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rentables et organis�s de l'�conomie, celui de la banque. Deux services financiers en ligne d'un nouveau genre font ainsi de plus en plus parler d'eux ces derniers mois en Angleterre et aux Etats-Unis et drainent derri�re eux une kyrielle de nouveaux acteurs. Qualifi�s d' �eBay de la banque� ou de �r�seaux sociaux de dollars�, ils s'inscrivent dans la mouvance participative du Web 2.0, en faisant se rencontrer en ligne des internautes pr�teurs d'argent et d'autres qui d�sirent en emprunter. Une pratique encore embryonnaire mais dont le potentiel n'a pas �chapp� � la presse anglophone. �Nous pouvons tous devenir banquiers�, titrait � la fin de l'�t� un article du Daily Telegraph tandis que Business Week consacrait au ph�nom�ne une longue enqu�te intitul�e �Beaucoup de pr�ts mais sans banques�. Sur le m�me sujet * Un syst�me impossible en France Syst�me d'�valuation. Le premier de ces sites de mise en relation financi�re est celui de la soci�t� londonienne Zopa (1). Des initiales pour �zone of possible agreement�, en fran�ais �zone d'accord possible�. Fond� en mars 2005 par des anciens d'Egg, plus grande banque en ligne au monde, Zopa compte un peu moins de 100 000 utilisateurs ayant eu recours � ses services, dont deux tiers d'emprunteurs et un tiers de pr�teurs. Le site a r�uni 15 millions de dollars pour financer son d�veloppement tandis que le californien Prosper (2), un me too (copie inspir�e par Zopa) cr�� au printemps dernier, a engrang� 20 millions et revendique d�j� pr�s de 2000 pr�ts pour un montant de 9 � 10 millions de dollars. Dans la logique pr�sent�e, les deux parties sont gagnantes : les pr�teurs se voient proposer un rendement stimulant pour leurs placements et les emprunteurs des taux d'int�r�t inf�rieurs � ceux qu'ils obtiendraient dans les banques et organismes de cr�dit. Chez Zopa, o� il est possible de pr�ter jusqu'� 37 000 euros et d'en emprunter 22 000, le taux de r�mun�ration moyen des pr�teurs depuis le lancement a �t� de 6,83 % et le site clame qu'il est 30 % moins cher qu'une banque pour un premier emprunt. Si les pr�teurs doivent assumer le risque d'un d�faut de paiement, il reste tr�s faible � ce jour selon Zopa : de l'ordre de 0,05 % des emprunteurs seulement feraient d�faut. Des cr�dits moins chers, des placements plus rentables : ces sites de pair � pair financier feraient-ils croire au P�re No�l ? En r�alit�, ils recourent � diff�rentes m�thodes afin de minimiser le risque d'impay�. Ils s'appuient d'abord sur des syst�mes de scoring (�valuation) qui permettent de noter l'emprunteur en fonction de son profil (�ge, profession, salaire...) et de sa demande. Chaque emprunteur est ainsi rang� dans une cat�gorie, plus ou moins � risque, qui d�termine les conditions du pr�t, son taux, etc. Zopa et Prosper interrogent �galement des agences de notation individuelle comme il en existe dans les pays anglo-saxons (Experian, CallCredit...) recensant les historiques de cr�dit des emprunteurs. Enfin, les sommes pr�t�es ne le sont pas forc�ment nominalement : chez Zopa, le montant apport� par le pr�teur sera affect� � au moins 50 emprunteurs de la m�me cat�gorie et Prosper joue sur la fibre communautaire en proposant de pr�ter de l'argent � un groupe d'individus constitu� sur une base ethnique, religieuse, un int�r�t ou un secteur particulier... R�sultat, les emprunteurs sont not�s de la m�me mani�re que les vendeurs sur eBay avec leur historique de pr�ts, les commentaires, etc. �Exp�rience sociale�. �Nous n'offrons pas seulement de bons taux, avait coutume de dire Richard Duvall, 44 ans, le fondateur de Zopa, r�cemment d�c�d� d'un cancer. Pr�ter ou emprunter chez nous est aussi une exp�rience sociale, dans laquelle les emprunteurs voient l'utilisation que l'on fait de leur argent et les pr�teurs savent � qui ils sont redevables.� A l'oppos� de l'anonymat des banques, ce peer-to-peer bancaire est m�me, d'apr�s Duvall, une des cl�s expliquant le faible taux de d�fauts de paiement. �Si j'emprunte � des vrais gens, disait-il, j'aurai plus � coeur de les rembourser plut�t qu'une banque sans visage.�
En pleine croissance � environ 10 % de nouveaux membres par mois �, ces sites visent plus particuli�rement deux cat�gories en expansion : celle des pr�ts �familles et amis� et les freeformers, autrement dit les travailleurs ind�pendants, consultants ou encore petits entrepreneurs. D'apr�s une �tude r�cente de CircleLending, un site de cr�dit entre particuliers, les �pr�ts de proximit� entre amis et famille repr�sentent plus de 89 milliards de dollars chaque ann�e. Quant aux travailleurs ind�pendants aux revenus �irr�guliers� et dont se m�fient les banques, ils seraient d�j� 6 millions au Royaume-Uni et 30 � 40 millions aux Etats-Unis. (1) www.zopa.com (2) www.prosper.com Source : http://www.liberation.fr/actualite/economie/215214.FR.php ---------------------Un systeme impossible en France Un syst�me impossible en France La loi interdit aux individus l'activit� professionnelle du pr�t. Par Christophe ALIX QUOTIDIEN : lundi 6 novembre 2006 avec Possible en Angleterre ou aux Etats-Unis en consid�rant Zopa ou Prosper comme des interm�diaires de cr�dit � la consommation, le syst�me de pair � pair financier n'est pas exportable en France dans les termes actuels de la loi qui encadre tr�s strictement le secteur. Comme on le rappelle � la Banque de France en citant le code mon�taire et financier, �il est interdit � toute personne autre qu'un �tablissement de cr�dit d'effectuer des op�rations de banque � titre habituel�. Point. Autrement dit, si rien n'emp�che des particuliers de d�livrer des pr�ts � titre personnel, en passant ou non devant le notaire, il est en revanche interdit de le faire � titre professionnel, comme le permettent ces plates-formes d'interm�diation, et qui plus est d'en faire la publicit�. Sur le m�me sujet * La cyberbanque c'est vous Si la loi en France d�finit pr�cis�ment les �tablissements de cr�dit et la qualit� de �pr�teur professionnel�, elle vise �galement � prot�ger le consommateur des sollicitations de pr�ts en tout genre. C'est pourquoi elle interdit les fichiers de cr�dit positifs �tablis outre-Manche ou outre-Atlantique par des soci�t�s priv�es comme Experian ou Callcredit, et qui servent � Zopa ou Prosper pour conna�tre l'ensemble de l'historique de cr�dit de leurs clients et d�terminer ainsi leur niveau de risque. Objet de propositions de loi r�guli�res au Parlement, la l�galisation de fichiers de cr�dit positifs n'est, bien s�r, pas souhait�e par les grands groupes bancaires, qui se m�fient de l'ouverture � la concurrence qu'elle pourrait signifier. �M�me si la barri�re juridique est la plus forte, il ne faut pas non plus sousestimer le facteur culturel, ajoute Fr�d�rique Pfrunder, charg�e de mission � la CLCV (Consommation, logement et cadre de vie), une association de d�fense des consommateurs. Le cr�dit est une pratique beaucoup plus d�sinhib�e et banalis�e dans le monde anglo-saxon, et je ne sais pas si les consommateurs fran�ais pourraient adh�rer � ce type de syst�me. Car, en cas de litige, la r�solution du probl�me est en g�n�ral plus difficile qu'avec un professionnel.�
Source : http://www.liberation.fr/actualite/economie/215213.FR.php ---------------------Le � peer-to-peer � s'attaque aux pr�ts bancaires Le mod�le du � peer-to-peer � s'attaque aux r�seaux bancaires. Court-circuitant les banques et les organismes de cr�dit, des sites proposent d�sormais aux internautes de se pr�ter mutuellement de l'argent. � Dans la logique pr�sent�e, les deux parties sont gagnantes : les pr�teurs se voient proposer un rendement stimulant pour leurs placements et les emprunteurs des taux d'int�r�t inf�rieurs � ceux qu'ils obtiendraient dans les banques et organismes de cr�dit �, explique Lib�ration. Cr�� en mars 2005 par des anciens de la banque en ligne Egg, Zopa compte pr�s de 100.000 utilisateurs. Son concurrent Prosper fond� au printemps dernier revendique lui 2000 pr�ts pour un montant total de 9 � 10 millions de dollars. � Si les pr�teurs doivent assumer le risque d'un d�faut de paiement, il reste tr�s faible � ce jour selon Zopa : de l'ordre de 0,05% des emprunteurs seulement feraient d�faut �, ajoute Lib�ration. Des syst�mes de notation inspir�s d'eBay et des historiques des cr�dits pass�s ont notamment �t� mis en place pour �carter les emprunteurs peu fiables. Source : http://www.lexpansion.com/art/4348.150413.0.html
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Bient�t des banques P2P en France ? Post� le 24 novembre 2006 dans Web 2.0 (23 commentaires) Le secteur bancaire est un secteur tr�s particulier. On y cultive le secret avec encore plus d'attention que chez les diamantaires. Je suis ainsi tr�s surpris de ne pas avoir lu d'articles ou de billets sur le ph�nom�ne en cours dans les pays anglo-saxons : la banque P2P. Le principe est assez simple : d�sinterm�diation + r�interm�diation. Comprenez par l� que des services en ligne proposent maintenant � des particuliers de se financer entre eux, ils font ainsi sauter l'interm�diaire jusque l� indispensable, � savoir la banque. Mais rassurez-vous, ils prennent quand m�me une commission au passage (nous parlons bien du web 2.0 o� rien n'est r�ellement gratuit). Des services comme Prosper aux Etats-Unis ou Zopa en Angleterre sont ainsi les pionniers d'une nouvelle forme de place de march� o� pr�teurs et emprunteurs se rencontrent au sein d'un �cosyst�me redoutable : les emprunteurs d�crivent leur situation financi�re ainsi que leur besoin de financement, leur solvabilit� est alors �valu�e par un syst�me expert qui les classe dans une cat�gorie � laquelle correspond un taux d'int�r�t qui est lui-m�me fonction du risque. Non seulement ce syst�me est ouvert � des emprunteurs qui n'ont plus acc�s au syst�me bancaire traditionnel (car jug�s trop instables financi�rement), mais en plus il permet � des pr�teurs de prendre un peu plus de risque pour �ventuellement gagner plus. Les
taux d'int�r�t pratiqu�s sont alors bien plus int�ressants que ceux pratiqu�s par les �tablissements traditionnels : une diff�rence de 2 � 3 points (gloups !). Il existe d'autres services similaires � ces deux-l�, mais si je vous donne tous les liens d'un coup vous n'aurez plus le plaisir de fouiner dans l'index de Google ;-) Je tiens � pr�ciser que nous sommes bien dans le cadre d'une banque P2P et non C2C puisqu'ici il n'est pas question de pr�t entre deux personnes, mais plut�t entre un emprunteur et une communaut� de pr�teurs. Ce syst�me est bien pratique car il permet de lisser le risque de non-recouvrement. Pour en savoir plus sur ces services, je vous recommande les articles et podcast suivants : * Social networking for dollars * Connaissez-vous Th�r�se Torris ? * Prosper, one and all Aux banquiers qui pensent �tre � l'abri de ces services, c'est-�-dire � ceux qui pensent que les utilisateurs de ces places de march� sont le rebut de la soci�t�, laissez-moi vous parler de cette �tude tr�s int�ressante publi�e par Deutsche Bank Research en Ao�t 2006 : Financial services 2.0: How social computing and P2P activity are changing financial research and lendingShow Abstract (format PDF, 175 Ko). L'auteur nous �claire sur un point qui me semble essentiel : la typologie des utilisateurs. Sur le sch�ma suivant, est repr�sent� le nombre de pr�ts r�alis�s par Prosper en fonction de la cat�gorie de solvabilit� (AA pour tr�s peu risqu� et HR pour tr�s risqu�) : Sch�ma de r�partition des pr�ts en fonction de la solvabilit� des emprunteurs On constate ainsi que la plupart des pr�ts accord�s le sont � des emprunteurs ayant une solvabilit� bonne � moyenne. Comprenez par l� que les utilisateurs de ces plateformes ne sont pas des mercenaires mais plut�t des gens comme vous et moi qui sont juste � la recherche d'un meilleur taux. D'autres facteurs doivent tr�s certainement rentrer en ligne de compte, notamment l'accueil traditionnellement r�serv� aux emprunteurs lambda (comme vous et moi), du type : d�sol� mais nous ne pr�tons qu'aux couples de fonctionnaires (ceux qui ont d�j� contract� un pr�t immobilier savent de quoi je parle). Conclusion : le mod�le �conomique des banques P2P est viable et surtout il s'adresse � une typologie de client�le qui est traditionnellement d�laiss�e par les �tablissements bancaires. La question � laquelle il va falloir maintenant r�pondre n'est pas : est-ce que ces mod�les vont venir s'installer en France, mais plut�t : dans combien de temps vont-ils s'installer en France. Et encore une fois, l'avantage ira � celui qui d�gainera le premier, parce que le besoin est l� et parce qu'un march� ne reste jamais tr�s longtemps vierge, surtout � l'heure du web 2.0. 23 commentaires - aucun trackback - Mots-cl�s : espace collaboratif, P2P, r�seaux sociaux, web 2.0 Trackbacks Aucun trackback. D�sol�, mais les trackbacks sont d�sactiv�s en ce moment (trop de spam). R�actions dans la bloggopsh�re
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Laurent ROSTKER 7. Le 24 novembre 2006 � 15:24, par Fred C. A ce stade de la discussion, je me permet de citer une phrase du film culte La V�rit� si je mens ! : Il faut laisser sa chance au produit ;-) /Fred 8. Le 24 novembre 2006 � 17:20, par caxco Fred > Je te r�pondrai dans la m�me cat�gorie de film " tu ne crois tout de m�me pas que je vais bouffer pour 10 briques de merguez " Oui bien s�r, l'id�e est g�niale. N�anmoins, si j'applique le principe du taux d'usure, tu me pr�tes ta montre, je te rendrai l'heure, en France il n'y a pas que les banques qui font de l'usure, bien d'autres le font. Cette id�e est vraiment remarquable � l'heure ou nous mettons en exergue les banque solidaires, les fonds de pr�ts de proximit�. Je pense que si l'�quation du "montants / taux" est raisonnable, cette exp�rience est viable. Au fait ma Start-Up � besoin de trois millions d'euros, y aurait quelqu'un pour �tre solidaire ? en P2P bien s�r...:-) 9. Le 24 novembre 2006 � 18:30, par Vincent Ah! Ces innovations pertubatrices n'ont pas fini de mettre � mal les grands monopoles. 10. Le 24 novembre 2006 � 19:54, par Kotuzo Fabuleuse id�e ! Ca pourrait faire effectivement sauter le monopole bancaire. Et �a, �a peut faire tr�s tr�s mal. Parce que, vu les pouvoirs qui sont derri�re ces monopoles, il y a plein d'initiatives qui sont bloqu�es au niveau du financement, parce que �a ne plait pas � tel ou untel. Genre, vous voulez concurrencer X, mais, X a des appuis qui ne veulent pas que vous le concurrenciez. Oh, comme par hasard, on vous refuse le financement. Ou alors, votre petite entreprise est florissante. Et elle commence � aiguiser l'apetit de charognards ? Ben, l� encore, comme par hasard, au moment o� vous avez besoin d'un financement, on vous le refuse, et votre boite coule. Et toujours comme par hasard, elle est rachet�e � bas prix par un gars qui lui, va avoir acc�s au financement, et va faire prosp�rer l'entreprise. Ben l�, dans tous ces diff�rents cas, le financement a des chances d'�tre accept�. Et les magouilles des chances d'�tre contr�es. 11. Le 24 novembre 2006 � 20:10, par Laurent Pour avoir �tudier le concept au d�but de l'ann�e et envisager de le porter en France, j'ai appris effectivement que ce n'�tait l�galement pas possible. Et n'�tant pas un sp�cialiste et ayant d'autres id�es sous la main, j'ai abandonn� mais j'imagine que ca finira par arriver ici. Je reste persuad� que certains cherchent la faille qui permette de le proposer en France. 12. Le 24 novembre 2006 � 21:02, par Maxx
TechCrunch France en a parl� il y a quelques temps: http://fr.techcrunch.com/2006/02/06/prosper-lance-le-pret-social/ J'avais �galement lu un autre article sur le sujet, qui insistait notamment sur le fait que ce syst�me de pr�ts est juridiquement ill�gal en France (donc peu de chance de voir �a d�barquez chez nous), mais je n'arrive pas � remettre la main dessus. 13. Le 24 novembre 2006 � 23:09, par Charles Nepote Je suis ainsi tr�s surpris de ne pas avoir lu d'articles ou de billets sur le ph�nom�ne en cours dans les pays anglo-saxons : la banque P2P. Fred, il faut sortir un peu... ;-) * Jean-Michel Billaut en a d�j� r�guli�rement parl� (Zopa cit� dans plus d'une dizaine d'articles) * Google donne 500 pages francophones sur les termes Zopa P2P avec des citations dans sur des sites assez connus (internet actu, nanoblog, etc.) * Il y a eu plusieurs br�ves dans la presse nationale sur le sujet (Lib�, L'expansion, etc.) (On ne peut pas tout voir, n'est-ce pas ? :) Cela dit, le fait que quelqu'un comme toi ne l'ai pas not� est peut-�tre symptomatique du fait que nos outils ont aussi des limites (incapacit� � synth�tiser des signaux faibles). Je crois beaucoup � des solutions graphiques � ce type de probl�me (voir ce que fait anoptique.net ou Christophe Tricot ou encore visualcomplexity.com). 14. Le 25 novembre 2006 � 13:01, par mazu Je travaille dans une banque internationale situ�e en Belgique, dans le d�partement des remote channels. Ces concepts n'arriveront jamais en Belgique, ni en France, simplement � cause des lois prot�geant les consommateurs. Le milieu banquaire est �troitement surveill� par le minist�re, et encore plus dans le domaine du cr�dit. Beaucoup de choses sont interdites en marketing pour les banques pour limiter le surendettement. 15. Le 25 novembre 2006 � 13:50, par Fred C. Certes ces pratiques sont pour le moment ill�gales en France, mais je vous rappelle que les lois ne sont pas fig�es dans le marbre. Le l�gislateur opur tout � fait d�cider de les faire �voluer s'il y trouve un int�r�t, par exemple pour d�porter une partie du risque support�e (ou non) par les banques. Je vous rappelle quand m�me que notre chef de l'�tat est cens� �tre en prison pour abus caract�ris� de biens sociaux. Comme quoi les lois sont l� pour �tre contourn�es ! /Fred le r�ac' 16. Le 25 novembre 2006 � 14:48, par julien J'ai aussi r�fl�chi un peu au probl�me avec un ami banquier et la conclusion est la m�me que celle �voqu�e dans les commentaires ci-dessus. Pour ce qui est de souscrire � un pr�t � l'�tranger le blocage est �vident
mais par contre qu'es-ce qui nous emp�che de pr�ter � un de ces organisme ? Rien ? Non ? 17. Le 25 novembre 2006 � 17:36, par Mike Franchement, je crois que les entreprises Fran�aises b�n�ficieraient bien du syst�me !!! Ceux qui ont mont� leur bo�te et cherch� � obtenir un pr�t bancaire savent de quoi je parle !! Peut-�tre la m�thode pour que l'entrepreneuriat fonctionne en France ??? 18. Le 27 novembre 2006 � 11:35, par webi Bonjour, O� peut-on trouver sur le net, le reportage de TF1? Merci 19. Le 27 novembre 2006 � 16:40, par Nouky Excellent concept ! La seule chose un peu regrettable, c'est que ce n'est pas pr�s d'arriver en France, �tant donn� le manque de r�activit� des banques sur le territoire. Les consommateurs fran�ais sont une v�ritable manne pour nos banques, qui sont loin d'�tre les plus comp�titives en services et en nouveaut�s. Par contre l'argent gagn� par les banques fran�aises, leur permet de faire ce qu'il ne font pas en France : investir en masse, propos� les derniers services existants, etc... La demande en France fera sans doute bouger les choses, mais dans quelques ann�es ; lorsque beaucoup de banques �trang�res se seront point�es sur le territoire et feront une politique tr�s aggressive. Souvenez-vous du compte courant r�mun�r�... 20. Le 27 novembre 2006 � 16:52, par Jean Marie merci pour ce bon blog �a marchera (futur): les fameuses lois fran�aises (et belges) prot�gent encore le m�tier de banquier... ce monopole devrait cesser avec l'avenement du SEPA (single European payment Area). donc rendez vous en 2008 (ou avant, car les banques -fran�aises- aiment anticiper ce type de mouvement)... 21. Le 27 novembre 2006 � 17:34, par Fred C. Quoi ? Le SEPA ? Qu'est-ce que c'est ? O� peut-on trouver de l'information ? /Fred 22. Le 27 novembre 2006 � 18:51, par fred vlad Voici le papier de Lib�ration http://www.liberation.fr/actualite/economie/215214.FR.php 23. Le 3 d�cembre 2006 � 10:59, par Jimmy Pour r�pondre partiellement � la question dans le commentaire #5 : pour ZOPA, lors de l'inscription, on doit approuver les "Zopa Principles" qui disent entre autres : 2.1 To register with us you must meet our Eligibility Criteria. This means
that: (a) you must be an individual, at least 18 years old, living in the United Kingdom; and (b) you must have a current account in your own name with a bank in the United Kingdom. On ne peut donc pas pr�ter de Belgique ou de France.. domm�ge :-) Source : http://www.fredcavazza.net/index.php?2006/11/24/1351-bientot-des-banquesp2p-en-france