Engraissement De Jeunes Bovins De Races Rustiques, Plan D'alimentation

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Jeune Bovin Rustique

Jeune Bovin Rustique Classique 1 6 - 1 8 mois - 380 kg de carcasse

Les Jeunes bovins rustiques Classiques peuvent se produire avec des régimes d'engraissement à base de : Ensilage de maïs :

Programme de type 3

Pulpes de betteraves surpressées :

Programme de type 3

Rations sèches :

Programme de type 9

Les données proposées sont cohérentes pour les animaux de race SALERS, CROISES CHAROLAIS SALERS, CROISES CHAROLAIS-AUBRAC. Pour les animaux de race GASCONNE, il est préférable de se rapporter aux fiches proposées pour la race LIMOUSINE ( précocité et ingestion proches ).

Ces systèmes de production fournissent des carcasses souvent, à destination du marché national. Des itinéraires de production plus intensifs, peuvent cependant tout à fait s'envisager.

Rustique Classique à l'ensilage de mais Programme 3 Ce programme permet •

Dans un certain nombre de situations, les Jeunes bovins de race rustique permettent de produire à contre saison pour le marché national.



Les Jeunes Bovins rustiques disposent le plus souvent de potentiel de croissance, comparable à celui de la race Charolaise, mais sont un peu plus précoces.

1 - Objectifs de production Poids vif de départ : Durée d'engraissement : GMQ engraissement : GMQ naissance abattage: Poids de carcasse : Poids vif d'abattage : Rendement à l'abattage : Conformation :

340 kg (10 mois) 245 j 1400 g 1050 g (élevage naisseur-engraisseur) 380 kg 670 kg 56 à 57 % R + U-

2 - Les conseils de production Cette ration polyvalente permet de s'adapter facilement au potentiel de croissance des différents types de taurillons présents dans un atelier d'engraissement. Pour un même niveau de complémentation tant énergétique qu'azoté, on observe des résultats zootechniques qui dépendent fortement de la valeur de I' ensilage de maïs (ingestibilité, valeur UFV de I' ensilage de maïs...). La variation de qualité de I' ensilage de maïs explique des écarts de croissance de l'ordre de 200 g par jour pour un même niveau de complémentation. Les résultats économiques de l'atelier d'engraissement sont donc fortement corrélés au rendement en M.S. par Ha de maïs. Les animaux ayant eu une phase de croissance lente avec des fourrages grossiers peuvent présenter des croissances élevées au début de leur phase d'engraissement (croissance compensatrice). En revanche, leur finition est accélérée et se traduit par une dégradation marquée de l'indice de consommation (dépôts de gras intenses). Les animaux à forte capacité d'ingestion ingèrent des quantités importantes de maïs, il est nécessaire de veiller au respect du rapport PDI/UFV en majorant les apports de correcteur azotés de 10 % environ. En revanche, les résultats technico-économiques seront optimisés par une augmentation progressive de la complémentation énergétique. La transition pour l'aliment azoté doit être un peu plus courte que pour les broutards traditionnels plus légers à la mise en lot. D'une façon générale, les sorties sont saisonnées avec ce type de régime. Il existe des difficultés à maîtriser les ensilages trop secs (> 35 % M.S), souvent mal consommés tout particulièrement s'ils s'échauffent. Pour les maïs trop secs, il est conseillé d'essayer de stimuler l'ingestion en apportant en priorité davantage d'azote soluble (aliment liquide...). Attention aux maïs qui chauffent (ouverture des silos...), cela perturbe le transit intestinal. Une stratégie de lutte contre de l'acidose est indispensable à cette période (Antacid). Dans les périodes chaudes, la distribution de la ration en soirée permet de maintenir le niveau de consommation. L'utilisation d'un stabilisant de ration (UCAMEL) s'avère le plus souvent nécessaire. Lors d'une distribution manuelle, il faut s'assurer que la distribution du complémentaire azoté augmente aussi rapidement que l'ingestion de l'ensilage de maïs pour éviter de pénaliser la croissance, et de favoriser un dépôt de gras trop précoce. Il faut s'assurer que le régime fasse suffisamment ruminer (disponibilité en fibres longues...). Attention aux surconsommations de fibres (foin) qui déconcentrent la ration. Avec ce type de régime, un hachage plutôt fin du maïs permettra de maximiser l'ingestion de l'ensilage (hachage de l'ordre de 10 mm). L'incorporation de fibres longues grâce à une remorque mélangeuse n'est pas indispensable ici. Un apport quotidien rationné (1 kg de foin maximum par exemple), où la mise à disposition dans un râtelier sera généralement suffisant. Les jeunes bovins rustiques supportent plutôt mieux l'engraissement sur caillebotis que les animaux de race à viande spécialisées. Veiller dans ce cas à choisir un programme de production intégrant un niveau de minéralisation satisfaisant et une stratégie de lutte contre l'acidose. Les animaux atteignent leur maturité sexuelle en cours d'engraissement. Veiller à un allotement adapté pour limiter l'agitation. Possibilité de distribution de calmant à base de plante (LACTICALM). Contrôler l'homogénéité de la ration avec le kit lnzo° ARM.

Rustique Classique à la pulpe surpressée Programme 3 Ce programme permet • Très performant, ce régime est très intéressant économiquement dans les zones où la pulpe est disponible. • Il existe des possibilité intéressantes d'associer la pulpe à de l'ensilage de maïs. • Ce système se justifie tout particulièrement dans les ateliers de grande taille, utilisant les remorques mélangeuses.

1 - Objectifs de production Poids vif de départ : Durée d'engraissement : GMQ engraissement : GMQ naissance abattage : Poids de carcasse : Poids vif d'abattage : Rendement à l'abattage : Conformation :

340 kg (10 mois) 245 j 1400 g 1050 g (élevage naisseur-engraisseur) 380 kg 670 kg 56 à 57 % R + U-

2 - Conditions de production Les pulpes de betteraves surpressées s'adaptent parfaitement à des animaux de race rustiques à bonne capacité d'ingestion. L'objectif est de produire des animaux qui seront commercialisés tôt en saison Une croissance élevée à l'engraissement est obtenue avec ce type de régime. Les performances observées sont souvent tout à fait proches des CHAROLAIS de même type. Ce type de régime nécessitait souvent plusieurs distributions (complémentaire, céréales, stabilisants antiacidose...). Le programme 3 proposé par INZO permet de simplifier cette distribution. Ce système se justifie tout particulièrement dans les ateliers de grande taille mélangeuses.

utilisant les remorques

Le respect d'un rapport PDI/UFV > 95 g sous entend un niveau de distribution de complémentaire suffisant. Le niveau d'azote fermentescible doit être ajusté avec précision compte tenu de la pauvreté de ce type de régime. La pulpe de betterave très pauvre en phosphore nécessite une complémentation minérale bien adaptée tant en qualité qu'en quantité. Enfin, les apports en phosphore, minéraux et vitamines doivent être réalisés régulièrement compte tenu de la grande pauvreté de la pulpe. La vérification de la cohérence des apports avec le déficit en phosphore rumen est du plus grand intérêt (effet net sur la digestibilité des hémicelluloses). Les apports en oligo-éléments et vitamines doivent être scrupuleusement respectés car la pulpe est pauvre en vitamines et en oligo-éléments, de plus la présence de terre, de soufre et de calcium en grande quantités ne sont pas favorables à une assimilation facile des oligo-éléments. Le respect d'une balance alimentaire CATION - ANION positive est primordiale dans les régimes pulpes de betteraves deshydratées. L'adjonction de bicarbonate de sodium et de magnésium à ces régimes est favorable en terme de G.M.Q. La transition alimentaire est souvent délicate à conduire, car à la mise en lot cet aliment apparaît comme peu appétent. Un apport de fibre longue est indispensable malgré le niveau élevé de cellulose brute de ce type de régime. En effet, les régimes à base de pulpes surpressées peuvent être très acidogènes. De la paille hachée sera incorporée avec succès dans le mélange à raison de 1 kg par jour. La taille optimale de la paille hachée est de l'ordre de 4 à 8 cm (compromis entre l'efficacité de rumination et le tri par les animaux). Le coût de l'unité fourragère pour les planteurs est performant. Il existe des possibilités intéressantes pour associer la pulpe à de P ensilage de maïs. On préférera alors un maïs ensilage haché plutôt grossièrement pour un bon effet sur la mastication. Lors de la mise en lot, un mélange d'ensilage de maïs et de pulpes facilite la transition. Ces régimes mixtes sont favorables en terme de croissance par rapport à la pulpe seule. En fin d'engraissement, il est souhaitable d'augmenter la proportion de pulpes (60 %) afin d'augmenter la densité énergétique. Les pulpes surpressées peuvent parfois entraîner une sensibilité aux néphrites : rapport K/Na élevé. Une surveillance de l'abreuvement est souhaitable, même si le régime est globalement assez humide. On observe qu'un taurillon est bien abreuvé lorsqu'il urine d'un jet continu. A l'inverse, un animal urinant par saccade a une consommation d'eau insuffisante. La couleur de la pulpes surpressée peut être assez variable selon sa teneur en matière minérale, et sa teneur résiduelle en sucres solubles. Des marbrures jaune-orangé traduisent des fermentations marquées en acides gras volatils (acide acétique) et une appétence moindre visible surtout lors de la mise en lots. Ces pulpes conservent leur valeur énergétique. Les animaux atteignent leur maturité sexuelle en cours d'engraissement. Veiller à un allotement adapté pour limiter l'agitation dans les lots (respect des surfaces au sol, écouage...). Possibilité de distribution de calmant à base de plante (LACTICALM). Contôler l'homogénéité de la ration avec le kit INZO° ARM.

Rustique Classique avec ration sèche Tout Aliment

Ce programme permet : • Une facilité relative de mise en œuvre et de gestion des stocks. • Un ajustement facile du poids de carcasse produit pour les besoins du marché. • Des transitions alimentaires simplifiées, voire fortement réduites par rapport aux autres rations sèches.

1 - Objectifs de production Poids vif de départ : Durée d'engraissement : GMQ engraissement : GMQ naissance abattage : Poids de carcasse : Poids vif d'abattage : Rendement à l'abattage : Conformation :

340 kg (10 mois) 245 j 1400 g 1050 g (élevage naisseur-engraisseur) 380 kg 670 kg 56 à 57 % R+U

2 - Conditions de production Sélectionner des animaux à bon potentiel de croissance , ayant un poids vif brut supérieur à 300 kilos. Les broutards légers s'adaptent plutôt mal à ce régime (chute importante de croissance en fin d'engraissement, difficultés à supporter ce régime durant toute la période souhaitable). Sélectionner de préférence des broutards ayant eu une bonne croissance sous la mère et, ayant été complémentés au parc. L'idéal serait que les broutards disposent de l'aliment d'engraissement au nourisseur en fin de période de pâture, pour favoriser la transition et, qu'ils consomment 3 kg d'aliment minimum au sevrage. Avec ce type de régime, l'appétit est généralement compris entre 1.8 et 2.3 kilos de concentré pour 100 kilos vifs d'animal pour les races rustiques. Rationner très légèrement durant la transition alimentaire (sécurité alimentaire) et en fin d'engraissement pour améliorer l'indice de consommation ( 2 kg d'aliment pour 100 kg d'animal maximum ). En revanche, il est déconseillé de rationner durant la phase de croissance (indice de consommation favorable). Le développement d'atelier de grande taille et la raréfaction de la main d'œuvre dans les exploitations conduisent à des difficultés dans la gestion des transitions alimentaires. C'est la raison pour laquelle le programme 9 INZO allie performances et sécurité. Ainsi les transitions alimentaires peuvent être simplifiées, voire fortement réduites. Partout ou le transit des animaux est important on recommandera le programme EXCEL 9 plus sécurisant que les systèmes céréales aplaties. Des lots de taille modérée sont conseillés pour atténuer les phénomènes de compétition (à-coups de consommation favorisant les accidents digestifs...) Un soin tout particulier doit être apporté à la paille. Celle ci doit être appétente donc de préférence sans barbes, mais surtout détassée et renouvelée chaque jour. Le foin, et plus encore le regain, sont à proscrire de ce type de régime. La consommation de paille doit représenter au minimum 15 % de la M.S ingérée pour un bon fonctionnement digestif. La vérification quotidienne des abreuvoirs et la mise à disposition de sel en permanence sont largement souhaitables. Le bloc PHYSIO DOLMIN REGUL est intéressant pour son apport de tampons en libreservice. Avec le programme EXCEL COMPLET veiller simplement à limiter la consommation à 1.5 kg pour 100 kg vif d'animal durant les six premières semaines afin d'inciter à la consommation de paille. Il est alors préférable que l'aliment soit distribué en 2 repas. Chaque animal doit alors bénéficier d'une place à l'auge. Ce type de régime nécessite une surveillance importante. Il est indispensable, de plus, de maîtriser I' environnement sanitaire (entéro-toxémie...). Une préparation sanitaire sans faille, incluant un déparasitage complet (parasites internes et externes), un contrôle de l'entéro-toxémie et des pathologies respiratoires est de rigueur. Effectuer un apport de Dynaflore ou de Norbil en fin d'engraissement et lors de toute chute ou ralentissement d'appétit. Les animaux atteignent leur maturité sexuelle en cours d'engraissement. Veiller à un allotement adapté pour limiter l'agitation dans les lots (respect des surfaces au sol, écouage...). Possibilité de distribution de calmant à base de plante (LACTICALM).

Jeune Bovin Rustique Traditionnel 1 8 - 2 0 mois - 400 kg de carcasse

Les Jeunes bovins rustiques Traditionnel peuvent se produire avec des régimes d'engraissement à base de : Ensilage de maïs :

Programme de type 3

Pulpes de betteraves surpressées :

Programme de type 3

Ensilage d'herbe :

Programme de type 6

Rations sèches :

Programme de type 9

Les données proposées sont cohérentes pour les animaux de race SALERS, CROISES CHAROLAIS SALERS, CROISES CHAROLAIS-AUBRAC. Pour les animaux de race GASCONNE, il est préférable de se rapporter aux fiches proposées pour la race LIMOUSINE ( précocité et ingestion proches ).

Ces systèmes de production traditionnels fournissent des carcasses de coloration soutenue, souvent à destination du marché national. Des itinéraires de production plus intensifs, peuvent cependant tout à fait s'envisager. Une production de Jeunes Bovins Classiques (16 à 18 mois) s'adapte très bien à ces races.

Jeune Bovin Rustique Traditionnel à l'ensilage de maïs Programme 3 Ce programme permet : •

Dans un certain nombre de situations, les Jeunes bovins de race rustique permettent de produire à contre saison pour le marché national.



Les Jeunes Bovins rustiques disposent le plus souvent de potentiel de croissance, comparable à celui de la race Charolaise, mais sont un peu plus précoces.

1 - Objectifs de production Poids vif de départ : Durée d'engraissement : GMQ engraissement : GMQ naissance abattage : Poids de carcasse : Poids vif d'abattage : Rendement à l'abattage : Conformation :

340 kg (âge 10 mois) 290 j 1300 g 1000 g (élevage naisseur-engraisseur) 400 kg 710 kg 56 à 57 % R + U-

2 - Les conseils de production : Cette ration polyvalente permet de s'adapter facilement au potentiel de croissance des différents types de taurillons présents dans un atelier d'engraissement. Pour un même niveau de complémentation tant énergétique qu'azoté, on observe des résultats zootechniques qui dépendent fortement de la valeur de I' ensilage de maïs (ingestibilité, valeur UFV de (' ensilage de maïs...). La variation de qualité de I' ensilage de maïs explique des écarts de croissance de l'ordre de 200 g par jour pour un même niveau de complémentation. Les résultats économiques de l'atelier d'engraissement sont donc fortement corrélés au rendement en M.S. par Ha de maïs. Les animaux ayant eu une phase de croissance lente avec des fourrages grossiers peuvent présenter des croissances élevées au début de leur phase d'engraissement (croissance compensatrice). En revanche, leur finition est accélérée et se traduit par une dégradation marquée de l'indice de consommation (dépôts de gras intenses). Les animaux à forte capacité d'ingestion ingèrent des quantités importantes de maïs, il est nécessaire de veiller au respect du rapport PDI/UFV en majorant les apports de correcteur azotés de 10 % environ. En revanche, les résultats technico-économiques seront optimisés par une augmentation progressive de la complémentation énergétique. La transition pour l'aliment azoté doit être un peu plus courte que pour les broutards traditionnels plus légers à la mise en lot. D'une façon générale, les sorties sont saisonnées avec ce type de régime. Il existe des difficultés à maîtriser les ensilages trop secs (> 35 % M.S), souvent mal consommés tout particulièrement s'ils s'échauffent. Pour les maïs trop secs, il est conseillé d'essayer de stimuler l'ingestion en apportant en priorité davantage d'azote soluble (aliment liquide...). Attention aux maïs qui chauffent (ouverture des silos...), cela perturbe le transit intestinal. Une stratégie de lutte contre de l'acidose est indispensable à cette période (Antacid). Dans les périodes chaudes, la distribution de la ration en soirée permet de maintenir le niveau de consommation. L'utilisation d'un stabilisant de ration (UCAMEL) s'avère le plus souvent nécessaire. Lors d'une distribution manuelle, il faut s'assurer que la distribution du complémentaire azoté augmente aussi rapidement que l'ingestion de l'ensilage de maïs pour éviter de pénaliser la croissance, et de favoriser un dépôt de gras trop précoce. Il faut s'assurer que le régime fasse suffisamment ruminer (disponibilité en fibres longues...). Attention aux surconsommations de fibres (foin) qui déconcentrent la ration. Avec ce type de régime, un hachage plutôt fin du maïs permettra de maximiser l'ingestion de l'ensilage (hachage de l'ordre de 10 mm). L'incorporation de fibres longues grâce à une remorque mélangeuse n'est pas indispensable ici. Un apport quotidien rationné (1 kg de foin maximum par exemple), où la mise à disposition dans un râtelier sera généralement suffisant. Les jeunes bovins rustiques supportent plutôt mieux l'engraissement sur caillebotis que les animaux de race à viande spécialisées. Veiller dans ce cas à choisir un programme de production intégrant un niveau de minéralisation satisfaisant et une stratégie de lutte contre l'acidose. Les animaux atteignent leur maturité sexuelle en cours d'engraissement. Veiller à un allotement adapté pour limiter l'agitation. Possibilité de distribution de calmant à base de plante (LACTICALM). Contrôler l'homogénéité de la ration avec le kit lnzo° ARM.

2 - Les conseils de production : Les pulpes de betteraves surpressées s'adaptent parfaitement à des animaux de race rustiques à bonne capacité d'ingestion. L'objectif est de produire des animaux qui seront commercialisés tôt en saison Une croissance élevée à l'engraissement est obtenue avec ce type de régime. Les performances observées sont souvent tout à fait proches des CHAROLAIS de même type. Ce type de régime nécessitait souvent plusieurs distributions (complémentaire, céréales, stabilisants antiacidose...). Le programme 3 proposé par INZO permet de simplifier cette distribution. Ce système se justifie tout particulièrement dans les ateliers de grande taille mélangeuses.

utilisant les remorques

Le respect d'un rapport PDI/UFV > 95 g sous entend un niveau de distribution de complémentaire suffisant. Le niveau d'azote fermentescible doit être ajusté avec précision compte tenu de la pauvreté de ce type de régime. La pulpe de betterave très pauvre en phosphore nécessite une complémentation minérale bien adaptée tant en qualité qu'en quantité. Enfin, les apports en phosphore, minéraux et vitamines doivent être réalisés régulièrement compte tenu de la grande pauvreté de la pulpe. La vérification de la cohérence des apports avec le déficit en phosphore rumen est du plus grand intérêt (effet net sur la digestibilité des hémicelluloses). Les apports en oligo-éléments et vitamines doivent être scrupuleusement respectés car la pulpe est pauvre en vitamines et en oligo-éléments, de plus la présence de terre, de soufre et de calcium en grande quantités ne sont pas favorables à une assimilation facile des oligo-éléments. Le respect d'une balance alimentaire CATION - ANION positive est primordiale dans les régimes pulpes de betteraves deshydratées. L'adjonction de bicarbonate de sodium et de magnésium à ces régimes est favorable en terme de G.M.Q. La transition alimentaire est souvent délicate à conduire, car à la mise en lot cet aliment apparaît comme peu appétent. Un apport de fibre longue est indispensable malgré le niveau élevé de cellulose brute de ce type de régime. En effet, les régimes à base de pulpes surpressées peuvent être très acidogènes. De la paille hachée sera incorporée avec succès dans le mélange à raison de 1 kg par jour. La taille optimale de la paille hachée est de l'ordre de 4 à 8 cm (compromis entre l'efficacité de rumination et le tri par les animaux). Le coût de l'unité fourragère pour les planteurs est performant. Il existe des possibilités intéressantes pour associer la pulpe à de I' ensilage de maïs. On préférera alors un maïs ensilage haché plutôt grossièrement pour un bon effet sur la mastication. Lors de la mise en lot, un mélange d'ensilage de maïs et de pulpes facilite la transition. Ces régimes mixtes sont favorables en terme de croissance par rapport à la pulpe seule. En fin d'engraissement, il est souhaitable d'augmenter la proportion de pulpes (60 %) afin d'augmenter la densité énergétique. Les pulpes surpressées peuvent parfois entraîner une sensibilité aux néphrites : rapport K/Na élevé. Une surveillance de l'abreuvement est souhaitable, même si le régime est globalement assez humide. On observe qu'un taurillon est bien abreuvé lorsqu'il urine d'un jet continu. A l'inverse, un animal urinant par saccade a une consommation d'eau insuffisante. La couleur de la pulpes surpressée peut être assez variable selon sa teneur en matière minérale, et sa teneur résiduelle en sucres solubles. Des marbrures jaune-orangé traduisent des fermentations marquées en acides gras volatils (acide acétique) et une appétence moindre visible surtout lors de la mise en lots. Ces pulpes conservent leur valeur énergétique. Les animaux atteignent leur maturité sexuelle en cours d'engraissement. Veiller à un allotement adapté pour limiter l'agitation dans les lots (respect des surfaces au sol, écouage...). Possibilité de distribution de calmant à base de plante (LACTICALM). Contôler l'homogénéïté de la ration avec le kit INZO° ARM.

Jeune Bovin Rustique Traditionnel à l'ensilage d'herbe Programme i Ce programme permet : • L'engraissement dans des zones sans maïs et, où la disponibilité en céréales à paille est limitante. • Les carcasses auront un état d'engraissement parfois un peu juste, mais surtout une viande de coloration soutenue. • Une production dans des cahiers des charges sans OGM.

1 - Objectifs de production Poids vif de départ : Durée d'engraissement : GMQ engraissement : GMQ naissance abattage : Poids de carcasse : Poids vif d'abattage : Rendement à l'abattage : Conformation :

340 kg (âge 10 mois) 290 j 1300 g 1000 g (élevage naisseur-engraisseur) 400 kg 710 kg 56 à 57 % R + U-

!

2 - Les conseils de production : La qualité de I' ensilage d'herbe est souvent très variable. Un taux de M,S. minimum de 25 % est souhaitable, ce qui fait recommander les ensilages préfanés ou l'enrubanné plutôt que les coupes directes. Les ensilages trop précoces ne sont pas toujours parfaitement indiqués ici, car souvent humides et trop laxatifs. Au global, le taux de M.S. de la ration est important à considérer ; un minimum de 45 % semble souhaitable pour obtenir une ingestion correcte et un transit digestif apaisé. La fibrosité de la ration doit être prise en compte également. Elle est très dépendante du mode de récolte du fourrage. Avec les ensilages à brins courts ( < 4 cm ), un apport de fibres longues (foin) de l'ordre du kilo par jour est nécessaire. Cet apport peut être réduit de moitié environ pour les produits plus fibreux de type enrubanné. Les sources d'amidon utilisées devront associer des amidons rapides permettant de valoriser l'azote soluble dans le rumen et des sources lentes afin de participer au ralentissement du transit intestinal (amidon de maïs et/ou de sorgho). L'aliment EXCEL HERBE permet d'apporter ces sources d'amidon lentes. Un peu de pulpes de betteraves est favorable également à la valorisation de cette quantité importante d'azote fermentescible. Selon la valeur des fourrages (taux de M.A.T. moyen de l'ordre de 14 %, mais pouvant présenter des extrêmes compris entre 10 et 20 % ), il sera nécessaire d'ajuster le niveau de complémentation azotée. Les sources d'azote à digestion lente seront privilégiées (tourteaux tannés, drèches de blé...), quoique qu'un peu d'azote très fermentescible puisse être nécessaire parfois (choisir de préférence tout de même un aliment avec un taux d' urée faible ou nul). Attention à la présence possible de parasitisme dans les fourrages récoltés (notamment si des animaux pâturent les parcelles récoltées). Lors de performances anormales, le parasitisme doit être suspecté. Si les taurillons sont agités, penser que cela peut provenir simplement d'un transit intestinal trop rapide ou d'acidose notamment en fin d'engraissement. L'acidose est parfois difficile à repérer sur ce type de régime, mais néanmoins présent potentiellement (bouses foncées). Ces jeunes bovins atteignent leur maturité sexuelle avant la fin de la période d'engraissement, ce qui est favorable à des lots parfois agités. Veiller à ralentir les transits trop fluides (apport rationné de foin et de paille). Ces fibres permettent l'obtention d'un taux de matière sèche suffisant. Un paillage abondant et un curage fréquent sont souhaitables. Il faut s'assurer d'un apport suffisant de sodium et de magnésium pour rééquilibrer l'excès de potassium (effet laxatif et défavorable à l'assimilation du magnésium). ANTACID est donc conseillé ici à raison de 80/100 g par jour. On considérera tout l'intérêt d'un apport conjoint de sodium et de magnésium. L'enrubanné favorable à la fermentation acétique donne parfois des résultats de croissance inférieur au bilan de ration. La valeur énergétique de l'enrubanné pour l'engraissement des mâles semble être surévalué par les systèmes d'équation INRA 88. De plus l'hétérogénéité des balles conduit à l'orienter davantage vers le cheptel de renouvellement lorsque c'est possible. Les animaux atteignent leur maturité sexuelle en cours d'engraissement. Veiller à un allotement adapté pour limiter l'agitation dans les lots (respect des surfaces au sol, écouage...). Possibilité de distribution de calmant à base de plante (LACTICALM).

Jeune Bovin Rustique Traditionnel Avec ration sèche « Tout aliment » Programme 9 Ce programme permet : •

Une facilité relative de mise en œuvre et de gestion des stocks.



Un ajustement facile du poids de carcasse produit pour les besoins du marché.



Des transitions alimentaires simplifiées, voire fortement réduites par rapport aux autres rations sèches.

1 - Objectifs de production Poids vif de départ : Durée d'engraissement : GMQ engraissement : GMQ naissance abattage : Poids de carcasse : Poids vif d'abattage : Rendement à l'abattage : Conformation :

340 kg (âge 10 mois) 290 j 1300 g 1000 g (élevage naisseur-engraisseur) 400 kg 710 kg 56 à 57 % R + U-

2 - Les conseils de production : Sélectionner des animaux à bon potentiel de croissance , ayant un poids vif brut supérieur à 300 kilos. Les broutards légers s'adaptent plutôt mal à ce régime (chute importante de croissance en fin d'engraissement, difficultés à supporter ce régime durant toute la période souhaitable). Sélectionner de préférence des broutards ayant eu une bonne croissance sous la mère et, ayant été complémentés au parc. L'idéal serait que les broutards disposent de l'aliment d'engraissement au nourisseur en fin de période de pâture, pour favoriser la transition et, qu'ils consomment 3 kg d'aliment minimum au sevrage. Avec ce type de régime, l'appétit est généralement compris entre 1.8 et 2.3 kilos de concentré pour 100 kilos vifs d'animal pour les races rustiques. Rationner très légèrement durant la transition alimentaire (sécurité alimentaire) et en fin d'engraissement pour améliorer l'indice de consommation ( 2 kg d'aliment pour 100 kg d'animal maximum ). En revanche, il est déconseillé de rationner durant la phase de croissance (indice de consommation favorable). Le développement d'atelier de grande taille et la raréfaction de la main d'oeuvre dans les exploitations conduisent à des difficultés dans la gestion des transitions alimentaires. C'est la raison pour laquelle le programme 9 INZO allie performances et sécurité. Ainsi les transitions alimentaires peuvent être simplifiées, voire fortement réduites. Partout ou le transit des animaux est important on recommandera le programme EXCEL 9 plus sécurisant que les systèmes céréales aplaties. Des lots de taille modérée sont conseillés pour atténuer les phénomènes de compétition (à-coups de consommation favorisant les accidents digestifs...) Un soin tout particulier doit être apporté à la paille. Celle ci doit être appétente donc de préférence sans barbes, mais surtout détassée et renouvelée chaque jour. Le foin, et plus encore le regain, sont à proscrire de ce type de régime. La consommation de paille doit représenter au minimum 15 % de la M.S ingérée pour un bon fonctionnement digestif. La vérification quotidienne des abreuvoirs et la mise à disposition de sel en permanence sont largement souhaitables. Le bloc PHYSIO DOLMIN REGUL est intéressant pour son apport de tampons en libreservice. Avec le programme EXCEL COMPLET veiller simplement à limiter la consommation à 1.5 kg pour 100 kg vif d'animal durant les six premières semaines afin d'inciter à la consommation de paille. Il est alors préférable que l'aliment soit distribué en 2 repas. Chaque animal doit alors bénéficier d'une place à l'auge. Ce type de régime nécessite une surveillance importante. Il est indispensable, de plus, de maîtriser I' environnement sanitaire (entéro-toxémie...). Une préparation sanitaire sans faille, incluant un déparasitage complet (parasites internes et externes), un contrôle de l'entéro-toxémie et des pathologies respiratoires est de rigueur. Effectuer un apport de Dynaflore ou de Norbil en fin d'engraissement et lors de toute chute ou ralentissement d'appétit. Les animaux atteignent leur maturité sexuelle en cours d'engraissement. Veiller à un allotement adapté pour limiter l'agitation dans les lots (respect des surfaces au sol, écouage...). Possibilité de distribution de calmant à base de plante (LACTICALM).

Jeune Bovin Rustique Herbager Lourd 20 - 22 mois - 425 kg de carcasse

Les Jeunes bovins rustiques d'engraissement à base de :

Lourds

peuvent se

produire avec des

régimes

Ensilage de maïs :

Programme de type 3

Pulpes de betteraves surpressées :

Programme de type 3

Ensilage d'herbe :

Programme de type 6

Les données proposées sont cohérentes pour les animaux de race SALERS, CROISES CHAROLAIS SALERS, CROISES CHAROLAIS AUBRAC. Pour les animaux de race GASCONNE, il est préférable de se rapporter aux fiches proposées pour la race LIMOUSINE ( précocité et ingestion proches ).

Ces systèmes de production herbagers fournissent des carcasses de coloration soutenue à destination du marché national principalement. Des itinéraires de production plus intensifs, peuvent cependant tout à fait s'envisager.

Rustique herbager lourd à l'ensilage de maïs Programme 3 Ce programme permet • Dans un certain nombre de situations, les Jeunes bovins de race rustique permettent de produire à contre saison pour le marché national. • Ces animaux bénéficient d'une croissance compensatrice qui peut être importante, surtout s'ils ont été remis en pâture (vêlage de printemps).

1 - Objectifs de production Poids vif de départ : Durée d'engraissement : GMQ engraissement : GMQ naissance abattage: Poids de carcasse : Poids vif d'abattage : Rendement à l'abattage : Conformation :

355 kg 282 j 1380 g 950 g 425 kg 760 kg 56 à 57 % R+ U -

(10.5 mois)

(élevage naisseur-engraisseur)

2 - Les conseils de production Cette ration polyvalente permet de s'adapter facilement au potentiel de croissance des différents types de taurillons présents dans un atelier d'engraissement. Les animaux ayant eu une phase de croissance lente avec des fourrages grossiers peuvent présenter des croissances compensatrices importantes à l'engraissement. Lors de la mise à l'engrais avec de l'ensilage de maïs, les animaux présentent généralement des croissances élevées, mais également une finition rapide. Pour un même niveau de complémentation tant énergétique qu'azoté, on observe des résultats zootechniques qui dépendent fortement de la valeur de I' ensilage de maïs (ingestibilité, valeur UFV de I* ensilage de maïs...). La variation de qualité de I' ensilage de maïs explique des écarts de croissance de l'ordre de 200 g par jour pour un même niveau de complémentation. Les résultats économiques de l'atelier sont fortement corrélés au rendement en M.S par Ha de maïs. Les animaux à forte capacité d'ingestion ingèrent des quantités importantes de maïs, il est alors nécessaire de veiller au respect du rapport PDI/UFV en majorant les apports de correcteur azotés de 10 à 20 % environ (surtout lorsqu'un croissance compensatrice est attendue). En revanche, les résultats technicoéconomiques seront optimisés par une augmentation progressive de la complémentation énergétique D'une façon générale, les sorties sont saisonnées avec ce type de régime. Il existe des difficultés à maîtriser les ensilages trop secs (> 35 % M.S), souvent mal consommés tout particulièrement si ils s'échauffent. L'aliment liquide permet d'améliorer la consommation de ces maïs. Attention aux maïs qui chauffent (ouverture des silos...), cela perturbe le transit intestinal. Une stratégie de prévention de l'acidose doit être mise en place impérativement (Antacid), notamment au moment de la mise en lot. Il faut s'assurer que la distribution du complémentaire azoté augmente au moins aussi vite que l'ingestion de l'ensilage de maïs pour éviter de pénaliser la croissance, et de favoriser un dépôt de gras trop précoce également. Il faut s'assurer également que le régime fasse suffisamment ruminer (disponibilité en fibres longues...). Attention aux surconsommations de fibres (foin) qui déconcentrent la ration. Avec ce type de régime, un hachage plutôt fin du maïs permettra de maximiser l'ingestion de l'ensilage. L'incorporation de fibres longues, grâce à une remorque mélangeuse n'est pas indispensable ici. Il existe des possibilités de valoriser une part d'ensilage d'herbe en complément de l'ensilage de maïs. Attention à une distribution excessive de fibres dans la ration qui favorise réchauffement à l'auge en période estivale. Un apport quotidien rationné de foin (1 kg de foin par exemple) ou la mise à disposition dans un râtelier sera généralement suffisant. Les Jeunes Bovins rustiques supportent plutôt mieux l'engraissement sur caillebotis que les animaux de race à viande spécialisées. Veiller dans ce cas à choisir un programme de production intégrant un niveau de minéralisation et une stratégie de lutte contre l'acidose. Apport de DYNAFLORE, ou de BOVISTIM en fin d'engraissement et lors de toute chute ou ralentissement de l'appétit. Les animaux atteignent leur maturité sexuelle en cours d'engraissement. Veiller à un allotement adapté pour limiter l'agitation dans les lots (respect des surfaces au sol, écouage...). Possibilité de distribution de calmant à base de plante (LACTICALM).

Rustique Herbager Lourd à la pulpe surpressée Programme 3 Ce programme permet • Très performant, ce régime est très intéressant économiquement dans les zones où la pulpe est disponible. • Il existe des possibilités intéressantes d'associer la pulpe à de l'ensilage de maïs. • Ce système se justifie tout particulièrement dans les ateliers de grande taille, utilisant les remorques mélangeuses.

1 - Objectifs de production Poids vif de départ : Durée d'engraissement : GMQ engraissement : GMQ naissance abattage : Poids de carcasse : Poids vif d'abattage : Rendement à l'abattage : Conformation :

355 kg (10.5 mois) 282 j 1380 g 950 g (élevage naisseur-engraisseur) 425 kg 760 kg 56 à 57 % R+ U -

2 - Les conseils de production Le coût de l'unité fourragère pour les planteurs est performant. Il existe des possibilités intéressantes pour associer la pulpe à de l'ensilage de maïs. On préférera alors un maïs ensilage haché plutôt grossièrement pour un bon effet sur la mastication. Ce système se justifie tout particulièrement dans les ateliers de grande taille utilisant les remorques mélangeuses.). Ce type de régime nécessitait souvent plusieurs distributions (complémentaire, céréales, stabilisants antiacidose... ). Le programme 3 proposé par INZO permet de simplifier cette distribution. Le respect d'un rapport PDI/UFV > 95 g sous entend un niveau de distribution de complémentaire suffisant. Le niveau d'azote fermentescible doit être ajusté avec précision compte tenu de la pauvreté de ce type de régime. La pulpe de betterave très pauvre en phosphore nécessite une complémentation minérale bien adaptée tant en qualité qu'en quantité. Enfin, les apports en phosphore, minéraux et vitamines doivent être réalisés régulièrement compte tenu de la grande pauvreté de la pulpe. La vérification de la cohérence des apports avec le déficit en phosphore rumen est du plus grand intérêt (effet net sur la digestibilité des hémicelluloses). Les apports en oligo-éléments et vitamines doivent être scrupuleusement respectés car la pulpe est pauvre en vitamines et en oligo-éléments, de plus, la présence de terre, de soufre et de calcium en grande quantité ne sont pas favorables à une assimilation facile des oligo-éléments. Le respect d'une balance alimentaire CATION - ANION positive est primordiale dans les régimes pulpes de betteraves surpressées. L'adjonction de bicarbonate de sodium et de magnésium à ces régimes est favorable en terme de G.M.Q. Les pulpes de betteraves surpressées s'adaptent parfaitement à des animaux de race rustique et à bonne capacité d'ingestion Vaccination entérotoxémie du broutard souhaitable. La transition alimentaire est souvent délicate à conduire, car à la mise en lot cet aliment apparaît comme peu appétent. Un apport de fibre longue est indispensable malgré le niveau élevé de cellulose brute de ce type de régime. En effet, les régimes à base de pulpes surpressées peuvent être très acidogènes. De la paille hachée peut être incorporée dans le mélange. La taille optimale de la paille hachée est comprise entre 4 et 8 cm. La distribution systématique de 100 g de BICAR-Z est souhaitable pour rééquilibrer une BACA très négative. Les pulpes surpressées peuvent parfois entraîner une sensibilité aux néphrites : rapport K/NA élevé. Une surveillance de l'abreuvement est souhaitable, même si le régime est globalement assez humide. On observe qu'un taurillon est bien abreuvé lorsqu'il urine d'un jet continu. A l'inverse, un animal urinant par saccade a une consommation d'eau insuffisante. Se méfier des ateliers ne proposant plus de pierre de sel en libre service, cela peut conduire à des défauts d'apport de sodium et notamment à des sous-consommations d'eau. Les animaux atteignent leur maturité sexuelle en cours d'engraissement. Veiller à un allotement adapté pour limiter l'agitation dans les lots (respect des surfaces au sol, écouage...). Possibilité de distribution de calmant à base de plante (LACTICALM). Contrôler l'homogénéité de la ration avec le kit INZO0 ARM.

Rustique Herbager Lourd à l'ensilage d'herbe Programme i Ce programme permet : • L'engraissement dans les zones sans maïs et, où la disponibilité en céréales à paille est limitante. • Les carcasses auront un état d'engraissement parfois un peu juste, mais surtout une viande à coloration soutenue. • Une production de viande en respect des cahiers des charges sans OGM.

1 - Objectifs de production Poids vif de départ : Durée d'engraissement : GMQ engraissement : GMQ naissance abattage : Poids de carcasse : Poids vif d'abattage : Rendement à l'abattage : Conformation :

355 kg 280 j 1380 g 950 g 425 kg 760 kg 56 à 57 % R+ U -

(10.5 mois environ)

(élevage naisseur-engraisseur)

2 - Les conseils de production La qualité de l'ensilage d'herbe est souvent très variable. Un taux de M.S. minimum de 25 % est souhaitable, ce qui fait recommander les ensilages préfanés ou l'enrubanné plutôt que les coupes directes (souvent trop laxatives). Les ensilages trop précoces ne sont pas toujours parfaitement indiqués ici. Au global, le taux de M.S. de la ration est important à considérer ; un minimum de 45 % semble souhaitable pour obtenir une ingestion correcte. •

La fibrosité de la ration doit être prise en compte également. Elle est très dépendante du mode de récolte du fourrage. Avec les ensilages à brin court (< 4 cm), un apport de fibres longues de l'ordre du kilo par jour est nécessaire. Cet apport peut être réduit de moitié environ pour les produits plus fibreux de type enrubanné. Les sources d'amidon utilisées devront associer des amidons rapides permettant de valoriser l'azote soluble dans le rumen et des sources lentes afin de participer au ralentissement du transit intestinal (amidon de maïs et/ou de sorgho). L'aliment EXCEL HERBE permet d'apporter ces sources d'amidon lentes. Un peu de pulpes de betteraves est favorable également à la valorisation de cette quantité importante d'azote fermentescible. Selon la valeur des fourrages (taux de M.AT moyenne de l'ordre de 14 %, mais pouvant présenter des extrêmes comprises entre 10 et 20 %), il sera nécessaire d'ajuster le niveau de complémentation azotée. Les sources d'azote à digestion lente seront privilégiées (tourteaux tannés, drèches de blé...), quoiqu'un peu d'azote très fermentescible puisse être nécessaire parfois (choisir tout de même de préférence un aliment avec un taux d'urée faible ou nul). Attention à la présence possible de parasitisme dans les fourrages récoltés (notamment si des animaux pâturent les parcelles récoltées). Lors de performances anormales, le parasitisme doit être suspecté. Si les taurillons sont agités penser que cela peut provenir simplement d'un transit intestinal trop rapide ou d'acidose notamment en fin d'engraissement. L'acidose est parfois difficile à repérer sur ce type de régime, mais néanmoins présent potentiellement (bouses foncées). Les animaux de race rustique engraissés avec ces itinéraires sont commercialisés après leur pleine maturité sexuelle, l'écornage des broutards est donc vivement recommandé. Pour ralentir les transits trop fluides (apport rationné de foin et de paille). Ces fibres permettent l'obtention d'un taux de matière sèche suffisant. Un paillage abondant et un curage fréquent sont souhaitables. Il faut s'assurer d'un apport suffisant de sodium et de magnésium pour rééquilibrer l'excès de potassium (effet laxatif et défavorable à l'assimilation du magnésium). On mesurera tout l'intérêt d'un apport d'ANTACID qui associe notamment du sodium et du magnésium. L'enrubanné favorable à la fermentation acétique donne parfois des résultats de croissance inférieur au bilan de ration. La valeur énergétique de l'enrubanné pour l'engraissement des mâles semble être surévaluée par les systèmes d'équation INRA 88. De plus l'hétérogénéité des balles conduisent à l'orienter davantage vers le cheptel de renouvellement lorsque c'est possible. Les animaux atteignent leur maturité sexuelle en cours d'engraissement. Veiller à un allotement adapté pour limiter l'agitation dans les lots (respect des surfaces au sol, écouage...). Possibilité de distribution de calmant à base de plante (LACTICALM).

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