Fe mm e pa ste ur La question est souvent posée : « La femme peut- elle être pasteur dans l ‘Eglise ? » C ‘est une question embarrassante mais toute fois très importante. Dans le Christianisme, peu de thèmes fournissent autant de matière à discussion, parfois très virulente. Si un enseignement, ou une prédication, est donné sur ce thème dans l’Eglise, ou sur un autre sujet lui ressemblant, il soulève des réactions, particulièrement si la prédication à l’air d’être opposée à l’établissement des responsables spirituels féminins dans l’Eglise ! Ces dernières années, ce sujet a été largement discuté dans le milieu Evangélique. Beaucoup d’articles et de livres ont vu le jour, et malheureusement parfois pas toujours fondés sur la Bible. C’est aussi un des thèmes, si ce n’est pas le seul que l’on discute d’une manière encore plus véhémente dans le milieu non chrétien, même si le vocabulaire et le contexte sont différents. La société est contrainte de donner à la femme des positions, des droits et des possibilités égales à l’homme, cela même parfois contre nature. Nous pouvons donc nous demander si cette pression exercée sur la société et sur l’Eglise est seulement d’origine humaine. Toute la Bible doit être notre source de référence, des principes doivent pouvoir être trouvés dans la parole de Dieu, 2 Timothée 3.16 : Toute écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner. En grec « theopneustos », signifiant littéralement « respirée, soufflée par Dieu. Ces principes, conformes à la Bible nous montrent comment nous devons interpréter les exemples bibliques, alors soumettons-nous et laissons Dieu nous conduire. Nous avons les exemples de femmes ayant un ministère ; Tabitha (Dorcas) est appelée un disciple, elle avait un ministère d’entraide. Actes 9:36 Phébée la diaconesse de l'église de Cenchrées aidait beaucoup de personnes et particulièrement les apôtres. Romans 16:1 Lydie la marchande de tissu qui avait mis sa maison à la disposition des apôtres. Actes 16:14,15 La prophétesse Anne qui ne quittât pas le temple et servait Dieu nuit et jour, par des jeûnes et des prières Luc 2.37 ; et bien d’autres.
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Jésus était accompagné de femmes qu'il avait guéries et sauvées. Elles l'assistaient de leurs biens, mais il ne les a pas envoyées prêcher. Luc 8:1, 2,3 Les femmes peuvent prophétiser dans l'église. "Quelqu’un prophétisant (.masculin ou féminin)" Ephésiens 4. 11. Celui ou celle qui est prophète n’est pas forcément un chef ou un conducteur dans l’Eglise et ni ne pourrait exercer ainsi de l’autorité en tant que responsable dans ce cadre-là. Dans la parole de Dieu, la différence est faite entre les fonctions; tels que les anciens, autrement dit "évêques", les "diacres", et les ministères apôtre, prophète, évangéliste , et docteur pasteur ( berger ) Chacun à sa place dans l’Eglise, leur travail est différent mais tous sont au service du Seigneur et utile dans l’œuvre. Dans Hébreux 13 ; 7 Souvenez-vous de vos conducteurs qui vous ont annoncé la parole de Dieu ; considérez quelle à été la fin de leur vie, et imitez leur foi. Hébreux 13:17 Obéissez à ceux qui vous dirigent et soyez–leur soumis : ils veillent sur vous, sachant qu’ils auront des comptes à rendre. Qu’ils puissent le faire, non pas en soupirant, ce qui ne serait pas à votre avantage, mais avec joie. Hébreux 13:24 Saluez tous ceux qui vous dirigent, ainsi que tous les saints. Il nous est indiqué que la direction de l’Eglise est assurée par plusieurs personnes, puisqu’il est parlé ici de conducteurs, au pluriel. Nulle part dans la Bible il nous est fait mention d’une seule personne mais d’anciens .Pierre 5.1 et 2 Il y a des ministères qui peuvent être exercés aussi par des femmes. Il est question là des prophétesses. Actes 21.9, (des femmes qui prophétisaient, ce qui ne signifie pas enseigner.) Toutefois, nous ne trouvons nulle part dans la Bible, qu’elles étaient automatiquement des « pasteurs », ou qu’elles manifestaient une autorité comme dirigeantes d’une Eglise locale ou de l ‘Eglise universelle. Une prophétesse, ou un prophète, dans l’Eglise locale devra toujours fonctionner sous l’autorité des anciens. Le Seigneur Jésus a été soumis à son père ; Philippiens 2. 1 à12. S’il y a donc quelque encouragement dans le Christ, s’il y a quelque réconfort de l’amour, s’il y a quelque communion de l’Esprit, s’il y a quelque tendresse et quelque magnanimité, comblez ma joie en étant bien d’accord ; ayez un même amour, une même âme, une seule pensée ; ne faites rien par ambition personnelle ni par vanité ; avec humilité, au contraire,
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estimez les autres supérieurs à vous–mêmes. Que chacun, au lieu de regarder à ce qui lui est propre, s’intéresse plutôt aux autres. Ayez entre vous les dispositions qui sont en Jésus–Christ : lui qui était vraiment divin, il ne s’est pas prévalu d’un rang d’égalité avec Dieu, mais il s’est vidé de lui–même en se faisant vraiment esclave, en devenant semblable aux humains ; reconnu à son aspect comme humain, il s’est abaissé lui–même en devenant obéissant jusqu’à la mort –– la mort sur la croix. C’est pourquoi Dieu l’a souverainement élevé et lui a accordé le nom qui est au– dessus de tout nom, pour qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue reconnaisse que Jésus–Christ est le Seigneur à la gloire de Dieu, le Père. Ainsi, mes bien–aimés, comme vous avez toujours obéi, non pas seulement en fonction de ma présence mais d’autant plus maintenant, en mon absence, mettez en œuvre votre salut avec crainte et tremblement. La place de la femme comme de l'homme, est celle que Dieu leur a assignée dans la création. Nous lisons dans la Bible que Dieu a créé l’homme à son image Genèse 1 ; 26. 27 Il le créa à l’image de Dieu, il créa l’homme et la femme. L’Eternel Dieu dit ;il n’est pas bon que l’homme soit seul ; je lui ferai une aide semblable. Il est Dieu et Il a agit à partir de principes divins et éternels. Il a placé l’homme, ou du moins cela devrait être ainsi, ayant autorité sur la femme. La femme est, en tant que personne, entièrement identique à l’homme ; mais dans la hiérarchie elle est soumise à l’homme qui est sa tête. C’est ainsi que Dieu a établi l’ordre et l’harmonie. Si nous voulons cette harmonie la femme doit accepter en se soumettant et en obéissant à l’ordre que Dieu a établi. Car c’est l’Eternel qui l’a voulu et si nous voulons lui plaire, lui être agréable il faut se soumettre. Dans les églises, sur lesquels Paul exerçait son ministère d'apôtre, les femmes n'exerçaient ni la prédication, ni l'enseignement, ni le ministère pastoral : De même aussi, que les femmes, vêtues d’une manière décente, avec pudeur et modestie, se parent, non pas de tresses ou d’or, ou de perles, ou de toilettes somptueuses, mais d’œuvres bonnes, comme il convient à des femmes qui font profession de piété. Que la femme s’instruise en silence avec une entière soumission. Je ne permets pas à la femme d’enseigner, ni de prendre autorité sur l’homme mais qu’elle demeure dans le silence. Car Adam a été formé le premier, Eve ensuite. 1 Timothée 2:11, 12, 13
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L'apôtre remonte à l'ordre divin de la création : Car Adam a été formé le premier, Eve ensuite Et encore dans 1 Corinthiens 11:3 ... Je veux cependant que vous le sachiez : Christ est le chef de tout homme, l’homme est le chef de la femme, et Dieu est le chef de Christ. En effet, l’homme n’a pas été tiré de la femme, mais la femme a été tirée de l’homme ; et l’homme n’a pas été créé à cause de la femme, mais la femme à cause de l’homme. C’est pourquoi la femme, à cause des anges doit avoir sur la tête une marque de l’autorité dont elle dépend. Toutefois, dans le Seigneur, la femme n’est pas sans l’homme, ni l’homme sans la femme. Car de même que la femme a été tirée de l’homme, de même l’homme naît par la femme, et tout vient de Dieu. Il est donc clair que la femme dépend de l'autorité de l'homme. Verset 10 De même pour l’homme il doit accepter cette discipline, et assumer ses responsabilités de façon a ce que soit Christ qui est le chef de l’Eglise. Ephésiens 5. 22 à 24. Femmes, soyez soumises à vos maris, comme au Seigneur ; Car le mari est le chef de la femme comme Christ est le chef de l’Eglise, qui est mon corps, et dont il est le Sauveur, Or, de même que l’Eglise est soumise à Christ, les femmes aussi doivent l’être à leurs maris en toutes choses. Nous voyons là, une soumission à Christ, et de se donner entièrement de tout son cœur dans la règle que Dieu a établi. Et également une soumission envers son mari comme nous le demande l’Eternel. Si nous respectons et si nous sommes fidèle au Seigneur, cela coulera aussi vers le mari. Cela ne signifie pas qu’elle en devienne son esclave évidemment ! Au contraire, la véritable soumission produit toujours la dignité et le respect et le mari le percevra toujours ! Lorsqu’un mari n’est pas soumis à Christ, il ne peut être évidemment (la tête) de sa femme d’une manière chrétienne, puisqu’il n’est pas en «Christ ». Cependant, la femme peut l’amener à Jésus en lui rendant un bon témoignage de part sa conduite et en intercédant pour lui. 1 Pierre 3.1
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Vous de même, femmes, soyez soumises chacune à votre mari, afin que même si quelques–uns n’obéissent pas à la parole, ils soient gagnés sans parole, par la conduite de leur femme, en voyant votre conduite pure et respectueuse. N’ayez pas pour parure ce qui est extérieur : cheveux tressés, ornements d’or, manteaux élégants, mais la parure cachée du coeur, la parure personnelle inaltérable d’un esprit doux et tranquille ; voilà qui est d’un grand prix devant Dieu. Ainsi se paraient autrefois les saintes femmes qui espéraient en Dieu, soumises à leur mari, telle Sara qui obéissait à Abraham et l’appelait son seigneur. C’est d’elle que vous êtes devenues les descendantes, si vous faites le bien, sans vous laisser troubler par aucune crainte. Vous de même, maris, vivez chacun avec votre femme en reconnaissant que les femmes sont des êtres plus faibles. Honorez les comme cohéritières de la grâce de la vie, afin que rien ne fasse obstacle à vos prières. Dieu ne change pas, Il est le même hier, aujourd'hui, éternellement. Il connaît nos besoins et il prend soin de nous tel un Père rempli d’amour pour ses enfants que nous sommes.
Vie d e fe mm e chr ét ie nn e
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