = 9 ,5
m 2.
S e lo n la r é g le m e n t a t i o n e n v ig u e u r , I I s o le m e n t a c o u s t i q u e D nT A tr d ' u n e p i è c e p r in c i p a le v is - à - v is d e s b r u it s d e l' e s p a c e e x t é r ie u r d o it ê t r e s u p é r i e u r o u é g a l à 3 0 d B . L ' in d ic e d ' a f f a ib lis s e m e n t a c o u s t i q u e p o n d é r é R A tr e s t d o n c é g a l à :
RA.tr =
Soit :
D nT,A,t r - 1 0 lo g 0 , 3 2 ^
R Atr = 3 0 - 1 0 lo g 0 , 3 2
D 'o ù :
=
3 0 -1 0
lo g
1 ,3
= 3 0 - 1 ,1
= 2 8 ,9 dB
RA;tr > 2 9 d B
L ' in d ic e d ' a f f a ib lis s e m e n t a c o u s t i q u e d e la p a r t ie m a ç o n n é e é t a n t c o n n u , il f a u t d o n c d é t e r m in e r la v a l e u r m in im a le d e c e lu i d e la p a r t ie v it r é e . S o it T m le f a c t e u r d e t r a n s m i s s i o n m o y e n d e l ' é l é m e n t d e f a ç a d e . T m e s t te l q u e :
T
=
m
Tv Sy
+^m
S m
SP
( T v . f a c t e u r d e t r a n s m is s io n d e la s u r f a c e v it r é e S v ;
T M : f a c t e u r d e t ra n s m is s io n d e
la s u r f a c e m a ç o n n é e S M.) L e f a c t e u r d e t r a n s m is s io n c o r r e s p o n d a n t à la s u r f a c e v it r é e e s t é g a l à :
T
210
-
~ T MS M
Connaissant la valeur maximale admissible du niveau de pression du bruit de choc transmis dans une pièce d’habitation, il est possible de cal culer l’indice de réduction ALW du revêtement de sol ou de la dalle flottante permettant de respecter cette exigence. En effet, le niveau de pression standardisé est évalué à l’aide de la rela tion suivante (développée au § 11. 3) : Tr LnX = LP- 10 log — Or, la réduction du niveau de bruit de choc AL consécutive à la pose du revêtement de sol ou de la dalle flottante est égale à : AL = LP0 Lp Soit en exprimant LPen fonction du niveau de pression standardisé LnT: Tr AL = Lpo • JnT' 10 log 0,5 Et en remplaçant Tr par le développement de la formule de Sabine : 0,16 V Lp0- L nT- 10lOg AL 0,5 A 211
J H APPLICATIONS AUX BÂTIMENTS D'HABITATION
APPLICATIONS AUX BÂTIMENTS D'HABITATION H §
L’aire d’absorption équivalente A étant ramenée à 10 m2, la relation devient : AL = LP0 - LnT- 10 log 0,032 V = LP0- LnT- 10 [log 0,032 + log V] AL = LP0- LnT + 1 5 - 1 0 log V
Soit :
L’indice de réduction pondéré ALWest donc égal à : ALW= LPOjw—LnTi w + 15 —10 log V LP0>w : niveau de pression pondéré du bruit de choc relevé dans le local de réception, la dalle étant directement frappée par la machine à chocs ; LnX, w : valeur réglementaire maximale du niveau de pression pondéré du bruit de choc transmis dans le local de réception ; V : volume du local de réception. (exemple
1
Calcul de l'indice de réduction d'une dalle de S o it à d é t e r m i n e r l'in d ic e
de
r é d u c t io n
A
lw
b éton
d 'u n
re v ê te m e n t d e so l p e rm e tta n t d e
L’indice des transmissions latérales TL dépend de la nature des parois liées au plancher : •TL ~ 0, lorsque les parois sont massives et non rayonnantes ; •TL ~ 5, lorsque les parois rayonnantes sont doublées par un matériau souple ; •5 «£ TL =s 10, lorsque les parois sont légères et rayonnantes. Suivant l’exemple précédent, en supposant que le local de réception soit situé sous le plancher support et que les parois de ce local soient légères et rayonnantes, l’indice K serait alors égal à 0 et l’indice TL sensiblement égal à 7. L’indice ALW serait donc égal à : ALW= Lpo.w - LnTiW+15 - 10 log V + K + TL Soit: ALW= 78 - 58 +15 - 17 + 0 + 7 = 25 dB Cette valeur ne peut être obtenue que par la mise en œuvre d’une chape flottante ou d’une moquette.
lim it e r à la v a l e u r r é g le m e n t a ir e le n iv e a u d e b r u it d e c h o c r e le v é d a n s u n e p i è c e p r in c ip a le
de
5 0 m 3. L e p l a n c h e r s u p p o r t e s t c o n s t i t u é
d 'u n e
d a lle
de
b é to n
de
1 4 cm
d ' é p a is s e u r . S e lo n la r é g le m e n t a t i o n
e n v ig u e u r , le n iv e a u d e p r e s s io n
p o n d é r é d u b r u it d e c h o c
s t a n d a r d is é L nXW p e r ç u d a n s u n e p i è c e p r in c i p a le n e d o it p a s d é p a s s e r 5 8 d B . O r , le
18.4 Calcul d'une surface absorbante
n iv e a u d e p r e s s io n p o n d é r é d u b r u it d e c h o c L P a w r e le v é s o u s u n e d a lle d e b é t o n n u e de
1 4 c m d ' é p a i s s e u r e s t e s t i m é à 7 8 d B . L ' in d ic e d e r é d u c t io n d u n iv e a u d e b r u it d e
c h o c p o n d é r é A L w d u r e v ê t e m e n t d e s o l d o it d o n c ê t r e s u p é r i e u r o u é g a l à : A L W = L P0 w — L nX w + 1 5 — 1 0 lo g V S o it :
ALW=
7 8 - 5 8 + 1 5 - 1 0 lo g 5 0 = 7 8 - 5 8 + 1 5 - 1 7 = 1 8 d B
C e t t e v a le u r e s t o b t e n u e a v e c u n r e v ê t e m e n t v in y li q u e a c o u s t iq u e .
18.3.1
Remarque concernant le mode de transmission du bruit de choc*• Le calcul de l’indice ALW de l’exemple ci-dessus est correct dans la mesure où : - le local de réception est situé juste au-dessous du plancher support ; - les transmissions latérales par les parois délimitant le local de récep tion sont négligeables. En pratique, le niveau de bruit de choc est dépendant de la position rela tive du local de réception et de la qualité des parois verticales. L’influence de ces paramètres est évaluée au moyen de l’indice de trans mission de jonction K et de l’indice des transmissions latérales TL. La relation permettant de calculer l’indice de réduction du bruit de choc pondéré devient : ALW—LPOiy/ —LnX> +15 —10 log V + K + TL L’indice de transmission de jonction K dépend de la position relative du local de réception : •K = 0, lorsqu’il est situé sous le local d’émission (axe vertical) ; •- 3 25 K 5s - 7, lorsqu’il est adjacent au local d’émission (axe horizontal ou diagonal) ; •- 5 2s K 2s - 10, lorsqu’il est éloigné du local d’émission (axe horizontal ou diagonal).
212
Connaissant l’aire d’absorption minimale que les parois délimitant une circulation commune doivent présenter, il est possible de déterminer les caractéristiques des matériaux absorbants à mettre en œuvre pour res pecter cette exigence. En effet, selon la réglementation, Faire d’absorption équivalente des revêtements acoustiques disposés dans les circulations communes inté rieures au bâtiment doit représenter le quart de la surface au sol de ces circulations. Or l’aire d’absorption équivalente est par définition (voir le § 6 . 1 ) égale à : A = Sa Par conséquent, connaissant la valeur de A, il suffit de choisir l’indice d’évaluation de l’absorption a w du matériau absorbant pour déterminer la surface S à traiter ou inversement décider de la valeur de S pour cal culer a w. ] Calcul de l'indice d'évaluation de l'absorption d'un matériau disposé sur des parois verticales S o it à d é t e r m i n e r l'in d ic e a w d u m a t é r ia u d is p o s é s u r d e u x p a r o is v e r t i c a le s a d j a c e n t e s d ' u n e c ir c u la t io n c o m m u n e a y a n t le s d i m e n s io n s s u iv a n t e s : lo n g u e u r L = 3 m ; la r g e u r I = 2 ,7 m ; h a u t e u r H = 2 ,5 m . La s u r fa c e a u so i e s t é g a le à : S = L X
I = 3 X
2 , 7 = 8 ,1 m 2
L 'a ir e d 'a b s o r p t i o n é q u iv a le n t e A d o it ê t r e s u p é r i e u r e o u é g a l e à S / 4 , s o i t . A > 2 ,1 m 2 L a s u r f a c e d e s p a r o is v e r t i c a le s r e c e v a n t le m a t é r ia u a b s o r b a n t e s t é g a l e à : S P = (L + 0 X
H = (3 + 2 , 7 ) X
2 ,5 = 1 4 m 2
L 'in d ic e d 'é v a lu a t io n d e l'a b s o r p t io n d u m a t é r ia u d is p o s é s u r le s p a r o is v e r t ic a le s e s t d o n c . O w = A / S = 2 ,1 / 1 4 = 0 , 1 5 C e t t e v a le u r d 'in d ic e d 'é v a lu a t io n d e l'a b s o r p t io n e s t c e lle o b t e n u e a v e c u n t e x t ile
mural.
213
19 VÉRIFICATIONS DE
LA
QUALITÉ
ACOUSTIQUE
L a ré g le m e n ta tio n éta b lie p a r le m in is tè re d e l’É q u ip e m e n t , d es T ra n s p o rts e t d u L o g e m e n t é n o n c e u n c e rta in n o m b r e d ’e x ig e n c e s à re s p e c te r e n m a t iè r e d ’a co u stiq u e. U n e d es p a rt ic u la rité s d e cette r é g le m e n ta tio n est q u ’elle laisse a u c o n c e p t e u r le so in d e d é fi n ir les m o y e n s à m e t tre e n œ u v r e p o u r y p a r v e n ir. C e tte o b liga tio n d e ré s u lta t n é c e s site d o n c u n co n trô le, a p o s te rio ri très strict d es p e rfo rm a n c e s . P o u r év iter to u t litige, il est i m p é r a t if q u e ce co n trô le so it e ffe c tu é selo n u n e p r o c é d u r e p a r f a it e m e n t d éfin ie. P o u r cette ra iso n , la R é g le m e n ta t io n a c o u s tiq u e e x ig e q u e les m e s u re s n écessaires à la vérifica tio n d e la q u a lité a co u stiq u e d es lo gem en ts so ien t effectu ées s u iv a n t la n o r m e N F S 3 1 - 0 5 7 (a rticle 1 d e l’a rrê té r e la t if a u x m o d a lités d ’a p p lica tio n ), p u b lié e p a r l’A fn o r.
19.1
Objet et dom aine de la norme
19.2
Durée de réverbération de référence T0
19.3
Positionnem ent univoque du m atériel
19.4
Corrections dues au bruit de fond
19.5
Conditions générales de m esurage
19.6
Enregistrem ent des signaux
H
VÉRIFICATIONS DE LA QUALITÉ ACOUSTIQUE
19,1
O bjet e t domaine de la norme
La norme décrit les méthodes permettant le contrôle de la qualité d’iso lation acoustique des bâtiments d’habitation, le volume du local de réception étant compris entre 10 et 200 m3. Pour des volumes supérieurs à 200 m3, le mesurage de l’isolation doit être effectué selon les prescriptions de la norme NF S 31-054. La qualité d’isolation acoustique des bâtiments est quantifiée par les mesurages suivants : - isolement au bruit aérien entre locaux ; - isolement vis-à-vis du bruit de l’espace extérieur ; - niveau du bruit de choc ; - niveau de bruit des équipements. Les résultats des mesures sont exprimés sous forme de valeurs uniques.
19.2 Durée de réverbération de référence T n
VÉRIFICATIONS DE LA QUALITÉ ACOUSTIQUE H J
D’une façon générale, pour les relevés de mesure internes au bâtiment, le matériel est disposé sur une diagonale définie du local concerné. Le choix de cette diagonale est déterminé par la définition d’un angle de référence de la pièce, par lequel doit passer une extrémité de cet axe. •Dans le cas d’un contrôle d’isolement au bruit aérien entre locaux, l’angle de référence est déterminé en priorité dans la pièce d’émission ce qui en définit ainsi la diagonale utile. Côté réception, l’angle de référence et la diagonale associée sont déduits, par transposition, de la disposition retenue dans le local d’émission. De ce fait, les angles de référence respectifs se trouvent placés sur la même façade et l’orientation des diagonales associées sensiblement parallèle. L’angle de référence du local d’émission est situé : - dans l’angle opposé à la paroi de séparation et le plus proche de la façade, s’il s’agit d’un isolement horizontal ; - à droite en regardant la façade lorsque celle-ci est unique, dans l’angle formé par deux façades dans les autres cas, s’il s’agit d’un isolement vertical. L’emplacement du microphone sur les diagonales respectives est situé aux deux tiers de leur longueur, celle-ci étant mesurée à partir de l’angle de référence correspondant. La hauteur par rapport au sol est fixée à 1,5 m. La source de bruit est placée sur le sol du local d’émission en un point de la diagonale distant de 1 m de l’angle de référence. La figure 19.1 montre la disposition du matériel dans le cas d’un isole ment au bruit aérien horizontal entre locaux.
La durée de réverbération de référence T0 impliquée dans les mesurages normalisés est déterminée par le volume du local de réception : - pour un volume inférieur à 50 m3 : T0 = 0,5 s ; - pour un volume supérieur à 50 m3: T0 = t0 V/V0 (t0 = 1 s et V0 = 100 m3).
19.3 Positionnement univoque du matériel
La norme impose, pour une situation donnée, la disposition du matériel de mesure (microphone et source de bruit) de façon à minimiser les risques de dispersion. D’un point de vue purement théorique, cette procédure est pour le moins contestable, car les champs acoustiques sont rarement homo gènes. Cependant il est admis que, dans le cadre d’une simple vérification, l’erreur induite est négligeable. L’avantage apporté par cette clause est que le nombre de mesures se trouve réduit au minimum, ce qui simplifie d’autant la procédure et, par conséquent, procure un gain appréciable de temps. 216
Fig. 19.1 - Disposition du matériel dans le cas d'un contrôle d'isolement au bruit aérien horizontal entre locaux.
CEI VÉRIFICATIONS DE LA QUALITÉ ACOUSTIQUE
J
VÉRIFICATIONS DE LA QUALITÉ ACOUSTIQUE §J3
La figure 19.2 montre la disposition du matériel dans le cas d’un isole ment au bruit aérien vertical entre locaux.
Pour le relevé du niveau de pression régnant à l’extérieur du bâtiment, le microphone de mesure doit être placé à 2 m des parties les plus avan cées de la section de façade ou de toiture, correspondant au local testé. Lorsqu’une source artificielle de bruit est nécessaire, son emplacement doit être fixé à au moins 7 m du centre de la façade correspondant au local testé. •Pour un mesurage du niveau de bruit de choc (fig. 19.3), l’angle de référence du local de réception est situé à droite en regardant la façade lorsque celle-ci est unique, dans l’angle formé par deux façades dans les autres cas. L’emplacement du microphone est défini comme précédem ment aux deux tiers de la longueur de la diagonale, celle-ci étant mesurée à partir de l’angle de référence correspondant. La machine à chocs doit être installée au centre du local d’émission et parallèlement à la diagonale retenue côté réception.
Local 1 Façade
(Émission)
Machine à chocs
Paroi séparatrice horizontale Local 2
Fig. 19.2 - Disposition du matériel dans le cas d'un contrôle d'isolement au bruit aérien vertical entre locaux.
•Dans le cas d’un contrôle d’isolement au bruit aérien entre une circu lation commune et un local, l’angle de référence de la pièce de réception est celui qui est le plus proche de la porte donnant sur cette circulation commune. L’emplacement du microphone est défini comme précédem ment aux deux tiers de la longueur de la diagonale, celle-ci étant mesurée à partir de l’angle de référence correspondant. La source de bruit est installée dans la circulation commune, à une dis tance comprise entre 2 et 5 m de la porte d’accès. Le niveau d’émission doit être relevé face à cette porte, le microphone de mesure étant placé à 1 m de celle-ci et à plus de 0,5 m de toute paroi. * Dans le cas d’un contrôle d’isolement vis-à-vis des bruits de l’espace extérieur, l’angle de référence du local de réception est situé à droite en regardant la façade lorsque celle-ci est unique, dans l’angle formé par deux façades dans les autres cas. L’emplacement du microphone est défini comme précédemment aux deux tiers de la longueur de la diagonale, celle-ci étant mesurée à partir de l’angle de référence correspondant.
218
(Réception)
Vue en plan des locaux
Vue en coupe des locaux ►
Fig. 19.3 - Disposition du matériel dans le cas d'un mesurage du niveau de bruit de choc.
•Pour un mesurage du niveau de bruit des équipements, le microphone de mesure doit être placé au centre du local de réception concerné. •Lorsque ces dispositions ne sont pas réalisables, l’opérateur est invité à placer au mieux le matériel afin de respecter des conditions de mesu rage aussi proches que possible de celles imposées par la norme ; un 219
ES VÉRIFICATIONS DE LA QUALITÉ ACOUSTIQUE
schéma du positionnement doit alors être impérativement joint au procès-verbal d’essai.
19.4
Corrections dues au bruit de fond
Le bruit de fond est, par définition, tout bruit relevé aux emplacements de mesurage, autre que celui produit par la source artificielle. Son éva luation n’a d’intérêt que si elle est effectuée juste avant ou juste après le relevé du niveau de pression acoustique dû à la source de bruit. La source artificielle de bruit doit être suffisamment puissante pour que le niveau de pression qu’elle génère dans le local de réception soit supé rieur d’au moins 7 dB au niveau de bruit de fond et cela sur l’ensemble des bandes de fréquence. Si cette condition n’est pas respectée, il est admis que : - pour une différence comprise entre 5 et 7 dB, le niveau de pression dû à la source est égal à celui effectivement mesuré moins 1 dB ; - si la différence est inférieure à 5 dB, la mesure n’est pas significative, mais le résultat peut être malgré tout validé s’il satisfait aux exigences de qualité.
19.5 Conditions générales de mesurage
Les différents relevés de niveaux de pression doivent être effectués conformément aux prescriptions suivantes : - le sonomètre doit être conforme aux spécifications de la norme NF S 31-009 (classe 1) ; - le réglage de la constante de temps du sonomètre doit être en position « S » (lente) ; - le microphone de mesure doit être étalonné avant et après chaque série de mesurage ; - les filtres de bandes doivent être conformes à la norme NF C 97-010 ; - le réseau de pondération A doit être conforme aux spécifications de la norme NF S 31-009.
220
VÉRIFICATIONS DE LA QUALITÉ ACOUSTIQUE H
19.6
Enregistrement des signaux
Le relevé des niveaux de pression par bandes de fréquence nécessite une manipulation de l’appareillage de mesure relativement longue et complexe. Pour effectuer cette opération dans des conditions plus confortables que celles rencontrées sur le site, il est admis que les signaux délivrés par le sonomètre peuvent être enregistrés puis analysés ultérieurement en laboratoire. L’enregistrement des données n’est acceptable que si elles peuvent être restituées avec un minimum d’altération. Par conséquent, l’erreur consécutive au transfert enregistrement-lecture doit rester inférieure à ± 1 dB dans le domaine de fréquences considéré.
V
AN N EXES
Annexe 1 : Caractéristiques principales des m atériaux usuels (valeurs courantes) Annexe 2 : Coefficient d'absorption a (valeurs courantes par bande de fréquence et valeurs uniques) Annexe 3 : Indice d'affaiblissem ent acoustique R (valeurs courantes par bande de fréquence et valeurs uniques)
223
ANNEXES
1 Caractéristiques principales des matériaux usuels (valeurs ceurantes)
1.4
Divers
Masse volumique P (kg/m3)
Célérité longitudinale c, (m/s)
Fréquence critique unitaire fcu (Hz)
Facteur de perte
1 000 à 1 250
30 à 200
32 000 à 210 000
0,1 à 0,8
120 à 250
360 à 480
13 500 à 18 000
0,1 à 0,4
1 400
150
42 000
0,04
14 à 30
310 à 440
14 000 à 20 000
0,01 à 0,03
2 500
5 100
1 200
0,001 à 0,01
M atériaux
1,1
M atériaux de construction (gros œuvre) Caoutchouc Liège expansé Masse
Matériaux
volumique P (kg/m3)
Béton cellulaire
Célérité longitudinale c, (m/s)
Fréquence critique unitaire fcu (Hz)
Facteur de perte
0,015
Polystyrène expansé
600
1 900
3 400
Béton léger
1 300
1 800
3 600
0,012
Béton lourd
2 300
3 300
2 000
0,005 à 0,02
Brique
1 800 à 2 000
1 200 à 3 000
2 000 à 5 000
0,01 à 0,02
Plâtre
1 000
1 500
4 000
0,005 à 0,01
650
2 100
3 000
0,005 à 0,03
1 200
2 500
2 600
0,005 à 0,01
Plâtre alvéolé Plâtre cartonné
1.2
Bois et dérivés
Matériaux Chêne Sapin Contreplaqué Fibres compressées
1.3
Polychlorure de vinyle
Verre
Coefficient d'absorption a (valeurs courantes par b a n d e de fréquence et valeurs uniques)
2
2.1
Masse volumique P (kg/m3)
longitudinale
700 à 1 000
1 500 à 3 500
Célérité q (m/s)
Fréquence critique unitaire fcu (Hz)
Facteur de perte
1 900 à 4 000
0,01
M atériaux Béton lisse ou peint
400 à 550
1 600 à 3 200
2 000 à 4 000
0,04
600
3 200
2 000
0,01 à 0,04
2 800
2 300
0,01 à 0,03
700
M atériaux de construction (gros œuvre)
l Indicateur i LMH i 0,05 l ------------- !-------------------0,05 i
125
250
500
1K
2K
4IC
0,01
0,01
0,01
0,02
0,05
0,07
0,05
0,07
0,02
0,02
0,05
|
0,05
j
Brique brute
0,02
0,02
0,03
0,04
Brique peinte
0,01
0,01
0,02
0,02
lXw
Enduit sur mur lourd
0,02
0,03
0,03
0,03
0,03
0,04
Parpaing brut
0,02
0,02
0,03
0,04
0,05
0,07
Plâtre peint
0,01
0,01
0,02
0,03
0,04
0,05
125
250
500
1K
2K
4K
0tw
[
Carreaux plastiques
0,02
0,02
0,04
0,03
0,02
0,02
0,05
l
Marbre
0,01
0,01
0,01
0,01
0,01
0,01
0,05
i |
H H
0,05 1 ------------- 1------------------0,05 l
Métaux 2.2 Masse volumique P (kg/m3)
Célérité longitudinale
Acier
7 800
Aluminium
2 700
Bronze
8 500
3 500
1 800
0 ,M 0 3 à 10-3
Matériaux
Fréquence critique unitaire fcu (Hz)
Facteur de perte
5 400 à 6 100
1 000 à 1 200
0,01-10 3 à 0 ,M 0 " 3
4 700 à 5 500
1 200 à 1 300
0,1-10-3
c, (m/s)
Revêtem ents de sol
M atériaux
Moquette
0,05
0,10
0,25
0,40
0,60
0,70
0,30
Cuivre
8 900
3 700
4 000
2-10 3
Moquette sur thibaude
0,10
0,20
0,50
0,60
0,80 1
0,80
0,50
]
Plomb
11 000
1 250
4 800
15-10 3
Parquet collé
0,04
0,04
0,07
0,07
0,07
0,07
0,10
|
Zinc
7 100
1 400
0,08
0,07
0,10
l
224
4 500
0,3-10'3
Parquet sur lambourdes
0,20
0,15
0,12
0,10
Indicateur LMH
L
22 5
ANNEXES
J
2.3 Divers
Porte plane Vitrage (verre ordinaire)
125
250
500
1K
2K
4K
„
0,05
0,04
0,03
0,03
0,03
0,03
0,05
0,30 0,35
0,20
0,20
0,25
0,18
0,10 0,12
0,04
0,07 0,07
0,04
1 Indicateur
“w |
0,10
LMH
[ 1
L
r*
Bois verni
Constitution (h-mm, ms-kg/m2)
O O
Matériaux
2.4 M atériaux absorbants
M atériaux
ANNEXES
125
125
250
500
lIC
2K
4K
R „«
Rroute
Ra
R a, tr
Brique plâtrière (110, 90)
29
35
35
43
45
50
41,0
37,7
40
38
Brique creuse (60, 45)
28
27
28
30
34
38
31,7
Brique creuse (150, 160)
33
38
42
46
51
49
45,5
Carreau de plâtre (70, 70)
28
31
30
38
42
46
36,6
Parpaing plein enduit (220, 440)
43
51
58
64
70
74
60,5
Plâtre alvéolé (120, 95)
33
33
32
40
46
47
38,8
125
250
500
1K
2K
4K
Rrose
Rroute
Ra
R a,„
31 42,1
45
42
36 55,0
59
55
38
3.2 Parois doubles
250
500
1K
2K
4K
cxw
i Indicateur
1
LMH
i
Constitution (h-h’-h" mm, ms kg/m2)
Diaphragme (CP de 5 à 50 du mur)
0,47
0,34
0,30
0,11
0,08
0,08
0,10
1 i i
L
Brique-fibre-plâtre (125-20-65, 200)
52
48
53
56
61
70
56,9
53,5
56
54
Draperie contre mur
0,04
0,05
0,11
0,18
0,30
0,44
0,15
1
H
56
57
63
62
64
73
63,7
61,2
63
61
Laine de verre 50 mm
0,39
0,45
0,56
0,59
0,61
0,55
0,60
i
Brique-laine-brique (215-50-60, 320)
Liège aggloméré
64
73
80
74,6
68,8
74
69
0,22
0,22
57
93
0,26
0,20
0,20
0,20
i
L
Brique-laine-brique (350-300-350, 1 350)
86
0,15
Mousse audio 50 mm
0,15
0,27
0,63
0,91
1,03
1,06
0,55
46
49
58
68
74
55,4
51,4
54
52
0,10
0,30
0,50
0,80
0,75
0,65
0,55
Brique-laine-plâtre (65-40-5 0 , 130)
47
Rideau de velours Tôle perforée (sur 30 mm de laine)
41
55
65
72
66
52,5
52
0,33
0,56
0,79
0,65
0,45
0,55
Plâtre alvéolé-laine-plâtre (70-40-13, 52)
34
0,26
Plâtre-laine-plâtre (70-40 -1 3 , 110)
41
43
55
68
78
82
55,9
55
Plâtre-laine-plâtre (70-40-50, 160)
48
46
57
66
77
86
59,0
58
125
250
500
1K
2K
4K
Rrose
Cloison légère plâtre/carton (60, 32)
21
23
28
30
28
36
29,2
28
Cloison légère plâtre/polyester (60, 23)
26
22
33
37
35
38
33,2
33
Porte palière (40, 25)
28
28
31
28
25
30
27,5
MH l 1
M
[
3 Indice d'affaiblissement acoustique R (valeurs courantes par bande de fréquence e t valeurs uniques!
Constitution (h m m , m s kg/m2)
3.1 Parois sim ples
Constitution (h-mm, ms-kg/m2)
125
250
500
1K
2K
4K
Rrose
Rroute
Ra
Ra, tr
Béton (80, 190)
32
32
43
50
56
58
44,6
39,1
44
40
Béton (140, 330)
36
43
48
56
58
60
51,9
47,1
51
47
Bois aggloméré (alvéolé + sable) (50, 50)
3.3 Divers
26
32
37
39
39
41
38,2
38
Bois aggloméré alvéolé (70, 27)
24
28
29
26
35
36
30,0
Brique plâtrière (50, 40)
27
31
32
34
39
44
35,9
35
Brique plâtrière (70, 60)
33
34
29
38
44
48
36,5
35
29
Porte isoplane (40, 23)
29
26
31
22
26
34
25,9
Vitrage (8, 20)
28
28
31
31
28
38
30,6
Vitage double (4-6-4, 25)) Vitrage double (6-13-8, 36)
27 31
22 28
25 31
36 36
38 33
37 38
Rroute
27,5
Ra
T.
RA.tr
27
25 29,6
30
30
31,1
27,7
30
28
33,8
32,0
33
32
R est exprimé en dB, Rrose et Rrouteen dB(A) et RAet RA,tr en dB. 227
2 26
BIBLIO G RAPH IE
Ouvrages Collectif, L iv re d es te c h n iq u e s d u so n (l e ), Éditions Fréquences, 1987. Collectif, N R A F ic h e s d ’a c c o m p a g n e m e n t , Ministère du Logement, 1995. Delebecque (R.) et Romagnoli (J.), Iso la tio n A c o u s tiq u e , Delagrave, 1978. Ginn (K. B.), A rc h ite c t u ra l A co u stics, Brüel & Kjaer, 1978. Hamayon (L.), R é u s s ir l ’a c o u s tiq u e d ’u n b â tim e n t, Le Moniteur, 1996. Hassall (J.R.) et Zaveri (K.), A c o u s tic N o is e M e a s u r e m e n t , Brüel & Kjaer, 1979. Lamoral (R.), A c o u s tiq u e e t A rc h it e c t u r e , Masson, 1975. Leipp (E.), A c o u s t iq u e e t M u s iq u e , Masson, 1984. Meisser (M.), P r a t iq u e d e l’a c o u s tiq u e d a n s le b â t im e n t (l a ), Eyrolles, 1978. Pujolle (J.), P ra tiq u e d e l’isolation a co u s tiq u e d es b â tim e n ts (l a ), Le Moniteur, 1978. Service acoustique CSTB, N R A E x e m p le s d e so lu tio n s, CSTB, 1995. Zwicker (E.) et Feldtkeller (R.), P sy ch o a co u stiq u e, Masson, 1981. Normes NF S 31-057, Afnor, 1982. NF EN ISO 717-1, Afnor, 1997. NF EN ISO 717-2, Afnor, 1997. NF EN ISO 11-654, Afnor, 1997. Réglementation Arrêtés du 28 octobre 1994, ministère du Logement. Arrêtés du 30 juin 1999, ministère de l’Équipement, des Transports et du Logement.
229
INDEX
A
c
Absorption, 72
Caoutchouc, 225
Acier, 224
Chambre d'essai, 136
Affaiblissement acoustique, 112, 122, 133 - dalle flottante, 132
Chambre réverbérante, 73
Aire d'absorption équivalente, 73, 177, 203, 213 Aluminium, 224
Champ diffus, 68 Champ direct, 68, 84 Champ réverbéré, 68, 84 Champ sonore, 84
B Bande, 35 Bande d'octave, 36 Bande de tiers d'octave, 36 Béton, 224, 226 Béton lisse, 147 Bois, 224, 226 Brique, 113, 224, 226
Coefficient d'absorption, 73, 198, 225 -béton, 225 - brique, 225 - matériau, 72, 74, 148 - matériau absorbant, 226 - parpaing, 225 - plâtre, 225 - revêtement de sol, 225 Coefficient de directivité, 87 Courbes de pondération, 38 Courbes isosoniques, 33 Cuivre, 224
Bronze, 224 Bruit, 165 Bruit aérien, 128, 140, 182, 203, 218
D
Bruit blanc, 50, 51 Bruit d'équipement, 178 Bruit d'impact, 129, 133, 177 Bruit de choc, 212, 219 - normalisé, 135 - standardisé, 135, 136
Dalle de béton, 128 - indice d'affaiblissement acoustique, 167, 191 - indice de réduction, 212 Dalle flottante, 131, 132, 137, 196
Bruit de fond, 220
Diagramme de directivité d'une source sonore, 45
Bruit rose, 51, 52, 165
Distance critique, 85 Double paroi, 116 Durée de réverbération, 216
231
INDEX
J
Indice global pondéré, 182
Niveau de pression acoustique normalisé, 178,
Plomb, 224 Polychlorure de vinyle, 225
Ébranlement, 19, 21
Indice d'isolement acoustique standardisé pondéré, 189
204 Niveau de pression global pondéré, 162, 196
Polystyrène expansé, 225
Efficacité normalisée, 171
Indice unique, 155
Niveau de pression normalisé, 170
Pondération, 39
Intensité acoustique, 42
Pression acoustique, 15, 31, 54, 55
Intensité sonore, 31, 32
Niveau de pression pondéré du bruit de choc standardisé, 193
Isolement acoustique, 142, 163
Niveau sonore, 85, 87
E
F
-
Facteur de transmission, 92 Fechner, 30 Filtre de pondération, 38
au bruit aérien, 143, 177, 189 brut, 146 normalisé, 141, 164 standardisé, 141, 146, 149, 189, 208, 210 standardisé pondéré, 203, 205
Fletcher, 33 Formule d'Eyring, 76 Formule de Millington, 77
Nœud, 26 Normalisation, 155 Normes, 155, 158, 216 - bruit aérien, 159 - bruit de choc, 159
Fréquence - critique, 109, 119 - de coïncidence, 108 - de résonance, 110 -fondamentale, 49 - harmonique, 49 - limite, 36 - médiane, 36
L
Notations, 7
Hauteur tonale, 34
Liège, 225, 226
Loi du seuil différentiel (loi de Weber), 30 Longueur d'onde, 20
M
Réverbération, 68, 73, 78, 80, 81
Octave, 35 -
analyse spectrale, 48 propagation, 13 réflexion, 65 vitesse, 14
Onde stationnaire, 24, 119
Marbre, 225
Oreille, 28
Masse surfacique
101, 104, 106, 166, 191, 226 - cloison légère, 227 - dalle de béton, 167, 191 - paroi double, 227 - paroi séparatrice, 101 - paroi simple, 226 - porte palière, 227 -vitrage, 227
Métaux, 224 Mouvement vibratoire, 16, 18, 23 Munson, 33
P
Indice de réduction - dalle de béton, 212
232
Paroi -affaiblissement acoustique, 123 - discontinue, 99 - double, 116 - indice d'affaiblissement acoustique, 121 - masse surfacique, 125 - séparatrice, 99
Parpaing, 227
N
Indice d'efficacité aux bruits de choc, 171
Niveau de pression, 16, 32, 54, 59, 97, 178 - répartition spectrale, 58
S Sabine, 72 Seuil d'audibilité, 31 Seuil de la douleur, 31 Seuil différentiel, 30 Son
Matériaux usuels
Indice d'affaiblissement acoustique, 93, 95,
Revêtement de sol, 130, 203
Onde acoustique, 13, 14, 48, 65
Machine à chocs normalisée, 133
- célérité, 224 - facteur de perte, 224 -fréquence critique unitaire, 224
R
Résonance, 110, 117
O
Loi de Fechner, 30
- d'une cloison, 105 - d'une paroi double, 125
I
Qualité d'isolation acoustique, 216
Réglementation, 175, 176, 202
Laine de verre, 75, 198, 226
Onde progressive, 21
H
Qualité acoustique des logements, 179
Normes européennes, 182
Formule de Pujolle, 77 Formule de Sabine, 73
Q
Parquet, 225 Phone, 33 Plancher, 128, 204 Plâtre, 95, 109, 224, 227
- composé, 49 - propagation, 12 - pur, 48 -transmission, 12
Sonie, 33 Source acoustique, 43 Source directive, 86 Source linéaire, 46 Source ponctuelle, 45 Symboles, 7 Système masse-ressort, 117
INDEX
T
w
Temps de réverbération, 68, 73, 78, 81, 97
Weber, 30
Terme d'adaptation, 184, 192
Z V
T A B L E D E S M A T IÈ R E S
Zinc, 224 Valeur unique, 154, 158, 162, 182 Ventre, 26 Verre, 225
1
Notations..............................................................................................................
7
P R I N C I P E S F O N D A M E N T A U X D E l ' A C O U S T I Q U E .....
9
MOTIONS DE BA SE ............................................................................................
11
Nature vibratoire du son.....................................................................................
12
Propagation du son .............................................................................................
12
Célérité du s o n .....................................................................................................
13
Pression acoustique.............................................................................................
14
Niveau de pression (en dB) ................................................................................
15
Mouvements vibratoires....................................................................................
16
M o u v e m e n t v i b r a t o i r e p é r i o d i q u e ...........................................................................................................................
16
M o u v e m e n t v ib ra t o ir e s in u s o ïd a l
18
............................................................................................................................
É b r a n l e m e n t ..................................................................................................................................................................................
18
L o n g u e u r d ' o n d e ......................................................................................................................................................................
20
O n d e p r o g r e s s i v e ......................................................................................................................................................................
31
R é f le x io n
31
..........................................................................................................................................................................................
C o m p o s it io n d e m o u v e m e n t s v ib r a t o ir e s
........................................................................................................
33
...............................................................................................................................................................
34
PERCEPTION AUDITIVE .................................................................................
27
Système auditif.....................................................................................................
28
A n a t o m i e d e l ' o r e ill e
28
O n d e s s ta t io n n a ir e s
2
P ro c e ssu s
...........................................................................................................................................................
d e l'a u d it io n
....................................................................................................................................................
29
235
TABLE DES MATIÈRES
TABLE DES MATIÈRES
Sensations sonores .....................................................................................................................................
29
Loi du seuil différentiel (seuil de Weber) ..........................................................................................
30
Loi de Fechner ...................................................................................................................................................
30
Théorie de S te v e n s...........................................................................................................................................
30
Sensation d'intensité .......................................................................................
Calcul du niveau de pression global pondéré A ..............................................
60
P R O P A G A T IO N D 'U N E O N D E A C O U S T IQ U E ....................................
63
31
Champ libre...........................................................................................................
64
Courbes isosoniques ......................................................................................................................................
32
Réflexion ..............................................................................................................
65
Sonie relative ......................................................................................................................................................
33
Propagation en espace clos ...............................................................................
66
Premières réflexions................................................................................................ Source image ......................................................................................................... Champ diffus ......................................................................................................... Champ réverbéré.................................................................................................... Temps de réverbération .......................................................................................... Répartition du champ direct et du champ réverbéré..............................................
66 66
T H É O R IE D E L A R É V E R B É R A T IO N ......................................................
71
Formule de Sabine................................................................................................
72
Coefficient d'absorption a ..................................................................................... Coefficient d'absorption moyen a m........................................................................ Temps de réverbération Tr ..................................................................................... Mesure en laboratoire du coefficient d'absorption a d'un matériau.........................................................................................................
72 72 73
Autres formules ...................................................................................................
76
Formule d'Eyring .................................................................................................... Formule de Millington ............................................................................................ Formule de Pujolle .................................................................................................. Choix d'une formule...............................................................................................
76 77 77 77
Calcul du temps de réverbérationd'un local....................................................
78
Méthode .................................................................................................................
78
Mesure du temps de réverbération ..................................................................
80
Durée de réverbération ........................................................................................... Mode opératoire ....................................................................................................
80 81
N IV EA U SO N O R E EN E S P A C E C LO S ....................................................
83
Sensation de hauteur tonale ..................................................................................................................
34
Échelle de hauteur ...............................................................................................................................................
34
Courbes de pondération ........................................................................................................................
3
37
S O U R C E S S O N O R E S ........................................................................................................................
41
Puissance et intensité acoustique...................................................................................................
42
Source ponctuelle .......................................................................................................................................
43
6
Directivité ...............................................................................................................................................................
44
Coefficient de directivité .................................................................................................................................
44
Indice de directivité .........................................................................................................................................
45
Diagramme de directivité ...............................................................................................................................
4
5
45
Source linéaire ................................................................................................................................................
46
Source idéale plane ....................................................................................................................................
47
Spectre de l'onde sonore .......................................................................................................................
48
Son p u r ...................................................................................................................................................................
48
Son composé .....................................................................................................................................................
49
Bruit blanc ...........................................................................................................................................................
50
Bruit rose ..............................................................................................................................................................
51
N I V E A U D E P R E S S I O N A C O U S T I Q U E ......................................................................
53
Pression acoustique....................................................................................................................................
54
Niveau de pression ....................................................................................................................................
54
7 Niveau de pression résultant
de la juxtaposition de deux ondes
236
...............................................................................................
55
Cas particulier où les pressions p, et p2 sont égales .................................................................
56
Sommation de deux niveaux de pression ..............................................................................
56
Abaque de composition de deux niveaux de pression ...............................................
58
Spectre du niveau de pression .........................................................................................................
58
Niveau de pression global pondéré .............................................................................................
60
Intensité du champ direct................................................................................... Intensité du champ réverbéré ........................................................................... Intensité du champ sonore ................................................................................ Cas d'une source directive .................................................................................
67 68 68 68
73
OA
OA
84 86
Mesure du niveau sonore en espace clos .................................................... Calcul du niveau moyen de pression ......................................................................
88
237
TABLE DES MATIÈRES
8
9
10
TABLE DES MATIÈRES
J
Comportement relatif aux bruits d'impact......................................................
129
Revêtement de sol .................................................................................................. Dalle flottante ........................................................................................................
130 131
Mesure des bruits d'impact ...............................................................................
133
Machine à chocs normalisée .................................................................................. Niveau de pression du bruit de choc normalisé ..................................................... Niveau de pression du bruit de choc standardisé...................................................
133 135 135
Indice de réduction du niveau de bruit de choc A L .........................................
136
Chambre d'essai .....................................................................................................
136
IS O L E M E N T R E L A T IF AU B R U IT A É R IE N .........................................
139
Mode de transmission des bruits aériens.........................................................
140
Isolement brut .....................................................................................................
140
Isolement normalisé et isolement standardisé ...............................................
141
Isolement normalisé................................................................................................ Isolement standardisé .............................................................................................
141 141
Méthode de mesure de l'isolement ..................................................................
142
Évaluation d'un isolement acoustique brut ....................................................
146
Évaluation d'un isolement acoustique standardisé ........................................
149
R É G L E M E N T A T I O N E T N O R M A L I S A T I O N ....................
151
LE CONCEPT DE VALEUR UNIQUE
153
Domaine d'application ..............................
154
H 9
Principe d'élaboration ...............................
154
120
Réglementation ..........................................
155
T R A N S M I S S I O N D 'U N E O N D E S O N O R E
À T R A V E R S U N E P A R O I S É P A R A T R IC E ............................................................
91
Facteur de transmission...................................................................................
g2
Indice d'affaiblissement acoustique
............................................................................................
93
Mesure en laboratoire de l'indice d'affaiblissement acoustique R ...................................
95
Conversion des valeurs de l'indice R (tiers d'octave en o c ta v e ).........................................
98
Cas des parois discontinues ...............................................................................................................
99
Méthode de calcul .........................................................................................................................................
101
A F F A I B L I S S E M E N T A C O U S T IQ U E D 'U N E P A R O I S I M P L E ................................................................................................................
103
Loi expérimentale de masse................................................................................................................
104
Loi expérimentale de fréquence ....................................................................................................
106
Fréquence critique ..............................................................................................
107
Fréquence de résonance.....................................................................................
110
Évaluation de l'affaiblissement acoustique ..........................................................................
112
M étho d e...............................................................................................................................................................
112
Optimisation........................................................................................................
H 3
P A R O I D O U B L E .....................................................................................................................................
11 5
Principe..................................................................................................................
116
Résonance de la paroi double...........................................................................
117
Ondes stationnaires............................................................................................
118
Fréquences critiques ........................................................................................... Indice d'affaiblissement acoustique moyen .........................................................................
12
13
M étho d e...............................................................................................................................................................
120
Calcul rapide de R ...........................................................................................................................................
121
Normalisation .............................................
155
Évaluation de l'affaiblissement acoustique ..........................................................................
122
Méthode d'évaluation...............................
157
M étho de...............................................................................................................................................................
122
N o r m e s f r a n ç a is e s
Optimisation........................................................................................................
124
P A R O I S É P A R A T R I C E H O R I Z O N T A L E ....................................................................
127
VALEURS UNIQUES SELON LA NORMALISATION FRANÇAISE
161
Comportement relatif au bruit aérien ........................................................................................
1 28
Méthode de calcul...........
162
Paroi simple ........................................................................................................................................................
128
N iv e a u d e p r e s s io n
Paroi double ......................................................................................................................................................
129
Is o le m e n t a c o u s t iq u e g lo b a l
N o r m e s e u r o p é e n n e s ............................................................
14 11
I 238
...................................................................
.....................
157 158
162 163
239
TABLE DES MATIÈRES
15
«
table des matières
Isolement acoustique normalisé DnAT ..............................................................
1 64
Indices d'affaiblissement acoustique Rrose et Rroute.........................................
16g
Niveau de pression acoustique normalisé Ln flî...........................................................
1 70
Efficacité normalisée aux bruits de choc A L ....................................................
^71
SYN TH ÈSE DE LA RÉGLEMENTATION ACOUSTIQUE DITE « NRA » .......................................................................................................
175
Thèmes développés dans les deux arrêtés du 28 octobre 1994....................................................................................
176
Exigences en matière de performances acoustiques ....................................
177
Isolement acoustique au bruit aérien interne (DnAT) .................................... ;......... Isolement acoustique aux bruits de l'espace extérieur (DnAT) ................................. Aire d'absorption équivalente (A) .......................................................................... Niveau de réception des bruits d'impact (bruit perçu LnAT) .................................... Bruit d'équipement (LnAT) ............................................".......................................... Durée de réverbération de référence .....................................................................
177 177 177 177 178 173
Modalités d'application de la réglementation ............................................... Sources de bruit.................................................................................... Vérification de la qualité acoustique......................................................................
179
VALEURS UNIQUES SELON LA NORMALISATION EUROPÉENNE ..................................
Modalités d'application de la réglementation ................................................
204
APPLICATIONS AUX BÂTIMENTS D'HABITATION
207
Calcul d'une paroi séparatrice verticale...................................
208
Remarque concernant les transmissions latérales ..........................
209
Calcul d'une paroi discontinue ..................................................
210
Calcul d'une paroi horizontale ..................................................
211
Remarque concernant le mode de transmission du bruit de choc ..
212
Calcul d'une surface absorbante ...............................................
213
VÉRIFICATIONS DE LA QUALITÉ ACOUSTIQUE
215
Objet et domaine de la norme.............................................
216
Durée de réverbération de référence T0 ............................
216
Positionnement univoque du matériel .............................
216
Corrections dues au bruit de fond ....................................
220
Conditions générales de mesurage
220
Enregistrement des signaux
221
132
Évaluation de l'indice global pondéré ............................................................ Calcul du terme d'adaptation......................................................................... Spectres sonores étendus...................................................................................
132 134 135
Isolement acoustique standardisé pondéré DnT Aet DnT Atr..........................
189
Indices d'affaiblissement acoustique RA et RA .................................................
191
ANNEXES ................................................................
Niveau de pression pondéré du bruit de choc standardisé L'nT, W
1\
Caractéristiques principales des matériaux usuels (valeurs courantes)...................................................
Indice d'évaluation de l'absorption
240
181
19
203 203 203 204 204
Méthode d'évaluation.............................................................................
...................................
Réduction du niveau de bruit de choc pondéré AL^, ....................................
1?
17g 179
18
Isolement acoustique aux bruits de l'espace extérieur (DnTAtr) ............................. Aire d'absorption équivalente (A)........................................................................... Isolation des parois horizontales (bruit perçu l'nT w) ............................................... Bruit d'équipement (LnAT) ....................................................................................... Durée de réverbération de référence......................................................................
195
...........................................................
197
SYNTHÈSE DE LA RÉGLEMENTATION ACOUSTIQUE A C T U E L L E ...........................................................................
201
Thèmes développés dans les deux arrêtés du 30 juin 1999...................................................................................
202
Exigences en matière de performances acoustiques ....................................
203
Isolement acoustique au bruit aérien interne (DnT A) ..............................................
203
Matériaux de construction (gros œuvre)..................... Bois et dérivés ............................................................ Métaux........................................................................ Divers .......................................................................... Coefficient d'absorption a (valeurs courantes par bande de fréquence et valeurs uniques)........ Matériaux de construction (gros œuvre)..................... Revêtements de sol..................................................... Divers .......................................................................... Matériaux absorbants .................................................
223
224 224 224 224 225
225 225 225 226 226
241
TABLE DES MATIÈRES
Indice d'affaiblissement acoustique R (valeurs courantes par bande de fréquence et valeurs uniques) Parois simples ..................................................................................... Parois doubles...................................................................................... Divers .................................................................................................. Bibliographie
Index
Im p rim é en F r a n c e - JOUVE, IB, rue Saint-Denis, 75001 PARIS 242
N° 300484V - Dépôt légal : Octobre 2001