Bimestriel Septembre Octobre 2008

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  • Words: 13,117
  • Pages: 25
/BELGIE P .P. /P ..B 5580 ROCHEFORT B. C 43 / 49 Belgique 2008 N° 26 Septembre & Octobre

Bimestriel de

L’AMICALE LIBERALE DES PENSIONNES

de

ROCHEFORT

Editeur responsable Contact : Oscar Crispin Avenue de Forest n° 8 5580 Rochefort TEL 084/211161 E mail : oscaretmaggy@skynet .be Site Web : www.rochefortinteractif.be Adresse du blog >http://amicale-lp-rochefort.skynetblogs be/. 1

Mobilité Rochefortoise

L’a s b l Mobilité Rochefortoise a mis sur pied un service de transport gratuit pour les personnes de plus de 65 ans qui ne disposent plus ou pas de véhicule pour se déplacer, ou qui, pour des raisons médicales, ne peuvent plus prendre le volant. Ce service permet aux personnes concernées d’effectuer diverses démarches, que ce soit pour des raisons essentiellement médicales ou familiales. Ces déplacements sont évidemment limités à la grande entité géographique de Rochefort. Pour des informations complémentaires, n’hésitez pas à contacter le 0472/492270 Ainsi que L’Amicale Libérale des Pensionnés de Rochefort Crispin Oscar 084/211161 –0496/790164.

Le site Web de l’Amicale des Pensionnés, ouvert sur le www.rochefortinteractif.be site gratuit de la commune, met à la disposition de tous ses membres en règle de cotisation, la possibilité de faire paraître des petites annonces, quel que soit le contexte ou un petit chat à donner ou une voiture à vendre Table des Matières Page Couverture Les 15 premiers européens 18 & 19 Le voyage en Pologne 2 la Mobilité 11 Les Iles Grecques par Charline Scaillet lauréate 3 Le Mot du Président 12 &13 Suite Du prix Lucien gilles 4 Discours de la fête 14 L’Idée Européenne ne date 20 =21 = 22 Le voyage en 5 Nationale par le pas d’hier : les débuts de la Egypte de deux Rochefortois 6 Député Bourgmestre construction Européenne 23 Le cours de cuisine suite François Bellot 15 Les Petits Déjeuners santé des Abats 7 La journée Nationale à Villers / Lesse 24 Les volailles 8 De la LLP à Petite 16 Le rire et le fou rire 25 les recettes : Curry de Chapelle 17 Remise des prix du concours suprêmes de volailles aux fruits 9 &10 La Journée d’expression écrite Lucien Gilles Minestrone au pistou Fédérale10des PL à Namur Quiche au jambon et au Visite des différentes Gruyère Entreprises

Nous avons le plaisir de vous informer que le cours d’Informatique donné par Monsieur Gérard Lupcin Reprendra en octobre Pour tous renseignements s’adresser chez le Président ℡ 084/211161 Mobilité Rochefortoise

Appel au Bénévolat. Chers amies & Chers amis Pensionnés Cet appel s’adresse à tous les membres de L’Amicale, féminins et masculins et leurs amis qui seraient candidats comme bénévoles pour conduire la voiture de l’ASBL Mobilité Rochefortoise,Un jour par semaine, car nous voudrions recruter une réserve de chauffeurs effectifs et suppléants Afin de soulager l’équipe actuelle. Pour les informations complémentaires, n’hésitez pas à contacter ℡ le 0472 / 492270 Mme Noëlle Demoulin Ainsi que le 084 /211161 -0496790161 de Monsieur Crispin Oscar , Amicale libérale des Pensionnés de Rochefort 2

Le Président cède la parole à notre Député Bourgmestre François bellot Etant donné la situation politique actuelle dans notre pays nous vous communiquons le Magnifique discours du Bourgmestre à l’occasion des fêtes nationales Cérémonie du 21 juillet 2008 Mesdames et Messieurs les Echevins, Conseillers Communaux, Président de CPAS, Monsieur le Secrétaire communal, Mesdames et Messieurs qui représentez les autorités militaires, civiles ou religieuses, Mesdames et Messieurs, Depuis les élections de juin 2007, le fossé entre nos deux grandes communautés nationales n’a cessé de se creuser. Une question lancinante nous traverse constamment l’esprit : De par la volonté de nationalistes, notre Pays est-il encore gouvernable dans sa forme actuelle ? Il y a un an, je vous aurais répondu, OUI sans hésitation. Aujourd’hui, après 13 mois de négociations, de reculades, de coups de force flamands lors du vote hautement symbolique de la scission de l’arrondissement Bruxelles – Hal – Vilvoorde, après 3 démissions du 1er ministre, je vous avoue que bien malin celui qui peut décrire la forme future de notre pays. Mais dans un an, lorsque nous nous retrouverons, il est certain qu’elle aura évolué plus ou moins profondément. La stabilité à laquelle nous aspirons tous à long terme, passera par une nouvelle architecture de notre Etat et de ses composantes, Régions et Communautés, c’est sans doute ce que le Roi signalait hier dans son discours lorsqu’il déclarait qu’il fallait rechercher les nouvelles formes du « Vivre Ensemble ». Pour y arriver, notre Pays a besoin d’un 1er ministre, arbitre des revendications des uns et des autres, capable d’apaiser Bruxellois, Wallons et Flamands comme ont pu le faire par exemple Wilfried MARTENS, JeanLuc DEHAENE et Guy VERHOFSTADT. Aussi longtemps que le 1er Ministre fera passer les intérêts de son parti avant ceux de son Pays, aussi longtemps qu’il sera l’otage des indépendantistes qu’il a associés lui-même à son parti pour être la première famille politique de Flandre et donc du Pays, la négociation sera difficile parce que déséquilibrée  Carnet Gris : Nous déplorons le décès d’un de nos membres Monsieur Yvan Grollinger Nous présentons à, la famille nos sincères condoléances Dates à retenir : La journée Nationale à Couvin le19 septembre : voir article dans ce journal Composition du comité de l’Amicale des Pensionnés Président d’honneur Président 1er Vice- Président 2eme Vice- Président Trésorier

Monsieur Fernand Devaux Monsieur Oscar Crispin Monsieur le Dr Jean Henrotin Monsieur Jules de Barquin Monsieur André De Cocq

Secrétaire Madame Maggy Crispin Relecteur Monsieur André Renardy Professeur informatique Monsieur Gérard Lupcin Ingénieur informatique Monsieur Eugène Renard Entretient des PC

Avec le soutien de la Communauté Française, En collaboration avec la Ligue Libérale des Pensionnés a s b l, la Fédération Libérale des Pensionnés de la Province de Namur a s b l et la Mutualité Libérale Hainaut -Namur 3

L’échec des négociations tient autant à la personnalité du capitaine du navire qu’à l’importance des revendications séparatistes venues du Nord. Les premiers ministres, Martens, Dehaene et Verhofstadt, surent si bien jouer les équilibristes entre leurs origines et leurs intérêts politiques personnels d’un côté, les exigences et les lourdes contraintes de leur Pays de l’autre. Ce faisant, ils devinrent des dirigeants de premier plan au niveau belge mais également au niveau européen dont l’Europe a vanté les qualités. C’est d’ailleurs la force de négociation du tandem VERHOFSTADT – MICHEL qui débloqua l’élargissement de l’Europe lors du sommet de Nice en 2002 jusque là bloqué par des divergences majeures entre grands Etats. Le compromis à la Belge, les institutions internationales le connaissent et ont régulièrement recours à nos dirigeants pour trouver une solution de compromis. Faut-il rappeler que des grands hommes belges sont à l’origine de l’Union Européenne tels Henri SPAAK, Jean RAY et bien d’autres. Ils avaient compris la richesse de la diversité culturelle, l’importance de l’émancipation commune des pays qui venaient de s’affronter dans une guerre particulièrement sanglante et de constituer un ensemble européen porteur de paix, de développement économique social et culturel. En agissant de la sorte, la Flandre menace ce modèle voulu à la sortie de la seconde guerre mondiale qui a été facteur de paix et de bien-être de toute l’Europe. Mais avant de poursuivre, permettez-moi de faire un peu d’histoire de notre Pays. Le premier combat flamand justifié à nos yeux a pris une domination francophone à certains égards excessive durant un siècle fut la reconnaissance de la langue et de la culture flamande. Ce combat fut remporté en 1963 et en 1968. Des exemples de ce combat notamment fut le « Wallons Buiten » à Leuven avec pour corollaire les idioties et la séparation burlesque des ouvrages de grande valeur de la bibliothèque universitaire. Vinrent ensuite les revendications politiques qui ont débouché sur le modèle fédéral. Il fut mis petit à petit en place à partir de 1970. Les accords se sont concrétisés autour des lois de réforme institutionnelle le 8 août 1980 et du 8 août 1988. Toutes ces demandes du deuxième paquet si je puis ainsi les appeler, sont aujourd’hui satisfaites et la Flandre s’est assurée une solide domination sur l’Etat fédéral. Maintenant la Flandre justifie des requêtes d’un autre type pour aller plus loin dans le double principe de la séparation plus accrue dans certaines compétences en renforçant encore sa domination sur l’Etat pour ce qui sert les intérêts flamands. Le principe flamand est clair : - on régionalise ce qui pénalise ses intérêts - on maintient la BELGIQUE et elle la domine pour ce qui la sert. A l’étranger, la Flandre parle au nom de la BELGIQUE. Elle pèse par exemple sur les décisions européennes pour servir les intérêts flamands, elle ne se soucie guère des intérêts wallons, voire elle les combat. Ses revendications sont territoriales et économiques. Première catégorie : Ses revendications sont territoriales lorsque la Flandre brime les francophones des communes à majorité francophone en territoire flamand parce qu’elle craint pour son identité culturelle. Notre réponse est d’intégrer 6 communes concernées dans la région bruxelloise. N’est-ce pas un déni de démocratie que de refuser qu’une commune où 80 % de ses habitants sont francophones souhaite intégrer une région à statut bilingue. Pour le reste, il est normal que les francophones qui habitent en Flandre parlent le flamand comme les Flamands qui résident en Wallonie parlent le français. Deuxième catégorie de revendications :Economique :La Flandre prospère, qui se considère bien gérée et à contrario de la Wallonie qu’elle considère comme fainéante, nonchalante et profiteuse, ne supporterait plus les transferts d’argent considéré comme injustifiés vers l’Etat fédéral qui ensuite les distribuerait à la Wallonie. 4

Je rappelle que la Flandre a vécu de la prospérité de la Wallonie de 1830 à 1963. Selon certains économistes, en francs courants, le montant total des dépenses consenties par la Région wallonne au sens large et les francophones représentent 24.000 milliards de francs belges au cours de ces 133 années. Derrière ces revendications économiques flamandes, se cache un programme non exempt d’égoïsme. Ces idées ont été relayées par des médias, des leaders d’opinion et ont irrigué en profondeur un parti comme le CD et V ainsi que la population séduite par le discours. Cadres et militants de cette formation, abreuvés d’un discours quotidien sur la Flandre qui gagne à l’opposé, disent-ils, d’une Wallonie qui perd volontairement, accrochée à la mamelle nourricière fédérale se persuade désormais que la Belgique fédérale n’est qu’un boulet qu’il ne faut plus traîner. Monsieur LETERME est l’otage d’un petit parti qui compte 6 élus ouvertement partisans de la disparition du pays. Il est aujourd’hui emporté par ce courant qu’il a lui-même conforté et amplifié. La situation est d’autant plus difficile et grave lorsqu’il sort de son rôle de 1er ministre pour accuser les francophones de rendre inconciliables les positions au sein de l’Etat fédéral. Un arbitre reste un arbitre et il lui appartient d’entendre les demandes, de rechercher les voies du compromis servant les intérêts des uns et des autres. Après avoir posé le constat, après avoir rappelé brièvement la genèse des revendications flamandes, je me hasarderai à formuler quelques avancées possibles, capables d’assurer l’unité de notre Pays, sa stabilité, susceptibles de rencontrer de manière équilibrée les attentes de toutes les Régions et Communautés. La franche collaboration doit prévaloir entre Communautés dans la recherche constante du bien et du bien-être des habitants de notre Pays, reconnu comme multilingue, multiculturel et riche de ses diversités. Le repli identitaire flamand est inquiétant et rappelle peut-être à certains égards mais avec une forme plus moderne des formes de nationalisme égoïste, mais, qui à terme, sont suicidaires pour celles et ceux qui les portent. 1

Première avancée possible : L’élargissement de la région bruxelloise. Comme évoqué il y a quelques instants, les 6 communes situées en Brabant flamand où une majorité d’habitants sont francophones serait encrées à la Région de Bruxelles- Capitale

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.Le statut bilingue est garanti en Région bruxelloise. Pour le reste, ceux qui ont fait le choix d’habiter dans une région doivent parler la langue de la région ni plus ni moins, particulièrement dans leur rapport avec les administrations, les écoles, etc.…

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Le transfert des compétences vers les Régions et Communautés. Par exemple, en matière d’emploi, c’est évident qu’on ne répond pas de la même manière face à la problématique du chômage en Flandre avec un taux de chômage de 6 % essentiellement chez les personnes plus âgées et en Wallonie avec un taux de chômage de 16 % surtout chez les jeunes. En matière judiciaire, la sécurité routière, de mobilité, on constate des préoccupations différentes, des faits et attentes contrastés entre la Flandre, la Wallonie et Bruxelles. A titre d’exemple, je pourrais vous citer en termes de mobilité et sécurité routière, les fortes attentes flamandes en matière de sécurité des cyclistes. La Flandre compte 1.300.000 cyclistes pour 60.000 maximum en Wallonie. Encombrer le Parlement fédéral de préoccupations liées à la sécurité des cyclistes flamands, cela a-t-il un sens, cela ne doit-il pas être réfléchi au sein de l’Assemblée flamande. En termes de sécurité routière, j’entends régulièrement les aigreurs d’élus flamands qui constatent que 82 % de la croissance des amendes perçues en BELGIQUE provient de la Flandre et qu’au moment du partage, la répartition est dans une clé plus ou moins 60 / 40. Il est évident que la perception de la sécurité routière, les manières dont le citoyen flamand réagit lorsqu’il est verbalisé, sont tout à fait différentes du comportement wallon. Pour le Flamand, « de wet is de wet », et dès que vous circulez à 51 km/h, il s’agit d’une infraction. Côté wallon, combien de sollicitations n’ai-je pas reçues d’automobilistes verbalisés à 70 ou 75 km/h alors que la vitesse est limitée à 50 km/h, considérant toujours qu’il y a bien moyen d’arranger cela … 5

C’est aussi une différence de perception mais à certains égards, tel celui-là bien précis, le « je m’en foutisme wallon » doit être souligné. Il faut avoir le courage de le dire et je souhaite prendre cet exemple à dessein. Rien ne s’oppose donc à un transfert objectif de compétences vers les Régions et Communautés et nous sommes prêts à en discuter. Je ne vais pas inventorier les domaines dans lesquels les transferts peuvent être justifiés pour les différentes Communautés et Régions. Il reste toutefois à trouver, au sein de l’Etat fédéral, le point d’équilibre accepté d’une majorité de francophones, de flamands et finalement de belges et ce compris sur le financement des politiques régionalisées. Mais vous l’aurez compris, le mal belge est profond. Le divorce peut et doit être évité. Je ne connais aucun divorce qui permette à toutes les parties d’être gagnantes. Un divorce crée des blessures irrémédiables, sans doute atténuées dans le temps mais jamais complètement effacées. En 13 mois, l’aveuglement et l’égoïsme flamands exacerbés par les nationalistes ont gagné du terrain. Que l’on ne se trompe pas ! Du côté francophone : l’opinion publique flamande tient à l’existence de la BELGIQUE mais d’une autre BELGIQUE que lui ont promise tous les partis politiques, une BELGIQUE au contour minimum. Imprudence car nous ne sommes pas prêts à des aventures institutionnelles qui brimeraient les francophones. Un état fédéral fort est une valeur ajoutée. Voyez l’exemple de l’Allemagne, organisée en Lander mais qui est une nation particulièrement soudée, unie, à la recherche constante de la qualité, du consensus et à l’établissement de fortes solidarités entre les landers très riches, industrieux et les landers plus ouverts, plus extensifs, plus ruraux. OUI à la régionalisation mais OUI aussi au respect mutuel, à la recherche d’un nouvel équilibre avantageux à toutes les régions, à tous les habitants. Les défis et les menaces de notre temps sont ailleurs : la détérioration du pouvoir d’achat notamment due à l’accroissement du prix de l’énergie mais pas uniquement cela ; la détérioration de la situation économique, l’emploi, la sécurité, les pensions. A-t-on le droit de négliger toutes ces questions urgentes, d’en reporter l’examen parce qu’une région, une communauté a fixé d’autres priorités et un agenda qui lui est propre. La prospérité de la Flandre et son isolement culturel aveuglent ses dirigeants qui n’entendent pas les messages alarmistes de la communauté internationale et particulièrement l’Europe quant aux multiples dangers des replis nationalistes. L’Europe craint par-dessus tout l’effet d’exemple que la BELGIQUE peut donner auprès d’autres régions qui revendiquent plus d’autonomie. Nous avons tous aussi à craindre l’effet dévastateur sur la réputation de notre pays dont la Flandre pourrait être la première victime .De part et d’autre de la frontière linguistique, des gestes de conciliations sont posés avec responsabilité, clairvoyance et courage. Depuis son existence, notre Pays a connu plusieurs crises économiques, sociales et institutionnelles. Elle a aussi connu des guerres avec des souffrances dans toutes les régions du pays, avec des solidarités dans toutes les régions du pays. A chaque fois, la BELGIQUE les a traversées parce que des hommes d’état ont eu l’intelligence de dépasser leur propre intérêt et ceux des groupes qu’ils représentaient pour servir l’intérêt général. Espérons que les négociateurs actuels et particulièrement le 1er ministre quel que soit son nom, s’inspireront de ces exemples pour réunir la BELGIQUE autour d’un projet commun au service de tous les habitants, wallons, flamands et bruxellois .C’est le vœu le plus cher que je formule pour notre pays. Ce qui est bon pour le pays est bon pour les habitants .Bonne fête nationale et vive la BELGIQUE. François BELLOT, Député- Bourgmestre. 6

Apéritif Menu Feuilleté de poisson aux épinards Sauce Mousseline à la Champenoise Suprême de pintadeau aux baies rouges Gratin Dauphinois- Légumes du potager Assiette gourmande Café

Prix Journée 30€ Avec la visite de l’Albatros Boissons non comprises

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C. Gentilhomme

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La journée Fédérale des Pensionnés Libéraux à Namur le 7/8/2008 Ce jeudi 7 août 2008 a eu lieu à Namur la journée de la Fédération Libérale des Pensionnés Nous avions réunion à la Moutarderie Bister à Jambes. Quelques 60 participants ont été dispatchés vers les différentes visites qui animaient cette journée ; un groupe conduit par le Président Fédéral Monsieur Gillard s’est dirigé vers le Musée du Génie des Forces Armées Belges à Jambes, un autre groupe intéressé par la parfumerie Delforge s’est dirigé vers la Citadelle et le dernier groupe visita la Moutarderie Bister ou nous avons tous été accueillis par notre Animatrice Valérie et les Hôtesses de la Moutarderie ; du café et des biscuits en guise de bienvenue et ensuite chacun s’en alla vers les lieux de visites choisis. Le Musée du Génie Militaire créé en mai 2001 et situé à Jambes dans une ferme du XVIIe siècle, le musée du Génie expose les souvenirs de cette arme exceptionnelle Depuis sa création en 1830. 4 salles sont réalisées actuellement. : Une salle d’accueil : une salle de synthèse couvrant en 4 modules la période 1830—2000.deux salles à thèmes : Le génie en Afrique et le Génie dans la Résistance. La Parfumerie Delforge à la Citadelle Dans les entrailles de la Citadelle Médiévale de Namur, Guy Delforge crée et produit dix lignes complètes de haute qualité destinées à une clientèle exigeante. Ce centre de création, unique en Europe du Nord, permet à chacun de comprendre les différentes et délicates phases de la réalisation d'un parfum. Les parfums naissent et mûrissent dans les entrailles de la Citadelle, casemates de l'époque Charles Quint La Moutarderie Bister Créée en 1926 par Franz Bister, Namurois, fabrique la Moutarde L'Impériale, célèbre par son bocal à facettes en forme de grenade. La Moutarderie Bister produit une vingtaine de moutardes différentes et aussi du piccalilli, des oignons, cornichons et câpres au vinaigre. La visite consistait en un exposé sur l'historique de l'entreprise, la fabrication, la distribution, la dégustation et un colis de produits offert. La moutarde la plus connue est L’Impériale, mais Bister produit plus de 30 recettes différentes, dont les moutardes de Dijon, mi-fortes, douces, bio, à l’ancienne, au miel, etc. et aussi les moutardes de luxes Bistériades Gourmandes Arrivées voici peu dans la gamme des produits Bister, "Les Bistériades Gourmandes" sont le fruit du mariage harmonieux entre un savoir-faire ancestral et les saveurs du monde... Le tout est présenté dans un nouvel écrin étudié par un designer italien et habillé par une graphiste française. Outre les moutardes, les principaux produits sont dans la gamme du piccalilli, de la sauce froide, du cornichon, de l’oignon ou des câpres. Découvrez les 2 usines Bister, à Jambes (Namur) en Belgique et à Saint-Thibault (Troyes en Champagne) en France.( Dans le prochain numéro de notre revue nous développerons un article sur la moutarde et l’histoire plus approfondie de la maison Bister La matinée s’est terminée au Casino Club : Restaurant très bien tenu Nous avons dégusté un très bon repas : Buffet froid, potages, et buffet chaud A volonté ,vin blancs, vins rouges.

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Ensuite nous avons visité un domaine viticole, appartenant à Philippe Grafé Le Domaine viticole du Chenoy situé à Emines (Namur) Une exploitation viticole en région wallonne ? La décision d’entreprendre la création d’une exploitation de 10 hectares de vignes dans la région namuroise a demandé une étude et une analyse approfondie de tous les facteurs déterminant la viabilité d’un projet d’une certaine envergure sur le plan financier et technique Philippe Grafé, ancien administrateur délégué pendant 40 ans de Grafé & Lecocq avait depuis plusieurs années, l’esprit de planter des vignes en Wallonie ... Des vignes en Belgique !! La dégustation des produits est prometteuse, des vins rouges étonnants sous notre latitude, et des vins blancs pas mauvais du tout, un de ces crus rappelle le Muscadet le tout demandant à vieillir. Le projet démarre en 2002, quand le Domaine, comprenant de beaux bâtiments de ferme du 18e s. au milieu de 11 ha de terres en pente de 15%, exposée plein sud, est acheté. En avril 2004, la création du vignoble s'est poursuivie par la plantation de 2 ha avec 7000 plants (cépage Pinotin). 1000 plants de Muscat Bleu ont été également plantés en avril 2004 en vue d'expérimenter la production de raisins de table. Enfin, l'année 2005 a vu au mois d'avril la plantation des 2 ha encore disponibles avec, d'une part, 4.000 plants (cépage Rondo) et, d'autre part, 4.000 plants (cépage Cabernet Sauvignon).(www.domaine-du-chenoy.com)

Notre Professeur bénévole, d’Informatique, Monsieur Gérard Lupcin , Professeur en Electromécannique à l’Ecole Technique de Je Melle, représente le groupe Maniquet « Green Energy 4 seasons » et se tient à votre disposition pour tous renseignements et devis personnalisé sur les panneaux photovoltaïques. Rue du Parc Kéog 30 ==5580 Jemelle == ℡ 0473/83.58.65 10

Le continent Européen : Les quinze premiers. : Les îles Grecques Vastes ou minuscules, les îles grecques se dispersent par milliers dans la Méditerranée, mais elles ne sont qu'une centaine à être habitées de façon permanente. La Crète, les îles Ioniennes et les Cyclades ont été occupées par les Vénitiens et exposées aux influences culturelles italiennes. Les îles constituent la principale caractéristique du territoire grec et sont partie composante de la culture et la tradition du pays. Le territoire grec comprend 6.000 îles et îlots dispersés en mer Ionienne et en mer Égée phénomène unique sur le continent européen. Seuls 227 d'entre eux sont habités. L'archipel grec comprend 7.500 km de côte - sur un total national de 16.000km - aux beautés d'une grande diversité: plages qui s'étendent sur des kilomètres, golfes et criques de petite taille, plages de sables bordées de dunes, plages de galets, grottes côtières aux rochers abrupts et au sable noir typique des sols volcaniques, zones humides côtières. Les plus anciennes civilisations européennes (cycladique, mycénienne...), elles abritent également des sites archéologiques, un héritage architectural unique et de charmantes traditions locales, fruit d'une civilisation ancestrale aux multiples facettes. Notons également que c'est dans ces îles que se concentrent 58,5% des unités hôtelières et 62,6% du nombre de lits dont dispose la Grèce dans son ensemble (2003). Tout ceci, combiné à un climat idéal, à la sûreté des mers grecques et aux courtes distances entre les ports et les plages, a contribué à la notoriété des îles grecques célèbres et à les rendre populaires auprès des visiteurs grecs et étrangers. La majorité des îles se situe dans la mer Égée. Elles sont divisées en 7 archipels (du nord au sud): Les Iles de l'Égée du Nord-Est: Aghios Efstratios, Thassos, Ikaria, Lesbos, Limnos, Oinoussès, Samos, Samothrace, Chio et Psara. Les Sporades: Alonnissos, Skiathos, Skopélos, Skyros. L'île d'Eubée Les Iles du Golfe Saronique: Angistri, Egine, Poros, Salamine, Spetsès, Hydra et la zone côtière des Méthanon. Les Cyclades: un archipel composé de 56 îles dont les principales sont: Amorgos, Anafi, Andros, Antiparos, Délos, Ios, Tzia, Kimolos, Kythnos, Milos, Mykonos, Naxos, Paros, Santorin, Sérifos, Sikinos, Sifnos, Syros, Tinos, Folégandros et les "Petites Cyclades" (Donoussa, Iraklia, Koufonissia et Schinoussa). Le Dodécanèse: Astypalaia, Kalymnos, Karpathos, Kassos, Kastélorizo, Kos, Lipsoi, Léros, Nissyros, Patmos, Rhodes, Symi, Tilos et Chalki. La Crète Ionian Sea Du côté de la mer Ionienne, un seul archipel :Les Iles Ioniennes: Zante, Ithaque, Corfou, Céphalonie, Leucade, Paxoi, Antipaxoi, Erikoussa, Mathraki, Méganissi, Othonoi et Strofadès. A ces îles Ioniennes, il faut ajouter Cythère (située en face de la Laconie, au sud du Péloponnèse) et sa voisine Anti-Cythère N'oublions pas non plus les îles de Gavdos (au sud de la Crète), d'Elafonissos (dans le golfe de Laconie) et Trizonia (dans le golfe de Corinthe) qui n'appartiennent à aucun archipel mais sont d'une beauté naturelle sans pareille. Les côtes Grecques La Grèce compte environ 16,000 km de côte, dont la moitié se situe dans les milliers d'îles grecques, et le reste s'étend le long des plages de la Grèce continentale. Les côtes grecques sont célèbres pour la diversité exceptionnelle de leur beauté (plages qui s'étendent sur des kilomètres, golfes et criques de petite taille, plages de sable bordées de dunes, plages de galets, grottes côtières aux rochers escarpés et au sable noir typique des sols volcaniques, zones humides côtières), leur propreté et la limpidité de leurs eaux. Tout ceci a contribué à faire leur réputation et à les rendre populaires dans le monde entier 11

En 2005, 383 côtes et 5 marinas grecques ont obtenu le prix du "Drapeau Bleu" (voir ci-dessous), classant ainsi la Grèce parmi les premiers pays européens dans cette catégorie. Vous avez libre accès à la plupart des côtes grecques qui se comptent par milliers. Vous aurez la possibilité de les découvrir et d'en profiter sans être gêné par la présence de nombreux baigneurs. Il existe néanmoins dans tout le pays des dizaines de plages aménagées disposant d'infrastructures et de services de grande qualité (parasols, chaises longues, cabines, cafés, bars restaurants, etc...). Vous pourrez vous y baigner, mais aussi pratiquer des sports nautiques (ski, planche à voile, plongée...) et autres loisirs, tels le parachute ascensionnel (pour une ou deux personnes), les "pneus" et les "bananes", le pédalo, le jet ski, etc... Ajoutons que toutes les plages aménagées disposent de postes de surveillance occupés par des sauveteurs qui assurent la sécurité des baigneurs dans leur zone. Que sont les "Drapeaux Bleus" de l'Europe? Il s'agit d'un programme qui récompense chaque année les plages et les marinas répondant à de sévères critères concernant la propreté de la mer et de la plage, la bonne organisation et la sécurité de la plage, ainsi que la protection de l'environnement côtier. Plus précisément, les critères déterminants pour le décernement du "Drapeau Bleu" sont les suivants: 1. Propreté de la mer et de la plage -Qualité des eaux de baignade -Absence de rejet de déchets liquides d'origine industrielle sur la côte -Traitement des déchets urbains conformément à la directive relative de l'U E. -Présence suffisante de poubelles régulièrement vidées. -Enlèvement périodique des mégots et autres déchets présents sur la plage .2. Organisation de la plage et sécurité des visiteurs de baignade. -Information immédiate au cas où les eaux ne sont plus sûres pour les baigneurs. -Existence de stratégies dans le cas d'un accident entraînant la pollution des eaux et information immédiate du public. -Installations sanitaires en suffisance- système d'évacuation des eaux usées contrôlé. -Présence de sauveteurs formés ou accès direct à un téléphone, matériel de sauvetage et de premier secours -Accès sûr à la côte et aide aux personnes handicapées. -Conduite de véhicules sur la côte interdite. -Camping sauvage interdit. -Surveillance des animaux domestiques sur la côte. Arts et civilisations La culture est constituée de l’ensemble des réalisations matérielles et immatérielles d’une société humaine. La culture et les arts sont deux notions étroitement liées entre elles, puisque les arts constituent des manifestations caractéristiques de la culture d’une période donnée. Certains arts, tels que l’architecture, la sculpture, la poterie, le tissage, la musique, la bijouterie et la peinture, ont une longue tradition en Grèce, où des civilisations se sont épanouies dès l’ère préhistorique. Si peu d’éléments du paléolithique ont été découverts jusqu’à présent en Grèce, on en sait en revanche davantage sur le néolithique, qui lui fait suite (du VIIe au IVe millénaire), et sur sa civilisation, que l’on retrouve principalement dans des régions telles que la Thessalie et la Macédoine. Des civilisations très évoluées se sont épanouies à l’âge du bronze (de -3 000 à -1 150 av. J.-C.) dans l’Égée du nord-est, les Cyclades (dont la marque distinctive sont les idoles en marbre monumentales), en Crète et en Grèce continentale. Les civilisations qui ont prospéré au cours du IIe millénaire dans ces deux régions, et qui sont connues respectivement sous le nom de civilisation minoenne et mycénienne, sont considérées comme les deux premières grandes civilisations présentes sur le territoire grec. Les vestiges architecturaux (par exemple, les palais), mais aussi les œuvres de céramique, de sculpture sur pierre (vases, intailles), de métallurgie (vases, armes), de bijouterie et de peinture (fresques), sont autant de témoins impressionnants de ces civilisations. À l’époque historique, les civilisations de la période géométrique (IXe – VIIIe s. av. J.-C.) et de la période archaïque (VIIe – VIe s. av. J.-C.) annoncent celle de la période classique (Ve – IVe s. av. J.-C.). Les œuvres d’art classiques, caractérisées par leurs proportions et leur beauté idéales expriment les idéaux philosophiques de leur époque et ont servi de modèles à la Renaissance européenne du XVe s. après J.-C. Au cours des périodes hellénistique (IIIe – Ier s. av. J.-C.) et romaine (Ier s. av. J.-C. – IIIe s. après J.-C.), la civilisation grecque s’est développée dans le cadre de grands royaumes et d’un empire, respectivement. C’est encore dans un contexte impérial que s’épanouit la civilisation grecque à l’époque byzantine – périodes précoce, intermédiaire et tardive (IVe – XVe siècle après J.-C.) 12

–, tandis que la civilisation des temps modernes est marquée par l’occupation ottomane et les premiers pas du jeune État grec, après la Révolution d’indépendance de 1821. Une visite aux sites archéologiques, aux musées et aux monuments disséminés dans l’ensemble du pays offre une image vivante des civilisations qui se sont succédé sur le territoire grec, ainsi que de leurs réalisations dans le domaine des arts et de la technique, de l’ère préhistorique à nos jours .Les côtes grecques Sites archéologiques/ Monuments Le territoire grec est parsemé de sites archéologiques et de monuments qui dégagent un prestige et un charme particuliers. Toutes les périodes connues à ce jour de l’ histoire séculaire de la Grèce les ont marqués de leur sceau. Les visiteurs du pays ont l’occasion d’effectuer un « voyage » unique dans la mémoire historique et culturelle du pays, qui a laissé sa marque indélébile sur chaque région de la Grèce et met en valeur les multiples facettes de la civilisation grecque. Les sites archéologiques et lieux culturels suivants ont été inscrits par l’Unesco à la liste du patrimoine mondial : 1. Mont Athos (ensemble monastique) 2. Athènes (Acropole) 3. Bassæ (temple d’Apollon Epikourios) 4. Vergina - Aigai 5. Delphes (site archéologique) 6. Délos (site archéologique) 7. Épidaure (site archéologique) 8. Monuments paléochrétiens et byzantins de Salonique 9. Ensemble monastique des Météores 10. Mystras (ville médiévale) 11. Monastères de Dafni (Attique), d’Ossiou Louka (Béotie) and et de Nea Moni Chio 12. Sites archéologiques de Mycènes et de Tirynthe 13. Olympie (site archéologique) 14. Patmos: Monastère de Saint-Jean le Théologien et grotte de l’Apocalypse 15. Ville médiévale de Rhodes 16. Samos: Pythagoreion et Heraion 17. Vieille ville de Corfou . Gastronomie La Grèce se distingue aussi par les saveurs uniques de sa cuisine. Qu cours de votre séjour en Grèce, vous serez agréablement surpris par la gastronomie du pays. Contrairement aux idées reçues, la cuisine grecque ne se limite pas à la moussaka, aux souvlakis (brochettes) et à la salade grecque, car elle embrasse une grande variété de mets qui peuvent satisfaire les exigences gastronomiques tant des amateurs de viandes que des végétariens. Pourrait-il en être autrement du pays qui a vu naître les banquets et les philosophes épicuriens ? De fait, c’est Archestrate qui, en 330 avant J.-C., a écrit le premier livre de cuisine de l’histoire. Il nous rappelle ainsi que la cuisine est une marque de civilisation. La Grèce a une tradition culinaire d’environ 4 000 ans. Toutefois – et c’est souvent le cas des cuisines nationales –, si la gastronomie grecque a influencé les pays voisins, elle a aussi subi à son tour des notes occidentales et orientales. La cuisine traditionnelle grecque (à suivre)

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L’idée Européenne ne date pas d’hier( Suite) 1945-1956 : les débuts de la construction européenne 7-10 mai 1948 : congrès de La Haye. Animés par la volonté de promouvoir l’unification du continent, différents mouvements d’opinion proeuropéens se réunissent à La Haye en présence de personnalités politiques et sous la présidence d’honneur de Winston Churchill (en 1946, l’ancien Premier ministre britannique avait prononcé un vibrant plaidoyer en faveur des Etats-Unis d’Europe). De ce congrès naîtra, le 25 octobre à Bruxelles, le Mouvement Européen, un courant d’opinion qui fournira à l’idée européenne de nombreux serviteurs. 16 avril 1948 : création de l’OECE Trois ans après la fin de la guerre en Europe, les Etats-Unis décident d’accorder aux pays qui le souhaitent une aide massive destinée à financer leur reconstruction : c’est le Plan Marshall. L’Organisation européenne de coopération économique, qui siège à Paris, prend en charge la distribution de l’aide américaine. En 1961, elle prend le nom d’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE). Elargie à l’échelle du monde développé, l’OCDE compte aujourd’hui 30 membres. 4 avril 1949 : naissance de l’OTAN Par le traité de Bruxelles signé en mars 1948, les Etats-Unis se portaient garants de la sécurité de la France, de la Belgique, du Luxembourg, des Pays-Bas et du Royaume-Uni. Un an plus tard, cinq autres pays européens rejoignent les "Cinq" de Bruxelles pour former l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord, une alliance militaire contre la menace soviétique. La RFA y adhèrera en 1955, suite à l’échec de la CED. L’OTAN compte aujourd’hui 26 membres répartis entre l’Europe et l’Amérique du Nord. 5 mai 1949 : création du Conseil de l’Europe Dans la foulée du Congrès de La Haye, les gouvernements européens créent le Conseil de l’Europe, à l’origine, un an plus tard, de la Convention européenne des droits de l’homme et de la Cour du même nom. Basé à Strasbourg, le Conseil de l’Europe est responsable d’une œuvre juridique considérable, notamment sur le plan des droits de l’homme. Mais il joue un rôle modeste dans l’unification du continent : le Conseil trouve ses limites dans son mode de fonctionnement, la nécessité d’un accord entre tous ses membres étant source de blocages. 9 mai 1950 : déclaration Schuman Le 9 mai 1950, le ministre des Affaires étrangères français, Robert Schuman, rend publique, dans le discours du Salon de l'horloge au Quai d'Orsay, l'idée de Jean Monnet d'unifier les productions de charbon et d'acier sous une Haute Autorité supranationale. En mutualisant les ressources nécessaires à l’armement, le plan Schuman vise à empêcher une nouvelle guerre entre la France et l’Allemagne. C’est un moyen pour l'Allemagne de l'Ouest dirigée par Konrad Adenauer de s'ancrer dans le camp occidental. 18 avril 1951 : signature du Traité de Paris instituant la CECA Née de la déclaration Schuman, la Communauté européenne du charbon et de l’acier réunit l’Allemagne, l’Italie, la France, la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg. En mettant en commun leur production de charbon et d’acier, la France et l’Allemagne substituent la solidarité d’intérêts à la rivalité et à la rancœur, cinq ans seulement après la fin de la guerre. Autre innovation de la CECA : cette organisation opte pour un mode de gestion supranational, qui rompt avec les expériences intergouvernementales menées jusqu’alors.

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C'est une organisation de l'Amicale Libérale des Pensionnés de Rochefort avec la collaboration de la Mutualité Libérale et la Fondation contre le cancer Le mercredi 7 mai 2008 ont eu lieu à Villers sur Lesse « les Petits Déjeuners Santé » Une merveilleuse école de village en pleine nature avec beaucoup d'espace. Et ce qui ne gâche rien, bien au contraire, cette école est magnifiquement gérée les enfants avaient déjà reçu des cours sur l'alimentation et la façon intelligente de se nourrir. Ils avaient confectionné des folders de grande dimension montés en drapeaux. Les enseignants les guidaient : des plus petits aux plus grands, pour jouer de petites scénettes qui informaient sur la pyramide alimentaire, la qualité bonne et moins bonne de chaque type de nourritures ; sans oublier la toilette de la bouche et des dents. Nous avons admiré aussi la discipline librement consentie pour remettre en ordre la salle polyvalente : replier les tables et les bancs, balayer et rouler les tapis de protection des sols. Nous avons passé une matinée qui nous laisse un aussi beau souvenir qu'aux enfants heureux de déguster leur déjeuner.

Comme toujours les membres bénévoles de notre Amicale étaient présents nous les remercions ainsi que notre dévouée Animatrice Valérie Renard Texte de l’Animatrice Valérie Renard Après Rochefort, Han sur Lesse et Eprave, c’est l’école communale de Villers qui nous accueillait, dans la région, le 7 mai dernier pour un petit déjeuner intergénérationnel. Plus d’une centaine de convives, enfants, parents, grands-parents, ont bénéficié de conseils judicieux prodigués par les élèves eux-mêmes. En effet, chaque classe avait soigneusement préparé un petit « speech » autour du thème de l’alimentation équilibrée : les collations saines en maternelle, des conseils pour rester en forme en 1e et 2e, la pyramide alimentaire en 3e et 4e. Après un ou plusieurs passages au buffet, gracieusement dressé et servi par des bénévoles de l’Amicale Libérale des Pensionnés de Rochefort, certains ont pu découvrir le DVD « Mémoire d’Ecole ». Ce court-métrage réunit les témoignages de quelques aînés, à l’époque où ils fréquentaient eux-mêmes l’école primaire. Dans les années 30-40, quelle aurait été la réaction des enseignants face à un projet tel que celui-ci ?!? Il est certain que leur accueil n’aurait pas été aussi chaleureux que celui qui nous a été réservé ! Souriante, aimable, disponible, patiente, compétente…on ne trouve plus les mots pour qualifier cette formidable équipe qui, tel le ciel ce jour-là, nous a apporté un vrai rayon de soleil ! Mille mercis, donc, aux infatigables bénévoles et leur président, à Mesdames Collignon, Valentin, Stévigny et Fumal, à Messieurs Pigeon et Fourneau, à tous les enfants et leurs familles. 15

J’essayais des chaussures dans un magasin et j'ai fait appel à mon mari pour qu'il me donne son avis. A côté de moi se trouvait un miroir. En rentrant, mon mari me voyant dans le miroir s’est dirigé tout droit pensant qu’il y avait une autre pièce. A sa surprise, il s’est cogné contre la glace. Tout le monde a éclaté de rire, même lui !"? Quiproquo "Au cours de la messe, le prêtre est venu bénir le cercueil en nous tournant le dos et j'ai été étonnée qu'il ne soit pas face à nous comme d'habitude. J'en fais la réflexion à ma tante, qui me répond sans réfléchir :- "non, c'est normal, on ne bénit pas un corps aux pieds". Elle s'arrête un instant, le temps de faire l'analogie avec le "cor aux pieds"... On s'est mises à pouffer dans nos mouchoirs sans pouvoir s’arrêter ! (...)" Il était une fois. C’est un Américain, un Français et un Belge en vacances au pays des milles et une nuits. Ils discutent assis au bord de la piscine de leur hôtel, l’Américain dit :-Je n’ai vu aucun tapis volant depuis mon arrivée. Le Français dit :-Et ben moi j’ai vu plein de lampes à huiles mais aucun génie. Le Belge dit :-J’ai cherché Aladin partout et personne ne le connaît. Le propriétaire de l’hôtel qui les a entendu vient les voir et leur dit :-Vous savez que la piscine devant vous est magique, lorsque vous faites un vœu en plongeant dedans l’eau se transforme et concrétise votre souhait. L’Américain se décide le premier, il cour vers la piscine et crie « dollar ». Tout à coup l’eau disparaît et laisse place à des dollars flambant neuf. L’Américain super heureux se baigne dans les dollars, en rempli ses poches, sort de la piscine et l’eau réapparaît. Le Français y va à son tour, il court vers la piscine et crie « belles filles ».Il se retrouve porter à bout de bras par plusieurs filles plus jolies les une que les autres et elles s’occupent de lui jusqu’à l’extase Si tôt le Français sorti, le Belge court à son tour ravit de pouvoir exaucer son rêve le plus fou. Arrivé au bord de la piscine juste au moment de plonger, il s’emmêle les pieds et crie « merde ».

Remarque. Comme dans toute autre publication vendue dans le commerce, les publicités des annonceurs qui paraissent dans le bulletin, n’engage en rien la responsabilité de l’Amicale Libérale des Pensionnés » Les rêves en bleu

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Remise des prix du Concours d’expression écrite le 27 juin 2008 ----Prix Lucien Gilles Ce concours est organisé par l’ ASBL » Association du Souvenir », l’Amicale des Pensionnés de Rochefort, l’Association des Classes Moyennes ainsi que de l’Administration Communale de Rochefort. La date du concours a été décidée pour le 29 mai 2008 de 8h30 à 13h00 à Jemelle, au Domaine de Harzir, Auditoire Robert Schuman. Ce concours, organisé depuis plusieurs années, par notre regretté ami Lucien Gilles, évolue afin de mieux rencontrer les souhaits des membres du Jury, ainsi que les Directions des écoles secondaires Pour 2008, il a été décidé de solliciter la venue d’une personne qui a vécu l’horreur des camps de concentration pour frapper les esprits des jeunes concernés par ce concours. Monsieur Paul Sobol membre de la Fondation Auschwitz –Birkenau a accepté de prendre la parole lors du concours. La durée de l’exposé de Monsieur Sobol sur le thème << Le devoir de mémoire >> a été de 1h00. Il s’est exprimé par des propos simples, argumenté les faits pour illustré son exposé, afin de faire ressortir les idées maîtresses, par des questions et des réponses, et de bien dissocier son témoignage du concours d’expression écrite. Issu d’une famille ouvrière d’origine juive polonaise et peu attachée à la religion, Paul Sobol, né en 1926, grandit à Bruxelles. Après l’invasion allemande de 1940, la famille parvient à se cacher en Belgique pendant quatre ans. Mais, peu après le débarquement allié de juin 1944, elle est dénoncée et arrêtée par la Gestapo. Paul est déporté au camp de transit de Malines (le "Drancy" belge), puis à Auschwitz -Birkenau. Il y est affecté à un commando de menuisiers chargés de petits travaux pour les SS, au sein duquel il parvient à s’organiser pour survivre. A l'approche des forces alliées, en 1945, les Allemands évacuent son camp de Pologne vers l'Allemagne et contraignent les déportés à une "marche de la mort". Les survivants sont ensuite parqués dans des wagons bondés, en partance pour Dachau, où les déportés "s'entretuent pour survivre". Arrivés affamés dans un camp annexe de Dachau, ils repartent en train vers le camp principal. Profitant alors d'un bombardement allié, Paul prend la fuite. Il trouve refuge dans un village, auprès de prisonniers français. Seul survivant d’une famille de trois enfants, il a réussi l'exploit de conserver, tout au long de son calvaire, la photo d'une jeune fille rencontrée à Bruxelles, qui deviendra son épouse après guerre. De retour en Belgique, il fait carrière dans la publicité, puis crée sa propre agence. Paul Sobol : un déporté belge et son talisman Les témoignages vidéo

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Le voyage en Pologne de l’Athénée de Rochefort et de l’Association du Souvenir en mars 2008 Par Charline Scaillet Lauréate du « Concours Lucien Gilles » C’est le grand jour. Notre rendez-vous est conclu, on doit tous se retrouver devant l’Athénée Royal Robert Gruslin, à Rochefort. 17h, nous sommes tous dans le car qui nous conduira à l’aéroport de Charleroi pour le grand décollage à 21h00 pour la Pologne. Durant le trajet de deux heures environ, nous faisons connaissance avec les différentes personnes qui vont nous accompagner durant ce voyage. De petites frayeurs par certains élèves, un peu de fatigue pour d’autres, et de grandes discussions pour ceux qui restent. Un car de l’ambassade belge, gratuit, assure tous nos trajets durant ce séjour et c’est avec plaisir que nous le découvrons à la sortie de l’aéroport Polonais. Nous sommes assez contents de trouver l’auberge qui nous hébergera quelques jours, même si l’endroit semble pittoresque au premier regard. Il s’est avéré que c’était une chaleureuse petite auberge Varsovienne, avec de grandes chambres et de belles décorations. Un petit problème au niveau sanitaire : 2 toilettes et 2 douches pour une quarantaine de personnes… Difficile. Une très courte nuit car nous sommes allés coucher à minuit, et nous nous sommes réveillés à 7h du matin. Pour certains, se fut même une nuit blanche… Heureusement, un magnifique petit déjeuner nous attendait au réveil. En présentation, une assiette de charcuterie, de fromage, des corn-flakes, puis du miel, de la confiture, du beurre, et comme boisson du thé chaud et/ou du lait. Après ce festin, nous partons en route pour le Musée de l’Insurrection qui se trouve dans le centre ville, avec le car de l’ambassade. Nous apercevons quelques très beaux endroits de Varsovie, commentés par notre guide Éva. Des monuments, des bâtiments, des lieux sublimes… Arrivés au Musée, nous sommes séparés en groupes de deux personnes. Avec des guides parfaitement bilingues et très cultivés, nous avons visité ce musée passionné et attentif. Nous y avons appris des choses très cruelles, et aussi des exploits héroïques qui se sont déroulés durant la guerre. Ce fut une excellente visite qui a fait grimper notre dose de culture générale. A la fin de notre visite, vers 14h, nous sommes partis en direction de la vieille ville de Varsovie où, en plusieurs groupes, nous avons pu prendre notre dîner et découvrir cette superbe ville ainsi que la nourriture de Pologne. Nous avons vu un garde à l’ancienne, habillé de rouge et de son sabre, il a intrigué tout le monde. Après notre sortie en ville, nous retournons à l’auberge pour le repas du soir qui fut composé de cordon bleu, de pommes de terre et du célèbre chou. Vite le temps de se donner un brin de toilette pour repartir aussitôt, en direction du Hybrydy Club pour assister au concert de Karin Clerq. C’est aussi une très grande soirée car ; pour nous les élèves de l’Athénée, nous avons enfin pu rencontrer nos correspondants polonais, avec qui nous discutions via Internet depuis quelques mois. Un très grand moment qui s’est terminé dans différents endroits de Varsovie, autour d’un verre d’amitié. Convenus de retourner à l’auberge avant minuit, nous reprenons ainsi le car avec déjà de nombreux souvenirs en tête et de grands moments de plaisir. Le lever de 7h15 fut très difficile. Pour tout le monde. Mais après un copieux déjeuner et après avoir préparer nos repas pour le midi, nous avons retrouvé notre joie de vivre. Nous reprenons encore le car pour une visite à l’école de Varsovie, sans nos amis de L’Association qui pour eux, fut une journée de détente avec restaurant. A l’école de Varsovie, nous sommes surpris de découvrir un établissement énorme, avec des salles immenses et de nombreux terrains de sport et des salles de jeux. Nous sommes accueillis amicalement par nos correspondants et commençons les connaissances avec les professeurs de français de Varsovie. Nous avons fait la connaissance aussi de la Ministre de la Culture, qui a félicité notre voyage culturel. Après cela, nous avons fait des « jeux de reconnaissance » avec les élèves et les animateurs de là-bas. Un moment agréable et très chouette pour nombreux d’entres nous. Notre Professeur de Musique avait organisé depuis quelques semaines des chansons que nous allions chanter devant les élèves, en guise de petit spectacle. C’est devant toute l’école que nous avons interprété nos mélodies et furent applaudis abondamment. Nous partons alors en route, avec comme moyen de transport les trams, pour le Ghetto de Varsovie. Un moment intense et plein d’émotion. Nous avons marché là où les juifs sont partis…partis pour les camps horribles d’Auschwitz. Nous avons été séparés en différents groupes, avec nos correspondants, et avons découvert des endroits historiques. L’ancien bâtiment contenant les forces de la Gestapo par exemple, rénové. L’autre groupe a pu visiter le cimetière juif, très grand moment de prise de conscience, silence respectueux. Nous reprenons les transports en commun jusqu’à notre car et retournons à l’auberge ensuite pour le repas du soir

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Notre soirée c’est terminée dans un chouette restaurant nommé « l’Auberge » avec nos correspondants, devant le verre de l’ « au revoir ». . Après de rapides baisers, nous avons du quitter nos nouveaux amis pour de nouvelles aventures. Le lendemain, nous allons à la gare de Varsovie : direction Cracovie, l’autre grande ville de Pologne. Nous préparons alors nos bagages pour la deuxième fois, et avec la fatigue des deux autres jours partons courageusement en car jusque là gare. A l’intérieur, nous prenons le train en dernière vitesse, poussés et bousculés explication : heure de pointe. Il est 10H30 du matin. Enfin installés dans le train, c’est un long voyage de 3h qui nous attend. Pour tout le monde se fut un très court trajet, tellement les évènements que nous avons vécus les jours d’avant remplissaient les conversations de chaque cabine. On vivait tous un grand moment d’entende totale et harmonieuse. Un vrai bonheur. Arrivés à 13h à Cracovie, nous avons cherché notre auberge qui s’est avérée très belle et élégamment située en centre ville. Avec une guide, nous avons visité toute l’après-midi la ville de Cracovie entourée de ses murailles très anciennes. Nous avons pu admirer le Beffroi ainsi que la Grand Place de cette vieille ville. En visitant l’église très luxueuse, nous avons découvert la façon de vivre polonaise, les trésors que pouvaient nous offrir cette ville, sa beauté, son naturel, et ses secrets si bien gardés à l’intérieur de cette splendeur. C’est en ayant fini de visiter le château cracovien, excessivement beau et immense, que nous avons enfin pu nous arrêter pour savourer notre repas, nos ventres grondant de faim. Le repas était du riz, du pâté de viande et une délicieuse sauce pour accompagner. C’est assez fatigués que nous rentrons nous reposer dans nos lits, qui nous semblaient merveilleux sur le coup. Enfin. Le jour tant attendu, celui pour lequel nous voulions partir en Pologne ; la visite des camps d’Auschwitz Birkenau. Certains élèves se réveillent avec la peur au ventre, tellement cette épreuve semble éprouvante pour ceux qui ont déjà été visiter ces immondices. Nous arrivons là-bas après un long trajet. Déjà quelques larmes coulent, sous la pression. Arrivés là-bas, c’est le cœur lourd que nous lisons l’inscription malheureusement célèbre de « Arbeit Macht Frei », en français « Le travail rend Libre ». Déjà la première insulte pour des milliers de personnes qui vont travailler à en mourir. Nous allons dans les différents baraquements, avec des guides qui nous expliquent d’où proviennent les juifs : de France, de Pologne, mais aussi d’Allemagne, de Belgique et encore d’autres endroits d’Europe. Le discours est lourd, triste. Nous arrivons dans l’endroit où se fait le stockage des cheveux, des chaussures, des lunettes, des jambes de bois, des vêtements de bébé et autres. C’est deux tonnes de cheveux que nous voyons à travers ces vitres qui ont appartenus à des êtres humains, tels que nous. C’est tellement dur d’y croire. Nous suivons le guide jusqu’au mur d’exécution, où des fleurs par dizaines et des drapeaux de pays victimes de cette infamie ont été accrochés. Nous passons devant le poteau aux pendus, devant la prison où on sévissait des gens qui avaient commis une faute. Nous sommes entrés dans le baraquement des kapos, nous avons vu l’infirmerie où l’on testait des produits et des médicaments sur des juifs innocents et où la plupart, périssaient de douleur. La douleur de ces personnes est présente dans chaque endroit de ce camp. C’est avec injustice, et un certain dégoût que nous continuions cette sinistre visite. En partant pour Birkenau, nous voyons de loin l’entrée sinistre de ce camp d’exécution, où ses ruines de chambres à gaz s’étalent sur des hectares… Nous vivions ce que nous craignions de vivre ; l’horreur et la douleur de ces victimes coupables d’un seul crime : leur façon de vivre. Après cet instant de souffrance, de pitié, nous revenons en train vers 19h pour aller dans les centres commerciaux cracoviens, pour nous remettre de cette visite éprouvante. Pour le repas du soir, nous partons pour un restaurant très chic de la vieille ville. Nous avons permission pour la soirée. Pour profiter de cet avant-dernier jour, nous avons « fêté » ça à l’auberge, avec un petit verre amical. Même si nos professeurs n’ont pas été très contents, notre conduite irréprochable durant le séjour a permis de nous faire excuser. C’est une bonne nuit de sommeil qui calma les tensions et la journée exténuante que nous avons vécue. Notre dernier jour arrive trop vite. Nous nous levons un peu maussades mais de bonne humeur car nous sommes tout de même heureux de revoir nos proches en Belgique. Après notre dernier petit-déjeuner polonais, avec un certain pincement au cœur, nous faisons nos bagages pour la troisième et dernière fois pour partir en train jusque Varsovie, car l’aéroport se trouve là-bas. Le trajet sembla plus long que le premier, mais nos éclats de rires se sont entendus jusqu’à la cabine de pilotage. A l’aéroport, nous faisons nos derniers achats pour nos familles, malgré que nous ayons fait souvent les magasins dans les centres commerciaux énormes de Cracovie et de Varsovie. Nous repensons à ce voyage dans l’avion. Ces fous rires, ces moments inoubliables, intenses en émotion, ces nouvelles connaissances, ces amitiés qui sont nées, ces endroits magnifiques, ces petits moments rien qu’à nous, ces magasins, ces restaurants, ces milliers d’instants mémorables… Ce voyage était pourtant un classique, mais l’entende parfaite et nos visites si nombreuses ont fait de ce séjour quelque chose qui ne sera jamais oubliable, que l’on fait référence à la vie de tous les jours. Nous avons mûri de notre visite aux camps, pris conscience d’énormément de choses. Nous ne serrons jamais assez reconnaissants de nos professeurs et de nos guides, ainsi que l’Association du Souvenir qui nous ont accompagnés. Jamais un voyage n’aurait pu être plus réussi. Quand nous sommes rentrés chez nous, bien que fatigués, nous n’avons pas décroché nos parents d’une semelle pour leur raconter tous nos moments « polonais ». Un immense projet qui s’est abouti en un voyage culturel exceptionnel et unique. Merci à tous.

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Partir en Egypte c'est forcément multiplier vos émotions car jamais pays n'a concentré autant de paysages et le passé autant brillé et suscité de curiosité. Plus de 300 bateaux de croisière naviguent entre Louxor et Assouan chaque semaine

Vacances en Égypte de juin 2008Deux membres de l’Amicale Libérale de Rochefort en vacances en Égypte Vol de Luxembourg à Louxor 4 h 25’. Moins long que La Louisiane mais tout de même assez conséquent, un vol réussi et très confortable ; après le décollage, les hôtesses nous ont servi l’apéritif, au choix : les martini divers, des jus de fruits et même du champagne, Lux air ne recule devant aucun sacrifice. Après cela un repas complet, délicieux et bien chaud fut distribué, et ensuite le café et les digestifs. .Les hôtesses nous ont offert différents produits de luxe : tels que parfums, bijoux et cigarettes à des prix raisonnables. Le temps du vol s’est écoulé sans trop d’ennuis. Nous atterrissions à Louxor en fin d’après midi où un accueil du guide Egyptien de Lux air nous rassurait déjà, Hussein Hafez parlait un Français parfait. Il est licencié en histoire et en archéologie de l’Université du Caire .Les bagages furent chargés en un tour de main et nous fûmes installés dans le car : destination Le Nil où le « Bateau hôtel : Nile Style Caliméra » nous attendait à Quai. Accueil au salon bar, apéritif sans alcool, du karkadet pour les personnes connaissant l’Egypte. Il s’agit d’une macération de fleurs de la famille des hibiscus, qui paraît-il donne de très bons résultats sur la santé. Notre guide nous a présenté le programme de la semaine ; pour le lendemain nous restions à Louxor : Thèbes, capitale de l’Égypte du moyen et nouvel Empire ; ville du dieu Amon. Nous avions au programme la visite du temple de Karnak et de Louxor. Ce bateau un hôtel 5* comporte 70 chambres luxueuses, 5 étages : au sous sol : le restaurant, au niveau du quai, la réception, le salon bar et les chambres du personnel. Au niveau 3 et 4 deux salons pour réunions et couloirs de chaque côté de la cage d’escalier en large spirale, montant jusqu’au pont supérieur, dominée par une coupole éclairant l’ensemble très harmonieux et extrêmement propre, il y avait toujours un frotteur pour faire briller les vitres et les cuivres. Tout le personnel est très jeune et masculin, aimable et souriant toujours prêt à nous aider. Revenons à notre bateau ; au niveau 5 se trouve le pont avec piscine, chaises longues, bar, avec boissons diverses, salon de massage, matériel de fitness, toiles d’ombrage et le soleil de l’Égypte… qui nous manque tant ici. Piscine très bien entretenue et refroidie pour éviter la profusion des bactéries. Brrr, un peu froid quand même, très peu pour moi .Après nous avoir attribué nos chambres respectives, superbes ces chambres : Salle de bain, toilette, climatisation. Suffisamment vaste que pour être à l’aise. Ensuite rendez-vous au restaurant, ambiance de style, buffet de crudités, buffet chaud et buffet de desserts, le tout à volonté, très bon et varié. Notre guide a installé les Ramsès, c’est ainsi qu’il a baptisé les membres francophones du voyage ; autour d’une table ronde où nous pouvions nous asseoir à sept, 3 personnes prirent place à la table suivante ; nous étions seulement 10 personnes d’expression française, sur un bateau qui comptait 120 passagers . C’était la naissance d’un groupe d’amis ; nous devons à notre guide l’ambiance décontractée, solidaire et pleine de gaîté qui régna tout le voyage .Le lendemain visite des temples, départ très tôt le matin pour éviter les fortes chaleurs .Après la visite nous sommes allés à l’institut du papyrus .Nous avons assisté à un exposé en français par une jeune Égyptienne : elle nous a expliqué, démonstration à l’appui, la confection du papyrus. Imaginez- vous une tige comparable à un bâton de rhubarbe, on enlève l’écorce qui servira au tressage de vanneries, ensuite on tranche la tige en lamelles très fines que l’on posera sur un tissu en les faisant chevaucher en longueur et puis en largeur ce qui donne un tressage que l’on presse et fait sécher, après séchage on obtient un parchemin d’une solidité à toute épreuve sur lequel on peut écrire et peindre. Nous sommes informés de l’existence sur le marché de nombreuses contrefaçons utilisant le maïs ou d’autres végétaux, mais où la colle fait adhérer les fibres, ce que ne nécessite pas le papyrus. Cette visite très enrichissante a retenu toute notre attention je me suis souvenue du cours d’histoire de Melle Davreux et j’ai trouvé une image à y mettre en complément. Comme quoi il n’est jamais trop tard pour apprendre.Les personnes de mon âge se souviennent certainement de ce professeur de l’Athénée royal de Rochefort. Le soir nous avions rendez vous au salon- bar pour la réception de présentation du personnel de direction du bateau, réception très cordiale on peut voir sur la photo très couleur locale nous avons apprécié ; un apéritif sans alcool était très bien présenté en pyramide, les personnes désirant une boisson plus corsée pouvaient la demander au bar c’était bon enfant et très chaleureux comme ambiance

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Les Egyptiens sont d’un naturel souriant. En rentrant dans notre chambre une surprise nous attendait des sujets divers avaient été montés à l’aide du linge de toilette et donnait à la chambre une allure joyeuse. Jour 2 : Nous allons naviguer en voyant défiler sous nos yeux ces paysages millénaires bordant le Nil, nous voguons jusqu’à Esna où nous franchissons l’écluse. Ensuite le bateau continue jusqu’à Edfou où nous passons la nuit, le lendemain. Jour 3 : Visite du temple de Horus ; je ne vous ferai aucune description des sites historiques, la littérature et Internet le font beaucoup mieux que moi et mon but n’est pas de vous faire un cours sur l’Antiquité mais de raconter le charme d’un voyage hors du commun et dont la magie nous enchanta. Pendant la navigation nous prenions place sur le pont terrasse du bateau et regardions ces paysages baignés de soleil où les bords du Nil étaient couverts de palmiers et de bananiers, derrières ceux-ci des collines de sable et un désert sans fin. En arrivant à l’écluse nous sommes entourés de petites embarcations : petites felouques, qui s’approchent des navires flottants. Ce sont des marchands qui vendent des galabiyas saïdies (robes), des toques d'Assouan et d'autres articles folkloriques. Ils se mettent à faire la réclame pour leurs marchandises aux passagers, sans quitter leurs embarcations. Cette scène est très typique de l’endroit Navigation vers Kom Ombo. En soirée, visite du temple et départ en direction d’Assouan. Et la croisière se poursuit, au long de la navigation le paysage ne change presque pas : ce sont toujours les champs de blé, de cannes à sucre, les îlots du Nil qui se dispersent à gauche et à droite. Pourtant, on passe des heures et des heures à contempler la scène sans sentir le moindre ennui. C'est grâce aux collines dorées. Elles apparaissent, d'abord, timides, derrière les champs et, peu à peu, elles deviennent plus audacieuses. C'est donc, à Siwa, village entre Edfou et Kom Ombo, que ces collines s'expriment clairement sous forme de montagnes dont les plus fameuses sont Al-Sarrag, et la montagne de Sélsile. A la Sélsile, on aperçoit les ruines de quelques chapelles. « Cette montagne servait de carrière de pierres à l'époque pharaonique », Assouan, terminus des croisières fluviales sur le Nil, la ville la plus méridionale d'Égypte. Située sur la première cataracte, elle a toujours constitué une frontière entre le monde civilisé et connu et le monde mystérieux qui s'enfonce dans les profondeurs de l'Afrique, à travers les royaumes de Kouch et de Méroé. Assouan est la capitale du pays Nubien ; en arrivant nous avons observé que les habitations sont différentes, et surtout leurs couleurs, elles sont bleu vif. Ces Nubiens dont le guide parle avec beaucoup de respect ont la peau noire ; la race est pure, ils n’ont jamais contracté d’alliance hors de leur peuple ce sont les descendants des pharaons noirs. Certaines personnes de notre groupe ont eu l’opportunité de visiter une maison Nubienne et nous ont rapporté que le sol est fait de terre battue ou l’on étend des nattes ,y sont disposés des bancs et des tables , leur hospitalité est chaleureuse . Ils ont offert des rafraîchissements. Leur demeure est équipée de climatisation. Assouan : terre d'amour et de beauté. « Si Dieu a donné une histoire plus glorieuse à Louxor, il a gratifié Assouan d'une nature plus séduisante », réfléchit Mohamad, 22 ans, alors qu'il reçoit les zéphyrs de matin d'Assouan ( le vent doux et agréable) en se mettant debout sur le pont du bateau. Contrairement à Louxor, Assouan possède une nature encore vierge 2 me visite à Assouan : l’Obélisque inachevé : l’obélisque inachevé datant du temple d’Atchepsout ce qui permet de voir la méthode employée à l’époque. La taille se faisait à même la masse de pierre et seul le dernier côté n’était pas terminé à l’endroit ou il était placé. Il se terminait ou il s’élevait. 21

3eme visite : Un car nous mena en haut du barrage d’Assouan, où nous nous pouvions admirer l’étendue d’eau ; les dimensions de ce lac : Le lac Nasser est un lac artificiel situé à la frontière soudano égyptienne. « Nasser » est l'appellation de la portion égyptienne de ce plan d'eau (soit 83% de sa surface totale), le côté soudanais portant le nom de lac de Nubie. D'une longueur de 500 km, sa largeur varie entre 5 et 35 km pour une surface totale de 6 216 km², dont 5 250 km² en Égypte. Il constitue un réservoir de 162 milliards de m³ (soit 162 km³) d'eau en plein désert de Haute Égypte. 4 me visite : le temple de Philae : temple d’amour a du être déplacé à cause du barrage et on se rend sur le site en felouque (petit bateau à voile ou à moteur, visite aussi le soir : son et lumières 5 me visite : promenade en felouque vers l’île de Lord Kitchener. On y visitera les magnifiques jardins botaniques et au retour les marins nous ont présenté des petits cadeaux destinés à la vente et qui arrondissent leurs revenus. 6 me excursion : facultative d’une demi-journée vers Abou Simbel en bus 260 Km, sandwiches disponibles, cette excursion conduit vers les temples qui ont été déplacés lors de la construction du barrage. Le dernier soir à Assouan : promenade à pieds dans les souks colorés et odorants : unique ! Retour de la croisière : Navigation vers Esna. Vous avez la possibilité de prendre un bain de soleil sur le bateau ou profiter de la vue impressionnante. Navigation vers Louxor, accostage et nuitée sur le bateau.. Le matin réveil à Louxor et très tôt excursion vers la vallée des rois et des reines Très chaud et assez pénible. L’après midi promenade en calèche , nous montons dans des calèches qui viennent se ranger devant le quai, 2 personnes par calèche et cette promenade nous conduit vers les quartiers simples de Louxor qui tranchent violemment avec la ville bourgeoise et commerçante le long du fleuve. Les chemins sont en terre battue, je souligne que dans ce pays il ne pleut jamais, donc pas de boue comme chez nous. Un désordre incommensurable: des personnes assises à même le sol, des chèvres dans la poussière, des chiens en liberté, des étals de légumes sur un plastique s’offrent à la vente. Nous continuons, cette promenade dure 1 heure 30, nous attendons pour franchir un passage à niveau et puis nous traversons des rues où les saletés jamais balayées traînent partout, des enfants pourtant bien portants suivent notre cortège et des odeurs incommodantes nous parviennent, nous demandons à notre guide s’il y a des égouts, ils nous assure que oui, mais ces odeurs viennent de saurisseries de poissons. Et je demande s’il faut pleurer tant ce spectacle est triste, notre guide m’assure que ces gens ne sont pas malheureux, qu’il s’agit d’une culture mal dirigée et pourtant les enfants sont scolarisés. Ensuite notre promenade nous conduit à travers des quartiers plus verdoyants où les animaux paissent dans des champs, il s’agit de quartiers irrigués par les eaux du Nil, et alors tout devient moins triste, plus rural. Je spécifie que dans ce pays il ne pleut jamais ce qui permet aux Égyptiens de construire leur maison en plusieurs épisodes et de l’habiter dès qu’un étage est terminé .On peut voir partout ce genre de constructions inachevées et pourtant habitées, parfois une couverture remplace les fenêtres en attentant qu’elles soient placées.Nous rentrons au bateau et une soirée est prévue après le repas pour marquer la fin de la croisière ; rendez vous au salon bar chacun avait soigné sa tenue et certains s’étaient déguisés avec des vêtements Égyptiens ; musique, danse et fin de soirée un Derviche tourneur nous donna une démonstration de sa science ; ce savoir faire très impressionnant date de l’époque Turque en Égypte Après une danseuse du ventre bien proportionnée nous amusa de ses mouvements gracieux. Ce spectacle fut un délassement agréable, malheureusement il marquait la fin de ce voyage magnifique. Le dernier jour au matin nous nous retrouvions pour une ultime visite dans des commerces de coton et de bijoux. Un dernier passage à la banque et le repas de midi ; ensuite embarquement pour l’aéroport .Nous nous sommes séparés de notre guide avec une certaine tristesse car fort conscients que nous avions très peu de chance de nous revoir, la promesse de correspondre par e mail et envoie de photos, invitation à nous rendre visite s’il venait en Europe.

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Le cours de cuisine cours de PS. 83 pour vos enfants Relations intergénérationnelles (Suite des abats) Le coeur est un muscle, il apporte protéines et vitamine B12. Le coeur de boeuf : ferme, volumineux, de forte saveur, exige une cuisson longue. Le coeur de veau : tendre. Le coeur de mouton : goût fort. Le coeur de porc : pas très tendre, assez fort en goût. Cuisson en sauce avec autocuiseur. Le coeur d'agneau : très bon. Les ris: Glande appelée aussi le thymus, que l'on ne trouve que chez les jeunes veaux et les agneaux, onéreux. Blanchir 5 minutes, rafraîchir, peler et parer. La tête de boeuf : utilisée surtout par les charcutiers pour des préparations telles que museau, fromage de tête. La tête de porc : également utilisée par les charcutiers. La tête de veau : très bonne. Les pieds. Les tripes : Panse, bonnet, feuillet et caillette du boeuf. Fraise de veau, bonne. C'est une partie de la paroi de l'intestin du ruminant. Gras-double, c’est la panse du ruminant. Les poumons ou mou. Le coeur : Il peut contenir de 3 à 5 % de lipides L'amourette : moelle épinière du boeuf, du mouton et celle du veau (excellente) se cuisine comme la cervelle. Les animelles : Testicules des animaux de boucherie (agneau, bélier, taureau...) Congélation : très bien. Après les avoir rincés, à l'eau froide, très important, il faut les tremper plusieurs heures, essorer soigneusement et couper en tranches. Conservation à -18°C est correcte de 3 à 8 mois environ. Préparation : langue, cervelle, ris etc. Tremper dans un récipient d'eau fraîche, à renouveler tant qu'on y voit des traces de sang. C'est nécessaire pour blanchir les viandes qui dégorgent de tout leur sang dans l'eau. Santé, régime La plupart des abats sont considérés comme des aliments maigres. Les abats contiennent des protéines, des vitamines A (B12), B1, PP, D, des sels minéraux, fer, zinc, des protéines .Cuivre pour la langue ou phosphore pour le rognon. Ce sont des reconstituants (foie) et fortifiants (coeur). Cependant les inconvénients sont : ils apportent du cholestérol et sont riches en acide urique. Les abats doivent toujours être achetés très frais et utilisés rapidement. La surgélation est un bon moyen de garantir leur fraîcheur.Ce sont des morceaux savoureux. Au fur et à mesure de l'évolution des connaissances concernant l'E.S.B ou "Encéphalopathie Spongiforme Bovine", des mesures de précaution sont prises pour protéger la santé des consommateurs. Les produits susceptibles d'être contaminants, même s'ils sont issus d'animaux sains, sont éliminés (cervelle, yeux, moelle épinière (et non osseuse) des ovins et caprins de plus de 12 mois et des bovins de plus de 6 mois. -----------------------------------------------------------------------

Les volailles Enumération et définition des principales volailles Poulet Petit de la poule, âgé de 4 mois ou plus. Certains poulets sont dits «de grain» («fermiers» ou «de marque»), Le poulet est délicieux rôti, grillé ou sauté; étant donné son jeune âge, il se cuit très bien à chaleur sèche. Il contient généralement moins de matières grasses et autant de cholestérol que le maigre des animaux de boucherie 23

Canard . Oiseau très estimé. Parmi les canards d'élevage, on retrouve le canard de Barbarie à la chair ferme d'un goût prononcé et le canard nantais à la chair fine mais plus grasse. Le canard à l'orange est une recette française classique. En Chine, le canard laqué, enduit d'une sauce aigre-douce, est une recette traditionnelle. Les filets du canard donnent des «magrets» que l'on grille, poêle ou fume. On rôtit le volatile afin de réduire sa teneur en gras. Chapon Coq châtré et engraissé. Le chapon devient deux fois plus gros que le jeune poulet, mais sa chair reste tendre et succulente. Il est particulièrement savoureux lorsqu'il pèse environ 4 kg. On le cuisine simplement afin de ne pas masquer la délicatesse de sa chair. Dinde Femelle du dindon. Aux États-Unis et au Canada, la dinde farcie est le mets traditionnel de l'Action de grâces et de Noël; on la sert accompagnée de gelée ou de confiture de canneberges. On trouve maintenant sur le marché de la dinde désossée, découpée en pièces, hachée, coupée en escalopes, façonnée en rôti ou incorporée à toute une gamme de produits transformés (saucisse, saucisson, Cette volaille s'apprête comme le poulet Poule Femelle du coq. La poule est élevée pour la ponte et n'est tuée que lorsqu'elle ne pond plus d'oeufs. Elle est meilleure lorsqu'elle pèse moins de 2 kg. Sa chair est toujours ferme et un peu grasse; elle nécessite une cuisson lente et prolongée. Elle permet de cuisiner d'excellentes soupes et ragoûts Pintade Elle est souvent classée dans les gibiers . Mais on consomme principalement des pintadeaux d’élevage. La pintade (parfois nommée «faisan de Bohême») a la taille d'un petit poulet et une chair légèrement musquée. Elle est savoureuse jeune, lorsqu'elle pèse moins d'un kilo. Il est préférable de la badigeonner de gras avant de la cuire et de l'arroser en cours de cuisson Pigeon. Le pigeon se cuit comme les autres volailles. Il est fréquemment rôti, sauté ou grillé lorsqu'il est jeune et tendre. S'il est adulte, la cuisson par braisage donne de meilleurs résultats. On le sert accompagné de petits pois. S'il est cuit entier, on peut le servir tel quel, sans le découper. Allouer un pigeon par personne. Historique et description Le pigeon est un oiseau aux ailes courtes et larges, au bec grêle et au plumage attrayant qui se nourrit de graines; il s'accouple toute sa vie avec le même partenaire et demeure longtemps sans se reproduire si un des partenaires vient à mourir. Le pigeon sauvage est présent sur les cinq continents et certaines espèces sont domestiquées. Sa domestication date de 1 500 ans avant notre ère, en Grèce. La chair du pigeon sauvage est appréciée depuis les temps anciens; elle est plus maigre, plus foncée et de saveur plus prononcée que celle du pigeon domestique. Le pigeon d'élevage est habituellement tué très jeune, vers 4 semaines, avant qu'il ne commence à voler; il pèse alors autour de 350 g et sa chair est très tendre. On tue le pigeon très souvent par étouffement; sa eau et sa chair sont alors teintées par le sang qui n'a pas pu s'écouler.

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Curry de suprêmes de volaille aux fruits. Pour deux personnes : Ingrédients : 2 blancs de volaille, bouillon de volaille, 2 cuillères à soupe de curry Madras, 100 g d’huile d’olive ou de margarine. 50 g de farine, 1/4 litre de bouillon de volaille, un berlingot de lait de coco, sel et poivre, une pomme, une boite de 4 tranches d’ananas, un gros oignon rouge. Un berlingot de crème légère Préparation : Pocher les blancs de volaille dans du bouillon chaud, à feu doux pendant 10 minutes, d’autre part : Laver et découper la pomme, l’oignon et les tranches d’ananas bien égouttées ; en gros dés ; chauffer une poêle y déposer une cuillère de margarine quand la graisse est chaude y verser les dés de fruits et les faire sauter, mélanger jusqu à ce qu’ils soient caramélisés. Réserver. Dans une sauteuse mettre 40 g de margarine la faire fondre ajouter les deux cuillères de curry, mettre la farine mélanger et faire cuire, ensuite verser le ¼ de bouillon froid + le berlingot de ¼ de lait de coco sur un roux chaud et tourner avec un fouet, faire cuire jusqu’à obtention d’une sauce onctueuse , ajouter la crème fraîche , mélanger , ajouter les dés de fruits et bien mélanger. La sauce est prête. Découper les blancs de volaille en tranches déposer dans la sauce mélanger délicatement et donner un coup de chaleur si nécessaire. Verser dans un plat creux et servir avec du riz ou du blé. ==========================================================================

Minestrone au pistou Ingrédients : 100g de haricots verts coupés en petits morceaux ,2 carottes coupées en rondelles,1 courgette coupée en rondelles,1 petit poireau coupé en lamelles très fines ,1 branche de céleri, 2 tomates,3 gousses d'ail 100g de petites pâtes ,1 bouquet garni ,5 à 6 feuilles de basilic 3 CS de pistou italien ,40g de parmesan râpé , du poivre et du sel Préparation Mettez tous les légumes et les herbes (sauf le basilic) dans une grande casserole. Ajoutez 2 litres d'eau et portez à ébullition. , Salez et poivrez. Couvrez et faites cuire pendant 20 minutes. Ajoutez les pâtes et laissez cuire 10 minutes. A la fin de la cuisson ajoutez le basilic, le pistou et le parmesan râpé. dans l’assiette (le pistou est une préparation à base d’huile d’olive de pignons de pin d’ail de basilic on trouve cela tout préparé en grande surface) Quiche au jambon et au gruyère Ingrédients : moule à quiche ou cercle à flan



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1 pâte feuilletée prête à étaler ,1 talon de jambon coupé en dés ou 3 tranches de jambon coupées en lanières ,3 oeufs, ,100 gr de gruyère en dés ,Sel, poivre 1dl de lait additionné de 1dl de crème Préparation 1- Etaler la pâte dans un moule profond garni d’alu et beurré, faites la durcir au congélateur 2- Dans un saladier, mélanger oeufs, jambon, lait, crème et gruyère. Sel et poivre- Répartir le mélange sur la pâte étalée dans le moule laisser durcir une nuit au congel 3- Préchauffer le four thermostat 7 (200°C) 15 mn Faire cuire 1 h, cette manière de procédé vous assure une cuisson parfaite sans débordements. Ceci est la quiche classique,la garniture peut varié selon vos souhaits .soit des poireaux revenu dans du beurre et du saumon cuit , ou du lard fumé rissolé et du fromage , du chou fleur blanchi et de la fourme d’Ambert. Des escargots de l’ail et du persil .des épinard blanchis égouttés et tordsu dans un linge C’est à l’infini. 25

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