Interview Sur La Francophonie

Interview sur la Francophonie Anne : Edouard Rossey

Marcus : Jacques Barrat

A:

Alors, on vient de dire ce que c’est que la francophonie avec un f minuscule et la Francophonie avec un F majuscule

M:

En effet.

A:

Il existe au moins à peu près 100 Mill. et au maximum 400 Mill. de francophones réels et occasionnels.

M:

Oui, vous avez complètement raison.

A:

On peut dire que la francophonie se trouve un peu partout au monde.

M:

C’est vrai qu’il y a des tas de pays dans lesquels le français est la langue officielle ou dans lesquels on le parle au moins.

A:

Il y a autant de gens qui sont membres ou partisans de la francophonie. Comment vous sentez-vous d’en être un ?

M:

Comment voulez-vous que je me sente ? On se sent normal je crois, comme chaque autre être humain sur ce monde. La seule différence est que je parle français, et avec cela je fais partie d’un groupe énorme de francophiles. D’ailleurs, lorsque vous ou quelqu’un sur ce monde apprend le français, il va automatiquement en faire partie. C’est égal s’il veut ou s’il ne veut pas.

A:

Croyez-vous que vous avez une relation particulière avec le pays d’origine de votre langue maternelle qui est le français ?

M:

Alors, pour être honnête, je trouve que c’est évident que chacun qui dit de soi-même d’être francophone ou de faire partie de la francophonie quelconque a logiquement une relation assez profonde ou comme vous dites « particulière » avec la France. Puisque la France c’est là d’où vient la langue française. On ne peut absolument pas nier ça.

A:

Excusez-moi, je suis vraiment désolé de le demander, cela me fait presque un peu honte, mais je suis sur qu’il faut que nos auditeurs le sachent : A quoi sert la francophonie ?

M:

Alors commençons par la francophonie avec un f minuscule. A mes yeux, cette francophonie ne sert à rien. Elle ne veut même pas servir à quelque chose. C’est en fait juste le nom d’un grand groupe, et ce groupe se compose de tous les gens parlant français.

A:

Et que fait la Francophonie avec un grand F ?

M:

Je voulais justement en parler ! Comme j’ai déjà dit, cette Francophonie-ci est l’essai de structurer ce groupe dont je viens de parler. De plus on peut

supporter les autres pays Francophones, on peut faire des échanges culturels et il y a p.ex. des sommets pour régler des affaires politiques et plein d’autres choses. A:

Il y a autant de gens qui sont francophones, qui parlent donc le français plus ou moins bien. D’après une étude il y en a même plus que des anglophones. D’abord : ce fait est-il vrai et puis : que pensez-vous de l’idée que le français remplace l’anglais en tant que langue mondiale ?

M:

D’abord, j’ai entendu autre chose sur ce fait, mais je m’en fiche maintenant. Et puis : personnellement je ne crois pas que ce serait une bonne idée vu que le français est beaucoup plus difficile à apprendre que l’anglais et enfin la langue anglaise s’est malheureusement déjà trop établie. Ce serait une bonne imagination de voir ou plutôt d’entendre chacun parler français, le rêve de Jacques Chirac se serait réalisé ! Mais il y aurait aussi un autre problème. Quelques langues sont beaucoup plus utilisées que le français. L’espagnol et le chinois par exemple. Quelques uns diraient même qu’il y a plus de gens parlant chinois que de gens parlant anglais en langue maternelle.

A:

Mais l’étude dont je parlais…

M:

Il y a une étude qui dit que 99% des études sont fausses !

A:

D’accord… Les gens francophones ont-ils une mentalité différente aux gens des autres pays ?

M:

A mon avis cela dépend du pays d’où ils viennent et surtout des gens car nous sommes tous des individus, n’est-ce pas ?

A:

Je trouve que c’est un très bon mot de fin de cette émission. Merci à vous M. Barrat de répondre à nos questions et au revoir à nos très chers auditeurs ! FIN.