APPEL A COMMUNICATION La Faculté des Sciences Economiques, des Sciences de Gestion et des Sciences Commerciales Université Abderrahmane Mira de Béjaïa (Algérie)
En partenariat avec : Le Centre d’Etudes du Développement International et des Mouvements Economiques et Sociaux (CEDIMES) Paris (France)
&
Le Laboratoire d’Economie et du Développement (LABED) Béjaïa (Algérie)
Organise un
COLLOQUE INTERNATIONAL Portant sur le thème :
« Crise financière internationale, Ralentissement économique mondial et Effets sur les économies euro-maghrébines. »
Au Campus Universitaire d’Aboudaou Route de Tichy – Béjaïa – Algérie Samedi 10 & Dimanche 11 Octobre 2009
PROBLEMATIQUE : La crise financière internationale qui frappe le monde depuis bientôt deux ans est présentée comme étant la plus grave crise financière jamais vécue depuis la grande dépression économique de 1929. Elle a débuté aux Etats-Unis, en février 2007, avec la crise des crédits hypothécaires à risque (mortgage subprimes crisis), et s’est très vite propagée aux marchés financiers à travers les produits dérivés, conséquences de la titrisation des créances des banques et des établissements de crédit. La titrisation est une technique financière par laquelle des créances traditionnellement illiquides et gardées par leurs détenteurs jusqu’à l’échéance sont transformées en titres négociables et liquides. Cette transformation qui peut, par ailleurs, s’accompagner d’une restructuration et d’une reconfiguration constitue pour les banques (et tous les établissements faisant du crédit) une opportunité de gérer de façon nouvelle leurs bilans et d’adapter leurs structures financières à leurs objectifs. Ainsi, les créances sont cédées à des Fonds communs (Special Purpose Vehicle) qui sont des entités établies spécialement à l’effet de recevoir des titres de créances de la part d’établissements de crédit avant de les transformer en titres dérivés qui, après évaluation par une agence de notation, seront placés auprès d’investisseurs. Cependant, l’opération de titrisation des créances et de vente des titres dérivés à des investisseurs institutionnels s’est avérée, par la suite, être un facteur de propagation de la crise des subprimes aux marchés financiers. De plus, comme ces titres avaient été restructurés et reconfigurés, et cédés seulement après rehaussement1, ils avaient obtenus la notation AAA de la part des agences de rating et avaient été assurés avec une bonne police. Mais, l’éclatement de la bulle immobilière et la crise des subprimes qui s’en est suivie ont occasionné des pertes d’actifs considérables aux banques, aux compagnies d’assurance et aux investisseurs institutionnels ainsi que l’effondrement des marchés financiers. Du fait de la globalisation financière, la crise financière s’est propagée à tous les continents. Au total, trois grandes causes ont été à l’origine de la crise financière internationale : la trop grande prise de risques de la part des banques dans l’octroi de crédits, le transfert et la diffusion des risques à travers les produits dérivés et le manque, voire l’absence, de transparence de la part des banques, dissimulant des pratiques anormales. Aujourd’hui, la crise financière internationale est en cours de se transformer en ralentissement économique mondial. Selon le G20, réuni au sommet le 15 novembre 2008 à Washington, le taux de croissance de l’économie mondiale passera de 3,7 % en 2008 à 2,2 % en 2009, celui des pays développés de 1,4 % en 2008 à - 0,3 % en 2009 et celui des pays émergents de 6,6 % en 2008 à 5,1 % en 2009. Pour y faire face, le Groupe des 20 préconise des mesures immédiates consistant en la relance économique mondiale par la politique budgétaire et par la baisse des taux d’intérêt directeurs des banques centrales. Le G20 définit également cinq champs de réflexion sur lesquels doivent plancher les ministres des finances du Groupe et remettre leurs propositions d’ici au 31 mars 2009, à savoir la revue des aspects de la régulation qui exacerbent les crises, l’harmonisation des normes comptables, la transparence des marchés des produits dérivés, la révision de la rémunération des dirigeants des banques et, enfin, la réforme des institutions financières internationales. Dès lors, le problème est alors de savoir si ces mesures annoncées et celles déjà prises suffiront à endiguer la crise financière internationale et éviter qu’elle ne se transforme en
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Le rehaussement est une opération par laquelle un établissement financier spécialisé, appelé rehausseur (monoliner), apporte sa garantie à un organisme qui émet des emprunts (vend des titres) sur les marchés financiers.
récession économique mondiale grave. Le problème est aussi d’évaluer toutes les conséquences de cette crise financière internationale sur les économies réelles. En substance, après avoir présenté la genèse et l’évolution de la crise financière internationale et apprécié les traitements préconisés par la communauté internationale pour la surmonter et prévenir une récession économique mondiale grave, la réflexion devrait aussi porter sur l’analyse des conséquences possibles, en termes d’effets macroéconomiques et sectoriels, sur les économies euro-maghérbines. C’est dans ce cadre que la Faculté des Sciences Economiques, des Sciences de Gestion et des Sciences Commerciales (FSEGC) de Béjaïa, en partenariat avec le Centre d’Etudes du Développement International et des Mouvements Economiques et Sociaux (CEDIMES) de Paris et le Laboratoire d’Economie et du Développement (LABED) de Béjaïa, organise un colloque international portant sur le thème : « Crise financière internationale, Ralentissement économique mondial et Effets sur les économies euro-maghrébines » les Samedi 10 et Dimanche 11 octobre 2009 à l’Université Abderrahmane Mira de Béjaïa.
OBJECTIFS : Les principaux objectifs de cette rencontre internationale sont : - Comprendre la genèse, l’évolution et la portée de la crise financière internationale - Evaluer les conséquences de la crise financière internationale sur les économies réelles, notamment euro-maghrébines - Commenter les mesures et politiques préconisées pour endiguer la crise et en prévenir d’autres - Contribuer à la réflexion sur les voies et moyens de surmonter la crise financière internationale et sur les possibilités d’en éviter d’autres de cette ampleur
THEMES : Les principaux thèmes proposés à la réflexion sont : - Genèse et évolution de la crise des crédits hypothécaires à risque (Subprimes) - Rôle de la titrisation dans le transfert et la diffusion des risques aux marchés de produits dérivés - Implication de la finance globale dans l’extension de la crise - Stratégies des acteurs (banques, établissements de crédit, investisseurs institutionnels, autorités de régulation, Etats, agences de notation, centres offshore et paradis fiscaux, etc.) et leur responsabilité dans la crise - Mesures et politiques adoptées par la communauté internationale pour endiguer la crise et en prévenir d’autres (régulation, règlementation prudentielle, normes comptables, rôle de l’Etat, réforme des institutions financières internationales, etc.) - Qualité de la régulation et développement économique - Mondialisation et concurrence entre pays en développement - Globalisation et crise : le Maghreb sera-t-il concerné par la délocalisation de l’industrie européenne ? - Marché et Etat : rapport et dynamique pour les pays maghrébins - Effets comparés de la crise sur les économies développées et sur les économies émergentes - Conséquences de la crise sur les économies maghrébines - Algérie : quelle résilience face à la dégradation de l’économie mondiale ?
COMITE SCIENTIFIQUE : Président du Comité : Yaïci Farid (Université de Béjaïa) Vice-présidents : Albagli Claude (U. Paris, France) & Kherbachi Hamid (U. de Béjaïa) - Achouche Mohamed (U. Béjaïa, Algérie) - Aït Habouche Madjid (U. Oran, Algérie) - Arib Fatima (U. Marrakech, Maroc) - Bendiabdellah Abdeslam (U. Tlemcen, Algérie) - Boukhezer Aomar (INC, Alger) - Bienaymé Alain (U. Paris, France) - Boumendjel Saïd (U. Annaba, Algérie) - Brunet Ferran (U. Barcelonne, Espagne) - Chenini Abderrahmane (U. Mascara, Algérie) - Cucui Ion (Université de Targoviste, Roumanie) - Derbal Abdelkader (U. Oran, Algérie) - Gassab Maher (U. Tunis, Tunisie) - Hemal Ali (U. Batna, Algérie) - Kechidi Mohamed (U. Toulouse, France) - Koleva Petia (U. Nantes, France) - Labaronne Daniel (U. Bordeaux, France) - Meghari Abderrahmane (U. Boumerdes, Algérie) - Morin François (U. Toulouse, France) - Negreponti-Delivanis Maria (U. Tessalonique, Grèce) - Popescu Delia (U. Targoviste, Roumanie) - Stegaroiu Ion (U. Targoviste, Roumanie) - Toumi Salah (U. Alger, Algérie) - Touzani Mourad (U. Tunis, Tunisie) - Tugen Kamil (U. Izmir, Turquie) - Zakane Ahmed (ENSSEA, ex-INPS, Alger, Algérie) - Ziky Mustapha (U. Marrakech, Maroc)
COMITE D’ORGANISATION : Présidents d’honneur : Merabet Djoudi, Recteur, & Yaïci Farid, Doyen, U. Béjaïa Président du Comité : Achouche Mohamed Vice-présidents : Adjaoud Farid & Oukaci Kamel - Amad Mourad - Azamoum Saïd - Bellache Jugurtha - Bouaïfel Farouk - Bouda Adel - Ghanem Lyes - Ifourah Hocine - Kabyl Kamal - Lalali Rachid - Meziani Mustapha - Sellami Khaled - Tarmoul Rabah
ECHEANCIER : 20 Janvier 2009 31 Mars 2009 30 Avril 2009 31 Juillet 2009 10 & 11 Octobre 2009 31 Décembre 2009 Janvier 2010 2010
Appel à communication Réception des propositions (résumé en une page maximum) Avis du Comité Scientifique et envoi des instructions aux auteurs Réception des contributions finales Tenue du Colloque Réception des contributions définitives retenues pour l’édition Accord et remarques du Comité Scientifique pour la publication Publication
CONTACTS : Secrétariat du Colloque : -
Oukaci Kamel, Vice-doyen chargé de la post-graduation, de la recherche et des relations extérieures Lalali Rachid, Chef de département adjoint des sciences économiques Titouche Rosa, Assistante
Siège : Faculté des Sciences Economiques, des Sciences de Gestion et des Sciences Commerciales Adresse : Université Abderrahmane Mira de Béjaïa Campus d'Aboudaou - Route de Tichy - 06000 Béjaïa - Algérie Téléphone : +213.34.22.16.22 Fax : +213.34.22.16.24 E-mail :
[email protected]
Réponses à envoyer par e-mail à l’une des deux adresses suivantes :
[email protected] [email protected]
Fiche de participation (par communicant) Date limite d’envoi : 31 Mars 2009
COLLOQUE INTERNATIONAL
« Crise financière internationale, Ralentissement économique mondial et Effets sur les économies euro-maghrébines. »
Béjaïa Samedi 10 & Dimanche 11 Octobre 2009 Nom :…………………………………………………………………………………………… Prénom :………………………………………………………………………………………... Établissement :………………………………………………………………………………… Discipline :……………………………………………………………………………………... Grade :…………………………………………………………………………………………. Fonction :………………………………………………………………………………………. Adresse professionnelle : ……………………………………………………………………... ………………………………………………………………………………………………….. Tél. :…………………………………………….Fax : ………………………………………... E-mail :…………………………………………………………………………………………. Souhaite présenter une communication portant sur le thème : ……...…………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………….. Résumé ci-joint : (une page au maximum) Mots-clés : (cinq au maximum) .……………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………... Date et signature :