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LA MAGIE .. ET

SES SECRETS

INSTITUT OSIRIS LANGOIRAN (Gironde) FRANCE

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LA MAGIE

La Chance et la Magie

ET

SES

INSTITUT OSIRIS LANGOIRAN (Gironde)

'

FRANCE

Le bonheur et la fortune sont plus près de nous que nous ne le pensons. Assurément la lutte pour la vie imposée à l'homme dès sa naissance est une rude épreuve et particulièrement pour certains. Mais en y regardant de ptès nous constatons que certains êtres sont arrivés à des situations supérieures extrêmement enviables après être partis de situations très modestes. Des hommes éminents ont eu des parents qui n'auraient jamais osé espérer pour leur fils ou pour leur fille, la centième partie de la chance dont ils les ont vus profiter. Dans toutes les sociétés et dans tous les pays, il faut des hommes qui dirigent et des hommes qui leur obéis.sent. Vous pouvez passer toute votre vie dans une situation modeste et faire tout comme un autre une vie heureuse. Mais il ne vous est pas non plus interdit de chercher à prendre la première place. Pour que la première place soit pour vous, il suffit de peu de chose. Mais cette chose est indispensable. C'est là une vérité que chacun de nous sent au fond de lui-même. Certains trouvent tout seuls cette puissance dont ils ont besoin. D'autres ont « la chance » de rencontrer quelqu'un qui leur donne « leur chance ». D'autres encore sont dans le

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cas de cet homme dont parlait Jésus : « Le royaume de Dieu est semblable à un homme qui avait entendu parler d'une perle de très grand prix. Désireux de la posséder, il vendit tous ses biens et l'acheta. » Aujourd'hui, dans la situation du monde moderne, vous pouvez avoir la perle. Vous êtes déjà sur le bon chemin.

fortune. avec le sourire. Comme il était sans emploi, iJ décida d'exploiter lui-même cette mine qui hti était restée pour compte. Il lui semblait qu'une force le poussait. II trouva une bonne âme ~ui lui av~nç~ les quelques dollars dont il avait besom pou~ s 0~~11l~r. La mine se révéla être une remarquable mme d etam. Et c'est ainsi que Patino, de pauvre qu'il était, devint un des hommes les plus riches du monde.

* ** Lorsque nous sommes poussés par le vent et qu'il souffle avec assez de force nous nous demandons quand nous nous arrêterons. Il est des lieux où souffle !'Esprit. A Lui la Force ne manque pas, car Il est la Force. Même si vous ne recherchez que la seule possession de la richesse vous devriez bien méditer sur l'histoire de Patino, un des hommes les plus riches du monde, le roi de l'étaih. A-t-il eu de la chance ? C'est à vous d'en juger. On raconte de lui qu'il était encaisseur dans son pays, la Bolivie, quand il eut affaire à un commerçant qui ne pouvait payer une certaine somme qu'il était chargé d'encaisser. Ce commerçant n'était pas de mauvaise volonté et il offrit à Patino, en échange de sa dette, de lui donner un terrain qu'il possédait. l'i lui affirma qu'il s'agissait d'une mine. Patine accepta par esprit de conciliation et fut fort surpris quand son patron le mit à la porte pour avoir accepté une mine qui probablement ne valait rien. Patino accepta cette mauvaise

* ** Nous avons tous, non pas une chance, de la chance, mais « des chances ». Ces chances passent souvent à la portée de notre main plusieurs fois dans notre vie. Et même plusieurs fois par an, plusieurs fois par mois. Mais pour savoir se saisir de la chance, il faut commencer par la voir, il faut savoir comment elle est faite. Regardez bien autour de vous ceux qui ont « .réussi ». Faites-les parler de leurs débuts. Presque toujours vous apprendrez qu'un certain jour ils ont eu une certaine intuition qui leur disait: « C'est par ici qu'il faut que tu passes. C'est cela qu'il faut faire. > Vous pouvez, vous aussi, avoir de la chance.

* ** Un vrai secret est avant tout une connaissance. La connaissance d'un moyen qui permet de créer, de pro· duire, de réaliser, de provoquer. Employez le mot

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que vous voudrez et appliquez-le à ce qui vous fait le plus envie. Vous voulez créer de la joie, du plaisir, du bonheur, de l'argent, de la gloire. Pour chacune de ces réalisations, il faut un secret. Si vous savez

II ne peut être question de vous révéler ici, en quelques pages, tous les secrets de la Magie. La place est mal choîsie pour donner un enseigAement. Il n'est pas question non plus de révéler ici les soucis secrets des uns et des autres. Chamm epseigne chez lui ce que bon lui semble et ce à quoi il croit. C'est pourquoi les réflexions qui sont faites ont seulement le désir d'éclairer et l'intention de ne blesser personne dans ses convictions. Mais nous sommes à une période de très grandes transformations. Nous vivons dans un rnonde ,qui n'a (peu-être) jamais encore subi une aussi grande entreprise de « réorganisation » en un temps aussi court. Nous vivons une époque où toutes les croyances, toutes les opinions, tous les modes de penser et toutes les techniques sont en évolution. Tout est perpétuellement remis en question depuis cinquartte ans. Ce qui était vrai hier ne l'est plus aujourd'hui. Et .çe que ,nous considérons comme faux sera pettt-être vrai demai9. Les découvertes s'accumulent le~ unes sur les autres et obligent les savants à une continuelle nécessité de reconsidérer leurs théories. Les notions qui paraissaient les plus assurées, les oi;dres qui semblaient les moins discutables $ont b,attus en brèche. Il n'est pas plus question de. dire : « je sais tout », que de dire : « Je ne crois à rien. » Il suffit de confronter les affirmations officielles avec les faits teis que la science permet de les contrôler.

comment vous y

p~endre

vous pouvez réussir. Si

vous ne savez pas comment vous y prendre vous ne savez ni par où commencer ni par quel bout finir. V dus tournez en rond avec votre désir en tête: Pour réussir, il faut savoir. Et pour savoir il vaudra mieux .vous mettre le plus tôt possible en relation avec ceux qui savent. Car si vous deviez réinventer vous-mê'me les secrets découverts pa.r les hommes depuis qu'il en existe au monde votre propre vie n'y suffirait pas. Et vous passerie(.'. votre vie à tourner en rond avec votre désir en tête ... Aussi pour réaliser ses désirs de tous temps l'homme s'est efforcé de comprendre les secrets de la Nature, les secrets de la vie, les secrets de Dieu. Une mc:>ntre vous donne l'heure parce quelle a des aiguilles. Les aiguilles tournent parce qu'il y a des rouages. Les rouages tournent parce qu'ils sont poussés par un ressort. Le ressort fonctionne parce qu'une main l'a remonté et tendu. Lorsqu'un ressort est détendu et qu'aucune rriain ne le remonte la ' montre s'arrête. Ainsi les hommes se sont-ils efforcés de comprendre les effets et les causes. Ils ont essayé d,e s'adresser directement à la cause première. Ainsi est née la Magie. Ainsi sont nées les religions.

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Les religions ont pour but de guider les hommes vers les destinées éternelles et les religions sont nécessaires pour les encadrer. II est pourtant dommage pour certaines d'entre elles qu'elles ne se soient pas davantage intéressé au bien-être matériel de ceux qu'elles se proposaient d'aider. Elles se sont laissé distancer par ceux qui se sont penchés sur les problèm~s de la productivité. Malgré tous leurs défauts les matérialistes ont tout de même élevé le niveau moyen de la vie dans les pays civilisés. Là où la mécanisation s'est développée l'existence est plus facile qu'autrefois. Les discussions de théologiens n'ont pas augmenté Je bonheur des hommes. Les discussions byzantines ne font que dresser les hommes les uns contre les autres. On raconte qu'au moment où les barbares s'apprêtaient à détruire la ville de Byzance les moines discutaient pour savoir quel était ·le sexe des anges. A quoi cela servait-il, je vous Je demande ?

Mais chacune donne une explication différente de ceJies des autres. Même dans les églises chrétiennes les croyances sont très diverses. Un habitant de Mars n'oserait probablement pas croire qu'on puisse faire dire aux mots et aux phrases des sens aus·si différents. Pendant des siècles ces diverses églises ont passé le plus clair de leur temps à se déchirer entre elles. li faut reconnaître que l'union des églises serait bien nécessaire. II serait bon d'oublier ce qui divise et de construire un monde plus tolérant. Pourquoi) tant qu'on y est, ne pas essayer de confronter les I idées avec les découvertes de la science. Chacun y gagnerait. La Magie et la Religibn sont sœurs jumelles. EBes sont nées de la nécessité de faire face aux mystères de la vie et de la Nature. Pourquoi des sœurs nées des mêmes besoins et des mêmes nécessités ne pourraient-elles se lier demain pour donner aux hommes une meilleure compréhension de leur origine et de leurs destinées. Il est certain que des Forces occultes ~ ou mal connues - existent. Les hommes intelligents qui les connaissent s'en servent tous les jours et dans tôus les pays du vaste monde. Pourquoi ne pas s'en servir franchement, ouvertement, scientifiquement au lieu de s'en servir en ayant l'air de ne pas savoir et de fermer les yeux. Ce serait tellement plus simple ... Au milieu des affirmations contradictoires quelques points de certitude existent. Nous avons redécouvert

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* ** Des centaines de religions existent à travers le moi:ide. Chacune affirme à ses adeptes : « Je suis la seule, la vraie, 1 J'ui:iique~ la seul-e vrai·e religion. En dehors de moi il n'y a pas de salut » et chacune explique à sa façon ce qui arrivera lorsque nous serons tous dans un monde meiHeur.

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lentement d'immenses morceaux de la Science antique. Le Temple enterré sous deux mille ans d'ignorance laisse apparaître aux yeux étonnés d'immenses blocs inattendus. Et des savants indiscutables s'étonnent en constatant qu'il y a cinq mille ans « on savait déjà cela... » Tous les savants sont d'accord pour reconnaître qu'il existe en nous et autour de nous de puissantes et immenses Forces que nos yeux aveugles ne discernent pas. Poui-quoi faire tant d'histoires pour faire connaissance avec elles. Puisqu'elles existent, et que d'autres s'en servent, pourquoi ne vous en serviriez vous pas aussi pour votre plus grand bien ? Pourquoi - en notre siècle où la Nature nous a livré un à un beaucoup de ses secrets - pourquoi ferait-on tant de mystères autour de la Magie, alors que chacun de nous est fabriqué de la même façon que les autres hommes et que nous sommes tous égaux devant Celui qui nous a créés. La science appartient à qui la veut. Pourquoi n'en serait-il pas de même avec la Magie ?

* ** Les ignorants du moyen âge ont brûlé tellement de pauvres hommes après les avoir accusés de sorcellerie que l'occultisme est encore considéré par certains comme une science démoniaque. On ne chasse pas si

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facilement des idées fausses . Quand des générations d'hommes ont vécu dans des habitudes de pensée entachées d'erreurs, il est difficile de faire resplendir du JOUr au lendemain la vérité. En fait les églises chrétiennes o.nt assisté - malgré elles - et avec quelque étonnement - à l'éclosion d'une science énorme : la métapsychique. Cette science est une science comme les autres. Il ne peut plus être qµestion de soutenir le contraire. C'est-à-dire que c'est une science qui étudie un certain aspect de la création et les comportements de l'homme en certains points mal connus de sa nature. On ne s'effraie plus de la chimie, on ne s'étonne plus de la physique, on ne part plus en guerre contre les astronomes parce qu'ils disent que la terre tourne. Pourquoi ·s'alarmerait-on davantage de la métapsychique ? A part son nom qui n'est un peu plus long à prononcer, on ne voit pas ce qu'on pourrait en redire. C'est ce qu'on fort bien compris les Eglises chrétiennes et les autres grandes religions. On ne peut plus empêcher des hommes de vouloir regai-der les vérites en face. Et seuls quelques ignorants attardés continuent à soutenir des affirmations dépassées, que les découvertes de chaque jour rendent de plus en plus improbables. Car il n'y a que deux solutions : Une chose est vraie parce qu'elle est démontrée par des faits. Ou elle est fausse parce qu'eHe repose sur des affirmations en contradiction avec les faits. C'est pourquoi les gens

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sérieux ont tout de suite pris comme une très haute contribution à la Science l'ouvrage imposant du professeur Richet, lorsqu'il parut en 1923. Ce livre g'ros de hui cents pages venait de mettre en évidence la réalité objective de faits indiscutables. Beaucoup de chemin a été parcouru depuis bientôt quarante ans.

qui sont justement dans cet autre · monde où nous irons un Jour. Mais les hommes ne sont pas toujours logiques... Et pµis au sein d'une même famille les frères se prennent parfois aux cheveux pour se prouver leur bon droit. II en ·est de même des hommes et de leurs partis pris. En vérité des mystères existent encore aujourd'hui parce que chacun veut imposer autour de l!..ti « ses » explications et « ses » affir~ mations. Ne serait-il pas beaucoup mieux de partager ensemble les découvertes ? Puisque certaines méthodes donnent de bons résultats pourquoi ne pas en profiter ensemble au lieu de les· conserver chacun pour soi ? Nous ne sommes plus au siècle de l'étouffement. Le mot d'ordre est avant tout qu'il faut progr·esser, aller de l'avant. A condition, bien entendu, de ne pas vivre avec les yeux ouverts et l'esprit fermé.

* ** Les mystères ont existé dans tous les temps et dans tous les pays. Les religions ont toujours eu pour mission d'expliquer les mystères : le mystère de la vie et, plus impénétrable encore le mystère de la mort. Car même de nos jours, beaucoup de choses connues restent impénétrables à .ceux qui n'ont pas la clef 'qui les explique. Comme chacun le sait dans toutes les religions, les théologiens ont trouvé d'·excellentes solutions à prôposer aux hommes. Le· grand malheur est qu'ils n'en ont pas trouvé qu'une. On ,1p1e1ut dire que chaque religion a sa façon bien à ·elle d'expliquer son affaire et d'affirmer des vérités qui sont aussi incontrôlables que possible. Or, chose curieuse, le spiritisme, a vu se dresser contre ses partisans une levée de boucliers. Le mot religion vient du mot latin religere qui signifie « relier ». Le spiritisme pourrait bien exiger d'être considéré comme une religion puisqu'il permet aux hommes de se relier, de se mettre en communication par l'esprit avec ceux

* ** Il est pour le moins étonnant de considérer la lutte qui s'est poursuivie entre les tenants des religions officielles et les adeptes du spiritisme. Si les hommes raisonnaient avec quelque logique ils auraient accepté les théories spirites avec beaucoup d'enthousiasme. En effet les spirites affirment qu'ils apportent la preuve de la survie. Les religions affirment cette survie, mais n'en donnent aucune preuve. Par conséquent

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les hommes d'église auraient dû sa1.fter à deux pieds sur cette offre de preuve et a~cepter d'en faire la démonstration à leurs fidèles. Il arrive encore assez souvent que des savants de laboratoire peuvent apporter une preuve matérielle au sujet de faits qui n'étaient pas encore très certains. Une hypothèse avait été élaboré, une explication avait été tentée. Et voilà que subitement un savant peut apporter la preuve indiscutable de la vérité à laquelle on croyait sans preuves ïormelJes. Il aur&it pu en être de même aux premières heures du spiritisme. Et depuis, des .hommes d'église auraient très bien pu - sans se 'diminuer - constater que des preuves parfaitement défendables étaient données de la survie. Chacun y aurait gagné. Pourquoi pas ? Mais, pourquoi, désespérer. Les « frères séparés » finiront par s'unir. La vérité finit par triompher de tous les obstacles. La meilleure façon de prouver aux hommes qu'ils ont un esprit en eux, c'est encore de le leur mo'ntrer. Ce n'est pas difficile.

* ** La survie existe dpnc puisque les religions et le spiritisme sont d'accord chacun de son côté pour en affirmer la réalité. Les églises chrétiennes enseignent un dogme qui pourrait tout aussi bien être un dogme pour les spirites : la croyance à la « communion des saints ».

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Elles affirment que les morts sont partis dans un autre monde et qu'ils se trouvent au ciel, en enfer ou au purgatoire. Bien entendu, il est admis qu'il n'y a aucune raison de communiquer avec ceux qui sont en enfer. Qu'ils aillent au diable... Mais elles nous affirment que nous pouvons prier ceux qui sont au ciel et intercéder pour ceux qui sont en purgatoire. En prenant une telle position, les églises chrétiennes ne font ni plus ni moins que de la magie, puisqu'elles nous invitent à nous mettre en relation avec des Forces que nous connaissons très mal, que nous invoquons en confiance et dont nous attendons du bien . Nous aurions donc bien tort de nous laisser arrêter par des mots et des arguments que chacun fabrique pour les besoins de sa cause. Les anciens croyaient eux-aussi à l'existence d'un monde meilleur - tout au moins à l'existence d'un monde différent. Les chrétiens espèrent aller au ciel, les musulmans atten... dent Je paradis d'Allha et toutes les autres religions affirment elJes-aussi qu'il y aura une autre vie dans laquelle les bons seront ·récompensés et où Jes méchants seront punis. Au-delà des mots, au-delà des explications plus ou moins fantaisistes, iJ y a une réalité à laquelle nous devons croire : nous ne mourrons pas complètement et il existe près de nous, autour de nous, à Ja portée de notre main, une puissance dont nous méconnaissons la réalité. Cette puissance se met au service de ceux qui savent aller à eUe. 2

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Que vous apparteniez à une religion où lt une autre l'essentiel pour vous, n'est-il pas de faire une belle vie ? Et comment feriez-vous une belle vie si vous ne tiriez pas parti des Forces que votre Créateur a placées près de vous pour vous aider ? Ce n'est pas en fermant les yeux que vous pourrez voir. Ce n'est pas en refusant le service de l'Esprit que vous vous élèverez.

homme disparut dans la foule. Quelques instants après la jeune fille arrivait à la porte indiquée. Elle frappe; on ouvre; elle entre et propose ses services. Mais oui, lui dit la dame, je cherche en effet une femme de chambre. Celle que j'avais vient de me quitter il y a quelques instants sur un coup de tête. Mais dites-moi, mademoiselle1 qui donc a pu vous dire que j'avais besoin de vous ? j e n'ai encore prévenu personne. p,ersonne ne sait que j'allais avoir besoin de quelqu'un. Comment avez-vous su ? ... Oh, dit la jeune fille en désignant un cadre ,contenant un portrait, c'est ce jeune homme qui m'a abordée dans la rue, il y a quelques instants et qui m'a dit de venir vous trouver. -- Ce jeune homme était mon fils, en effet, mademoiselle, mais il est mort depuis près de dix ans. Par quel miracle pourriez-vous l'avoir rencontré ?.,. » Alors la jeune fille raconta comment elle était entrée dans une église, comment elle avait demandé une prière pour l'âme la plus délaissée du purgatoire, et comment sortant de là elle avait rencontré le jeune homme qui l'avait si bien renseignée... La vieille dame fondit en larmes en entendant ce qu'on lui racontait au sujet de son fils. Elle ouvrit ses bras à la jeune fiUe qu'elle regarda désormais c0mme sa propre fille et qu'elle logea dans sa maison. Cette histoir.e est peut-être vraie. Pourquoi ne le serait-elle pas ? Dans le vaste monde, sous toutes

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* ** Au début de notre siècle, il se racontait dans les cercles catholiques une petite histoire très révélatrice. C'est celle d'une jeune fille pauvre qui venait de perdre sa place et son gagne-pain. Il lui restait quelques sous en poche. Elle entra dans une église et demanda à un prêtre de vouloir bien dire pour elle une certaine prière aux intentions des « Ames du Purgatoire » et en particulier, pour l'âme la plus délaissée, la plus abandonnée du purgatoire. Cette prière fut dite et la jeune fille partit après avoir demandé au Ciel de l'aider à trouver une autre place où elle pourrait vendre son temps et sa peine. Pr,esque tout de suite elle fut abordée dans la rue par un jeune homme qu'elle ne connaissait pas et qui lui dit : « Vous cherchez du travail, mademoiselle ? Allez donc à telle adresse, non loin d'ici. Vous y trouverez une dame qui cherche une femme de chambre. Allez-y tout de suite. Vous y serez très bien. » Le .ïeune

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les latitudes, sous tous les climats, dans toutes les religions, il se raconte des histoires semblables. Un homme sur deux au moins peut raconter une histoire extraordinaire, une histoire invraisemblable, une histoire incroyable mais vraie survenue dans sa famille , à l'occasion d'un décès ou d'une circonstance inattendue. Ces histoires prouvent qu'il est possible - dans certaines conditions - non seulement d'établir des communications visibles ou invisibles avec ·des personnages encore vivants, mais encore qu'il est possible de réaliser ces communications entre des vivants et des morts. A la fin du siècle dernier un très célèbre centre culturel de « prières pour les morts » s'est créé en France. Il n'y a qu'à voir la magnifique église qui a été construite dans ce petit pays pour comprenfüe combien cette croyance à l'utilité des prières « pour les âmes du purgatoire » a pu susciter d'intérêt.

qu'il était de leur devoir de considérer de près des phénomènes peu communs. Ils ont vite constaté qu.e dans certains cas ces histoires pouvaient être exphquées et rendues plus compréhensible3. Ils sont même allés plus loin. Ils ont compris et exr.liqué comment il fallait s'y prendre pour obtenir des résultats semblables. Désormais l'étude de ce que l'on a appelé « les phénomènes supranormaux » n'est plus réservée aux seuis prêtres des religions. Des rnvants qui ont vu ,e xpliquent ce qu'ils ont vu. Après avoir compris ils explique.nt comment ils sont parvenus à créer des courants favorables. Ils disent aussi comment on peut provoquer la chance en s'appuyant sur des Forces créatrices de bonheur et de prospérité. Vous pouvez, vous-aussi, comme les autres, avoir de la chance. Pourquoi pas ?

* ** La métapsychique a été créée lorsque des savants o.nt bien voulu prendre au sérieux ces histoires extraordinaires, les passer au crible de la critique scientifique, pour comprendre en quoi et par quoi elles étaient vraies. Des hommes habitués à faire des expériences de laboratoires, des mathématiciens habitués à jongler avec les chiffres; des médecins habitués à regarder vivre et mourir, des savants ont pensé

* ** La résignation est une fort belle vertu. Pourtant elle ne répond pas aux nécessités de tous les tempé~ raments et de toutes les circonstances. Se résigner est parfois la seule méthode idéale, la seule chose à faire pour s'adapter momentanéi;nent à une situation difficile. Une per,s on11e âgée, un malade incurable, la vie... time d'une injustice, le survivant d'un deuil cruel ne peuvent faire autrement que de se résigner. Souffrir avec résignation les coups du sort, la volonté du Ciel ou la réparation d'une faute est une façon intelligente

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de supporter l'épreu~e. Mais il ne peut être question aujourd'hui de créer des foJies de résignations colle.ctives. De plus en plus d'hommes comprennent que la chance peut se créer. Ils voie.nt devant eux d'autres hommes qui réussissent parce qu'ils ont su trouver Je moyen d'organiser les conditions de la chance. Ils savent qu'il ne suffit pas aujourd'hui de se résigner et d'attendre que la ·chance vienne toute seule. Jl faut faire quelque chose. Il faut forcer Je Ciel à faire le miracle ou Je contraindre à Je laisser faire. De plus en plus .nombreux sont les hommes qui veulent comprendre par , eux-mêmes comment ils pouaaient euxaussi utiliser les forces cachées de la Nature. Ils veulent savoir comment ils pourront appliquer ces forces connues ou mal connues à la solution de leurs problèm~s de vie. « Si tel autre que je connais à pu obtenir_ u?e bonne place et s'y maintenir, pourquoi ne fora1s-1e pas aussi bien ? Pourquoi tcile pernonnc pas plus intelligente qu'une autre réussit-elle mieux ? » Il n'y a souvent qu'une seule r~ponse. C'est qu'elle a compris ou qu'on lui a appris. EHe a voul1u connaître. Elle a suivi les co.nseils donné5. Elle a fait ce q~'on lui, a dit d~ faire. Et le résultat s'est produit, le miracle s est réalJSé, la Force inconnue a manifesté sa puissance, !'Esprit a vaincu la matière. Il fallait q~e le ~ir~cle se pmdui se. La Foi bien comprise et bien utihs.ee, la Foi agissante et inteIJigenne, la Foi et la confiance ont fait déplacer la montagne. 1

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* ** Pour ouvrir une porte, il vous faut une Clef. Il en faut une aussi - et très particulière - si vous voulez ouvrir la porte du monde invisible. Entre Je monde visible .et Je monde invisible la frontière n'est pas plus épaisse qu'entre l'ombre et la lumière. Il est très facile de passer de l'une à l'autre. L'ombre suit toujours Je Soleil. S'il n'y avait pas de Soleil if 'ny aurait pa's d'ombre. Pourquoi resteriez-vous toute votre vie dans la nuit, alors qu'il est si facile de vous laisser vivre dans la lumière du Soleil. A quoi tient la chance ? A quoi Hent l'échec ? A peu de chose. Le Soleil se lève pour tous. Vous pouvez en prendre votre part. Vous pouvez ouvrir la porte du monde invisible. II n'y a pas plus de danger pour vous que de passer de l'ombre au Soleil.

* ** Les religions se donnent pour but d'aider les hommes s ur Je plan spirituel et leur promettent la récompense dans un autre monde. Elles ont raison. Pourtant il y a ·eu des chefs religieux qui ont été très préoccupés par Je bonheur des hommes en ce bas monde. Certains ont été des hommes très clairvoyants, des cerveaux pratiques et non les songecreux que l'on se plait trop à imaginer. C'étaient des

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chefs qui savaient ce qu'est la lutte pour la vie et la misète des hommes. De nos jours il semble que les matérialistes aient commis beaucoup d'erreurs. Ils ont tout de même eu le mérite de réaliser des machines qui soulagent le travail des hommes, aident à les mieux nourrir, les mieux habiller, les mieux loger et les mieux soigner. Le progrès moral n'a pas toujours suivi le progrès matériel, mais à qui la faute ? L'Esprit a pour mission d'aider le corps. La véritable magie est avant tout une œuvre d'amour produite par le corps avec l'aide de !'Esprit. Il n'est pas défendu de penser au corps et à son bo.nheur. Mais vous devez croire aussi aux fôrces de l'Esprit puisque c'est lui qui a créé Je monde et qui le remplit. C'est lui qui vous conduira au bonheur.

née dans laquelle il était prévu de nourrir les corps et de les habiller. « Demandez et vous recevrez. » Il s'agit de promesses fermes. Si nous n'en voyo.ns pas plus souvent la réalisation tous les jours c'est que la plupart des gens ne savent pas « comment demander ». Ils obtiennent ce qu'ils demandent et commençent à avoir de la chance qUand ils savent comment il faut faire. Le S'ecret de t0ut succès est là; savoir comment faire. Ce n'est pas difficile mais il faut savoir. Et puisqu'il y a des hommes qui savent pourquoi ne feriez-vous pas comme eux. Pourquoi serait-il plus difficile pour vous de faire ce qu'ils font. On explique à un ouvrier comment marche une machine et il la fait marcher. On met cette machine entre les mains d'un autre ouvrier et la machine continue à marcher. La machine passe entre les mains de tous les homtnes les· uns après les autres. Pourquoi seriez-vous Je seul à ne pas savoir ? Si q' autres sont intelligents, vous êtes intelligent aussi. La Clef magique centuplait la puissance des prêtres d'Egypte il y a cinq mille ans. Lorsque vous l'aurez elle -transformera aussi votre vie. Pourquoi une machine qui rend service aux uns ne rendrait-elle pas service aux autres ? Puisque d'autres savent commander la chance vous le pouvez vous aussi. Puisque certains ont fait une belle vie, pourquoi continueriez-vous à vivre dans des conditions difficiles ? Pourquoi ?

* ** La métapsychique ne veut ni remplacer ni supplanter les religions. Son but n'est pas de nous guider vers une destinée éternelle. Elle vise seulement à .nous expliquer comment nous pouvons profiter de ses découvertes pour améliorer notre vie d'ici-bas. Il n'est pas nécessaire d'attendre « un at.1tre monde » pour être heureux et trouver le bonheur. C'est dès ici bas que nous devons nous servir des moyens que .notre Créateur a mis à notre service. Le Royaume qu'annonçait Jésus avait pour base une charité bien orcton-

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-La Magie n'est pas un moyen de faire d~s miracles en dehors de toute loi naturelle. C'est simplement un moyen d'utiliser des forces qui sont da?~ la N a~ur~. Tout ce 'qui existe autour de nous - v1s1ble et mv1sible ~ a été créé par le Créateur de toute~ choses. Si œs. forces sont très connues nous les trouvons « naturelles ». Et si elles ont été un peu moins bien étudiées jusqu'ici nous les qualifions très facilement de « surnaturelles ». En toute vérité, qui donc est certain de tout connaître ? Personne. Nous pouvons cependant mettre en marche des forces qui sont prêtes à nous rendre service. C'est déjà beaucoup. Pourquoi refuser de.,nous faire aider quand il est possible de laisser faire. L'Esprit qui a créé le monde peut tout aussi facilement transformer votre vi:. Vous pouvez éviter de marcher et d'user vos souhers en prenant un.e voiture. Mais il faut la voiture. Il faut aussi accepter d'y monter. Ensuite tout devient simple... Il en est de même avec la Magie. Si vous ne voulez pas commen,cer par le commencement vous n'arriverez à rien et nulle part.

* ** Vous ne pouvez empêcher le temps de passer. Vous pouvez cependant en fair:e ce qui vous plaît. Tous les marins vous diront qu'ils vivent en tenant compte du flux et du reflux de la mer. Ils subissent

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sa Loi pour qu'elle leur procure leur .nourriture. De même la terre ne s'arrêtera pas de tourner pour faire plaisir. Mais si vqus êtes bien décidé à faire Je tour de la terre - à pied, en voiture, à cheval, en chameau ou en bateau - personne ne pourra vous en empêcher. Vous pouvez donc très large.ment n10difier et .commander le cours de votre destinée. A la nais' sance de chacun de nous il y avait beaucoup d'étoi' les au ciel. Et pas seulement une bonne 'et un'e mauvaise. Pour trouver Ja route du bonheur il faut savoir comment faire. II faut avoir un Guide pour vous montrer la route, votre route, celle qui conduit à votre bonheur.

Lorsque Pasteur commençait ses expériences sur les microbes il découvrait l'existence des infiniment petits. JI ouvrait la porte à une longue série de travaux et de découvertes dans un mo.nde qui avait été jusque-là un immense monde invisible. jusqu'à lui les maladies des hommes et des animaux étaient considérées comme des accidents imprévisibles, des coups du sort contre lesquels personne ne pouvait rien faire, sauf se résigner. Mais Pasteur avait appris à regarder et à voir. C'était à sa façon un véritable magicien. Il prouva que tout ce qui est vivant vient du vivant: Cela veut dire que toute vie suppose l'existence d'une vie ;mtérieure, une force qui existait

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avant. Un œuf vient d'un oiseau et l'oiseau sort d'un œuf. II affirmait l'existence des microbes - comme d'autres affirment l'existence des esprits - parce qu'il les avait vu agir et parce qu'il en avait provoqué la naissance. Après les avoir regardés grandir il avait appris à les faire disparaître en les tuant. La vie ne se propage que par la vie. Pas de germe, pas de vie. Mais la vie prend toutes sortes de formes et ce n'est pas parce que nos yeux ne voient pas et que nos oreilles n'entendent pas que Ja vie n':existe pas près de nous, et autour de nous. Malheureusement les h0mmes sont aveugles et pçu disposés à changer d'opinion. Lorsque Pasteur annonçait qu'il avait ouvert la route vers la découverte d'un nouveau monde invisible les savants de son époque se moquaient de lui. On traitait de rêveur et de maniaque celui qui devait révolutionner la médecine et permettre de prolonger la vie humaine. Pourtant le monde invisible des infiniment petits aJJait devenir de plus en plus grand. On allait découvrir peu à peu des milliers de sortes de microbes, des milliers de sortes de virus. On en découvre tous les jours et on découvre tous les jours des moyens de les empêcher de nuire. Tous les jours ce monde invisible livre de nouveaux secrets. C'est une nouvelle sorte d'Alchimi.e qui permet aux hommes de se défendre contre les ennemis invisibles qui provoquent les maladies et. la mort. Des hommes ont pris en main la

lutte contre le monde invisible des microbes pour donner une vie meilleure à des millions d'autres hommes. C'est là une nouvelie forme de la Magie, une Magie digne des plus grands magiciens de la grande époque.

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** Vous pouvez rire de ceux qui disent que les scien~ ces magiques font devenir' fou. Songez à la somme considérable de travaux qui a été faite par les hommes qui ont créé le monde scientifique , dans lequel nous vivons. Si le cerveau devait'éclater parce qu'un homme pense pour trouver la solution d'un problème, les asiles de fous abriteraient beaucoup de savants. Et le monde où nous vivons serait encore à l'état sauvage tel qu'il était aux .temps préhistoriques. Ce n'est pas le travail de l'esprit qui fait devenir fou, en~ore moins la prière et l'approche des grands esprits. La folie est bien plus souvent provoquée par des dérèglements de la santé physique. C'est parce que Je corps a été mal nourri, mal soigné, trop fatigué que la folie survient. Pasteur n'était pas fou. Bra~ly, l'inventeur de la T.S.F. n'était pas fou non plus. Et pourtant qu'elle miraculeuse Magie que celle qui permet aux hommes de se parler et de se voir à des distances considérables. Si on avait osé prédire il y a seulement cent ans que de tels progrès allaient être faits pour révolutionner la vie du monde, celui

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qui aurait fait oette prophétie aurait été, lui, enfermé comme fou. Aussi .ne croyez pas ceux qui veulent vous empêcher d'étudier les grands problèmes de l'esprit et qui vous font peur :en vous menaçant des pires catastrophes.

« initiés » seuls savaient Hre et comprendre les symboles. La magie n'était pas pour tout le monde ... Il n'en est plus tout à fait de même aujourd'hui. De très grandes :découvertes ont été faites depuis une centaine d'années. Elles ont été faites parce que les hommes vive.nt dans une plus grande liberté. Ils n'ont ·p lus besoin de se cacher. Ils ne risquent plus d'être brûlés vifs comme sorciers. N'importe qui peut entreprendre n'importe quelle sorte de recherche sans être autr~­ ment inquiété. Si vous ne troublez pas l'ordre public personne ne vous mettra en prison. Vous avez le droit d'apprendre les secrets, tous les secrets. Les livres sérieux ne sont pas tous vendus sur la place publique. Mais ceux qui les vendent ne risquent plus d'être condamnés. Et ceux qui les veulent peuVlent les acheter sans crainte. On ne peut plus ·empêcher Ja vérité de se manifester. On a le droit de discuter de toutes les découvertes. La Magie ·est devenue une science comme les autres. Les savants lui ont donné un nom savant. Ils l'appellent : la métapsychique.

* ** La Magie est restée très longtemps une science secrète. Secrète parce que ceux qui avaient pénétré dans le Saint des saints autrement dit ceux qui étaient en possession du trésor, - préféraient le garder pour eux. Celui qui a découvert un trésor veut le garder. C'est huma:in. Si vous faites demain une découverte elle ne sera pas complètement due au hasard. Vc0us aurez travaillé pour la fair1e et U est juste que vous en soyez récompensé. Et puis les hommes ne sont pas toujours reconnaissants pour la peine que l'o.n prend pour eux. Aussi vous n'aurez pas envie de donner tout pour rien à ceux qui se pTésenteront à vous pour profiter d'une grande fortune -ou d'une grande découverte. Aussi très vite les hommes ont compris .q u' ils ne pouvûent pas tout dire à tout :Je monde. Ils se sont groupés en sociétés secrètes, en

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associations d'hommes capables de conserver des secrets entre eux. Les secrets se transmettaient lentement de maître à élève. Et ceci se passait à une époque où l'écriture n'était pas à la portée de tous. Les

Personne ne saura jamais exactement ée qu'ont pu être à travers les âges les rapports de la Foi et de la Magie. II est certain qu'il y a eu de tout t.emps interpénétration de l'un et de l'autre. Les prêtres tiraient parti des découvertes les plus élémentaires 1

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qu' ils av;:tient faites dans le domaine « naturel » pour exhorter leurs fidèles à mieux reconnaître la puissance des forces « surnaturelles ». Lorsque les prêtres de Delphes faisaient rendre des -oracles · par la bouche de la Pythie, ils utilisaient un procédé naturel et le présentaient comme un procédé surnaturel puisqu'ils prétendaient que c'était Apollon qui donnait lui-même ses directives. 11 est plus que probabl-e en effet que les prêtres avaient d'excellentes raisons pour diriger dans un sens ou dans un autre le contenu des oracles et des horoscopes. Autant que possible dans le s·ens qui leur paraissait le plus favorable ... On n'est jamais aussi bien servi que par soimême. Dans certains temples où s'opéraient des miracles jl est probable que les cérémonies auxquelJes les malades étaient soumis devaient déjà être suffisamment efficaces pour créer Je « climat » dans lequel la guérison pouvait se manifester. Qu'il y ait eu des guérisons miraculeuses comme il s'en produit encore de nos jours dans .certains centres de pèlerinages n'est pas pour nous étonner. Mais à côté des miracles authentiques, des miracles auxquel!es oh ne trouve encore aucune explication, il y a toujours des miracles, qui paraissent extraordinaires à ceux qui ne savent pas comprendre mais qui sont trê::; facilement explicables pour ceux qui ont appris à utiliser certaines lois naturelles peu connues et qui savent les appliquer eux-mêmes.

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Nous sommes arrivés au temps de la Magie scientifique. II n'est pas question de nier les rapports de l'homme avec les Forces inconnues - ou mal connues - du monde spirituel. 11 faut constater seulement que le domaine du « naturel » est de mieux en mieux connu, de plus en plus étudié, de mieux en mieux inventorié. Nous faisons mieux la délimitation entre des forces qui ne s~opposent pas entre elles, qui se complètent, et s'entraident tout en agissant sur des plans différents. II y a des activités qui rapportent et des oc~upa­ tions fatigantes qui laissent l'homme dans sa misère. Etes-vous certain de tirer 'le maximum des forces qui sont près de vous ? Qu'attendez-vous pour faire mieux ? N'êtes-vous pas aussi intelligent qu'un autre ?

* ** La peur existe souvent sans le danger. Autreme~t dit ce n'est pas un danger réel qui fait peur ma1s seulement l'idée que nous nous faisons d'un danger imaginaire. L'imagination se prend de p.anique e~ le corps se met à courir. La raison reste loin en arnère et se perd à attendre. C'est pourquoi il faut lutter contre la peur et regarder la vérité en face. Ce n'est pas ]a connaissance des forces naturelles qui peut 3

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vous rendre malade mais seulement l'idée que vous vous en faites. L'étude des lois naturelles ne fait de mal à personne. Mais il y a de ces gens qui ont peur de tout et vous n'y changerez rien. Le mieux est encore de vous éloigner d'eux car la peur est contagieuse. Et des groupements de gens qu~ ont peur sont un défi à la raison. Fuyez-les.

accident survenu ·en Amérique peut être connu en Afrique quelques minutes plus tard. Il suffit qu'un opérateur dispose d'un certain matériel de radio et qu'il parle devant son microphone. Pas pl~s. Et. la vérité la plus certaine •est qu' il y a déjà crnq mille ans les prêtres d'Egypte savaient beaucoup de choses que nous ignorions jusqu'à ces dernières années. Parmi ·elles, la Clef magique, leur permettait de centupler leur puissance ·e t leur a donné un immense pouvoir qui a duré trois mille cinq cents ans. Soyez de ceux qui disent : « Je vieux savoir et je v·e ux voir. » C'est là aujourd'hui la seule formule intelligente, la seule grâce à laquelle vous serez vraim~nt de votre temps au lieu de vivre à la rc::morque de théories toutes faites préparées par des ignorants et pour des ignorants à l'époque où la Science avait été mise dans les prisons de l'ignorance. P.ensez que Jes prêtres d'Egypte n'étaient pas fous ? Ils ont construits les plus grands et les plus beaux monuments du monde. La magie, ta vraie magie se prouve par des œuvres : Tout bon arbre porte de bons fruits : les pyramides d'Egypte sont là pour attester que ces hommes étaient intelligents.

* ** Nous avo.ns en nous des facultés transc-endantes dont nous ne faisons souvent aucun usage. D'abord parce que nous les ignorons. On ne nous a pas dit... on ne nous a pas instruit. .. On nous a raconté des histoires qui n'avaient aucun rapport avec la simple vérité ... Et nous sommes si bien aveuglés que nous n'osons pas croire qu' une telle puissance pourrait être à notre service... si seulement n?us \ voulions. Nous pensons que oe n'est pas possible ... que ce serait trop beau ... Et ceux qui sont aveugles disent aux autres que la lumière n'existe pas ... Alors il se forme de véritables armées d'aveugles qui répètent avec candeur : « Ce n'est pas vrai... ce n'est pas vrai... ce n"est pas vrai... » Ils ressemblent, ces aveugles, à des hommes qui ne sauraient pas que la T.S.F. a été inventée il y a cinquante ans et que de nos jours une nouvelle lancée sur lies ,ondes peut faire sept fois le tour de la terre en une seconde. Un

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* ** Tout est mystère autour de nous. Mais l'homme depuis cent ans qu'il cherche à connaître mieux la

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Nature dont il est sorti, l'homme commence à percer les mystères de son existence et de sa destinée. Pour comprendre il ne faut pas seulement raisonner. Il faut regarder, il faut voir, il faut observer, il faut contrôler. Une page de Camille Flammarion, le célèbre astronome nous éclairera très bien sur Io brouillard qui .nous environne et que les vrais savants s'efforoent de percer : « L'illusion est la base peu solide de nos idées, de nos sensations, de nos sentiments, de nos croyances. La première et la plus fondamentale de ces illusions est l'immobilité de la Terre. L'homme se sent fixé au centre de l'univers et a tout imaginé en conséquence. Malgré les démonstrations de l'astronomie nous avons beau chercher à voir, à toucher la vérité nous ne le pouvons pas. Nous sommes, je suppose, à la 'fin d'une belle journée d'été, l'air est calme, le ciel pur, et tout demeure absolument tranquille autour de nous. Et pourtant, en fait, nous sommes sur une automobile courant au sein des cieux avec une vitesse vertigineuse. Nos sens nous trompent sur tout. L'analyse scientifique seule apporte queJqu2 lumière à notre ·esprit. » Ainsi, par exemple, nous ne sentons ri,en des mouvements formidables de la planète sur laquelle nous avons les pieds. Elle paraît stable, immobile, avec des directions fixes : haut, bas, gauche, droite... etc. Or, elle court dans l'espace et nous emporte à Ja

vitesse de 107 000 kilomètres à l'heure, dans son cours annuel autour du Soleil, qui lui-même se déplace à travers l'immensité, de telle sorte que la trajectoire de la Terre n'est pas une courbe fermée, mais une spire toujours ouverte. Notre globe errar.t n'est pas passé deux fois par le même chemin depuis qu'il existe. En même temps notre globe tourne sur luimême en vingt-quatre heures, de telle sorte que ce que nous appelons le haut à une certaine heure est le bas douze heures plus tard. Ce mouvement diurne nous fait parcourir 305 mètres à la seconde à la latitude de Paris, 465 mètres à la seconde à l'équateur. » Notr·e planète est le jouet de quatorze mouvements différents dont aucun ne nous est sensible, même ceux qui .nous touchent de plus près. Nous apercevons-nous, même, de 1' air que nous respirons, de son poids ? La surface du corps de l' homme supporte un poids d'air de 16 000 kilogrammes, exactement contrebalancé par la pression intérieure. On ne se doutait pas de la pesanteur de l'air avant Galilée, Pascal et Toricelli. La science la constate; la nature ne nous la fait pas sentir. » Cet air que nous respirons est traversé d'effluves variées que nous ignorons. L'électricié y joue un rôle perpétuel dont nous ne percevons guère la manif·estation ·que p~ndant les orages, lors des violentes ruptures d'équilibre. Le Soleil nous envoie constamment des radiations magnétiques qui, à 150 mil-

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lions de kilomètres de distance, agissent ici sur l'aiguille aimantée, sans que nos sens décèlent cette action. Il y a autour de nous des vibrations, des mouvements éthérés ou aériens, des forces, des choses invisibles, que .nous ne percevons pas. C'est là une affirmation d'ordre absolument scientifique et incontestablement rationnel.

que ·soit son nom, vous arrive-t-il souvent de pen~er à lui ? Si on vous disait qu'il existe un moyen simple p.our co.nsulter « l'ange gardien » et pour se laisser aider par lui..: Ne riez pas. Il y a mieux à faire pour attirer la chance. Cette chance qui est très près" de vous et qui viendra vers vous quand vous la voud11ez. Mais il faut que vous fassiez quelque chose pour aller vers e lle.

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Sinon pourquoi viendrait-elle à vous '? Pourquoi l'ange gardien se mettrait-il en quatre pour vous faire plaisir si vous faites semblant de l'ignorer et si vous méprisez jusqu'à son existence. Pourquoi ? Soyez donc logique au moins une fois dans votre vie. Et faites connaissance le plus tôt possible avec oette Force qui peut tant pour vous.

j'espère au moins que la croyance aux ·e sprits ne vous fait pas peur. Nous sommes entourés par des êtres infiniment petits que nous ne voyons pas. Les uns sont utiles pour notre vie iet les autres provoquent des maladies qui .nous conduisent à la tombe. Nous sommes aussi environnés de radiations électriques que nous ne sentons pas davantage. Le monde est plein de forces qui nous entourent et vous ne devez pas vous en étonner. La vie est partout et les Anciens disaient : « Un seul Dieu, créateur de la vie, se manifeste en toutes choses. » L'existence de votre esprit, de votre « double » comme disaient les Egyptiens, ne doit pas vous faire davantage peur que le reste. Son existence a été enseignée depuis fort longtemps. Pensez-vous parfois à ce personnage que nos catéchismes appellent « l'ange gardien » ? Vous le désignez peut-être sous un nom différent mais, quel

* ** Les cimetières sont des lieux pour enterrer les morts. Ce ne sont pas des lieux de rassemblement pour des vivants. Le respect que nous devons aux morts ne nous oblige pas à aller vivre avec eux. Et si vous voulez prier pour vos morts - ou les prier pour vous - il n'est pas nécessaire d'aller dans ~n cimetière. Le monde invisible est beaucoup plus pres de vous puisqu'il est partout. Quel intérêt y a-t-il à aller la nuit dans un cimetière ? Aucun pour vous.

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Mais probablement que ceux qui y envoient les autres y trouvent un intérêt. C'est avec la peur que l'on peut le mieux dominer .Jes hommes. On dit à des hommes : « Va au cimetière cette nuit et près de tel tombeau tu trouveras un secret... » S'ils y vont ils y trouvent un paquet, en effet. Mais bien entendu ce n'est pas le mort qui l'y a placé. Les morts ont d'autres intérêts que les vivants. Celui qui envoie un autre au cimetière sait très bien ce qu'i1 y trouvera. Il a lu,imême posé le paquet derrière la tombe. Et il rit tandis que l'autre se meurt de peur. En tous temps il y a eu des hommes qui faisaient peur aux autres. Et comme en échange du paquet il faut laisser une offrande, le malin sorcier passe aussitôt après pour J~ ramasser. Ne faut-il pas que tout le monde vive ? Heureuseplent nous sommes à une époque où les hommes commencent à ne plus avoir peur. Ils veulent vivre dans la lumière. Ils veulent comprendre comment les choses se passent. Ils veulent voir. Ils savent que peu à peu les secrets de la vie se découvrent et se transmettent. Ils ne veulent plus aller la nuit faire des cérémonies dans les cimetières parce qu'ils pensent que ce qui est vrai n'a pas besoin d'être caché. Les hommes savent depuis longtemps qu'il n'est pas permis de verser le sang pour des pratiques diaboliques. La vie est ce qu'il y a de plus sacré au monde. Toutes les religions supérieures ont

ordonné aux hommes d'aider tout ce qui peut aider la vie et défendu tout ce qui peut la diminuer. Les Cimetières sont faits pour les morts · et non pour les vivants.

* ** Les peurs sont communicatives. L'envoûtement aussi. C'est comme un microbe qui se transmet insidieusement de l'un à l'autre. S'il trouve un terrain favorable il prospère. S'il tombe dans un milieu qui sait se défendre il ne fait pas de dégâts. Nous commençons à savoir comment se transmettent les microbes et comment ils propagent les maladies. Nous commençons aussi à savoir comment on les empêche de nuir·e. JI en est de même lorsqu'il s'agit de ces radiations spiritueUes qui émaµent d'un mauvais. homme. Les anciens chassaient les démons ·en faisant des prières et des exorcismes. Mais il est encore mieux de -savoir comment se préserver des envoOtcments. Un médecin se lave les mains entre deux consultants, afin que les microbes de l'un ne vienne pas donner la maladie à l'autre malade. Il est très possible de se tenir éloigné de œs sortes de radiations malsaines que l'on nomme envoûtement et que la métapsychique connaît très bien. Il suffit de faire ce qu'il faut pour que la transmission ne se produise pas. Il vaut toujours mieux prévenir que guérir. Avec les

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connaissances acquises ces dernières années vous ne serez envoûté - et vous ne resterez envoûté - que si vous le voulez bien. Et pas plus longtemps. .Ce n'est pas parce que quelqu'un vous aura jeté un sort que vous devez fataleme.nt en supporter les effets. Il suf. fit de savoir comment vous devez vous y prendre pour vous « délier ». Et ce n'est pas difficile ... quand on sait.

bien connues, mais qui donnaient - parfois - les résultats qu'on attendait d'elles. Il ne peut être question d'expliquer ici comment s'obtiennent des envoûtements. On ne met pas entre toutes les mains les produits toxiques qui peuv,e nt conduire des hommes au tombeau. Et si dans cèrtains cas, il est permis de favoriser des envoûtements d'amour, il est indispensable de prévenir ceux qui cherchent à entraîner leurs semblables dans les souffrances. Il existe une Loi bien connue des occultistes. Elle se nomme : lél Loi du choc en retour. En d'autres termes cela veut dire que si vous lancez une pierre en l'air vous avez beaucoup de chances pour qu'el1e vous retombe sur le nez ... Essayez de faire un peu de bien. Ne cherchez jamais à faire du mal. Il pou~rait vous en coûter très cher.

* ** Certaines personnes ne s'intéressent à la Magie que parce qu'elle ont envie d'envoûter quelqu'un. II y a deux sortes d'envoûtement : l'envoûtement œamour quand il s'agit de se faire aimer de celui ou de celle qui ne vous aime pas. Et puis malheureusement, il y a aussi cet envoûtement de haine quand le but désiré est de voir altérer la santé ou Ja situation de celui que l'on déteste. Ces pratiques se sont très répandues en France depuis le moyen âge. Mais elles existaiént déjà dans ]'Antiquité. On a découvert dans les ruines d'Athènes une figurine ne présentant aucune équivoque et qui montre comment dès cette époque on pratiquait un envoûtement. Dans l'histoire de tous les pays il se raconte des faits qui prouvent que ces pratiques étaient répandues. De tous temps, il y a eu des hommes et des femmes qui cherchaient à forcer le destin en s'appuyant sur des forces plus ou moins

* ** Le choc en retour suppose que votre vœux, votre souhait, votre désir, est parti vers le but que vous lui avez assigné. Mais au lieu de faire du mal, il a été rejeté. A la place de la chair, il y avait un mur, un bouclier, une défense invincible. Et votre flèche fait demi-tour. Elle revient vers vous et vous transperce... Tant pis ...

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Il est fort dangereux de vous en prendre à n'importe qui. Si vous marchez sur le pied d'un boxeur et si vous lui présentez des excuses, il sera le premier à vous plaindre de ne pas savoir regarder devant vous. Mais si vous avez fait exprés de lui faire mal et qu'il s'en rend compte il se pourrait que ·ses poings soient plus forts que les vôtres et quiil vous envoie mordre la poussière avec une ou deux côtes cassées. Dans le domaine de l'envoQtement, il en est de même. Certains hommes sont suffisamment bien fit'nlés, mentalement, spirituelJement, pour que vos petits vœux de malheur les laissent indifférents. Il se peut aussi que vous les ayez jugés très mal. Dans le domaine où ils agissent ils fcmt peut-être beaucôup de bien. Ils sont entourés de l'affection et cle la vénération de quelques fidèles et ces amis leur font une véritable garde du corps contre laquelle vous ne ferez jamais rien. Beaucoup de chefs religieux ou politiques sont ainsi à l'abri de toutes possibilités d'envoûtement. Les idées généreuses qu'ils cherchent à répandre autour d'·eux, Ja sérénité de leur âme, la confiance absolue qu'ils ont dans la légitimité de leur f!Iission, Je désintéressement qu'ils professent pour les honneurs· ou les profits~ font que nul ne pourrait les atteindre. Ils sont à l'abri de tous dangers. Regardez comment ils vivent et efforcez-vous de les imiter. Ainsi vous repousserez vous-même toutes les tentatives mauvaises qui pourraient être dirigées con-tte

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vous. En les imitant, en essayant d'apprendre ce qu'ils savent et de faire ce qu'ils font vous deviendrez capable de les aider dans leurs travaux. En vous élevant jusqu'à eux - au lieu de penser à les faire descendre jusqu'à vous ..,.._ vous serez un jour en mesure de les remplacer. Et si vous devez prendre Jeur place ce sera en tout bien et tout honneur.

* ** Vous voudriez tout de même comprendre comment se transmettent les envoatements ? Ce n'est pas si facile à expliquer en quelques mots. Pourtant vous savez qu'il ya des gens avec qui vous vous sentez en sympathie et d'autres avec lesquels vous vous sentez mal à votre aisie. Avec les premiers tout est simple. II n'est pas nécessaire de parler pour se comprendre. Un simple geste, un regard, une rougeur, une hésitation, traduisent tout un état d'âme. Parfois même ces mouvements physiques imperceptibles sont sans intérêt. On se comprend sans parler, on sait. Ce que l'on appelJe des affinités de sentiments et d'idées, ces ressemblances profondes que l'on sent avec cette partie la plus immatérielle de soi-même, produisent de véritables communications de pensée, de très authentiques communications d'état d'âme. Ces communications ont lieu spontanément, toutes seules, sans effort. Mais ces communications peuvent aussi être provo-

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quées~ elles peuvent être réalisées volontairement. Lorsque la pensée est appliquée longuement à la . poursuite d'un but, il est très rare qu'elle ne l'atteigne pas. La partie I~ plus immatérielle de vous-même possède une puissance que vous ne soupçonnez probablement pas. Si vous saviez la diriger convenablement elle vous renseignerait sur ce qui se passe à l'autre bout du monde. Il est permis de penser que les prêtres d'Egypte n'avaient pas fait eux-mêmes le tour de la terre et qu'ils n'Çtaient jamais alJés dans les astres. Et pourtant les connaissances qu'ils possédaient, remplirent d'étonnement et d'émerveillement des savants indiscutables. Les prêtres d'Egypte avai·e nt fait le tour du monde visible et du monde invisible parce qu'ils possédaient le moyen de tout comprendre et de tout savoir sans avoir besoin de se déplacer pour y aller voir. II leur suffisait de demander. Demandez et vous recevrez. Frappez à la porte et on vous ouvrira. » La Clef magique leur ouvrait la porte du monde invisible.

* *"' Vous aimeriez connaître votre horoscope et savoir ce qui va vous arriver demain ? C'est un désir très légitime. Et il y a bien longtemps que les hommes ont trouvé le moyen de dévoiler l'avenir. II n'y a rien de nouveau sous le soleil. Mais avez vous pris cons-

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cience de la force que vous pourriez avoir à votre service et dont vous ne tirez aucun p rofit ? Non, probablement. Pourtant, avant d'envisager l'avenir vous pourriez et vous devriez bie.n profiter déjà du présent 11 existe une force gigantesque prête à vous être utile. Elle est en mesure de vous donner un immense pouvoir dès aujourd'hui. Elle peut vous donner la première place partout où vous la voudrez. Il n'est pas question encore une fois de ce qui pourrait peu têhe vous arriver demain, mais de ce que vous pourriez commander aujourd'hui même si seulement vous étendiez la main. C'est bien le cas de dire : Pour léussir il faut avoir ce qu'il faut et s'en servir. Tout est là. Ne voyez vous pas autour de vous des hommes qui semblent obtenir tout ce qu'ils deniand-ent ? En prenant les mêmes moyens pourquoi n'obtiendriez vous pas les mêmes résultats ? C'est à vous de savoir ce que vous voulez et si vous voulez seulement prendre la peine de demander.

* ** 11 est raconté dans la Bible une histoire des fils de Jacob qui étaient partis pour le pays d'Egypte afin d'y chercher du blé. En route, ils avaient vendu leur frère Joseph à des marchands d'esclaves. Ce frère après u.ne série de bons et de moins bons moments était devenu un très grand personnage dans le palais

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de Pharaon. C'est lui qui avait expliqué le fameux rêve des sept vaches grasses et des sept vaches maigres. Il savait donc lire l'avenir. Un avenir qui aIIait s'étendre sur sept années de bonnes récoltes et sept autres années de mauvaises récoltes. A cause de son don de ~oyance et par son habileté il avait conquis la confiance du Pharaon, roi de l'Egypte. Il était devenu un de ses tout premiers ministres. C'est lui qui était chargé des approvisionnements et des réserves de grains, une sorte de ministre de lagriculture. C'est vers lui que ses frères revinrent lorsqu'ils eurent besoin de blé pour remplacer celui qu'ils ne trouvaient plus dans leur propre pays. II arriva que Joseph reconnut ses frères et ne fut pas reconnu d'eux. Aussi il leur fit donner du blé, mais en leur faisant promettre de venir la prochaine fois avec leur plus jeune frère, un certain Benjamin que ·le vieux Jacob n~avait pas voulu laisser s'en a11er depuis qu'il a.vait perdu joseph. Aussi l'année suivante lorsque les fils de Jacob eurent besoin de blé, ils durent amener avec eux ce jeune Benjami.n. La Bible raconte avec beaucoup de détails comment le grand ministre Joseph s'y prit pour jouer une mauvaise farce à ceux qui l'avaient vendu comme esclave quelques ·années auparavant. Et comment il les obligea à venir lui présenter . . des excuses. Pour les confondre, il leur avait fait donner du blé mais il avait fait cacher un objet fort précieux dans le sac de Benjamin. Cet

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objet précieux entre tous était tout simplement une certaine « coupe » qui permettait à Joseph de deviner l'avenir. Vous lisez bien : deviner l'avenir. La prédiction de l'avenir n'était donc pas une action si méprisable et si dangereuse, puisque le grand ministre de Pharaon s'en servait tous les jours. Cette « Magie » ne rendait pas fou. En ce temps-là elle permettait de devenir ministre. Pourquoi ne vous aiderait-elle pas aussi aujourd'hui ?

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** Si vous payez quelqu'un pour qu'il vous dise ce que sera votre avenir, vous le payez certainement trop cher. N'est-il pas infiniment plus simple d'être vousmêrne votre propre devin ? On n'est jamais aussi bien servi que par soi-même... II ·existe bien des méthodes pour connaître l'avenir et pour se préserver des maux que le Ciel nous ·envoie. Les Egyptiens possédaient un moyen presque infaillible entre leurs mains expertes. Grâce à la Clef magique, ils voyaient avec les yeux de l'Esprit. Qui vous empêche d'utiliser le même moyen et de faire .confiance à ta force qui leur donnait une si grande puissance ? Lorsqu'un « postulant » avait été « initié » il ne craignait aucune des formes de l'adversité. Il savait comment éviter le mal et comment attirer le bien. La puissance dont il disposait était considérable. Ne vous étonnez pas si les prêtres égyptiens ont tenu en mains une 4

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civilisation qui a duré plus de tr~nte-cinq siècles. La décadence a commencé à l'arrivée des barbares. Mais ceci est une autre histoire. Une histoire que tout le monde oublie ... . Heureusement que les pierres ont bien conservé les dessins qu'on y avait gravés.

* ** Ne mettez pas toujours tout sur le même plan. Les vérités contrôlables et .Jes histoifes inventées de toutes pièces sont .deux choses fort différentes. Il en est comme du bien et du mal, du jour ·e t de la nuit, qui sont aµssi opposés que le blanc et le noir. Ce qui est vrai se prouve par des faits. Le soleil existe puisque vous le voyez briller. L'électricité existe puisque vous voyez la lampe qui s'allume et le moteur qui tourne. Votre puissance spirituelle existe puisque c'est elle qui est responsable de votre vie de tous les jours. EJie vous rend souvent service bien que vous n'ayez pris jusqu'à présent aucun soin d'elle. Vous la traitez comme ·Si elle n'existait pas. Et il faut que · l'Esprit qui vous anime soit bien généreux pour faire pour vous ce que vous ne faites pas pour lui. Songez qu'il est le seul à v.ous aimer d'un amour parfaitement désintéressé. Vous pourriez apprendre à le ~ieux connaître. Je ne dis pas que ce soit une question de reconnaissance. C'est une question d'intérêt.

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L'étude de l'astrologie, c'est-à-dire la connaissance de l'avenir par l'étude des astres était très en faveur chez divers peuples anciens. De nos jours, !"astrologie est devenue l'astronomie. Des hommes pensent à partir pour la lune. Bien entendu, il existe aussi un certain nombre d'astrologues qui ne manquent pas de talent. Mais - car il y a un mais ... ~ vous imaginez-vous le temps qu'il fa'ut passer rien que poûr établir « un thème astral » ? Ce sont des heures et parfois des jours qu'il faµt employer pour faire des calculs compliqués. Alors on comprend - et on excuse ,- les marchands d'horoscopes en série. Suiva:nt que vous êtes né ·en janvi1e•r ou ·en juHlet, ils vous distribuent une histoire imprimée à la machine et qui s'adapte à tous. Nous sommes au siècle de I~ machine rotative à imprimer, n'est-ce pas ... Et pour le prix que le client paie généralement, il est difficile de lui en donner beaucoup plus. Mais il arrive que certains clients se recom;iaissent au milieu des images passe-partout qu'on leur a données. II arrive tant de choses ...

* ** Les astres proposent. Ils n'imposent pas. » Cela veut dire en termes clairs que vous pouvez facilement modifier le ·cours de votre destinée. Il y a bien des façons d'interpréter les astres et on leur fait dire un peu ce que l'on veut. Il est bien admis que si les <<

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astres ont décidé une chose qui vous convient mal, il vous est toujours possible de la modifier de telle sorte que la corvée se transforme en plaisir. Un vo~age est toujours un voyage. Mais un voyage désagreab!e peut souvent être transformé en voyage d'agrement. Tout dépend simplement du plaisir que vous savez y mettre et du plaisir que vou3 y prenez. Imaginez-vous bien en tout cas qu'il n'y avait pas qu'une seule étoile au ciel au moment où vous êtes venu au monde. La terre est toute petite et dans Je ciel immense il y a des milliards et des milliards d'étoiles. Si on vous dit que vous êtes né sous une mauvaise étoile vous pouvez répondre qu'il y en avait certainement plusieurs à côté et qui n'étàient probablement pas aussi mauvaises. Prenez donc les bonnes et s.erv~z-vous en. Les mauvaises, laissez-les pour oelm qu1 vous propose un si mauvais horoscope.

* ** Ce qui constitue l'hypnotisme c'est un ensemble de moyens qui permettent de mettre un homme ou une femme dans « un état second » et de telle sorte qu'il devient .entièrement à la merci de son hypnotiseur. II s'agit d'une sorte de sommeil gui a été fort bien étudiée depuis une centaine d'années. Durant ce sommeil, les facultés de connaissances deviennent extrêmement vives. La lecture de pensée, la lecture d'un

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livre fermé, la vision à travers lespace et le temps deviennent des jeux d'enfants. Ces facultés ont vive. ment étonné les premiers expérimentateurs. Et beau... coup de phénomènes métapsychiques ont· été classés parmi les phénomènes de « voyance », c'est-à-dire la possibilité de connaître les choses cach~es. Ensuite cette « voyance » ·a été appelée « la cryptesthésie ». C'est un bien grand mot. Il est vrai que la découverte en valait la peine. Elle a été faite par des hommes qui pour la plupart se disaient « matérialistes » et qui étaient fort surpris en face d'une faculté mentale qui permettait de voir et dont on ne savait où elle se logeait. C'est grâce à ces premiers chercheurs que la métapsychique s'est formée peu à peu comme un corps de connaissances qui s'affirme de j our en jo~r.

* ** L'hypnose - ou sommeil hypnotique -. ne fai\ pas devenir fou. Mais il est exact que le: « sujet >.~ qui s'est laissé endormir devient un peu comme un ïouet en tre les mains de son hypnotiseur. Vous pouvez avoir intérêt à savoir vous défendre contre les dangers de l'hypnotisme. Le meilleur est certainement de ne pas vous laisser endormir par n'importe qui. D'un autre côté, c'est aussi un puissant moyer,i de guérison entre des mains de spécialistes qui font des miracles. Le couteau est à double tranchant. Il est

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indispensable de savofr s'en servir et de ne pas se faire de mal. Avant d'essayer ne vous hâtez pas et commencez par le commencement. Vous pouvez atteindre la haute puissance par des moyens beaucoup moins dangereux. Il en existe, heureusement. Mais c'est parce que celui-là a été mal employé ou mal supporté - qu'on peut dire de certains hommes : « Il est devenu fou ... » '*

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Ne mélangez jamais des choses qui ne sont pas mélangeables. Ce n'est pas parce qu'un homme s'est laissé hypnotiser et qu'il est devenu le jouet d'un autre homme que tous les occultistes sont des gens malfaisants. Votre médecin vous soigne de son mieux en vous donnant des remèdes que vous seriez incapable de fabriquer. Il commet parfois des erreurs. Pourtant il guérit beaucoup de ceux qu'il soigne. Vous devez lui faire confiance parce qü'il fait de son mieux pour vous soulager dans votre souffrance. Il en est de même lorsqu'on parle de l'hypnotisme. Vous pouvez vous laisser hypnotiser par un médecin sérieux ou un guérisseur compétent. Tant que vous serez entre les mains d'un honnête homme vous n'aurez rien à craindre. Pourtant vous avez intérêt à savoir comment vous préserver des dangers. Vous avez intérêt à connaître .une bonne méthode pour vous

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mettre en mesure d'égaler en valeur n' importe quel jeteur de sort. Vous devez non seulement conna~tre la puissance qu'il en;iploie mais vous mettre en eta ~ de défense. Ainsi les flèches empoisonnées se détourneront de vous et retourneront vers celui qui les a lancées. Ne faites pas comme l'autruche. On dit qu'elle met la tête sous son aile pour ne pas ~oi~ ~e danger. Vous avez intérêt à voir. Vous avez mteret à savoir comment on peut vous nuire et comment vous pouvez très facilement vous défendre. La Magie ne fait pas devenir fou. Ne deviennent fous que ceux qui se livrent à des pratiques dangereuses. Ap~renez plutôt à vous défendre contre les dangers qm vous menacent. Le pire de ces dangers est certainement ]'ignorance dans Jaquelle :ous vous trouvez pe~t-êtr~. Lorsque vous aurez appris, lorsque vos yeux s ouvriront, lorsque vous saurez voir avec les yeux de l'Esprit, alors, vous aussi, comme les prêtres d'Egypte, vous ne craindrez plus aucune des formes de l'advers ité. Il faut savoir différencier le vrai du faux et le bien du mal. A ce compte et à ce compte-là seulement vous saurez comment vous y prendre pour avoir de la chance.

* ** On se demande pourquoi certains chrétiens disent tant de mal des talismans et des amulettes. Dans des centres de pèlerinage comme Lourdes, il se vend des

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t.o nnes de médailles tous .les ans. Bien entendu il ne peut être question de les bénir urie à une. Alors on Jes bénjt en série, d'un · seul coup, grâce à un hautparleur. Et non seulement les médailles, mais aussi les autres objets religieux achetés par les pèl eri~s réunis sur la place. Tous ces objets de dévotion sont donc bénits à la fois par la m~me bénédiction. C'est pratique, n'est-ce pas ? Notez bien que les objets en magasin ne sont .pas bénits, car les objets bénits ne peuvent être v:endus. Alors la prière est ainsi faite que seuls les objets achetés sont bénits. Et les objets non encore véndus ne sont pas bénits. Moïse, s'il revenait, serait-il d'accord ave.c cette façon de faire ? Ce n'est pas très certain. Mais de nos jours la même bénédiction 'est donnée à toutes les médai!Je::; avec la même bénédiction passe-partout. C'est ainsi. 1

* ** La simple vérité est que vous ne pouvez espérer tirer un réel profit d'une médaille que si vous savez po.urquoi cette mé~ajlle a été préparée. Cette médaille exige presque tou1ours que vous soyez aussi rattaché à une société de prières et que vous connaissiez la prière à dire en portant cette médaille. Si vous ne connaissez pas la prière et si vous ne la récitez pas très souvent, votre m.~daille ne fait aucun ~ffet. C'est exactement comme si vous portiez un morcea'u de

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métal quelconq~e dans ':'otre poche. Il faut qu'avec la médaille - ou après vous avoir donné la médaille - . on vous indique aussi la prière · à réciter. Alors, et alors seulement, vous tirerez profits de votre médaille. Ce qui est vrai pour les médailles est vrai pour tous les autres talismans. '

* ** Ne riez pas des savants qui font des déccmvertes. Assurément, ils constatent souvent l'existence de faits connus d~puis longtemps et que bien d'autres connaissaient avant eux. Mais pour eux qui viennent de les remarquer ces faits n'existent que depuis un moment. Ils sont heureux d'avoir compris... t:n matière de métapsychique il y aura toujours des gens qui n'auront pas encore compris. Ils seront les derniers à comprendre. Les faits extraordinaires dont s'occupe la métapsychique sont connus depuis fort longtemps, depuis des siècles. La Clef magique, par exemple était utilisée par les prêtres d'Egypte, il y a plus de. cinq mille ans. , Elle centuplait leur pu~s­ sance et leur intelligence. Son image est reproduite sur toutes les pierres d'Egypte. II n'empêche qu'elle est restée inconnue et oubliée pendant des siècles. Aujourd'hui que nous avons à, nouveau retrouvé cette Clef magique nous avons l'air de faire des découvertes. Tous les matins, il y a des gens qui découvrent

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l'Amérique. Ils ont l'air étonnés ... On ne leur avait pas dit. .. Ils ne savaient pas ... Les bras leur en tombent... A moins qu'ils ne soient payés pour ne pas savoir et qu'ils vous jouent la comédie. Cela arrive aussi. ..

Dès qu'on parle de la Magie, on pense tout de suite aux talismans. Il faut dire que leur origine se perd dans la nuit des temps. Aussi loin qu'on peut remonter dans le cours de l'Histoire, on trouve des bijoux ou des objets qui servaient de porte-bonheur. Les fouilles dans la terre font mettre au jour des amulettes, des fétiches, des reliquaires dans tous les pays du monde. A toutes les époques, les hommes ont pensé qu'il leur fallait se préserver contre la ma lfaisance des démons et des forces naturelles contraires. Toutes les religions ont éprouvé le besoin de munir leurs fidèles d'armes symboliques. Les spécialistes de la n1étapsychique savent fort bien aujourd'hui en quoi réside la plus grosse part de la puissance des médailles. Car il ne suffit pas cle fabriquer une médaille ou un talisman. Il faut que celui qui les reçoit sache ce qu'ils peuvent ou ne peuvent pas leur donner. Ce n'est pas le moment de s'étendre ici sur une connaissance que tous les spécialistes connaissent et que toutes les religions utilisent.

* ** Li science expérimentale est fondée sur l'observation des faits. La psychologie qui est la science de l'âme ne fait pas exception à cette règle. Un fait existe ou n'existe pas. S'il a été observé par plusieurs personnes à la fois, il faut croire qu'il existe. Il faut au moins penser qu'il s'est passé quelque chose et que ce quelque chose peut et doit être étudié de plus près. Les théologiens, les prêtres des religions, ne sont pas les seuls à être intéressés par la partie mystérieuse de nos personnalités. Le problème de l'immortalité de l'âme nous concerne tous. Nous nous intéressons tous à notre sort futur. Et plus encore à notre vie d'aujourd'hui. Nous ne sommes plus aux temps où ~'Inquisition envoyait aux buchers les hommes qui cherchaient à faire avancer les connaissances psychiques. On n'impose plus aussi facilement silence aux chercheurs. La route est libre. Vous pouvez regarder votre avenir en face. Et comme on fait sa vie on la trouve. C'est à vous de bien jouer...

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Pourtant bien peu ont compris quelle force réelle peut être retirée d'un symbolisme bien compris et combien il ·e st indispensable que ce « bouclier de défense » soit « accordé » à celui pour lequel il est fait. Car il ne suffit pas de porter un talisman ou une médaille. Il faut connaître le secret qui provoque l'action plus ou moins puissante de ce porte-bonheur. Un « témoin » est autre chose qu'un objet de bazarcl

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vendu à tout venant et fabriqué ·à des milliers d'exem· plaires. Que vous le vouliez ou non, il n'aura de , vraie valeur pour votre vie que si vous savez comment et pourquoi il opère. Ainsi que l'a fort bien compris le poète « Les parfums, les couleurs et les sons se répondent. » Chacun de nous est en harmonie avec tel ou tel métal, telle ou telle couleur, tel ou tel parfum. C'est en utilisant les principes de l'harmonie et de la résonance qu'on atteint à la plus grande dynamisation du Pouvoir.

* **. A de certains moments et dans certaines conditions vous vous sentez en pleine forme et tout ce que vous entreprenez vous réussit. Avez-vous compris pourquoi ? II serait pourtant avantageux pour vous de connaître par quel mécanisme vous avez ainsi été « remonté ». Vous a uriez bien besoin de connaître par quel moyen vous pourriez vous remettre, vous même, à volonté, dans le même bon état physique, moral, mèntal, afin de pouvoir obtenir, une fois encore.. et une foi s encore, et une autre fois encore le résultat que vous désirez tant. Mais peut-être que vous ne savez pas ... On ne vous a pas expliqué ... On ne vous a pas donné ce « Sésame ouvre-toi », qui permet d'ouvrir la porte du succès, la clef qui ouvre tous les mystères. Et vous restez là, à attendre on ne sait

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quoi... qui n'arrivera peut-être jamais... Combien de temps resterez-vous ainsi ? ...

* ** L'intelligence des hommes d'aujourd'hui a réalisé des prodiges. Personne n'aurait osé les imaginer il Y a seulement cent ans. Sans parler de la radio et de la t élévision qui suppriment le temps et la distance. le génie humain est en train de conqué1 ir les espaces interplanétaires. Des fusées vont photographier la face inconnue de la lune et partent vers les étoiles avec un rapidité stupéfiante. Une fusée part, fait dix fois le tour de la terre, prend des photos, recuellle des renseignements puis revient vers la terre avec le résultat de ses recherches. Et vous, homme de peu de foi, vous ne croiriez pas à la puissance que votre Créateur a mise en vous ? Vous hésiteriez à croire qu'en vous équipant un tant soit peu vous ne pourriez pas attirer à vous une force immense ? Les hommes qui accomplissent ces prodiges ne restent pas les mains vides. Ils prennent des outils, ils forgent, Qu'attendez-vous pour posséder l'instrument qui permettait aux initiés antiques de transporter les montagnes. Ce n'est pas en rêvant que vous arracherez au Ciel le miracle qui transformera votre vie.

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Les hommes ont peu de mémoire. Il est étonnant de voir comment les secrets se perdent. La Clef magique par exemple était un des instruments les plus nécessaires et les plus journaliers des prêtres d'Egypte. Sans elle ils ne pouvaient rien. Le peuple tout entier la considérait comme la plus fantastique réserve de forces sur laquelJe on pouvait s'appuyer. Pour qu'elle soit l'objet perpétuel de la ·vénération des foules ils l'avaient reproduite sur toutes les pierres d'Egypte. Que ce soit sur les murs des temples, au sommet d'un portique ou sur la plus modeste tombe son image est reproduite partout. Pour la connaître, s'en servir, la reconstituer et en recevoir les bie.nfaits il suffisait d'ouvrir les yeux. Mais les hommes vivent trop souvent comme s'ils n'avaient pas d'yeux pour voir. Les hommes oublient. Et lorsque le dernier prêtre eut quitté le dernier temple les hommes oublièrent la Clef magique et ses immenses bienf.a its. Ne parlons pas seulement d'ingratitude ... C'est d'aveuglement qu'il s'agit.

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Il y a longtemps que ·les homme; ont inventé de porter des amulettes et qu'ils fabriquent des images en pierre et en bois. Personne ne pourrait déraciner une aussi vieille habitude. Moïse lui-même n'avait pas plutôt tourné les ta.Jons pour s'en aHer vers

le moqt Sinaï que le peuple s'empressait auprès d'Aaron, son frère. Et il disait : « Fabrique-nous un veau .d'or. » Aujourd'hui 1encore les hommes fabriquent des bijoux-talismans, des médailles, des statues de saints et même des statues d'anges et des images de Dieu le Père Tout-Puissant. Les forces spirituelles ont permis 'de faire les plus grandes découvertes. Pourtant les hommes · disent encore : « Donnez-moi une bonne médaille. Mais je veux une médaille bénie par un bon bénisseur. Car une médaille qui n'a pas reçu une bonne bénédiction .n'est pas une bonne médaille... »

"' ** Les travaux de la métapsychique ont servi à nou$ .écJairer sur bien des points obscurs de la nature humaine. Ils nous ont expliqué la raison cachée de phénomènes qu'il est possible de commander au lieu d'en laisser la libre manifestation au seul fait d'un heureux hasard. L'influence des choses les une sur les les autres est indiscutable. Et l'influence des métaux sur le corps humain est -auss i r·éelle que leur influence psychique. On peut affirmer que des êtres et des choses sont en harmonie et se donnent des forces mutuellement tandis que d'autres ne s'aocorderont jamais et se nuisent en se rapprochant. Il ne faut pas porter n'importe quel vêtement de n'importe quelle couleur. 11 faut savoir choisir. Vous a-t-on 1

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appris à choisir ? Car alors - ,e t alors seulement vous saurez attirer la chance.

* ** Notre vie, notre santé, notre comportement sont influencés par le milieu dans lequel nous vivons et aussi par l'alimentation à laquelle nous sommes soumis. Nous som·mes aussi à la merci des radiations qui montent du sol ou qui tombent du ciel et que nous ne voyons pas. Il a fallu longtemps aux scientifiques pour accepter l'idée qu'il existe des radiations que les appareils de laboratoire ne peuvent pas déceler détecter, enregistrer. Ces radiations existent puis~ue des per~onnes sensibles en constatent les effets. La magie est justement le moyen que possèdent certains hommes de percevoir des choses que les autres ne voient pas. Et comme ils savent que ces choses existent ils peuvent en profiter. A l'étonnement de ceux qui ont les yeux encore ouverts mais qui ne savent pas voir. II n'est pas plus difficile pour vous que pour d'autres de voir ce que la plupart des ·h umains ne voient pas et de comprendre ce que tant d'hommes n::! comprennent pas. Vous êtes entouré par un immense monde invisible. Les voyants sont justement ceux qui sav~nt percer le mur de l'invisible. Ceux qui les envient et ceux qui voudraient faire ce qu'ils font les traitent de sorciers. Vous pouve.z devenir sorcier.

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Pourquoi pas ? Est-ce que ce ne sont pas des hommes comme les autres ? Qu'ont-ils d'extraordinaire que vous n'avez pas ? Ils voient avec les yeux de !'Esprit. En d'autres termes ils ont développé en eux cette puissance magnétique qui existe en chacun de nous. Elle existe en vous comme elle laxiste en eux. C'est une force que vous ne voyez pas. Il y a tant de choses qui existent et que vous ne voyez pas ... Le magnétisme n'en est qu'une de plus, voilà tout. Mais jJ existe des moyens pour augmenter votre puissance magnétique. Vous pouvez vous en servir. pourquoi pas ?... L'influence ·de la matière sur l'esprit et de l'esprit sur la matière est indiscutable. Des expériences ont été faites par des médecins qui attachaient des remèdes au dos de leurs malades. Entendez bien qu'il s'agit de remèdes qu'il aurait fallu avaler par la bouche. Ces remèdes agissaient à travers la peau, par influence. Est-ce que vous appelez cela un miracle ?

* ** 11 y a longtemps que les hommes portent des médailles. Et des savants se sont demandés pourquoi certains hommes retiraient tant de bien d'un morceau de métal pendu au cou ou attaché au bras. Ils ont fini par découvrir une science qu'ils ont appelée « la métallothérapie .». Cela veut dire que certaines associations
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radiations ont une excellente influence sur le système nerveux et que - parfois - ces radiations guérissent. De là à comprendre que notre corps fonctionne comme un appareil électrique il n'y avait qu'un pas. Ce pas a été franchi. 11 ne fait aucun doute aiujourœhuî que le corps humain absorbe, produit, transforme de l'énergie. Et voilà pourquoi une bonne médaille peut rendre service ... si elle est bonne. Magie et Magnétisme sont souvent deux mots qui expliquent une sew.le chose et qui produisent le miracle. Ne vous étonnez plus si les religions ont voulu profiter du pouvoir normal de la métallothérapie en ajoutant à leurs médailles une bénédiction qui en augmentait la puissance. Il n'est pas défendu de s'appuyer à la fois sur la force matérielle et sur la force spirituelle. L'association des deux forces obtient parfois des résultats inespérés. Rien ne vous empêche d'en profiter vous aussi. Mais souvenez-vous : une ·b onne médaille ne donne de bons résultats que si vous savez pourquoi elle est préparée. Une médaille faite pour éviter d:atler en enfer vous donnera peu de résultats si vous recherchez la chance en ce monde. Mais vous pouvez avoir de la chance ici-bas sans aller en enfer dans l'autre. Ce sont deux affaires différentes. Ce qui vaut pou r le monde où nous sommes et ce qui arrivera dans l'autre ne se :ressemblent probablement pas. Ceux qui vivent honnêtement sont toujours dans le bon chemin. N'ayez donc pas peur. 1

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L'influence des métaux sur l'organisme humain est · connue depuis la plus haute antiquité. Si vous en doutiez, il vous suffirait d'ouvrir un guide des sources thermales. II existe dans tous les pays des sources minérales. Ces eaux contiennent des métaux et sont réputées pour leur pouvoir de guérir certaines maladies. Il n'y a pas si 1ongtemps que nos chimis't es savent pourquoi ces eaux guérissent et pourquoi celles-ci donnent dans tels cas de meilleurs résultats que celles-là. Mais ils commencent à le savoir. L'influence autrement dit le pouvoir de la radio-activité magnétique de l'eau - commence à être mieux connue. Grâce à cette sorte de magie, l'organisme reprend vie sans que personne puisse voir le remède qui agit. On ne comprend pas pourquoi. On constate seulement l'amélioration après la cure. Alors il faut bien dire que. l'eau est bonne et qu'il y a quelque chose dedans. Malgré que ·ce quelqu.e chose soit invisible ...

* ** Les prêtres égyptiens savaient créer des sujets magnétiques, des hommes et des femmes douées d'une haute puissance magnétique. Grâce à elle ils pouvaient imposer autour d'eux une influence bienfaisante. La Bible nous dit que « l'homme a été tiré du limon de la terre et créé à l'image de Dieu ». C'est encore plus vrai qu'il ne semble. Mais toutes les argi-

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les ne sont pas semblables et la qualité est très diverse des métaux · qui entrent dans la composition de chacun de nous. Certains hommes semblent posséder une haute teneur en riche matière tandis que

l'homme se d~truira peut-être lui-même un jour l't rendra la terre inhabitable. Les Anciens égyptiens n'en faisaient pas autant. Ils avaient pourtant à leur disposition un appareil extraordinaire qui leur permettait de jouer avec le feu du ciel et de taire des miracles sur commande. Ils avaient parfaitement compris que des radiations en provenance des astres bombardent. la terre à toutes heures du jour et de la nuit. Ces radiations ne se voient pas. Elles constituent un fantastique monde invisible doué d'une puissance de vie (et de mort) que nos savants commencent juste à essayer d'utiliser. Ce monde invisible, on a trouvé de nombreux moyens pour l'étudier et aussi le moy~n de le photographier. Son existence est donc indiscutable. Il vous environne de toutes part et des générations d'hommes ont vécu sans se douter seulement de son existence. C'est bien la preuve qu'on peut vivre au sein d'un monde invisible. On en subit l'influence bonne ou mauvaise ... sans la voir. Et sans devenir

les autres sont juste faits d'une terre grossière sans grande valeur. « Je suis d'En-Haut et vous êtes d'enbas », disait Jésus à ses contradicteurs. Pourtant rien ne nous empêche de nous élever. La transmutation des corps est un fait constaté par les physiciens. Un . neutron de plus ou un électroh de moins et on passe du fer au cuivre, du zinc au nickel et de l'or au plomb. Ce pain que vous mangez devient votre chair, vos os, vos nerfs ou votre sang. Tel remède vous fait grossir et tel autre vous fait maigrir. Et vous nourrissant de certaines substances bienfaisantes vous pouvez améliorer l'état de votre squelette. Grâce à certaines radiations convenables vous augmenterez aussi votre puissance magnétique. Nous valons ce que valent nos radiations.

* ** La science moderne a fait faire à l'homme des progrès gigantesques. Mais Ja science moderne a commencé il y a moins de cent ans. Et il a tout de mêm~ falJu arriver au début du xx0 siècle pour que les scientifiques découvrent la radio-activité et le rayo.nnemçut cosmique. Cette découverte nous a valu de pouvoir produire des bombes atomiques grâce auxquelles

fou ...

* ** Vous vous demandez quels rapports il y a entre la métallothérapie - la guérison par les métaux - et le rayonnement cosmique ? Il y en a un très important. Certains métaux « résonnent » plus que d'autres avec la · radiation environnante. Certains métaux absorbent davantage que d'autres cette énergie qui

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tombe du ciel et que vous ne voyez pas. Ces métaux restituent ensuite l'énergie qu'ils ont absorbée. Ils provoquent une augmentation de la puissance magné:. tique, cette puissance qui fait les surhommes et qui permet aux guérisseurs, aux magnétisseurs, ou aux « voyants » d'être ce qu'ils sont et de faire ce qu'ils font. Ces associations de métaux se nomment des « cosmocatalyseurs ».

* ** La voyance est un phénomène naturel. Cela veut d'abord dire que le fait d'être voyant peut n'avoir aucun rapports avec ce que l'on .nomme « le surnaturel ». C'est une faculté comme l'odorat, le goût, le toucher ou la vue. Avec cette nuance toutefois que la connaissance parvient à l'esprit sans passer par les organes des sens. Et vous jugerez par vous même que cette possibilité ne date pas d'hier puisque dans un livre paru en 1840 - il y a cent-vingt ans - Je docteur frapart écrivait ce qui suit : je vous ai dit que M. Ricard m'avait promis de faire venir chez moi Calyste, son meilleur somnambule, de l'endormir devant les personnes que j'inviterais et de le faire jouer aux cartes les yeux bandés. Hier donc, la séance promise par M. Ricard a eu lieu en présence de soixante personnes dont toutes, excepté ·1e docteur Teste, étaient incrédules. Je vais vous raconter les faits tels qu'ils se sont passés. Calyste une fois

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endormi, deux étrangers mettent sur chacun de ses yeux une poignée de coton et par dessus un grand foulard dont les extrémités sont amenées vers le nez où on les noue. Ensuite on vérifie que le bandeau est bien serré, bien mis, et qu'à son bord inférieur le coton forme un gros bourrelet qui sert d'obstacle infranchissable à la vue. Aussitôt huit jeux de cartes encore intacts sont apportés. On en prend un au hasard, on déchire son enveloppe et on commence. Les choses ainsi disposées tout se passe comme ·e ntre deux joueurs habiles et parfaitement éveillés. Ainsi Calyste nomme les cartes qu'il tient et celles que joue son adversaire. Tel est le fait. Il s'est renouvelé avec trois ,p ersonnes dont chacune a joué deux parties, de sorte qu'une centaine de cartes ont passé · devant Calyste qui les a souvent nommées et toujours vues, puisqu'il jouait toujours ce qu' il fallait j0t~er. »

On a dit beaucoup de mal de cette Encyclopédi.e de Diderot et d'Alembert. Il paraît qu'elle disait certaines vérités avec trop d'aisance. Ce qui est vrai c'est qu'au mot « somnambulisme » on lit un récit circonstancié. Il a pour garant un témoin qu'il est difficile de révoquer en doute puisqu'il s'agit de l'archevêque de Bordeaux. Voici la relation telle qu'on la lit : « Ce prélat m'a raconté qu'étant au séminaire

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iJ avait connu un jeune ecclésiastique somnambule. Il aliait tous Jes soirs dans sa c·h ambre dès qu' il le savait endormi et observait ce qui se passait. Or, cet ecclésiastique se levait, prenait du papier, composait ~t écrivait des sermons. Lorsqu'il avait fini une page 11 Ja relisait d'un bout à l'autre (- si on peut appeler relire cette action faite sans le secours des yeux) si quelque chose lui déplaisait, il le retranchait et écrivait par dessus les corrections avec beaucoup de justesse. Le témoin de ces faits, futur archevêque de Bordeaux, pour s'assurer que le somnambule ne faisait aucun usage de ses yeux mit un carton sous son me?ton de façon à lui dérober la vue du papier qui étart sur la table. Le somnambule continua à écrire sans s'en apercevoir. »

* ** Calyste n'était pas le seul. Mais le siècle dernier a vraiment « découvert » la voyance. On raconte beaucoup d'histoires sur le célèbre Alexis qui faisait en France courir tous les curieux. IJ n'avait pas que des admirateurs et bien des gens superficiels le criblaient d'accusations mensongères. Aussi le célèbre Robert Houdin, le prestidigitateur bien connu., voulut-il rencontrer Alexis. Robert Houdin écrivait : « Je suis revenu de cette séance aussi émerveillé que je puisse l'être et persuadé que le hasard ou J'adresse ne peuvent pas produire des effets aussi merveilleux.

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En effet pendant toutes les parties que nous avons jouées ensemble, il me disait les cartes que je devais jouer quoiqu'en ce moment mon jeu fut caché sous la table .et serré dans mes mains. A chacune de mes cartes jouées~ il en posait une de son jeu sans la retourner et toujours elle se trouvait parfaitement en rapport avec celle que j'avais joqée moi-même. »

* ** L'intuition et la voyance sont deux noms pour une même fonction qui nous permet de deviner, c'est-àdire de posséder des connaissances que notre simple raison serait incapable de nous donner. Un missionnaire essayait d'expliquer à un chef de tribu africaine comment fonctionne le téléphone. « Lorsque je veux parler à un ami qui habite à cinq cents kilomètres, lui disait-il, je parle devant un cornet. Mon ami écoute dans un autre cornet et comprend ce que je dis. On entend très bien les demandes et les réponses parce que les deux cornets sont reliés par un grand fil. » Le missionnaire parlait très bien, mais le sorcier africain ne comprenait pas. « je ne comprends pas à quoi sert ton fil et tes cornets. Pour moi, quand je suis malade et que mpn fils est au loin, pour me faire entendre de lui je n'ai besoin ni de fils ni de cornets. Aussi loin qu'il soit de moi je lui parle et il entend la voix de son père. A quoi servent ces complica-

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tions ? » Le sorcier noir avait raison et le missionnaire aurait peut-être pu se mettre à son école. L'intuition, la voyance et la transmission de pensée sont des fonctions natureJies. Nous les possédons tous et si nous ne Jes employons pas plus souvent c'est qu'on ne nous a pas expliqué comment nous en servir. Les oiseaux migrateurs, eux non 'plus, n'ont pas besoin de fils et de cornets pour savoir où se diriger. Ils ont en eux un instinct sûr qui leur dit à quelle ~poqu~ ils doivent quitter un pays et à queile époque tls doivent y r·evenir. Ils savent aussi par où ils doivent passer. Ils connaissent même la route quand ils ne sont jamais passé par le pays. Ainsi des pigeons voyageurs sont enfermés dans un panier, Je panier est mis dans le train et cinq cents kilomètres plus Join, n'importe où, dans un pays inconnu le panier est ouvert. Les pigeons s'échappent, tournent un peu au-dessus, et partent tout droit en direction de leur pigeonnier. Pour eux ce n'est pas un miracle.

* ** Comment la volonté peut agir à distance est de ces phénomènes particulièrement bien étudiés depuis cent cinquante ans. On pense à Mesmer, au colonel de Rochas, professeur à J'Ecole polytechnique, au docteur Teste~ on pense aussi au docteur Charcot de la Salpétrière, au professeur Bernheîm de Nancy, et

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aussi a Pickman. Ces hommes ont étudié les unes après les autres toutes les manifestations du sommeil hypnotique dans lequel ils plongeaient leurs malades. Des centaines de livres ont été écrits ,sur ces expériences et les résultats parfois'si extraordinaires qu'ifs font penser aux miracles les plus authentiques. Le sommeil hypnotique permet de contrôler la puissance de la volonté lorsqu'elle se manifeste à distance. On pense au « Demandez et vous recevrez », qui attire irrésistiblement. On pense aussi à une projection de forces qui est à notre service et que nous laissons si souvent sans emploi parce que nous ne savons pas « comment demander ». Les bonnes prières sont rares ...

* ** Déjà Van Helmont, un célèbre médecin du xv11e siècle l'avait remarqué. Il écrivait à un ami : ~ je différais jusqu'ici de d~voiler un grand mystère. Il y a dans l'homme une énergie telle que par sa seule volonté et son imagination, il peut agir hors de lui et il peut imprimer une influence durable sur des obJets très éloignés. Ce mystère. éclaire à lui seul d'une lumière suffisante plusieurs faits difficiles à comprendre et qui se rattachent au magnétisme de tous les corps, à la puissance mentale de l'homme e t lui permet la domination sur l'univers. » Van Helmont a vécu de 1577 à 1644. Mais si nous ouvrons un

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livre de Kircher publié à Rome en 1641, nous trouverons aussi un chapitre consacré à la magie et qui prouve que si Kircher n'avait pas tout compris, il avait au moins observé l'essentiel. Pourquoi d'ailleurs ne remonter qu'au xv1° siècle ? N'avons-nous pas des exemples de guérisons miraculeuses dans la plus haute antiquité ? Les expériences psychiques ne datent pas d'hier. On pense à Jésus-Christ, à Pythagore et plus loin encore aux prêtr·es de la vieille Egypte, aux initiés d'Osiris.

nir visible dans certaines conditions. Et void un témoignage apporté à Camille Flammarion par un de ses correspondants de Genève : « j'ai eu une maladie de cœur qui est à présent guérie. Elle m'a joué de mauvais tours, une_fois ei;itre autres où je suis resté un certain temps plongé en léthargie. j'entendais tous les miens parler autour
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Le colonel de Rochas, directeur de l'Ecole polytechnique de Paris a fait d'innombrables expériences sur ce qu'il a appelé « l'extériorisation de la sensibilité et de la motricité ». Il a été prouvé que nous disposons d'un corps fluidique, appelé aussi corps astral et ce corps impalpable, invisible existe pendant la vie et subsiste après la mort. Il était bien connu des religions anciennes et les Egyptiens 1'appelaient « le double ». Ils le représentaient par le « Ka ». Ce corps invisible était appelé « corps spirituel :. par saint Paul. Les spi rites. le nomment périsprit. Ce corps impondérable, invisible, intouchable, immortel possède des forces qui lui sont propres. Et nous pourrions tout aussi bien l'appeler le revêtement de l'âme. Le plus curieux est que ce corps peut deve-

* ** Les cas de « bilocation », c' est-à-dire le fait de se trouver dans deux endroits à la fois a été reconnu par l'Eglise catholique. Bien entendu, il était admis sans réserve que les hommes à qui cette étonnante aventure était arrivée .ne po9vaient être que des « saints » à qui Dieu a fait une grâce toute spéciale en leur permettant de se montrer dans deux endroits à la fois. L'ennui, le tout petit ennui dans

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cette affaire, c 1 est que des expériences volontaires ont été faites par des hommes qui avaient profuablement bien des qualités, mais qui n'étaient pas des saints. C'étaient des hommes comme vous et moi qui disposaient, comme vous et moi, d'un double » qu'ils savaient envoyer se promener plus loin et s'y faire voir. Ce n'est pas plus diffidie... Ce qui est remarquable, c'est que dans la plupart des témoignages l'apparition donne l'impression parfaite d'un être réel, en chair et ·en os, même à plusieurs personnes à la fois. L'expérience prouve qu'il y a deux sortes de « doubles » : ceux qui sont dus à des projections de la pensée agissant sur le cerveau de celui à qui cette pensée est destinée. Et puis surtout les doubles dont on peut dire qu'ils sont « extérieurs » parce qu'ils sont réels, objectifs, perceptibles par tous ceux qui les rencontrent. L'être humain peut se dédoubler de telle sorte qu'il se sépare de son corps, p:end une certaine consistance, devient visible, tangible même, il parle agit et produit des effets mécaniques. Nier des faits n'empê~he pas des faits d'exister et. des hommes de les constater. Le grand savant William Crooks écrivait : « Je ne dis pas que cela est possible. Je
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* ** Beaucoup de religions et de systèmes philosophiques offrent des enseignements sur le corps· astral,

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le corps mental, le co.rps fluidique et les apparjtions. Ces enseignements concordent avec les .résultats obtenus par ceux qui voulaient obtenir des preuves expérimentales, des preuves scientifiques, d!es preuves positives, des preuv·e s irrécusables. Si une momie conservée au musée du Caire venait à se réveiller et qu'elle prenait connaissance des expériences faites par les « redécouvreurs » de la métapsychique elle dirait : « Il y a cinq mfüe ans nous savions. déjà ça ... » Cette momie serait même en droit d'ajouter : « Nous en savions bien davantage. Nos prêtr.es disposaient d'une Clef magique pour découvrir le monde invisible. Elle leur évitait d'avoir à se donner tant de mal. Ils n'avaient même pas besoin de se déplacer. II suffisait qu'ils demandent. Cette jeune génération est bien en retard. Elle a encore beaucoup à apprendre ... » Et ce serait vrai.

* ** Si nous <:onnaissions tout, il ne resterait plus, rien à apprendre. Heureusement que les mystères de la vie et de la mort laissent aux scientifiques bien des coins et des recoins à sonder. Nous .ne savqns même pas à que{ moment l'âme prend possession du corps et sous quelles conditions elle le quitte. « La mort est la séparation de l'âme et du corps », nous disent nos théologiens. Voilà qui est fort bien et fort bien dit. Mais' dans quelles conditions se fait cette séparation ,? Avec

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les techniques nouvelles de « réanimation » les chirurgiens se demandent parfois où finit la vie et où commence la mort. Un cœur cesse de battre et se remet en route. Un cerveau semble mort et se remet à penser. Un blessé semblait perdu et il retrouve l'usage de ses membres et de son cerveau. II reste bien des choses à comprendre et à appr,endre. La vie est une belle aventure. Cette belle aventure était mieux connue des anciens égyptiens, car les initiés d'Egypte avaient fait l'inventaire du monde matériel et du monde spirituel. La mort ne leur faisait pas. peur. Ils la considérait comme une autre vie. Pas plus.

L'influence de l'Esprit sur la matière se contrôle très souvent. Prenons un exemple simple, la guérison des maladies par l'imposition des mains. Cette façon de soigner a dû être très répandue dans les Temples antiques. Jésus l'a enseignée à ses disciples et l'on peut dire sans risque d'être démenti que pendant 1 trois ans de sa vie publique, il a été très occupé à faire deux choses simples : guérir les malades qu'on lui amenait et enseigner à ses disciples comment il fallait s'y prendre peur faire comme lui. Les ayant bien instruits, il les avait envoyés deux par deux dans toutes les directions de son pays. Il les avait chargés de guérir à sa place en appliquant la méthode qu'il leur avait enseignée. Ils partirent pleins de confiance et revinrent plus enthousiastes encore. « Seigneur, dirent-ils, même les démons nous sont soumis en votre nom. » On mêlait très fort Je démon à la médecine à cette époque et dès qu'un homme était atteint de maladie nerveuse, ou de toute autre maladie à laquelle on ne connaissait pas de cause, cette maladie était imputée au démon. Donc non seulement Jes dis; ciples de Jésus savaient guérir les maladies banales, mais ils savaient aussi guérir les maladies incompréhensibles, les maladies « bizar'res » les maladies dont on ignorait les raisons et les causes.

* ** Le magnétisme a été redécouvert par les modernes. Trop de malades lui doivent la santé et la vie. II faut bien croire aux choses que l'on ne voit pas. Surtout quand elJes guérissent... Le magnétisme a été découvert et prouvé par l'expérimentation. De nos jours o.n ne brûle plus les guérisseurs. On ne dit plus qu'ils sont possédés du démon. On affirme au contraire qu'une Force merveilleuse les habite. Ils sont en réalité les vrais disciples du dieu Osiris, celui que les Egyptiens appelaient « le dieu de la Vie ». Ils obéis'sent à la consigne d'un grand Maître : « Ils imposeront les mains et les malades seront guéris. »

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La guérison par l'imposition des mains n'avait pas tout à fait dispàru depuis Jésus jusqu'à nos jours. Il y a s~ulement, que peu à peu les secrets s'étaient perdus. Ceux qui guérissaient le faisaient par hasard. Autrement dit il n'y avait plus d'écoles pour apprendre à guérir, ces écoles que la Bible appelle « des écoles de prophètes ». Aussi les guérisseurs qui imposaient les mains avaient-ils été dans l'obligation de s'instruire par eux-mêmes, presque seuls, en courant le risque d'être pris pour des ·envoyés du di4ble et brfilés comme sorciers. Car en face des guérisons miraculeuses, il n'y avait que deux solutions possibles. Il fallait que le guérisseur soit un saint ou un sorcier. ~et homme qui obtenait « au moyen de pratiques bizarres » des guérisons inattendues et extraordinaires ne pouvait pas être un homme comme les autres. Comme il est regrettable que l'enseignement du Maître ait été à ce point délaissé, négligé, abandonné. Ceux qui transmettaient sa doctrine semblent avoir méprisé la science qui guérit Jes paralytiques et rend la santé aux malades.

lagement, elle avait vu son mal empirer. Ayant entendu parler de Jésus, elle vint dans la f?ul~ et tou~ cha par derrière son manteau. Car elle disait : « S1 je touche seulement ses vêtements je serai ?uérie. » Aussitôt le flux de sang s'arrêta et elle sentit en son corps qu'elle était guérie de son infirmité. Au mêm.e moment Jésus connut en lui-même qu'une force était sortie de lui. Il se retourna au milieu de la foule et dit : « Qui a touché mes vêtements ? »

* ** Saint Marc raconte : « IJ y avait une fen:ime affligée d'un flux de sang depuis douze années. Elle avait beaucoup souffert de plusieurs médecins, dépensé tout son bien et loin d'en avoir éprouvé quelque sou-

Il y a peu d'églises en France qui ne possèdent une statue en plâtre de saint Antoine de Padoue. On le représente revêtu de la robe brune des. francisca~ns et les pieds nus dans des sandales de cmr. Pour bien marquer sans doute qu'il savait lire et écrire à une époque où il y avait tant d'illétrés, on l~i a mis t~n livre ouvert entre les mains. Et sur le hvre un tres mignon petit Jésus s'est assis très à s~n a~se P?ur lui tenir conversation. La statue de samt Antome de Padoue représente un jeune homme fort sympathique et on comprend à le voir qu'il pouvait attirer les foules. Même quand il n'avait pas un livre üuvert dans ses mains et un « petit Jésus » assis dessus. On ne sait pas grand chose sur saint Antoine à ce qu'il paraît. On pense que c'était un Portugais ?u un Espagnol. II aurait pris la bure des frères de saint

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François avec l'intention d'aller convertir les barbaresques. Et puis, il était finalement resté en Europe, se bornant à circuler en France, puis en Italie. Il serait mort à Padoue, assez vieux, après ~voir guéri de très nombreux. malades. La foi populaire eut vite fait d'en faire un saint. Puisqu'il guérissait... Et la légende s'empara des moindres actes de sa vie quotidienne pour en faire des témoignages de sainteté. Heureusement pour lui, il circulait avec l'habit des franciscains. De cette façon il passait partout avec ho.nneur et personne n'aurait osé mettre la main sur lui. S'·il avait fait exactement les mêmes miracles sans être pris en charge par une communauté religieuse, il aurait tout simplement été traité de sorcier et brûlé vif. C'est ainsi que les choses se passaient à cette belle époque où le miracle était réservé à quelques-uns, à quelques-uns seulement.. .. et dans des conditions très précises.

* ** Jean-Baptiste Vianney qui était curé d'Ars a donné un nombre considérable de preuves de son don de voyance. C'était même un excellent « médium-guérisseur-qui-s'ignore » et on cite de lui un nombre fort respectable de faits extraordinaires et incompréhensibles pour les gens qui vivaient à son époque. Après s'être bien moqué de lui ses confrères avaient fini par le prendre pour un original qu'il fallait bien suppor-

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ter. Lui-même était un homme simple et bon qui cherchait à faire le bien autour de lui en consolant les affligés, en soulageant les pauvres et en donna.nt to~t ce qu'il avait et plus qu'il n'avait. Sa ~odestie éta~t parfois mise à forte épreuve et comme 11 ne. po~vatt expliquer les miracles accomplis. par ~es ma1~s tl en rapportait le mérite à une .certame sainte ~hllomène dont les reliques reposaient dans un com de son église. « Allez prier sainte Philomène ... A~lez re~er­ mier sainte Philomène... Demandez à samte Philomène... » Sainte Philomène avait bon dos et tout était pour le mieux dans le meilleur des plus s.aints mondes. Le malheur est qu'il y a quelques mois un spécialiste en archéologie se promenait à Ar~. Il vo~­ lut étudier de plus près l'histoire de cette samte Philomène dont le tombeau abritait - disait-on - les restes d'une chrétienne morte aux temps des persécutions romaines. Malheureusement les recherches n'amenèrent rien de bien bon. Il fUt prouvé que les restes humains étaient beaucoup trop jeunes pour avoir pu appartenir à une martyre du temps pes cat~­ combes. Il y avait peut-être eu un quelconque particulier, pas plus saint que vous ou moi dont les restes avaient été déposés dans ce coin d'église. Mais de sainte Philomène point. Aussi la chapelle de sainte Philomène a-t-elle été fermée ,et les restes transportés ailleurs. Peut-être vous demandez-vous comment et par quel sortilège Jean-Baptiste Vianney guérissait

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si bien ses paroissiens. La métapsychique sait ces choses-là. Ce n'est pas le lieu de donner des explications détaillées. Une certitude existe : Jean-Baptiste Vianney a fini par devenir célèbre. Ceux qui s'étaient moqués de lui sont complètement oubliés.

••• Ne demandez jamais si la Magie est blanche ou . noire. La Magie .n'est ni bonne ni mauvaise. On en fait ce que l'on veut. La Chimie est une science sans couleur et qui ne fait pas de politique. Elle aide le médecin à guérir ses malades. E lle aide aussi l'empoisonneur à mettre ses victime~ dans la tombe. La Magie sera bonne ou mauvaise suivant l'usage que vous en ferez. Vous devez vous servir de sa Force pour faire le bien et éviter le mal. Si vous faisiez Je mal il se retournerait contre vous. Ceux qui lancent des pierres en l'air o.nt beaucoup de chances pour qu'elles leur retombent sur le nez. La Magie est une grande Force dont il faut connaîtr·e les Lois afin de les utiliser pour le bien et pour savoir se défendre du mal.

* ** Connaissez-vous beaucoup de sciences qui n'aient pas pour but de soulever le voile de l'inconnu ? Trouvez donc un vrai savant qui ait l'audace de vous dire

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qu'il sait tout, qu'il n'a plus rien à apprendre e~ q~'il n'a plus envie d'apprendre. La vie e.s t une creahon continue. Dieu se découvre tous les 1ours. La métapsychique est autre chose qu'une suite d'histoires .sans preuves. Et ce n'est pas parce qu'elle ·e st une ~ctence toute nouvelle pour en avoir peur. Son ~én,te . est d'avoir rassemblé des connaissances qm eta1ent éparpillées à travers les traditions de tous les peuples. En rassemblant ces connaissances et en les expérimentant scientifiquement elle s'est efforcée ~~ redécouvrir les lois · naturelles concernant le pouvou de )'Esprit. C'est en cela qu'elle rend service aux hommes.

* ** Personne ne vous interdit de contrôler avant de croire. Pourtant il y a des cas où on peut dire a~x hommes : Croyez d'abord, vous contrôlerez apres. Tant de gens croient sans avoir rien contrôlé. Et vo.us ne pouvez tout co.ntrôler. Il est très doux de croire et de contrôler ensuite ce qui est contrôlable. ' Dans L'Homme cet inconnu le docteur Carrel écrivait : « L'intuition se produit en l'absence d'obse~­ vation et de raisonnement. Nous parvenons parfois au but désiré sans savoir où il se trouve et sans connaître les moyens de l'atteindre. On dirait que mode de connaissance se rapproche de la clairvoyance, cette faculté que le docteur Charles Richet

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appelle Je sixième sens. L'existence de la clairvoyance est une donnée immédiate de l'observation. Les clairvoyants saisissent, sans l'intermédiaire des organes des sens, les pensées d'une autre personne. Ils perçoivent aussi des événements plus ou moins éloignés dans l'espace et dans le temps. Cette faculté s'exerce sans efforts et de façon spontanée. Elle paraît très simple à ceux qui la possèdent. Elle .leur donne de certaines choses une connaissance plus sûre que celle qu'ils obtiennent par les organes des sens. Il leur est aussi facile de voir les p~nsées d'une personne que d'analyser l'expression de son visage. Il est sûr que la pensée peut se communiquer directement d'un être vivant à un autre être vivant, même à grande distance. Ces faits qui sont du ressort de la nouvelle science de la métapsychique doivent être acceptés tels qu'ils sont. Ils font partie de la réalité. Ils expriment un aspect mal connu de l'être humain. Ils expliquent l'extraordinaire lucidité que possèdent certains hommes. »

* ** Toujours dans L'Homme cet inconnu ,Je docteur Carrel écrivait : « Au cours des phénomènes télépathiques l'homme projette instantanément au moins une partie de lui-même, une sorte d'émanation, qui va rejoindre un parent ou un ami. Il s'étend ainsi à de longues distances, franchit Jlocéan, des continents

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entiers, en un espace de temps trop petit pour être apprécié. Il est capable de rencontrer au milieu d'une foule ·celui auquel il doit s'adresser. Il lui fait certaines communications. Il lui arrive aussi de découvrir dans l'immensité et le tumulte d'une ville moderne, la maison, la chambre, de celui qu'il cherche, bien qu'il n'ait aucune connaissance ni d'elle ni de lui. On dirait que la pensée se transmet d'un point à un autre de l'espace comme des ondes électro-magnétiques. Nous ne savons pas avec quelle rapidité. Il n'a pas été possible jusqu'à présent de mesurer la vitesse des communications télépathiques. II est loin d'être certain que les phénomènes télépathiques soient dus à la propagation dans l'espace d'un agent physique. Il est de même possible qu'il n'y ait aucun contact spatial entre les deux individus qui entrent en communication. En effet nous sayons que !'Esprit n'est pas entièrement inscrit dans les quatre dimensions du continuum physique. Il se trouve donc à la fois dans l'univers matériel, et ailleurs. Il nous est permis de supposer qu'une communication télépathique consiste en une rencontre des parties immatérielles de deux consciences en dehors des quatre dimensions de notre univers. »

* ** « Les guensons miraculeuses, malgré leur petit

nombre, prouvent l'existence de processus organiques

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et mentaux que nous ne connaissons pas. Elles -montrent que certains états mystiques tel que l'état de prières ont des effets très définis. Ce sont des faits irréductibles dont il faut tenir compte. La science doit explorer le domaine du réel. (.e miracle est caractérisé par une accélération extrême des processus de réparation organique. La seule condition indispensable au phénomène est la prière. De tels faits sont d'tme haute signification. Ils montrent la réalité de certaines relations de nature encore inconnue .entre les processus psychologiques et organiques. Ils prouvent l'importance des facultés spirituelles. Ils ouvrent un monde1nouveau. »

* ** Un des phénomènes les plus extrordinaires et à la fois les plus contrôlables de la métapsychique est probablement celui des momifications. Ils prouvent à lui seul que l'homme dispose d'une énergie habituellement inconnue et on peUt dire même méprisée de ceux qui la possèdent. La momification consiste en ceci : un magnétiseur prend un organisme animal qui a cessé de vivre; un petit oiseau, un petit poisso.n, un simple morceau de viande encore fraîche. Il impose les mains sur cette chair et peu à peu elle se dessèche, elle perd la plus grosse -partie de son poids et se conserve indéfiniment comme un opjet,

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. n'ayant subi aucune altération apparente: On ne momifie pas que des petites pièces. Des guérisseurs français ont ouvert un concours il y a quelques années pour co.nnaître la plus grosse pièce momifiée. La première année le prix fut attribué pour une tête de veau, l'année suivante pour une tête de bœuf, puis enfin pour une tête de sanglier. On peut dire que ces faits dépassent la compréhension. Mais ils existent. Dessécher une tête de bœuf n'est somme toute pas plus extraordinaire que ce fait rapporté dans l'Evangile de saint Luc. Il nous est raconté que Jésus passant un matin devant un figuier qui n'avait encore jamais produit de fruits. Jésus condamna le figuier à être desséché. Et lorsque les disciples repassèrent le soir au même endroit Je figuier avait perdu ses feuilles. II était mort. Il n'y a rien de nouveau sous le soleil. Nous avons seulement retrouvé le moyen de reproduire des phénomènes connus dès la' baute Antiquité.

* ** Il y a des gens à qui l'inconnu fait peur. Ils ont peur de tout. Qu'ils s'enferment · donc dans leur maison et qu'ils h'en sortent plus. Mais l'expérience prouve que leur peur ne repose souvent sur rien. Leur imagination est seule en cause. Elle ne provient, cette peur, que d'un défaut d'éducation. Quand ils auront été. instruits ils n'auront plus peur. La peur

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disparaît lorsqu'on regarde les vérités en face. Car la peur n'a jamais empêché les hommes de mourir. Et le mieux à faire, en attendant, c'.est de vivre avec les yeux ouverts. « Heureux ceux qui ont des oreilles et qui entendent. » Quand je dis vivre je veux dire : agir, faire quelque chose pour attirer la chance. Si vous attendez que « on » s'occupe de vous, vous attendrez encore longtemps. Et si vous êtes cloué par la peur vous attendrez plus longtemps encore s'il se peut. Secouer votre peur ne dépend que de vous.

* ** Je conviens que les connaissances concernant la métapsychique ne paraissent pas nécessaires à cert.:;tins hommes. Ils ne s'intéressent qu'à manger, boire, et s'amuser. Dès qu'on leur parle de choses sérieuses ils haussent les épaules, rient ou se désespèrent. Ils ignorent- volontairement ou non - que la source de leur bonheur est extrêmement près d'eux. Avec un peu d'attention ils pourraient transformer leur vie et celle de leurs proches. Nous venons au monde sans aucune connaissance des lois de notre vie et de notre survie. Le peu que nous en savons a été acquis par le travail des· générations passées. Avec cette nuance qu'à la suite du grand cataclysme qui a fermé tous les Temples du Bassin méditerranéen, lorsque les derniers hérauts de la Haute Science ont été mis au tom-

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beau, l'ignorance s'est répandue sur la terre. Ce qui

était parvenu jusqu'à nous ressemblait davantage au balbutiement d'un enfant qu'à un corps de science cohérent. Il a été nécessaire de tout retrouver, de tout reconstituer, de tout redécouvrir. « Toutes les études et toutes les observations prouvent qu'il y a dans l'homme autre chose que ce qui se voit, autre chose que ce qui se t0uche, autre chose que ce qui se pèse. Il y a dans l'être humain un élément indépendant des sens naturels, un principe mental personne!, un principe qui pense, qui veut, qui agit, qui se manifeste à distance. II existe une puissance qui voit sans les yeux, qui entend sans les oreilles, qui découvre l'avenir encore inexistant et ·

qui révè1e ainsi des faits ignorés ? L'observation des faits et l'expérience prouvent que l'être humain n'est pas seulement un corps matériel doué de propriétés variées, mais encore un être psychique doué de propdétés différentes de ce1Ies de l'organisme animal. L'Esprit dépasse le Corps. L'Esprit univ.ersel est clans tout. Il remplit le monde. » Ainsi s'exprime Je cé-Jèbre astronome Flammarion. Puis voulant donner un exemple de ce que produit « J.e Créateur de toutes choses » et de la façon dont il s'y prend pour organiser la vie il d:r ailleurs : « Quand on analyse le mécanisme de l'œil et de la vision, le mécanisme de l'oreille et de l'audition, on est contraint de constater que l'homme est construit

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intelligemment. Cette conclusion vient avec plus d'évidence encore lorsqu'on observe la fécondation d'une plante, d'un animal et d'un être humain. L'évolution progressive de l'œuf féminin fécondé, Je rôle du placenta, la vie de l'embryon et du fœtus, la création du petit être dans la sein de sa mère, la transformation organique de la femme, la formation du lait, la naissance de l'enfant, l'a.llaitement, Je développement physique et psychique de l'erlfant sont autant de manifestations irrécusables d' une Force dir:ctrice intelligente, organisant tout, µirigeant la momdre molécule avec autant d'ordre que les sphères planétaires et sidérales dans l'immensité des cieux. »

* ** Dans tous les pays se produisent des aventures extraordinaires et pas seulement à l'occasion des décès. En raconter quelques-unes parmi les plus assurées permet de mesurer notre degré d'ignorance. Car nous sommes au siècle où les hommes de science veulent tout expliquer. Et tout prouve qu'ils ont encore du travail à faire avant d'avoir tout compris. Voici des faits portés à la connaissance de l'astronome Flammarion par un rabbin de Strasbourg : Us se sont produi'ts dans une famiHe protestante . et le narraJeur disait ceci : « Ma grandmère est morte en 1913. A l'heure de sa mort la m.on.

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tre qui était s'uspendue dans sa chambre s'arrêta et personne n'arriva à la remettre en marche. Quelques années après son fils mourut et le jour même de sa mort la montre recommença à marcher sans que personne y eut touché. Lors de la mort de cette dame un de ses fils vivait en Amérique. II revint aussitôt en Alsace et demanda en arrivant si sa mère vivait encore ? Sur la réponse négativ,e qui lui fut faite il raconta que le 9 février il s'était réveillé pendant la nuit et avait vu sa mère debout devant son lit. « Elle > . fit un signe, écrit-il. je me levai, la suivis à travers » trois chambres et Je finis par l'appeler. A ce » moment même, elle disparut et Phorloge sonna > deux heures moins le quart. Le lendemain je pé/.r> tis pour l'Alsace car j'étais sûr de cette mort. » C'est en effet ce jour-là et à cette même heure que là mort avait eu lieu. » Vous vous demandez en Jisant ces lignes comment une montre peut s'arrêter et se remettre en route simplement - si on peut dire - ' parce qu'un h,omme et une f~01me meurent dans la maison ? Mais pourquoi refuserions-nous à cet admirable appareil qu'est notre cerveau, oui, pourquoi lui refuserions-nous le droit d'avoir les mêmes propriétés que les apP.areils scientifiques construits de la main humaine. Ici l'acteur est ]'Esprit et c'est bien quelque chose.

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Jésus, et ses premiers disciples après lui, enseignaient l'existence d'une trinité humaine : « Le corps, l'âme et l'esprit. » Ne demandez pas pourquoi nos catéchismes ont « oublié » l'existence de l'Esprit. Ils enseignent que l'homme « est composé d'un corps et d'une âme ». Mais l'esprit existe. C'est pourquoi les spécialistes de la métapsychique l'ont retrouvé, redécouvert. Ils ont même « réappris » à s'en servir. Vous pouvez, vous aussi, vous assurer de son existence. Ce ne sera pas plus difficile pour vous que pour d'autres. Quand vous saurez comment faire pour vous laisser guider par !'Esprit - celui qui est en vous - et celui qui a créé Je monde, « le SaintEsprit » - alors vous serez étonné de voir votre vie se transformer. Mais il fa~t toujours commencer par le commencement. Et avant de se laisser guider par quelqu'un il faut savoir qu'il existe. Puis il faut faire · connaissance. Cet Esprit qui a disparu pour trop d'hommes de notre époque. Etes-vous tellement certain de le connaître ? Qui vous empêche de faire sa connaissance ?

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** Perdez une fois pour toutes cette habitude de penser que vous êtes poussière et que vous retournerez en poussière. Nous sommes Join d'être aussi méprisables. Aussi vrai que te soleil brille dans le ciel

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- même quand les nuages le cachent à nos yeux c'est le contraire qui est vrai. Redites-vous souvent cette vérité : « Le meilleur de moi est Esprit et retournera vers l'Esprit. » Vous portez en vous _ dans votre poussière - le gage de votre résurrection. « Prends ton grabat. Lève-toi et marche. » Qu'attendez vous donc pour vous lever et pour marcher aussi.

* ** Connaissez-vous une religion qui n'a pas ses détraqués ? Toutes les religions et toutes les do~trin~s politiques ont les leurs. Mais sans doute éta1ent-1ls détraqu~s avant d'être convertis. C'est parce qu'ils étaient d'abord des exaltés qu'ils sont allés aux excès et aux extrêmes. C'est le désordre qui donne de la vie à une passion. La vertu est calme et simple .. Toutes tes religions ont eu leurs fous comme elles ont eu Jeurs saints et le~rs martyrs. Pourquoi en sei:ait-il autrement de la métapsychique ? Vous pouvez la pratiquer honnêtement pour votre plus grand bien e! le plus grand bien de vos proches. Tous ceux qm rnanipulent des produits chimiques ne rêvent pas de fabriquer des explosifs pour tuer les femmes et. les enfants. La religion, la magie, et la métapsychique · font souvent très bon m'é nage en s'aidant l'une l'autre. Il suffit de donner à chacune d'elle ce qui lui 1

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revient et de prendr·e dans cha{;une ce qu'elle a de bon. Il suffit d'un peu de bon sens, et de bonne volonté. Ce n'est pas difficiJe.

de. son pays pendant une période assez Io.n gue. Dix ans ... quinze ans ... vingt ans peut-être. Mais jésus est de retour. Et tout de suite il essaie de se faire des amis. II reprend contact. Il choisit des disciples, il cherche à former des élèves. Pour les convaincre il montre ce qu'il sait faire. II guérit des malades. Il transforme de l'eau en vin. « II fit éclater sa gloire et ses disciples crurent en Lui. » A ce moment précis les hommes du Temple, ceux qui sorit les chefs du gouvernement et aussi les prêtres et les juges chargés de faire respecter la Loi, les hommes du T emple commencent à s'intéresser à Lui. Vers ce nouveau prophète ils envoient un « mouton », afin de savoir ce qu'il pense .et ce qu'il enseigne. Ce « mouton » c'est Nicodème. Il vient à la tombée de la nuit pour ne pas trop se faire remarquer. Et comme tous les « moutons » il commence par faire des compliments. « Tu es un homme remarquable. Tu fais des ciwses extraordinaires. Certainement

* ** Tout s'enseigne et tout s'apprend, l'occultisme comme le reste . II y a des gens qui n'ont pas besoin de livres pour apprendre. Ils apprennent tout seuls, sans Iivr.es, directement. Il y en a d'autres aussi, bien sOr, qui n'ont aucune envie d'améliorer leur condition de vie. Mais à ceux qui veulent réussir et ouvrir la porte iJ faut une Clef. Les . prêtres d'Egypte il y a cinq mille ans utilisaient la Clef magique pour ouvrir les portes du monde invisible. Et le monde invisible s'ouvrait devant eux. En comprenant tout ils pouvaient beaucoup. « Demandez et vous recevrez. » Bien entendu si vous n'avez besoin de rien il est inutile que vous fassiez même l'effort de demander ou de dire merci. Résignez-vous seulement à ne rien recevoir. C'est simple, n'est-ce pas... Allons, il vaut mieux demander et recevoir. Vous pouvez savoir comment il faut s'y prendre pour demander et recevoir. Quand v0us saurez demander vous recevrez à pleines mains.

* ** Lorsque saint jean nous présente jésus dans· son Evangile il le fait comme si jésus avait été absent

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Dieu est avec toi. Car si Dieu n'était pas avec toi tu ne ferais pas ce que tu fais. Mais, dis-moi, ces choses peu habituelles qui émerveillent tout le monde ici, comment les fais-tu ? Comment opères-tu ? Comment obtiens-tu ces résultats ? ». Jésus ne biaise pas. Jésus va droit au but. Il t?emble heureux d'expliquer sa méthode, sa doctrine, sa façon de s'y prendr·e et d'un seul coup il vide son sac. « Si l'homme ne renaît de l'eau et de !'Esprit il n'entrera pas dans le royaume de Dieu. »

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Nico.dème comprend ou Nicodème ne comprend pas. Nicodème fait peut-être seulement semblant de ?~pas comprendre... Et Nicodème pose une question 1d10te. « Tu parles de renaître... Faudra-t-il qu'un homme revienne dans le ventre de sa mère ? Non, dit J~sus. ~e qui_ est né de la chair est chair. Ce qui est ne de 1 Esprit est Esprit. Il faut renaître de !'Esprit... » Nicodème comprendra ou Nicodème ne comprendra pas. Et Nicodème partira sous le sarcasme de Jésus : « Tu es docteur en Israê!I et tu ignores ces choses... Es-tu un homme intelligent qui est venu faire la bête pour se moquer de moi... ou es-tu vraiment aussi ignorant que tu en as l'ai1· ? ... » Pour vous, quelle que soit votre religion méditez ces mots là : II faut renaître de !'Esprit. Sinon vous resterez à la porte de ce royaume secret préparé pour ~o~s. Allons, un tout petit effort. Ce tt'est pas si diff1c1Je que ça en a l'air. Mais il faut ouvrir Ja porte. Sinon vous resterez dehors. . Comprenez bien : Vous resterez hors àu royaume du bonheur. Vous resterez dans ce séjour « où il y a des pl~urs e,t des grincements de dents ». A qui la faute smon a vous-même ? Vous pouvez entrer dans le royaume. Il suffit de pousser la porte. Combien de temps encore attendrez-vous ?

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La prière est une force extraordinair,e que peu d'hommes savent utiliser comme eile devrait l'être. Ce n'·e st peut-être pas la faute de ceux qui ensei... .gnent. Mais ce qu'on leur a appris - et qui était bon pour eux - n'est pas nécessairement bon pour vous. Une prière par laquelle vous demandez la résignation vous donnera la résignation ·et l'acceptçition volontaire de votre malheur. Mais les hommes d'aujourd'hui acceptent mal de se résigner à leur misère. Ils demandent des prières grâce auxquelles ·ils pourront obtenir la fortune, la chance, le succès, '1a santé, le bonheur. Ce sont des prières de cette sort-e qu'il conviendrait de leur donner. Des prières préparées pour des hommes qui vivaient pauvrement et en dehors de tout confort ne peuvent conduire qu'à la pauvreté et au manque de bien-être. Ce n'est pas cela que vous voulez.

* ** Trop de gens s'imaginent que la chance J.eur est due et que le ciel leur fait une très grande injure en les laissant dans les difficultés. En réalité le petit de rhomme vient au monde tout nu et il est le plus désarmé de tous l'es êtres qui peuplent la terre. Un petit poussin sort de son œuf au bout de vingt et un jours. II en sort tout habillé d'un doux duvet qui le met à l'abri du froid et il s'en va seul S"Ur ses pattes chercher sa nourriture en grattant le sol. Si les petits

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d~. J'ho~me

étaient abandonnés dans les mêmes cond1t10ns, Il y a longtemps qu'il n'y aurait plus d'hommes sur la terre.

* ** . L'inégaJité de la condition humaine est un fait indémable. ;ourtant une des données les plus immédiates de 1-observation est là pour nous prouver que la plupart des hommes méritent leurs chances et le.urs ma~chances. Et la loi de la lutte pour la vie la loi d la JUngJe, est là pour nous montrer que ce~x ui s: défendent mal ont vite fait d'être mis hors duq bat. La lutte entre ceux qui possèdent et ceuxco~~ regardent a été de tous les temps. Faites donc qu~l- . Jque chose pour mériter votre part de chance si vous a voulez. Et. pour commencer laissez vous conduire par ceux qui savent et ceux qui veulent bien vous apprendre. Témoignez-leur en quelque reconna1·s sance Ce ' t .. n es que lorsque vous aurez armé votre espnt avec. Je courage des forts qun1 vo us pourrez , a esperer vaincre comme les autres.

* ** La vie et ses succès tiennent à des impondérables des éléments tellement simples que personne n' f.ense. Autrement dit notre chance ou notre makhanc~ iennent souvent à très peu de chose Ent · re un suc-

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cès éclatant et une catastrophe définitive il n'y a souvent que l'épaisseur d'un cristal imperceptible. Imperceptible pour celui qui est aveuglé bien entendu car l'observateur clairvoyant qui vous voit foncer vers votre malheur se rend parfaitement compte de ce qui va vous arriver. Les anciens disaient que « l'occasion · n'a qu'un cheveu ». C'est une raison de plus pour ne pas la laisser échapper. Il y a des hommes à qui tout réussit et d'autres qui prennent presque toujours la plus mauvaise route. Si vous appartenez à la catégorie de « ceux qui n'ont .pas de chance >1 vous pouvez échanger votre mauvaise fortune contre une bonne. La métapsychique n'est pas une science morte. Elle vous aidera en vous montrant comment vous pouvez mieux vivre. li y a dnq mille ans les prêtres égyptiens avaient acquis des connaissances extraordinaires sur la façon « de faire tourner la chance » du bon côté. Vous pouvez profiter des leçons de leur expérience. Il est très facile d'attirer la chance. Pourquoi continuer à marcher sur une mauvaise route quand la bonne route vous conduira vers une vie meilleure. Même si vous êtes bien habitué à votre misère vous pouvez envisager de la quitter.

* ** Les ascètes vivent d'air et d'eau fraîche comme certains amoureux. Les uns et les autres vivent au

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moins dans la joie et la joie les soutient. La misère la vraie misère qui entraîne des privations de toutes sortes ne conduit pas à Ja joie mais à Ja révolte et à l'aigreur. A mi-·chemin entre la joie et le désespoir on rencontre la résignation. C"est une très grande force pour ceux qui acceptent réellement leurs souffrances. Mais êtes-vous bien sûr que vous devez souffrir ? Les hommes naissent libres et égaux de droits. Qui vous empêche de vous libérer ? Qui vous empêche de tendre vers une vie meilleure. Avez-vous vraiment fait un petit ·e ffort pour tendre vos mains vers la chance, la vraie chance ?

explication sur un phénomène naturel on lui répondait : « C'est le Bon Dieu qui a fait ça ... » On avait bien raison. Le Père éternel qui nous a créés a réalisé aussi tout ce qui nous entoure. La réponse était très b<:m ne. Mais ne trouvez-vous pas qu'elle était un peu courte et un peu simple. Des hommes intelligents l'ont pensé aussi. C'est la somme de leurs efforts qui a créé le monde moderne avec toutes les facilités de vie que l'on y trouv·e. Une à une les Lois naturelles sont passées au crible de la recheriche scientifique. Un à un fous les phénomènes naturels sont expérimentés. Les hommes ne disent plus : « C'est le Bon Dieu ... » ou : « C'est le diable... ». Ils disent :, « Nous voulons voir... Nous voulons expérimenter.. Nous voulons contrôler ... Nous voulons savoir. .. Nous voulons comprendre comment les choses se passent.. » Et un à un les mystères disparaîssent. En appliquant les méthodes scientiques ils font parfois des miracles. Ces miracles profitent au plus grand nombre. Vous êtes un homme des temps modernes. Vous devez vivre avec votre siècle. Vous ne devez plus avoir peur de tout ce que vous ignorez. Vous devez savoir. Vous pouvez, vous aussi, améliorer les conditions de votre vie. La chance appartient à ceux qui veulent la prendre. Elle est pour vous, pour vous aussi, si vous la voulez.

* ** En moins de cent ans les hommes ont transformé le morrde. Les bateaux, les chemins de fer, l'aviation, les voitures, les camions, la radio et Ja télévision o.nt raccourci les distances. Les hommes se connaissent mieux et échangent des connaissances et des renseignements. Ils échangent aussi leurs marchandises et les découvertes qu'ils ont faites. Grâce à des laboratoires gigant·e sques munis d'appareils de plus en plus perfectionnés, les hommes oht fait peu à peu l'inventaire du monde. C'est avec émerveillement que certains regardent la nature et ses Lois se manifester sous leurs yeux éblouis. Jusqu'à il y a cent cinquante ou dellx cents ans lorsqu'un homme demandait une

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La chance se commande quand on sait comment il faut iaire. Des vérités que vous ignorez représentent

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souvent une puissance considérable. Vous pouvez en profiter comme d'autres. Rien n'est difficile. Il suffit de· savoir. Les dessins égyptiens reproduits dans ce livre expliquent des choses très importantes. Ceux qui les connaissaient voulaient les conserver pour eux. Mettez-,vous à -leur place. Le jour où vous possèderez une mémoire parfaite, cette mémoire vous donnera une supériorité très grande sur ceux qui vous entourent. Vous n'oublierez plus ri'en. Vous retiendrez Jes moindres événements~ ,fes moindres mots entendus. Ceux qui o.nt une mémoiire parfaite ont seulement besoin de lire une fois un livre et ils Je connaissent d' un bout à l'autre. On dit qu'ils .savent « par cœur ». Lorsque vous aurez cette supériorité là vous comprendrez combien ene vous sera profitable. Et vous la conserverez pour vou:s. Ainsi vous deviendrez J1e premier partout, vous se.rez Je premier dans les concours et Jes ·examens, ·le premier dans Jes postes officiels, le premier parmi vos concurrents. Vous étonnerez ceux que vous rencontrerez. Ils seront dans l'admiration parce que vous retiendrez tout et que vous serez en mesure de répondre à tout et de faire face à n'importe queIJe question. Vous aurez ·réponse à tout parce que vous vous souviendrez de tout. Vous n'aui. rez pas envie de tout expliquer à tout le mo.nde. Vous conserverez Je secret de votre Force pour vous et pour vos ·enfants. Les prêtres égyptiens faisaient de même. Ils écrivaient Jeurs secrets avec des symboles,

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c'est-à-dire avec des images qu'ils étaient les seuls à èomprendre. Ils dessinaient parfois des images terrifiantes pour faire peur aux enfants, aux ignorants et :aux hommes malfaisants. 11s se réservaient ainsi les premières places, les bonnes places.

* ** H est très facile de prononcer des mots et de l~s écrire. Il est moins faciJ.e de .repr·ésenter des ·idées avec des images. E.ssayer donc de faire un dessin pour représenter la mémoire, la volonté, .l a cJakvoyance, .Ja pensée, le bonheur, l'âme, l'esprit. Vous verrez la difficulté. Pour y arriver votre seul vrai moyen sera le symbolisme. Un symbole c'est un objet ou une image qui représente quelque chose qui ne pewt ni se toucher, ni s.e voir, ni se sentir ni s1e goû.ter. Vous dessinez l"image d'1:111 vene d'eau et vous dites une fois pour toutes que ce verre d'eau représente la soif, .Ja propreté, la pureté ou l'humidité. Ensuite chaque fois que vos dessins contiendront un verre d'eau la vue de ce ve.rr·e d'eau fera penser à ce que vous ayez voulu dire; soif, propr:eté, pureté ou humidité. Cela devient plus siimple, n'est-ce pas ? C'·est ainsi que !·es 'Egyptiens écrivaient. Ils faisaient des dessins ou gravaient dans la pierre des murs. Les dessins que vous voyez dans ce livre rewésentent des scènes importantes d'initiation. Dans certaines fêtes

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on recevait de nouveaux « initiés ». On faisait entrer dans le Temple des jeunes hommes qui ne sayaient encore rien. On leur ·montrait .les images et ou .feur expliquait ce qu'elles voulaient dire. Le symbolisme est une langue comme une autre. Un Français qui ne comprend pas ·l'arabe entend seulement des sons. Lorsque chaque son arabe lui est connu il traduit chaque son ar.abe par J.e son français et il comprend. Avec le symbolisme il en est de même. Les images qui sont ici, -représente.nt des choses très importantes et que vous avez intérêt à connaître. Tant que vous ne serez pas « initié » vous regarderez des images. Elles vous paraîtront grossières, incompréhensibles et sans intérêt. Mais soyez 'bien assuré qu'elles n'ont pas été faites par des fous qui auraient dessiné n'importe quoi. Elles ont été préparées par des surhommes qui déjà i1I y a des milliers d'années en ·c onnaissaient plus que nous. Les mystères du monde n'avaient plus de secrets pour eux. Vous -compr·endrez, vous aussi, lorsque vous aurez eu .J.es explications convenables. Alors vos yeux s'ouvriront et vous ·r egarderez les vérités en face. Et il n'y aura pas plus de danger pour vous que pour un autre.

* ** Ceux qui ont dit que les prêtres égyptiens .adoraient ' . les bêtes ,sG-nt passés à ·côté de la vérité. Us ont peut-

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être fait exprès. Quand on ne comprend pas une langue étrangè1:e, on :e st bien embarrassé... Il .ne re·~te souvent comme ressourne qu'â essayer de faue croire que les étrangers sont des sauvages. Des. sa.uva.ges qu'il faut craindre. Beaucoup d' homn;ie~ r~1s<:mna·1ent encore ainsi avant qu'on ait cherche a repandre la science et à unifier les peuples. Il y a des hommes inteHigents dans tous les pays. Et pour les comprenclr:e il suffit de connaître leur langue. Il en es.t dAe même des dessins égyptiens. Ils sembJ.ent que les pre~ tres adoraient des animaux. Mais ils n'étaient pas s1 sots. Ils avaient compris toutes les Forces de la nature. Et ils .traduisai:ent lieurs pensées et leurs découvertes comme ils Je pouvaient, à leur façon. Ceux qui avaient reçu .Ja Clef des symboles, ~eux qui savaient lire les images, ceux-là possédaient les grands secrets des Temples, ~t ceux-là seulement. Les autres regardaient... De tres grands secrets sont cachés ici dans tes pages de ce livre. Vous pouvez peut-être ~omprendre tout seul. Mais il va.~drait certainement mieux que celui qui sait vous exphque. Cela ira certainement plus vite. Quand vous saurez comment est faite .la CLEF MAGIQUE et. con:i~ent on s'en sert, vous s;erez émerveillé de la s1mphc1té ~vec IaqueJ.te ces dessins sont faits. L'a~teur de ce hvret sait très bien qu'il peut mettre ces 1mag:s de;ant les yeux de .n'importe qui. Peu de gens lm raviront sa découverte. II dit : « Regardez bien. Et plus vous

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regarderez et moins vous comprendrez. » Vous êtes averti. ..

.: Un jour viendra où les hommes adoreront le Père en esprit et en vérité. » Ainsi parlait j ésus. Quelle que soit notre religion nous n'avons tous qu'un Père: celui qui a créé tout ce qui existe au monde. Vous pouvez lui donner J,e nom que vous vou~rez. Un nom c'est,sans grande importance. L'important pour comprendre un artiste est de regarder son ·œuvre pour mieux la connaître. Les hommes de science s'y sont bien employés depuis deux siècles. Ils n'ont pas fini de faire complètement l'inventaire de la Création. Mais ils ont déjà découvert beaucoup de secrets. Ces secrets ont déjà bien modifié la vie des hommes. C'est cela la vérité. II faut adorer ce Créateur qui était au commencement et qui sera à la fin. La vie est une création ·continue. Un monde comme celui dans lequel nous vivons, un monde comme celui qui existe sous nos yeux témoigne de l'infinie puissance du Créateur de toutes choses. Si vous demandez ce qu'est la Magie il faudra v.ous répondre en vous montrant le monde : « Tout ce qui existe est vrai. .ce vrai est créé par !'Esprit qui l'habite. » Allons soulevez donc Je voile une bonne fois et vous comprendrez tout. II n'y a pas tant de différences entre la Science et la Magie. Deux mots, une chose. Pour réaliser le bonheur des hommes.

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* ** Les hommes de Babel disaient : « Groupons-nous et construisons une tour. .. » Mais ils ·construisaient cette tour afin de tenter d'escalader le ciel. Comme les modernes rêvent d'envoyer des hommes dans la lune. Ils ne voulaient pas être emmurés vivants. Des emmurés vivants il y en a eu à toutes les époques. Il en existe encore beaucoup aujourd'hui. On se demande à quoi leur servent leurs yeux et ce qu'ils font de leur liberté. A les entendre et à les voir on les dirait couverts de chaînes. Ils ont peur de leur ombre et semblent terrassés par on ne sait quelle mystérieuse puissance qui leur défendrait seulement de lever les yeux. Pourtant de nos jours les plus grandes facilités sont données à tous et la chance s'offre à qui veut la prendre. Pourquoi attendriczvous jusqu'à la fin de vos jours pour en profiter vous aussi. La liberté n'a de sens que parce qu'elle permet au plus modeste de devenir l'égal de n'importe qui. Il lui suffit de l'e vouloir. La chance, le succès, la réussite, le bonheur, l'amour, la gloire sont pour vous quand vous les voudrez. Ce que d' autres hommes réalisent tous les jours, pourquoi ne Je feriez-vous pas aussi ? Il suffit qu'au départ vous soyez un peu aidé. Pas plus ...

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« Demandez et vous recevl1ez. » Est-ce que ce conseil vous paraît difficile à suiv11e ? S'il vous paraît difficile à suivre, c'est que vous ne savez pas corn~

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ment faire pour demander. Car s i vous saviez comment jJ faut dema·nder il y a -longtemps que votre vie en serait transformée. Vous pouvez savoir... Vous avez déjà trouvé le chemin qui mène vers fa chance. 11 est si facile à suivre qu'il n'est même pas nécessaire de savoir lire pour utiliser une CLEF MAGIQUE. Vous voyez combien c'est simple., N'ayez pas peur. Et souvenez-vous que la vérité est toujours simple. C'est un des premiers secrets de la chance et du succès.

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Adresser toute la 1 correspondance à :

1NSTITUT OSIRIS LANGOIRAN (Gironde) France 7872. Imprimerie Bl~RE, 18. rue du Peugue, Bordecaux - N•890 imprimeur. Oép&t "gal : '4• tri mettre " " .

LA CHANCE DE VOTRE VIE .~. ·• e.:.

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c·.-st un vrni mlrncle. Quittez une vie m~tliocre. •\idt>z rntre dia1we. A partir d'aujourclhui 1:1 ÎSSPZ:•\'OU;o, {'OJllllll l'<' \'('l'S \'Ott'(' bonheur.

Prenez tout de suite simplem'l'nt :

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BON POUR LA CHANCE Ecriv·ez ensuite tr~s clairement (en grosses letties)

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Au fur et à mesure des découvertes faites en Egypte les savants sont amenés à- reconnaître que dès lépoque de la construction des Pyram.ides, 3.000 ans avant Jésus-Christ, les prêtres égyptiens n'avaient plus rien à apprendre. Us avaient fait le tour du monde invisible après avoir fait celui du monde visible. Leur civilisation n'étaient pas comme la nôtre, une « civilisation mécanique ». Elle était tout aussi élevée que la nôtre et ils possédaient dans le secret des connaissances que nous redécouvrons avec peine. Certaines constructions ont posé des problèmes qu'il ne serait pas plus facile de résoudre aujourd'hui. Pour se rendre compte des difficultés qu'ils eurent à surmonter, il convient de citer quelques chiffres : On a découvert et inventorié plus de soixante-dix pyramides - Pas trois, soixante-dix. Les plus grandes : SAKKARA (60 mètres de haut), DAHCHOUR (97 mètres), KEPHREN (143 mètres), UOPS (146 mètres de haut). Pour cette dernière on a calculé une masse d'environ deux millions quatre cent mille mètres cubes de pierres et un poids de six millions de tonnes. Le transport de ces blocs exigerait à présent sept mille trains de mille tonnes ou sept cent mille charges de camion de dix tonnes. BONAPARTE avait calculé qu'avec le volume des pierres de ~OPS on pourrait entourer la France d'un mur de trois mètres .de hauteur. Dans 1e Temple de UPHREN, il y a un bloc de cent soixante-dix mètres cubes pesant environ cinq cents tonnes. Dans le même Temple on peut voir plusieurs cubes de granit. Ils viennent d'Assouan, à neuf cents kilomètres au sud et pèsent facilement quarante tonnes chacun. Des constructions semblables et le transport de sembla bles matériaux posent des problèmes où il faut bien recounaî tre une intelligence supérieure - des connaissances infiniment étendues - de la part des hommes capables de faire ces choses. Mettre les pierres les unes sur les autres n'est réalisable que s'il y a par derrière la puissance du cerveau humain qui calcule et organise. Dans une « Histoire de l'Egypte » écrite en 1864, l'égyptologue MARIETIE, parlant de la pyramide de KÉOPS faisait cette remarque : «: Assurément, il n'est pas au-dessus des forces de notre industrie moderne de refaire un tel monument. Mais le problème difficile à résoudre même de nos jours, serait ·de construire des chambres et des couloirs intérieurs qui, malgré les millions de kilogrammes qui pèsent sur eux, conserveraient à travers cinquante siècles la plw parfaite et la plus étonnante régularité. » Lorsqu'en 1922. HOWARD CARTER et Lord CARNARVON découvrirent la tombe du pharaon TOUT-ANKHAMON ce fut un véritable émerveillement pour les égyptologues qui ne s'attendaient pas à trouver un tel amoncellement de richesses en parfait état de conservation. C'est auiourd'hui un éblouissement que d'entrer dans la salle du musée du T. S. V. P .

Caire où sont exposés les objets qui constituaient la vie matérielle des pharaons cle la XVIIIe dynastie. Un cercueil en or massif, un autre tout décoré de pierres précieuses, côtoient le masque d'or et le diadème du roi défunt. Un trône en -or et en argent, incrusté de pierres et de pâtes colorées voisine avec des coupes d'albâtre et des tabourets en bois plaqué d'or et d'incrustations. C'est avec émotion que l'on constate cette accumulation d'objets d'art provenant d'une époque que personne n'aurait osé croire si riche. Lorsqu'on quitte le domaine des réalisations matérielles pour celui des découvenes intellectuelles et spirituelles on tombe dans un émerveillement plus grand encore. le Dans son livre « La Science mystérieuse des Pharaons » que vous trouverez dans quelques bibliothèques regretté abbé MôREUX, directeur de }'Observatoire de Bourges, écrivait, page 39, au sujet de la coudée sacrée qui représentait la dix millionième partie du rayon polaire terrestre : « Appeler à son aide toutes les sciences; dépenser pendant une longue série de siècles une somme de travaux et d'efforts convergents; perfectionner notre technique; améliorer sans cesse nos méthodes d'observation; continuer avec une lente persévérance la tâche de nos devanciers; pousser à un point inimaginable la précision des calculs et aboutir finalement à une découverte vieille de quatre mille ans, n'est-ce pas la plus décevante pensée qui puisse hanter l'esprit d'un homme de science. Et cependant aussi incroyable que cela nous apparaisse, le résultat est là, sous nos yeux, tangible, brutal, tellement évident .qu'il faudrait être frappé d'aveuglement pour ne pas le voir. > Plus loi1;1, page 55, il écrivait au sujet de l'évaluation précise de la dis.tance de la Terre au Soleil : « Ainsi, alors que pendant des siècles, les nations civilisées dépensaient des sommes fabuleuses, que des savants n'hésitaient pas à risquer leur vie pour résoudre le plus important problème astronomique, n'est-il pas extraordinaire de penser que cette solution était symbolisée et monumentalisée pour ainsi dire dans la Grande Pyramide depuis des milliers d'années. Qu'il eut suffi à nos astronomes modernes de savoir lire les symboles cachés dans ses dimensions et que les constructeurs d.e ce grand édifice étaient arrivés à une approximation dont nous aurions été fiers à la fin du XIXe siècle. » Page 58, on lit encore : « Que toutes ces conquêtes de la science moderne soient dans. la Grande Pyramide à l'état de grandeurs naturelles, mesurées et toujou~ mesurables, ayant seulement besoin pour se montrer au grand jour, de la signification métrique qu'elles portent en elles, c'est évidemment inexplicable d'après nos données sur la civilisation antique, mais c'est un fait qu'on essayerait vainement de révoquer en doute et qui plonge les savants actuels dans la plus grande stupéfaction. > Il y a dix passages semblables que l'on pourrait citer. Relisez-les si vous trouvez le livre. On reste rêveur, en effet, quand on constate la somme prodigieuse de connaissances que possédaient ces Surhommes. Il vous est o1fert aujourd'hui dé pro6.tèr d'une de leurs plus grandes découvertes. La « CLEF MAGIQUE » est garantie par un brevet de vingt ans. D'ici vingt ans vous ne trouverez nulle part ailleurs ce que vous apprendrez en lisant « Le Grand Secret des Temples anfr· QUes et les Lois du Bonheur. >

POUR

ENVOYER

DE L'ARGENT

Le plus simple est
LE GRIVÈS à

Langoiran

(Gironde)

FRANCE

On ne peut pas, on ne doit pas vous refuser un mandat. Si vous avez peur qu'on vous pose des questions vous pouvez toujours dire que vous commandez un instrument de travail ou des livres. Vous pouvez. aussi mettre des billets dans la lettre. Dans ce cas, il vaut mieux la faire recommander. Ainsi tout ira très bien. · Sur le bulletin rose d'adhésion écrivez l'adresse où vous voulez recevoir votre paquet. Et renvoyez ce bulletin rose rempli sur les deux faces. 7693

POUR QUE VOTRE CHANCE VIENNE ET QlJE VOTRE VIE CHANGE NE DITES PAS : « Je vais écrire une lettre pour demander des précisions. » Cela ne servirait à rien. Les précisions vous seront données dans le paquet que vous recevrez. Et par la suite vous pourrez écrire - si par extraordinaire vous n'aviez pas tout compris. Allez plutôt à la poste et demandez un mandat. Autant que possible prenez un mandat « que l'on met dans la lettre ».

NE DITES PAS : « Il y a encore quelque chose que je ne comprends pas dans cette lettre. » Dans toutes les circonstances de la vie il y a des choses que vous ne comprenez pas complètement ou que vous comprenez mal. La chose la plus intelligente du monde est de se laisser guider par ceux qui savent. L'inconnu existe partout autour de vous. Pour réussir il faut savoir. Laissez-vous guider.

NE DITES PAS : « j'aimerais tout savoir... et ne rien payer. » Ici bas, rien ne se donne. Et surtout pas les choses sérieuses. Un médecin, un avocat, un architecte, un ingénieur, un spécialiste en quoi que ce soit ne donnent pas leurs services gratuitement. Si vous voulez obtenir ce que vous désirez commencez donc par le commencement : Payez-en Je prix.

NE DITES PAS : « Je commanderai la semaine prochaine... le mois prochain ... l'année prochaine... » A force d'attendre encore un peu, encore un peu, encore un peu, votre vie sera passée et votre chance de bonheur avec. Tôt ou tard vous serez dans l'obligation de faire quelque chose « pour que ça change. ~ Faites donc la dépense tout de suite. Vous en profiterez tout de suite. Il