LA MORT
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========================================================= « A Celui qui est la Résurrection et la Vie »
« Penser à la mort, ce n’est pas vivre dans l’angoisse et la peur. C’est regarder notre existence en vérité Et dans la lumière de cette espérance à laquelle nous sommes tous et toutes appelés. » =========================================================
La mort, ce mot évoque pour beaucoup de gens le temps gris et maussade, les premiers froids de l’hiver et la pluie fine qui transperce, la chute des feuilles, la tristesse et le deuil. C’est vrai, mais faut-il vraiment le déplorer ? Ce temps n’invite-il pas à la réflexion, au resserrement des liens de famille, à l’échange des souvenirs les plus émouvants de la vie, à une vision des choses de l’au-delà, dans une lumière de coucher du soleil qui annonce une aurore ? Ce matin, la porte d’entrée de ce cimetière était sombre dans la brume, elle portait à la mélancolie. Mais voici que, dans l’après-midi, ses miroirs ont été frappés soudainement par un rayon de soleil qui en fait jaillir comme un arc en ciel. Le cimetière c’est le lieu de repos. On ne se repose que pour un nouveau départ. Mais ne se serait-on pas déjà parti, en route, n’ayant laissé sur le rivage de cette terre qu’une partie encombrante de soi-même ? Notre cœur refuse la disparition des êtres chers. C’est si intolérable qu’on a, malgré soi, cette espérance que tout n’est pas fini. Ce n’est pas possible. On veut retrouver ceux que nous aimons et qui sont morts. Les poètes, les dramaturges, les cinéastes de toutes les époques ont bien senti cela. Le poète l’exprime en cette phrase : « Au-delà des tombeaux, les yeux qu’on ferme, voient encore ». Quand la mort arrive, elle produit un choc. On se demande si c’est possible, si ce n’est pas un mauvais rêve. Celui qu’on aimait est mort. Son absence creuse un vide terrible. Et voilà que l’on commence à regretter de ne l’avoir pas assez aimé, pas assez compris. Maintenant qu’il n’est plus là, on découvre toute la richesse de sa personne ; ses qualités apparaissent avec plus d’éclat et ses défauts s’estompent. Les fleurs qu’on apporte essaient de dire tout cela, mais si mal. Tant de souvenirs remontent à la mémoire, en voyant défiler les visages. On raconte, on s’attendrit et souvent on pleure. De tout le temps, les hommes ont pensé qu’il y a une autre vie par delà la mort ; mais qu’il est très difficile de se représenter, car la mort reste un mystère.
Les pyramides d’Egypte, dont certaines ont 5000 ans d’existence, sont des demeures mortuaires où tout était disposé pour assurer une survie au roi du pays. Le corps du Pharaon était momifié avec un art incomparable pour supprimer ce que la mort a de plus horrible, la décomposition, et placé dans un triple cercueil au fond de la pyramide réputée inviolable. Dans beaucoup de pays, on entretient une flamme perpétuelle sur la tombe du soldat inconnu. Aucune grande manifestation ne se fait sans qu’on vienne ici ranimer la flamme et déposer un germe de fleurs. Ainsi, le monument le plus en honneur de tout le pays est la tombe, non pas d’un homme célèbre, mais celle d’un homme absolument inconnu, tiré au sort parmi des milliers d’autres inconnus. C’est là que viennent s’incliner les chefs d’Etat au nom des tous les citoyens de leurs patries. La mort nous pose tellement de questions. C’est le grand problème sur lequel butent toutes les philosophies. Il faut savoir de temps en temps s’arrêter dans la vie pour y réfléchir. Car, qui que l’on soit, la mort est un drame personnel qu’on vit seul. Les confidences des grands malades, des soldats qui vont mourir, le disent bien : le mourant se voit sur le point d’entrer seul dans une sorte de labyrinthe où personne ne peut l’accompagner, même ses proches les plus intimes qui l’entourent et auxquels il tente de se raccrocher. Le Christ lui-même, qui a pris notre condition humaine, a connu cette solitude de la mort. Au jardin de Gethsémané, pendant son agonie, il s’est plaint à ses compagnons les plus chers de rester seul face à la mort. Leur capacité de compréhension glissait sur sa solitude à cette heure suprême. Et sur la croix, il eut ce cri : « Mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? ».
Ainsi, la mort se vit seul, se traverse seul. Mais, pour redoutable que soit la mort, ce que personne ne conteste, elle est un événement de la vie, le dernier certes, mais le plus important. La mort, à notre époque, a tendance à se déshumaniser. Elle est devenue un tabou. On fait tout pour ne pas en parler. Le mot même est interdit. On se met d’accord pour le désigner autrement : c’est un terme, un accident fatal. La plus belle mort est celle dont on ne s’aperçoit pas : « Il ne s’est pas vu parti », dit-on, « c’est bien mieux ainsi ». Demandez à ces enfants ce qu’est la mort. Ils ont des notions très vagues et font des réponses incohérentes. On a tout fait pour éviter de les mettre en contact avec un vrai mort. Et Dieu sait pourtant si les enfants d’aujourd’hui voient des morts sur les écrans de télévision : scènes de guerre, accidents, roman-fiction, crimes de toutes sortes. Mais un mort qui tombe sur l’écran, cela reste abstrait. C’est qu’à cet âge, on aime la provoquer, lui jeter des défis. Les jeunes prennent des risques terrifiants, affrontent les plus grands périls, roulant en motos ou en autos « à tombeau ouvert », comme le dit si bien l’expression. C’est à ce moment là qu’ils se sentent vivre davantage, qu’ils s’affichent devant les autres, qu’ils se conduisent en maîtres de leur vie. L’enjeu est tel que ça leur paraît grandiose. Ils se surpassent eux-mêmes, quittes à s’effondrer quand un de leur camarade gît, mort, à leurs pieds. Il semblerait que la mort préoccupe moins nos contemporains que les générations passées. On se demanderait plutôt quel sens peut bien avoir la vie, puisqu’elle va vers une mort définitive comme tout porte à le penser. Et puis, il se crée une telle habitude de côtoyer la mort en grand nombre. Chaque matin en ouvrant son journal, c’est le bilan des morts de la route, des morts de la guerre, de la famine ou des cataclysmes. Devant la mort, certains sont résignés. Pour eux, c’est une fatalité, une loi de l’espèce humaine. L’important est que la vie se transmettre et continue. Et quelques uns envisagent même d’y mettre un terme, pour éviter une vieillesse où ils seraient des êtres diminués, des déchets de la société.
Si jadis on avait le suicide en horreur, aujourd’hui on approuverait facilement celui qui se donne volontairement la mort pour se soustraire à la dégradation. Il y a aussi l’attitude des révoltés pour qui la mort est absurde, puisqu’on a le désir de vivre. C’est intolérable. Comment Dieu peut-il permettre cela, ou bien alors il n’y a pas de Dieu. Pour beaucoup de gens, le mieux est de penser à la mort le moins possible, de la traiter en étrangère et surtout de ne pas s’apercevoir de son arrivée. Voici un grand malade sur son lit d’hôpital. Ca ce n’est plus dans sa propre maison, entouré des siens, qu’on meurt désormais, mais à l’hôpital ou à la clinique. Certes, on y est souvent mieux soigné. Les meilleurs médecins et chirurgiens sont là, avec leurs appareils d’observation, d’opération, de transfusion, de réanimation. Et il arrive fort heureusement que le mal soit vaincu par les progrès de la science, et la vie s’en prolongée. Mais le jour arrive aussi où le malade est condamné. Et au lieu de l’avertir de la gravité de son état, on s’ingénie dans son entourage pour qu’il meure dans son ignorance de la mort. Le malheureux : hérissé de tubes dans la bouche, le nez, les poignets, il va mourir, quand il n’y aura plus personne à son chevet. Le malade est mort. Après tant de cérémonies humaines, son corps est transporté en fourgon automobile car notre temps est pressé et tout est motorisé. On ira à l’église ou directement au cimetière situé le plus loin possible des villes, pour ne pas troubler les vivants.
Quand il y avait une vraie communauté fraternelle, les cérémonies des funérailles religieuses sont une occasion de manifester la solidarité dans le malheur, car la vie de certaines familles est parfois brisée, anéantie par le départ d’un être cher. Toutefois, une communauté chrétienne qui serait uniquement centrée sur des gestes de solidarité et de compassion et ne rappellerait jamais le sens et l’importance de la mort, oublierait l’essentiel. Le propre de l’homme est de se savoir mortel. Car l’interrogation demeure. Qu’y a-t-il au-delà de la mort ? Est-ce le néant ou une autre vie ? De tout temps, on s’est interrogé à ce sujet. Qu’on le veuille ou non, il y a dans l’homme, un désir de survie. Au fond de l’homme, ne serait-ce que dans son inconscient, il y a une sorte de désir de dire non à la mort, d’être immortel. Mais comment se perpétuer ? Le moyen commandé par la vie est de mettre au monde des enfants. Les parents ont ainsi le sentiment de se survivre. Le nom de famille se perpétue. Aussi les ancêtres continuent d’avoir part à l’existence des vivants. On se survit encore grâce à des portraits, des statuts, des écrits, des constructions, des hauts faits qui restent dans la mémoire des hommes. Au fond de tout cela, il y a cette certitude que, si la mort est inévitable, l’homme est plus grand que la mort.
Si tant de nos contemporains ne veulent pas penser à la mort et n’en supportent même pas le nom, ce n’est pas seulement qu’ils craignent de mourir, mais ils ne peuvent supporter la pensée d’un jugement dernier, donc être jugés.
Nous sommes à une époque où on parle beaucoup de la justice dans le monde ; mais on ne veut surtout pas imaginer qu’il y a une justice après ce monde. On ferait pourtant bien d’y réfléchir. Le Christ a parlé du jugement après la mort. Mais il est vain de vouloir décrire à plaisir les joies et les condamnations qui nous attendent dans l’audelà. Le Christ lui-même n’a que discrètement soulevé le voile. Il s’agit d’ailleurs d’un autre monde dont les dimensions ne sont pas les nôtres. Ce que nous appelons la « vie éternelle », c’est une vie de mystère. Il serait enfantin de placer le ciel derrière les nuages. Le ciel promis par le Christ, le « Royaume des cieux » comme il disait, se situe dans d’autres dimensions que le temps et l’espace. Le ciel c’est la compagnie de Dieu, qui remplit des univers de sa présence. Inutile de le situer ici ou là dans les galaxies d’étoiles. Il est là où est Dieu. Ce serait une autre sottise de s’imaginer la vie au ciel comme une cérémonie perpétuelle où l’on réciterait des prières. Mieux vaut garder dans l’esprit, l’image d’un banquet, d’une noce, comme Jésus lui-même s’est exprimé pour en parler, parce que tout le monde y est à la joie. Ce qui est sûr, c’est que l’immense foule humaine aura enfin trouvé son unité dans la fraternité. Tous se reconnaîtront pour les enfants de Dieu, participeront à sa vie divine et seront associés à ses activités à tout jamais.
On insisterait peut-être trop sur les terreurs du jugement final. O l’Evangile est surtout de miséricorde, de pardon et d’espérance de bonheur. Dieu ne viole jamais la liberté de sa créature. Il a un grand respect pour l’homme et le laisse tel qu’il a voulu se faire lui-même. L’enfer, c’est pour le damné, de rester ce qu’il a voulu être : orgueilleux, vicieux, jaloux, haineux, menteur…, dans un refus total d’amour de Dieu et des autres. Son feu intérieur, son remords, c’est son péché qui l’alimente.
La vie est quelque chose de sérieux et il faut rester vigilant. Le seul malheur irréparable, c’est de se retrouver un jour sans repentir devant la face de Celui qui pardonne. La certitude d’une autre vie, par delà de la mort, nous la tenons, nous chrétiens du Christ ressuscité. Avant Lui, les grands hommes de Dieu qui ont écrit la Bible avaient eu cette inspiration qu’entre le mal et la mort, il y avait un mystérieux rapport. La mort était liée au mal. L’expérience de la vie, toute l’histoire de leur peuple leur avait appris que le mal est entré dans le cœur de l’homme, qu’il y a en lui une fêlure, quelque chose de cassée. Car on fait souvent le mal alors qu’on pourrait faire le bien, et on remplit la terre de violences, de crises, d’injustices et de guerres. Pour ces prophètes, la mort corporelle était le signe d’une brisure beaucoup plus intime et spirituelle entre l’humanité et Dieu. La mort était le salaire du péché. Mais ils comprenaient aussi que Dieu avait gardé pour l’homme un amour immense. Jésus, Fils de Dieu, est venu parmi nous. Il s’est fait homme, prenant toute notre condition humaine, y compris la mort, sauf le péché. Toute sa vie fut une lutte contre le mal et il livra son dernier combat sur la croix. Il mourut victime de la haine, mais dans son cœur, il avait vaincu le mal. Le soir de sa mort, son corps était mis dans un tombeau, creusé dans le rocher, avec une grosse pierre ronde que l’on roulait pour en fermer l’entrée. Mais le troisième jour, quand des femmes fidèles vinrent pour parfaire l’embaumement, elles trouvèrent la pierre roulée. Le tombeau était vide. Jésus est ressuscité au matin de Pâques. Il est sorti vivant de son tombeau. Cet événement, le plus grand de toute l’histoire religieuse de l’humanité, et qui est le cœur même du Christianisme, reste pour nous un mystère. Personne n’a pu assister à la résurrection du Christ, et pour cause, cet
événement historique échappe à tout contrôle, car il est le passage de notre mode d’existence en ce monde, à celui d’un autre monde qui nous échappe. Mais nous savons que bien des fois, Jésus a été vu vivant après sa mort. Il ne s’agissait pas d’apparitions. Il était là soudainement, présent au milieu de ses compagnons et de ses amis. C’était bien Lui. Ils pouvaient Lui parler, le toucher, manger avec Lui. Il était autre, Il appartenait à un monde nouveau, inaccessible ; mais Il donnait cependant des preuves que c’était bien Lui, sans quoi ses compagnons et tous ses disciples auraient pu croire qu’ils étaient le jouet d’une illusion. L’apôtre Paul le faisait remarquer aux premiers chrétiens : « Si Christ n’est pas ressuscité, votre foi est vaine, vous êtes encore dans vos péchés, et par conséquent aussi ceux qui sont morts en Christ sont perdus. Mais maintenant, Christ est ressuscité des morts, tous revivront en Christ ». Notre vision de la mort est toute auréolée de lumière. Nous ne pouvons pas être tristes comme ceux qui croient que tout finit à la tombe. D’ailleurs nous-mêmes, dès maintenant, si nous sommes unis à Jésus, nous vivons d’une vie qui est au-delà de la mort et qui nous ressuscitera. Cela est caché en nous, mais notre future résurrection est déjà présente, agissante. Les hommes le savaient confusément qu’ils étaient nés pour être plus grands que la mort. Avec Jésus Christ, c’est désormais une certitude. « Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort, et quiconque vit et croit en moi, ne mourra jamais ». Jésus disait encore : « Je suis la Résurrection et la Vie ». On ne peut pas séparer les deux choses : nous vivrons et nous serons ressuscités comme Lui dans notre corps. Notre être humain forme un tout. En effet, une âme séparée de son corps n’est plus un être humain. Le corps est lié à tout ce qui a été notre vie ; il participera lui aussi à la vie nouvelle en Dieu.
Il est vain de chercher à comprendre le comment de cette résurrection de notre corps, car cela nous dépasse. Comment, se demande-t-on parfois, notre corps réduit en cendre, dispersé dans les entrailles de la terre, absorbé par d’autres êtres vivants ou dissout dans le fond des océans, pourrait-il reprendre forme et vie ? Déjà les premiers chrétiens se posaient la question et l’apôtre Paul leur répondait qu’il ne fallait pas en rester à des vues trop matérielles. L’épi de blé est bien la même chose que la graine semée en terre, et cependant, quelle différence d’état quand la graine est devenue l’épi de blé. Nous voyons ici un superbe papillon dont les ailes rutilent sous les feux du soleil et qui butinent le nectar des fleurs. Quelle différence avec la chenille rampante qu’il était quelques mois auparavant. Et c’est pourtant bien le même être. Mystère de la nature et qui nous permet de nous faire quelque idée, bien pauvre et bien imparfaite d’ailleurs. Chercher à pénétrer plus avant dans ce mystère ne servirait à rien. Le monde futur nous réserve bien des surprises. Nous croyons à la vie future et à la résurrection sur la Parole du Christ. Cette résurrection de notre corps qui nous est promise est une annonce de la transfiguration de tout l’univers. Tout corps humain est inséparable du cosmos, c’est-à-dire de tout l’univers dans lequel il s’enracine, où il vit, de tout ce monde : avec ses galaxies d’étoiles, ses océans et ses rivages, avec ses fleurs et ses arbres, ses oiseaux et ses animaux sauvages et domestiques, comme aussi avec toutes les réalisations de l’intelligence, constructions et machines, découvertes scientifiques et techniques.. . Du fait que le corps du Christ ait appartenu à cette création, s’y soit enraciné, y ait vécu et qu’il ait été glorifié, on peut dire que le monde entier Lui est associé et est appelé aussi à une transfiguration. La foi chrétienne nous ouvre des perspectives autrement séduisantes et réjouissantes que tant de philosophies selon lesquelles tous sont appelés à sombrer dans le néant.
C’est pourquoi le chrétien ne boude pas au monde, il travaille à sa réussite, assuré qu’au retour du Christ et à la fin de l’histoire, ce monde participera à la glorification des fils de Dieu. Il est vain donc de vouloir percer le mystère de la vie de l’au-delà. Nous sommes portés à imaginer une sorte d’enfer, avec des livres de comptes, et de dettes détaillés, un creuset de feu purificateur. Mais c’est vouloir transposer des façons de voir terrestres dans un monde qui n’a plus nos dimensions de temps et d’espace et qui nous échappe. Ce que nous savons, c’est qu’il faut être digne de Dieu, pour accéder à Lui. Que nos morts ont péché comme tous les êtres humains. Que Dieu est la justice même et qu’Il est aussi bonté, miséricorde et pardon. Les livres saints le disent bien : « Mieux vaut tomber entre les mains de Dieu qu’entre les mains des hommes ». Le poète Marie Noël disait à Dieu : « de Toi, dans ton noir infini, je n’ai pas peur. J’ai fait mon nid dans le creux de ta main obscure. Ah, je ris bien d’être mort ». Quelqu’un remarque un jour cette inscription sur une tombe : « Je me couche avec le soleil ». Longtemps, il se demanda ce qu’avait voulu dire le défunt par cette phrase énigmatique. Puis en réfléchissant, il comprit que jamais personne ne pleure quand le soleil se couche. Pourquoi ? Parce que l’on sait qu’il se lèvera le lendemain et brillera de nouveau sur la terre. Chaque coucher de soleil est suivi d’une aurore.
Se coucher dans la mort avec le Christ, qui s’est dit « la Lumière du monde », c’est d’être certain qu’on sera avec Lui dès l’aurore de ce lendemain qui chante pour toujours.
Quand notre être mortel aura revêtu l’immortalité, alors s’accomplira la Parole des livres saints : « Ô mort, où est ta victoire ? Ô mort, où est ton aiguillon ? »
« Je ne connais le jour, ni l’heure Mais je sais qu’il faut que je meure. Où Tu voudras, quand Tu voudras Ô Seigneur, comme Tu voudras, Pourvu que ce soit dans Tes bras. »
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