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ACTES DE LA 7ème ASSEMBLÉE EUROPÉENNE DES FRATERNITÉS LAÏQUES DOMINICAINES

ANNEXE IIh COMPLÉMENT AU POWERPOINT DE PRÉSENTATION DU VICARIAT GÉNÉRAL DE HONGRIE « Chers sœurs et frères, Je salue les membres de cette Assemblée de la part des sœurs et des frères des fraternités laïques dominicaines hongroises. Pour commencer, je voudrais brosser notre histoire. En Hongrie, l’histoire de l’Ordre a commencé en 1221, lorsque Paul, un Hongrois, est revenu de Bologne avec quatre frères et qu’ils ont commencé à organiser la province. Sur le plan chronologique, la Hongrie est la 7ème province fondée dans l’Ordre. A plusieurs reprises, l’histoire a eu un impact important sur la vie de l’Ordre en Hongrie. En 1241 les Tartares ont attaqué la Hongrie, puis en 1526 la conquête turque a détruit de nombreux couvents. Les communautés ont également été décimées, si bien que la Provincia Hungariae a été supprimée en 1569. La partie de gauche de la province a été alors rattachée à la Province tchèque. Après que l’armée turque ait été chassée du pays, la vie dominicaine s’est poursuivie dans le cadre de la province commune d’AutricheTchéquie-Hongrie. Puis, à partir de 1857, nous avons fait partie de la Province austrohongroise. La Province autonome de Hongrie a été refondée à la fin de la première guerre mondiale. Pendant les années du régime communiste, le travail de l’Ordre a été interdit, comme dans les autres pays d’Europe de l’est. Les religieux ont été immobilisés de diverses façons : poursuites, prison, placement en institutions. Il n’était pas permis de travailler comme prêtre. Les activités de ces derniers étaient surveillées. En conséquence, certains se sont échappés à l’étranger, tandis que d’autres ont continué en secret à vivre leur vocation de prêtre, en acceptant la responsabilité de châtiments tels que la prison. Quelques frères ont été autorisés à faire un travail pastoral, mais sous un contrôle très strict. Les fraternités laïques dominicaines ont rencontré les mêmes difficultés. La réorganisation de la Province autonome de Hongrie en 1989, après la chute du communisme, n’a pas été couronnée de succès. Il y a très peu de frères, si bien que nous sommes devenus un Vicariat Général. Les frères polonais participent au travail pastoral et leur soutien nous est précieux. Les novices étudient dans les facultés de théologie de l’Ordre à Cracovie et à Varsovie. Après la chute du communisme, les fraternités laïques dominicaines existantes qui s’étaient maintenues en secret ont également été autorisées à travailler publiquement et officiellement. De nouvelles fraternités ont pu aussi être fondées. A l’heure actuelle, il existe 12 fraternités disséminées dans différentes parties du pays. Nous avons 85 engagés définitifs, 3 engagés temporaires et 36 sympathisants.

Les membres des fraternités se réunissent régulièrement et constituent des groupes de prière. Nous nous occupons de notre propre formation et nous participons aussi à des retraites spirituelles. Nous effectuons différentes tâches dans nos paroisses locales en fonction de nos capacités. Certains sont membres des conseils paroissiaux, d’autres sont professeurs de religion, d’autres collaborent au travail pastoral. D’autres encore participent activement à la rédaction du périodique dominicain ‘Disciple’. Nous avons aussi une page Internet qui est régulièrement mise à jour et qui sert d’outil pour atteindre ceux qui ne viennent pas à l’église et qui sont susceptibles d’être intéressés par notre mode de vie. La fraternité bulgare – qui a été fondée et reconnue dans le cadre du Vicariat de Hongrie – est accueillie avec joie. Nous espérons que l’Ordre se développera grâce au travail des laïcs dominicains de cette fraternité en Bulgarie. Nos objectifs pour l’avenir : • • • • • •

Nous avons besoin de nous transformer pour devenir de meilleurs Dominicains, pour nous développer, pour arriver à atteindre les différentes composantes de la société, en particulier les jeunes, pour collaborer plus étroitement avec les fraternités laïques dominicaines des pays voisins, et pour coopérer à la réconciliation entre les nations au moyen de l’amour mutuel. Nous avons aussi besoin de persévérer dans la prière pour de nouvelles vocations religieuses ».