Grece Antique

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  • Pages: 42
1) préface : La civilisation grecque a été l'une des plus brillantes  de l'Antiquité. L'héritage qu'elle a laissé à l'Occident  est considérable : le génie des Hellènes (les Grecs)  s'est particulièrement illustré dans les sciences,  l'histoire, les arts et les lettres. Leur culture s'est  diffusée dans tout le bassin méditerranéen. Les  Romains l'admiraient et y faisaient souvent référence 

• Les Grecs ne sont pas unis dans un seul  •



royaume. Ils vivent dans des cités dispersées  tout autour de la Mer Méditerranée.  La cité grecque (polis) est un territoire réduit  composé d'une ville et de sa campagne proche.  Chaque cité dispose de son propre  gouvernement (tyrannie, démocratie ou  oligarchie), de sa divinité protectrice ou de sa  monnaie.  Les cités grecques les plus célèbres sont  Athènes, Thèbes et Sparte. Ouvertes sur la mer,  les cités grecques font du commerce, s'allient ou  se combattent au cours de guerres fréquentes.

La religion *)La religion grecque est polythéiste. Les Grecs croyaient en de 

nombreuses divinités. Contrairement aux dieux égyptiens, les  dieux grecs étaient le plus souvent représentés sous un  aspect humain. 

  *)Les Grecs honorent leurs dieux en construisant de magnifiques 

      Temples qui sont construits selon les mêmes principes :             -leur plan est rectangulaire.              -L'édifice est construit sur quelques marches qui forment un                  podium.             -Il est entouré par deux rangées de colonnes monumentales.             -Ces colonnes ont des styles différents : l'ordre dorique est le styl -Ces colonnes ont des styles différents : l'ordre dorique est le sty                 le plus ancien.             -À l'extérieur se trouvait un autel, c'est-à-dire une table pour                  les sacrifices d'animaux. 

Les sanctuaires grecs  • Les Grecs venaient des quatre coins de la 



Méditerranée pour vénérer leurs dieux dans des  sanctuaires. Ces espaces sacrés, généralement  entourés d'une muraille, étaient la demeure des  dieux.  Les sanctuaires les plus fréquentés étaient deux  d'Olympie et de Delphes 

Au théâtre: Le théâtre est un spectacle  inventé en Grèce en l'honneur  du dieu Dyonisos 

Toutes les grandes cités du monde Grec possédait un théâtre : c'était un grand bâtiment à  ciel ouvert en forme de demi-cercle. Une série de gradins en pierre et en pente permettait d'accueillir des centaines  de spectateurs. La scène, qui formait un cercle, se trouvait en bas.  Grâce à une architecture savante, les spectateurs du haut  entendaient parfaitement la pièce.  

2) Situation géographique :   La grece est un pays  montagneux  (2917m a l’olympe) au  relief fragmente 

3) Aperçu  sur l’architecture grec :

• a) les  st yl es  : *Le style dorique :

Chapiteau de type dorique.   Premier style chronologiquement     Les colonnes des temples doriques n'avaient pas de bases ;      elles possédaient de seize à vingt cannelures     leurs arêtes étaient vives. Elles avaient 16 rayons         On peut facilement reconnaître ce style grâce au chapiteau.         *Le style ionique :

Ce style, peu utilisé pendant l'antiquité, a toutefois été repris pour des    monuments modernes  Les colonnes possédaient 24 cannelures, 18 rayons et avaient des bases.  Leurs arêtes étaient à méplat. 

Chapiteau de type ionique.

•  *Le style corinthien : Souvent utilisé par la civilisation romaine, ce style  se remarque surtout par la forme de son chapiteau.  Une colonne a 24 cannelures et 18 rayons, mais pas  de base. 

Chapiteau de type corinthien.

b)Arc hi te ctu re  d’u n te mp le : • La construction d'un temple grec répondait à des  critères bien précis. Les frises pouvaient  représenter plusieurs choses : cela dépendait du  dieu ou de l'évènement célébré en cet endroit. Il  existait plusieurs types de temples, qui portaient  des noms différents selon leur nombre de  colonnes, leur disposition... 

Les temples aptères (sans colonnes latérales) :  Temple in antis.

 Il n'y a qu'une seule partie, le naos.   Temple prostyle. 

       Temple amphiprostyle. 

Le temple périptère (avec des colonnes sur le  côté) : 

Temple péristyle.  Il possède un nombre impair de colonnes sur le côté et un  nombre pair en façade.  L'intérieur peut également se composer de plusieurs parties  (c'est le cas du  Parthénon d'Athènes). 

4 )Les cites  grecques: • Au regard d'une histoire de l'urbanisme, l'intérêt 



que présentent les cités de la Grèce antique,  communautés de citoyens englobées dans un  site proprement urbain, réside autant dans la  réflexion sur l'art urbain que dans deux  caractéristiques notables de la structuration de  l'espace de la ville :  d'une part, la division entre la ville haute,   d'une part, la division entre  portant l'acropole, et la ville basse, où se situe  l'agora ; d'autre part, l'invention du plan  orthogonal, dit «en échiquier» ou «en damier»,  ou encore «hippodamique», du nom  d'Hippodamos de Milet

*A l’origine il y a une colline où se réfugient les  habitants de la compagne pour se défendre de leurs  ennemies    *On distingue alors la ville haute (l’Acropolis ou se  trouve les temples des dieux),  et la ville basse (l’asty ou se déroule les activités  commerciales et les relations civiles)  mais se sont les parties d’un seul organisme car la  communauté urbaine fonctionne comme un tout unique,  quel que soit son régime politique.

Les organes nécessaires à ce fonctionnement  sont : Le foyer commun, consacré au dieu protecteur de la ville,où sont 

offerts les sacrifices, où se tiennent les banquets rituels et où sont  reçus les hôtes étrangers où résident les premiers dignitaires de la  ville (les prytanes) et prend le nom de prytanée. Il comprend un  autel avec une fosse remplie de braises,  une cuisine et une ou  plusieurs salles à manger.

Le conseil (boule) des nobles ou des fonctionnaires qui représentent  

 l'assemblée  des   citoyens, et   envoient   leurs représentants au prytanée.  Il se réunit dans une salle couverte qui s'appelle bouleutérion.       L'assemblée  des  citoyens  (agora)  qui  se  réunit pour écouter les  décisions des chefs ou pour délibérer. Le lieu de réunion est d'habitude la  place du marché (qui s'appelle aussi agora), ou bien dans les villes plus  grandes, un lieu en plein air spécialement aménagé 

l’organisme de la ville :   A/l’unité:       La ville est un tout unique où n’existent pas de zones  fermées et indépendantes. Elle peut être entourée de  murs, mais ne peut être subdivisée en enceintes  secondaires, comme les villes orientales.   Les maisons d’habitation sont toutes du même type, et se  différencient par la taille et non par la structure  architecturale; elles sont distribuées librement dans la  ville, et ne forment pas de quartiers réservés à des  classes ou à des populations d’origine différente. Dans certains lieux spécialement aménagés — l’agora, le  théâtre — la totalité de la population ou une grande  partie de celle-ci peut se réunir et se reconnaître en tant  que communauté organique.

 

   B/l’articulation: L’espace de la ville est divisé en trois zones : les zones  privées occupées par les maisons d’habitation, les zones  sacrées— les enceintes des temples des dieux —, et les  zones publiques destinées aux réunions politiques, au  commerce, au théâtre, aux jeux du stade, etc. 

   Dans le panorama de la ville, les temples se détachent              nettement de tout le reste mais davantage par la qualité que par  la dimension.    Ils se dressent sur une position dominante, à l’écart des autres  édifices, et leur architecture obéit à certains modèles simples et  rigoureux 

La structure architravée d'un  temple grec dorique du V siècle  av. J.-C. Chaque  partie du temple,même secondaire,  a un nom et une forme déterminés 

A.Plan

1/rampe         2/ Péristyle       3/  Pronaos   

     4/ Cella                5/ opisthodome.

c/l’équilibre avec la nature: La ville, dans son ensemble, forme un organisme artificiel  inséré dans l'environnement naturel, et lié à ce dernier  par un rapport délicat ; elle respecte les grandes lignes  du paysage naturel,  qui en beaucoup  d'endroits   significatifs  est laissé intact,   elle   l'interprète   et    l'intègre   par   des   production architecturales.   La régularité des temples (plan parfaitement symétrique et  d'une  colonnade  régulière)  est  compensée  presque   toujours  par l'irrégularité des  aménagements   environnants,  qui  se fond ensuite dans le désordre  du paysage naturel  .La mesure de cet équilibre entre nature et art donne à  chaque ville un caractère individuel et reconnaissable.

D/La limite de la croissance: L’organisme de la ville se développe dans le  temps, mais atteint à partir d'un certain point  un équilibre qu'il vaut mieux ne pas rompre  par des modifications partielles. La croissance  de la population n'entraîne pas un  agrandissement Progressif, mais l'adjonction d'un nouvel organisme  équivalent ou même plus important que le  premier (on appelle paleôpolis la vieille ville,  néapolis, la nouvelle ville, ou bien le  détachement d'une colonie dans un pays  lointain.

*)Chronologie des différentes  périodes de l’antiquité en grece :

ATHENES • Le lieu où s'élève Athènes est la plaine centrale de 

l'Attique, entourée d'une série de monts (à l'ouest  l'Aigaléos, au nord le Parnès, à l'est le Pentélique et  l'Hymette) et bordée au sud par une côte découpée. 

Plan de l’enceinte sacrée d’Olympie, à la fin de l’époque classique 

1. enceinte grecque dI’Altis     2. enceinte romaine de I’Altis    2. enceinte romaine de I’Altis  3.habitat helladique   4. temple d’Héra et de Zeus    8. stade    12. temple deZeus;  18. gymnase  19. palestre   (partie du gymnase  grec et des thermes romain      21. bain grec  22. thermes  23. Hospitium  24. maison romaine ;    25. Église byzantine;   26. Ergasterion de Phidias (atelier)  30. porte de Néron; 31. Hellanodikéion ;  32. maison de Néron; 33. maison de l’Octo.

Plan et  vue du théâtre d’Epidaure, le mieux  conservé des théâtres grecs. 1. murs d’enceinte; 2. Via Sacra; 3. Taureau de Corcyre ; 4. base de colonne des Arcadicns ; 5. statue de Philopoimên; 6. exèdre des nauarchoi ; 7. ex-voto de la bataille de Marathon ; ex-voto des Argiens; 8. les Sept Chefs Argiens contre Thèbes; 9. cheval; 10. les Epigones; 11. les rois d’Argos; 12. base des Tarentins; Thesauroi (Trésors); 13. De Sicyone ; 14. De Siphnos; 15. de Thèbes; 16. De Potidée 17. d’Athènes; 18. De Syracuse; 19. Dit des Eoliens ; 20. de Cnide ; 21. bouleutêrion; 22. base des Béotiens ; 23. rocher de la Sibylle ; 24. témenos de Gaia; 25. Asklépieion ou témenos des Muses; 26. sphynx de Naxos ; 27. rocher de Latone; 28. portique des Athéniens ; 29. thesauros de Corinthe; 30. Thesauros de Cyrène; 31. prytanée ; 32. mur polygonal et terrasse de soubassement; 

• entre les monts il existe de larges cois qui permettent de 

communiquer avec les autres parties de la région; de plus, on  atteint facilement, par mer, les îles voisines de Salamine et  d’Égine, et celles plus lointaines des Cyclades.

  • La plaine est traversée par deux rivières, le Céphise et j’Jlissus, 

entre lesquelles se trouvent une série de hauteurs: le Lycabette  l’Acropole, l’Aréopage ,le Musée.   L’Acropole, qui s’élève à 156 mètres au-dessus du niveau de la mer, est la seule qui offre une sécurité, grâce à ses flancs escarpés, et un espace suffisant sur la plate-forme du sommet; elle fut le lieu d’implantation des premiers habitants de la ville, et est restée a la fois le centre visuel et le centre organisateur de la grande métropole qui a suivi, et qu’Hérodote appelle « la ville en forme  de roue. Aréopage:tribunal d’ATHÈNES qui siégeait sur la colline consacré a Arès et qui surveillait las magistrat.

• La grande Athènes s’est formée lorsque les habitants des centres   

mineurs de l’Attique ont été poussés ou contraints ,à se regrouper  autour de l’Acropole.

• Le centre de la nouvelle agglomération est la plate-forme, au nord 

de l’Acropole et de l’Aréopage, où se forme l’Agora. Sur la colline de  l’Aréopage s’installe le tribunal; quelques sanctuaires importants,  restent sur le versant sud où s’étaient peut-être formés les premiers  quartiers d’extension, sur la pente la mieux exposée. 

• Ainsi se crée un organisme différencié où chaque élément de la 

nature et de la tradition est utilisé pour une fonction spécifique. 

• Par ailleurs, la ville existe précisément pour unifier de nombreux 

services différenciés c’est le centre politique, commercial, religieux  et le lieu de refuge d’une population en grande partie disséminée  sur le territoire.

Agora:place bordée d’édifices publics,centre de la vie politique  religieuses économique de la cité.

• Pour chacune des fonctions urbaines se construisent et 

se perfectionnent, peu à peu, les équipements  monumentaux. •  Au centre de l’Acropole, qui devient alors un lieu sacré,  on élève entre le début et la fin du vie siècle un grand  temple. En 556 avant J.-C. on institue les fêtes des  Panathénées, et on aménage la voie sacrée qui, depuis  la porte du Dipylon, traverse l’Agora en diagonale et  monte à l’Acropole par l’entrée ouest.  • Pisistrate et ses successeurs construisent la première  enceinte (qui comprend une zone de 60 hectares), les  premiers édifices monumentaux autour de l’Agora,  l’aqueduc qui amène l’eau de l’Ilissus à la ville, et les  premiers éléments du théâtre de Dionysos, sur le  versant sud de l’Acropole. Aqueduc:canal d’adduction d’eau ,aérien ou souterrain

Le développement de la ville d’Athènes,  durant six époques successives • A  Époque classique, montrant le tracé présumé des murs du 

vi’ siècle • B. Époque classique, montrant le tracé des murs de  Thémistocle   C. Époque hellénistique, avec le tracé du diateichisma (mur de  clôture, après la démolition des « longs murs» entre Athènes  et Le Pirée)  • D. Époque romaine, avec l’indication de l’agrandissement des  murs d’Hadrien et des murs intérieurs de la Basse antiquité .                              • E. Époque médiévale, avec indication des vestiges des murs  antiques et des murs de la période franque (dits murs de  Valérien) englobant le quartier médiéval (53) ; •  F- Époque moderne, avec l’indication des murs d’enceinte  turcs, postérieurs au y’ siècle (56) et de la zone de  développement de la ville jusqu’au xix’ siècle      (en pointillé).

• Cette organisation qu’Athènes se donne à elle-même afin de rester 



• • •

libre et puissante, ne correspond pas à un projet planifié : elle est  composée d’une série d’oeuvres gérais qui corrigent  progressivement le cadre général, et qui s’intègrent avec discrétion  dans le paysage originel; mais elle a également une extraordinaire  unité. Nous sommes habitués à distinguer architecture, sculpture,  peinture, ornementation, mais ici l’on ne peut séparer les différentes  choses. Même en pleine ville, les rues, les murs, les édifices monumentaux  ne font pas disparaître les aspérités et les plis du terrain; les rochers  et les entablements rocheux affleurent en beaucoup d’endroits à  l’état naturel, ou bien sont taillés et nivelés avec une respectueuse  modération.  Les édifices anciens et en ruines sont souvent conservés et  incorporés aux nouveaux. Ainsi la nature et l’histoire sont gardées  présentes et constituent la base du nouveau scénario urbain. Sur  cette base fleurissent les nouvelles productions:            statues aussi hautes que des édifices (par exemple l’Athéna  Promachos, en bronze, sur l’Acropole, que les navigateurs voyaient  briller de la mer)           édifices, petits ou grands, construits en marbre pentélique,  finis comme des sculptures et colorés comme des peintures.

• la présence de l’homme dans la nature est rendue 

évidente par la qualité et non par la quantité ; la scène  urbaine, comme l’organisme politique de la cité-état,  reste une construction à la mesure de l’homme,  entourée et dominée par les éléments d’une nature non  mesurable. Mais l’homme par son travail peut améliorer  cette construction jusqu’à imiter la perfection de la  nature, et peut établir, comme dans la nature, une  continuité rigoureuse entre les parties et le tout.

•  L’ensemble des monuments de l’Acropole se voit de 

toutes les parties de la ville, et les temples affirment de  loin leur structure simple et rationnelle ; puis en  s’approchant on découvre les articulations secondaires,  et les détails plus minutieux des sculptures, rehaussées  de couleurs un monde de formes cohérentes et liées  entre elles, de la plus grande à la plus petite échelle.

*)Plan de 1’Agorà d’Athènes à la fin de 

l’époquehellénis tique:

1. emplacement présumé du Strategèion; 2. Tholos ; 3. enceinte des Héros Eponymes ; 4. portique du Metrôon; 5. bouleutêrion ; 6. Héphaisteion ; 7. Temple D’Apollon Patràos; 8. édifice hellénistique; 9. temple d’Aphrodite Ourania; 10. Horos Du Céramique ; 11. Stoà de Zeus Eleutherios 12. autel des Douze Dieux; 16. stoà D’Attale; 17. Bêma; 18. Argyrokopézon; 19. nymphée ; 21. stoà est; 22. stoà sud; 23. emplacement présumé de l’Héliée; 24. fontaine sud-ouest; 25. Stoà du milieu.

*) L’Agora d’Athènes à l’époque romaine: A Acropole S stoà (portiques) O odèzon T temples C bouleutênon

• Autour de l’Acropole et des autres lieux publics, nous 





devons imaginer la couronne des quartiers d’habitation.   Les rues sont tracées de manière irrégulière, excepté le  DromOs rectiligne qui va de l’Agorà à la porte du  Dipylon.  Les maisons, certainement modestes, ont disparu sans  laisser beaucoup de traces. On peut en avoir une idée en  prenant pour exemple les maisons de la même époque  mises au jour à Delos, dans le quartier du théâtre .La  simplicité des maisons découle du peu d’importance de  la vie privée; la majeure partie de la journée se passe à  l’extérieur, dans l’espace public aménagé et articulé  selon les décisions prises en commun à l’assemblée.  Les monuments disséminés dans chaque quartier  rendent partout présentes les coutumes et les  cérémonies de la cité perçue comme la maison  commune.

Plan approximatif d’Athènes 

au temps de Périclès : les quartiers résidentiel 

(en pointillé) sont distribués autour des édifices publics B. — La grande Athènes,  au yt siècle av. J.-C. ; les « longs murs » relient la ville  au port du Pirée.

Le quartier du port à Délos ; les maisons  mises au jour dates du 111e et  II’ sièclesav. J-C. et correspondent à un  type répandu dans toutes les villes  grecques à partir du Ive siècle av. J.-C.  Démosthène écrit que lespremières  maisons de ce type, avec cour à arcades,  étaient construites dans la périphérie  d’Athènes vers le milieu du Ivt siècle.

Les insulae I, II, IV et VI à Délos et deux  maisons de l’insula II.

Plan d’Athènes à la fin de l’époque classique

• L

A LEGENDES

• Plus tard Athènes s’étend à l’est dans la plaine 

située au-delà de l’Olympien et l’Acropole se  trouve au centre exact de la figure urbaine, qui  ne changera plus malgré les nombreux ajouts  hellénistiques et romains les deux nouveaux  portiques sur l’Agora, le portique d’Euménês au  sud de l’Acropole, la nouvelle Agorà romaine, les  odèion d’Agrippa et d’Hérode Atticus, la  bibliothèque et enfin la « cité d’Hadrien », c’està- dire l’aménagement définitif de la zone  d’expansion orientale, avec le nouvel Olympien,  la palestre et les thermes

• A la fin de la période classique la grande 

Athènes tombe en ruines et l’agglomération se  réduit à une petite zone centrale autour de  l’Acropole et de l’Agorà romaine. Cette petite  Athènes devient dès lors une petite ville  secondaire jusqu’en 1827 lorsque prend fin la  domination turque .En 1834 Athènes est choisie  comme capitale de la Grèce moderne, et  commence à s’étendre de façon désordonnée,  ne laissant libres que les hauteurs — l’Acropole,  les collines du sud-ouest, le Lycabette — mais  atteignant Le Pirée et couvrant toute la plaine,  du pied des montagnes jusqu’à la mer.

• L’Acropole, l’Agorà et les ensembles formés par 

les principaux monuments sont aujourd’hui des  zones archéologiques protégées, où les fouilles  se poursuivent. Il a été proposé récemment de  dégager une grande partie de la surface de la  cité antique en démolissant les quartiers les plus  vieux au nord de l’Acropole. L’image de l’Athènes  antique peut être reconstruite en visitant les  ruines et les musées ; les temples de l’Acropole,  encore bien visibles de toutes les parties de la  ville, constituent la mémoire évidente et  suggestive d’un des hauts lieux de l’histoire  humaine, mais flottent, égarées sur une triste et  chaotique ville du tiers-monde, qui n’a de  commun avec la ville antique que le nom .

Plan d’Athènes à la   fin de la domination turque ; vue  d’Athènes au moment de la fondation du nouvel État  (1835).

Plan de la nouvelle Athènes en 1842, d’après le  plan régulateur de Léo von Klenze. 

• La ville s’étend encore complètement au nord de  l’Acropole.

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