N° 107 octobre 2009
L’APCA veut décloisonner : un signal pour la FNAB ! Tribune libre
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Dans un « point de vue » publié dans Ouest-France le 13 septembre, Luc Guyau, président de l’APCA, déclarait (extraits) : « Alors que certains s’évertuent à polémiquer sur les bénéfices nutritionnels de la bio, les consommateurs et les agriculteurs sont de plus en plus nombreux à plébisciter ses produits et ses pratiques agricoles alternatives (…) Le défi à relever suppose une mobilisation sans précédent et un décloisonnement des modèles et structures d’accompagnement (…) L’agriculture de demain ne peut ignorer la demande et les attentes croissantes des consommateurs pour une agriculture préservant les ressources naturelles. Le développement de l’agriculture biologique, fer de lance d’une agriculture durable, constitue une réponse incontournable. »
L’abeille se meurt… et on dit oui au cruiser ?
Le saviez vous ?
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Le succès croissant des AMAP en France
Portrait
Dominique Marion, président de la FNAB, réseau qui fédère plus de 70% des paysans bios français, lui répond dans un communiqué de presse du 7 octobre (extraits) : « Nous qui avons connu le mépris, puis l’ignorance, les faux prétextes pour ne pas s’investir dans le bio, ne pouvons que nous féliciter de ce changement de cap. Le réseau FNAB, qui se bat depuis trente ans pour que soient mis en place les aides à la conversion, le crédit d’impôt, la rémunération de reconnaissance pour tous les paysans, a su impulser toutes les organisations économiques structurantes de la filière.
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Edward Sinclair : éleveur bio en HauteVienne
Actu Limousin
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Filières
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Viande bio : comment mieux répondre aux demandes locales et notamment celle de la RC Calendrier de première mise en marché des variétés de pommes et poires biologiques
Règlementation
N’oublions pas que plus de 80% des agriculteurs bio actuels sont d’anciens conventionnels... Ces agriculteurs, que les GAB et GRAB ont aidé à passer en bio, ont compris que cette production était la seule viable pour une sécurité et une autonomie alimentaires tant en Europe que sur les autres continents. Ils constituent aujourd’hui le réseau et contribuent à accompagner les candidats au changement. En s’éloignant du vivant, au travers d’une économie et des pratiques de distribution dirigées vers le seul profit financier, le monde agricole a perdu ses repères. C’est en oubliant les fondamentaux de l’agronomie que les exploitations agricoles sont devenues dépendantes des intrants. Il est temps de réorienter les politiques agricoles au niveau européen et français, à travers une meilleure prise en compte des efforts faits par les producteurs pour sortir de la dépendance à la pétrochimie. Il est temps aussi de réorienter de manière rapide et significative les moyens humains et financiers de nos Chambres d’Agriculture afin de ne plus laisser croire aux producteurs qu’il y aura une sortie de crise pour cette agriculture chimique.
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Nouveau règlement, nouvelles règles de l’étiquette
Échos du réseau Le site d’Alternative Bio 2009 en ligne Kit pédagogique : « Dis, c’est quoi l’agriculture bio ? »
Il est temps de faire jouer la synergie des réseaux. Pour ce faire, il faut que les actions des différents acteurs du développement de la bio soient reconnues, coordonnées et structurantes. Alors cher Luc Guyau, sur ces bases, construisons ensemble les partenariats qui permettront au monde agricole de prendre ce virage nécessaire à sa survie. » (source : réseau d’information FNAB) 7 7
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OGM Calendrier
Les agriculteurs aussi disent non
Annonces
Tribune Libre
L’abeille se meurt…et on dit oui au cruiser ? Le congrès Apimondia, qui s’est clos le 20 septembre à Montpellier, a rassemblé 10 000 apiculteurs venus du monde entier. Partout l’inquiétude est grande, les abeilles sont en danger de disparition. A la question « pourquoi ? », qui revient dans tous les débats, la réponse est toujours la même : « c’est multifactoriel ». Pour FNE, l’heure n’est plus à la discussion mais à l’action ! Pour de nombreux scientifiques, la disparition des abeilles s’explique par de multiples causes : - la dégradation générale de la biodiversité et donc de la ressource alimentaire disponible pour les abeilles (carences alimentaires) ; - l’apparition de nouvelles pathologies et de nouveaux agresseurs liés aux échanges internationaux ; - l’utilisation d’abeilles hyper productives mais plus fragiles ; - le rôle des pesticides répandus dans l’environnement ; - la mauvaise maîtrise technique des apiculteurs confrontés à ces nouvelles données. L’essentiel de la discussion tourne autour de la prépondérance de l’un ou de l’autre des facteurs. Pour FNE, il n’est plus temps de discuter. Claudine Joly, responsable du dossier pour FNE, explique : «La disparition des abeilles et des pollinisateurs
entraînerait une catastrophe écologique, économique et alimentaire que nul ne peut évaluer. Les données officielles prévoient une diminution de 35 % du tonnage mondial
d’aliments végétaux (fruits, légumes, café…). Cette diminution, plus que préoccupante, ne sera pas la seule conséquence dramatique de la disparition des pollinisateurs.» Face à cette situation dramatique, FNE demande de passer à l’action :
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réduire les pratiques défavorables à la biodiversité (monoculture, désherbage, broyage, disparition des haies et des milieux épargnés du labour...), en milieu agricole et non agricole ;
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mettre en application le plan écophyto 2018 pour restreindre considérablement l’usage des pesticides, et en particulier retirer ceux qui sont reconnus dangereux pour les abeilles tels que le Cruiser ;
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recréer, sur chaque exploitation agricole, des espaces de biodiversité en quantité suffisante pour stopper la dégradation de la biodiversité.
Il y a urgence à mettre en route la révolution verte promise lors du Grenelle de l’environnement. La préservation de la biodiversité est un enjeu aussi crucial que le changement climatique. Il serait temps de le comprendre et de réagir ! Signez la pétition pour l’interdiction de l’insecticide Cruiser et la mise en œuvre immédiate du plan Ecophyto 2018 : http://www.fne.asso.fr/fr/actualites/petitions.html
Communiqué de presse FNE du 21 septembre
Le Saviez-vous ?
Le succès croissant des AMAP en France Se nourrir de légumes cultivés de façon écologique en soutenant un petit producteur local : le concept du panier hebdomadaire lancé par les AMAP (Associations pour le maintien de l’agriculture paysanne) se propage et intéresse de plus en plus de monde, de la FNSEA aux élus locaux. Les AMAP qui proposent un lien direct entre fermiers et consommateurs se multiplient sans aucune publicité, essentiellement par le bouche-à-oreille. Le panier de la ménagère devient militant. Rejet des produits calibrés au goût aléatoire qui submergent les gondoles ? Volonté de réduire au maximum la distance entre le lieu de production des aliments et notre assiette ? Souci de préserver les fermes de proximité, en privilégiant une agriculture écologique ? Il y a bien des raisons de devenir un « amapien ».. Une relation amicale, un sentiment paradoxal de liberté à composer son menu en fonction de « l’assortiment surprise » du fermier font le succès des AMAP, aux antipodes du modèle proposé par le couple grande distribution-agriculture intensive. En un an, le nombre d’AMAP a doublé sur le territoire pour atteindre 1200 groupes. Soit 60000 adhérents, plusieurs centaines de paysans impliqués et un volume financier évalué à 32 millions d’euros par an.
2 La Feuille bio du Limousin
On pensait cette démarche réservée à une élite, la greffe prend surtout là où
le tissu associatif local est très fort et où les bénévoles sont motivés, notamment dans des arrondissements parisiens ou des banlieues plutôt populaires. Et le potentiel semble énorme. Sensibilisés, les élus locaux commencent à s’intéresser à cette agriculture de proximité. Certains acquièrent des terres pour y installer des jeunes, d’autres mettent en place des couveuses expérimentales où des producteurs d’AMAP transmettent leur savoir. Les AMAP gagnent de l’influence aussi auprès de la FNSEA, qui a longtemps freiné leur croissance. Reste à convertir cette notoriété naissante en puissance d’action politique…Efficaces localement, les AMAP ont souvent du mal à s’organiser à l’échelon national. Leurs adhérents ont des profils et des degrés d’implication trop divers. Mais à défaut d’exploiter leur potentiel politique, les AMAP contribuent incontestablement à changer les comportements. Source : Martine ROBERT, Extrait de l’article paru dans Les Échos du jeudi 10 septembre 2009, P9
Pour plus d’informations : « Les AMAP, un nouveau pacte entre producteurs et consommateurs » de Claire LAMINE, sociologue à l’INRA
Les initiatives de consomm’acteurs en Limousin ? Plusieurs initiatives de consomm’acteurs ont vu le jour ces dernières années sur le territoire Limousin. Référencés sur le site national des AMAP (http://www.reseau-amap.org/), on compte 1 AMAP en Haute vienne et 3 en Corrèze. Mais d’autres initiatives de consomm’acteurs en dehors des AMAP existent aussi : le Cabas de Perrine en Creuse, Le Panier de Germaine en Haute-Vienne, le Panier paysan de Haute Corrèze..etc. N° 107 octobre 2009
Villechenoux
Edward Sinclair
87270 Bonnac la Côte Tél : 05 55 39 27 80
Éleveur bovin limousin et pension de chevaux en bio depuis 1996 Surface : 57 ha 17 Vaches allaitantes en vente directe, 7 chevaux en propriété et entre 12 et 15 en pension
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Je ne suis pas issu du milieu agricole, mais à 16 ans je m'ennuyais à l'école. Mes parents m'ont envoyé dans une ferme laitière en biodynamie avec élevage de jersiaises et transformation du lait. J’ai poursuivi par une formation agricole en Suisse en polyculture-élevage pour obtenir un diplôme équivalent au BTA. Plus jeune, j’avais eu diverses expériences avec les chevaux, du coup j’ai également passé un diplôme d'accompagnateur de tourisme équestre. J’ai eu un premier projet d’installation en Alsace en association sur un élevage caprin et fabrication de fromages, mais par manque de mobilité de mon couple et aussi parce qu'au fond de moi je souhaitais réaliser un projet personnel nous n'avons pas concrétisé. A la rentrée 1995, mon ex-épouse a été affectée, pour son premier poste, en Limousin. Après plusieurs mois de recherche j'ai trouvé cette ferme, par une agence, et me suis officiellement installé en JA en juin 1996. ♦
Des vaches et des chevaux, c’est le rêve du cowcow-boy ?
Non, plutôt de l’indien ! Je pense que ce qui m’a motivé en premier lieu, ça a été de retrouver les ambiances fortes qui m’avaient marquées dans ma tendre et innocente jeunesse… la proximité des chevaux à l’aube des matins d’hiver, la quiétude des étables, avec le souffle des vaches et l’ambiance tamisée due aux ampoules jaunies par le temps et couvertes de toiles d'araignées poussiéreuses. Malheureusement aujourd'hui je ne prends plus le temps de m'asseoir dans la stabulation pour en profiter. Mes « priorités temporelles » sont ailleurs. ♦
Quels sont tes projets ?
Pour moi la ferme n'a de sens que si c'est un lieu de vie, et c'est aujourd’hui cette partie que j’aimerais développer, au détriment de la partie purement agricole. Il y a déjà deux logements locatifs à l'année sur le site, j'envisage d'en créer d'autres, de construire un mini village en cabanes en bois pour l’accueil lors de stages que l’on organise (éthologie équine, chant, percussion…), et pourquoi pas créer une petite salle de spectacle… Plus personnellement mon but est de consacrer plus de temps au chant et au montage de spectacle. Pour ce faire, j'ai un ami qui va venir m'aider déN° 107 octobre 2009
but 2010, ce qui permettra d’alléger mon emploi du temps. Cela permettra également de créer un plus grand potager pour fournir toutes les personnes vivant sur le lieu. Comme quoi les idées ne manquent pas… Reste à tenter d’en réaliser quelques-unes… ♦
EstEst-ce qu’il faut être un peu artiste pour être en bio ?
Bien sûr ! C'est une évidence. Dans les 2 cas il y a effectivement besoin de sensibilité. Le sol, les animaux, ne sont pas que des outils, on travaille avec du vivant, il faut le respecter, y être attentif. ♦
Portrait
Comment eses-tu arrivé à Villechenoux pour t’installer en bio ?
Viande bovine
Que retiensretiens-tu de ton passage comme administrateur de GABLIM ?
Ouhla ! ... J'ai une fibre militante qui me vient de mes parents, j'ai cru pouvoir mettre cette énergie et m’investir dans le CA, mais je n'étais pas prêt à dégager suffisamment de temps. Du coup l’expérience fut de très courte durée. En tout cas, les administrateurs méritent vraiment notre soutien, car cela demande de vraiment s’impliquer, ce qui n’est pas toujours évident pour les paysans que nous sommes. C'est une démarche forte. ♦
La LGV ?
La ferme est touchée par 2 tracés, je risque de perdre entre 10 et 15 ha. Si la ligne se réalise, ce qui est peu probable vu la totale aberration de ce projet, je pense que je déménagerai à cause des nuisances induites et de l’impossibilité de continuer à exploiter la ferme. Aujourd'hui je n'ai pas été informé officiellement, j'ai simplement reçu un courrier de la FDSEA ou de la Chambre pour m'indiquer qu'ils suivaient le dossier, sans vraiment comprendre dans quel sens et de quel manière les intérêts des paysans seraient défendus. Amen. Propos recueillis par Laurent Bordey
3 La Feuille bio du Limousin
GABLIM présent sur les 3 foires bio régionales de l’automne
13ème fête bio écologique à Guéret le 21 septembre organisée par l’association « Colchique »
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Actu Limousin
Colchique a de nouveau cette année attiré du monde, plus de 80 exposants dont 30 producteurs bio et de nombreux visiteurs. Le stand GABLIM a été animé par Denis Fric, vétérinaire à GABLIM, Pierre Chartron et Jean-Louis Couturier, producteurs bio en Creuse. Les personnes qui se sont arrêtées sur le stand se sentent concernées par les problèmes environnementaux et s’interrogent en tant que consommateurs. Cependant, Il n’y a pas eu de vrais contacts de producteurs intéressés par la conversion à l'AB. La présence de GABLIM à cette Fête me semble indispensable même si les contacts sont limités. Jean-Louis Couturier
3ème marché bio écologique de Veyrac le 4 octobre : un bon cru pour l’association organisatrice ASTER
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Pour illustrer le thème de la journée : « Les plantes alliées du jardinier », 2 moments forts : ∗ Projection du film « L’ortie fée de la résistance » avec intervention de Jean-François Lyphout, président de l’ASPRO PNPP (association pour la promotion des produits naturels peu préoccupants). ∗ Conférence sur le thème « Jardiner autrement » avec Jean-François Lyphout. Les visiteurs du matin ont pu aussi s’initier à la fabrication de pain au levain et les enfants ont pu écouter la terre avec les contes des « Passeurs d’histoire » Le repas préparé par les bénévoles de l’association, fut dégusté par plus de 130 personnes.
44 exposants avaient confirmé leur engagement pour cette journée, dont 17 producteurs bio.
15ème foire bio et artisanale de Brive le 27 septembre organisée par l’association « Les Doryphores » Pour cette belle journée ensoleillée, plus de 70 exposants dont 28 producteurs bio avaient répondu présents. Au fil de la journée, les nombreux visiteurs ont pu découvrir les multiples facettes de l'Agriculture Biologique et le respect de l'environnement. Outre les producteurs biologiques (pain, viande, légumes, confitures, miels, fruits, ....) des stands d'artisanat, d'écoconstruction et d' associations de défense de l' environnement ont permis au public de passer un agréable moment en famille. Des ateliers (sculpture en terre ou sur légumes, espace contes) ont aussi participé au côté ludique de la manifestation. Le repas bio agrémenté d' une animation musicale a eu un franc succès.
Nous tenons à adresser nos remerciements à GABLIM pour son soutien logistique, à la ville de Brive sans oublier les bénévoles qui ont contribué au succès de la foire. Rendez-vous l'année prochaine pour la 16éme édition qui se tiendra le dimanche 26 septembre 2010. Les Doryphores
Portes ouvertes conversion 2009 Cette année les portes ouvertes à la conversion bio se dérouleront du 2 au 9 novembre 2009 sur un dizaine de fermes limousines. L’association ASTER remercie G ABLI M , le Conseil Général de la HauteVienne, ainsi que les nombreux bénévoles qui ont participé à la
réussite de cette journée. Rendez-vous l’année prochaine, premier dimanche d’octobre. L’association ASTER
Au programme, les fondamentaux de l’agriculture limousine (élevage ovin et bovin) et un zoom important sur de nombreuses diversifications agricoles qui optent de plus en plus fréquemment pour l’agriculture biologique (maraîchage, arboriculture fruitière, petits fruits et grandes cultures « spécialisées »). Pour plus d’information contactez GABLIM (05.55.31.86.87) ou le technicien bio de votre Chambre Départementale d’Agriculture. Arnaud Dutheil
4 La Feuille bio du Limousin
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Conserver et stocker ses productions de fruits et légumes : une formation sur mesure pour répondre aux besoins des producteurs … et de la RC !
Lors de l’étude menée en début d’année par GABLIM auprès des fournisseurs de la restauration collective, parmi les 60 producteurs de fruits et légumes rencontrés, beaucoup nous on fait part de leur souhait de pouvoir mieux maîtriser leur conservation et trouver des solutions de stockage adaptées. Cette question représente un enjeu particulièrement important pour le débouché de la RC, puisque des bonnes conditions de stockage permettent de proposer des produits plus longtemps dans l’année, et ainsi de répondre à la demande en produits bio locaux. Face à ces besoins, à la fois individuels et collectifs pour la filière de la RC, GABLIM organise une formation de 3 journées réparties sur les mois de novembre et décembre. Le contenu prévu est le suivant : J1 (24/11/09) : Facteurs influant sur la conservation des légumes / Présentation des moyens de stockage en fruits et légumes
Démonstration désherbage mécanique arbo/clôture
Un outil de fauche du rang utilisable en arboriculture ou pour gérer l’enherbement sous clôtures sera en démonstration courant novembre à Vertougît (19) sur la ferme de M. Denis Genier, arboriculteur bio. L’outil, de conception italienne, a été perfectionné par les enseignes Fouétillou à Coussac-Bonneval (87). Il s’agit d’un satellite de fauche rotatif (axe vertical, trois couteaux) déportable et entraîné par moteur hydraulique (déport hydraulique aussi). Il est vendu pour une configuration d’attelage à l’avant ou à l’arrière du tracteur. L’escamotage hydraulique du satellite est activé par le contact des troncs d’arbres ou poteaux sur un palpeur spécifique. Il peut être aussi manuel depuis la cabine du tracteur. Des essais d’adaptation pour une gestion hydraulique de l’inclinaison de la tête sont en cours pour faciliter un usage en rupture de pente. Pour participer à cette démonstration contacter GABLIM au 05.55.31.86.87 Arnaud Dutheil
- Intervention de M.JOUANNEAU, conseiller technique du GAB 44 - Visite d’un espace de stockage de fruits / légumes aux alentours de Limoges J2 (courant décembre 2009) : Visites d’espace de stockage - Visite au Gaec Champs Libres avec intervention de M.PEULIER, associé du Gaec : chambre froide et autres moyens de stockage artisanaux pour légumes - Visite chez un producteur de pommes, avec intervention de M.DUTHEIL, conseiller technique GABLIM : chambre froide pour pommes J3 (courant décembre 2009) : Modalités de mise en place et de fonctionnement d’espaces de stockage collectif / Comment construire sa chambre froide ? / Travail individuel
- Intervention de M. ROZET, agriculteur bio et ancien frigoriste - Travail individuel portant sur : évaluation de ses modalités actuelles de conservation/ stockage et définition d’un plan d’action pour améliorer ses pratiques. Pour toute demande de renseignements complémentaires ou pour vous inscrire, merci de contacter : Alice Valenzisi (05 55 31 86 82)
Les repas de septembre 19
4425 repas partiels 2610 repas complets
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3555 repas partiels
Diva, la pomme bio !
Le réseau Diva démarré en 2008 est un incontestable coup de pouce pour la diversification agricole. En Creuse, le réseau accompagne par le biais de GABLIM et de la Chambre d’Agriculture deux jeunes porteurs de projets, Christa Philippon et Nicolas Poudret, dans la mise en place d’une activité de production de pommes de table en agriculture biologique. Christa s’est associée au GAEC familial et souhaite diversifier l’élevage bovin conventionnel avec les pommes bio. Nicolas, lui, s’est installé dans le cadre d’une reconversion professionnelle en s’associant à un éleveur bovin conventionnel. Tous les deux sont sur la commune de Saint Agnant de Versillat. Ces deux exemples de développement de la bio sont des modèles à reproduire pour notre région, ils sont la preuve du basculement possible (et évidemment nécessaire) d’un mode de production «traditionnel » vers une agriculture plus autonome et faisant priorité aux consommateurs locaux. Sur le plan technique de la conduite des vergers, les besoins sont immenses car le Limousin propose peu de références sur le plan de l’arboriculture biologique. Les deux jeunes agriculteurs cumulent près de 3 ha de vergers plantés fin 2008 et dont la vente (une dizaine de variétés de pommes) se fera prioritairement en circuit court. Les premières récoltes « en conversion vers l’agriculture biologique » sont prévues pour 2010. Les jeunes arbres ne pourront pas encore contenter tous les gourmands, alors ne soyez pas en retard ! Nicolas Poudret 06.26.49.23.88 / Christa Philippon 06.03.20.66.37
Actu Limousin
- Témoignages et intervention de référents de groupement de producteurs ayant mis en place des stockages collectifs (CUMA, etc.)
Arnaud Dutheil
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La Feuille bio du Limousin
Viande bio : comment mieux répondre aux demandes locales et notamment celle de la RC
Filières
L’étude DIVA menée auprès des producteurs fournisseurs de la Restauration Collective a confirmé qu’il n’était pas aisé pour beaucoup de producteurs de viande locaux de répondre aux demandes de ce débouché. Une des principales raisons : beaucoup de producteurs sont organisés pour la vente directe et livrent à leurs clients des caissettes de viande dites « équilibrées», c'est-à-dire des caisses où sont répartis tous les morceaux d’un animal de façon équitable : les morceaux à cuisson lente (les avants) et les morceaux à cuisson rapide (les arrières, ou morceaux nobles). Intéressant pour le client particulier qui a un colis moins cher au kg, pour le producteur qui écoule ainsi une bête entière… mais moins pratique quand il faut fournir la RC demandeuse souvent d’un seul type de morceau. Le problème de l’écoulement des autres morceaux se pose alors. A cela s’ajoute le fait que toutes les découpes ne sont pas équivalentes, qu’il faut trouver pour l’éleveur un atelier de découpe bien localisé, et que les ateliers existant ne
disposent pas toujours des agréments bio et certification CEE qui permettent de livrer aisément tous les débouchés, notamment la Restauration Collective. A la demande de plusieurs producteurs, une proposition d’étude a donc été déposée à la région (avec une réponse attendue fin octobre pour un début du travail dans la foulée). L’objectif de cette étude : trouver et mettre en œuvre des complémentarités intéressantes de débouchés (en terme financier et organisationnel) permettant de gérer au mieux l’écoulement des différents morceaux de viande pour les producteurs. Pour cela, il est notamment prévu d’aller à la rencontre des différents types de consommateurs pour mieux cerner leurs demandes et d’approfondir la question des modalités de découpe des animaux. On espère que ce travail permettra de faciliter et d’enrichir le travail de tous, les éleveurs et également la plate forme de distribution MBL. Pour plus de renseignements : Alice Valenzisi (05 55 31 86 82) )
Calendrier de première mise en marché des variétés de pommes et poires biologiques Le groupe de travail Fruits à pépin de la FNAB a mis en place un calendrier indicatif de mise en marché selon les variétés afin de fournir des produits à bonne maturité et d’éviter de se faire concurrence avec l’arrivée trop précoce de variétés sur le marché. Plusieurs organisations économiques avaient déjà un calendrier afin de communiquer auprès de leurs clients sur les dates d’arrivée sur le marché des différentes variétés de pommes et de poires. Norabio, Bio Loire Océan et Biociel (GRAB de la région Centre) ont proposé une base, discutée avec les autres participants pour aboutir au calendrier ci-contre. L’idée est de donner des repères à chacun pour organiser sa saison commerciale tout en maintenant un marché sain et de qualité. (Source FNAB)
Pommes Août
Poires
Delcorf, Early-Gold, Elstar, Gala, Initial, Pirouette, Louise-Bonne Reine des Reinettes William’s
Septembre Danabel, Falstaff, Golden Jubilé, Pinova
Beurré-Hardy
Octobre
Canada, Belle de Boskoop, Topaz, Chanteclerc, Charden, Jonagold, Melrose, Reine des Coteaux, Rouge américaine, Rubinette, Starking, Suntan
Comice, Conférence, Harrow Sweet, Président Herron, Général Leclercq
Novembre
Crimson, Granny-Smith
Passe-Crassane
Décembre
Choupette, Dalinette, Pilot, Idared, Kent, Reinette Clochard
Angelys
Janvier
Ariane, Patte de Loup, Reinette du Mans
Février
Fuji
Mars
Delis d'or - Goldrush, Juliet
Règlementation
Nouveau règlement, nouvelles règles de l’étiquette Les règles d’étiquetage des produits conformes au nouveau règlement européen se mettront progressivement en place entre le1er janvier 2009 et le 1er juillet 2010. Voici les 5 éléments à prendre en compte obligatoirement sur les nouvelles étiquettes à partir du 1er juillet 2010 : -indication des ingrédients biologiques dans la liste d’ingrédients des produits transformés -nouveau numéro de code de l’organisme certificateur -nouveau logo européen. Il ne peut être utilisé que pour les produits qui contiennent au moins 95% d’ingrédients biologiques et sera disponible une fois paru au journal officiel (sortie prévue entre septembre 2009 et juillet 2010).
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-indication de l’origine des matières premières : elle est liée au logo européen et doit apparaître dans le même champ visuel sous le numéro de code de l’organisme de contrôle. Plusieurs formes sont possibles : « Agriculture
La Feuille bio du Limousin
UE » si 98% des matières agricoles sont issues de l’UE, « Agriculture France » si 98% des ingrédients d’origine agricole sont issus de la région mentionnée. « Agriculture non UE » ou « Agriculture UE/non UE » quand les matières d’origine agricole sont pour partie issues de l’UE, pour partie issues de pays hors UE. -nouvelle méthode de calcul du pourcentage d’ingrédients agricoles biologiques avec notamment certains additifs (lécithine par exemple) considérés comme des ingrédients d’origine agricole. L’ajout des logos nationaux ou privés reste possible. Le logo AB est utilisable sur les produits conformes au règlement européen. Il reste facultatif. Les anciennes étiquettes conçues selon l’ancien règlement 2092/91 peuvent être utilisées jusqu’au 1er janvier 2012 à condition que le produit soit conforme au Exemple de en règlement actuel mise forme des 834/2007. Véronique Baillon
nouvelles r è g l e s d’étiquetage
Agriculture UE FR-001-n°identification de l’OC
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Le site d’Alternative Bio 2009 en ligne
C'est en 2007, à la demande des paysans bio du réseau FNAB et dans un contexte de forte inquiétude face à l’évolution de la règlementation européenne, que l’idée de créer une marque bio nationale privée commençait à germer. En mars 2008, après 2 ans de lobbying auprès des instances communautaires, voyant que plusieurs de ses propositions ne seraient pas retenues dans le nouveau règlement, le réseau décidait d’avancer sur la mise en place d’un cahier des charges privé.
Le site de l'association est en ligne. Nous vous invitons à aller le consulter : www.alternativebio2009.fr Aurélie Schneider, FNAB
Kit pédagogique « Dis, c’est quoi l’agriculture bio? »
Avec la rentrée scolaire 2009, l’Agence Bio propose aux enseignants et aux élèves des classes de CE2, CM1 et CM2 un nouveau kit pédagogique de sensibilisation à l’agriculture biologique. Il a pour objectif de faire découvrir aux élèves un mode de culture, d’élevage et de transformation très respectueux de l’environnement, du bien-être animal et de la biodiversité; Il est composé de huit fiches d’activité et de trois posters. Ils présentent et expliquent les caractéristiques de l’agriculture biologique par des exemples qui conduiront les élèves à la réflexion, à la mobilisation et à l’enrichissement de leurs connaissances. Les enseignants trouveront dans le guide d’animation des informations complètes sur l’agriculture biologique, et notamment un lexibio, ainsi qu’une proposition de progression pédagogique.
Échos du réseau
Après une année d'étude préliminaire et de consultation, la FNAB était rejointe en février 2009 par différents opérateurs du monde bio afin de constituer l'association Alternative Bio. Aujourd’hui ses membres souhaitent apporter un complément à la réglementation euro-
péenne au travers d’un cahier des charges privé qui puisse la compléter. Ensemble, Bioconsom’acteurs, Biocoop, Biomonde, le Syndicat d’Agriculture Bio-dynamique (SABD), la Fédération Nationale Interprofessionnelle des Vins de l’Agriculture Biologique (FNIVAB), Val Bio Centre, Bio Bourgogne Association, Déméter France, Biogalline GIE et la FNAB ont décidé de poser ensemble les bases d'un nouvel "identifiant" pour la bio française afin de répondre aux attentes de leurs réseaux respectifs.
Poster « La ferme bio » et fiche activité « La ferme bio : un écosystème préservé »
Source : Agence Bio
LES AGRICULTEURS AUSSI DISENT NON
La Chambre d'Agriculture de l'Ardèche a en effet adopté à l'unanimité, lors de sa session plénière du 18 septembre 2009, une délibération contre la culture d'OGM sur le territoire du Parc Naturel Régional des Monts d'Ardèche et pour l'inscription dans la future charte 2011-2023 du Parc de mesures d'exclusion vis-à-vis des OGM. Cette délibération permettra donc au Parc Naturel Régional d'inscrire dans sa deuxième Charte, les dispositions interdisant les cultures d’OGM sur son territoire qui couvre 180 000 ha. Ainsi, les Monts d'Ardèche pourront appliquer l'article L. 335-1 introduit par la loi du 25 juin 2008 sur les OGM dans le code de
l'environnement, qui permet aux parcs nationaux et aux parcs naturels régionaux d'exclure effectivement ces cultures sur tout ou partie de leur territoire, sous réserve de l'accord des agriculteurs concernés.
OGM
Le Parc Naturel Régional des Monts d'Ardèche sera le premier territoire à exclure l'implantation d'OGM à des fins scientifiques ou commerciales, en application de la Loi du 25 juin 2008. FNE applaudit cette initiative et félicite tous les acteurs des Monts d'Ardèche, qui entendent ainsi préserver leur patrimoine rural et naturel.
Frédéric Jacquemart, représentant de France Nature Environnement au Haut Conseil des Biotechnologies, apprécie cette première : « Les agriculteurs et les élus du Parc Naturel Régional des Monts d'Ardèche ont compris tout l'intérêt pour leur territoire et leurs productions agricoles de se démarquer de la logique industrielle liée aux OGM. Nous espérons que leur volonté d'asseoir le développement des Monts d'Ardèche sur ses spécificités ainsi préservées, insufflera le même courage politique dans d'autres territoires. » Communiqué de presse FNE du 22 septembre
7 N° 107 octobre 2009
La Feuille bio du Limousin
RENCONTRES du 17 au 18 octobre : portes ouvertes énergies renouvelables Limousin
Calendrier
Association Énergies pour demain 05 55 94 77 51 18, 24 et 25 octobre : « Les beaux classiques d’octobre» + « dîner brunch » (agneau et couscous bio) à la Maison du Berger à La Geneytouse (87) 05 55 09 73 79 24 octobre : fête de la biodiversité cultivée à St Martial d’Artenset (24) 2 novembre : « Quels liens entre l’autonomie agricole locale et la souveraineté alimentaire mondiale ? » conférence de Marc Dufumier dans le cadre du Programme Limousin Agriculture climat à la Fac de droit de Limoges à 18h00
FORMATIONS 22 et 23 octobre : « production et
valorisation de la laine » au CFPPA d’Ahun. Jour 1 : les aspects théoriques et pratiques sur la production de la laine seront abordés Jour 2 : des pistes seront évoquées pour la transformation et la commercialisation de la laine Des visites et des ateliers pratiques viendront compléter la formation théorique. CFPPA d’Ahun 05 55 81 48 90 12, 17 et 25 Novembre : « Fournir la restauration collective ». formation sur mesure pour les producteurs bio qui aura lieu en Corrèze sur 3 jours à raison d'une journée tous les 15 jours. Jour 1 : aspects règlementaires (interventions DSV, DGCCRF) /présentation des acteurs impliqués dans la restauration collective, de leur rôle et des procédures choix des fournisseurs (intervention CG Corrèze) Jour 2 : visites de cuisines collectives avec rencontre des chefs de cuisine et des équipes. Deux visites auront lieu : un restaurant collectif d'une capacité importante et un plus petit. Jour 3 : présentation du fonctionnement
d'une plate forme de distribution dédiée à ce débouché et témoignages de producteurs déjà fournisseurs. GABLIM : 05 55 31 86 82 Novembre : « Conservation et stockage des fruits et légumes » (voir article Actu Limousin) GABLIM : 05 55 31 86 82 Janvier 2010 : « conception et conduite d’un verger de pommiers biologiques basse tige » GABLIM : 05 55 31 86 87
REUNIONS
21 octobre : CA Manger Bio Limousin 3 novembre : CA GABLIM 1 et 2 décembre : Journées d’Automne FNAB
Annonces
Pour diffuser une annonce, adressez-la par courrier avant le 25 du mois, accompagnée du règlement correspondant : 8,50 €. Nous rappelons que les annonces sont gratuites pour les adhérents de GABLIM et pour les personnes à la recherche d’un emploi
Légumes
GAEC du Puy des Forges (23000)
Matériel
A vendre courges bio : potimarron, butternut, musquée de Provence, bleu de hongrie, patisson, spaghetti, lady godiva. Gitta Wulf (87150) : 05 55 78 84 71
: 06 87 37 24 66(Jacky TIXIER)
Cause décès, vends matériels ( Tracteurs, MB JD 430, semoir, charrues, …) Morgane Gaudy : 06 88 37 42 70
Foin et céréales Recherche paille de blé Carol Johnson et Christophe Legal (19800) : 05 55 27 35 14 / 06 50 77 97 82
Animaux A vendre 2 reproducteurs Bovins limousin inscrit HBL, issus I.A., Age : 22/24 mois, garanties sanitaires La Feuille bio du Limousin Bulletin de liaison des AgroBiologistes du Limousin GABLIM - Association loi 1901, membre de la FNAB Centre Technique Régional de l’ITAB – Organisme de formation 4 rue Thomas Edison, 87220 Feytiat Tél. : 05 55 31 86 80 Fax : 05 55 30 32 75 E-mail :
[email protected] Directrice de publication : Chantale De Plasse ISSN : -1628-0865 Dépôt légal en octobre 2009 Imprimé sur papier recyclé et réalisé par nos soins avec le concours financier de l’Union Européenne, le MAAPAR et le Conseil Régional du Limousin
Cause décès, vends troupeau limousin certifié 11 Limousines ( 2 de 8 ans, 7 de trois ans, 2 de 2 ans), 2 Montbéliardes, 1 Blonde d’Aquitaine (4 ans), 1 taureau HBL + 20 brebis Morgane Gaudy : 06 88 37 42 70 A vendre jeunes reproducteurs bovins HBL, type mixte, très doux, parents qualifiés, garantie sanitaire + 5 femelles de 20 mois Vincent François (87190) : 06 79 90 12 95
Je vais m'installer dans le sud de la Creuse en Caprin / porc plein air / poules pondeuse en bio. Je suis à la recherche de matériel de clôture (piquets, isolateurs, fils, ruban, filet pour ovins ou caprins...). Du matériel de fromagerie serait aussi susceptible de m'intéresser. Olivier Thouret : 05 55 83 03 95
J’adhère à GABLIM je suis agriculteur Bio (ou en conversion). Je cotise en tant que membre actif Montant de la cotisation = 50 € + (0,7 € X ...Ha de SAU) je ne suis pas agriculteur Bio, je soutiens l’Agriculture biologique et GABLIM Je cotise en tant que membre associé Montant de la cotisation : 30 € Nom , Prénom : ……………………………………………………………………… Adresse : ………………………………………………………………………………….. tél. : ………………………………………….. Fax : …………………………………………... Mail : …………………………………………………………. Profession : ………………………………………………………….. Chèque à l’ordre de GABLIM, à envoyer à 4 rue Thomas Edison, 87220 FEYTIAT