Introduction : Les objectifs de l'analyse et du diagnostic financier L'information comptable émise par une entreprise doit pouvoir être correctement comprise par l'utilisateur de cette information. Pour montrer l'enjeu de l'information comptable, nous allons en rappeler les principaux utilisateurs : - les banquiers et autres prêteurs et notamment les fournisseurs ; - les clients, qui dans certaines circonstances n'acceptent de travailler avec une entreprise que lorsque ses états financiers les assurent de sa pérennité ; - le personnel qui joue dans certains pays un rôle sur le plan économique 1 et qui ne peut le faire que lorsqu'il dispose d'une information financière fiable ; - les services des impôts, car dans plusieurs pays, l'impôt sur le revenu des entreprises est calculé à partir du résultat déterminé par la comptabilité ; - les actionnaires qui individuellement ou par l'intermédiaire du marché boursier doivent prendre des décisions d'investissement ou de désinvestissement. L'entreprise est un vecteur de création de valeurs à l'attention de l'ensemble des investisseurs, des actionnaires et des créanciers. L’entreprise se situe donc dans une dynamique externe (c’est la vie des affaires) où des influences s’exercent. L’analyse financière doit en tenir compte. Celle-ci est l’étude de l’activité, de la rentabilité et de la structure financière de l’entreprise pour nous permettre d’apprécier et d’émettre un jugement sur cette firme. Pour cela nous aurons trois objectifs : Ø S'assurer que l'entreprise crée de la valeur, Ø Comprendre le processus de formation de la valeur pour identifier les causes d'inefficacité, Ø Et proposer des moyens d'action pour résoudre les problèmes. Il n'y a en effet création de valeur que si les flux d'exploitation sont amènes de satisfaire les exigences des apporteurs de capitaux. Cette analyse est effectuée à partir du compte de résultat, du bilan et du rapport de gestion qui sont établis par les dirigeants de l’entreprise. Nous les utiliserons pour établir : Ø Ø Ø Ø
Le bilan fonctionne l, Le tableau des Soldes Intermédiaires de Gestion, Des ratios, Et le tableau de financement.
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C'est le cas en France pour les comités d'entreprise qui doivent recevoir tous les ans l'ensemble des états financiers. Ils peuvent charger un expert comptable de les analyser en vue de les leur exp liquer et de leur présenter un diagnostic de la situation financière de l'entreprise.
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L’analyse financière permet : - De dégager des résultats, des indicateurs, des ratios et de les apprécier ; - De donner des informations sur l’évolution de l’activité, sur l’évolution de la structure financière et enfin sur les performances réalisées ; - D’interpréter ces informations à l’aide du diagnostic financier ; - D’effectuer des comparaisons entre le passé, le présent et le futur de l’entreprise, ainsi qu’avec d’autres entreprises du même secteur d’activité. Il existe plusieurs méthodologies pour construire un bilan : Ø On peut adopter une approche patrimoniale, c'est-à-dire essayer de dégager le risque de faillite (approche liquidité), Ø Ou adopter une approche fonc tionnelle, qui est l'étude des différents cycles qui se déroulent au sein de l'entreprise. Il y aura donc trois dimensions centrales : Ø La notion de risque d'exploitation Ø La notion de risque financier Ø La notion de risque de faillite. Résumé : Exploitation Financière
Rentabilité
Economique Diagnostic Exploitation Financière
Risque
Faillite Nous allons maintenant voir un peu plus en détail les concepts de l'analyse financière.
I.
Le cycle financier
Le principe est le suivant : Ressources financières
Actifs : - cycliques - acycliques
Ressources financières
Les actifs acycliques nécessitent une transformation. L'entreprise va donc acheter des inputs qu'elle va transformer pour les revendre. Il s'agit d'une entreprise de type industrielle.
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Les actifs cycliques sont revendus en l'état : l'entreprise revend directement les inputs qu'elle achète. Il s'agit des entreprises commerciales. Cette notion de cycle est lié au bilan. Ø La première approche du bilan est plutôt patrimoniale Immobilisations
Capitaux propres Dettes à MT et LT
Actifs circulants Rappel : -
Dettes à CT
Le passif représente l'engagement de l'entreprise envers les autres. Le passif est classé selon le critère d'exigibilité, Et l'actif répond à un critère de liquidité croissante.
Ø On utilise maintenant le critère unique de mobilité (PCG de 1982) Actifs acycliques
Ressources acycliques
Actifs cycliques
Ressources cycliques
On peut mettre en évidence deux types de cycles financiers : - Le cycle court ou cycle d’exploitation de l’entreprise - Le cycle long ou cycle des immobilisations.
A. Le cycle d’exploitation : achat – production – vente Le début du cycle est l’achat. Débute alors une période de stockage plus ou moins long. - Si l’on paie comptant alors il y a répercussion immédiate sur les ressources financières. - Si l’on paie par crédit, la répercussion a alors lieu au niveau des dettes d’exploitation. Ensuite les opérations de production prennent le relais. Les coûts de production entraînent d’autres dettes (énergie, salaire …). La vente des stocks de produits finis permet à l’entreprise d’obtenir des créances d’exploitation.
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Achat MP 100 Remboursement
Dettes d’exploitation
Stock MP 100
100 + 50
50 + 20 de dotation
40
Remboursement
Production
Coût (énergie, salaires, …)
Ressources financières
Bénéfice net 20
Créances d’exploitation 190
Stock PF 170 190
Vente PF Par ailleurs, il y a un cycle par produit qui se renouvelle sans cesse. Ce cycle court est sujet à de nombreux aléas. Qu’une pénurie intervienne et il faut changer sa politique d’approvisionnement ce qui provoque des stocks supplémentaires. Qu’une crise intervienne et les stocks de produits finis gonflent. Des décalages peuvent apparaître qui sont d’ordre physique (durée de stockage) ou d’ordre financier (durée de crédit). Enfin les ressources financières augmentent avec le déroule ment du cycle : le bénéfice et les dotations aux amortissements créent la capacité d’autofinancement (CAF).
B. Le cycle des immobilisations Ce cycle est lui caractérisé par une grande stabilité. Il n’intervient que si l’entreprise réalise un investissement. Les hausses de capital résultent d’introduction en bourse ou d’augmentation de capital. Les baisses de capital résultent du versement de dividendes. Remarque : La CAF joue un rôle central car on la retrouve dans les deux cycles : elle permet d’augmenter les ressources pour les investissements. Variation de capital
Dette à MT et LT
Ressources financières
Investissement
CAF : Résultat net + DAM
Actif acyclique en montant brut
Cycle court
Actif acyclique en montant net
Cession
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II.
Le besoin en fonds de roulement
Le BFR est le besoin de financement qu’entraîne essentiellement le déroulement permanent du cycle achats/production/ventes. Ce concept se rattache directement au cycle court qui se traduit par une succession d’encaissements et de décaissements. Les problèmes de décalage de paiement (c’est-à-dire la différence entre les encaissements et les décaissements) induisent l’existence d’un besoin en fonds de roulement. Le soucis du trésorier est donc d’optimiser les différents flux. Trois propriétés fondamentales : - Le BFR est permanent puisqu’il est lié à l’activité courante de l’entreprise. Il ne disparaît que si l’activité s’arrête. - Le BFR est structurel. Il dépend de données qui sont propres à l’entreprise (délais de stockage et du processus de production) mais également de la qualité des relations de l’entreprise avec son environnement (durée du crédit client et fournisseur). - Le BFR dépend du niveau d’activité. On peut mettre en évidence une partie fixe et une partie variable qui dépend du niveau d’activité. Si les décaissements précèdent les encaissements. Il apparaît alors un besoin de financement qui se renouvelle sans cesse. L’entreprise doit financer ce déficit de trésorerie par des capitaux propres, des augmentations de capital ou des crédits bancaires. Comme ce besoin de financement est permanent, il est nommé BFR positif. Plus la valeur ajouté est importante, plus le BFR est important. Dans ce cas, l’entreprise pratique la facturation intermédiaire pour diminuer le BFR. Si les encaissements précèdent les décaissements. Dans ce cas, le besoin de financement disparaît puisque l’entreprise réussit à vendre les produits avant de devoir régler ses fournisseurs. Le cycle d’exploitation fournit les liquidités (exemple : la grande distribution). On parle dans ce cas de BFR négatif.
III.
Le fonds de roulement
La notion d’équilibre financier minimum (correspond à une vision par strate du bilan) affirme que puisque le BFR est permanent il doit être financé en priorité par des ressources permanentes. De manière symétrique, les besoins à court terme doivent être financés par des ressources à court terme. Cette notion de double équilibre est cependant insuffisante lorsque l’on considère le bas de bilan. Il faudrait en effet un parfait synchronisme entre les actifs et les ressources acycliques. Or le cycle court est soumis à de nombreux aléas et décalages (la liquidité des actifs n’est pas la même que l’exigibilité des ressources). Si l’on résume de manière simplifiée, on peut dire que la détention des stocks et des créances clients « coûte » à l’entreprise. Le crédit obtenu des fournisseurs vient un peu alléger ce besoin de financement, mais pour nombre d’entreprises, cela se révèle insuffisant, de telle sorte que la différence, souvent positive, oblige à mobiliser des ressources soit de LT soit de CT.
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Il faut donc dépasser ce concept : une partie des ressources cycliques finance des actifs acycliques. Le fonds de roulement (FDR) représente donc l’excédant des ressources permanentes (acycliques) par rapport aux emplois permanents.
Emplois acycliques
Ressources acycliques FDR
Emplois cycliques
Ressources cycliques
Définition du fonds de roulement : part des financements stables excédant la valeur des biens stables. Il s’agit d’une marge de sécurité permettant de faire face aux besoins de financement nés essentiellement de l’exploitation. Remarque : il ne faut pas croire qu’une entreprise qui a un FDR positif est à l’abris de problèmes économiques.
FDR 5 FDR 4
CCT FDR 3
FDR 2
FDR 1
Situation 1 : même l’équilibre financier minimum n’est pas respecté (insuffisance de capitaux à LT). L’entreprise utilise des ressources rapidement exigibles pour payer des emplois à LT. Cette situation est extrêmement dangereuse puisqu’elle est incapable de financer son cycle de production. Cette situation est de plus très pénalisante sur le plan des liquidités puisque l’entreprise ne fait qu’emprunter. Ce choix est donc contraint pour les PME, PMI ou des entreprises en création. Le risque est important pour l’entreprise puisque la banque peut lui retirer sa confiance à tout moment.
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Situation 2 : le FDR > 0 ce qui signifie que les immobilisations ont été financé par des ressources peu exigibles. Le déphasage est donc moins important. La situation est préoccupante même si les difficultés sont graves. Cette situation est lourde financièrement puisque l’entreprise emprunte toute l’année. Situation 4 et 5 : l’entreprise couvre toujours ses besoins. Les ressources acycliques sont composées des dettes à LT et MT ainsi que des capitaux propres. Cependant cette situation est-elle optimale ? Il faut recourir à des placements financiers à CT afin d’investir au meilleur taux les excédents de trésorerie sinon ce FDR a un coût s’il n’est pas investi. De plus, le coût d’une telle situation est loin d’être négligeable. En effet, les fonds placés pourraient être utilisés à des emplois plus rentables (mauvaise allocation des ressources). Cette situation se trouve souvent pour les entreprises qui sont cotées en bourse puisqu’elles ont un accès privilégié en terme de coût et de volume aux capitaux permanents. Situation 3 : le FDR est ajusté au niveau moyen des BFR (trésorerie nulle sur l’année). Cette situation est la plus confortable même si elle n’est pas figée. A certaines périodes de l’année, compte tenu de la saisonnalité de l’activité, l’entreprise utilise des crédits de trésorerie pour l’équilibre financier du bilan (FDRBFR). Le coût d’une telle politique est modéré puisque les crédits les plus onéreux ne sont pas utilisés. Elle évolue en fonction des conditions d’emprunt, des capacités d’obtenir des crédits, de la conjoncture économique. Conséquence : BFR = FDR + CCT CCT = crédit à court terme De cette équatio n découle le premier problème de gestion financière : si le banquier impose une norme au niveau des crédits alors il faut jouer avec le FDR.
IV.
La trésorerie
Par définition, TR = FDR – BFR Si les emplois sont supérieurs aux ressources avant crédits à court terme, l’entreprise doit emprunter à CT pour financer la totalité de ses emplois. Dans ce cas on parle de trésorerie de passif. Elle est constituée de toutes les dettes à CT : avances du groupe, concours bancaires courants (à moins de un an) et des effets escomptés non échus. Si au contraire les ressources excèdent les emplois, l’actif laisse apparaître des placements à CT. Dans ce cas on parle de trésorerie d’actif. Elle est constituée de tous les excédents monétaires placés ou non : avances au groupe, va leurs mobilières de placement et disponibilités. è c’est donc la trésorerie qui permet l’équilibre entre l’actif et le passif.
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Plusieurs évolutions de la trésorerie sont possibles. A l’origine des problèmes de trésorerie que peut rencontrer toute entreprise, quelle que soit son efficacité ou quelle que soit sa structure financière, on trouve des problèmes structurels (MLT) ou conjoncturels (CT).
A. La crise de croissance L’entreprise est située sur un marché porteur. D’une manière générale, une forte augmentation des ventes provoque en général une augmentation proportionnelle du besoin en fonds de roulement. En effet si l’on prend par exemple une augmentation de 30% des ventes, toutes choses égales par ailleurs, le BFR augmentera également de 30%. Ici, le CA de la firme croit d’une façon très importante mais son BFR augmente d’une manière démesurée. L’activité de l’entreprise n’est pas suffisamment rentable pour que l’accroissement du FDR correspondent à celui du BFR. Dans un premier temps, les concours banc aire courant permettent de financer la croissance, puis redoutant les déséquilibres d’une croissance non maîtrisée, les banquiers n’ajustent plus à la hausse les lignes de crédit CT. L’entreprise risque alors de ne pas avoir les ressources suffisantes pour financer son exploitation. Il s’ensuit un risque de cessation des paiements. C’est une cause fréquente de défaillance d’entreprises récentes qui sont victimes de leur succès commercial.
Argent
TR < 0
FDR TR > 0 Evolution du CA BFR
Temps
Face à cette augmentation du BFR, la réponse la plus saine consiste à augmenter les capitaux propres pour maintenir un rapport FDR/BFR suffisant. Implicitement avec cette première solution, la firme décide de maintenir son taux de croissance. La deuxième solution est de modérer la croissance si l’augmentation de capital est impossible. Pour cela il faut freiner la progression des ventes (ce qui revient à dégonfler le BFR) pour privilégier la marge commerciale au volume donc à renforcer le FDR grâce à un meilleur résultat.
B. La mauvaise gestion du BFR L’entreprise laisse se dégrader le délai d’écoulement des stocks et le crédit client. Le BFR progresse cette fois-ci plus rapidement que les ventes. Face à cette situation l’entreprise peut améliorer : - La gestion des stocks et des approvisionnements - Les délais de paiement client et fournisseur - Les demandes d’acompte.
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Argent
TR < 0
FDR TR > 0 Evolution du CA BFR
Temps
L’entreprise doit prendre conscience que les difficultés de trésorerie sont à résoudre en amont. Il ne faut pas se contenter de négocier une augmentation de découvert auprès du banquier ou un délai supplémentaire auprès de leurs fournisseurs.
C. Le mauvais choix de financement
Argent
FDR TR > 0
TR < 0
BFR Evolution du CA
Temps
Il s’agit d’un autofinancement abusif. L’entreprise investit sans mettre en place de nouvelles ressources stables (emprunt LMT ou augmentation de capital). L’entreprise compte sur la CAF de la période pour absorber la dépense sur la trésorerie de l’entreprise. Si la CAF est insuffisante pour financer cet investissement, le FDR se dégrade. Il en va de même lorsque l’entreprise emprunte à MT sur une période trop courte par rapport à la rentabilité de l’entreprise. Les remboursements étant trop élevés par rapport à la CAF, ils dégradent à la fois le FDR et la trésorerie. L’entreprise doit alors mettre en place un financement à LMT a posteriori pour rééquilibrer sa structure financière.
D. La perte de rentabilité Les pertes accumulées diminuent les capitaux propres, et par conséquent le FDR se dégrade. Lorsque l’entreprise fait des pertes, les décaissements sont supérieurs aux encaissements. Par conséquent la trésorerie se dégrade également. Il ne s’agit pas ici d’analyser les causes de 9
perte de rentabilité qui proviennent du compte de résultat. Nous mesurerons l’incidence de ces pertes sur la trésorerie du bilan.
Argent
FDR TR > 0
TR < 0
BFR Evolution du CA
Temps
Suite à plusieurs années de perte, l’entreprise devra reconstituer ses capitaux propres en faisant appel aux actionnaires.
E. La réduction de l’activité Cette cause de dégradation est conjoncturelle. Face à la baisse de son carnet de commandes, l’entreprise ne réduit pas immédiatement son programme de fabrication. Elle estime souvent que la baisse n’est que momentanée. Les stocks augmentent, les dettes fournisseurs et les autres charges d’exploitation demeurent à leur date d’échéance. Par conséquent, le BFR augmente et la trésorerie se dégrade. Il faut donc que l’entreprise face à cette situa tion baisse son niveau de production. Argent
FDR TR > 0
TR < 0
BFR
Evolution du CA
Temps
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Résumé des différentes situations :
BFR > 0
BFR < 0
FDR > 0
FDR > BFR è TR > 0 FDR < BFR è TR < 0
TR > 0
FDR < 0
TR < 0
|BFR| > |FDR| è TR > 0 |BFR| < |FDR| è TR < 0
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V.
Exercice d’application
La société Bourdeau est une société de négoce de meubles créée il y a 3 ans par un ancien commercial. Monsieur Bourdeau vous contacte car il souhaite réduire le montant de frais financiers qui sont en forte progression depuis l’année dernière. Il envisage notamment de s’équiper d’un logiciel pour gérer la trésorerie en valeur. -
Comment expliquez- vous l’évolution de la trésorerie de N à N+3 ? Est- il possible de rattacher ce cas à une ou plusieurs des situations de crise définies auparavant ?
Capitaux propres Dettes LMT Capitaux permanents Immobilisations nettes
N 966 1 557 2 523 913
N+1 1 616 1 415 3 031 1 447
N+2 2 313 1 474 3 787 2 018
N+3 3 668 1 668 5 336 2 528
Fonds de roulement
1 610
1 584
1 769
2 808
12 732 13 654
14 258 12 496
15 055 11 790
28 905 16 166
Besoin en fonds de roulement
- 922
1 762
3 265
12 739
Trésorerie
2 532
- 178
- 1 496
- 9 931
CA HT
46 704
46 946
50 596
75 435
Frais financiers % frais financiers/CA HT
171 0.37%
155 0.33%
184 0.36%
1 022 1.35%
Résultat net % Résultat net/CAHT
165 0.35%
652 1.39%
696 1.38%
1 355 1.80%
Stocks Délai d’écoulement en jours
2 338 22
3 318 30
3 835 33
5 911 34
Créances client Délai de règlement en jours
8 449 55
8 847 58
10 192 61
16 667 68
Dettes fournisseur Délai de règlement en jours BFR/CA HT en jours
9 964 78 -7
10 120 78 14
8 779 63 23
12 055 58 61
Actifs circulants d’exploitation Dettes d’exploitation
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