/¶(15(*,675(0(17'(6)/8; /(6127,216'¶(03/2,6(7'(5(66285&(6(1 &2037$%,/,7( L’entreprise, pour pouvoir produire, procède chaque jour à un certain nombre d’opérations, qui ont toutes une incidence sur sa situation patrimoniale. Plus, généralement, la présentation de la situation patrimoniale de l’entreprise sous la forme d’un bilan peut se comprendre de la manière suivant : •
$XSDVVLIGXELODQ Nous retrouvons l’ensemble des moyens financiers dont dispose une entreprise. Ces moyens financiers sont regroupés selon leur origine et selon la date d’échéance à laquelle l’entreprise devra rembourser les sommes perçues (capital apporté par les actionnaires, prêts accordés par les établissements financiers, découverts consentis par les banques…). Le SDVVLI regroupe donc l’ensemble des UHVVRXUFHV à la disposition de l’entreprise.
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$O¶DFWLIGXELODQ Nous retrouvons une présentation de ce que l’entreprise a fait des ressources à sa disposition. Ces ressources ont été utilisées par exemple soit pour acquérir des immobilisations (machines…) soit pour constituer des stocks de matières consommables nécessaires à la production (matières premières, biens intermédiaires…) soit ont été simplement déposées à la banque ou en caisse. L’DFWLI montre donc comment une entreprise HPSORLH les ressources dont elle dispose.
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6SpFLILFLWpGHVFRPSWHVGHWLHUV Certaines opérations de l’entreprise concernent des flux qui seront comptabilisés de manière spécifique. Par exemple, lors d’une opération d’achat, une entreprise peut obtenir un délai de paiement. Ceci signifie qu’elle contracte une dette à court terme auprès de son fournisseur. La comptabilité assimilera cette dette à un crédit à court terme et l’enregistrera comme une ressource. Ce crédit à court terme sera considéré comme « remboursé » lorsque l’entreprise paiera réellement ce qu’elle doit à son fournisseur, c’est à dire à l’échéance de son délai de paiement.
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8Q FUpGLW IRXUQLVVHXU HVW GRQF FRQVLGpUp FRPPH XQH UHVVRXUFH SRXU O¶HQWUHSULVH Dans la même logique, lorsqu’ une entreprise accorde un délai de paiement à son client, la comptabilité considère que l’ entreprise lui fait un prêt à court terme. Ce prêt à court terme sera « remboursé » à l’ entreprise lorsque le client s’ acquittera réellement de sa dette à l’ échéance de son délai de paiement. Ce prêt est donc assimilé à une utilisation de ressources de la part de l’ entreprise.
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8QFUpGLWFOLHQWHVWGRQFFRQVLGpUpFRPPHXQHPSORLGHUHVVRXUFHV SRXU O¶HQWUHSULVH
8QELODQVHSUpVHQWHGRQFGHODPDQLqUHVXLYDQWH (PSORLV
5HVVRXUFHVGHO¶HQWUHSULVH
Acquisition d’ immobilisations
5HVVRXUFHVLQWHUQHV Capital apporté par les actionnaires
Acquisition de biens et matières premières
5HVVRXUFHVH[WHUQHjORQJWHUPH Prêt à long terme
Créances clients Dépôts en banque ou en caisse
Dettes fournisseurs 5HVVRXUFHVH[WHUQHVjFRXUWWHUPH Découverts bancaires
/$127,21'(&2037( Le bilan est un document comptable qui reprend l’ ensemble des avoirs et des dettes d’ une entreprise. Mais, ces avoirs et ces dettes sont composés d’ éléments non homogènes par leurs caractéristiques. Du côté du passif, nous trouvons des ressources dont l’ origine est soit interne à l’ entreprise (les capitaux) soit externe (les dettes), et dont les échéances sont variables (dettes à court terme ou à long terme). Du côté du passif, là aussi, nous nous retrouvons avec un ensemble d’ éléments très variables. Nous avons à la fois des immobilisations qui ont occasionnées des dépenses importantes (terrain, bâtiments industriels… ), des stocks de matières premières ou les billets et pièces déposées dans le tiroir caisse de l’ entreprise.
Un des principes de la comptabilité est de chercher à donner une image aussi fidèle que possible de l’ entreprise. L’ actif et le passif du bilan sont donc subdivisés en un ensemble de postes qui regroupent les éléments du bilan ayant les mêmes caractéristiques.(les immobilisations, les dettes à long terme … ). Toujours dans un soucis de fidélité, ces postes vont être à leur tour constitués d’ autant de subdivision qu’ il est nécessaire pour décrire dans le détail l’ ensemble des éléments constituant le passif et l’ actif du bilan d’ une entreprise : ce sont les comptes. $ FKDTXH pOpPHQW GX SDWULPRLQH G¶XQH HQWUHSULVH HVW GRQF DVVRFLp XQ FRPSWH SDUWLFXOLHU (Exemples : le compte terrain, le compte caisse, le compte emprunts...)
/$127,21'('(%,7(7'(&5(',7 Ces comptes connaissent des mouvements d’ entrée ou de sortie qui correspondent aux opérations menées par l’ entreprise. Par exemple, le compte banque sera alimenté par les différentes entrées d’ argent que connaît une entreprise (recettes issues des ventes … ) et sera ponctionné en fonction de ses différentes dépenses (paiement des salaires, paiement des achats de matières premières… ).
8QFRPSWHVHGLYLVHGRQFHQGHX[SDUWLHVTXLYRQWHQUHJLVWUHUOHVGLYHUVPRXYHPHQWVTXL O¶DIIHFWH&HVGHX[SDUWLHVVRQWDSSHOpHVGpELWHWFUpGLW La manière de présenter les comptes de l’ entreprise se fait alors sous la forme de comptes en T: &RPSWH%DQTXH
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/DSDUWLHJDXFKHGXFRPSWHV¶DSSHOOHOHGpELW Il sera enregistré au débit les mouvements qui se traduisent par des entrées de flux monétaires ou réels (livraison d’ une marchandise, … ) ou par la constatation d’ une dette contractée par un tiers (créance clients… )
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/DSDUWLHGURLWHGXFRPSWHV¶DSSHOOHOHFUpGLW Il sera enregistré au crédit les mouvements qui se traduisent par des sorties de flux monétaires ou réels (livraison d’ un produit vendu, … ) ou par la constatation d’ une créance contractée par un tiers (dettes fournisseurs… ). Ainsi, il est facile de visualiser à tout moment la situation nette de chaque compte en faisant la différence entre le débit total du compte (total des sommes inscrites au débit) et son crédit total (total des sommes inscrites au crédit) : on obtient alors le VROGHGX FRPSWH. Celui-ci peut donc être débiteur (débit > crédit) ou créditeur (crédit > débit).
/¶(15(*,675(0(17(13$57,('28%/( La comptabilité repose sur le fait que tout flux entre l’ entreprise et l’ un de ses partenaires se traduit obligatoirement par deux mouvements équivalents de sens contraire. Par exemple, la vente d’ un bien se traduit par une sortie nette (livraison du bien) et par une entrée nette (le montant payé par le client) d' un montant équivalent. C’ est ce que l’ on appelle le principe de la comptabilité en partie double : (1 entrée = 1 sortie), ce qui peut se traduire d' un point de vue comptable par l' égalité suivante : GpELW FUpGLW Tout mouvement entre l’ entreprise et un de ses partenaires se retrouve donc enregistré dans les comptes de l' entreprise à l’ aide d’ une double écriture, l' une au crédit d' un compte, l' autre au débit d' un autre compte, et ce pour un même montant.