Compte Rendu Stade Montois- Bayonne

  • December 2019
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Compte rendu STADE MONTOIS - BAYONNE Stade Montois 30 - 37 Aviron Bayonnais (9 - 14 à la pause) Un beau temps, plus de 10000 spectateurs (environ 4000 bayonnais pour un peu plus de 6000 montois) ça promettait quelque chose d'animé dans ce match ô combien important surtout après le résultat nul de la semaine dernière. Malheureusement il y a toujours eu la sensation que les erreurs couteraient cher, et il y a eu tellement de tournants dans le match que la fin nous ferait basculer vers plus de tristesse que de joie. Et pourtant le comportement est bon mais l'indiscipline est souvent punie par monsieur Marchat. On est en première période et l'avantage bayonnais est de 9-3 et déjà construit sur une froide efficacité grâce à trois réussites de leur demi de mêlée buteur Cédric Garcia qui était dans un grand jour. Les défauts habituels surgissent, ou plutôt LE défaut habituel, le jeu au pied offensif et aussi défensif. Très difficile prestation sous les chandelles tout au long du match, beaucoup de mal à utiliser le ballon au pied avec deux coups de pied qui ne s'imposaient pas alors que les jaunes étaient dans les 22 adverses. C'est bien dommage parce que sans ça, le talent jaune balle en main ainsi que sur les fondamentaux aurait mieux payé en première période d'abord. Les intentions de relance et de débordement de Simon Ternisien, JM Mazzonetto, Damien Cler et Timocy Matanavou ont mis souvent au supplice la défense bayonnaise qui a quand même eu le geste ou l'hésitation jaune qui sauve près de sa ligne. Leur quatrième incursion dans le camp jaune est encore porteuse de points et de premiers maux de têtes avec cette percée de Gower pour un essai à une passe pour Peyras. Le score est bien lourd mais c'est sans compter sur la gnacque des jaunes sans calcul qui reviennent avec une grosse domination en mêlée et une touche impeccable pour revenir au score et entièrement dominer les 10 dernières minutes de cette première période. Rafraichissante cette domination parce que le score était vraiment très mal embarqué et la sensation de se trouver à Jean Dauger était très présente. Mais la mêlée souveraine a été mal récompensée par un manque de patience et une surprenante demande de taper la pénalité juste avant la pause alors qu'il y avait la place pour inscrire un essai de pénalité et tout à fait revenir au planchot. Mais la sécurité des 3 points était de mise, peut-être parce que dans la même configuration les jaunes quelques minutes plus tôt avaient reculé sur une sortie de ballon un peu vive. Malgré tout, on en est à 9-14 au repos non sans avoir espéré un peu mieux encore juste avant la pause sur une série de dégagements bayonnais directement en touche en dehors de leurs 22. La dynamique est jaune mais rapidement éteinte en début de deuxième période. Au moment où elle se réenclanche, la force bayonnaise fait des dégâts avec un jeu au pied défensif de qualité et une action menée à toute vitesse pour un essai d'Edmonds. Les jaunes ne lâchent pas après ce premier coup dur au score avec une merveille d'action au pied de JM Mazzonetto pour Matanavou qui montre sa grande classe avec une course après le ballon victorieuse et l'essai de l'espoir d'une victoire. Mais hélas et bien las, les jaunes lâchent le frein à main pendant dix minutes cruelles et décisives. Une pénalité donnée puis un drop énorme suivi dans la foulée d'un essai ciel et blanc sur un modèle de coup de pied décalé qui fait horreur aux jaunes cette saison et qui n'échappe pas à la règle. A ce moment-là il reste dix minutes, le score est vraiment très (trop) lourd 16-34 et l'espoir de victoire est tellement inexistant que les jaunes peinent à retrouver leurs esprits pendant quelques minutes. Mais il suffit d'un coup d'éclat pour faire renaitre l'espoir d'un quelque chose au moins avec une percée de Dimitri Senio qui décale Damien Cler qui s'arrache pour marquer en coin. Avec une transformation de l'impeccable JM Mazzonetto auteur de 12 points à l'arrivée, un espoir de bonus défensif quelque peu inespéré resurgit. Mais les bayonnais rajoutent encore une couche et mettent trois points, vraiment un froid réalisme, le haut professionnalisme qui frappe encore. Rien n'est définitif si ce n'est la défaite malheureusement mais un point serait mérité et la sirène sonne sur une pénaltouche dans les mains de Romain Lauga. L'intensité est de mise et à l'arrivée d'une superbe action de long en large, Julien Tastet est parfaitement décalé pour plonger sur le coin droit. 28-37 et l'impossible est espéré. L'impeccable Jean-Marc fait abstraction de cette course des joueurs bayonnais vers lui pour réaliser un 100% depuis le bord de touche. Mais évidemment quelle frustration à l'arrivée, les jaunes se sont vidés pour aller chercher le bonus défensif mais les trois tournants avec des séries bayonnaises ont fait très mal et le bilan n'est forcément pas bon.

Personne n'est satisfait y compris le vainqueur tellement réaliste qu'il se prenait à rêver du bonus offensif. Côté jaune, il y a toujours le sentiment de tout donner mais aussi de payer cher toute erreur à ce niveau. Bizarrement on se retrouve avec un sentiment quasi identique à l'aller. Les jaunes n'ont pas eu les tournants tellement importants de leur côté. Un point défensif arraché un peu à la manière du point contre Montpellier à l'aller, Montpellier justement le prochain adversaire. Match après match et les comptes seront faits à la fin même s'ils ne sont pas très bons à l'heure actuelle. Mais à l'arrivée aujourd'hui beaucoup de frustration de ne jamais avoir saisi le fameux momentum (la confiance acquise grâce au réalisme) à cause de ces erreurs toujours bien exploitées par l'adversaire qui lui a parfaitement saisi sa chance et n'a jamais perdu l'avantage au score. On aura quand même vu un pack conquérant très dominateur, un buteur très à l'aise, 3 très beaux essais qui auront servi à sauver l'honneur et un point qui sait sera peut-être décisif. En tout cas malgré tous les coups durs aujourd'hui ça n'a jamais lâché dans ce groupe qui donne tout jusqu'au bout et mériterait mieux, mais le rugby est tellement impitoyable qu'il sanctionne toujours plus les erreurs qu'il ne récompense l'énergie déployée.

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