Tulipe L'assurance Du Salut

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  • Pages: 176
T.U.L.I.P.E. - L’ASSURANCE DU SALUT par Jean leDuc

A Christ seul soit la Gloire

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INTRODUCTION…………………………………………………………… PG.5 TABLE DES MATIÈRES CHAPITRE 1……………………………………………………………….. PG.7 •

LA SOURCE DE TULIPE

CHAPITRE 2……………………………………………………………… PG.13 • LA T.U.L.I.P.E. FRANCOPHONE CHAPITRE 3……………………………………………………………… PG.21 • TÉNACITÉ DE LA DÉPRAVATION TOTALE CHAPITRE 4……………………………………………………………… PG.27 • UNICITÉ DE L’ÉLECTION INCONDITIONNELLE CHAPITRE 5……………………………………………………………… PG.36 • LOGIQUE DU RACHAT LIMITÉ CHAPITRE 6……………………………………………………………… PG.42 • IMPORTANCE DE LA GRÂCE IRRÉSISTIBLE CHAPITRE 7……………………………………………………………… PG.51 • PERSÉVÉRANCE DES SAINTS OU ASSURANCE DU SALUT CHAPITRE 8……………………………………………………………… PG.60 • ÉVANGILE DE LA SOUVERAINETÉ DE DIEU LE MAGNIFIQUE PLAN DE SALUT DE DIEU………………………. PG.88 LA SANCTIFICATION ET LA PERSÉVÉRANCE DES SAINTS….. PG.157

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INTRODUCTION Les Six Points du Souverainisme Séparatiste Qui concordent avec les Cinq Points du Calvinisme ! A NOTER QU'EN TERMES THÉOLOGIQUES LES MOTS TULIPE ET ÉVANGILE SONT DES SYNONYMES, ILS SIGNIFIENT UNE SEULE ET MÊME CHOSE. Vous trouverez ici une description du contenu des Six Points du Souverainisme Séparatiste qui concordent avec les Cinq Points du Calvinisme, formulés d’après les Canons de Dordrecht, représentés en français sous l'acronyme de T.U.L.I.P.E.. Ce document historique de la Réforme, est marquant, crucial, et extrêmement important. Il est chargé d'autorité et demeure toujours d'actualité. Nous vous exhortons à le lire et l'étudier très attentivement, en vous référant aux Saintes Écritures et à l'Esprit de Dieu, et même à le relire plusieurs fois, car sa profondeur exige une méditation et une étude soigneuse. Tout en faisant cela, comparez votre propre expérience de la grâce de Dieu en Jésus-Christ à ce qui y est écrit, et prenez bien soin d'y comparer tout ce qu'on entend dans les milieux évangéliques modernes et de ceux qui vous fréquentent, et vous verrez combien ce document est d'actualité et que la controverse et la guerre à ce sujet est loin d'être terminé, et ce, jusqu'à l'Avènement de notre Dieu et Roi, le Seigneur Jésus-Christ. Car qu'est-ce que cette controverse ou guerre doctrinale et spirituelle, sinon la même bonne vieille controverse de tous les temps: la controverse entre le salut par la foi ou le salut par les œuvres qui en ces derniers temps est connu comme le salut par le choix! À ce jour, ces déclarations doctrinales de T.U.L.I.P.E. sont demeurées inchangées et inébranlables; et elles continuent à être un

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rempart puissant contre l’hérésie rampante de l'Arminianisme avec son libre-choix, dont le danger est encore plus grand que dans les jours de Jacobus Arminius lui-même. Les Cinq Points du Calvinisme sont connus sous le nom de "Doctrines de la Grâce" représentés en anglais sous l’acronyme « T.U.L.I.P.» et adopté en français sous celui de «T.U.L.I.P.E.», ce dernier contenant une voyelle d’extra. Quoique ces doctrines ne proviennent point de Jean Calvin, mais des Saintes-Écritures, elles furent soulignées et enseignées de nouveau par lui au temps de la Réforme. Ce fut au synode de Dordrecht, 1618-19, qui a été assemblé pour résoudre la contestation Arminienne dans les églises Réformées de la Hollande, que fut formulé ces vérités avec une grande clarté et dans des détails soigneux. Cette formulation officielle a été rédigée dans une confession qui a représenté le consensus de toutes les églises Réformées de ce jour, et qui se nomme LES CANONS DE DORDRECHT. De cette confession est sortie l’odeur exquise de la fleur du christianisme connue sous le nom de T.U.L.I.P. qui représente les Cinq Points du Calvinisme. La foi chrétienne nommée «le Souverainisme Séparatiste» ou «Calvinisme Marginal» reprend ces même points, les adoptant à une désignation française de Six Points qui correspondent exactement à leur forme originale dans la langue anglaise. Le but de mon document est de donner une formation de base sur les doctrines de la grâce, afin d’armer les chrétiens contre les nombreuses hérésies qui se retrouvent dans la pensée moderne évangélique, et de fortifier l’assurance de leur salut. Jean leDuc, décembre 2004

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CHAPITRE 1 LA SOURCE DE TULIPE A - L’infiltration de la fausse doctrine : Vers la fin du XVIème siècle, Jacob Arminius (ministre protestant d’Amsterdam en Hollande) commença à prêcher des choses contraires aux doctrines de la Grâce retrouvées dans la confession des églises réformées de son pays. Il infiltra le poison du Pélagianisme dans la Réforme lorsqu’il revint de son voyage à Rome après une rencontre avec les Jésuites. Les Robes-Noires lui transmirent cette hérésie (Hérésie: Grec = capacité de choisir, libre choix) dans le but de détruire la doctrine de la Double Prédestination que Rome a en aversion. Considérant qu’Arminius, comme tous les autres ministres, s’était engagé à soutenir et à prêcher les doctrines énoncées dans la Confession, cela constituait une grave offense par laquelle il fut appelé à rendre compte. Mais rapidement, et malgré son rengagement à soutenir la doctrine réformée, sa prédication révéla à nouveau qu’il s’était éloigné de la position réformée, particulièrement en ce qui concerne l’œuvre de Dieu dans le salut. Une grande controverse s’ensuivit; Arminius mourut entre temps, mais ses disciples continuèrent à répandre ses hérésies que l’homme a la capacité de choisir de croire et qu’il ne peut être assuré de son salut. Les tenant de ces doctrines diaboliques opposées à la Réforme furent appelés «Arminiens», nom évidemment tiré de Jacob Arminius, et en 1610 ils présentèrent un document dans lequel ils énonçaient cinq articles de loi touchant la sotériologie (la doctrine du salut) en opposition précise aux enseignements des réformateurs. Ces articles furent connus sous l’appellation des «Cinq Remontrances».

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B - La doctrine Arminienne Les Cinq Remontrances de l'Arminianisme sont la base de la foi de presque tous les mouvements évangéliques modernes, et servent de pont oecuménique pour un retour au Catholicisme. Ils sont proclamés subtilement soit d'une manière partielle ou absolue par les Baptistes, les Mennonites, les Pentecôtistes, les Charismatiques, les Frères Darbystes, les Méthodistes, l'Armée du Salut, les Disciples de Christ, l'Église de Dieu Universelle, les Mormons, les Adventistes, les Témoins de Jéhovah, et toute une gamme de sectes et de groupes dissidents. Les arminiens déclaraient : 1.

que l’élection de Dieu est motivée par le fait que Dieu « voyait à l’avance » que tel homme se repentirait et croirait de son propre « libre arbitre », (remplaçant ainsi la Justification par la Foi par la Justification par le Choix) ;

2.

que la mort de Christ n’assure véritablement le salut d’aucun homme en particulier, mais rend seulement possible à tous les hommes d’être sauvés ;

3.

le besoin de la régénération ; (Une explication de ceci révélait cependant que même là ils n’étaient pas d’accord avec les réformateurs quant à la nature de la régénération ou de la dépravation de la nature humaine). Ce fait est évident en ce qu'ils renversent le sens de la régénération, proclamant qu'il faut croire pour être régénéré (naître de nouveau) plutôt que d'être régénéré pour croire ;

4.

que l’on peut entièrement résister à la grâce de Dieu i.e. que Dieu pouvait « tenter » de convertir un homme et faillir, (au détriment de la vérité que Dieu est Tout-Puissant, Souverain et infaillible) ;

8

5.

qu’un chrétien pouvait à nouveau se perdre après avoir antérieurement été sauvé, signifiant que le salut d'un chrétien dépend de sa propre volonté et de sa capacité d'obéir et de plaire à Dieu.

C - La T.U.L.I.P.E. surgit du sol de la délibération: En 1618, un grand concile fut convoqué dans la ville hollandaise de Dort dans le but d’examiner l’enseignement des arminiens à la lumière de la Parole de Dieu. Des représentants de toutes les églises « réformées » d’Europe, incluant l’Angleterre, furent réunis. Après plus de six mois de délibérations prudentes, le synode rendit publique des décisions et constatations. Les doctrines d’Arminius furent prouvées dépourvues de fondements bibliques et le synode, en réponse aux Cinq Remontrances, produisirent cinq articles exposant la vérité scripturaire. Les églises de la Réforme déclaraient : 1-

que la nature de l’homme est totalement affectée par le péché, ce qui veut dire que sa volonté est aussi touchée par le péché et est asservie à sa nature pécheresse ; le salut de l’homme ne peut donc pas dépendre de son « libre arbitre » (ou volonté libre) Romains 7:18; 9 :15,16; Jean 1 :12,13;

2-

que l’élection de Dieu, selon la doctrine de la double prédestination, ne fut pas motivée par le fait que Dieu voyait à l’avance la foi de l’homme, mais qu’elle est « selon le bon plaisir de sa volonté ». Éphésiens 1:5 ; Romains 8 :29;

3-

que la mort de Christ assure et rend certain le salut des élus, les acquérant tous les dons nécessaires à ce salut (y compris la foi, la repentance, et la sanctification), et que, dans sa disposition, elle ne s’étendait qu’aux élus seuls ; Jean 6 :37,39,44; 15 :16; 17 :9;

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Romains 9 :22,23; 11 :5; 2 Corinthiens 7 :10; Philippiens 1 :29; 2 Timothée 3 :15; Tite 2 :14 ; 1 Thessaloniciens 5 :23; Hébreux 2 :11; 13 :12; 4-

que la grâce de Dieu réalise toujours la fin qu’elle s’était proposée ; Romains 5 :20,21; 1 Corinthiens 15 :10; 2 Corinthiens 12 :9; Éphésiens 2 :8,9 ; Philippiens 1 :29;

5-

que les élus de Dieu persévèrent jusqu’à la fin dans la foi et la sainteté,

étant

gardés

par

la

puissance

de Dieu.

Jean

10 :3,4,5,27,28,29; 17 :15,24; Romains 8 :37,38; Philippiens 1 :6. Il est important de remarquer que ce n’était pas là de nouvelles doctrines mais bien celles sur lesquelles la Réforme s’était édifiée. De même que l’enseignement d’Arminius fut connu sous le nom d’Arminianisme, de même la position des églises réformées et du synode de Dort fut connue sous le nom de « Calvinisme », et les cinq articles opposant le nouvel enseignement d’Arminius furent appelés en anglais « les cinq points du calvinisme » ou T.U.L.I.P. Notez qu’en français, l’acronyme T.U.L.I.P.E. prend une lettre d’extra pour former les Six Points du Souverainisme Séparatiste biblique, que nous verrons dans le prochain chapitre. Le nom de Calvin fut rattaché à ces doctrines pour la simple raison qu’il était le plus grand théologien de la Réforme et qu’il était celui qui avait exposé le mieux, de façon systématique, les doctrines bibliques prêchées par les réformateurs. Ces doctrines ne sont pas apparues avec lui mais proviennent tout droit de la Parole de Dieu, elles avaient déjà été habilement exposées longtemps avant par Augustin, IV - Ve siècle ap. J-C.

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D - Les arminiens d'aujourd'hui : Depuis le temps d'Arminius, bon nombre de théologiens et de pasteurs respectés, dont John Smith (1570-1614?), fondateur officiel des Baptistes; John Wesley (1703-1791), fondateur du Méthodisme; Charles Finney (1792-1875), source des mouvements de Réveils à tendances extatiques, ont épousé ce point de vue subversif. Aujourd'hui, les principales doctrines de l'Arminianisme ont infiltré et empoisonné presque tout le corps du christianisme.

L'Arminianisme

moderne

fait

partie

de

la

sphère

évangélique, ce qui signifie que, généralement parlant, les Arminiens défendent eux aussi les doctrines de la divinité de Christ, sa naissance virginale, sa résurrection corporelle, ainsi que l'inspiration et l'infaillibilité de l'Écriture dans les Autographes, mais d'une manière charnelle et subtile qui élève la dignité de l'homme et qui inverse et renverse l'Évangile de la Souveraineté de Dieu. Un loup déguisé en brebis demeure toujours un loup, et un billet contrefait peut séduire beaucoup de gens, mais non pas tous. La réponse charnelle, humaine, terrestre que nous entendons si souvent, encore de nos jours, est que le juste devant Dieu est celui qui obéit aux commandements de Dieu, celui qui pratique la loi. C'était la position des pharisiens qui se croyaient justes parce qu'ils s'imaginaient mettre scrupuleusement en pratique la loi et la tradition rabbinique. Le légalisme, sous une forme ou une autre, se retrouve particulièrement parmi ceux qui prétendent plaire à Dieu par leur obéissance à la Parole en exerçant leur libre-choix. Dans l'histoire de l'Église, cet enseignement a été repris par Pélage qui, en opposition à Saint Augustin, affirmait la capacité naturelle de l'homme pécheur à plaire à Dieu. Plus tard, le semi-pélagianisme de Thomas

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d'Aquin, présentant une harmonie entre la foi et la raison, avançait le postulat que l'homme, avec le secours de la grâce de Dieu, pouvait lui plaire. L'Arminianisme évangélique se trouve, lui aussi, dans cette tradition quand il met tout l'accent sur la décision de l'homme pour recevoir le salut. Dans les mouvements Évangéliques et de Réveils, le salut est devenu une décision personnelle dont la formule populaire, «il faut accepter Christ comme son Sauveur personnel pour être sauvé», qui se trouve nul part dans la Bible, reflète la doctrine de la «Justification par le Choix» qui est l’opposé de «la Justification par la Foi». De nos jours, dans la vie du monde moderne, nous retrouvons cet enseignement du salut par les oeuvres ou par la volonté de l'homme à tous les niveaux de notre société corrompue. Cette infection virulente est devenue la base même de la démon-cratie et du capitalisme, domaine d'exploitation par excellence dont le but est de renverser Dieu et de dominer sur la race humaine entière. On ne peut donc être surpris que la stratégie globale des nations, en accord avec la religion, soit la domination du monde.

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CHAPITRE 2 LA T.U.L.I.P.E. FRANCOPHONE A – L’adaptation de la T.U.L.I.P.E. : Dans le jardin céleste du Divin Jardiner, pousse une fleur exquise qui est pour la nourriture des saints et des élus en qui demeurent la SaintePrésence de Christ. De la T.U.L.I.P.E. divine proviennent toutes les grâces et les bénédictions du salut et de la vie éternelle en Jésus-Christ, notre Dieu, notre Sauveur, et notre Roi. Dans la langue anglaise, les Cinq Points du Calvinisme sont représentés sous l’acronyme de T.U.L.I.P., mais vu qu’en français les définitions ne rejoignent point celles de notre langue sœur et que le mot contient une voyelle de surplus, nous avons donné des expressions appropriées qui rendent justice au sens original, et nous avons ajouté une nouvelle définition à la dernière voyelle qui ne trahi en aucun sens l’ensemble du contenu. Nous complétons ainsi le tout avec l’Évangile de la Souveraineté de Dieu. Nous obtenons donc l’acronyme T.U.L.I.P.E. ou les Six Points du Souverainisme Séparatiste biblique, qui correspondent exactement avec les Cinq Points du Calvinisme surnommés «le Doctrines de la Grâce». Aussi, puisque le terme «Calvinisme» représente la théologie Réformée de la Souveraineté de Dieu, et que ce terme est mal compris, déprécié et repoussé par ceux qui sont malavisés, nous avons adopté celui de «Souverainiste Séparatiste». Nous avons fait ainsi pour représenter notre foi biblique face à la Souveraineté de Dieu dans la grâce du salut, lequel se tient complètement à part de tous efforts, coopérations, et mérites de l’être humain. N’étant pas de foi orthodoxe mais marginale, cette nouvelle désignation nous convient davantage, car nous sommes séparés du reste

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de l’orthodoxie de la théologie Réformée traditionnelle qui a besoin ellemême d'être réformée, et nous gardons uniquement les doctrines de la grâce qu’elle professe. Nous confessons donc être de foi chrétienne «Souverainiste Séparatiste», et nous adoptons cette désignation pour nous identifier face au marasme des religions qui suivent la voie de la perdition. L’adaptation de la T.U.L.I.P.E. contient toute l’essence de notre foi dans les doctrines de la grâce que nous croyons et enseignons, et nous ne prétendons aucunement en être les seuls détenteurs. Notre foi repose en Christ qui seul détient la puissance de la rectification et de la restauration, et nous professons que sa Sainte-Présence en nous et en sa Parole est suffisante pour nous enseigner toutes choses. B - La T.U.L.I.P.E. divine : Nous vous présentons ici l’acronyme de la T.U.L.I.P.E. divine, la fleur du Christianisme, avec ses définitions françaises :

• • • • • •

T U L I P E

énacité de la Dépravation Totale nicité de l’Élection Inconditionnelle ogique du Rachat Limité mportance de la Grâce Irrésistible ersévérance des Saints ou Assurance du Salut vangile de la Souveraineté de Dieu

TABLEAU DE COMPARAISON

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Voici un tableau très utile pour vous aider à comprendre les différences entre l’Arminianisme (Humanisme) et le Calvinisme (Souverainisme): «Les notes en italique ne font pas partie de l'original. Pour but de nécessité et de précision de traduction en langue française, le concept original de cinq points a été amplifié et représenté en six points»

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Les 6 points de l'Arminianisme

Les 6 points du Souverainisme

1. le Libre arbitre ou capacité de l'homme

Quoique

1. La ténacité de la dépravation totale ou incapacité totale

la

nature

humaine

ait

été Par suite de la chute et de la ténacité du péché,

sérieusement affectée par la chute, l’homme l’homme par lui-même est incapable de croire à

n’a pas été laissé dans un état de faiblesse l’évangile pour son salut. Le pécheur est mort,

spirituelle totale. Dieu dans sa miséricorde aveugle et sourd aux choses de Dieu; son cœur

rend chaque pécheur capable de se repentir et est tortueux et méchant. Sa volonté n’est pas

de croire, mais il le fait de manière à ne pas libre, elle est asservie à sa nature pécheresse

s’interposer dans la liberté de l’homme. de sorte qu’il ne va pas (il ne peut même pas)

Chaque pécheur possède une volonté libre et choisir le bien au lieu du mal dans le domaine

sa destinée éternelle dépens de l’usage qu’il spirituel. En conséquence, il faut plus que

en fait. La liberté de l’homme consiste dans sa l’assistance de l’Esprit pour amener un pécheur

capacité de choisir le bien au lieu du mal dans à Christ; il faut la régénération par laquelle

es choses spirituelles; sa volonté n’est pas l’Esprit donne la vie au pécheur et lui donne une

asservie à sa nature pécheresse. Le pécheur a nouvelle nature. La foi n’est pas la contribution

e pouvoir soit de coopérer avec l’Esprit de de l’homme à son salut mais, est elle-même

Dieu et être régénéré, soit de résister à la une partie du don de Dieu pour le salut; elle est

grâce de Dieu et périr. Le pécheur a besoin de le don de Dieu au pécheur, et non le don du

’assistance de l’Esprit, mais n’a pas besoin pécheur à Dieu.

d’être régénéré par l’Esprit avant de pouvoir La régénération ou nouvelle naissance précède

croire, car la foi est un acte de l’homme et elle donc la foi et non l’inverse: il faut être régénéré

précède la nouvelle naissance. La foi est le pour croire et non croire pour être régénéré. De

don du pécheur à Dieu; c’est la contribution de ce fait nous voyons aussi qu'il faut croire pour

’homme au salut.

2. L'Élection conditionnelle

comprendre et non comprendre pour croire. De par

cette

déclaration,

nous

rejetons

la

justification par le choix des Arminiens qui renversent l'Évangile de Christ à leur perte, et nous affirmons la justification par la foi seule en Christ. 2. Unicité de l’Élection inconditionnelle

Dieu a choisi certains individus avant la Le caractère unique ou l’unicité de l’élection

ondation du monde pour qu’ils soient sauvés. inconditionnelle est que Dieu a choisi certains

Ce choix était motivé par le fait que Dieu voyait individus avant la fondation du monde pour

à l’avance que ces individus répondraient à qu’ils soient sauvés. Ce choix était uniquement

son appel. Dieu savait qui seraient ceux qui motivé par sa propre volonté souveraine, selon

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CHAPITRE 3 TÉNACITÉ DE LA DÉPRAVATION TOTALE A – L’esclavage de la volonté : Par suite de la chute, l’homme par lui-même est incapable de croire à l’évangile pour son salut. Le pécheur est mort, aveugle et sourd aux choses de Dieu ; son cœur est tortueux et méchant. Sa volonté n’est pas libre, elle est asservie à sa nature pécheresse de sorte qu’il ne va pas (il ne peut même pas) choisir le bien au lieu du mal dans le domaine spirituel. En conséquence, il faut plus que l’assistance de l’Esprit pour amener un pécheur à Christ ; il faut la régénération par laquelle l’Esprit donne la vie au pécheur et lui donne une nouvelle nature de laquelle surgit la foi comme moyen de grâce. Dans Jean 3 :3, l’expression «né de nouveau» signifie littéralement «régénéré d’en haut», indiquant que la régénération ou nouvelle naissance vient de Dieu et non d’aucunes capacités de la volonté ou du choix de l’homme (Jean 1 :13). Une deuxième nuance de la même expression est «régénéré dès l'origine» et nous donne une précision encore plus claire du sujet du salut face à la prédestination, et à la préexistence des élus en Christ avant même la fondation du monde. La foi n’est pas la contribution de l’homme à son salut mais, est elle-même une partie du don de Dieu pour le salut; elle est le don de Dieu au pécheur et non le don du pécheur à Dieu (Actes 13 :48; Philippiens 1 :29). La foi est issue de la régénération et non la régénération de la foi. Plus précisément, nous naissons de nouveau pour croire, nous ne croyons point pour naître de nouveau, ce qui serait renverser l'Évangile de la grâce. B - Source et profondeur de la dépravation:

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Le résultat de la chute est la dépravation ou la corruption totale. Par ceci est signifié que chaque partie de l’homme est rendu corrompu. Les Canons de Dordrecht indiquent que l’homme «est devenu renfermé dans l’aveuglement de l’esprit, dans une obscurité horrible, dans la vanité, dans la perversion de ses jugements; est devenu mauvais, rebelle, obstiné de cœur et de volonté et impur dans ses affections.» Il n’y avait aucune partie de sa nature qui n’a pas été affectée par le péché. Or il est impossible à l’homme pécheur de plaire à Dieu; dire autrement serait de la pure hypocrisie. Même l’apôtre Paul dit « qu’il n’y a rien de bien dans sa chair » et quoiqu’il reconnaisse le bien qu’il doive faire, il fait le mal qu’il ne veut point faire (Rom. 7 :18,19). Il n’y a aucun doute selon les Écritures que la dépravation de l’homme est totale et absolue. Nous citerions aussi l’exemple de Lazare, l’ami de Jésus, qui mourut et que le Seigneur ressuscita (Jean 11 :1-44). Comme analogie, l’histoire de la mort et de la résurrection de Lazare nous indique que l’homme, étant mort spirituellement, n’a aucun moyen de faire ce qui est bien pour la gloire de Dieu, ni d’exercer sa capacité de choisir, car il est mort et un mort n’a point la vie en lui. En d’autres mots, si nous pouvons nous exprimer ainsi, la vie de l’homme en ce monde est une vie de mort et non une vie d’entre les morts. Même aucun chrétien réel ne peut prétendre plaire à Dieu par ses agissements ou ses oeuvres, car quoique nous sommes sauvé en esprit, notre corps demeure toujours sous l’influence du péché (Rom. 8 :10) et en subit les conséquences tout le temps de notre existence. La foi constante qui nous est donné d’avoir en Christ est le seul moyen de plaire à Dieu, de faire l’œuvre de Dieu (Jean 6 :28,29). C - La déviation de l’Humanisme :

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L’Arminianisme est connu aussi sous le terme de «Humanisme). Une distinction qui est souvent faite est la distinction entre le motif intérieur du cœur et son évidence extérieure. Certains maintiennent que l’homme, quoiqu’il soit dépravé en ce qui concerne ses œuvres extérieures, qu’il détient encore néanmoins une capacité considérable de faire le bien. Il peut effectuer des œuvres qui sont extérieurement en harmonie avec la loi de Dieu. Il ne vit pas une vie totalement adultère. Il ne tue pas tous ceux qu’il rencontre sur la rue. Il est capable de conformer sa vie et sa conduite d’une façon externe à la loi de Dieu et de faire de grands biens, quoique intérieurement il soit corrompu. Les humanistes sont pleins de tels exemples, et dans ce contexte ils sont fiers de citer la vie de personnes notables comme Gandhi, Martin Luther King, sœur Thérèsa, et plusieurs autres qui ont contribué à glorifier la nature humaine plutôt que Dieu. Ceci est une chose que les anciens de Dordrecht n’ont jamais voulu dire. Ils ont parlé d’une dépravation totale et absolue. Ils indiquèrent par cela que la nature de l’homme est autant malsaine et pernicieuse qu’elle le fut depuis la chute. Et c’est exactement ce que l’Écriture enseigne. D - Les bontés naturelles sont impuissantes : Une autre distinction est faite entre ce qui est nommé spirituellement bien et ce qui est naturellement bien. La citation ci-dessus suggère également cette même distinction. Par ce qui est spirituellement bien, ils établissent une base qui serait possible au salut. Ceci est une tentative de l’homme à s’élever vers le ciel. N’est-ce pas la même tentative que fit Lucifer (Ésaie 14 : 12-14). Ceux-ci insistent sur le fait que, alors que l’homme est en effet incapable d’un tel bien spirituel, néanmoins il est certainement capable de bien naturel. Par bien naturel ils signifient quelque chose comme une bonté externe qui est conforme à la loi de Dieu. Ceux qui maintiennent ceci

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nous indiqueront que dans le monde dans lequel nous vivons, il se trouve amplement de tels biens qui sont fait par plusieurs. Ainsi, voulant obstinément se justifier par leurs œuvres, ils sont rejetés de la grâce de Dieu (Gal. 5 :4). E - L’homme est spirituellement mort depuis sa naissance : Quand Calvin et les anciens de Dordt insistèrent sur le fait que la dépravation était totale, ils connaissaient très bien la signification des mots. Ils signifiaient par l’expression «dépravation totale» ce que l’Écriture appelle la mort. Le pécheur est mort, c’est à dire «spirituellement mort». Du moment de sa naissance en ce monde, il est un être dépourvu et entièrement ruiné spirituellement. Il n’est pas malade. Il n’est pas affligé avec une maladie ou une malformation du code génétique quelconque qui serait mortelle à son existence. Il est mort du moment de sa naissance, un point c’est tout. Cet enseignement est souligné fortement à travers les Écritures qui insistent sur la vérité immuable que le pécheur est définitivement et complètement mort. Rien ne peut changer cela, ni la science de l’homme, ni sa religion, ni sa capacité de choisir; un mort est mort et ne peut se relever d’entre les morts de lui-même, il ne peut croire de lui-même ni être sauvé de par sa propre volonté (Jean 1 :13). Bref, il ne peut choisir de croire en Christ ni de l’accepter comme Sauveur personnel, car il est mort et toutes ses dispositions et ses aspirations ne sont que corruption. Toutes prétentions contraires viennent de l’esprit de rébellion et d’indépendance en l’homme, et l’esprit de rébellion et d’indépendance est un esprit de mort. Ainsi nous arrivons inévitablement à la question que les disciples posèrent à Jésus : « Qui donc peut-être sauvé ? Et Jésus, les regardant, leur dit : Quant aux hommes, cela est impossible; mais quant à Dieu, toutes choses sont possibles (Matt. 19 :25,26) ».

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Ceci signifie que la nature humaine est tellement et complètement corrompue par le péché qu’elle est incapable de produire quoique ce soit de bon. Il n’y a rien que le pécheur peut faire qui est agréable dans à la vue de Dieu. Son cœur est complètement mort. Salomon ne dit-il pas : «hors du cœur procèdent les sources de la vie ?» (Prov.4 :23). Pourtant le cœur, qui est la source de la vie de tout l’homme, est mort; et tout ce qui en procède n’est que l’odeur de la mort. L’esprit de l’homme est mort, son raisonnement est stagnant. Il est tellement obscurci par le péché que l’homme ne peut pas avec son esprit savoir ce qui est bon spirituellement. Dans un sens formel, il peut comprendre naturellement la vérité, mais il en saisit seulement que le sens externe et non interne. Quand un homme pécheur lit les Écritures, il peut comprendre la signification grammaticale des mots, mais non le sens spirituel. Il peut comprendre les pensées dans ces mots et les raisonner avec son esprit. Ce n’est pas le point. N’oublions pas qu’à l’origine le péché de l’homme consistait à déclarer son indépendance en choisissant de lui-même de manger du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. C’est à dire qu’il avait déterminé de prendre sa vie en main, d’être le maître de son destin en choisissant ce qui est bien ou ce qui est mal pour lui-même dans sa vie au détriment de Dieu. Cette capacité de sélectionner lui est demeurer, et il vit sa vie de tous les jours en exerçant cette faculté de mille et une façons naturelles, car telle fut sa condamnation : «…le sol sera maudit à cause de toi; tu en mangeras les fruits avec peines tous les jours de ta vie» (Gen. 3 :17). Tous les choix et les raisonnements de l’homme sont ainsi esclave de la chair et de la corruption. Son esprit est tellement rempli des ténèbres du mensonge qu’il ne s’y trouve aucune place pour la vérité. F - La condamnation des agissements de tous les jours

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Le même est vrai de la volonté de l’homme. L’esclavage de sa volonté décrit clairement l’état de l’homme avec précision : il est lié par le péché et en est son esclave. Il ne peut même pas avoir la capacité de faire le bien (Rom. 7 :14-21). Le pécheur ne peut même pas ce qui est bien, ni le veutil. C’est sa nature. Il est mort. Un homme mort peut-il penser ? Un homme mort peut-il vouloir ? Un homme mort peut-il démontrer de la vie ? Un homme mort peut-il choisir d'accepter Christ comme son Sauveur personnel ? L’homme est spirituellement mort et est incapable de bien spirituel, car même le bien qu’il fasse est mal aux yeux de Dieu puisqu’il est sous la condamnation depuis la chute. Tous ses agissements naturels pour complaire à son existence de tous les jours sont sans valeurs, car ils contribuent à élever la dignité de l’homme au-dessus de la Souveraineté de Dieu, et tous sont teintés de la ténacité de la dépravation totale de sa nature qui est esclave du péché et de la chair. Bref, nos choix de tous les jours sont l’évidence de notre condamnation depuis la chute (Gen. 3 :6).

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CHAPITRE 4 UNICITÉ DE L’ÉLECTION INCONDITIONNELLE A - L’Élection inconditionnelle ou la double prédestination Le caractère unique ou l’unicité de l’élection inconditionnelle est que Dieu a choisi certains individus avant la fondation du monde pour qu’ils soient sauvés dans le but de manifester sa gloire, et selon la réprobation il a prédéterminé les autres à la perdition, de les exclure de la grâce et de les punir pour leurs péchés dans le but de manifester sa justice (Rom. 8 :28,29; 9 :22,23; Éph. 1 :4,5,11; 2 Tim. 1 :9; Prov. 16 :4; 2 Pi. 2 :9; Jude 4). Ce choix était uniquement motivé par sa propre volonté souveraine (Rom. 9 :15,16,18; Éph. 1 :5; 2 Tim. 1 :9). Il n’a pas choisi certains pécheurs parce qu’il prévoyait une réponse ou une obéissance de leur part, comme la foi, la repentance, etc. Au contraire, Dieu accorde la foi, la repentance, et la sanctification à chaque individu qu’il a choisi (Ac. 13 :48; Phil. 1 :29; 2 :13; 2 Tim. 2 :25). Ces actes sont le résultat et non la cause du choix de Dieu (Phil. 1 :6). L’élection ne fut donc pas conditionnées par quelque qualité vertueuse ou quelque action prévue dans l’homme (Rom. 7 :18). Ceux que Dieu a élus souverainement au salut avant même la fondation du monde, il les amène par la puissance de l'appel irrésistible de l’Esprit à recevoir Christ comme Sauveur et Seigneur (Jean 6 :68; 10 :3,4,27). Ainsi, c’est le choix du pécheur de la part de Dieu, et non le choix de Christ de la part du pécheur, qui est la cause ultime du salut (Jean 1 :12,13). Le choix appartient à Dieu et non à l’homme. B - Source et importance de l'Élection:

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Il est évident que tous les Six Points du Souverainisme sont d’une importance capitale. En effet, si n’importe quels des Six Points du Souverainisme étaient niés, notre héritage spirituel serait complètement perdu. Or il est certain que la vérité de l’Élection Inconditionnelle est la solide fondation de chacun d’eux. Cette vérité est la pierre angulaire de la foi biblique et chrétienne. C’est la base de la vérité de Dieu au sujet de notre salut. C’est le cœur et le noyau mêmes de l’Évangile de la Souveraineté de Dieu. C’est la base de toute la consolation et de l’assurance du peuple de Dieu au milieu du monde. Elle seule inspire dans les cœurs des fidèles l’espoir brûlant de la vie éternelle. Il n’y a aucun doute que c’est précisément pour cette raison, qu’aucune autre vérité dans toute l’histoire du christianisme, ne fut attaqué si vicieusement avec consistance que la vérité de l’Élection Inconditionnelle. Mais aucun homme ne peut jamais prétendre être Chrétien ou Souverainiste sans qu’il tienne fermement son engagement envers cette vérité précieuse. Nous sommes généralement portés à retracer cette vérité de l’Élection Inconditionnelle au temps de la Réforme de Calvin. Mais ce n’était pas Calvin qui était le premier pour développer cette vérité. Or, tout comme avec la vérité de la Dépravation Totale, il en est ainsi avec cette vérité. St. Augustin, qui vivait plus d’un millénium passé, au cinquième siècle, en avait déjà parlé. En cela il reprenait l'enseignement de l'apôtre Paul. Mais le premier à parler d’elle ne fut nul autre que le Seigneur Jésus-Christ Luimême: «... car il y a beaucoup d'appelés, mais peu d'élus» Matt. 20:16 (Bible Martin) «Ce n'est pas vous qui m'avez élu, mais c'est moi qui vous ai élus...» Jean 15:16

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«... il nous a élu en lui avant la fondation du monde...» Eph. 1:4 (Bible Ostervald) Dans les âges sinistres entre Augustin et Jean Calvin, nous trouvons que très peu ont maintenu cette vérité avec l’accent qu’Augustin y avait placé. Ce ne fut point avant la période de la Réforme Protestante que la vérité de la prédestination souveraine fut amenée d’avant. Le Réformateur Martin Luther l’a cru, l’a maintenu, et l’a enseigné avec emphase. Mais Luther ne la fit jamais une partie intégrale de sa théologie. Le souci d’importance capitale pour Luther était la vérité de la Justification par la Foi, et il n’élabora point la vérité de la prédestination souveraine dans toutes ses spécifications scripturaires. Ce travail a été effectué par Jean Calvin. Et, en effet, s’il y avait une raison pour laquelle Calvin fut détesté, c’est parce qu’il maintenait fortement la vérité de l’Élection Inconditionnelle sans broncher. Toutefois cette Réforme était une Réforme de l’Église, une Réforme Orthodoxe des institutions et des structures de la foi dans un contexte religieux rigide, ce qui était nécessaire pour ce temps. Mais la Réforme des Derniers Temps est une Réforme Marginale, une Réforme de la foi dans les cœurs et les foyers qui n’a aucune institution sauf la famille, aucune forme sauf la Bible, et aucune loi sauf la loi de l’amour, de la vérité, et de la liberté. Ce fut dans la dernière partie du temps de la Réformation et au début du 17ème siècle que cette vérité essentielle de l’Élection Inconditionnelle fut attaquée par Arminius. Professeur de théologie à l’université Réformée de Leyde, il avait étudié à l’Académie de Genève; mais néanmoins il répudia ouvertement la vérité de la prédestination. Il n’est pas difficile de comprendre pourquoi les Arminiens enseignent l’élection conditionnelle. Ils ne croyaient point en la doctrine de la Dépravation Totale pour commencer.

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Ils ont voulu préserver chez l’homme la liberté de sa volonté – la puissance de la volonté de l’homme de choisir le bien, d’accepter librement l’offre de l’Évangile selon son propre choix. Ce fut leur prétention que Dieu, de sa part, aimait tous les hommes, et que la haine et la colère furent étrangère à la nature de Dieu, et que c’était l’intention et le désir de Dieu de sauver tous les hommes, et qu’ainsi, Dieu rendit le salut disponible et accessible à tous les hommes par le rachat universel – une croix universelle sur laquelle le Christ est mort pour les péchés de tous les hommes. Mais il est clair que dans un système tel que celui proposé par les Arminiens, qu’il n’y a aucune place pour l’Élection Inconditionnelle. Tandis que les Arminiens cherchaient à maintenir le langage Réformé et scripturaire en parlant de l’élection, ils tranchèrent le cœur de cette vérité importante et merveilleuse en insistant sur le fait que l’élection est conditionnelle. Dieu choisit ceux qu’il sait d’avance vont croire, disent les Arminiens. Dieu a élu ceux qu’il sait accepteront de leur propre choix l’Évangile qui leur est offert. Dieu a élu ceux qu’il sait accepteront l’Évangile par un acte de leur propre volonté et qui persévéreront également de cette manière dans l’Évangile et garderont par eux-mêmes cette foi qu’ils ont exercée. L’élection devient ainsi basée sur l’œuvre de l’homme et non sur la souveraineté de Dieu. Ainsi, faisant de la foi une faculté intellectuelle et du salut une décision personnelle, l’homme demeure le maître de son destin et la dignité de l’homme est préservée au détriment de la vérité. La JUSTIFICATION PAR LE CHOIX et non LA JUSTIFICATION PAR LA FOI devient ainsi l’essence de l’élection conditionnelle de l’Arminianisme. N’est-ce pas une répétition des évènements qui se produisirent dans le jardin d’Eden quand la femme fut tentée par Satan d’utiliser son libre choix afin de déclarer son indépendance pour qu’elle et son mari deviennent comme des dieux ? Il n’y a rien de nouveau sous le soleil, nous dit l’Ecclésiaste.

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L’élection est donc ce décret de Dieu par lequel, d’une liberté souveraine, il choisit un seul peuple pour lui-même dans lequel il détermina de mettre son amour, et lequel il délivra du péché et de la mort par Jésus-Christ, pour participer à sa gloire éternelle. Il est important de spécifier que Dieu a un seul peuple de disposés au salut, non un peuple national, mais celui des élus qui est appelé irrésistiblement d’entre tous genres d’hommes. Cette élection est souveraine, elle est le choix souverain et libre de Dieu. Cette élection est éternelle tout comme le conseil de Dieu est éternel. Cette élection est inchangeable tout comme le conseil de Dieu est inchangeable. Cette élection est efficace de sorte que le décret de l’élection lui-même soit, par Christ, la puissance par laquelle les élus sont sauvés réellement. En changeant l’élection inconditionnelle pour une élection conditionnelle, le cœur de la vérité du salut est détruit parce que la puissance de la grâce souveraine est reniée comme puissance par laquelle Dieu sauve ceux qu’il a choisis de lui appartenir éternellement. La rédemption particulière ou rachat limité est ainsi rejeté, quoiqu’on enseigne cette vérité sur chaque page de l’Écriture. Conséquemment la dépravation totale est rejetée aussi et à l'inverse plusieurs choses louables sont trouvées en l’homme, dont la principale est sa capacité de coopérer dans l’œuvre du salut. C’est l’élection conditionnelle qui prépare le terrain pour toutes les autres hérésies. Tout entre en ligne de compte. Le choix de Dieu n’est donc plus souverain, mais dépend de ce que l’homme fera avec le salut que Dieu lui offre affectueusement, mais qui ne lui appartiendra pas s’il ne l’accepte ou le rejette par son propre pouvoir. C - La vérité de la Réprobation: Dans ce contexte, nous devons mentionner aussi la vérité de la Réprobation. En premier lieu, on doit souligner que la vérité de l’élection et

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de la réprobation se tiennent ou tombent ensemble. Nier l’élection est de nier la réprobation. Nier la réprobation est de nier l’élection. Croire en l’élection est de croire en la réprobation. Croire en la réprobation est de croire en l’élection. Il n’y a aucun compromis sur ce point. Calvin a une très belle citation sur ce sujet dans ses Instituts. Il écrit dans le Livre III, Chapitre XXIII, Para. 1: «Plusieurs, en effet, comme s’ils voulaient éviter la haine de Dieu, admettent l’élection d’une telle façon à nier que certains sont réprouvés. (C’est le cas de la grande majorité des Baptistes et des mouvements dits Évangéliques qui se refusent l’appellation de Arminiens.) Mais ceci est puéril et absurde, parce que l’élection elle-même ne pourrait pas exister sans avoir son opposée dans la réprobation. Dieu sépare ceux qui sont sauvé de ceux qui sont perdu. Ceux que Dieu laisse de côté il les réprouve, et cela pour aucune autre cause que sa détermination de les exclure de l’héritage qu’il a prédestiné pour ses enfants. Or l’irritabilité des hommes est intolérable, si elle refuse d’être retenue par la Parole de Dieu qui traite de son conseil incompréhensible, adorés par les anges euxmêmes. » Le décret de Dieu sur la réprobation est également un décret de son conseil souverain, éternel et inchangeable. Selon ce décret dans lequel nous voyons que la Chute fut prédéterminée d’une manière absolue, Dieu détermina de révéler sa justice, sa colère, et sa haine du péché, et de cette façon la sainteté de son propre être divin, dans des vaisseaux de colère préparés pour la destruction et punis éternellement dans l’enfer en raison de leurs péchés.

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Il n’est pas du tout étrange que cette vérité de la double prédestination soit niée presque universellement. Aujourd'hui il est évident que ceux qui adoptent la position Arminienne ne parlent plus aucunement de la prédestination. Cette vérité divine, longtemps négligée, ne se retrouve plus dans le christianisme moderne apostasié, car l’Arminianisme n'a pas de place pour la prédestination, ni désirent-ils la reconnaître. Et quand ils lui donnent quelques assentiments prétentieux, ce n’est que pour en torde le sens à leur propre perte, confirmant ainsi leur réprobation sans qu’ils le réalisent. Plusieurs nient la vérité de la double prédestination en soulevant des objections contre la doctrine. Ces objections sont aussi anciennes que la doctrine elle-même. Les mêmes objections que nous entendons aujourd'hui ont déjà été formulées aux jours d'Augustin - en effet, aux jours même de l’apôtre Paul. Une catégorie de ces objections se résume en une charge de fatalisme. Il est dit que la vérité de la double prédestination est fataliste et qu'elle est semblable à l’horrible doctrine de l’Islam. Mais l’Islam n’a aucune place dans sa théologie pour un Dieu d’amour, ni pour un Rédempteur. Ces objections, qui proviennent surtout des mouvements Évangéliques et Œcuméniques, veulent signifier que la vérité de la double prédestination rend les hommes négligents et en fait des pécheurs profanes. Cette doctrine réveille chez les hommes l’affirmation: "laisseznous péché que la grâce surabonde." Cette doctrine force les hommes à dire: "Si je suis un élu, je vais aller au ciel que ce soit quoique je fasse même si je commets les péchés que je désire faire. Ainsi je m'amuserai dans cette vie, parce que mon péché ne peut pas changer mon élection. Et, d'autre part, si je ne suis pas un élu, je n’irai pas au ciel même si je vis une bonne vie. Par conséquent j'irai sûrement en enfer si je suis un reprouvé quoique je vive saintement. Donc, je suis aussi bien jouir de la vie

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et péché autant que possible. Rien ne peut changer la détermination éternelle de Dieu." Ainsi, il est dit, la doctrine de la double prédestination selon la Souveraineté de Dieu détruit la responsabilité de l’homme et la raison de son existence, et fait de lui qu’un stock vendu aux enchères. Cet enseignement de la Réprobation ne peut être accepté par ceux qui cherchent à se justifier devant Dieu par leur conduite ou leurs mérites. Ainsi ils soulèvent contre Dieu l'accusation d'être injuste, comme si Dieu leur devait le Salut éternel, malgré leur rébellion. Ceci ne se justifie nullement, nous dit A.R. Kayayan, "Révélation et Connaissance du Salut". «On pourrait parler d'injustice de Dieu si l'homme pouvait avoir une quelconque prétention par rapport à Dieu. Mais la situation est totalement autre. Car tous les hommes, sans exception, ont abandonné Dieu pour s'adonner au péché. Personne n'a le droit de contester Dieu pour son élection ou sa réprobation. Dans le contexte de la Prédestination, Dieu serait injuste s'il n'avait pas appelé les élus au salut (Mat.20:14,15; Rom.9:14,15). La doctrine du Salut par la Grâce est nulle autre que la doctrine de la Prédestination qui comporte deux parties: l'Élection et la Réprobation. La doctrine de l'élection laisse entendre, naturellement, que Dieu n'a pas choisi ou élu tout le monde pour être sauvé. S'il a décidé de sauver les uns, il a aussi décidé de réprouver ou de ne pas sauver les autres. La réprobation peut être définie comme «le dessein éternel de Dieu d'exclure certains hommes de sa grâce spéciale pour les punir à cause de leurs péchés pour manifester sa justice». Plusieurs faux chrétiens s'opposent avec véhémence à la doctrine de la Réprobation, prétendant qu'elle n'est pas enseignée dans les Écritures. Mais la Parole de vérité renverse leur faux raisonnement: "Car avant que les enfants fussent nés, et qu'ils eussent fait ni bien ni mal, afin que le

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dessein arrêté selon l'élection de Dieu demeurât, non point par les oeuvres, mais par celui qui appelle, il lui fut dit: le plus grand sera asservi au moindre. Ainsi qu'il est écrit: J'ai aimé Jacob, et j'ai hais Ésaü. Que dirons-nous donc? Y a t'il de l'iniquité en Dieu? A Dieu ne plaise!" (Rom.9:11-14); "Et qu'est-ce si Dieu, en voulant montrer sa colère, et donner à connaître sa puissance, a toléré avec une grande patience les vaisseaux de colère, préparés pour la perdition; et afin de donner à connaître les richesses de sa gloire dans les vaisseaux de miséricorde, qu'il a préparé pour la gloire" (Rom.9:22,23); "L'Éternel a fait tout pour soimême, et même le méchant pour le jour de la calamité" (Pro.16:4); "La Pierre que ceux qui bâtissaient ont rejetée, est devenue la Pierre maîtresse du coin, une Pierre d'achoppement, et une Pierre de scandale; lesquels ceux-ci se heurtent contre la Parole, et sont rebelles; à quoi aussi ils ont été destiné" (1 Pi.2:7,8); "Car quelques-uns se sont glissés parmi vous, qui dès longtemps auparavant ont été écrits pour une telle condamnation; gens sans pitié, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renoncent le seul dominateur Jésus-Christ, notre Dieu et Seigneur" (Jude 4; Version Martin). D'autres qui suivent la Théologie Libérale de Karl Barth, comme nous voyons chez les sectes Baptistes du Québec (SEMBEQ), prétendent que la Réprobation dépend uniquement de l'homme qui rejette la révélation de Dieu en Christ; doctrine qui est appuyé sur le libre choix de l'individuel, et que nous avons démontré être fausse. Selon Daniel G. Reid, " Dictionary of Christianity in America", la Théologie Libérale de Karl Barth (1886-1968) avec son nouveau modernisme, exerça un impact considérable sur le Protestantisme Américain et sur le mouvement évangélique; mais elle fut rejetée par le grand théologien Réformé Cornélius Van Til comme une perversion de la vérité. On ne peut donc point s'étonner de voir ce poison

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s'infiltrer dans tous les adeptes du libre choix qui prétendent être chrétiens, au détriment de la vérité biblique. CHAPITRE 5 LOGIQUE DU RACHAT LIMITÉ A - La Rédemption particulière ou expiation limitée : L’œuvre rédemptrice de Christ était destinée à sauver les élus seulement, et elle leur a véritablement assuré le salut. Sa mort consistait à souffrir la peine du péché à la place de certains pécheurs déterminés (substitution). En plus d’enlever le péché des élus, la rédemption de Christ a assuré tout ce qui était nécessaire à leur salut, incluant la foi qui les unit à lui. Le don de la foi est infailliblement attribué à tous ceux pour lesquels Christ est mort, garantissant ainsi leur salut. B - Le salut est limité aux élus seulement: Il nous faut préciser que c’est dans cette vérité de la Rédemption Particulière que la doctrine de l'élection souveraine (et, en fait, la prédestination souveraine avec ses deux aspects d'élection et de réprobation) viennent en perspective. La croix est la réalisation et la révélation objectives du but de la prédestination de Dieu. Voici ce que disent les Canons de Dordrecht: VIII: «Car tel a été le très libre conseil et la très favorable volonté et intention de Dieu le Père, que l'efficacité vivifiante et salutaire de la mort très précieuse de son Fils s'étendit à tous les élus, pour leur donner à eux seuls la foi justifiante, et par elle les amener infailliblement au salut. Autrement dit, Dieu a voulu que Jésus-Christ, par le sang de la croix (par lequel il a confirmé la nouvelle alliance), rachetât efficacement du milieu de tout peuple, de toute nation et de toute langue, tous ceux, et ceux-là

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seulement, qui de toute éternité ont été élus au salut, et lui ont été donnés par le Père; qu'il leur donnât la foi, qu'il leur a, aussi bien que tous les autres dons du Saint-Esprit, acquise par sa mort; les purifiât par son sang de tout péché et originel et actuel, commis tant après qu'avant la foi; les conservât fidèlement jusqu'à la fin, et finalement les fît comparaître devant lui, glorieux, sans aucune tache ni souillure.» Il est clair, selon les Écritures, que le salut est limité aux élus. La logique de ceci est évidente, car autrement tout le monde serait sauvé et nous tomberions dans l’hérésie d’un salut universel. L’œuvre rédemptrice de Christ était destinée à sauver les élus seulement, et elle leur a véritablement assuré le salut. Sa mort consistait à souffrir la peine du péché à la place de certains pécheurs déterminés (substitution). En plus d’enlever le péché des élus, la rédemption de Christ a assuré tout ce qui était nécessaire à leur salut, incluant la foi qui les unit à lui. Le don de la foi est infailliblement attribué à tous ceux pour lesquels Christ est mort, garantissant ainsi leur salut. En posant la question de la portée de la rédemption, nous sommes au cœur de l'Évangile, non seulement dans le sens théologique, mais aussi dans le sens pratique. La grâce de Dieu sera-t-il mis en échec par le choix de l'homme dont la volonté est esclave du péché ? Christ est-il mort en vain ? Un faux pas dans ce domaine arrive à changer tout le sens de l'Évangile. La rédemption particulière est le message le plus important de toute l'Écriture; le modifier pour le soumettre

au

libre

arbitre

illusoire

de

l'homme

conduit

à

une

métamorphose de toute la doctrine biblique. Changer le sens de l'adjectif "particulier" ou "limitée" et le sens du mot "rédemption" se trouve aussi changé. Et quand on modifie le sens de la rédemption acquise à la croix, le sens de l'élection, du péché, de la grâce et de la persévérance sont tous changés ! Nous aboutirions ainsi avec une foi différente, un Sauveur

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différent et un Dieu différent !

N’est-ce pas ce que nous voyons

présentement dans le christianisme moderne, particulièrement dans les mouvements Évangéliques qui changent le sens de l’Évangile en attribuant à l’homme la capacité de choisir son salut? C - L’Alliance divine : Il nous faut donc distinguer dans l’Alliance entre Dieu et les hommes, l’alliance dite de création, ou alliance adamique, conclue avec Adam et, à travers lui, avec l’humanité tout entière – il en sera de même avec l’alliance avec Noé (Gen 9) –, et l’alliance de rédemption, conclue entre le Père et le Fils qui est son enveloppe visible. Dans cette alliance, Dieu sauve efficacement tous ceux qu’il a décrétés de donner à son Fils en héritage, c’est-à-dire tous ceux qui furent prédestinés et choisis au salut avant la fondation du monde et pour lesquels Christ est mort (Jean 17 :6 ; Rom. 8 :29). Si l’alliance de création a été conclue avec tout le genre humain, et est, à ce titre, universelle (grâce commune), l’alliance de grâce – expression historique de l’alliance de rédemption – n’a quant à elle été conclue qu’en faveur des élus, et ce, en vertu de la pure grâce de Dieu et de son bon plaisir, et sans aucune considération de leurs œuvres (Rom 9). Il s’ensuit donc qu’il y a un amour particulier de Dieu pour les élus, distinct de l’amour qu’il porte pour la création en général. L’amour paternel de Dieu pour ses enfants est particulier : c’est un amour électif qui s’exprime par le pardon accordé aux seuls élus qui ont été donnés de recevoir l’Évangile de la Souveraineté de Dieu dans leur vie. Dieu aime comme un père ceux qu’il a unis à son Fils (Jean 17 :23 ; Rom 8 :15-16). La portée de l’œuvre de la croix va bien au-delà de sa réalisation présente : elle ne sera pleinement manifestée qu’au retour du Christ. C’est le “ déjà-pas encore ” du Royaume de Dieu : le salut est “ déjà ” réalisé

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dans la vie de tous ceux qui croient, et cependant, il n’est “ pas encore ” manifesté dans toute sa plénitude. La création tout entière est ainsi appelée à connaître, lors de la parousie ou de l’apparition finale de Christ, une

véritable

transfiguration,

dont

la

résurrection

des

corps

ne

constitue que l’un des aspects. Réalisons que le mot «Alliance» signifie la même chose que le mot «Mariage». Or Christ a-t-il accepté de mourir pour une épouse qu'il ne connaît pas, se mariera-t-il avec quiconque le choisira? Cette double question situe bien le sujet. La volonté de Christ est-elle de sauver les siens ou de proposer le salut à une hypothétique volonté humaine? La doctrine de la Rédemption Particulière a pour seul objet de préciser pour qui le Père a livré son Fils à la mort et pour qui le Christ s'est donné afin de le délivrer. En général, les réformés font leur la phrase d'Augustin relative à la rédemption: "suffisante pour tous, efficace pour les élus". Ceci indique que la dignité et la valeur de la croix sont suffisantes pour tous les hommes, mais que, selon le décret éternel de la volonté divine, cette oeuvre ne s'applique concrètement qu'au peuple de Dieu élu de toute éternité. La suffisance de l'œuvre n'est pas révélatrice de la volonté de sauver tous les hommes, car son aspect et son application sont clairement limité aux élus et non au monde entier. CHRIST EST MORT POUR SES ÉLUS SEULEMENT ET NON POUR TOUS LES HOMMES. C'est dans le contexte de l'alliance divine qu'il nous est possible de comprendre l'origine, la nature et les conséquences de la mort de Christ. En sortant de la doctrine de l’Alliance de la grâce souveraine, l'Arminianisme oppose Dieu et l'homme en se concentrant sur la question de la capacité de la volonté humaine, ce qui a tendance à élever la dignité humaine au niveau de la divinité. L'erreur des Arminiens est de faire du

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repentir et de l'ouverture du cœur les conditions du don de la grâce. Autrement dit, ils placent la conversion avant la régénération et confondent les deux. L'homme aurait-il si peu que ce soit de chaleur spirituelle? Non. Il a la température d'un cadavre, et c'est Dieu qui descend dans la mort pour conférer la vie aux pécheurs élus. D - Le désespoir de l’autosuffisance: Aucun pécheur ne peut, par nature, se donner à Christ. La tâche douloureuse du message proclamé par les élus est de le dire. L'Arminien objectera que l'homme, certes, est pécheur, mais que ceci ne l'empêche pas de venir à Christ. Il est tentant de s'exprimer ainsi dans notre marche chrétienne de tous les jours. Mais l'Évangile avertit qu'un être humain ne peut pas venir à Christ et l'accepter. Il en est entièrement incapable. A cet égard, sa situation spirituelle est sans espoir. Or, paradoxalement, c'est précisément là que le pécheur conscient trouve son espérance. Il faut insister en précisant que nous avons à noyer notre autosuffisance jusqu'à ce que nous reconnaissions le caractère désespéré de notre situation et notre manque de toute aide pour en sortir. Lorsque quelqu'un perçoit nettement la tragédie qu'il y a à être pécheur en présence du Dieu saint, le miracle de la grâce sera, pour lui, de croire qu'il est pardonné et accepté par le Seigneur. Le pécheur dépend de Dieu seul pour son salut. La prédication de l'Évangile de la Souveraineté de Dieu enferme donc le pécheur avec Jésus-Christ, afin qu'il comprenne qu'il n'y a aucune espérance, aucun recours sauf en Christ lui-même, et qu'il en vienne à crier "Mon Dieu, je suis désespéré, sauve-moi par ta grâce!" Il se reconnaît incapable de se sauver et il sait intérieurement que son salut dépend de Dieu. Tel est le moteur, la conviction, qui le pousse vers Christ. Le geôlier de Philippes, en demandant "Qu'est-ce que je dois faire pour être sauvé?"

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n'a nullement la pensée qu'il puisse faire quelque chose de positif. Il se sait perdu. C'est pourquoi il faut affirmer qu'il y a dix mille fois plus d'espérance dans le Calvinisme, c’est à dire dans le Souverainisme, que dans l'Arminianisme qui estime que tous peuvent être sauvés si du moins ils le veulent bien. A la différence, pour le Souverainisme: le pécheur est un cadavre... mais Christ est la résurrection et la vie, et son appel à renaître est irrésistible envers ceux qu'il a choisi dans son Conseil divin éternel.

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CHAPITRE 6 IMPORTANCE DE LA GRÂCE IRRÉSISTIBLE A - L’appel efficace de l’Esprit ou la grâce irrésistible : Rien n’est plus crucial que la Grâce Irrésistible ou l’Appel Efficace de l’Esprit sans laquelle personne ne peut venir à Christ. En plus de l’appel général extérieur qui est fait à tous ceux qui entendent l’évangile de la Souveraineté de Dieu, le Saint-Esprit lance aux élus un appel intérieur spécial qui les amène inévitablement au salut (Matt. 20 :16; 22 :14; Jean 10 :27 ; 15 :16,19). L’appel extérieur (lancé à tous sans exception) peutêtre (et souvent est) rejeté des réprouvés (Jean 8 :47; Héb. 4 :2). Mais l’appel intérieur (qui lui n’est fait qu’aux élus) ne peut être rejeté ; il amène toujours à une conversion. Par cet appel spécial, l’Esprit attire irrésistiblement les pécheurs élus à Christ. Il n’est pas limité par la volonté de l’homme dans son oeuvre d’application du salut (Jean 1 :12,13), pas plus qu’il ne dépend de la coopération de l’homme pour atteindre son but (Rom. 9 :18). L’Esprit amène miséricordieusement le pécheur élu aux pieds de la croix, l’incite à s'abandonner à Celui qui s'est donné comme son substitut, et lui donne la repentance et la foi en Christ pour qu'il reçoive gratuitement le salut de son âme (Éph. 2 :8,9). La grâce de Dieu est donc invincible ; elle ne faillit jamais dans l’atteinte de son but, i.e. le salut de ceux à qui elle s’étend (Ac. 13 :48; 16 :14,31; 18 :27). La conversion, fruit de l’élection, est l’évidence extérieure de notre intégration au corps de Christ, ce que l’Écriture nomme Baptême de l’Esprit (1 Cor. 12 :13) et Baptême en la mort de Christ (Rom. 6 :3,4). En relation avec le Baptême de l’Esprit, spécifions que les dons miraculeux de

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l’Esprit (langues, interprétations, prophéties, guérisons, exorcismes), désignés pour l’enfance de l’Église, étaient des signes de l’apostolat (Marc 16 :14,17,18; Ac. 5 :12; 2 Cor. 12 :12) des apôtres et cessèrent (1 Cor. 13 :8) avec la mort de ceux-ci, en conjonction avec l’achèvement des écrits du Nouveau Testament qui est l’accomplissement de la parfaite révélation de l’amour de Dieu (1 Cor. 13 :9-13). B - L'efficacité de l'Appel à la séparation: L'effet attendu et certain de l'élection est ce qui est nommé "l'appel efficace" de la Grâce qui nous sépare de la mort du péché et nous rend la vie en Jésus-Christ. Cette efficacité de la marginalisation phénoménale de la Grâce, qui est littéralement un miracle, se nomme aussi "la régénération ou la nouvelle naissance, la circoncision spirituelle, le Baptême de l’Esprit, et la première résurrection" (Jean 3:3-8: Rom. 2:29; Col. 2:11-13; Jean 11:25,26; Apo.20:5). Un théologien Réformé nous dit: «Dieu appel tous les êtres humains à reconnaître son existence à travers la nature, l'histoire, et leur conscience. Mais cet appel est externe et ne produit point la connaissance du Salut ni la foi en Jésus-Christ. Ainsi "Plusieurs sont appelés, mais peu sont choisi". L'appel efficace est différencié de l'appel général, en ce qu'il fait renaître comme enfant de Dieu le pécheur perdu qui fut élu, et le rend participant de la vie éternelle en Jésus-Christ.» Cet appel efficace est non seulement une invitation, mais une action dynamique du Saint-Esprit qui nous introduit dans une relation vivante avec Jésus-Christ. Le mot "appel", (qui malheureusement est traduit souvent par "vocation" dans plusieurs versions de la Bible), est généralement utilisé comme signifiant seulement "une invitation"; mais dans les Épîtres ce mot est utilisé dans le sens "de commander", et en même temps "de produire, de provoquer, d'occasionner d'être". En ce

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sens, cela nous indique que le mot "appel" porte la même signification que celle de "Créer". Ceci est approprié dans le sens que "naître de nouveau" signifie "être créé de nouveau": "Car nous sommes son ouvrage, étant créés en Jésus-Christ" (Eph.2:10); "Si donc quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature; les choses anciennes sont passées: voici toutes choses sont faites nouvelles" (2 Cor.5:17). C'est pour cette raison que la résurrection de Lazare est le modèle par excellence du chrétien né de nouveau. Ainsi dans les ÉpÎtres "être appelé" signifie "être disposé au Salut par la Grâce", dont l'effet est une action divine par laquelle l'aveuglement spirituel du pécheur est enlevé, afin que le Seigneur Jésus-Christ soit perçu et embrassé comme le seul vrai Sauveur et Fils de Dieu. L'intelligence de l'élu est ainsi libérée de l'esclavage du péché et de l'ignorance spirituelle qui formèrent une barrière impénétrable entre lui et le Seigneur Jésus. Cet appel, qui est irrésistible, n'enlève point la responsabilité du croyant (1 Tim. 6:12) qui doit constamment placé sa foi en Christ par la puissance de l’Esprit qui l’habite; mais lui donne toujours la puissance de le suivre sous ses directions, lui accordant aussi l'assurance nécessaire pour son futur: "Or le Dieu de paix lui-même vous sanctifie entièrement; et que votre esprit, votre âme, et votre corps tout entiers, soient conservés sans reproche en la venue de notre Seigneur Jésus-Christ. Celui qui vous appelle est fidèle; c'est pourquoi il fera ces choses en vous" (l Thess. 5:23,24).

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Subjectivement, nous dit le grand Théologien Louis Berkhof, l'union entre Christ et le croyant est produite par le Saint-Esprit d'une manière mystérieuse et surnaturelle; et pour cette raison elle est généralement désignée comme "l'union mystique". Cette union fait partie de l'Alliance de la Rédemption qui est la base de l'Alliance de la Grâce. Dans ce Conseil de Paix, Christ prit volontairement sur lui-même d'être la Tête et l'Assurance des élus. Ainsi il fut destiné à constituer une nouvelle humanité, et établir la justice des élus devant Dieu en payant la pénalité pour leur péché; assurant ainsi leur droit à la vie éternelle. Dans cette Alliance éternelle le péché des élus fut imputé, c'est à dire "attribué" à Christ; et la justice de Christ fut attribuée aux élus. C - La reproduction de Christ : Cette imputation de Christ est représentée dans l'Alliance de la Rédemption comme étant une justification de toute éternité, sur laquelle est basée la justification par la foi. Puisque le croyant est une nouvelle créature et est justifié seulement en Christ, ceci veut dire que notre union avec lui vient avant notre régénération et notre justification par la foi; quoique chronologiquement, le moment où nous sommes unis à Christ est aussi le moment de notre régénération et de notre justification. Par cette union les croyants sont changés ou transformés en l'image de Christ comme il fut dans sa nature humaine. En un sens, Christ occasionne dans ses élus une reproduction de lui-même, et ils subissent une répétition des événements de son ministère. Non seulement objectivement, mais aussi dans un sens subjectif; ils souffrent, portent leur croix, sont crucifiés, meurent, et ressuscitent dans une nouvelle vie avec Christ. Ainsi ils partagent, en une certaine mesure, les expériences de leur Seigneur; sans que leur personnalité distincte soit intégrée en une seule ! De ce fait, le pécheur élu devient conscient de sa position en Christ par la puissance du

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Saint-Esprit; et ressent le besoin de dépendre sur Christ dans le plus profond de lui-même. Ce sentiment l'empêche de se glorifier. C'est en ce sens qu'un disciple devient un témoin de Christ véritable, car le mot "Témoin", du Grec "MARTURION" (d'où nous avons le mot Martyr), signifie aussi "re-présence"; donc chaque élu est non seulement un représentant, mais une re-présence du Seigneur Jésus qui habite en lui par son Esprit. D - Le Renoncement : L'appel

efficace

engendre

instantanément

une

marginalisation

ou

séparation d'un état d'être à un autre. Ceci est la phase objective de la Grâce qui opère sa puissance de transformation dans les profondeurs secrètes du cœur de l'homme. Mais subjectivement elle fait surgir dans la conscience de l'homme pécheur le besoin de renoncement, de repentance, et de conversion; et lui donne la puissance d'exécuter sous sa direction ces choses par le moyen de la foi en Christ comme don gratuit. Le Salut ne consiste donc pas à «accepter Christ comme son Sauveur personnel», comme exercice du libre choix; mais à renoncer à soi-même, c'est à dire abandonner sa vie et tout ce qu'elle contient entre les mains de Celui qui est seul digne de toute confiance: "Puis il disait à tous: Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à soimême, et qu'il charge de jour en jour sa croix, et me suive" (Lc.9:23); "Et quiconque ne prend pas sa croix, et ne vient après moi, n'est pas digne de moi" (Mat.10:38);

" ... il ne, peut être mon disciple" (Lc.14:27).

Cet enseignement essentiel de Jésus est la clé par laquelle nous le recevons:

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"Celui qui vous reçoit, me reçoit; et celui qui me reçoit, reçoit celui qui m'a envoyé" (Mat.10:40). Ce renoncement est l'effet extérieur de la Grâce intérieure par laquelle l'homme engage sa conscience sous la direction de l’Esprit dans un champ d'action précis. Son engagement n'a donc aucun mérite puisqu'il est attiré par la Grâce à agir ainsi: "Tous ceux que le Père me donne viendront à moi, et je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi" (Jean 6:37). Cet enseignement crucial sur la Grâce irrésistible et particulière, nous indique aussi que le renoncement initial au Salut produit conséquemment une vie de renoncement qui est décrite comme "porter sa croix"; c'est à dire, le fardeau de combattre contre les affections de la chair par la puissance de l'Esprit de Christ en nous (Rom. 8:7,13,14), et de nous opposer contre les puissances de ce monde de ténèbres (Éph. 6 :12) qui dominent tous les niveaux de la vie sociale. Le renoncement au Salut comporte deux éléments essentiels qui sont des termes contractés dans l'Alliance de la Grâce, à savoir: la repentance et la conversion: "Repentez-vous donc et convertissez-vous, pour que vos péchés soient effacés" (Ac.3:19). Berkhof nous dit que la traduction de "Metanoia" par le mot "repentance" ne fait pas justice au sens original qui inclut une opposition consciente à une condition antérieure. Il indique un changement intellectuel et moral par

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un acte de foi destiné à produire un effet. La traduction la plus précise que nous pouvons lui donner est "Reconsidérer"; c'est à dire: reprendre sous la direction de l’Esprit l'examen d'une situation ou d'une question en vue d'une nouvelle décision; de rectifier nos manières de penser et d'agir, et de réformer notre vie à la lumière de la Parole de Dieu. Avec la foi, la repentance que nous pouvons nommer "la reconsidération", devient un élément expéditif dans la Conversion. Le mot "Conversion" ne rend pas lui aussi complètement justice à son sens original qui est de "renouveler"; c'est dire transformer ou altérer notre condition d'être et la direction de notre vie par la puissance de l’Esprit. Ce renouvellement est occasionné par la tristesse de notre condition de pécheur qui produit en nous la repentance ou la reconsidération à salut: "Car la tristesse qui est selon Dieu, produit une repentance à salut, et dont on ne se repent jamais; au lieu que la tristesse du monde produit la mort" (2 Cor.7:10). Il est évident que la tristesse qui nous porte au salut, est une tristesse spirituelle et non charnelle ou naturelle. La tristesse naturelle produit la mort dans l'âme; c'est à dire la dépression ou l'état de chagrin qui afflige celui qui s'est fait prendre la main dans le sac, ou qui est le résultat d'une conséquence pénible. Ce genre de tristesse est issu de l'ennui ou de l'inquiétude et produit l'amertume dans le cœur. Mais la tristesse spirituelle est le fruit d'une conviction du Saint-Esprit: "Et quand il (le Saint Esprit) sera venu, il convaincra le monde de péché, de justice et de jugement" (Jn.16:8).

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La tristesse spirituelle est donc une prise de conscience sur notre condition lamentable et désespérée de pécheur, produite par le Saint-Esprit qui nous appelle à la séparation et à la délivrance. Elle est décrite par le prophète Ézéchiel en ces termes : "Vous vous souviendrez alors de votre mauvaise voie, et de vos actions qui n'étaient pas bonnes; vous aurez horreur de vous mêmes, à cause de vos iniquités et de vos abominations" (Ez.36:31; Version Ostervald, édition 1996). Jacques, le frère du Seigneur, nous exprime le même concept en ces mots: "Approchez-vous de Dieu, et il s'approchera de vous. Pécheurs, nettoyez vos mains; et vous qui avez le cœur partagé, purifiez vos cœurs. Sentez vos misères, et soyez dans le deuil, et pleurez; que votre rire se change en pleurs, et votre joie en tristesse. Humiliez-vous devant le Seigneur, et il vous élèvera" (Jc.4:8-10). Lorsque nous considérons toutes ces choses, il est évident qu'il y a très peu de conversion réelle parmi les disciples du libre-choix, pour qui le Salut consiste simplement à réciter une prière pré-formulée par laquelle ils disent accepter Jésus comme leur Sauveur personnel. Peut-on dire vraiment qu'une telle conversion contient tous les éléments nécessaires aux Salut, comme nous venons de voir ci-haut? Si non, il est évident que nous ne pouvons considérer ces gens comme des chrétiens authentiques. Leur situation nous indique qu’ils ont plutôt subi une certaine expérience de transformation, que nous savons être issue d'influences psychologiques qui peuvent modifiées le comportement et donner une apparence

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chrétienne. En effet c’est la pratique courante des prédicateurs Arminiens, particulièrement

des

télé-évangélistes,

d’utiliser

des

techniques

psychologiques qui produisent des effets voulus. Ce genre de salut dépend entièrement de leur foi et de leur obéissance évangélique, et non de l'appel efficace de la Grâce qui a pour objet le Seigneur Jésus-Christ. La foi et non l'objet de la foi devient pour ceux-ci l'élément essentiel, faisant du Salut un salut par les oeuvres méritoires de leur obéissance. Il est important de remarquer que la Conversion est le résultat direct de l'appel intérieur qui produit la régénération ou nouvelle naissance indépendamment de celle-ci. Ce qui nous indique que la régénération vient avant la conversion, et que souvent il peut y avoir un laps de temps entre les deux avant qu'une personne vienne consciente de son appel et répondre par la foi. Ceci est un élément extrêmement important pour comprendre l'Alliance de la Grâce qui est issue de l'élection; car nous entrons dans l'Alliance par la foi uniquement après avoir été régénéré par l'appel efficace et irrésistible de la Grâce. Notre réveil et notre union à Christ est ce qu'on appelle le Baptême du Saint Esprit par lequel nous sommes fait des nouvelles créatures et intégré au Corps de Christ (Rom. 6:3-5; 1 Cor. 12:13; Eph. 4:5). Ainsi dans l'ordre des choses, l'élection vient en premier et est suivie par l'appel efficace irrésistible qui nous régénère, et produit la conversion qui nous introduit dans l'Alliance de la Grâce avec toutes ses bénédictions spirituelles. Cet ordre est irréversible dans le contexte de la Souveraineté de Dieu, et ne peut être altéré par la volonté de l'homme; quoique certains Théologiens et Pasteurs désirent ardemment le renverser à leur perte.

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CHAPITRE 7 PERSÉVÉRANCE DES SAINTS OU ASSURANCE DU SALUT A - Dieu est celui qui persévère pour nous : Tous ceux qui furent choisis par Dieu, rachetés par Christ et auxquels l’Esprit a donné la foi sont sauvés éternellement. Ils sont gardés dans la foi par la puissance du Dieu tout-puissant et, par conséquent, persévèrent jusqu’à la fin. Leur salut est donc assuré et ne peut se perdre puisqu'il dépend de la Souveraineté de Dieu et non d'une faculté humaine. A strictement parler, l’assurance du salut réside dans le fait que Dieu est celui qui persévère en notre faveur. On peut définir cela comme l’opération continuelle du Saint-Esprit dans le croyant, par laquelle l’œuvre de la grâce divine commencée dans le cœur est continuée et amenée avec certitude à la perfection lors de la manifestation finale de la gloire de Christ. Elle est enseignée dans les textes suivants: Prov. 24: 16; Jean 10: 28, 29; Rom. 11: 29; Phil. 1: 6; 2 Thess. 3: 3; 2 Tim. 1: 12; 4: 18. C’est lorsque nous croyons à la vérité infaillible de la persévérance de Dieu que nous pouvons vivre dans cette vie et recevoir l’assurance de notre salut (Héb. 3: 14; 6: 11; 10: 22; 2 Pierre 1: 10). En dehors des cercles Calvinistes ou Souverainistes, cette doctrine ne trouve guère de faveur. La persévérance des saints dans la foi a son fondement dans la certitude que Dieu préserve ses enfants rachetés. Elle est le don de Dieu sans aucun effort de la part des croyants, ces derniers la reçoivent par révélation de l’Esprit dans la Parole inspirée. Le Seigneur Jésus-Christ ayant véritablement expié leur faute, le péché n’est plus le maître

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tyrannique qui les asservit à son pouvoir; ils ne sont plus soumis à la domination de Satan, car Christ les a délivrés de son joug. Plus rien ne peut les séparer de l’amour que Dieu leur a manifesté en Christ. Nul ne peut les ravir des mains du Bon Berger, car non seulement ils sont entre ses mains, ce qui est un style figuratif de leur préservation, mais ils font parti de son corps et Christ n’est pas manchot. Ils sont passés de la mort à la vie éternelle. Ils ont reçu une entrée libre dans le sanctuaire céleste. Avec une entière assurance, ils s’approchent du trône de la grâce (Héb. 11: 1, 6). Dieu demeure en eux et il leur réserve «dans les cieux un héritage qui ne se peut ni corrompre, ni souiller, ni flétrir… à vous qui êtes gardés par la foi pour le salut prêt à être révélé dans les derniers temps» (1 Pierre 1: 4, 5). B - La certitude du salut : Notre certitude d’être ainsi gardés par Dieu repose entièrement sur ce que Christ a accompli durant son ministère actuel de Médiateur. Nous sommes sauvé par ce que Christ a fait et non par ce que nous faisons. Nous avons été réconciliés avec Dieu tandis que nous étions encore pécheurs. A plus forte raison, maintenant que nous sommes justifiés, serons-nous sauvés par lui de la colère à venir; car si nous avons été réconciliés lorsque nous étions ennemis, nous serons sauvés par sa vie. Christ intercède au ciel en faveur des siens. A cause de son intercession parfaite, notre foi ne défaillira pas. Et quoique «le juste tombe sept fois, il sera relevé» (Prov. 24: 16). L’amour de Dieu révélé en Christ est un amour éternel. Dieu a aimé ceux à qui il a donné la foi dès avant la fondation du monde. Il ne se repentira pas de ses dons et de son appel. Ceux que Dieu a appelés seront aussi glorifiés. Son Alliance est immuable. Il n’arrête pas à mi-chemin ce qu’il a

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commencé. Il nous affermira jusqu’à la fin pour que nous soyons irréprochables au jour du Seigneur Jésus-Christ. Il nous conserve irrépréhensibles pour son avènement. Il ne permet pas que des tentations, qui seraient au-delà de nos forces, nous assaillent. A la fin des temps, période dans laquelle nous vivons présentement, il abrégera les jours de détresses, afin que les élus ne soient pas séduits et emportés par le Malin dans tous vents de doctrines, qui renversent la foi en la Souveraineté de Dieu pour la dignité et la souveraineté de l’homme. Ainsi la semence de Dieu demeure-t-elle en nous; tout ce qui est né de Dieu vaincra le monde. La charité des enfants de Dieu demeure pour toujours. Dieu nous garde. Notre «conservation dans la foi» par lui, ce don merveilleux qu’il nous fait, nous pousse inévitablement à lui soumettre notre foi dans un esprit d’amour et de gratitude. Ainsi nous aurons à cœur de nous maintenir dans l’amour de Dieu et des frères, un amour sans hypocrisie qui est basé solidement sur la vérité, car l’amour et la vérité sont inséparable. La vie du chrétien s’agit ainsi d’une vie de soumission dont l’origine se trouve dans la foi, d’une persévérance de cette soumission qui est celle des croyants. De bonnes œuvres de foi sont issues de cette soumission par la reconnaissance que nous éprouvons pour l’œuvre parfaite de Christ, laquelle demeure la base suffisante et exclusive du salut. La vie de conversion et de soumission n’est pas une contribution que nous aurions apportée en vue de la réconciliation. Elle n’est que la réponse indispensable à la promesse du salut reçue par la foi. Les œuvres nécessaires sont celles qui manifestent la confiance totale du chrétien en la perfection de l’œuvre de Christ. Il ne peut donc être question de coopération entre celle-ci et celle de la chair qui est impuissante autant au niveau de la sanctification que de la persévérance dans la foi. Les œuvres accomplies par la soumission de la foi à Christ en nous, engendrent notre

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reconnaissance que JÉSUS EST SEIGNEUR, qu’il est NOTRE ROI SOUVERAIN. C’est Lui qui nous a délivré de la puissance du péché, et c’est Lui qui nous sanctifie et qui nous garde dans la foi; et c’est à Lui que revient toutes les honneurs, toute la puissance et toute la gloire. C - Quelques passages difficiles : Il importe ici de toucher quelques passages de la Bible que certains ont des difficultés à comprendre et par lesquels ils parviennent à la fausse conclusion qu’un chrétien puisse perdre son salut. Les exhortations sont un moyen dont Dieu se sert pour garder les siens. On ne peut invoquer contre l’assurance du salut les passages relatifs à une éventuelle chute ou relapse des membres du corps de Christ en ce monde. Certes il y aura des chutes, mais ceux qui disent avoir définitivement abandonné la foi donneront l’évidence qu’ils ne l’avaient jamais eu ! Ainsi que l’affirme l’apôtre Jean, «ils sont partis du milieu de nous, mais ils n’étaient pas des nôtres; car s’ils eussent été des nôtres, ils seraient demeurés avec nous» (1 Jean 2:19). Au début des premiers siècles, Augustin a parlé de l’inadmissibilité de l’amour. Si à un certain moment l’amour prend fin, l’explication certaine est qu’il n’a jamais existé. Procédons ainsi à regarder quelques passages dont «les ignorants et les mal-assurés tordent à leur propre perdition» (2 Pierre 3: 16). 1- «Et vous serez haïs de tous à cause de mon nom; mais celui qui persévérera jusqu’à la fin, c’est celui-là qui sera sauvé» (Matt. 10: 22). Ce passage est souvent utilisé pour tenter de montrer que la persévérance est l’effort d’un chrétien, et que s’il néglige de persévérer dans la foi il perdra son salut. Ceux qui maintiennent une telle interprétation, négligent de réaliser que ce passage n’a aucun rapport avec notre salut éternel,

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mais qu’il s’applique uniquement aux douze apôtres qui reçurent l’ordre de Jésus d’aller prêcher l’Évangile seulement à ceux d’Israël (v. 5, 6). Il est évident que c’est uniquement dans ce contexte historique que nous devons comprendre ce passage en question. Premièrement, le verbe «persévérer» dans ce passage provient du grec HUPOMÉNÔ dont les significations sont «demeurer, rester, endurer, persévérer, résister». L’autre mot qu’il nous faut regarder est le mot «fin» qui en grec est TELOS et dont les significations sont «limite, conclusion, accomplissement, extrémité». Le fait que Jésus dit à ses apôtres qu’ils «seront hais de tous», nous indique que l’expression «persévéra jusqu’à la fin» a plutôt la signification de «résister jusqu’à l’extrémité» devant la haine qu’ils encoururent de la part des Juifs incrédules. C’est une question d’endurance jusqu’à la limite afin d’être délivré (sauvé) du fardeau de cette épreuve lors du temps de tout leur ministère en Israël. La Parole de Dieu nous indique clairement que les apôtres furent délivrés à maintes reprises de la haine des Juifs, quoique non d’une manière absolue car souvent ils subirent des souffrances de leur part, mais ils résistèrent jusqu’au bout et furent «joyeux d’avoir été digne de souffrir des opprobres pour le nom de Jésus» (Actes 5: 41). 2- «Mes brebis entendent ma voix, et je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père.» (Jean 10: 27-29). Il importe de préciser davantage ces passages pour enlever toutes prétentions à ceux qui veulent renverser la foi. On entend souvent dire qu’il est peut-être vrai qu’un chrétien est dans la main de Dieu mais qu’il peut en sortir lui-même s’il le désire. Il faut dire que ces gens croient dans un Dieu faible qui n’a pas la capacité de garder les siens. Par une telle

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interprétation ils disent que la volonté de l’homme est plus puissante que la volonté de Dieu. Comme nous l’avons déjà remarqué, Jésus utilise ici une forme figurative pour expliquer l’assurance du salut à ses disciples, car le croyant fait partie du corps de Christ et n’en sera jamais séparé ni ne désirerait-il l’être, une telle pensée n’entrerait même pas dans son cœur. Seulement les réprouvés peuvent avoir de telles pensées et oser dire ou enseigner de telles abominations. Nous ne pouvons quitter de nous même la main de Dieu tout simplement parce que nous faisons partie de Sa main, et cela pour l’éternité. 3- «Que personne ne vous séduise en aucune manière; car il faut que la révolte (l’apostasie) soit arrivée auparavant, et qu'on ait vu paraître l'homme du péché, le fils de la perdition, l'adversaire et celui qui s'élève au-dessus de tout ce qu'on appelle Dieu, ou qu'on adore, jusqu'à s'asseoir comme dieu dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même dieu.» (2 Thess. 2: 3, 4). Le mot «apostasie» n’a pas manqué de stimuler l’imagination de ceux qui ont reçu «une puissance d’égarement pour croire au mensonge» qu’il est possible de perdre son salut. Pour justifier leur position, ces réprouvés disent que le mot «apostasie» signifie «abandonner la foi» et donc qu’il est possible à un chrétien d’abandonner la foi et perdre son salut. Il faut préciser qu’on ne peut pas perdre ce qu’on a pas. Dans le contexte de ces passages, le mot «apostasie» ne signifie pas abandonner la foi mais «renverser la foi» ou plus précisément «inverser la foi», c’est à dire «changer le sens de la foi» pour lui donner une autre signification qui s’y oppose intensément. Ainsi la Justification par la Foi est renversée pour lui donner le sens de «justification par le choix» et la Souveraineté de Dieu est renversée par la souveraineté de l’homme. La grande apostasie ou le

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renversement de la foi est la propagation de l’Arminianisme qui établit la souveraineté de l'homme en présentant un faux évangile, un faux salut, un faux Sauveur et un faux Dieu. Le titre de fils de perdition attribué à Judas qui a trahit Jésus (Jean 6 : 70, 71) est ici une désignation collective, nous indiquant que l’Antichrist n’est nul autre que l'esprit de la justification par le choix dans une période où la souveraineté de l'homme dominera dans le christianisme. Il est évident aussi que cet esprit a son représentant officiel dans la papauté. Voici ces mêmes passages dans la Bible de l’Épée: «Que personne ne vous séduise en aucune manière; car il faut que le renversement de la foi (l'apostasie) soit arrivée auparavant par la justification par le choix, et qu'on ait vu paraître l'homme du péché, le fils de la perdition, lui qui s'oppose comme souveraineté de l'homme sur tout ce qu'on proclame de Dieu, ou qu'on adore, siégeant comme Dieu dans un sanctuaire pour Dieu, montrant qu'il est lui-même Dieu.» (2 Thess. 2: 3, 4). 4- «Car ceux qui ont été une fois illuminés, qui ont goûté le don céleste, qui sont devenus participants du Saint-Esprit, Et qui ont goûté la bonne parole de Dieu, et les puissances du siècle à venir, Et qui sont tombés, il est impossible de les renouveler encore pour la repentance, puisqu'ils crucifient pour eux-mêmes le Fils de Dieu, et l'exposent à l'ignominie. Car la terre qui est abreuvée par la pluie qui tombe souvent sur elle, et qui produit une herbe appropriée à ceux pour qui elle est cultivée, reçoit une bénédiction de Dieu. Mais celle qui produit des épines et des chardons, est réprouvée et près d'être maudite; sa fin est d'être brûlée.» (Héb. 6: 4-8). Aucuns passages n’ont semé plus la terreur dans les cœurs de ceux qui sont mal assuré de leur salut. Ils ont été éduqués à penser que ces passages parlent du péché contre le Saint-Esprit. Leurs esprits sont tourmentés parce qu’ils se demandent avec frayeur s’ils se sont rendus

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coupables de ce péché. Des pasteurs rapaces utilisent cette frayeur à leur avantage et prêchent la perte du salut à partir de ces passages dans le but de maintenir leurs membres sous contrôle et de dominer sur leur foi. Pour défaire leur emprise, et pour trouver le vrai sens de ces passages, il s’agit ici que de remarquer à qui cette épître s’adresse. Or il est évident qu’elle s’adresse aux Hébreux (au Juifs) et non aux Gentils, c’est à dire ceux qui ne sont pas de la race juive. Tout le long son contenu traite des pratiques de la loi sous l’ancienne alliance qui sont comparées à la nouvelle alliance dans le sang de Christ dans le but d’en ressortir les significations spirituelles applicables sous la grâce. Son message ne s’adresse pas à des chrétiens qui sont sauvés, mais à des Juifs incrédules qui persistent à se justifier par les œuvres de la loi devant la délivrance de la grâce qui leur est présentée. Il est incontestable que les Juifs sont ceux «qui ont été une fois illuminés» et que tout le contexte de ces passages se rapportent uniquement à eux. L’apôtre Paul explique cela davantage dans son épître aux Romains: «Toi donc, qui portes le nom de Juif, et qui te reposes sur la loi, et qui te glorifies en Dieu; Qui connaissent sa volonté, et discernes ce qui y est contraire, étant instruit par la loi; Qui croient être le conducteur des aveugles, la lumière de ceux qui sont dans les ténèbres, Le docteur des ignorants, le maître des simples, ayant dans la loi la règle de la science et de la vérité; Toi donc, qui enseignes les autres, tu ne t'enseignes pas toi-même!…» Rom. 2: 17-20). C’est à cause de leur persistance à se justifier par la loi que Paul dit «qu’ils sont tombés et qu’il est impossible de les renouveler encore pour la repentance, puisqu'ils crucifient pour eux-mêmes le Fils de Dieu, et l'exposent à l'ignominie», car «personne ne sera justifié par les œuvres de la loi» (Gal. 2: 16). Ils étaient donc impossible pour eux d’être «renouveler pour la repentance» car par leur rébellion devant la grâce, le sacrifice de Christ sur la croix «devient inutile» et Christ est dérobé des honneurs des mérites de son sacrifice.

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Aucune action n’est plus infâme, aucun enseignement n’est plus répugnant que celui de se justifier par les œuvres de la loi. «Christ devient inutile à l’égard de vous qui voulez être justifiés par la loi; et vous êtes déchus de la grâce» (Gal. 5: 4). Que cela serve d’avertissement aux Arminiens qui persistent à se justifier par le choix, faisant de la foi une faculté intellectuelle et du salut une décision personnelle, car il n’y a aucune différence entre la justification par la loi et la justification par le choix, les deux impliquent des efforts pour plaire à Dieu et les deux élèvent la dignité de l’homme et sa souveraineté au détriment de la Souveraineté de Dieu et de la Royauté de Christ. – Cette même explication s’applique aussi à Héb. 10: 26, 38, 39. Contrairement à ces erreurs, la Parole de Dieu affirme que le croyant ne doit sa sanctification, sa persévérance dans la foi et l’assurance de son salut qu’à la grâce et au pouvoir de Dieu. Le Texte Sacré arrache donc le salut du pécheur élu à sa faible main pour le placer dans la main sûre et toute-puissante de Dieu, le Seigneur Jésus-Christ. Dieu, Souverain de notre salut et de notre sanctification, garde ses élus comme il garde sa Parole. De cela nous voyons que la doctrine de la Persévérance est reliée intrinsèquement à l’Inspiration Perpétuelle et à la Préservation Providentielle des Saintes Écritures. De là est issue la Bible des Réformateurs, basée sur le Texte Reçu Grec et traduit en langue française, qui est la pure Parole de Dieu dans tout son intégralité, et complètement inspirée dans tout son contenu.

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CHAPITRE 8 ÉVANGILE DE LA SOUVERAINETÉ DE DIEU A - L’Épée de l’Évangile : Le message de la puissance de la grâce souveraine est une Bonne Nouvelle pour les élus et une méchante nouvelle pour les réprouvés. Les élus n’acceptent point Christ d’une manière active, mais reçoivent Christ d’une manière passive. L’Évangile est une épée à deux tranchants, un qui donne la vie éternelle et l’autre qui donne la mort éternelle. Dieu est Souverain dans la présentation et l’effet du message, et non point l’homme pécheur. Le salut est inconditionnel à la foi car il provient de la prédestination avant la fondation du monde. La foi n’est que le moyen déterminé par Dieu au même moment et donné de Lui pour amener les élus à Christ. Le pécheur élu est justifié par la foi qui lui a été donné d’avoir par la Parole de Dieu, et cela de par son élection. Son obéissance n’est pas essentielle à son salut, mais il marche continuellement dans la soumission et l’application de sa foi en Christ dans une confiance certaine engendré par le Saint-Esprit. Celle-ci provient de l’œuvre que Dieu a commencé en ses élus et qu’il rendra parfaite. La justification par la foi annule complètement la justification par le choix. B - La Situation Contemporaine : La situation contemporaine parait contredire la bonne nouvelle du Salut par la grâce souveraine, particulièrement parmi les groupes évangéliques qui l'ont transformé en salut par les oeuvres par leur proclamation d'un faux Évangile du libre-choix. Mais la Rédemption est un acte décisif de la Souveraineté de Dieu, unique dans l'Histoire qui s'est accompli il y a deux mille ans et qui dure autant que l'histoire du monde. Le mal est vaincu, le

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péché n'est plus le maître du monde, les élus ont été rachetés par le Fils de Dieu. Il importe donc de clarifier quelques termes qui se rapportent au glorieux Évangile du salut par la grâce. Pourquoi les chrétiens à travers le monde croient-ils en un Christ crucifié ? C'est parce que, lors de la mort de Jésus, cinq choses se sont accomplies: 1- La Rédemption : Dans la Sainte Bible, ce mot signifie qu'une somme d'argent a été payée pour le rachat d'un esclave. Il s'agit de la libération de celui ou celle qui est retenu en esclavage ou en prison. Le rachat était pratiqué chez les romains du temps de Jésus comme dans l'antiquité. Les paroles mêmes du Christ nous montrent que sa mission dans le monde fut une mission de rachat au moyen d'une rançon. Il déclara qu'il n'était pas venu pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon uniquement pour les siens. Nous voyons dans Psm. 49 :7,8 (Bible Martin), qu’un homme ne pourra jamais payer une telle rançon pour son âme, le prix est trop considérable. Seulement Jésus, qui est Dieu manifesté dans la chair, peut payer ce prix pour les siens. Dans ce contexte la Rédemption est particulière, c'est à dire qu'elle est limitée aux élus et non à tous les hommes. II voyait les pécheurs élus liés à Satan, enchaînés par leurs propres convoitises, esclaves du mal. Et d'une manière extraordinaire, dont Dieu Seul a le secret, Jésus a payé le prix de la libération de ceux qu’il a choisi en mourant sur le bois du mont Calvaire, subissant le châtiment éternel qui nous était réservé. Dans l'offre particulière de sa grâce Christ a payé le prix uniquement pour ses élus, autrement il nous faudrait parler d’un salut universel, ce qui est contraire aux Saintes Écritures. L'offre particulière du salut se rapporte uniquement aux élus

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(ceux qu'Il a choisit avant la fondation du monde), et cela selon la Souveraineté de Dieu indépendamment du choix de l'homme. 2- L' Expiation : Expier est la traduction du verbe arabe "Kafara" (Takfir), qui signifie couvrir. Son sens est merveilleux, au-dessus de la portée de l'homme ordinaire. Ce mot signifie que sur la croix le Christ a répondu aux exigences de la loi morale pour chacun d’entre nous, et qu'il a pris le péché de son peuple particulier sur lui. Le principe de la loi est que le mal doit être puni. Principe formulé dans la Sainte Bible à maintes reprises: "Dieu ne tient pas le coupable pour innocent". Contrairement aux idées modernes subversives qui se véhiculent dans certains groupes qui disent que Dieu aime tous les hommes, il nous faut spécifier que Dieu n'aime pas le pécheur ni le péché. Et nous savons que tous les hommes ont péché et sont privés de la gloire de Dieu, et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption (du rachat) qui est dans le Christ Jésus. Sur la croix notre condamnation éternelle a tombé sur Lui. Pour un moment, sur cette croix, le temps a touché à l'éternité et Christ a payé le châtiment éternel qui nous était réservé. Expier c’est endurer une peine que d’autres ont méritée. Le pardon des péchés dépend de la doctrine de l’Expiation. Or la mort de Jésus-Christ sur la croix fournit les deux éléments suivants : 1- Témoignage d’un amour sacrificiel sublime, la mort de Christ brise la révolte et l’orgueil du pécheur élu en même temps qu’elle lui montre les horribles conséquences de son péché. Elle crée la capacité du repentir dans le cœur attristé par sa condition. 2- Sacrifice du Saint et du Juste qui meurt à la place des coupables, la mort de Christ ouvre à Dieu le moyen de pardonner, puisque sa justice a été satisfaite.

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3- La Réconciliation : La Sainte Bible affirme que tous les hommes sont des ennemis de Dieu, hommes femmes ou enfants. Mais lorsque nous étions encore pécheurs, c'est-à-dire ennemis de Dieu, Christ est mort pour nous, afin de nous réconcilier avec Dieu. Être réconcilié, c'est être ramené dans une relation parfaite avec Dieu. Dieu a décrété que ses élus seraient réconciliés, son Esprit nous pousse chacun et chacune, à abandonner notre péché et reconnaître en toute humilité que le Christ, dans son amour, nous assure la réconciliation avec Dieu comme notre seul Médiateur. 4- La Justification : C'est-là ce que Dieu opère pour nous en changeant notre d'attitude. La Bible enseigne que, même si Dieu est un Dieu d'amour et de miséricorde, Il est aussi un Dieu de justice. L'homme a violé la loi : il lui faut plus que le pardon, plus que la purification, il lui faut la grâce d'une vie nouvelle. Il a besoin d'être mis en présence de Dieu comme s'il n'avait jamais péché, il a besoin d’être rectifié. C'est cela la justification. Être "recréé" juste devant Dieu, c'est bien plus qu'être pardonné. Le mot justification devrait signifier pour nous "être comme si nous avions toujours été innocents". Nous ne pouvons pas être justifiés par nos propres bonnes oeuvres, ni par notre propre volonté ou notre choix personnel (Jean 1: 12, 13). Gardons-nous de la fausse doctrine de la justification par le choix enseignée dans les mouvements évangéliques. Le salut n’est pas une décision personnelle comme proclament ces hérétiques. Nous sommes justifiés par JésusChrist seul. Nous devons croire en Jésus-Christ, qui a acquis notre justification par sa mort sur la croix. Soulignons que la foi est un don de Dieu et non une faculté humaine. La Bible dit : "Ils sont gratuitement justifiés par la grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus-

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Christ." La justice de Dieu a été satisfaite par Jésus-Christ, et le chemin de la justification, c'est la foi qu'Il nous donne d'avoir en Lui. 5- La Substitution : Dans les sacrifices d’expiation de l’Ancien Testament, le sacrificateur posa sa main sur la tête de la victime, celui qui offre un sacrifice s’identifie avec la victime offerte en sacrifice (Lév. 4 :4) et voit en elle son représentant : elle lui est substituée. Dans le chapitre 53 du livre d’Ésaie, nous voyons que le Messie ou Christ a porté nos péchés sur lui (v. 4,5,6,11,12), c’est ce qui se nomme «la substitution». Par la grâce nous sommes donné de croire que Jésus est vraiment mort sur la croix comme notre substitut pour que nous soyons justifiés; plus, nous sommes révélés que nous sommes morts en Lui avec Lui. C’est en plein cela que signifie l’expression «Expiation Vicariale», car le terme «vicaire» signifie «substitut», nous indiquant ainsi que Christ est mort à notre place comme notre substitut, qu’il subit sur lui-même la pleine colère de Dieu pour nos péchés à notre place. De cette substitution vient notre délivrance. Un des éléments des plus important à se rappeler sur le sujet de la substitution est que la vie entière de Christ est une vie substitutive envers ses élus, particulièrement son ministère de trois ans et demi. De quelque manière et de différentes façons, chaque élu traverse l’expérience de la vie de Christ dans certaines phases de sa vie. Voilà donc pour ceux qui croient, les bienfaits qui découlent de "la croix" tant décriée. Elle n'a, en elle-même, aucun pouvoir magique, mais elle est d'une importance capitale dans la mesure où elle est le signe de ce que le Christ a accompli, une fois pour toutes, pour nous tous. Pour vous, elle n'aura son sens seulement quand vous serez donné de renoncer à vous-

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mêmes, de vous humilier et de reconnaître le Christ comme votre Sauveur, votre Roi, et votre Dieu. Vous pouvez, vous aussi, dans notre monde troublé, posséder une paix qui surpasse toute intelligence et une joie qui ne peut vous être ôtée, lorsque votre confiance est dirigée dans l'amour sacrificiel de Dieu manifesté sur la croix, en Jésus-Christ. Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié, une folie ? Non, mille fois non, c'estlà, au contraire, "la sagesse de Dieu, mystérieuse et cachée, que Dieu, avant les siècles, avait destinée pour notre gloire. " C - Le vrai Évangile et les contrefaçons : L’Apôtre Paul vivait une grande détresse et une angoisse quand il écrivit sa lettre aux Galates. La Gloire de Dieu ainsi que le salut de plusieurs étaient en jeu. De faux enseignants l’avaient suivi et altéré l’Évangile qu’il prêchait. Ils ne reniaient pas la foi en Christ pas plus qu’ils ne rejetaient la grâce de Dieu, ils ne firent que le renverser subtilement en ajoutant le rituel de la circoncision, et l’obéissance à la loi Mosaïque aux conditions d’acceptation de Dieu. Cependant l’Apôtre Paul considérait avec raison qu’ils prêchaient un autre évangile. Il écrit: "Je m’étonne que vous vous détourniez si promptement de Celui qui vous a appelés par la grâce de Christ pour passer à un autre évangile; non pas qu’il y ait un autre évangile, mais il y des gens qui vous troublent et qui veulent renverser l’Évangile de Christ. Mais quand nous –mêmes, quand un ange du ciel annoncerait un autre évangile que celui que nous vous avons prêché, qu’il soit anathème!" (Gal. 1: 6-8). Si l’Apôtre Paul considérait que le rajout des lois divines sur la circoncision, invalidait l’évangile, comment doit-on bibliquement juger l’évangile prêché par l’Église Catholique Romaine ? L’évangile de Rome

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favorise la foi plus les oeuvres, la grâce plus le mérite, Christ plus l’église, la régénération par le baptême, les pénitences, les messes, le chapelet, les indulgences, Marie, les souffrances du Purgatoire, et j’en passe. Paul avertit ceux qui ajoutent à leur foi en Christ, leur tentative de se justifier par les rituels ou par leurs oeuvres. L’Apôtre leur déclare qu’ils sont séparés de Christ et qu’ils sont déchus de la grâce. (Galates 5: 2-4). Ainsi à l'intérieur de cette Église même, nous y trouvons le paganisme le plus attristant (Mariolâtrie, adoration des saints et de leurs statues, justice des œuvres, sacrilège de la Messe) et à certaines époques le massacre de milliers de martyrs qui, dans la vraie Foi, se sont opposés à ce paganisme antichrétien de l’ancien culte du Soleil du dieu Mithra, déguisé sous une forme chrétienne. Mais le Catholicisme n'est pas la seule religion prétendument chrétienne à pervertir le vrai Évangile de la Souveraineté de Dieu avec sa doctrine du libre-choix, doctrine connue aussi sous le nom de "Arminianisme" par laquelle on induit les gens en erreur, leur disant qu'ils ont le choix de croire en Christ ou non. Plusieurs autres dénominations et groupes nondénominationnels, particulièrement parmi les Évangéliques (Baptistes, Pentecôtistes, Armée du Salut, et autres), offrent aussi une fausse voie de salut identique qui plaît à la nature pécheresse de l'homme. Cette voie, qui engendre le légalisme, se réalise dans l'effort des oeuvres, de ce que l'homme peut accomplir par lui-même d'après son libre choix, ou d'un effort simultané de l'homme et de la divinité; soit par des croyances, des rituels ou pratiques tels que le baptême d'eau, le parler en langues, les prophéties, les guérisons, l’obéissance à la loi, l’assistance régulière à l’église, payer sa dîme, etc..., et une façon de vivre qui veut pacifier un dieu isolé et impersonnel par ses mérites acquises. Elles ont leur source

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dans le sentiment de culpabilité qui réside dans la conscience de l'homme qui cherche à justifier ses imperfections (Rom. 2: 14); dans le vide intérieur issu de la Chute (Gen. 3: 1-24), dont la rupture avec Dieu a causée une soif de l'infini qui n'est jamais assouvie; et dans l'obsession de rechercher un bonheur total et évasif, ou de satisfaire une curiosité nocive. Si certaines de ces Religions présentent la seule voie biblique du salut, c'est à dire "le salut par la Grâce par le moyen de la foi sans les oeuvres de la loi, qui est un don de Dieu" (Eph. 2: 8, 9); elles ajoutent en surplus de ce moyen des Dogmes, des Credos, des Sacrements ou Ordonnances, des formes de discipline, ou d'autres pratiques bizarres qui n'ont qu'une apparence biblique; annulant ainsi l'efficacité de la Grâce de Dieu, contredisant l'injonction de la Parole de Dieu: "Prenez garde qu'aucun ne se prive de la Grâce de Dieu" (Héb. 12:15); ... nous vous prions aussi, que vous n'ayez point reçu la Grâce de Dieu en vain" (2 Cor. 6:1). D - Le Faux Évangile Arminien : Il n'existe de plus merveilleuse nouvelle que le pécheur élu, déchu, corrompu et perdu, puisse être pardonné et sauvé par la Grâce par le moyen de la foi en Jésus-Christ; et posséder l'assurance immédiate de son salut éternel qui est donné comme un don gratuit de Dieu à ceux qu’il a choisi: "Car vous êtes sauvés par grâce, par la foi; et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu: non point par les oeuvres; afin que personne ne se glorifie" (Éph. 2: 8, 9). Cette bonne nouvelle ou plus précisément «puissance de la grâce» (littéralement Évangile) qui, au premier abord, est la simplicité même, «Crois au Seigneur Jésus-Christ; et tu seras sauvé, toi et ta famille» (Ac. 16 :31), devient complexe par le fait de ses implications. La nécessité nous est imposée de l'expliquer clairement afin d'enlever tout doute. Ceci est nécessaire dû au poison de l'Arminianisme (ou disciples

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du libre choix) qui est propagé par certains hérétiques, des chrétiens imposteurs qui se disent Évangéliques et Fondamentalistes, et qui séduisent les âmes simples avec leur faux évangile du libre-choix. Qu'il existe un faux Évangile, un faux Jésus et un faux esprit qui sont proclamé et reçu par plusieurs, est clairement attesté par la Parole de Dieu: "Je m'étonne qu'abandonnant Jésus-Christ, qui vous a appelés par sa grâce, que vous avez passé si soudainement à un autre évangile, qui n'est pas un autre évangile; mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent renverser l'Évangile de Christ" (Gal. 1: 6, 7). "Mais je crains que comme le serpent séduisit Ève par sa ruse, vos pensées aussi ne se corrompent, en se détournant de la simplicité qui est en Christ. Car si quelqu'un venait vous prêcher un autre Jésus que nous n'avons prêché; ou si vous receviez un autre esprit que celui que vous avez reçu, feriez-vous bien de l'endurer ?" (2 Cor. 11: 3, 4). "Or nous ne falsifions point la Parole de Dieu, comme font plusieurs; mais nous parlons de Christ avec sincérité, comme de la part de Dieu, et devant Dieu" (2 Cor. 2: 17). E – Quel est le vrai Évangile? Quel est le vrai Évangile? Dans le monde d'aujourd'hui, aucune question n'ait plus d'importance. Il en est ainsi parce que seul le vrai Évangile peut nous fournir la réponse qui nous sauvera de la certitude d'avoir à passer l'éternité sous la colère de Dieu. Ainsi, à mesure que nous chercherons dans cette étude à identifier le vrai Évangile, nous essayerons de découvrir la réponse aux questions suivantes: Quel est l'autorité qui régit et définit le vrai Évangile? Quel est le message de cet Évangile? Quel est le mandat que nous donne cet Évangile?

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Nous entendons des sermons sur tous les sujets; nous lisons la Bible un peu; nous entendons en général beaucoup de bonnes choses sur l'Évangile. Nous entendons des instructions sur la manière dont nous devons nous conduire en tant que chrétiens; nous trouvons dans la Bible des règles que Dieu nous a données pour le plus grand bien du genre humain. Mais, nous commençons à nous demander quel est le fondement essentiel de l'Évangile du Seigneur Jésus-Christ? Est-il possible d'écarter les aspects secondaires pour arriver au fond, au noyau-même de l'Évangile? Il nous faut remarquer premièrement que dans la Bible c'est en général l'expression "l'Évangile du Royaume de Dieu qui est utilisé, soit par Jean Baptiste ou Jésus lui-même. Cette expression est par après relié aux termes "Évangile de Dieu" et "Évangile de Christ", les trois ayant la même signification. Le mot clé dans tout ceci est "Royaume", dont le grec "BASILEIA" signifie dans son sens primaire "Royauté" et dont le terme "Souveraineté" est identique, tout comme le mot Roi signifie Souverain. L'Évangile de la Royauté de Christ et l'Évangile de la Souveraineté de Dieu signifie une seule et même chose. Dans ce contexte nous voyons que la volonté de Dieu est suprême et au-dessus de toute la pensée des hommes. Aucun homme ne peut s'y opposer n'y même y contribuer quoique ce soit. Comme l'Apôtre Paul dit: "Il a donc compassion de celui qu'il veut, et il endurcit celui qu'il veut" (Rom. 9: 18). La Parole de Dieu est clair sur ce sujet, l'Évangile est selon le bon plaisir de la volonté suprême de Dieu. C'est dans la profondeur de cette vérité que nous trouvons la grâce du salut qui est accordé gratuitement aux élus avant même la fondation du monde. Avant même qu'ils existèrent en ce monde, Dieu les avait choisit

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et prédestiné au salut: "Selon qu'il nous a élus au salut en lui avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et sans reproches devant lui dans la charité; Nous ayant prédestinés au salut pour être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d'après le bon plaisir de sa volonté; A la louange de la gloire de sa grâce, qu'il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé. En qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon les richesses de sa grâce... C'est en lui aussi que nous sommes devenus héritiers, ayant été prédestinés au salut, d'après le décret de Celui qui opère toutes choses selon le conseil de sa volonté;..." (Éph. 1: 4-7, 11). Ce que nous voyons ici est que le message de la Prédestination n’est nul autre que "l'Évangile de la Souveraineté de Dieu", c'est à dire "l'Évangile de la Royauté de Christ". Dans une telle Souveraineté il n'existe aucune place pour le libre-choix illusoire de l'homme. C'est soit que Dieu est Souverain et que sa volonté est suprême ou bien c'est l'homme qui l'est. Ceux qui disent que l'homme a un rôle à jouer dans son salut (libre de croire en Christ ou non, de l'accepter comme sauveur personnel ou non), le font au péril de leurs âmes. F - L'Autorité qui détermine le vrai Évangile : Pour savoir ce qu'est le vrai Évangile, il faut d'abord déterminer l'autorité qui le régit et le délimite. En effet, la nature du vrai Évangile est définie et établie par son autorité divine. En fait, la nature de toute religion sur l'évangile (c'est à dire plan de salut ou proclamation de la grâce souveraine), est le système idéologique qui est définie et établie par son autorité légitime. A titre d'exemple, le musulman désirant vivre comme un bon musulman consultera soigneusement le Coran, le livre à travers lequel les mahométans croient faussement que Dieu a parlé. Par conséquent, le

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Coran constitue l'autorité écrite qui établit l'évangile musulman, c'est à dire la religion musulmane. Le juif orthodoxe suit une autre autorité. Celle-ci comprend ce que nous appelons notre Ancien Testament qui contient les écrits des patriarches et des prophètes qu’on reconnaît comme divinement inspirés. Il faut dire en plus, que le Talmud et la Kabbale jouent un rôle important dans leurs traditions. Telle est l'autorité qui établit la nature et le caractère de la religion juive. D'autre part, le mormon a pour autorité divine la Bible, mais plus les écrits inventés du Livre de Mormon, qu'il croit être d'inspiration divine. Mais ce livre fictif venant à la suite de la Bible, occulte toute la Bible. C'est à dire, celui ou celle qui suit l'évangile mormon examine tout ce qu'il ou elle lit dans la Bible à la lumière de ce qui est écrit dans le Livre de Mormon. De même, les catholiques suivent encore un autre évangile. L'autorité qui définit et régit leur évangile a comme point de départ la Bible. Mais les livres deutérocanoniques en font partie également, tout comme les visions de Jeanne d'Arc, les visions de Fatima, et les proclamations infaillibles du Pape. On considère tous ces textes comme divinement inspirés, et ensemble, ils constituent l'autorité qui définit le caractère de l'évangile catholique. Il en est de même pour ce qui est de l'évangile pentecôtiste-charismatique. Les fidèles de cet évangile croient que la Bible est la Parole de Dieu, mais ils croient aussi à la révélation divine par l'intermédiaire de visions et de prophéties, voix, ou langues, qui étendent l'autorité de l'évangile pentecôtistes au-delà de la Bible. Cet évangile se base sur la Bible ainsi que sur les messages qui ont été soit disant reçus de Dieu au travers de visions, voix, langues, etc. Cette autorité qui va au-delà de la Bible, régit et définit le caractère de l'évangile pentecôtistes.

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De même les Baptistes déclarent ouvertement que la Bible est la Parole de Dieu, tout en affirmant le contraire dans leurs doctrines. Pour eux ce n'est que les écrits autographiques, les originaux de la main des apôtres, qui sont la Parole de Dieu et non la Bible actuelle qu'ils ont entre les mains. Leur foi repose sur une Bible fantôme. A vrai dire, la secte Baptiste supporte les mêmes textes que celui du Vatican; mais ils ne sont pas les seuls à le faire. Toutes les sectes dites chrétiennes, Pentecôtistes, Darbystes, Disciples de Christ, Adventistes, et même les Réformées, suivent dans la même voie tortueuse. N'oublions pas que chaque fois que nous suivons une autorité différente, nous embrassons un évangile différent, un Sauveur différent et un Dieu différent. En d'autres termes, tout évangile ou plan de salut est défini et régi par son autorité, ce qui fait que si l'autorité d'un évangile particulier s'éloigne de celle du vrai Évangile de la Souveraineté de Dieu, alors cet évangile sera forcément différent du vrai Évangile. Mais quel est le vrai Évangile du Seigneur Jésus-Christ, qui seul peut sauver les hommes et les femmes des conséquences de leurs péchés? Quelle est l'autorité divine par laquelle il est défini et régi? Ce sont quelques-unes des questions les plus importantes que doit se poser le christianisme d'aujourd'hui, car nous vivons à une époque où les évangiles, (ou plans de salut) se multiplient sans cesse. Où que nous allions, nous trouvons des évangiles différents. Nous pouvons vraiment nous demander: comment puis-je savoir pour de bon si je suis le vrai Évangile?

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Or, il est évident pour tout chrétien réel, que la Bible est la véritable autorité divine et qu’elle est dans le présent même entièrement inspirée. Elle est la seule autorité qui établit complètement l'Évangile de notre Seigneur Jésus-Christ. En raison du fait qu'elle constitue notre autorité divine, en raison du fait qu'elle vient de Dieu, nous devons nous y soumettre comme étant l'autorité absolue dans notre vie. Nous devons la lire avidement; nous devons l'étudier soigneusement en vue d’être transformé par son contenu sacré. Or l'autorité suprême des Écritures nous indique de par son essence que nous avons la nature et le caractère du vrai Évangile dans la Souveraineté de Dieu. Si nous suivons une autorité plus étroite ou plus large que la Bible seule dans tout son intégralité, la Bible Martin, la Bible Ostervald, et la Bible de l’Épée étant les seules versions de la Bible francophone complètement intégrales, nous ne suivons pas l'Évangile de la Bible qui nous révèle la Souveraineté de Dieu dans sa totalité. Peu importe combien un différent évangile puisse paraître saint, il ne mènera pas au salut mais seulement qu'à l'approximation d'une expérience psychologique téméraire. Si la version de la Bible que nous avons entre nos mains n’est pas considérée comme étant inspirée, si son texte n’est pas intégral, qu’il y manque plusieurs mots, versets et paragraphes, nous n’avons plus aucune autorité pour régir notre foi et proclamer le vrai Évangile. Portez attention aux exemples ci-bas concernant la doctrine de l’Expiation qui se trouvent dans les versions modernes de la Bible : Considérez les retranchements dans le Tableau suivant sur cette doctrine essentielle, sans laquelle il n’y a point de salut. Seuls les ennemis de la croix peuvent lancer une telle attaque contre le sacrifice expiatoire et vicarial du Seigneur Jésus-Christ pour nos péchés.

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TABLEAU DES RETRANCHEMENTS - MATTHIEU 20 :22 – Dans ce passage important qui se rapporte directement à l’expiation dont le terme est une des nuances du mot «baptiser», les versions modernes ont enlevés les mots «et être baptisés du baptême dont je dois être baptisé». La même chose se produit dans le verset 23 où nous voyons que ces mots furent retranchés : «et que vous serez baptisés du baptême dont je serai baptisé». - COLOSSIENS 1 :14 – Les versions modernes enlèvent la phrase cruciale «par son sang». - COLOSSIENS 2 :11 – Cette fois-ci les mots «des péchés» sont enlevés des versions modernes pour donner la fausse impression que la circoncision de Christ n’a aucun rapport avec les péchés mais seulement avec la chair. - HÉBREUX 1 :3 – Les mots «ayant fait par soi-même» sont enlevés dans les versions modernes dans le but d’affaiblir le témoignage de ce que Christ a accomplit de lui-même sur la croix. - 1 PIERRE 4 :1 – Les versions adultérées enlèvent les mots «pour nous», insinuant que Christ n’a pas souffert pour nous, nous éradiquant complètement comme les sujets de ses souffrances. - 1 CORINTHIENS 5 :7 – Encore une fois nous voyons que «pour nous» est enlevé des versions modernes pour nous dire que Christ, notre pâque n’a pas été sacrifié pour nous. C’est une attaque directe au sacrifice de la croix et à notre salut. Un évangile qui n’est que partiel est un évangile imparfait avec un message défaillant et impotent. Mais grâce soit rendu à Dieu qui

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corrige cette situation aberrante en comblant les lacunes par d’autres passages, afin que ses élus puissent parvenir à la vérité du vrai Évangile; et de là il les conduit vers une version intégrale de sa Parole afin qu’ils se nourrissent d’un repas complet de toute Parole de Dieu. G - Le Message central du vrai Évangile : Maintenant que nous reconnaissons que la Bible des Réformateurs est l'autorité qui établit le vrai Évangile, et non pas n'importe quelle Bible, nous nous demandons quel est le message central de cet Évangile. On pourrait dire que l'Évangile est la lettre d'amour de Dieu adressée à ceux qu'il a choisi d'avance, nous montrant comment il nous fait devenir justes en Christ, comment il nous révèle l'amour de Dieu, comment il nous fait connaître une vie plus abondante, ou bien comment il nous dirige à vivre pour la gloire de Dieu. Mais le problème terrible de l'homme c'est que nous sommes tous pécheurs. N'oublions pas Romains 3 :10,11: «Il n'y a point de juste, pas même un seul; nul n'est intelligent, nul ne cherche Dieu; tous sont égarés, tous sont pervertis». Le cœur de l'homme est, par nature, désespérément méchant, comme nous pouvons le lire dans Jérémie 17 : 9. Parce que nous avons péché, même si ce n'est qu'une seule fois, nous périrons. Parce que nous avons, depuis la chute, décidé d'être indépendant, d'être au contrôle de notre destin, Dieu nous tient, chacun de nous, complètement responsables devant Lui de toutes nos actions, car chacune

d’elle,

chacun

de

nos

choix,

est

l’évidence

de

notre

condamnation. Dieu a fixé un jour à la fin du monde où nous serons jugés. La Bible dit dans l'Épître aux Hébreux 9 :27: «...il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement...». Et puisque

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chacun d'entre nous est pécheur, sans la révélation de l'Évangile de la Souveraineté de Dieu, nous sommes tous en route pour l'enfer, que l'on peut décrire comme l'isolation totale et sans fin dans des souffrances inexprimables de la conséquence de nos péchés inassouvis qui brûle l'âme éternellement. Qu’une personne refuse de croire en l’enfer ne change rien au fait qu’elle s’y trouvera pour l’éternité à cause de ses péchés ! Il n’y aura aucun incroyant en enfer. Nous ne pouvons pas nous rendre compte de cette terrible vérité de nos propres yeux parce que nous ne pouvons pas regarder dans l'avenir. Mais ce que nous voyons de nos yeux humains n'est pas tout. Ce n'est qu'une partie très étroite de la réalité. Chaque jour environ 200,000 personnes meurent quelque part sur la terre. Quand nous nous rendons compte que la plus grande majorité de ces gens meurent sans avoir été sauvé, et que la première chose qu'ils connaîtront après leur mort, c'est qu'ils se tiendront devant le trône du jugement de Dieu, sujets à la damnation éternelle où il n’y aura pas de commutation de peine, ni de mise en liberté conditionnelle, car il n’y aura absolument aucun échappatoire pour les réprouvés, nous nous trouvons en face d'une histoire d'horreur de proportions gigantesques. Ce qui est horrible, c'est qu'après la mort vient le jugement. La justice parfaite de Dieu exige la damnation éternelle comme paiement de nos péchés. Malheureusement, les sermons de nos jours abordent rarement ce côté de l'Évangile, car il ne faut pas oublier que l'Évangile est une épée à deux tranchants. C'est à dire qu'elle est une odeur de vie pour les élus et une odeur de mort pour les réprouvés. C'est tellement répréhensible, c'est tellement grave et misérable. C'est tellement affreux que nous voudrions tous l'oublier. Nous préférerions de loin parler de l'amour de Dieu, de la

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nécessité de mener une vie correcte et morale. Nous préférerions parler de toutes sortes de choses autres que cet enseignement extrêmement important de l'Évangile. Heureusement, le fait que l'enfer attend le genre humain n'est pas la fin de l'histoire. Si Dieu avait écrit la Bible simplement pour nous dire que nous sommes tous en route pour l'enfer, nous pourrions toujours le louer pour cet avertissement. Mais le fait de le savoir ne nous aurait pas fait beaucoup de bien, car nous sommes tous pécheurs, et à cause de nos péchés, nous finirions toujours en enfer. Mais, tissé à travers la tapisserie de l'Évangile de la Royauté du Seigneur Jésus-Christ, tel un fil d'or qui se retrouve dans toute la Bible, est le message d'espoir que les élus peuvent connaître l'amour de Dieu en mettant leur confiance en Jésus-Christ comme leur Seigneur et Sauveur. Il est important de noter que cette confiance ne vient point de nous, de notre capacité de choisir. La foi, quoiqu'elle ne soit pas le but de notre salut, est un don de Dieu qui nous dirige au but, à savoir Christ lui-même (Jean 1:13; Éph. 2:8,9). Voilà l'autre tranchant de l'Épée de l'Évangile, le noyau du message de l'Évangile que nous trouvons dans Jean 3 :16: «Car Dieu a tant aimé ceux qu’il a disposés, qu'il a donné son seul Fils engendré, afin que chacun d’eux qui croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle.» (Bible de l’Épée, édition T.U.L.I.P.E., 2005) Remarquez que la traduction plus haute n’indique pas un amour universel de tous les hommes, mais un amour sélectif qui se rapporte uniquement à ceux qui ont été disposés à la grâce. Ceci se voit dans le fait que le mot «monde» ou «KOSMOS» en grec, est un terme singulier qui représente un pluriel et qui signifie plus proprement «les disposés ou les conciliés».

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Maintenant, comment cela fait-il que les élus qui croient en Lui, qui ont été disposé à la grâce du salut, n'irons pas en enfer? La Bible nous dit qu'il en est ainsi parce que Christ est devenu péché pour nous! Nous lisons dans 2 Corinthiens 5 :21 : «Celui qui n'a point connu le péché, il l'a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu.» Ou bien, comme nous lisons dans Ésaïe 53 :6 : «...Et l'Éternel a fait retomber sur lui l'iniquité de nous tous» (c'est à dire de tous ceux qui ont été appelé à dépendre de Lui de tout leur cœur, de tous ceux qui ont renié leur confiance en eux-mêmes et qui se sont humilié et reconnu leurs défaillances et leur perdition pour se soumettre à Christ): "Quiconque veut venir après moi, qu'il renonce à soi-même, qu'il se charge de cette croix, et qu'il me suive. Car quiconque voudra sauver sa vie, la perdra; mais quiconque perdra sa vie à cause de moi et de l'Évangile, la sauvera. Car que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s'il perdait son âme?" Marc 8: 34-36; "Car quiconque s'élève sera abaissé, et quiconque s'abaisse sera élevé" (Luc 14: 11). Voilà le message principal de l'Évangile de la Souveraineté de Dieu. Il n'y a aucune autre nouvelle qui peut lui être comparée. Il commence par l'annonce que Dieu est Souverain sur toutes choses, puis présente la terrible vérité que l'homme est désespérément pécheur, et qu'il est en route pour l'enfer. Mais nous avons aussi l'assurance merveilleuse que tous ceux des pécheurs élus qui appellent à la miséricorde du Seigneur Jésus-Christ, et qui dépendent ainsi de Lui de tout leur être, peuvent être délivrés de la certitude de l'enfer parce qu'Il est devenu péché pour nous. Chargé de nos péchés, Il nous remplace devant le trône du jugement de Dieu tout comme il s'est tenu devant Ponce Pilate. Il a été jugé coupable de nos péchés, et Dieu l'a condamné à une peine équivalente à une éternité en enfer pour chacun d'entre nous qui croirait en Lui. C'était de

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cette manière qu'Il a payé le prix de tous nos péchés. Il a satisfait à la justice parfaite de Dieu qui exige la damnation éternelle comme châtiment du péché. Puisque nos péchés ont été ainsi expiés, l'enfer ne nous menace plus. Nous ne sommes plus sujets à la loi qui décrète que nous devons aller en enfer. Nous sommes désormais convertis par la grâce. Par la grâce de Dieu, nous sommes devenus ses enfants. Nous avons quitté le royaume de Satan, du raisonnement de notre esprit charnel (dans lequel nous nous trouvions avant d'avoir été sauvés) et nous sommes devenus citoyens du Royaume du Seigneur Jésus-Christ. Cependant, il est malheureux que, dans une grande mesure, le Christianisme d'aujourd'hui a perdu toute conscience de ce message. Cela a été le cas dans une certaine mesure à travers toute l'histoire, mais c'est particulièrement vrai aujourd'hui. Évidemment, il y a des exceptions, et que Dieu soit loué pour ces exceptions! Mais dans une grande mesure, le Christianisme n'est plus sensible à la nature profonde de l'Évangile de la Souveraineté de Dieu. Trop nombreux sont ceux qui ne parlent plus de l'enfer éternel, ou qui l’interprète d’une manière figurative comme signifiant l’inexistence des âmes condamnées. Ceux qui se moquent de l’enfer ont intérêt à relire le chapitre 14 de l'Apocalypse, où il est dit que «la fumée de leur tourment monte aux siècles des siècles...» (verset 11). Ils ont intérêt à relire Matthieu 13, Marc 9, et Matthieu 25 où Jésus dit qu'il y aura «des pleurs et des grincements de dents» (Matthieu 13:42), et que «leur ver ne meurt point (Marc 9:48)", et où il parle de la damnation éternelle (Matthieu 25:46). La seule raison pour laquelle nous ne lisons pas ces passages c'est qu'ils font tellement peur, particulièrement aux réprouvés. Mais nous avons intérêt à avoir peur si nous ne sommes pas sauvés, parce que l'enfer est réel et ses souffrances sont éternelles.

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H - Le Mandat de l'Évangile : Avons-nous vraiment reçu le commandement de proclamer le message de l'Évangile au monde entier: «Allez par tout le monde, et prêchez la Bonne Nouvelle à toute la création» (Marc l6: l5). La même chose se trouve dans Matt. 28 :19,20. Mais il est important de remarquer que Jésus a ordonné cela à ses apôtres seulement. Nul part déclare-t-il que cela s’applique à tous les croyants. Non pas que le message de la puissance de la grâce (l’Évangile) a cessé, mais que le ministère spécifique des apôtres est terminé une fois pour toute. A moins de prétendre d’être apôtre, personne depuis n’a reçu cet ordre du Seigneur Jésus «d’aller prêcher la Bonne Nouvelle à toute la création». Nul, dans nos temps modernes, n’a le droit de s’attribuer un appel à proclamer l’Évangile sur la base des versets mentionnés plus haut. Mais quoique le ministère particulier a cessé la proclamation n’a pas cessé (Jean 17 :20), toutefois la fonction est attribuée maintenant au ministère universel de tous les élus (1 Pierre 2 :9), non comme un commandement mais comme l’impulsion normale qui provient de la présence de Christ en nous. Ainsi on doit toujours regarder la proclamation de l’Évangile dans l'optique de la direction du Saint-Esprit. Ce n'est pas quelque chose que nous puissions faire de nous-même dans une prétendue obéissance qui glorifie notre chair. Nous devons premièrement vive l’Évangile en nous même avant d’être en mesure de l’annoncer à d’autres, nous devons connaître quelles sont les implications de la Souveraineté de Dieu dans notre vie avant de l’enseigner. En d’autres mots, annoncer l’Évangile c’est témoigner de la Sainte-Présence de Christ en nous dans tous nos agissements de chaque jour. De ce fait, la proclamation de l'Évangile n'est pas un programme monté par quelques prétendues églises dans le but de remplir leurs bancs et leurs

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coffres. Ni doit-elle se faire sous pression et sans discernement. La proclamation de l'Évangile est issue de l'amour de la vérité et d'un esprit de compassion. Nous devons rester ouvert à l'appel et à la direction de l'Esprit de Christ qui est le Maître de toutes les circonstances et de tous les événements. Il saura lui-même nous diriger vers ceux qui ont besoin d'entendre le message de la délivrance et de la séparation. Nous ne devons jamais agir avant que le Seigneur nous l'indique clairement. Si le Seigneur décide d’utiliser quelques-uns d’entre nous pour aller et porter le message de l’Évangile à un non-croyant, il ne manquera pas de nous le laisser savoir. Cela ne veut pas dire pourtant que ceux qui sont utilisé sont des apôtres ou des évangélistes, mais qu’ils sont des enfants de Dieu soumis à sa direction. Dans ce contexte, il ne faut pas oublier que l'Évangile est une Épée à deux tranchants, un tranchant qui donne la mort et un tranchant qui donne la vie. Or l'efficacité de l'Évangile de la Souveraineté de Dieu rejoint des gens de tous milieux, hommes, femmes et enfants. I - Il nous faut l'Évangile seul : Soyons absolument certains que nous proclamons l'Évangile de la Bible qui est l’Évangile de la Souveraineté de Dieu, et non pas l'Évangile des Baptistes, des Pentecôtistes, de l’Armée du Salut, des Catholiques, ou tout autre évangile dénaturé. Tant que nous mettons l'accent sur les éléments fondamentaux de la grâce, le vrai Évangile de la Souveraineté de Dieu est absolument le même dans tous les pays du monde, quel que soit le pays dans lequel nous vivons. Nous avons tous exactement le même besoin spirituel du même antidote spirituel. Nous avons tous besoin d'être affranchis du péché par le sang de Christ. Une fois libérés du péché, sachant que Christ a souffert l'enfer éternel pour nous, alors, même si nous devons mener le reste de notre vie dans un camp de concentration, sous

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la torture, ou dans la famine, nous avons toujours tout. Il faut entendre par "enfer" le lac de feu où les réprouvés seront tourmentés éternellement (Apoc. 20: 10; Héb. 12 :29) et non point la fausse doctrine de la nonexistence des Témoins de Jéhovah et des Adventistes du Septième Jour. Que nous soyons obligés d'exister purement et simplement comme Lazare en tant que mendiant, n'ayant que les chiens pour lécher nos ulcères, ou bien que nous habitions un palais jouissant de toutes les bénédictions de ce monde, cela ne diffère en aucun point. Si nous sommes sauvés, nous pouvons savoir que nous avons le plus grand bien que nous ne puissions jamais posséder. La Bible dit aussi que nous devons aimer notre prochain comme nousmême (Luc 10:27). Mais que signifie aimer notre prochain comme nousmême? Jésus a déclaré dans l'Évangile selon Jean 13:34: «Je vous donne un commandement nouveau: Aimez-vous les uns les autres; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres». Cela établit la nature de l'amour sacrificiel que nous devons éprouver pour les autres. Nous devons aimer nos prochains comme Christ nous a aimés, particulièrement nos frères dans la foi. Quelle était la nature de l'amour de Christ pour vous et pour moi? Est-Il venu pour nous apporter la sécurité économique ou la liberté politique ou une bonne santé? Christ n’a-t-Il garanti aucune de ces bénédictions à Lazare (lire Luc chapitre 16)? La réponse est non. Absolument pas. Dans Son amour pour nous, Il a donné Sa vie. Il a souffert la colère de Dieu, l'équivalent d'un séjour en enfer pour toute l'éternité, afin que nous puissions avoir la vie éternelle, nous évitant d'aller en enfer nous-mêmes.

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Jésus nous a commandés «... Aimez-vous les uns les autres; comme je vous ai aimés...» (Jean 13: 34). Si Christ a voulu que je possède la vie éternelle à tel point qu'Il est allé au Calvaire et a souffert la colère de Dieu afin que je puisse être sauvé, si ce désir était le point de mire de Son amour, alors ce désir doit aussi être le point de mire de mon amour envers les autres. L'amour de Christ est un amour sacrificiel dont le nom grec est "Agape". Nous comprenons ainsi mieux les paroles de Jésus qui dit à ses disciples lorsqu'ils célébrèrent la Pâque ensemble:

"Faites ceci en

mémoire de moi" (Luc 22: 19). Par ces paroles il n'établissait pas un nouveau rituel comme plusieurs le pensent, mais il indiquait à ses disciples une pratique de l'amour sacrificiel qui devait être le caractéristique prédominant dans la communion fraternelle, à savoir le partage. Ce caractéristique de renoncement à soi-même est le message central du Seigneur Jésus. C'est dans ce renoncement à soi-même pour les frères que se trouve le vrai Repas du Seigneur et la Pâque spirituelle de tous les chrétiens, et c’est dans ce renoncement que nous annonçons l’Évangile. Remarquez que Jésus a dit: «Tu aimeras ton prochain comme toi-même.» Mais comment dois-je m'aimer? Quel est le plus grand bien que je puisse désirer pour moi-même? Puis-je jouir d'une prospérité plus abondante? Est-ce là le plus grand bien pour moi? Pas du tout. En effet, il se peut que cela me tente de ne pas servir le Seigneur comme je devrais le faire. Mais alors, est-ce qu'il s'agit d'être renommé? S'agit-il de se faire un grand nom? Est-ce qu'il s'agit d'avoir toutes les choses auxquelles aspirent les gens du monde? La réponse en est non. Le plus grand bien n'est aucune de ces choses. Le plus grand bien pour moi, c'est ce que je dois renoncer à moi-même et placer ma confiance en Christ. Nous devons aussi désirer cela pour les autres. De quoi s'agit-il? La seule chose dont il faut que je sois absolument certain, c'est que je suis sauvé. C'est à dire, je dois être

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certain que mes péchés ont été expiés, de sorte qu'il ne soit plus possible que j'aille en enfer après ma mort. Je dois donc m'abaisser aux pieds de la croix pour être relevé dans la vie éternelle. Y a-t-il un vivant sur la terre osant penser qu'il ou elle puisse échapper à la mort? Le monde existe déjà pour environ sept mille ans, et à seulement deux exceptions de près (Hénoch et Élie), tout être humain qui n’ait jamais marché sur la terre est mort - tous! Il n'y a pas un seul qui y a échappé, sauf Christ. Et cela s'accorde avec le principe biblique qu'il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement (Héb. 9: 27). Alors cela veut dire que c'est ce qui va m'arriver aussi - à moins, bien entendu, que le Seigneur ne revienne ou plutôt n’apparaisse auparavant. Ainsi, si je m'aime vraiment, je ne vais pas aspirer à posséder davantage de choses de ce monde. Je ne vais pas aspirer à jouir d'une meilleure position dans ce monde, car dans la mesure où je désirerais avoir ces choses, je m'écarterais du chemin qui est le meilleur pour moi. Ma préoccupation la plus importante doit être que je sois absolument certain que je suis enfant de Dieu, que je suis sauvé, et que ma communion est avec Christ dans une confiance absolue en sa Souveraineté et en sa Présence en moi. C'est seulement alors que je me rendrai compte que toutes ces autres choses n'ont aucune importance. Rien n’est plus important que la présence de Christ en nous. Pouvons-nous maintenant commencer à voir la vérité plus clairement? Le fil d'or qui se retrouve à travers toute la Bible est le message du salut. Chaque fois que nous perdons ce fil, ou ce point de mire, nous pouvons être sûrs que nous n'avons plus l'Évangile de la Bible. Nous aurons un évangile qui a été conçu dans l'esprit de l'homme, et nous nous attirerons des problèmes dans nos tentatives pour le proclamer à d'autres gens.

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Mais, évidemment, le vrai Évangile de la Souveraineté de Dieu aussi rencontrera une ferme résistance, surtout de la part de ceux qui se disent chrétiens au sein des mouvements évangéliques. Il est odieux aux yeux de l'homme et de ceux qui valorisent la dignité humaine avec un faux évangile du libre-choix. L'homme n'aime pas que l'on lui dise que Dieu est Souverain et qu'il est en route pour l'enfer. Personne ne veut l'entendre. L'esprit de l'homme naturel (ou inconverti) trouve qu'il est odieux d'entendre qu'il ne puisse rien faire pour se sauver lui-même, surtout qu’il n’a pas la capacité de choisir de croire. Une telle résistance peut être changée seulement dans le cœur de ceux qui réalisent qu’ils ne sont pas maître de leur vie, et qui deviennent sauvés en s'écriant à Dieu: «O Dieu, aie pitié de moi, un pécheur.» Être sauvé signifie que tout notre égoïsme doit être brisé en éclats, il ne doit en rester rien. Être sauvé signifie faire crouler notre respect de soi, abattre notre dignité. Être sauvé doit mettre en pièces tout ce que je suis personnellement, toutes mes facultés et toutes mes aspirations. Bref, le salut implique la souffrance à deux niveaux : la souffrance du brisement et la souffrance de marcher dans la foi. Si nous sommes devenus enfants de Dieu, nous aurions reconnu que le plus grand bien dans notre vie est que nous soyons sauvés de la colère de Dieu; l'enfer ne peut plus jeter le grappin sur nous. Nous n'allons plus jamais avoir à nous tenir devant le Trône de Jugement de Dieu pour rendre compte de nos péchés. Christ a tout payé pour nous. Nous sommes couverts par Son sang. Nous lisons dans Jean 5 :24, que ceux qui croient à Lui ne viennent point en jugement, mais sont passés de la mort à la vie. Le passage de Rom. 8 :1 nous dit la même chose. Voilà le message que Dieu nous appelle à proclamer fidèlement à ceux envers qui il nous dirige. Maintenant, tout ce qui nous importe c'est d'être tout entier à Son service.

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Nous brûlons du désir que les autres puissent entendre l'Évangile de la Royauté de Christ qui règne présentement en notre cœur, de sorte qu'ils puissent, eux aussi, connaître ce merveilleux salut que Dieu a si abondamment offert. N'avons-nous pas un merveilleux Sauveur et Seigneur? N'avons-nous pas un merveilleux Évangile, si toutefois nous comprenons l'Évangile comme il le faut? Nous restons stupéfaits face à la gloire de Dieu alors qu'Il Se glorifie à travers ce genre d'Évangile. Alors, soyons certains que nous gardons toujours ce message en tête ainsi que dans notre cœur. Si nous constatons, à n'importe quel moment, que l'évangile que nous proclamons commence à s'écarter du vrai Évangile de la Souveraineté de Dieu en la Royauté de Christ, que nous nous écriions à Dieu en disant: «O Dieu, pardonne-moi pour avoir eu quelque chose d'autre en tête quand j'essayais de partager avec les autres le vrai Évangile façonné à mes propres désirs charnels.» Le vrai Évangile est ceci: Christ est le Dieu Souverain et Tout-Puissant, mort pour mes péchés et ressuscité pour ma justification, je désire par sa grâce qu’il m’accorde dans sa prédestination, que ce merveilleux salut appartienne à tous ceux auquel il m’amène à le présenter, et en raison du fait que seulement les élus sont sauvés, je participerai avec eux à la gloire éternelle. Il n'y rien d'autre au monde dont j'ai besoin le plus que de demeurer dans une communion constante avec mon Sauveur et Seigneur, et de partager avec mes frères et mes sœurs dans la foi cette grande bénédiction avec ceux qui nous entourent dans la vie de tous les jours. Que sa lumière qui reluie dans nos cœurs manifeste la connaissance de la gloire de Dieu en Jésus-Christ, notre Souverain à qui appartient tous honneurs, toutes louanges, toutes confiances et toutes puissances, maintenant et éternellement.

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LE MAGNIFIQUE PLAN DE SALUT DE DIEU Une étude biblique approfondie du plan divin de salut pour

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l'humanité de Harold Camping « texte révisé et amplifié avec des italiques par Jean leDuc CHAPITRE 1…………………………………………………………. PG.90 LA RÉBELLION DE L'HOMME CONTRE DIEU L'HOMME EST-IL RESPONSABLE DE SES PÉCHÉS? DIEU ANNONCE A L'HOMME SES INTENTIONS AUCUN HOMME N'ACCEPTERA LE PLAN DE SALUT DE DIEU DIEU SAUVERA UN PEUPLE POUR LUI-MEME CHACUN PEUT ÊTRE SAUVÉ RÉSUMÉ DU PREMIER CHAPITRE LE PROGRAMME DIVIN D'ÉLECTION CHAPITRE 2………………………………………………………... PG.103 T= Ténacité de la Dépravation Totale L'ÉVANGILE EST PRÊCHÉ A DES MORTS LA DOCTRINE DU LIBRE ARBITRE EST EN CONTRADICTION AVEC L'ENSEIGNEMENT BIBLIQUE A PROPOS DE NOTRE MORT SPIRITUELLE LE DANGER DE LA DOCTRINE DU LIBRE ARBITRE PASSAGES QUI SEMBLENT ENSEIGNER LE LIBRE ARBITRE CHAPITRE 3………………………………………………………... PG.113 U = Unicité de l’Élection Inconditionnelle QUAND DIEU A-T-IL ÉLU CEUX QUI DOIVENT ETRE SAUVÉS? LA DOCTRINE BIBLIQUE DE LA PRÉDESTINATION LES ÉLUS SONT DES PÉCHEURS SAUVÉS INCONDITIONNELLEMENT L'IDÉE D'ÉLECTION NOUS AMÈNE-T-ELLE A LA NOTION DE FATALISME? LA VOLONTÉ DE DIEU CONCERNANT LE SALUT EST ABSOLUE DIEU NOUS OFFRE LE REPENTIR DIEU NOUS DONNE LA FOI CHAPITRE 4………………………………………………………... PG.123 L = Logique du Rachat Limité CHRIST NE PRIE QUE POUR CEUX QUI CROIENT EN LUI SEULS CEUX QUI SONT SAUVÉS SONT JUSTIFIÉS CEUX DONT LES PÉCHÉS N'ONT PAS ÉTÉ RACHETÉS DOIVENT ETRE JUGÉS POUR LEUR PÉCHÉS

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MAIS LA BIBLE N'ENSEIGNE-T-ELLE PAS QUE DIEU VEUT SAUVER TOUS LES HOMMES? LA BIBLE ENSEIGNE-T-ELLE QUE CHRIST A PAYE POUR LES PÉCHÉS DU MONDE ENTIER? CHRIST REPRÉSENTE L'UNIQUE VOIE DE SALUT CHRIST A-T-IL RACHETÉ TOUS NOS PÉCHÉS SAUF CELUI DE NE PAS CROIRE EN LUI? MAIS LA BIBLE NE PARLE-T-ELLE PAS DES SANCTIFIÉS QUI DEMEURENT INCRÉDULES? CHAPITRE 5………………………………………………………... PG.136 I = Importance de la Grâce Irrésistible < b>LA RÉSURRECTION DE LAZARE NOUS MONTRE COMMENT NOTRE VOLONTÉ EST IMPLIQUÉE DANS LE PROCESSUS DE NOTRE SALUT CHAPITRE 6………………………………………………………... PG.142 P = Persévérance des Saints ou Assurance du Salut DE QUOI DIEU NOUS A-T-IL SAUVÉS? NOUS AVONS LA VIE ÉTERNELLE QUE PENSER DES VERSETS QUI SEMBLENT ENSEIGNER QUE NOUS POUVONS PERDRE NOTRE SALUT? LE CORPS DE CHRIST: INDIVIDUS ET COLLETIVITÉS ISRAEL: UN EXEMPLE DE CORPS VISIBLE L'ENSEIGNEMENT SELON LEQUEL NOUS POUVONS PERDRE NOTRE SALUT REPRÉSENTE UNE DOCTRINE DANGEREUSE PAIX AVEC DIEU CHAPITRE 7………………………………………………………... PG.154 CONCLUSION

CHAPITRE UN LA RÉBELLION DE L'HOMME CONTRE DIEU Alors que nous nous apprêtons à étudier la nature du salut, il nous faut commencer par comprendre qui est l'homme. La Bible enseigne que l'homme a été créé pour adorer et servir Dieu. La Bible enseigne aussi que les hommes, de leur propre gré, se sont rebellés contre Dieu, et ne

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souhaiteront jamais venir à Lui. Alors, puisque Dieu désire avoir un peuple pour Lui-même, Il a souverainement choisi les individus qu'Il projetait de sauver. Remontant au début même, en lisant Genèse 2:26 et 27, nous voyons que l'homme a été créé à l'image de Dieu. Être créé à l'image de Dieu souligne le fait qu'Il aimait la justice et la vérité tout comme Dieu. Qui plus est, Adam pouvait choisir d'obéir à Dieu ou de ne pas le faire. Il était libre d'obéir à Dieu volontairement, parce que ce désir faisait partie intégrante de l'image de Dieu à laquelle il a été créé. Ainsi, il se tenait devant Dieu comme une créature responsable de ses actions. Donc, il était aussi averti qu'il devait subir les conséquences de la désobéissance; «... mais tu ne mangeras pas de l'arbre de la connaissance du bien et du mal,car le jour où tu en mangeras, tu mourras» (Genèse 2:17). Les résultats de sa désobéissance sont bien connus. L'être humain a été condamnée à mort, mort physique aussi bien que mort spirituelle. La mort spirituelle signifie l'éternelle séparation d'avec Dieu; c'est-à-dire, l'homme subirait éternellement la colère de Dieu en Enfer pour sa désobéissance. L'impact de ce premier péché était si terrible que la nature même de l'homme est devenue totalement corrompue, et que la désobéissance à Dieu est devenue habituelle. Tout comme l'adultère, insensément et stupidement, retourne à plusieurs reprises vers la prostituée, l'homme continue à désobéir à Dieu. Cela atteint un tel degré que le genre humain entier, qui descend d'Adam et dont Adam est le père, reste dans cette affreuse corruption. Ainsi, dans L'Épître aux Romains chapitre 5 verset 12 nous lisons: «C'est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu'ainsi la mort s'est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché,...». Dans la première Épître de Jean 3:8 nous lisons: «Celui qui pèche est du diable.» Dans l'Épître aux Colossiens 1:13, Dieu déclare que quand Il nous sauve, c'est qu'Il «nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a transportés dans le royaume du Fils de son amour...» Dans la parabole du blé et de l'ivraie, Jésus nous informe, dans Matthieu 13:38 que «l'ivraie, ce sont les fils du malin.» Cet asservissement au péché est décrit dans Romains 6:16, où Dieu nous avertit: «Ne savezvous pas qu'en vous livrant à quelqu'un comme esclaves pour lui obéir, vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez...?». Nous voyons donc que l'homme, de par sa propre nature, persévère

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dans sa constante rébellion contre Dieu. Par ce qu'il vit dans cette inimitié vis-à-vis de Dieu, la terrible malédiction de la colère divine continue de peser sur lui. Il devient un esclave de l'empire du péché et des ténèbres spirituelles, sur lequel règne Satan, vainqueur de l'homme dans le Jardin d'Eden. L'HOMME EST-IL RESPONSABLE DE SES PÉCHÉS? Mais alors se pose des questions d'importance capitale. Est-ce que cette corruption de la nature de l'homme et cet asservissement à Satan, qui ensemble concourent à une condamnation de plus en plus grande de l'homme, affaiblissent, réduisent en quelque manière le commandement que lui a donné Dieu d'être sans péché? L'homme est-il dans un certain sens devenu si impuissant vu ses péchés que Dieu ne puisse plus l'en tenir pour responsable? La réponse à ces questions nous permettra de résoudre le paradoxe apparent entre l'offre gracieuse de salut faite à tous les hommes par Dieu (qui constitue en fait un commandement au genre humain de croire), et les décrets électifs de Dieu par lesquels seuls les élus de Dieu seront sauvés. La réponse à la question de la responsabilité permanente de l'homme envers Dieu après la chute se trouve dans une analyse de la raison de sa servitude désespérée au péché et à Satan. Sa condition épouvantable n'est pas le résultat d'un simple caprice du destin. La condition de l'homme n'est pas le résultat d'une colère déraisonnable de Dieu dans Sa fureur contre l'homme pour sa désobéissance. En fait, la condition de l'homme est entièrement le résultat de sa propre action. Que toutes actions et réactions ont été déterminé d'avance dans le décret divin n'enlève aucunement la responsabilité à l'homme, car celui-ci est libre d'agir mais uniquement dans les bornes du contexte de lois divines préalablement établies. Nul n'est sans loi et personne ne peut échapper aux lois qui régissent l'univers que Dieu a créé, ni aux lois morales qu'il a décrété et écrit dans le coeur de l'homme (Rom. 2:11-15). En d'autres mots, il n'y a pas de liberté sans esclavage, on est soit esclave de la loi qui nous condamne ou de la grâce de Christ qui nous sauve. D'après l'Écriture la seule et vrai liberté consiste à être esclave de la Vérité. Dieu a créé l'homme bon, doté de toutes les bénédictions imaginables; et en raison du fait qu'il était créé à l'image de Dieu et dépendant de Lui, l'homme était entièrement responsable des conséquences de sa désobéissance en déclarant son indépendance pour agir selon son raisonnement charnel. Ainsi, le fait que sa propre nature est devenue corrompue, et qu'il est devenu esclave de l'esprit de la chair qui a pour nom Satan, ne réduit en rien sa responsabilité devant Dieu. Même à ce

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jour, puisqu'il est encore l'homme, créé à l'image de Dieu, aussi brisée en éclats que cette image puisse être, image qui est rétablie uniquement en Christ, il continue à être responsable envers Dieu de ses péchés. Aussi, n'est-on pas étonné de lire qu'au Jugement, l'homme aura à répondre à Dieu de TOUTES ses oeuvres. Nous lisons dans Matthieu 12:36: «Je vous le dis: au jour du jugement, les hommes rendront compte de toute parole vaine qu'ils auront proférée.» L'Épître aux Romains 2:5 et 6 déclare: Mais, par ton endurcissement et par ton coeur impénitent, tu t'amasses un trésor de colère pour le jour de la colère et de la manifestation du juste jugement de Dieu, qui rendra à chacun selon ses oeuvres:.. Ainsi, Dieu souligne le fait que l'on aura à répondre de ses péchés. L'Epître aux Romains précise, au chapitre 14, versets 10 à 12 que: ... nous comparaîtrons tous devant le tribunal de Dieu. Car il est écrit: Je suis vivant, dit le Seigneur, Tout genou fléchira devant moi, Et toute langue donnera gloire à Dieu. Ainsi chacun de nous rendra compte à Dieu pour luimême. II Corinthiens 5:10 déclare: Il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu'il aura fait, étant dans son corps. En outre, nous lisons dans l'Apocalypse au chapitre 20, qu'au trône du Jugement, Christ Se souviendra de toutes les oeuvres de ceux qui s'y tiennent, d'après tout ce qui aura été écrit dans les livres ouverts. Et ils auront à répondre à Dieu en ce qui concerne leurs oeuvres. L'Apocalypse, au chapitre 20 verset l2 déclare: Et je vis les morts, les grands et les petits, qui se tenaient devant le trône. Des livres furent ouverts. Et un autre livre fut ouvert, celui qui est le livre de vie. Et les morts furent jugés selon leurs oeuvres, d'après ce qui était écrit dans ces livres. Le principe que Dieu tient l'homme entièrement responsable de ses péchés est enseigné à maintes reprises dans la Bible. Prenez en considération, à titre d'exemple, les paroles de Jésus se trouvant dans Luc 13:34: Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te

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sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble sa couvée sous ses ailes, et vous ne l'avez pas voulu. (Voir aussi Matthieu 21:23 à 41, et.23:29 à 39.) Christ parle dans ces passages aux gens en tant qu'êtres humains, créés responsables, créés à l'image de Dieu qu'ils ont perdu. Il ne les avilit pas en suggérant qu'en aucune façon, ils ne seront plus responsables de leurs actions. Sa déclaration c'est qu'ils sont entièrement responsables d'avoir rejeté l'offre de la grâce de Dieu pour demeurer sous la condamnation de la Loi, principe que l'on peut nommer aussi «la justification par le choix». En réalité c'est bien plus qu'une offre. C'est un commandement de Dieu au genre humain, stipulant que tous doivent se repentir de leurs péchés et se tourner vers Christ pour avoir le salut (Jean 6:29, Actes des Apôtres 17:30, I Jean 3:18 à 24). Ainsi, la Bible donne d'abondantes preuves que l'homme est entièrement responsable envers Dieu de ses actes. Même si le genre humain tout entier est en rébellion complète contre Dieu, chaque être humain, individuellement, reste responsable devant Dieu. DIEU ANNONCE A L'HOMME SES INTENTIONS Alors que chaque être humain se trouve dans la situation fâcheuse de responsabilité de ses péchés, Dieu vient vers lui pour présenter Son offre miséricordieuse de salut. Avant tout, Il donne à l'homme nombre de preuves de Son existence. En étant placé dans une création si pleine d'impossibilités incompréhensibles et de merveilles enchanteresses, l'homme ne peut éviter de reconnaître que seul un Être infini a pu permettre à tout cela d'avoir lieu. Les étoiles, le nouveau-né, la rose parfumée, témoignent tous du pouvoir de Dieu (Psaume 19:2, Romains 1:18 à 23). Par ailleurs, en accordant à l'homme tant de bénédictions imméritées telles que le soleil bienveillant et les saisons fructueuses, Dieu lui montre qu'Il est un Dieu miséricordieux et plein d'amour (voir Actes 14:17, et Romains 2:4). En outre, en raison du fait qu'il a été créé à l'image de Dieu, l'homme porte en lui-même un témoignage. Il sait intuitivement que le meurtre, l'adultère et le vol sont des péchés, parce que dans une certaine mesure, la loi de Dieu est écrite dans son coeur (Romains 2:14 à 15). Il sait intuitivement que le jour du jugement vient quand il aura à rendre compte de ses péchés (Romains 1:32). Mais la réponse de l'homme à ces preuves de l'existence de Dieu, à la

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connaissance du fait qu'il est un pécheur qui aura un jour à être jugé pour ses péchés, à la bonté de Dieu qui l'entoure de Ses bénédictions (qu'il tient si souvent pour acquis), est une rébellion encore plus virulente contre Dieu. Mais puisque l'homme lui-même est le pécheur, lui-même doit supporter totalement les conséquences de ses actes. Enfin, Dieu vient présenter l'offre suprême de Son amour. Dieu a pleinement exposé cela dans la merveilleuse déclaration écrite de Sa volonté qu'est la Bible. Il convient avec l'homme que s'il voulait seulement s'en remettre à la miséricorde divine, s'il voulait seulement se repentir de ses péchés et livrer sa volonté à Christ comme Seigneur, s'il voulait seulement reconnaître Christ le Sauveur pour le pardon divin de ses péchés, alors, Lui fera de l'homme Son enfant, Lui lui donnera la vie éternelle, Lui le libérera de l'esclavage de Satan et fera de lui un citoyen du Royaume de Dieu. Mais il est impossible à l'homme de vouloir une telle grâce car sa volonté est esclave de la chair et du péché, la Bible dit clairement que l'homme est mort spirituellement et un mort n'a pas la capacité de vouloir ou de choisir, sa disposition n'est que de corruption et cela est indéniable. La Parole de Dieu déclare sans aucun doute que ce n'est pas par la volonté de la chair ni la volonté de l'homme que nous devenons enfants de Dieu (Jean 1:13). Il est dit dans Jean 3:16: «Car Dieu a tant aimé le monde, qu'Il a donné Son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle». Il ne faut pas s'imaginer que par le mot «monde» que cela signifie que Dieu aime tous les hommes sans distinction autrement tous seraient sauvé. La Bible n'enseigne aucunement un salut universel ni national. Cela voudrait dire aussi que Dieu aurait manqué son but car il est évident que tous ne sont pas sauvés, faisant ainsi de Lui un Dieu impuissant. Le mot «monde» ou en Grec «COSMOS» ne porte aucunement la signification globale de «tous les hommes» mais désigne plus spécifiquement la notion de «disposition», c'est à dire «l'agencement ou l'ordre des choses qui composent ou forment la société et ses moeurs, l'attitude ou les dispositions du coeur de l'homme qui régissent son comportement dans un contexte historique particulier.» On peut aussi donner à ce terme la désignation de «disposés», c'est à dire de tous ceux qui dans un contexte ou état d'esprit particulier mettre en commun une façon d'agir qui s'oppose à la grâce de Dieu d'entre tous genres d'hommes. Dans le passage de Jean 3:16, comme dans plusieurs autres que nous retrouvons dans le Nouveau Testament, le terme «monde» se rapporte à cette période dans laquelle les Juifs persistaient à se justifier par les oeuvres de la Loi, tout comme ceux dans notre temps moderne qui persistent à se justifier par leur choix en prétendant qu'ils sont libre de croire, faisant ainsi de la foi une faculté intellectuelle et du salut un salut conditionnel qui est nul autre qu'un salut par les oeuvres.

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Faire cela en faveur de l'homme, rendre possible cette offre, demandent de la part de Dieu un énorme sacrifice. Cela demande une satisfaction complète du prix exigé par le décret de Dieu «le salaire du péché c'est la mort» (Romains 6:23) pour tous ceux qui deviennent sauvés. Ce prix a été payé par Dieu Lui-même quand Il est venu, comme Dieu-homme, l'Esprit Éternel qui se révéla à Moïse sous le nom de JE SUIS se manifesta en la chair et se révéla à nous comme Jésus-Christ, le seul Fils engendré de Dieu, pour subir la colère de Dieu au nom de tous ceux qui sont donné de mettre leur confiance en l'offre de salut de Dieu, grâce au fait que Dieu les avait sauvés en Christ de toute éternité, car Christ avait été prédestiné comme Agneau de Dieu avant la fondation du monde, et nous en lui (1 Pi. 18-20; Éph. 1:3-5). Celui qui n'est pas ainsi élu en Christ n'a pas l'Esprit de sa glorieuse Présence qui demeure en lui et n'est pas chrétien. Il importe de souligner que l'Écriture affirme clairement que Dieu a été manifesté dans la chair (1 Tim. 3:16), et non pas que le Fils a été manifesté dans la chair. Le Seigneur Jésus est pleinement Dieu et pleinement homme. Si dix hommes sur tout le genre humain croyaient en Christ comme Celui qui porte leurs péchés, alors, la souffrance de Christ devrait obligatoirement être l'équivalente au châtiment mérité par ces dix hommes. Si un million de gens faisaient confiance à l'offre de Dieu de réconciliation, alors les souffrances de Christ devraient être équivalentes à une éternité en enfer pour un million de personnes. Quelque soit le nombre de ceux qui reçoivent l'offre d'amour de Dieu, Christ, avec soumission souffrirait, en leur faveur, la colère de Dieu. Car alors seulement la sainte justice de Dieu peut être complètement satisfaite. (Romains 3:24 à 26, Romains 5:8 à 9, et Romains 5:21). AUCUN HOMME N'ACCEPTERA LE PLAN DE SALUT DE DIEU Mais l'homme, dans sa perversité, dans la corruption du péché qui a enveloppé son être tout entier, n'acceptera pas cette offre merveilleuse. Il n'obéira point au commandement de Dieu de se repentir de ses péchés et de croire en Christ. Son inimitié naturelle envers Dieu, sa fidélité inconsciente à Satan dont il ne connaît point l'identité réelle comme étant l'esprit de la chair qui s'oppose à l'Esprit de Dieu, sa jouissance dans son péché, tout cela pousse l'homme à ne tenir aucun compte de cette offre, à la mépriser et à s'en moquer. C'est vraiment une offre bien intentionnée de la part de Dieu. Elle ne comporte pas de conditions préalables à remplir. C'est une offre faite à l'homme, qui, originellement fut créé à l'image de Dieu afin d'avoir après

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Lui, les mêmes pensées, afin de L'aimer, afin de L'adorer, afin de vivre en communion avec Lui éternellement. Le fait que l'homme, dans sa désobéissance volontaire, est devenu totalement corrompu, et esclave de Satan, n'amoindrit pas, n'infirme en aucune façon l'intention miséricordieuse et merveilleuse de l'offre de salut de Dieu. L'homme demeure responsable devant Dieu. Même s'il n'était pas un seul homme pour accepter cette offre, celle-ci n'en resterait pas moins une offre miséricordieuse d'amour. Néanmoins, l'offre de l'amour de Dieu, l'Évangile, avec son commandement à l'homme de croire en Christ, est annoncée au monde entier. Mais aucun homme de sa propre volonté n'y répondra. Au contraire, dans sa convoitise du péché, il fera tout son possible pour l'étouffer, le rejeter, même que plusieurs l'inversent en modifiant sa signification réelle pour en présenter une contrefaçon dans le but d'en séduire un grand nombre. La torpeur de l'homme est particulièrement souligné dans Romains 3:10 à 20, et dans Éphésiens 2:1 à 3. «Nul n'est intelligent, Nul ne cherche Dieu...», nous lisons dans Romains 3:11. L'homme est aussi mort spirituellement que Lazare ne l'était physiquement, après que son corps se fut altéré pendant quatre jours dans la tombe. Il n'est pas surprenant donc que la Bible déclare dans L'Évangile selon Jean 6:44: «Nul ne peut venir à moi, si le Père qui M'a envoyé ne l'attire.» Aucun homme n'est capable de venir à Lui parce qu'ils sont tous morts spirituellement. DIEU SAUVERA UN PEUPLE POUR LUI-MEME Cependant, Dieu ne connaît aucun échec dans Son désir d'avoir un peuple racheté. Si l'homme, de sa propre volonté ne répond pas à Son offre et à Son commandement miséricordieux, bien intentionnée de salut, alors Dieu étendra Sa main dans la fange et dans la misère du péché humain, pour sauver un peuple qu'il le veuille ou non (Jean 6:37). Il en prendra pour Lui-même autant qu'il Lui plaira, et Il prendra ceux que précisément Il souhaite prendre, de ceux qu'il avait choisi d'avance en Christ avant la fondation du monde, de telle sorte qu'Il sera le Rédempteur. Il bâtira Son église et les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle. Lisez, à titre d'exemple, du plan de salut de Dieu dans Ézéchiel 34:11 à 16. Ainsi, dans Sa justice souveraine, Dieu choisit, même avant qu'Il ne crée le monde, ceux qu'il sauvera (Éphésiens 1:4). Ceux qui sont sauvés ne le sont pas parce que dans un certain sens ou à un certain degré ils sont plus saints ou plus dignes de salut que ceux qui ne sont pas sauvés.

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C'est plutôt entièrement dans Sa grâce souveraine et selon son bon plaisir (Éph. 1:3) que Dieu sauve une personne particulière, et en laisse une autre en proie à Sa colère. (Romains 9:11 à 15). Dieu doit payer le prix du péché exigé par la justice parfaite de Dieu pour ceux qu'Il sauve, car le rachat demandait le sacrifice parfait d'un Agneau pur et sans taches. Ainsi Jésus est devenu péché. Il a pris sur Luimême les péchés de tous ceux que Dieu, dans Son décret d'élection, S'est proposé de sauver. Nous basant sur ce que Dieu a déclaré dans Jean 3:16 «quiconque croit en Lui ne périsse point,» nous pourrions arriver à la conclusion que Christ était prêt à payer le prix des péchés de quiconque dans le monde entier et à travers les siècles, se tournerait vers Dieu dans la foi et accepterait cette offre de pardon. Mais en fait, ce verset signifie plutôt que, dans le monde entier, Jésus est le seul Être qui pouvait porter les péchés de ceux qui devaient être sauvés. Il a payé le prix au nom de tous ceux qui ont été donné de croire en Lui (Ac. 13:48). Ce principe est souligné par la promesse que nous trouvons dans I Jean 1:9: «Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité.» En fait, Christ est mort seulement pour ceux qui étaient élus par Dieu. Car ce sont seulement eux qui obéiront au commandement de Dieu de croire à Christ car ils y sont appelé irrésistiblement, ils n'ont aucun choix en cela. Et cela comprend à la fois le croyant de l'Ancien Testament et ceux qui croiront jusqu'à la fin des temps. Cette vérité est évidente dans la déclaration de l'ange à Joseph, «... elle enfantera un fils, et tu Lui donneras le nom de Jésus; c'est Lui qui sauvera Son peuple de ses péchés.» (Matthieu 1:21). Le terme «Son peuple» ne peut pas s'appliquer au genre humain tout entier. Si cela était, une double pénalisation se produirait, dans la mesure où la Bible enseigne clairement que les non sauvés doivent payer pour leurs propres péchés. (Apocalypse 20:12 à 15). Christ est mort pour ceux qui croient, mais aucun d'entre eux n'a cru de sa propre volonté. C'est uniquement parce que Dieu a orienté leur volonté et leur a ouvert les yeux et les a sauvés qu'ils ont répondu à l'Évangile selon son plan d'élection. Ont-ils répondu à l'Évangile? Cette intervention miséricordieuse de la part de Dieu a eu lieu seulement dans la vie des élus de Dieu. Ceux-là, Dieu les a attirés irrésistiblement vers Lui; (Jean 6:37 et 44). Ce sont les personnes que le Père a donné à Christ (Jean 6:37 et 39, Jean 17:9 et 20), qui sont nés non de la volonté de l'homme, mais de celle de Dieu (Jean 1:13). Ainsi, alors que la rédemption est valable en principe pour tout individu

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du monde entier, en réalité, elle couvre les péchés des élus seulement. Car eux seulement croiront en Lui. Lazare qui était mort a répondu au commandement de Jésus de sortir de la tombe, parce que, en même temps, Christ lui a donné la capacité de sortir en lui dotant d'oreilles pour entendre le commandement, de la vie pour y répondre, et de la volonté pour y obéir (Jean 11:43 et 44), Lazare n'avait pas de choix de répondre à l'appel de la Vie qui le ramenait d'entre les morts. De la même façon, Dieu rend aptes à répondre à l'appel de l'Évangile ceux qui sont morts spirituellement. La Bible déclare, tristement, que le reste du genre humain demeure en proie à la colère de Dieu selon son décret de réprobation. Quand Christ est allé sur la Croix du Calvaire pour expier les péchés, Il était prêt à payer le prix pour quiconque reconnaîtrait Christ somme son Sauveur. Mais Jésus n'a payé le prix d'aucun des péchés de ceux qui ne répondraient pas avec obéissance, au commandement du salut de Dieu. C'est pourquoi ils auront à se tenir devant le trône du jugement de Dieu en leur propre nom, à la fin des temps. Dieu déclare: «La colère de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété et tout injustice...» (Romains 1:18), et dans Romains 2:8 et 9, nous lisons: Mais l'irritation et la colère à ceux qui, par esprit de dispute, sont rebelles à la vérité et obéissent à l'injustice. Tribulation et angoisse sur toute âme d'homme qui fait le mal, sur le Juif premièrement, puis sur le Grec! En outre, Dieu décrète d'une façon inquiétante dans Romains 2:5: Mais par ton endurcissement et par ton coeur impénitent, tu t'amasses un trésor de colère pour le jour de la colère et de la manifestation du juste jugement de Dieu... Dans l'Apocalypse 20:12 à 13, nous lisons: Et je vis les morts, les grands et les petits, qui se tenaient devant le trône. Des livres furent ouverts. Et un autre livre fut ouvert, celui qui est le livre de vie. Et les morts furent jugés selon leurs oeuvres, d'après ce qui était écrit dans ces livres. La mer rendit les morts qui étaient en elle, la mort et le séjour des morts rendirent les morts qui étaient en eux; et chacun fut jugé selon ses oeuvres. Si leurs péchés avaient été expiés, ils n'auraient jamais eu à se tenir devant Dieu pour être jugés et à répondre à Dieu pour chaque péché qu'ils ont jamais commis. La colère de Dieu ne pourrait jamais être versée sur eux. Une telle condamnation, après que Christ eût déjà payé pour leurs péchés constituerait une double pénalisation. Ce serait une violation de la justice parfaite de Dieu.

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CHACUN PEUT ÊTRE SAUVÉ Qui alors peut être sauvé? Toute personne dont la volonté a été livrée à Christ comme Sauveur et Seigneur selon le divin plan d'élection! Pas un seul être qui aura honnêtement cherché Jésus selon l'appel efficace de la grâce ne sera rejeté. Le dernier jour, devant le tribunal de Dieu, aucune personne ne pourra prétendre à Dieu, avoir sincèrement cherché le salut. Si quelqu'un a pu chercher le salut de lui-même selon son libre-arbitre, ce ne pouvait pas être celui de la Bible, mais plutôt un salut de son propre dessein. Aucune personne qui suivait d'un coeur brisé et contrit les prescriptions bibliques sous la direction de l'Esprit de Christ, ce qui est le début du salut authentique de la Bible, ne pourrait se tenir devant le Tribunal de Dieu sans cette grâce merveilleuse qui est accordée uniquement aux élus. Il est merveilleux qu'une personne puisse savoir si elle est parmi les élus de Dieu en se repentant de ses péchés et en confiant toute sa vie à Jésus, car elle en reçoit la conviction interne de l'Esprit et de la Parole. Dieu avertit l'homme d'affermir sa vocation et son élection. Étant attiré irrésistiblement à se tourner vers Christ, sans réserve, avec une confiance ressemblant à celle qu'aurait un petit enfant, le pécheur appelé selon le dessein d'élection de Dieu prouve qu'il est l'un des élus de Dieu car il est dans l'Élu depuis avant même la fondation du monde. Après s'être voué de se soumettre à Lui dans une confiance certaine, et sachant que lui aussi est né d'en haut, il découvrira par l'incomparable Parole de Dieu que son salut venait entièrement de la grâce (Éphésiens 2:4 à 10). C'était entièrement l'oeuvre de Dieu. Si Dieu l'avait abandonné à lui-même, il ne serait jamais venu vers Lui. Le fait que le Père ait décidé de sauver certaines personnes et de laisser les autres aller en enfer à cause de leurs péchés d'après son décret de réprobation est l'affaire de Dieu ( Romains 9:14 à23, Ephésiens 1:4 à 5 ). Dieu est le Souverain Créateur et Sauveur qui est glorifié par le salut de ceux qui croient (Éphésiens 1:6). L'homme Le célèbre même dans sa fureur ( Psaume 76:11). Ce qui est véritablement étonnant, ce n'est pas qu'Il ne sauvera pas tout le monde, ce qui est étonnant c'est qu'Il ait sauvé un seul être humain. Le fait que Dieu ait sauvé un grand nombre de croyants, de toutes nationalités et de toutes races démontre un amour bienveillant et attentionné que nul être humain ne pourra jamais comprendre. Nous n'avons pas besoin de comprendre pour savoir que cela est possible car, dans Ésaïe 55:8, Dieu nous dit: «Car mes pensées ne sont pas vos pensées et vos voies ne sont

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pas mes voies, dit l'Éternel.» RÉSUMÉ DU PREMIER CHAPITRE Dieu présente à l'humanité une bienveillante offre de salut destinée à quiconque d'entre tous genres d'hommes a été destiné de venir au Seigneur Jésus-Christ. En fait, il s'agit plus qu'une simple offre, il s'agit de l'ordre de croire en Jésus comme notre Sauveur et notre Dieu. Notre salut ne peut être accordé que par Jésus parce que quelqu'un doit payer pour nos péchés et Jésus est le seul capable de prendre notre place et de payer le prix nécessaire. Grâce au sacrifice de Sa Personne unique, Dieu Se présente au monde (aux disposés d'entre tous genres d'hommes) avec une offre bienveillante de salut. Du fait que l'homme est désespérément méchant (Jérémie 17:9) et mort par ses péchés (Romains 3:10-20), il ne veut pas accepter l'offre divine de salut ni le peut-il; il ne veut pas obéir à l'ordre de croire en notre Seigneur Jésus-Christ et de se confier à Lui comme son Sauveur, cela lui est impossible puisque sa nature humaine déchue, ses désirs, sa volonté, ses choix, sont tous esclaves de la chair et du péché. L'homme refuse de céder à la volonté divine, même qu'il en est hostile à son égard. Enfermé dans la dureté de son coeur, il suit sa propre voie. Dans Romains 3:11, la Bible déclare tristement: «Nul ne cherche Dieu.» Bien que l'homme soit mort par ses péchés, il n'en demeure pas moins responsable vis-à-vis de Dieu car cela a été décrété ainsi avant même la fondation du monde. Inconscient de sa cécité spirituelle et du fait qu'il est l'esclave de ses péchés et de ses raisonnements charnels fautifs et limités, de l'intellect ou esprit de la chair qui a pour nom Satan, il comparaîtra devant Dieu au trône du Jugement et répondra de tous ses péchés. Dieu, dans Sa souveraine volonté et Sa bonté, déclare dans Matthieu 16:18: «Je bâtirai mon église.» Le but de Dieu est d'avoir un peuple à Lui tel qu'il l'a décrété éternellement dans son Conseil Divin, même si personne ne choisit de son plein gré de croire en Christ et de Le considérer comme son Sauveur. Avant la Création du monde, Dieu a nommé ceux qu'Il voulait sauver et Il attire ces personnes à Lui d'une manière irrésistible par l'Esprit de sa puissance. Il ouvre leurs yeux spirituels et ces personnes sont sauvées. A la question: «Chacun peut-il être sauvé?» la réponse est: «Oui, mais seulement de tous ceux qui ont été choisis pour répondent à l'appel efficace de l'Évangile peuvent être sauvés.», eux seuls font parti du peuple

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de Dieu. Seules les personnes qui se soumettent à la Parole de Dieu, c'est-à-dire la Bible, et qui suivent docilement le plan de salut offert par Dieu sous la direction de son Saint Esprit, sont celles que Dieu attire à Lui selon son plan d'élection. Pas une seule personne confrontée à l'enfer lors de sa comparution devant le trône du Jugement ne pourra dire: «Je souhaitais être sauvé selon les conditions divines, mais je ne le suis pas parce que je ne fais pas partie des élus de Dieu», car Dieu l'a déterminé ainsi dans son décret éternel afin de manifester sa justice envers ceux à qui il a refusé la grâce pour qu'ils en portent la responsabilité (Rom. 9:18). Toute personne jugée et condamnée à l'enfer le sera parce qu'elle aura refusé le plan divin de salut selon le décret de réprobation. Peut-être a-telle souhaité le salut selon ses propres termes mais elle a refusé le salut de Dieu et, de ce fait, elle doit répondre de tous ses péchés. Il ne peut en être autrement car la chute et le péché ont été prédestiné afin que Dieu manifeste sa gloire dans ceux qui ont été choisis pour le salut et la félicité éternelle, et sa justice dans ceux qui ont été choisis pour la réprobation et la condamnation éternelle (Rom. 9:22,23; Prov. 16:4; Jér. 10:23). LE PROGRAMME DIVIN D'ÉLECTION Nous allons continuer notre étude du salut et des ses rapports avec la prédestination et le programme divin d'élection. Le plan que nous suivrons nous est fourni par l'acrostiche anglais suivant: TULIP, qui a été utilisé par l'église et dont la signification est la suivante: • • • • •

T= Total dépravety U= Unconditionnal élection L= Limited atonement I= Irresistible grâce P= Perseverance of the Saints

Nous vous présentons ici l’acronyme de la T.U.L.I.P.E. divine, la fleur du Christianisme, avec ses définitions françaises: • T énacité de la Dépravation Totale • U nicité de l’Élection Inconditionnelle • L ogique du Rachat Limité • I mportance de la Grâce Irrésistible • P ersévérance des Saints ou Assurance du Salut • E vangile de la Souveraineté de Dieu

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Les principes faisant partie de cet acrostiche, TULIPE, paraissent fascinants, mais ils ne seront pas valables à moins d'être entièrement basés sur la Bible. Nous allons donc nous concentrer sur les fondations bibliques de cet acrostiche au cours des chapitres suivants.

CHAPITRE 2 T= Ténacité de la Dépravation Totale T = TOTAL DEPRAVATION La dépravation totale de l'homme est un concept affreux qui divise plus l'église que n'importe quel autre enseignement doctrinal en rapport avec la doctrine du salut. Au sein de l'église, de nombreuses personnes acceptent la glorieuse vérité que Dieu nous attire à Lui et qu'une fois sauvés, nous le sommes à jamais. D'autres, surtout parmi les sectes dites Évangéliques,

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rejettent le concept d'une fois sauvé toujours sauvé et s'attaquent malicieusement à ceux qui ont l'assurance de leur salut. La grande majorité de ces derniers éprouvent certaines difficultés à admettre que l'homme est perverti, spirituellement mort et incapable de faire le premier pas vers Dieu. Ces personnes mettent l'accent sur le libre arbitre dont dispose l'homme pour choisir Christ. Et elles concluent que Dieu a fait tout ce qu'Il a pu pour nous et que, maintenant, c'est à nous d'agir. Une telle attitude est un blasphème hautain contre le Dieu souverain. Nous allons soigneusement examiner la Bible et La laisser nous parler afin de nous enseigner la vérité divine sur ce sujet. Nous considérerons certains versets que nous avons déjà vus au cours de cette étude, mais leur importance justifie ce nouvel examen. Dans Éphésiens 2:1 à 5, nous lisons: Vous étiez morts par vos offenses et par vos péchés, dans lesquels vous marchiez autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l'air, de l'esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion. Nous tous aussi, nous étions de leur nombre, et nous vivions autrefois selon les convoitises de notre chair, accomplissant les volontés de la chair et de nos pensées, et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres... Mais Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause du grand amour dont il nous a aimés, nous qui étions morts par nos offenses, nous a rendu à la vie avec Christ (c'est par grâce que vous êtes sauvés). Dans ces versets, Dieu s'adresse à ceux qui sont devenus enfants de Dieu. Il ne parle pas de ceux qui persistent dans leur méchanceté et qui finissent en enfer. Que déclare Dieu au sujet de chaque personne sauvée? Dieu déclare qu'elle était morte; qu'elle était un cadavre spirituel. Cette personne «marchait autrefois selon le train de ce monde.» En d'autres termes, elle avait vécu exactement comme le monde qui persiste dans son incrédulité. Puis, Dieu déclare: «Selon le prince de la puissance de l'air, de l'esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion.» Par ces mots, Dieu affirme que cette personne était esclave de Satan et marchait dans les voies de Satan. Rappelezvous ce que Jésus déclara aux pharisiens, dans Jean 8:44: «Vous avez pour père le diable.» Vous pouvez lire, dans Éphésiens 2:3, que Paul et les autres personnes non sauvées vivaient: «...autrefois selon les convoitises de notre chair, accomplissant les volontés de la chair et de nos pensées, et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres...». Voici quelle est la terrible situation de rébellion

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dans laquelle Dieu nous trouve lorsqu'Il nous sauve. Cette description s'applique à tous ceux qui n'ont pas été sauvés dans ce monde, que ce soit celui qui paraît être le plus mauvais ou celui qui pense être moralement honnête. Elle s'applique même à tous ceux qui se disent chrétiens par leur libre arbitre. Comment une telle personne peut-elle exercer son libre arbitre? Comment peut-elle décider de rejoindre Dieu? Elle est spirituellement morte; sa volonté est soumise à celle de Satan. Cette personne n'est qu'un cadavre. Elle pourrait prétendre qu'elle dispose de sa liberté pour choisir Dieu, mais elle ne prendra jamais la décision de venir à Dieu par Christ. Son libre arbitre la fera toujours s'opposer à Dieu car, du fait de sa nature dépravée, elle est totalement en révolte contre Dieu. Aussi, un grand nombre de séducteurs habiles ont répandu le poison que les gens sont libre de choisir de croire, ou que Dieu les a libéré pour qu'ils soient en mesure de prendre une décision personnelle pour Christ et obéir à Dieu dans leur marche de tous les jours. Ils n'ont aucune notion de la corruption totale du coeur de l'homme et se sont donné à des fausses doctrines qui valorisent la dignité humaine. Cette infection virulente qui se répand dans le christianisme entier proclame un faux évangile et produit un salut imaginaire qui complait au coeur de l'homme. Des millions et des millions de gens qui se disent chrétiens s'en vont en enfer Bible à la main pour avoir écouter des pasteurs et prédicateurs prétentieux. L'état de complète rébellion contre Dieu qui règne dans le coeur de l'homme est décrit dans Jérémie 17:9: «Le coeur est tortueux par-dessus tout, et il est méchant: Qui peut le connaître?» Jésus souligne l'affreuse dépravation du coeur de l'homme dans Marc 7:21-22: Car c'est du dedans, c'est du coeur des hommes, que sortent les mauvaises pensées, les adultères, les impudicités, les meurtres, les vols, les cupidités, les méchancetés, la fraude, le dérèglement, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Il n'est pas étonnant que Jésus, dans Matthieu 23:27, ait déclaré aux pharisiens: Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites! parce que vous ressemblez à des sépulcres blanchis, qui paraissent beaux au dehors, et qui, au dedans, sont pleins d'ossements de morts et de toute espèce d'impuretés. Par ces mots, notre Sauveur décrit l'état dans lequel se trouvent plusieurs dirigeants religieux qui n'ont pas été sauvés, mais la description de leur coeur correspond à celle de toute personne non sauvée. Dans Romains 3:10 à 18, Dieu souligne la situation désolante dans laquelle se trouve l'homme comparée aux critères de sainteté divine. Dans Romains 3:10, Dieu déclare: «Selon qu'il est écrit; Il n'y a point de juste, pas même un

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seul.» Nous devons prendre conscience qu'il n'existe pas un seul juste, même parmi ceux qui deviennent de vrais croyants. Avec Romains 3:11 à 18, la Bible continue en disant: Nul n'est intelligent, nul ne cherche Dieu; tous sont égarés, tous sont pervertis; il n'en est aucun qui fasse le bien, pas même un seul; leur gosier est un sépulcre ouvert; ils se servent de leur langue pour tromper; ils ont sous leurs lèvres un venin d'aspic; leur bouche est pleine de malédiction et d'amertume; ils ont les pieds légers pour répandre le sang; la destruction et le malheur sont sur leur route; ils ne connaissent pas le chemin de la paix; la crainte de Dieu n'est pas devant leurs yeux. Voici quelle est l'affreuse accusation qui pèse sur le genre humain. Dieu nous montre quels misérables pécheurs nous sommes comparés à Sa sainteté. En déclarant: «Nul ne cherche Dieu,» Dieu supprime toute possibilité à quiconque de se tourner vers Lui volontairement. Dieu décrit l'homme comme un pécheur désespéré, comme une créature morte spirituellement. Sa gorge n'est qu'un sépulcre béant; c'est-à-dire que toutes ses paroles proviennent d'une tombe de chair décomposée. Cette déclaration est affreuse et elle proclame notre mort spirituelle. Comment peut-on dire que chacun peut se tourner vers Dieu de sa propre volonté, de son propre choix? Nous devons assimiler cette terrible vérité. Le fait que nous soyons spirituellement morts avant d'être authentiquement sauvés est une vérité divine. Notre nature est si pervertie que nous sommes dans l'impossibilité de trouver Dieu en nous-mêmes, et nous nous séduisons nous-même si nous disons que nous avons le libre choix de croire. Notre mort spirituelle tant que nous ne sommes pas sauvés est encore soulignée plus loin, lorsque, dans Jean 5:24, Dieu déclare: En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m'a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. Nous sommes morts par nos péchés. Seul Dieu peut nous donner la vie. L'ÉVANGILE EST PRÊCHÉ A DES MORTS Dans I Pierre 4:6, nous lisons: Car l'Évangile a été aussi annoncé aux morts, afin que, après avoir été jugés comme les hommes quant à la chair, ils vivent selon Dieu quant à l'esprit.

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Bien entendu, nous n'allons pas dans les cimetières prêcher l'Évangile aux cadavres physiques qui gisent dans leurs tombes. Nous évangélisons les gens qui vivent, respirent et qui mènent une existence consciente, mais Dieu déclare que l'Évangile est prêché à des morts. Nous sommes spirituellement morts avant d'être sauvés; donc, nous n'irons jamais à Dieu par notre seule volonté. De façon merveilleuse, ce verset nous indique ce qui arrive à ceux qui répondent à l'Évangile et qui bénéficient de l'amour divin salvateur. Le verset 6 nous dit: «Afin que, après avoir été jugés comme les hommes quant à la chair,» c'est-à-dire qu'ils mourront physiquement, «ils vivent selon Dieu quant à l'esprit.» C'est-à-dire qu'au cours de leur existence spirituelle, dans laquelle ils ont été ressuscités et sauvés, ils vivront pour de Dieu. Dans Jean 6:44, Christ déclare: «Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m'a envoyé ne l'attire; et je le ressusciterai au dernier jour.» L'expression «nul ne peut,» dans cette citation, signifie que personne n'a le pouvoir d'aller à Christ. Personne n'a la force de venir à Lui; nous sommes spirituellement morts. Ce n'est que grâce à notre Père Céleste qui nous tire à Lui que cela nous est possible. Plus tôt, au cours de cette étude, nous avons mentionné Lazare qui était mort depuis quatre jours et qui gisait dans sa tombe. Ce n'était qu'un cadavre nauséabond, cependant, Jésus s'adressa à ce mort, tout comme nous parlons aux morts spirituels (I Pierre 4:6). Dans Jean 11:43, Jésus lui dit: «Lazare, sors!» Lazare était-il capable de sortir? Pouvait-il sortir parce qu'il avait physiquement entendu la voix de Jésus? Non, il ne pouvait pas entendre; il était mort. Il n'aurait jamais pu sortir. Vous pourriez vous rendre dans un cimetière et commander aux morts de sortir pendant un millier d'années, mais personne ne sortirait car tous sont morts. Cela souligne combien nous sommes morts spirituellement. Le cadavre de Lazare dans sa tombe est une image de notre mort spirituelle avant notre salut. Dieu utilise ce fait historique afin de nous enseigner la vérité spirituelle concernant la nature de notre salut. Le langage utilisé pour décrire la mort de Lazare et sa miraculeuse résurrection nous montre que cet évènement est une illustration du salut. Dans Jean 11:25, Jésus dit à Marthe, à propos du défunt Lazare: «Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort.» Cette belle promesse se rapporte entièrement à la question du salut. Jésus a ressuscité Lazare, il l'a recréé afin de prouver que Sa promesse était digne de confiance. Lazare a été ressuscité physiquement et nous qui croyons en Christ serons ressuscités spirituellement. Lazare n'avait aucun pouvoir par lui-même; il était mort. Il lui était impossible de sortir de sa tombe physiquement et,

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cependant il y est parvenu car Christ l'a ramené à la Vie. De la même façon, nous sommes spirituellement morts avant d'être sauvés. Nous n'avons aucun pouvoir d'aucune sorte; donc, nous ne pouvons pas revivre spirituellement. Grâce à la prédication de l'Évangile, nous ressusciterons si Dieu le veut, comme Il l'a voulu avec Lazare en le ressuscitant des morts. Voilà ce que la Bible enseigne. Nous sommes morts et aucune de nos actions ne peut contribuer à notre salut. En ce qui concerne l'enseignement biblique, le libre arbitre n'existe pas, il est une illusion du coeur dépravé de l'homme. LA DOCTRINE DU LIBRE ARBITRE EST EN CONTRADICTION AVEC L'ENSEIGNEMENT BIBLIQUE A PROPOS DE NOTRE MORT SPIRITUELLE Je crains que certaines personnes ne s'accrochent obstinément à l'idée du libre arbitre car elle leur accorde un minimum de crédit dans le processus de leur salut. Oh, nous pourrions effectivement avouer que nous sommes sauvés par la grâce. Mais, comme nous aimerions nous en voir attribuer une petite partie du mérite! Ne pouvons-nous recevoir un peu de mérite pour notre contribution à notre salut? C'est notre nature d'être ainsi. Supposons que nous ayons cuit un superbe gâteau ou confectionné quelque chose qui mette en valeur nos capacités. Après avoir peiné pour sa confection et constaté que notre oeuvre est bien réussie, nous serons déçus si nos amis ne nous félicitent pas. C'est notre nature; nous voulons être félicités pour ce que nous accomplissons et, de même, nous voulons une sorte de reconnaissance pour notre salut. Si je me tournais volontairement vers Christ, alors, en quelque sorte, je serais meilleur que mon voisin qui, lui, n'est pas sauvé. Après tout, j'ai répondu à l'appel de l'Évangile et pas lui; donc, je peux recevoir une partie du mérite, même si, en fait, je sais que mon salut dépend uniquement de ce que Christ a accompli. La Bible nie cela. Nous sommes morts par nos péchés et il n'existe aucun salut à moins que Dieu ne nous attire à Lui. Dans Psaumes 51:4, la Bible dit: «Lave-moi complètement de mon iniquité et purifie-moi de mon péché.» Et dans Psaumes 51:19, il est dit: «O, Dieu, tu ne dédaignes pas un coeur brisé et contrit.» Il s'agit uniquement de l'oeuvre de Dieu. LE DANGER DE LA DOCTRINE DU LIBRE ARBITRE Il y a quelque chose de très alarmant dans la doctrine du libre arbitre. Il s'agit d'un sujet grave et la Bible nous explique pourquoi. Dans Nombres 15:32 à 34 nous lisons à propos d'une personne qui ramassait du bois le jour du sabbat:

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Comme les enfants d'Israël étaient dans le désert, on trouva un homme qui ramassait du bois le jour du sabbat. Ceux qui l'avaient trouvé ramassant du bois l'amenèrent à Moïse, à Aaron et à toute l'assemblée. On le mit en prison, car ce qu'on devait lui faire n'avait pas été déclaré. Autant que nous puissions en juger, cet homme respectait le jour du sabbat comme cela lui était ordonné, mais il commit ce qui apparaît comme un péché mineur; il ramassait du bois. Il est évident qu'il ne s'agit pas là d'une faute grave, n'est-ce-pas? Mais, aux versets 35 à 36, Dieu déclare: L'Éternel dit à Moïse: Cet homme sera puni de mort; toute l'assemblée le lapidera hors du camp. Toute l'assemblée le fit sortir du camp et le lapida, et il mourut, comme l'Éternel l'avait ordonné à Moïse. Quel horrible châtiment pour un péché aussi mineur! Pourquoi cela? Pour quelle raison Dieu place-t-il cet épisode dans la Bible? Il s'agit d'un grave avertissement qui nous est adressé afin que nous ne mélangions pas les oeuvres avec la grâce divine. Le Jour du Sabbat de l'Ancien Testament est une image de notre salut dans le Seigneur Jésus-Christ. Lorsque la nation d'Israël se reposait de ses diverses tâches, le septième jour, personne ne devait faire quoi que ce soit. De même, lorsque nous serons sauvés, nous nous reposerons totalement en Jésus Christ. Il a accompli l'intégralité de la tâche nécessaire pour nous sauver. Le Jour du Sabbat de l'Ancien Testament est une représentation du salut que Dieu nous offre par l'intermédiaire de notre Sauveur. Jusqu'à notre salut, nous devons travailler de façon à pouvoir, en quelque sorte, obtenir notre entrée au Ciel par nos propres actions. Après avoir été sauvés, nous nous reposons de nos tâches et faisons simplement confiance à Christ qui a accompli tout le travail. Lorsque nous sommes authentiquement sauvés, nous nous reposons dans la grâce de Dieu, semblables aux enfants d'Israël se reposant le Jour du Sabbat. Donc, lorsque l'homme ramassait du bois, son action était semblable à celle de quelqu'un disant: «Oui, je suis sauvé par la grâce, mais mon travail y a contribué pour une faible part. Je peux accomplir une petite tâche en vue de mon salut.» Dieu déclara que cet homme qui ramassait du bois devait être lapidé. Dans l'Ancien Testament, la lapidation signifiait la damnation du condamné. Cette mesure extrêmement grave frappait ceux qui péchaient de façon particulièrement grave. Leur mort représentait la colère de Dieu frappant le péché, avec pour résultat la damnation éternelle. Ainsi, par ce récit de l'homme qui ramassait du bois, Dieu nous enseigne-t-Il que si nous avons un plan de salut basé principalement sur la grâce mais qui requiert également un peu de travail personnel, alors nous sommes toujours sous le coup de la damnation.

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Quelle pensée sinistre! Quelle chose terrible! Mais nous n'avons pas de souci à nous faire si nous suivons les Écritures et croyons ce que nous lisons dans Éphésiens 2, Romains 3, Jean 5:24 et dans les autres passages bibliques qui nous disent que nous sommes morts par nos péchés et que nous ne disposons pas de libre arbitre. Dieu Lui-même et Lui seul nous sauve. Seul Dieu recevra la gloire pour notre salut. PASSAGES QUI SEMBLENT ENSEIGNER LE LIBRE ARBITRE Quelques passages semblent indiquer que nous disposons de notre libre arbitre. Par exemple, dans Apocalypse 22:17, Dieu déclare: Et l'Esprit et l'épouse disent: Viens. Et que celui qui entend dise: Viens. Et que celui qui a soif vienne; que celui qui veut prenne de l'eau de la vie, gratuitement. Ce verset n'indique pas que quiconque, de sa propre volonté, peut se tourner vers l'Évangile qui est l'eau de la vie. Ce verset signifie simplement que l'offre bienveillante divine de salut est faite à l'ensemble du genre humain. Quiconque se tourne vers Dieu, selon les conditions divines de l'élection, le fait parce que Dieu le sauve. Lorsque nous lisons ce verset à la lumière de l'ensemble de la Bible, nous comprenons que personne, de sa propre volonté, ne peut se tourner vers Christ car personne ne cherche Dieu ( Romains 3:11). Ainsi, alors qu'Apocalypse 22:17 est une promesse de Dieu, elle ne provoquera aucune réponse chez qui que ce soit, à moins que Dieu n'attire cette personne à Lui. Apocalypse 3:20 est fréquemment utilisé par ceux qui veulent y trouver quelque justification du libre arbitre. Dieu y déclare: Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi. Si nous lisons ce verset rapidement, il semble indiquer que la personne qui répond à Christ le fait de sa propre volonté. Mais si nous lisons ce verset très attentivement, nous remarquons qu'Il dit: «Si quelqu'un entend ma voix.» Un mort peut-il entendre la voix de Dieu? Lazare a-t-il entendu la voix de Jésus? La réponse est: «Évidemment, non. Il n'a pas pu entendre la voix du Sauveur; il était mort.» Mais il entendit la voix de Christ. Il l'entendit et sortit, il l'entendit car les paroles de Christ sont des paroles de vie qui donnent la vie à ceux d'entre les morts qui ont été choisi pour recevoir la vie. De la même façon, les êtres spirituellement morts ne peuvent, par euxmêmes, entendre et comprendre l'Évangile. Ceux qui le peuvent n'en sont capables que grâce à Dieu qui leur donne la faculté d'entendre spirituellement. De même que Dieu a donné au mort appelé Lazare la faculté d'entendre

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physiquement et la force d'agir, de même Dieu nous offre la faculté d'entendre spirituellement Son appel, si en effet Il nous appelle. L'Apocalypse 3:20 n'enseigne nullement le libre arbitre. Il enseigne seulement que si nous pouvons entendre nous répondrons, mais que les oreilles pour entendre doivent nous être offertes par Dieu. Il est très significatif que, dans le Livre de l'Apocalypse, Dieu déclare à diverses reprises: «Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux églises.» (Apocalypse 3:6). Seuls ceux que Dieu attire à lui, ceux que Dieu sauve, possèdent de telles oreilles. Donc, ce verset nous apporte également la confirmation biblique de l'enseignement historique de la dépravation totale. Nous devons en déduire que le principe de totale dépravation est entièrement biblique et qu'il résiste aux analyses les plus approfondies des Écritures, mais il est en totale contradiction avec l'idée du libre arbitre. Un plan de salut qui prône que chacun dispose du libre arbitre pour choisir Dieu est totalement contraire à l'enseignement de la Bible. Si nous ne sommes pas sauvés, notre esprit est livré au péché et à Satan. Dans cette situation, nous pouvons toujours proclamer que nous disposons de notre libre arbitre, mais dans notre condition inconvertie, notre volonté est toujours contraire à celle de Dieu. Nous ne pourrons jamais, de notre propre volonté rejoindre Dieu car la Bible affirme, dans Romains 3:11: «Nul ne cherche Dieu.» Si vous préférez appeler libre arbitre le fait de vous opposer en permanence et volontairement à la volonté de Dieu, qu'il en soit ainsi, mais il ne s'agit pas du libre arbitre manifesté par ceux qui déclarent: «J'ai décidé volontairement d'obtenir mon salut.» Dans ce cas, ils veulent dire que chacun peut décider de rejoindre Christ volontairement, sans aucune contrainte de la part de Dieu. De même, l'idée que Dieu n'imposera jamais Sa volonté à ceux qui rejettent Christ et qui, de ce fait, sont perdus de leur propre volonté, est une impossibilité biblique et une doctrine fort dangereuse. Lorsque Josué ordonna à l'Israël ancien de «choisir aujourd'hui qui vous voulez servir,» (Josué 24:15), suggérait-il que l'homme dispose de son libre arbitre? En lisant attentivement Josué 24:15, nous découvrons que l'ordre de Josué ne consistait pas en un choix entre Dieu et Baal, mais en un choix entre deux fausses religions. Nous lisons, dans Josué 24:15: Et si vous ne trouvez pas bon de servir l'Éternel, choisissez aujourd'hui qui vous voulez servir, ou les dieux que servaient vos pères au-delà du fleuve, ou les dieux des Amoréens dans le pays desquels vous habitez. Moi et ma maison, nous servirons l'Éternel.

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Dieu ne nous laisse pas le choix entre croire ou ne pas croire en Christ. Dieu ordonne au genre humain de croire en Christ. Nous lisons dans I Jean 3:23: Et c'est ici son commandement: que nous croyions au nom de son Fils JésusChrist, et que nous nous aimions les uns les autres selon le commandement qu'il nous a donné. Si, dans la Bible, un verset quelconque entraîne un choix, Dieu nous indique toujours quel doit être ce choix. Son ordre est de retourner vers Lui et à cela il nous y attire. Nous devons fidèlement proclamer l'Évangile, y compris le commandement de Dieu de croire en Christ. Mais en réalité cela n'est pas un choix mais une soumission, nous devons abdiquer notre volonté à Christ pour naître de nouveau et devenir de nouvelles créatures afin de marcher dans la révélation de la Vérité. Nous devons bien comprendre que seuls ceux que Dieu attire à Lui- ceux qu'Il a choisis de sauver - obéiront à ce commandement et répondront à l'offre de l'Évangile. Nous devons également comprendre que Dieu nous a confié la mission de répandre l'offre de l'Évangile de façon que le plan divin de salut selon l'élection divine se réalise dans la vie de ceux que Dieu désire sauver. Nous ne devons jamais ajouter quoi que ce soit à la proclamation de l'Évangile dans le but de prouver que le choix final appartient à l'homme et non pas à Dieu. De trop nombreux prédicateurs prétentieux ajoutent des commentaires tels que: «Dieu a accompli sa tâche et maintenant c'est à vous d'agir.» «Par Sa grâce, Dieu a payé pour nos péchés, mais c'est à vous maintenant d'accepter son pardon.» «Dieu a accompli tout ce qu'Il devait faire. Maintenant c'est à vous de jouer.» Ou encore: «Dieu est bon. Il vous a offert le salut, mais Il ne vous forcera pas à l'accepter.» Ces déclarations laissent entendre que notre salut est basé à la fois sur l'oeuvre divine et sur nos oeuvres; elles font partie intégrante de la notion selon laquelle l'homme dispose de son libre arbitre. Ces déclarations ignorent le fait que notre salut «n'est point par les oeuvres» (Éphésiens 2:9) et que l'être humain est mort par ses péchés. On ne reconnaît pas l'affreuse signification de l'évangile «oeuvres et grâce.» L'affirmation habituelle émise par de nombreuses personnes et selon laquelle l'homme doit «accepter» le Seigneur Jésus comme son Sauveur personnel, est basée sur le principe que l'homme dispose de son libre arbitre et est une perversion de la vérité. Le fait est que nous recevons Christ parce que Dieu nous donne à Lui comme un cadeau (Jean 6:37). Dieu infléchit notre volonté; Dieu nous attire à Lui; Dieu nous offre le salut. Nous recevons le don du salut sans

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effort et sans oeuvre à accomplir. Lorsque nous disons «nous avons décidé de suivre Jésus,» il s'agit, en fait de l'action de Dieu qui nous fait agir. Nous ne pouvons revendiquer aucun mérite pour cela. Les éloges en reviennent à notre précieux Seigneur Jésus-Christ. Dieu nous accorde le repentir! Gloire à Dieu!

CHAPITRE 3 U = Unicité de l’Élection Inconditionnelle U = UNCONDITIONAL ELECTION Dans l'acrostiche anglais TULIP ou TULIPE en français, la lettre U signifie l'élection absolue ou inconditionnelle. Peu de gens considèrent la notion d'élection comme un sujet agréable car elle souligne le fait que Dieu nous choisit; nous ne Le choisissons pas. Par nature, l'homme n'aime pas ce point de vue, car il met en évidence sa mort spirituelle et le prive de son orgueil. Il lui rappelle qu'il n'est maître ni de son destin ni de son âme. Pourtant, ce point de vue est clairement enseigné par la Bible. Au cours de notre étude, nous allons apprendre que cette élection est

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indispensable à notre salut. Elle représente une partie nécessaire du plan divin de salut. Nous avons déjà appris que l'homme est mort de par ses péchés. Il ne cherche pas Dieu; il se complaît dans ses péchés. De sa propre volonté il ne viendra jamais vers Dieu. Donc, si Christ s'était simplement contenté d'offrir le salut au monde, il n'y aurait pas de croyants. Dieu pourrait nous proposer Son offre miséricordieuse et bienveillante de salut pendant un millier d'années, mais pas un seul être humain ne Lui répondrait. La nature profonde de l'homme est d'être en totale rébellion contre Dieu; personne ne cherche Dieu. Si Dieu n'intervenait pas directement dans notre coeur, pas un seul être humain ne serait sauvé. Christ a décidé qu'Il bâtirait Son église et que les portes du séjour des morts ne prévaudraient point contre elle. Afin de bâtir Son église, Il a choisi certaines personnes destinées à être sauvées. Ainsi, l'élection est absolument essentielle pour le plan divin de salut. QUAND DIEU A-T-IL ÉLU CEUX QUI DOIVENT ETRE SAUVÉS? Quand Dieu a-t-Il choisi ou décidé qui serait sauvé? Dans Éphésiens 1:4, la Bible nous dit qu'en Christ, Dieu nous a élus avant la fondation du monde. En d'autres termes, Dieu avait déjà choisi ceux qu'Il voulait sauver avant la création de l'homme et, de ce fait, avant que l'homme ne tombe dans le péché. Dans Apocalypse 17:8, Dieu parle de ceux dont le nom n'a pas été écrit dès la fondation du monde dans le Livre de Vie. Il parle ici des méchants, de ceux qui sont esclaves de la bête et du royaume de Satan. Le fait que leurs noms n'aient pas été écrits dans le Livre de Vie avant la fondation du monde laisse entendre que les noms des croyants en Christ, qui ne sont pas esclaves de Satan, étaient écrits, eux, dans le Livre de Vie avant la fondation du monde, ce qui est conforme à ce que nous lisons dans Éphésiens 1:4: «En Lui, Dieu nous a élus avant la fondation du monde.» Donc, la Bible nous montre que l'élection divine s'est faite avant le début des temps et avant que Dieu ait commencé Sa création. Du fait que Dieu connaît la conclusion depuis l'origine (Ésaïe 46:10), Il savait que l'homme, qu'Il avait créé parfait et vierge de tout péché, se révolterait contre Lui de sa propre volonté et s'enfoncerait dans le péché. Donc, notre Père Céleste a prévu cette éventualité en offrant à Jésus-Christ ceux qu'Il a prévu de sauver. Dans Jean 6:37, nous lisons: «Tout ce que le Père me donne viendra à moi, et je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi.» Ce verset se rapporte aux élus qui ont été choisis par Dieu avant la fondation du monde et dont Il a inscrit les noms dans le Livre de Vie de l'Agneau.

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Dans le Nouveau Testament, trois mots Grecs, ekloge, eklektos, eklego, sont traduits par: élection, élu, choisi, et sont utilisés environ cinquante fois. Voici quelques exemples: Romains 11:5: «De même aussi dans le temps présent il y a un reste, selon l'élection (ekloge) de la grâce.» II Pierre1:10 dit: «C'est pourquoi, frères, appliquez-vous d'autant plus à affermir votre vocation et votre élection (ekloge).» De même, nous lisons dans Colossiens 3:12: «Ainsi donc, comme des élus (eklektos) de Dieu, saints et bien-aimés...» Dans Tite 1:1: « ...pour la foi des élus (eklektos) de Dieu... .» Dans Matthieu 22:14: «Car il y a beaucoup d'appelés mais peu d'élus (eklektos). Dans I Pierre 2:9: «Vous, au contraire, vous êtes une race élue (eklektos). Dans Ephésiens 1:4: «En lui Dieu nous a choisi (eklego) avant la fin du monde.» LA DOCTRINE BIBLIQUE DE LA PRÉDESTINATION Une doctrine biblique découle directement du plan divin d'élection, c'est celle de la prédestination. La prédestination, comme l'élection, est un vocable considéré comme très inconfortable par de nombreuses personnes qui espèrent qu'il s'agit d'un terme théologique qui ne figure pas dans la Bible. En fait, le mot grec proorizo dont le vocable prédestination est dérivé se trouve placé à six reprises dans le Nouveau Testament. Nous le trouvons dans Romains 8:29: «Car ceux qu'il a connus d'avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l'image de son Fils.» Et dans Romains 8:30: «Et ceux qu'il a prédestinés, il les a aussi appelés; et ceux qu'il a appelés, il les a aussi justifiés; et ceux qu'il a justifiés, il les a aussi glorifiés.» Dans Éphésiens 1:5, nous lisons: «..nous ayant prédestinés dans son amour à être ses enfants d'adoption par Jésus-Christ, selon le bon plaisir de sa volonté.» Et dans Éphésiens 1:11: «En lui nous sommes aussi devenus héritiers, ayant été prédestinés suivant la résolution de celui qui opère toutes choses d'après le conseil de sa volonté.» Le mot prédestiné se trouve dans deux autres passages du Nouveau Testament. Dans Actes 4:28, il est traduit par: «... avaient arrêté d'avance...» et montre la volonté de Dieu de voir Christ souffrir pour nos péchés et d'établir un plan divin dans lequel Hérode et Ponce Pilate se dresseraient contre Lui. Dans ce contexte, Dieu déclare au verset 28: «...Pour faire tout ce que ta main et ton conseil avaient arrêté d'avance (prédestiné).» Ainsi voyons-nous que le conseil de Dieu avait prédestiné ce qui devait s'accomplir. Le mot proorizo (prédestiner), est traduit par «destinée» dans I Corinthiens

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2:7: «Nous prêchons la sagesse de Dieu, mystérieuse et cachée, que Dieu, avant les siècles, avait destinée (prédestinée) pour notre gloire.» Dieu parle de l'ensemble du plan évangélique qui fut prédestiné par Lui-même. Dans ces versets, Dieu nous apprend qu'Il a prédéterminé chaque aspect de Son plan de salut avant même la création du monde, y compris ceux qui seraient sauvés. Il n'a pas prédestiné ceux qui, spontanément, viendraient à Lui; il s'agit là d'une impossibilité, car chaque être humain est mort par ses péchés: «Nul n'est intelligent, nul ne cherche Dieu» (Romains 3:11). Dieu a scruté les corridors du temps et a vu le misérable genre humain après la chute d'Adam. Il a choisi certains de ces malheureux pécheurs rebelles et leur a accordé le salut; la Bible nous enseigne que Dieu a prédéterminé leur salut, et qu'il l'a fait selon son bon plaisir et pour la gloire de son nom. Si Dieu n'avait sauvé que ceux qui sont venus à Lui de leur plein gré, Il ne pourrait pas les considérer comme des élus. Cela ne serait pas normal, car Dieu ne les aurait pas choisis; ce serait un choix humain et non divin. L'homme prendrait la décision, ferait le choix de venir à Dieu et Dieu ne pourrait que reconnaître ceux qui seraient sauvés. Dieu ne pourrait que les considérer comme des bénéficiaires de la grâce divine et non comme des élus destinés à être sauvés. Dans Jean 15:16, nous lisons: «Ce n'est pas vous qui m'avez choisi; mais moi, je vous ai choisis.» Nous sommes les élus de Dieu si nous avons commencé à croire en Christ et à Le considérer comme notre Sauveur et notre Seigneur. LES ÉLUS SONT DES PÉCHEURS SAUVÉS INCONDITIONNELLEMENT L'élection inconditionnelle ou absolue est un principe biblique. Dieu sauve Ses élus quelle que soit la gravité de leurs péchés. Les élus ne sont pas sauvés parce qu'ils sont bons ou parce qu'ils sont beaux. Dieu les sauve en dépit de leurs péchés. Souvenez-vous, dans Romains 10:10 à18, nous lisons que Dieu décrit la totalité du genre humain, sans aucune exception, comme méchante; et dans Jérémie 17:9: «Le coeur est tortueux par-dessus tout, et il est méchant.» Parmi l'ensemble de ces hommes, Dieu a élu certains d'entre eux afin d'être sauvés. La Bible n'enseigne pas que Christ est venu pour sauver ceux qui sont bons; La Bible enseigne que Christ est venu pour sauver les pécheurs. Dans Jacques 2:5, Dieu déclare: «Dieu n'a-t-il pas choisi les pauvres aux yeux du monde, pour qu'ils soient riches en la foi, et héritiers du royaume qu'il a promis à ceux qui l'aiment?» Nous sommes riches en la foi, bien sûr, car Dieu nous donne la foi; c'est un don. Dans Éphésiens 2:8 à 9, nous lisons: «Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu. Ce n'est point par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie.» Et dans I Corinthiens 1:27 à 28, Dieu déclare:

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Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages; Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes; et Dieu a choisi les choses viles du monde et celles qu'on méprise, celles qui ne sont point, pour réduire au néant celles qui sont. Dans ces versets, Dieu qualifie de fous et de méprisés ceux qu'Il a choisi de sauver, même s'ils étaient en Christ depuis avant la fondation du monde car le péché et la chute étaient assuré dans le décret éternel; c'est Lui qui a choisi de sauver ce qui n'a intrinsèquement aucune valeur. C'est l'état dans lequel nous nous trouvons lorsque Dieu nous sauve; nous ne méritons en aucune façon d'être l'élu de Dieu. Notre élection est totalement inconditionnelle et absolue. Lorsque Christ fit sortir Lazare de sa tombe (Jean 11:43), de nombreuses personnes se trouvaient enterrées et notre Seigneur aurait pu choisir n'importe quelle tombe et ordonner au mort de sortir de sa tombe, et ce dernier serait sorti. Christ, de par sa souveraine autorité, décida de ressusciter Lazare. Lazare ne répondait à aucun critère de sélection pour répondre à l'ordre de Christ ni pour être choisi afin de ressusciter des morts. Il n'était qu'un mort parmi les autres. Il ne disposait d'aucune qualification personnalisée lui permettant de ressusciter plus facilement qu'un autre. Lazare était mort et son corps tombait en décomposition. Rien ne le prédisposait à ressusciter, mais il ressuscita. Christ le choisit et lui ordonna de sortir de sa tombe car Il est Dieu et sa parole est Vie. Lorsque Christ ressuscita Lazare, Il nous fournit une illustration éclatante de l'élection inconditionnelle. Nous sommes choisis par Dieu afin d'être sauvés, mais nous n'avons à remplir aucune condition pour cela. Nous sommes sauvés dans l'état dans lequel nous nous trouvons - rebelles, pervertis, pourris spirituellement. Dans Psaumes 34:19, Dieu déclare: «L'Éternel est près de ceux qui ont le coeur brisé, et il sauve ceux qui ont l'esprit dans l'abattement.» Et dans Psaumes 51:19, Il déclare: «Les sacrifices qui sont agréables à Dieu, c'est un esprit brisé; O Dieu! tu ne dédaignes pas un coeur brisé et contrit.» L'IDÉE D'ÉLECTION NOUS AMÈNE-T-ELLE A LA NOTION DE FATALISME? Ou pourrait se demander: «Si Dieu a élu ceux qu'il sauvera avant la création du monde, et s'il n'y a rien que je puisse faire pour mon élection, alors à quoi cela sert d'essayer d'obéir au commandement de la Bible et croire en JésusChrist? Si je suis élu, je croirai. Si je ne suis pas élu, je ne croirai pas. Je ne puis rien faire pour me faire élire; tout dépend du plan divin souverain.» Le fait est que lorsque Dieu nous ordonne de croire, nous devons obéir à cet ordre. Parfois, quelqu'un obéit à cet ordre; que cette personne soit ou non élue

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ne la regarde en rien à cet instant. Lorsque nous entendons l'Évangile, nous devons obéir sincèrement à l'Évangile en croyant en Jésus-Christ, et aucun vrai chrétien ne manquera de croire car nous sommes destiné à cela (Ac. 13:48). Comprenons aussi que les termes élu et chrétien signifient une seule et même chose, nous sommes élus car nous sommes dans l'Élu, nous sommes chrétiens car nous sommes en Christ. Si quelqu'un n'est pas élu en Christ avant la fondation du monde il n'est pas chrétien, et rien de ce qu'il puisse faire, dire, ou choisir en changera le fait. Ceux qui croient en notre Seigneur Jésus-Christ se demanderont par la suite: « Pourquoi me suis-je mis à croire? Pourquoi me suis-je tourné vers le Seigneur Jésus-Christ, alors que tant d'autres autour de moi ne l'ont pas fait?» Puis, en examinant les Écritures afin d'y trouver la réponse à ces questions, ils découvriront qu'ils sont devenus croyants parce que Dieu les avait choisis et attirés à Lui même s'ils ne le voulaient pas. Dieu a ouvert les yeux et les oreilles spirituels de chacun de ceux qui sont sauvés. Dieu a qualifié chacun d'entre eux afin qu'il réponde à l'appel de l'Évangile, tout comme Il a qualifié Lazare, qui était mort dans sa tombe, afin qu'il obéisse à Jésus lorsque celui-ci lui dit: «Lazare, sors.» (Jean 11:43). Voilà ce qu'est la doctrine de l'élection. Nous devons répandre l'Évangile mais nous n'avons pas à savoir quels sont les élus de Dieu. Nous savons que les élus de Dieu se trouvent parmi ceux qui ne sont pas sauvés. Christ les connaît; ce sont ceux qui constituent les brebis perdues qu'Il est venu chercher et sauver. Au fur et à mesure que nous prions et témoignons, ils entendent l'Évangile et Dieu les attire à Lui. Nous ignorons s'ils sont élus mais Dieu, Lui, le sait. L'élection est une merveilleuse doctrine et une magnifique promesse. Elle garantit le succès à mesure que nous annonçons l'Évangile. Le succès de la présentation de l'Évangile ne dépend pas de nos réussites; il ne dépend pas non plus de la qualité de notre éloquence et de celle de nos arguments. Le succès ne dépend que de la fidélité de Dieu envers Sa propre Parole. Grâce au message de l'Évangile, Dieu cherche et sauve ceux qu'Il a prédestinés au salut. Il les appelle; Il les justifie et les glorifie (Romains 8:30). C'est la promesse formelle de Dieu. C'est l'élection inconditionnelle et absolue. Quelle merveilleuse doctrine! Quel dommage que certaines personnes en aient peur! La doctrine de l'élection et de la prédestination est la plus belle des doctrines, rien n'est plus merveilleux. Pour quelle raison fait-elle peur à de nombreuses personnes? Elles n'aiment pas cette doctrine car elles aiment à penser que Dieu n'accomplit aucune prédestination contraire à la volonté humaine. C'est-à-dire qu'elles préfèrent croire que sont prédestinés ceux qui se tourneront vers Dieu;

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l'homme souhaite recevoir au moins une petite partie du mérite pour son salut. De plus, l'homme désire désespérément être maître de son destin, ce qui était le cas de Lucifer lorsqu'il tomba dans le péché. Lucifer voulait être roi; il voulait être semblable à Dieu (Ésaïe 14). L'homme, lui aussi, souhaite s'asseoir sur le trône de son existence et en être le souverain. Du fait de la nature humaine qui cherche constamment à se valoriser, il trouve qu'il est répréhensible de reconnaître la souveraineté de Dieu. Cependant, la doctrine de l'élection inconditionnelle, clairement enseignée par la Bible, souligne la souveraineté de Dieu. Il sauve ceux qu'Il a choisi de sauver! En aucun cas l'homme ne choisit. Seul Dieu choisit, l'indépendance appartient à Dieu seul. Ceux qui se disent indépendant montre par ce fait qu'ils sont des ennemis de Dieu. LA VOLONTÉ DE DIEU CONCERNANT LE SALUT EST ABSOLUE Dieu insiste sur Sa souveraineté dans Romains 9, lorsqu'Il Se sert d'Ésaïe et de Jacob pour exemplifier Sa doctrine de la prédestination et de l'élection. Nous lisons dans Romains 9:11 à 13: Car, quoique les enfants ne fussent pas encore nés et qu'ils n'eussent fait ni bien ni mal,- afin que le dessein d'élection de Dieu subsistât, sans dépendre des oeuvres, et par la seule volonté de celui qui appelle,- il fut dit à Rébecca: L'aîné sera assujetti au plus jeune; selon qu'il est écrit: J'ai aimé Jacob et j'ai haï Ésaü. Ainsi vous le voyez, Dieu indique qu'Il fut entièrement maître à cet égard. Dans Romains 9:15, Il déclare: «Je ferai miséricorde à qui je fais miséricorde, et j'aurai compassion de qui j'ai compassion.» Le «Je» est mis en valeur parce que Dieu prend les décisions. Dans Romains 9:16, Dieu déclare: «Ainsi donc, cela ne dépend ni de celui qui veut, ni de celui qui court, mais de Dieu qui fait miséricorde.» Ce verset exclut sans aucune ambiguïté toute volonté humaine. Cette merveilleuse doctrine biblique est encore renforcée par le verset 18 de Romains chapitre 9 qui dit: «Ainsi, il fait miséricorde à qui il veut, et il endurcit qui il veut.» La doctrine de la grâce souveraine s'intègre parfaitement au sein du plan divin d'élection, de même que la doctrine de la réprobation éternelle (Rom. 9:22,23; Prov. 16:4; Jér. 43:11). La lecture de l'Épître aux Romains nous rappellera peut-être les paroles de ce vieux cantique qui disent, traduits en français: «Tu es le potier; je suis la glaise; façonne-moi selon Ta volonté.» Cette supplique est basée sur l'enseignement de Romains 9:20 à 23: Ö homme, toi plutôt, qui es-tu pour contester Dieu? Le vase d'argile dira-t-il à

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celui qui l'a formé: Pourquoi m'as-tu fait ainsi? Le potier n'est-il pas maître de l'argile, pour faire avec la même masse un vase d'honneur et un vase d'un usage vil? Et que dire, si Dieu, voulant montrer sa colère et faire connaître sa puissance, a supporté avec une grande patience des vases de colère formés pour la perdition, et s'il a voulu faire connaître la richesse de sa gloire envers des vases de miséricorde qu'il a d'avance préparés pour la gloire. Dans ces versets, Dieu insiste sur le fait qu'Il est suprême; Il a le pouvoir et le droit de sauver ceux qu'Il souhaite sauver. Dieu n'a aucune obligation de sauver ne serait-ce qu'une seule personne dans toute le genre humain. Nous méritons tous d'aller en enfer. Nous méritons tous la damnation éternelle de par Sa colère. Le fait que Dieu sauve certains d'entre nous, selon Son divin choix, Son plan d'élection, ne regarde que Lui et chaque vrai chrétien doit s'y soumettre. La vérité est proclamée dans Jean 1:12: «Mais à tous ceux qui l'ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu.» Si nous nous arrêtions à cet endroit précis, il nous semblerait que le choix est à l'homme - ceux qui reçoivent Dieu sont sauvés. Mais observez la précision apportée par le verset suivant: « ...lesquels sont nés non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de Dieu.» (Jean 1:13). Dieu insiste sur le fait qu'Il est le seul à décider de l'élection. Seule Sa volonté décide qui sera sauvé. Les croyants en Christ ne peuvent décider de cela par eux-mêmes, car leur volonté est entièrement vouée au péché. La doctrine selon laquelle le salut est attribué seulement aux élus de Dieu est également exprimée dans Actes 13:48 où il est dit: « ...et tous ceux qui étaient destinés à la vie éternelle crurent.» Tout est clair, une fois de plus, n'estce-pas? Tous ne crurent pas, seuls ceux qui étaient destinés à la vie éternelle crurent. Amen. DIEU NOUS OFFRE LE REPENTIR Dieu ordonne à tous les hommes de se repentir de leurs péchés (Actes 17:30). Il est donc facile de supposer que, bien que le salut ne s'obtienne que par la grâce, au moins le fait que je me sois repenti et que je me sois détourné du péché résulte bien de mon libre arbitre. Et je pourrais en conclure que Dieu me sauvera car je me suis détourné du péché. D'une façon ou d'une autre je veux croire que mon repentir est le résultat de mon libre choix et est totalement indépendant de l'action divine. Mais même la simple notion d'indépendance visà-vis de l'action divine n'est pas tolérée par la Bible. Dans Actes 5:31, nous lisons:

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Dieu l'a élevé par sa droite comme Prince et Sauveur, pour donner à Israël la repentance et le pardon des péchés. Dieu déclare ainsi très clairement que même notre repentance provient uniquement de Lui. Dieu n'exige aucune condition pour notre salut. Il se penche sur un pécheur indigne, rebelle et méchant et lui accorde la repentance, en fonction du plan de salut divin existant dans la vie de cette personne. Il n'est donc guère étonnant que Éphésiens 2:8 à 10 déclare: Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu. Ce n'est point par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes son ouvrage ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes oeuvres, que Dieu a préparées d'avance, afin que nous les pratiquions. La bonne oeuvre de la repentance de nos péchés est également un don de Dieu. DIEU NOUS DONNE LA FOI La Bible renforce notre connaissance du rôle intégral de Dieu dans le processus de notre salut lorsqu'elle aborde la question de notre foi. Dans Romains 4:3, nous lisons: «Car que dit l'Écriture? Abraham crut à Dieu et cela lui fut imputé à justice.» Nous pourrions conclure en disant que même si nos oeuvres ne sont pas méritoires dans l'obtention de notre salut, notre foi doit quand même compter pour quelque chose dans ce processus de salut. Cependant, en étudiant plus attentivement la Bible, nous découvrons que ce ne fut pas la foi d'Abraham qui fut considérée comme une vertu, ce fut Dieu Luimême. Approfondissons cette réflexion. Dans Galates 2:16, nous lisons: Néanmoins, sachant que ce n'est pas par les oeuvres de la loi que l'homme est justifié, mais par la foi en Jésus-Christ, nous aussi nous avons cru en JésusChrist, afin d'être justifiés par la foi en Christ et non par les oeuvres de la loi, parce que nulle chair ne sera justifiée par les oeuvres de la loi. Dieu déclare que c'est «par (du grec dia- par, grâce à) la foi de Jésus-Christ,» et «afin d'être justifiés par (du grec ek- par, grâce à) la foi de Christ.» En d'autres termes, la base de notre salut n'est pas notre foi, c'est la foi de Christ. Du fait qu'Il fut parfaitement fidèle en accomplissant le plan divin de salut, nous sommes sauvés. Rien d'étonnant à ce que, dans Apocalypse 19:11, Christ soit appelé «Fidèle et Véritable.»

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De plus, dans Galates 2:16, nous voyons que nous ne sommes pas justifiés par (grec- ek- par, grâce à) les oeuvres de la Loi. Dans Jean 6:28, les juifs demandèrent à Jésus: «Que devons-nous faire, pour faire les oeuvres de Dieu?» Au verset suivant, Jésus répondit: «L'oeuvre de Dieu, c'est que vous croyiez en celui qu'il a envoyé.» Par cette déclaration, le Seigneur Jésus nous enseigne que notre propre foi, par laquelle nous croyons en Christ notre Sauveur, est une oeuvre. Galates 2:16 indique que nous ne pouvons être justifiés par les oeuvres de la loi; donc, nous comprenons que nous ne pouvons être justifiés que par les oeuvres de Christ et non par les nôtres. Notre connaissance de la grande vérité exprimée dans Galates 2:16 est encore renforcée dans Galates 2:20, où nous lisons: « ... si je vis maintenant dans la chair, je vis dans (du grec en-dans) la foi au Fils de Dieu, qui m'a aimé et qui s'est livré lui-même pour moi.» Voyez également Romains 3:22 et Philippiens 3:9. Revenant à Romains chapitre 4, Dieu déclare au verset 5: Et à celui qui ne fait point d'oeuvre, mais qui croit en celui qui justifie l'impie, sa foi lui est imputée à (grec eis- à, en) justice. «Sa foi» ne peut se rapporter qu'à la foi de Dieu, c'est-à-dire, la fidélité de Dieu qui mène le croyant vers la justice. Ceci éclaire le sens de la phrase de Romains 1:17: «Parce qu'en lui est révélée la justice de Dieu par (du grec ekpar) la foi et pour (du grec eis-vers) la foi.» Dans ce verset et le précédent, Dieu nous enseigne que le salut des Juifs et des Grecs s'effectue par la foi (de JésusChrist) et pour la foi (la nôtre) qui est le reflet ou le résultat de la foi de Christ. Ainsi, nous comprenons mieux Éphésiens 2:8 où nous lisons: «Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu.» La foi par laquelle nous sommes sauvés est la foi de Christ. Il représente l'essence fondamentale de la foi et nous permet de paraphraser ce verset en disant: «Ainsi êtes-vous sauvés par Christ et non par vous-mêmes. Christ et le salut qu'Il vous offre sont un don de Dieu.» Dans chacun des aspects de notre salut, nous ne méritons rien. Toute la gloire, tout l'honneur en reviennent à Dieu. En vertu de la fidélité de Christ, nous sommes considérés comme des êtres justes. La fidélité de Christ nous est offerte comme un don afin de nous permettre de croire en Christ et de Le considérer comme notre Sauveur. Examinons encore un verset et nous aurons terminé cette étude du principe

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de l'élection inconditionnelle et absolue. Dans Jean 6:37, nous lisons: «Tout ce que le Père me donne viendra à moi, et je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi.» Dans ce verset Christ insiste sur le fait que ceux que le Père Lui a donnés viendront à Lui. Rien ne suggère que l'ensemble du genre humain Lui a été donné, mais si cela avait été le cas, alors l'humanité toute entière viendrait à Lui. Dieu a choisi au sein du genre humain, ceux qu'Il veut sauver. Donc, il est logique de se poser les questions suivantes: «Si Dieu a décidé, de par Sa souveraine volonté, de sauver certains hommes et de laisser les autres affronter le trône du jugement à être condamnés à l'enfer et à la damnation éternelle du fait de leurs péchés selon le décret de réprobation, alors Christ a-t-Il été crucifié pour chaque être humain? Ou bien Christ a-t-Il uniquement payé pour les péchés de ceux qui croyaient en Lui, c'est-à-dire ceux qui ont été choisis pour être à Lui, et qui représentent un nombre limité de personnes?» Dans le passé, l'église a appelé ce principe la rédemption particulière ou le rachat limité, ce qui signifie que le sacrifice de Christ sur la Croix ne fut effectif que pour ceux qui étaient élus de Dieu. Aucune disposition n'était prévue pour ceux qui ne croyaient pas en Lui. Certains enseignent que Christ a racheté les péchés de tous les êtres humains, et que seul notre rejet de Christ nous expédie en enfer. Cet enseignement va de pair avec l'idée selon laquelle nous nous tournons vers Christ de notre propre volonté; il enseigne la notion erronée que Dieu a fait tout ce qu'Il a pu pour nous, et que maintenant tout dépend de nous. Ce sont parmi les idées que nous allons examiner dans le chapitre prochain. CHAPITRE 4 L = Logique du Rachat Limité L = LIMITED ATONEMENT Dans ce chapitre, nous allons examiner très attentivement la question de la rédemption particulière ou le rachat limité, afin de déterminer s'il s'agit d'un principe biblique. Dans Matthieu 1:21, Dieu parle magnifiquement de l'expiation limitée par l'intermédiaire d'un ange qui s'adresse à Joseph: «Elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus; c'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés.» Remarquez l'expression «Son peuple.» Qui est Son peuple? Nous avons vu plus tôt, dans Jean 6:37, que Son peuple est constitué de ceux qui Lui furent donnés par le Père. Nous comprenons ainsi que Christ est uniquement le Sauveur de ceux qui Lui furent donnés par le Père. Bien sûr, pour pouvoir les sauver il a fallu qu'Il paie pour leurs péchés, ce qu'Il fit sur la Croix. Rien ne laisse supposer qu'Il offrit Sa vie pour racheter tous les hommes.

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Dans Jean 10, Christ parle de la brebis qu'Il est venu chercher et sauver. Au verset 15, Il déclare: «Je donne ma vie pour mes brebis.» Qui sont les brebis? Au verset 14, Il dit: «Je suis le bon berger. Je connais mes brebis, et elles me connaissent.» Les brebis représentent ceux qui appartiennent à Christ; ils sont à Lui. Il a donné sa vie pour eux; Il n'a pas donné sa vie pour tout le monde. Il a abandonné sa vie pour ses brebis; elles Le connaissent, comme nous le lisons dans Jean 10:14, et elles viennent à Lui, comme nous le lisons dans Jean 6:37. CHRIST NE PRIE QUE POUR CEUX QUI CROIENT EN LUI Dans Jean 17:9-10, Christ prie le Père: C'est pour eux que je prie. Je ne prie pas pour tout le monde, mais pour ceux que tu m'as donnés, parce qu'ils sont à toi; et tout ce qui est à moi est à toi, et ce qui est à toi est à moi; et je suis glorifié en eux. Alors qu'au verset 9 Christ parle particulièrement des apôtres qu'Il a choisis, dans Jean 17:20-21, Il S'adresse à un auditoire beaucoup plus élargi que le cercle de ses apôtres. Dans ces versets Christ déclare: Ce n'est pas pour eux seulement que je prie, mais encore pour ceux qui croiront en moi par leur parole, afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et comme je suis en toi, afin qu'eux aussi soient un en nous, pour que le monde croie que tu m'as envoyé. Quelle importante prière, n'est-ce-pas? Si Christ avait donné Sa vie pour chaque être humain, nous pourrions certainement nous attendre à ce qu'Il prie pour eux. Nous pourrions penser que si leurs péchés avaient été rachetés, Christ prendrait avec Son Père les dispositions nécessaires pour faire venir tous ces hommes à Lui. Cependant, dans ce verset, Dieu lève le voile sur les relations existant au sein de sa Personne unique, et Christ indique clairement qu'Il ne prie pas pour tout le monde. Il prie pour ceux qui Lui appartiennent et pour ceux qui «croient en moi par leur parole.» Christ n'intercède qu'en faveur de ceux qui Lui ont été donnés par le Père; Il prie pour Ses brebis. Dans Hébreux 7:25 et 26, Christ est présenté comme notre éternel souverain sacrificateur: C'est aussi pour cela qu'il peut sauver parfaitement ceux qui s'approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. Il nous convenait, en effet, d'avoir un souverain sacrificateur comme lui, sans tâche, séparé des pécheurs, et plus élevé que les cieux... Dans ces versets la Bible déclare clairement que Christ intercède en faveur de ceux qui viennent à Dieu grâce à Christ; c'est-à-dire que Christ intercède en faveur de ceux qu'Il sauve. C'est précisément ce que Christ accomplit dans Sa

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prière qui se trouve dans Jean 17. Dans Jean 17:2, Christ prie le Père: ...Selon que tu lui (Jésus parle de Lui-même) as donné pouvoir sur toute chair, afin qu'il accorde la vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés. Dans le contexte immédiat de Ses propos, Christ, à nouveau, parlait de Ses apôtres, mais Il énonce un principe fondamental du plan de salut divin. Dans cette déclaration, notre Seigneur Jésus fait référence à ceux qui Lui furent donnés par le Père (Jean 6:37), et Il souligne le fait qu'Il leur a offert la vie éternelle. La vie éternelle est un don obtenu par l'expiation et offert au croyant. (Devons-nous croire que certaines personnes ont fait l'expérience de l'expiation sans recevoir la vie éternelle? C'est à cette conclusion non conforme à l'enseignement biblique que nous parvenons si nous croyons que Christ a payé pour les péchés de chaque être humain.) SEULS CEUX QUI SONT SAUVÉS SONT JUSTIFIÉS Lorsque nous étudions la nature du salut selon l'interprétation biblique du terme justification, nous découvrons une fois encore que l'expiation personnalisée ou limitée est un principe biblique. Dans Romains 5:18, nous lisons: « ...de même par un seul acte de justice, la justification qui donne la vie s'étend à tous les hommes.» Et dans Romains 4:25, nous lisons: « ...lequel a été livré pour nos offenses, et est ressuscité pour notre justification.» Remarquez que dans ces versets, Dieu enseigne clairement que ceux qu'Il sauve Il justifie. De même, dans Romains 5:9, nous lisons: «A plus forte raison donc, maintenant que nous sommes justifiés par son sang, serons-nous sauvés par lui de la colère.» Ainsi, Dieu a établi le principe selon lequel ceux pour lesquels Il est mort sont justifiés, et justifiés dans leur vie; Ils sont justifiés par Son sang. Si Christ avait payé pour les péchés de chaque être humain. alors nous devrions en conclure que l'ensemble du genre humain est justifié aux yeux de Dieu. Nous devons comprendre qu'être justifié signifie devenir juste. Si les péchés de quelqu'un ont été rachetés, il ne peut subsister aucune condamnation. Dans Actes 24:15, nous lisons: « ...qu'il y aura une résurrection des justes et des injustes.» Dans II Pierre 2:9, nous lisons: «Le Seigneur sait délivrer de l'épreuve les hommes pieux, et réserver les injustes pour être punis au jour du jugement... .» Ces passages indiquent clairement que non seulement les justifiés seront ressuscités, mais aussi les injustes qui demeureront injustes et seront jugés au Jour du Jugement dernier. Romains 5:18 et Romains 4:25 nous apprennent que lorsque nous sommes sauvés, nous sommes justifiés par le

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sang de Christ; Son sang a été versé afin que nous soyons justes devant Dieu. Donc, si Christ a versé Son sang (qui nous offre la justification) pour chaque être humain, comment quelqu'un peut-il être injuste dans la mesure où la sainteté de Dieu est concernée? Ce problème disparaît lorsque nous admettons le fait que Christ n'a racheté les péchés que de ceux qui sont sauvés. CEUX DONT LES PÉCHÉS N'ONT PAS ÉTÉ RACHETÉS DOIVENT ETRE JUGÉS POUR LEUR PÉCHÉS Si Christ a payé pour les péchés de chacun d'entre nous (ou, comme certains le disent: «Oui, pour tous leurs péchés à l'exception de celui consistant à ne pas croire en notre Seigneur Jésus-Christ»), alors nous devons nous demander: «Comment ceux dont les péchés ont été rachetés peuvent-ils être jugés?» Dans Apocalypse 20:13, nous lisons que ceux qui se tiendront devant le trône du jugement «seront jugés, chacun selon ses oeuvres.» Les oeuvres humaines seront jugées et l'homme découvrira qu'elles sont entachées de péchés, car non conformes à la Parole de Dieu. Et, bien entendu, du fait que chaque oeuvre humaine est souillée par le péché, ceux qui seront jugés seront reconnus coupables de très nombreux péchés. Dans Mathieu 12:36-37, nous lisons: «Au jour du jugement les hommes rendront compte de toute parole vaine qu'ils auront proférée. Car par tes paroles tu seras justifié, et par tes paroles tu seras condamné.» Bien entendu, ceux qui ne sont pas sauvés n'ont rien de bon en eux, aucun d'entre eux n'est juste; donc, chacun de leurs actes sera condamné. Dans Romains 2:5-6, nous lisons: «Mais par ton endurcissement et par ton coeur impénitent, tu t'amasses un trésor de colère pour le jour de la colère et de la manifestation du juste jugement de Dieu, qui rendra à chacun selon ses oeuvres.» Dans ces versets, Dieu insiste sur le fait que devant le trône du jugement, tous les hommes devront répondre de chacun de leurs péchés et chaque péché sera puni par le bannissement en l'enfer. Il n'existe aucune référence biblique précisant que le seul péché dont les hommes auront à répondre au Jour du Jugement Dernier est le rejet de Christ. Ils devront répondre de tous leurs péchés. Si Christ a payé pour tous ces péchés en allant sur la Croix (certains soutiennent qu'Il a racheté les péchés de tous les hommes), alors cela constituerai une double pénalisation pour ces mêmes personnes, tous ceux dont les péchés ont été rachetés et qui sont expédiés en enfer pour ces même péchés. Cela n'irait pas du tout, n'est-ce pas? Dans Colossiens 3:25, Dieu établit ce principe: «Car celui qui agit injustement recevra selon son injustice, et il n'y a point d'acception de personnes.» Cette exigence divine n'est réalisable que grâce à l'intervention de Christ comme remplaçant de ceux qui doivent être sauvés. Dans Jean 5:24, la Bible nous dit

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que les vrais croyants ne viennent pas en jugement. Dans Éphésiens 5:25, nous lisons: «...Christ a aimé l'Église, et s'est livré luimême pour elle afin de la sanctifier.» Il s'est livré Lui-même pour l'église, pas pour le monde entier, pas pour chacun d'entre nous. Plus tard dans cette étude, nous verrons que seuls les vrais croyants en l'église ont vu leurs péchés rachetés par le sang de Christ, même si la croix a un certain rapport avec l'église visible, et nous verrons qu'elle est la vraie Église. Nous voyons donc que la Bible ne soutient pas la doctrine selon laquelle Christ est mort sur la Croix afin de racheter tous les péchés du genre humain et que le seul péché qui nous précipite en enfer est celui de l'incroyance en notre Seigneur Jésus Christ. Ce péché d'incroyance en Jésus-Christ comme notre Sauveur n'est qu'un péché parmi les autres et ne fait qu'ajouter au châtiment. Chacune de nos actions est entachée de péché et chacun de ces péchés nous achemine en enfer; bien entendu, tous ces péchés vont attirer sur nous la colère de Dieu. Nous voyons combien il est important de placer notre confiance en Christ comme Celui qui a porté nos péchés! Lui seul peut nous permettre d'échapper à l'enfer. MAIS LA BIBLE N'ENSEIGNE-T-ELLE PAS QUE DIEU VEUT SAUVER TOUS LES HOMMES? Certains versets bibliques ne contredisent-ils pas ce que nous venons d'apprendre? Dans II Pierre 3:9, nous lisons: «Le Seigneur ne tarde pas dans l'accomplissement de la promesse, comme quelques-uns le croient; mais il use de patience envers vous, ne voulant pas qu'aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance.» Ce verset suggère-t-il que Christ a payé pour les péchés de tous les hommes? Que dire de I Timothée 2:3-4, où nous lisons que Christ voudrait sauver tous les hommes? Comment peut-Il souhaiter cela sans avoir, au préalable, payé pour leurs péchés? Dans I Timothée 2:6, notre Seigneur ne déclare-t-Il pas qu'Il S'est donné Lui-même en rançon pour tous? Dans I Timothée 4:10, Dieu ne déclare-t-Il pas qu'Il est le Sauveur de tous les hommes? Ces versets semblent véritablement indiquer que Christ a payé pour les péchés du genre humain entier, mais en ce cas, nous sommes confrontés à un vrai problème par rapport aux versets que nous avons étudiés précédemment et qui enseignent clairement le principe de rachat limité. Comment pouvons-nous réconcilier ces passages? En examinant ces versets, nous découvrons l'usage répété du terme «tous.» Dans II Pierre 3:9 nous lisons: « ... ne voulant pas qu'aucun périsse, mais

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voulant que tous arrivent à la repentance.» Dans I Timothée 2:6: «Il s'est donné Lui-même en rançon pour tous?» Dans 1 Timothée 4:10: «Dieu, qui est le Sauveur de tous les hommes.» Nous devons comprendre l'usage biblique de ces mots et laisser la Bible servir de son propre dictionnaire. Normalement, lorsque nous utilisons le mot «tous,» nous le considérons dans son sens global. Si, par exemple, dix personnes se trouvent dans une pièce, et que nous disions: «Elles portaient toutes un chapeau,» nous visualisons immédiatement ces dix personnes, toutes portant un chapeau, sans exception. Cependant, dans la Bible, lorsque Dieu utilise le mot «tous,» son sens est conditionné par son contexte. Par exemple, dans Luc 2:1, Dieu déclare: «En ce temps-là parut un édit de César Auguste, ordonnant le recensement de toute la terre.» Nous pourrions en déduire que «toute la terre» incluait alors les indiens d'Amérique du Nord et les populations africaines, etc, mais le contexte nous montre que «toute la terre» qui devait être recensée représentait, en fait, la partie du monde concernée par ce recensement, c'est-à-dire l'Empire romain. Le mot «toute» est déterminé par le contexte dans lequel il se trouve. Dans Actes 2:17, nous lisons: «Dans les derniers jours, dit Dieu, je répandrai de mon esprit sur toute chair.» La Bible nous enseigne que Dieu n'a pas répandu le Saint-Esprit sur chaque individu du monde entier afin de les transformer en prophètes; Il n'a répandu Son Esprit Saint que sur ceux qui croyaient en Lui. Ici, le mot «toute» est déterminé par le reste de la Bible qui déclare que seuls ceux qui sont élus croiront. Ainsi le mot «toute» possède un sens beaucoup plus restrictif. Dans 1 Corinthiens 15:22, nous lisons: «Et, comme tous meurent en Adam...». Le reste de la Bible nous apprend que ce «tous» possède un sens global et inclut chaque membre du genre humain. Romains 3:10 déclare: «Il n'y a point de juste, pas même un seul.» La phrase suivante de 1 Corinthiens 15:22, nous dit: «...de même aussi tous revivront en Christ... .» Si ce verset concernait chaque individu, il enseignerait l'expiation universelle, et nous savons que cela est impossible. L'enfer sera surpeuplé par tous ceux qui n'ont pas été ramenés spirituellement à la vie. Ils sont spirituellement morts. Donc, nous devons lire cette seconde phrase de la façon suivante: « ...de même aussi tous ceux qui seront élus revivront en Christ.» Dieu nous enseigne que tous ceux qui, selon Son plan, sont sauvés, le sont par les oeuvres de Christ. Certains autres passages Bibliques nous montrent que ceux qu'Il décide de sauver sont ceux qu'Il a prédestinés. De même, lorsque Dieu prononce les phrases suivantes: « ... Jésus-Christ,

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homme, qui s'est donné lui-même en rançon pour tous» (1 Timothée 2:6), «Dieu qui est le Sauveur de tous les hommes.» (1 Timothée 4:10), «... Dieu qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité» (1 Timothée 2:4), nous savons que le terme «tous» utilisé dans ces versets est conditionné par le plan d'élection divin. Dieu n'est le Sauveur que de ceux qu'Il a prédestinés, élus et rachetés. Dieu ne considère que ces personnes lorsqu'Il utilise le mot «tous.» Il a donné Sa vie pour le rachat de tous Ses élus. Il souhaite que tous Ses élus viennent à Lui. Puisqu'il n'y a aucune contradiction dans la Parole de Dieu, il importe de nous arrêter sur le mot «homme». Dans le Grec ce mot est «ANTHROPOS» et il sert à désigner non toute la race humaine mais précisément «tous genres d'hommes». Il est utilisé comme un terme distinctif pour désigner des conditions ou classes particulières de la race humaine: pauvres, riches, hommes, femmes, enfants, blanc, noir, brun, jaune, anglais, français, petits, grands, puissants, faibles, etc. La Bible nous dit dans Gal. 3:27,28 qu'en Christ ces distinctions sont enlevées: «... vous avez revêtu Christ; où il n'y a ni Juif, ni Grec; où il n'y a ni esclaves, ni libre; où il n'y a ni mâle, ni femelle: car vous êtes tous un en JésusChrist.» Ainsi nous voyons que la Parole de Dieu n'enseigne aucunement ni en aucun endroit que Dieu veut sauver tous les hommes, mais un groupe particulier d'entre tous genres d'hommes.

LA BIBLE ENSEIGNE-T-ELLE QUE CHRIST A PAYE POUR LES PÉCHÉS DU MONDE ENTIER? Il existe une seconde catégorie de passages bibliques qui sont fréquemment cités afin de prouver que Christ a payé pour les péchés de chaque être humain. Dans I Jean 4:14, nous lisons: « ...que le Père a envoyé le Fils comme Sauveur du monde.» Dans Jean 4:42, nous découvrons la même phrase: «...le Sauveur du monde.» Dans I Jean 2:2, cette affirmation semble même être encore plus forte: «Il est lui-même une victime propitiatoire pour nos péchés, non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier.» Ces versets mettent-ils réellement en évidence l'idée que Christ a racheté les péchés de chaque être humain? Nous découvrons la même idée dans Jean 3:16-17: Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle. Dieu, en effet, n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu'il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui.

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Nous devons également considérer les paroles ahurissantes de Jean-Baptiste, lorsqu'il accueillit Jésus et dit: «Voici l'agneau de Dieu qui ôte le péché du monde.» (Jean 1:29). En isolant ces versets de leur contexte biblique, nous pourrions être amenés à en conclure que Christ a payé pour les péchés de l'ensemble du monde. Ces versets, tels qu'ils se présentent, en donnent certainement l'impression. Cependant, lorsque nous lisons ces versets à la lumière de ce que dit toute la Bible, nous savons que cette conclusion n'est pas possible. Si Christ avait racheté les péchés de tous les hommes, alors, comme nous l'avons vu, il ne pourrait y avoir ni Jour du Jugement dernier ni enfer. Les péchés de chacun auraient été pardonnés et, de ce fait, aucune personne injuste ne pourrait être envoyée en enfer. Christ étant mort pour chacun d'entre nous, nous serions tous justifiés par Son sang. Nous devons donc lire ces versets avec plus d'attention. Nous devons nous rappeler qu'une seule Personne porte tous nos péchés, à savoir,le Seigneur Jésus-Christ. Il n'existe qu'une seule façon d'obtenir le pardon de nos péchés, par le sang de Christ répandu. Dans I Jean 2:2, nous lisons: «Il est lui-même une victime propitiatoire pour nos péchés, non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier.» Si nous supposons qu'en effet Christ a payé pour les péchés du monde entier, nous nous plaçons en contradiction avec certains passages comme Apocalypse 20:13, Matthieu12:36, Romains 2:5-6 et Colossiens 3:25, qui indiquent clairement que ceux qui ne sont pas sauvés doivent rendre compte et payer pour tous leurs péchés. Pas un seul de ces passages n'aurait de sens si Christ avait véritablement racheté les péchés de tous les êtres humains. Nous savons donc qu'il ne s'agit pas là du genre de paiement que Dieu envisage. Rappelons-nous que le mot «monde» ou «COSMOS» ne désigne en aucune façon toute la race humaine mais «l'agencement, l'attitude ou la disposition commune de corruption ou de péché» qui existe dans la nature dépravée de l'homme depuis la chute. Ainsi nous pourrions traduire 1 Jean 2:2 par: «C'est lui qui est le sacrifice pour nos péchés; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour la totalité de la disposition commune». CHRIST REPRÉSENTE L'UNIQUE VOIE DE SALUT Comment devons-nous comprendre I Jean 2:2? Tout devient clair lorsque nous notons, dans la première partie de ce verset, que Dieu déclare simplement que Christ est Celui qui a rendu possible le salut pour ceux qui croient. Il est le sacrifice nécessaire pour le rachat de nos péchés; personne d'autre ne pourrait

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nous ramener vers le Père. Christ s'est offert Lui-même comme notre remplaçant; Christ est la seule VOIE. Dans la seconde partie de la phrase: «...non seulement pour les nôtres mais aussi pour ceux du monde entier.» (I Jean 2:2), nous voyons que Dieu est simplement en train de développer l'idée qu'il n'existe, dans le monde entier, aucune voie de salut quelle qu'elle soit, à l'exception du Seigneur Jésus-Christ. Tous les péchés du monde entier qui seront pardonnés le seront par le sang de Christ. Ce passage ne détaille aucunement l'extension du plan divin de salut à l'ensemble du monde; il indique simplement que ceux qui seront sauvés, ne le seront que grâce au sacrifice de Christ. D'autres passages montrent que seuls les élus, parmi toutes les personnes au monde, seront sauvés. Dans I Jean 2:2, Dieu explique comment ils seront sauvés: grâce à Christ comme victime expiatoire pour leurs péchés. Du fait que nous savons que ceux qui ne sont pas sauvés et qui ne sont pas devenus justes doivent se présenter en jugement et répondre de chacun de leurs péchés, nous comprenons que ce verset ne peut signifier que Christ a payé pour leurs péchés. Lorsque Jean-Baptiste déclara: «Voici l'agneau de Dieu qui ôte le péché du monde» (Jean 1:29), il voulait dire: Voici l'agneau par lequel le salut est possible. Jean Baptiste ne fournit aucun détail concernant ce salut; il n'indique nullement que les élus de Dieu sont sauvés; il n'indique pas non plus que nous devons croire en lui, etc. Il dit simplement que Christ est le Sauveur de notre monde et qu'Il représente le seul moyen par lequel les péchés du monde ou de la disposition commune qui doivent être rachetés, seront rachetés. Cette vérité est énoncée dans Jean 3:16: «Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle.» L'amour de Dieu pour le monde s'est manifesté par le don du Seigneur Jésus-Christ pour sauver Son peuple. Il a offert Son Fils unique afin que ceux dans le monde qui croient en Lui ne périssent point. La déclaration: « ...que ceux qui croient en lui ne périssent point,» exclut automatiquement les autres, n'est-ce-pas? Dieu précise clairement la condition qu'à moins de croire en Lui, ils périront. Pourquoi périront-ils? A cause de leurs péchés. Dans Romains 6:23, Dieu déclare: «Car le salaire du péché c'est la mort.» Dieu parle de Christ comme étant le Sauveur du monde, mais si nous venions à en déduire que Christ a racheté les péchés de tous les hommes, nous ne serions pas en accord avec la doctrine biblique selon laquelle un grand nombre de personnes payeront éternellement le prix de leurs péchés eux-mêmes en enfer.

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CHRIST A-T-IL RACHETÉ TOUS NOS PÉCHÉS SAUF CELUI DE NE PAS CROIRE EN LUI? Comme mentionné plus tôt dans cette étude, certains pensent que Christ a racheté tous nos péchés à l'exception du péché de ne pas croire en Lui. Cette doctrine est suggérée dans Jean 3:18 où nous lisons: «Celui qui croit en lui n'est point jugé; mais celui qui qui ne croit pas en lui est déjà jugé, parce qu'il n'a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.» Ce verset semble indiquer que la raison pour laquelle les hommes sont condamnés est qu'ils ne croient pas au Seigneur Jésus-Christ. Cependant, le verset suivant dit: «Et ce jugement c'est que, la lumière étant venue dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs oeuvres étaient mauvaises» (Jean 3:19). Leur péché c'est l'amour des ténèbres; et l'amour des ténèbres entraîne les hommes dans tous les péchés possibles et les plonge dans le royaume des ténèbres. Le verset 19 est en plein accord avec les autres déclarations bibliques qui indiquent que les hommes vont en enfer, non parce qu'ils ne croient pas en notre Seigneur Jésus-Christ, mais parce qu'ils sont des pécheurs. Ils sont coupables aux yeux de Dieu et leur échec à croire en Jésus-Christ indique simplement que leurs péchés ne sont pas couverts. La Bible déclare, dans Psaumes 85:3: «Tu as pardonné l'iniquité de ton peuple, tu as couvert tous ses péchés.» Le sang de Christ fournit la couverture par laquelle notre culpabilité est effacée. De plus, lorsque nous affirmons que Christ a racheté tous les péchés du monde à l'exception de celui de ne pas croire en Lui, nous nous trouvons en présence d'un évangile oeuvres et grâce. En effet, nous déclarons véritablement que Christ a subi le supplice de la Croix pour racheter tous nos péchés et qu'Il les a tous couverts à l'exception d'un seul: le péché de rejet du Seigneur JésusChrist. Cela laisse entendre alors, que si ce péché de rejet de Christ n'a pas été couvert par le sang de Christ, le fait que nous croyions en notre Seigneur devient une bonne oeuvre à mettre à notre crédit dans le processus de notre salut. Ainsi, nous déclarons que la grâce divine a couvert l'ensemble de nos péchés mais, par le fait que nous avons accompli une bonne oeuvre en croyant en Christ, nous méritons pleinement le salut et la grâce que Dieu déverse dans notre vie. Ceci nous place dans la terrible position consistant à créer un évangile oeuvres et grâce et cela nous expédiera à coup sûr en enfer! Nous devons garder présent à l'esprit que lorsque nous étudions des versets bibliques se rapportant au salut, ce salut n'est que grâce! Même la foi qui nous permet de croire est un don de Dieu (Éphésiens 2:8). En fait, ce n'est pas notre foi qui nous sauve, mais la foi du Seigneur Jésus-Christ (Galates 2:16, 3:22).

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Nous ne sommes sauvés que parce qu'Il fut fidèle en allant à la Croix pour racheter nos péchés. Notre foi quotidienne n'est que le reflet de la foi dont Christ fit preuve en payant pour nos péchés et dont il nous fait don. Tant la foi que nous manifestons dans notre existence lorsque nous sommes sauvés que les oeuvres que nous accomplissons lorsque nous sommes sauvés, constituent des dons de Dieu. Elles ne sont en aucune manière à porter à notre crédit! MAIS LA BIBLE NE PARLE-T-ELLE PAS DES SANCTIFIÉS QUI DEMEURENT INCRÉDULES? Nous étudierons divers versets qui semblent indiquer, ou du moins peuvent conduire à mauvaise interprétation et amener à penser que quelqu'un qui n'est pas sauvé peut voir ses péchés rachetés par Christ. Le premier de ces versets se trouve dans I Corinthiens 7:14, où Dieu déclare: «Car le mari non-croyant est sanctifié par la femme, et la femme non-croyante est sanctifiée par le mari; autrement vos enfants seraient impurs, tandis que maintenant ils sont saints.» De même dans Hébreux 10, Dieu parle d'un homme qui connaissait la voie menant au salut et qui jamais ne devint enfant de Dieu, mais qui, délibérément, tourna le dos à l'Évangile. Dans Hébreux 10:29, Dieu parle de lui en ces termes: De quel pire châtiment pensez-vous que sera jugé digne celui qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu, qui aura tenu pour profane le sang de l'alliance, pour lequel il a été sanctifié, et qui aura outragé l'Esprit de la grâce? Ces deux passages parlent de personnes non sauvées mais qui sont sanctifiées. Le mot «sanctifié» suggère qu'une oeuvre de grâce a été accomplie de la part de ces personnes qui demeurent non-sauvées. Le mot «sanctification» signifie «mis à part» pour le service de Dieu. Il est certain que les croyants qui sont nés de nouveau sont mis à part pour le service de Dieu, mais que penser des membres des assemblées, de l'église visible du corps de Christ, qui ne sont pas de véritables enfants de Dieu? Que penser des membres non sauvés d'une famille au sein de laquelle se trouvent des membres sauvés grâce à qui cette famille est identifiée visiblement au Royaume de Dieu? Christ a-t-Il payé pour leurs péchés? Nous trouvons un verset analogue dans II Pierre 2:1, où Dieu parle des faux prophètes évoluant parmi le peuple, c'est-à-dire, des membres des assemblées qui enseignent des hérésies détestables. II Pierre 2:1: Il y a eu parmi le peuple de faux prophètes, et il y aura de même parmi vous de faux docteurs, qui introduiront des sectes pernicieuses, et qui, reniant le maître qui les a rachetés, attireront sur eux une ruine soudaine.

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L'expression: «...qui les a rachetés...» semble indiquer que Christ a racheté leurs péchés aussi sur la Croix. Nous devons examiner ces versets à la lumière de ce que nous avons appris précédemment, c'est-à-dire que tous ceux qui auront à subir le Jugement dernier doivent rendre compte de chacun de leurs péchés. Du fait qu'ils doivent rendre compte de chacun de leurs péchés, nous savons qu'ils ne font pas partie du peuple éternel de Christ. Ils ne font pas partie de Ses brebis. Si nous isolons ces versets de leur contexte Biblique, nous pourrions conclure que Christ a payé pour leurs péchés, comme Il l'a fait pour les vrais croyants et, de ce fait, ils n'iront pas en enfer. Cependant, Hébreux 10:29 indique qu'ils doivent subir l'enfer et la damnation, en dépit du fait que ce verset parle d'eux comme ayant été sanctifiés; II Pierre 2 explique clairement que ces faux prophètes sont voués à la damnation éternelle. Ainsi, nous voyons qu'alors que Dieu considère certaines personnes comme «sanctifiées» ou ayant été «rachetées» par notre Seigneur, ces dernières n'en sont pas moins vouées à la damnation éternelle. Comment cela est-il possible? Comment la Bible concilie-t-elle ces apparentes contradictions? Nous devons nous rappeler que Dieu est concerné par l'église aussi bien sur le plan visible que sur le plan éternel. Les croyants nés de nouveau ou plus précisément «régénérés d'en haut» sont membres éternels du corps de Christ; ils Lui appartiennent et leurs péchés sont couverts par Son sang. Ils sont membres éternels de l'église que Christ est venu bâtir. Ces croyants nés d'en haut se trouvent au sein des assemblées quelle que soit leur dénomination. Ces assemblées se veulent constituer l'expression visible du Royaume de Dieu; mais elles ne représentent aucunement le corps organisé et visible de tous ceux qui professent Christ comme leur Sauveur. Bien que tous les membres de ces assemblées professent Christ comme leur Sauveur, ils ne sont pas tous nécessairement de vrais croyants. On constate ceci dans les versets que nous étudions; les faux prophètes de II Pierre 2 étaient membres d'une assemblée de croyants, mais ils ne furent pas sauvés. Un exemple d'assemblée qui comptait de nombreux incroyants nous est fourni par l'ancienne nation d'Israël. Une petite partie de ses membres avait été choisie par grâce, mais la majeure partie de cette assemblée était constituée d'incroyants. Ils étaient passibles de la damnation bien que, dans leur ensemble, ils constituaient la manifestation visible du Royaume de Dieu sur terre depuis les 2.000 ans précédant la naissance de Christ.

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De même, dans le Nouveau Testament, Dieu fut représenté visiblement dans le monde par les églises et assemblées qui commencèrent à apparaître après la Pentecôte. Chacune de ces confessions est officiellement identifiée à Christ et pourtant, chacune d'entre eux est constitué à la fois de croyants authentiques et d'incroyants. Tout ceci nous apparaît clairement dans les trois premiers chapitres de l'Apocalypse, où Dieu parle des sept églises d'Asie Mineure. Chaque église est représentée au Ciel par un chandelier, chacun d'entre eux représentant l'église de Christ. Cependant, Dieu avertit que dans l'une de ces églises se trouve une Jézabel et que dans une autre ils suivent les enseignements des Nicolaïtes qui sont des hérétiques. On peut s'attendre à retrouver ce mélange de croyants et d'incroyants dans chaque assemblée même si, sur le plan visible, ces assemblées s'identifient à Christ. Du fait que chaque assemblée a été créée et mise à part pour servir Christ, chaque membre de l'église est considéré comme sanctifié; c'est-à-dire qu'il est mis à part pour être au service de Dieu. Même un faux prophète qui est membre de l'église est considéré comme ayant été racheté par Christ. De ce fait, Dieu indique qu'Il a subi le supplice de la Çroix, non seulement afin de racheter les péchés des croyants nés de nouveau, ceux qui représentent Ses élus, mais également pour créer Son corps visible, Ses églises, Ses assemblées. Dans ce sens, les membres des assemblées ont été rachetés. Individuellement, leurs péchés n'ont été rachetés que s'ils sont devenus de vrais croyants. Nous avons appris ceci lorsque nous avons étudié l'enseignement biblique concernant le Jugement dernier. Sur le plan visible ils font partie du corps qui fut racheté par Dieu pour créer une organisation (II Pierre 2:1). En ce sens, Dieu peut déclarer qu'Il a racheté ces faux prophètes. De la même manière, le mari non sauvé d'une femme sauvée est considéré comme sanctifié (I Corinthiens 7:14). Du fait que l'un des parents est un membre éternel du Royaume de Dieu, l'ensemble de la famille représente, elle aussi, sur le plan visible, une partie du Royaume de Dieu, même si les autres membres ne sont pas sauvés. Ainsi, les versets qui parlent de personnes non-sauvées mais sanctifiées, ou rachetées, n'enseignent absolument pas que Christ a racheté leurs péchés par Son sang. Ces personnes ont été rachetées ou sanctifiées seulement en ce sens qu'elles appartiennent au corps visible, c'est-à-dire à l'église; et l'église fut créée et n'existe que grâce au fait que Christ a versé Son sang pour les croyants au sien de ces assemblées.

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Lorsque nous examinons tout ce que la Bible nous offre, nous parvenons à la conclusion que la rédemption particulière ou le rachat limité est la seule réponse en accord avec l'ensemble des Écritures. Dieu a un plan de salut très détaillé et très précis. Dès avant la création du monde, Il a désigné ceux qui seraient sauvés et a inscrit leurs noms dans le Livre de Vie. Il est venu chercher et sauver ceux qui constituent Son troupeau de brebis. Tout ceci représente un dessein complet. L'Évangile se répand dans le monde entier et, comme nous l'avons appris précédemment, quiconque répond à l'Évangile SERA sauvé; mais personne ne répondra à moins que le Père ne l'attire à Lui (Jean 6:44). Dieu attirera à Lui tous ceux qu'Il a élus, car le plan de salut Divin conservera une totale intégrité.

CHAPITRE 5 I = Importance de la Grâce Irrésistible I = IRRESISTIBLE GRACE Que nous dit la Bible au sujet de la grâce irrésistible? Est-il vrai que l'homme NE PEUT PAS résister à la volonté de Dieu? Ou, au contraire, l'homme peut-il résister à la volonté divine? Si Dieu veut réellement sauver quelqu'un, existe-t-il une seule personne suffisamment puissante pour résister à Sa volonté? Nous savons, bien entendu, que nous ne pouvons jamais opposer l'homme à Dieu. Dieu est infini, omnipotent, et tout-puissant; par Sa simple Parole, Il a créé l'univers. L'homme est une créature limitée. Aucun homme ne peut contrecarrer la volonté de Dieu. Tout ce que nous savons au sujet de Dieu nous montre qu'Il contrôle toute situation de manière absolue. Est-il possible, comme l'enseignent certains, que Dieu soit un «gentleman» qui n'oblige personne à être sauvé? S'il était vrai que nous pouvons nous opposer à la volonté de Dieu, absolument personne ne serait sauvé. Et pour quelle raison? Souvenez-vous, nous avons appris précédemment que: «Nul n'est intelligent, nul ne cherche

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Dieu.» (Romains 3:11). Nous avons étudié le principe de la «Totale dépravation» et avons découvert que l'homme est mort par ses péchés et qu'il n'ira jamais à Dieu de par sa seule volonté. Même si l'Évangile était prêché pendant un millier d'années et même davantage, personne ne choisirait la voie du salut. Aussi l'idée que Dieu est un «gentleman» qui n'impose jamais Sa volonté à l'homme est contraire à l'enseignement biblique. Il est vrai que des milliers, et même des millions de personnes ont été sauvées au cours de l'histoire du genre humain. Dieu déclare que ceux qui sont sauvés sont aussi nombreux que les étoiles dans le ciel ou que les grains de sable qui est sur le bord de la mer (Genèse 22:17), ce qui montre bien que Dieu, d'une façon ou d'une autre, a bien imposé Sa volonté au genre humain! Dans Jean 6:37 à 39, nous lisons: Tout ce que le Père me donne viendra à moi, et je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi; car je suis descendu du Ciel pour faire non ma volonté, mais la volonté de celui qui m'a envoyé. Or, la volonté du Père qui m'a envoyé, c'est que je ne perde rien de tout ce qu'il m'a donné, mais que je le ressuscite au dernier jour. Dans ces versets, Dieu nous enseigne les choses suivantes: premièrement que le Père a donné un certain nombre de personnes au Seigneur Jésus; ensuite, que ces personnes viendront à Lui. Rien ne peut contrecarrer le plan de Dieu; Sa volonté sera faite. Il n'existe aucun élément permettant de penser que ceux qui ont été donnés à Christ peuvent éviter d'être sauvés et aucun d'eux ne perdra son salut. En fait, Jean 6:39 déclare très clairement: «Or, la volonté du Père qui m'a envoyé, c'est que je ne perde rien de tout ce qu'il m'a donné, mais que je le ressuscite au dernier jour.» Dans ce verset, Christ déclare catégoriquement que le plan de salut divin ne comporte aucune faille. Chaque individu que Dieu a décidé de sauver, sera sauvé. Dieu nous fait une promesse solennelle: Son plan de salut, élaboré dès avant la création du monde, de par Sa souveraine volonté, et selon lequel Il a choisi qui serait sauvé, sera réalisé. Rien ne peut et ne pourra s'opposer à la volonté de Dieu! Il nous attire irrésistiblement à Lui. Dans Philippiens 1:6, nous lisons: «Je suis persuadé que celui qui a commencé en vous cette bonne oeuvre la rendra parfaite pour le jour de Jésus Christ.» De nouveau, Dieu fait une promesse et S'engage à terminer ce qu'Il a entrepris. Vous rendez-vous compte que l'oeuvre de Christ a commencé avant la création du monde (1 Pi. 1:18-21)? Elle fut accomplie sur la Croix, où Christ est devenu PÉCHÉ pour nous les croyants! Nos noms furent identifiés à Christ sur la Croix. Donc, avant même notre naissance, Il avait déjà commencé Son oeuvre

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de grâce! Au fur et à mesure que l'Évangile nous est offert et que Dieu ouvre nos oreilles et nos coeurs spirituels pour nous permettre de répondre à l'appel de l'Évangile, Dieu continue d'appliquer Son plan de salut à notre intention. Philippiens 1:6 déclare qu'Il terminera ce qu'Il a commencé; Il continuera jusqu'au jour de Jésus-Christ. Rien n'entravera le plan divin. Il s'agit d'un plan irrésistible sujet à la volonté irrésistible de Dieu. Dans Matthieu 16:18, Christ déclare: « ...je bâtirai mon église et les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle.» Quelle est la condition d'une personne avant d'être sauvée? Elle est l'esclave de Satan; elle est sous l'emprise des ténèbres. Elle est l'esclave enchaînée de ses propres péchés, mais Christ a déclaré qu'Il bâtirait Son église et que les portes du séjour des morts ne prévaudraient point contre elle, c'est-à-dire que l'enfer ne peut recevoir ceux que Dieu décide de sauver; personne ne peut empêcher Dieu d'accomplir ce qu'Il a décidé. Les hommes et les femmes sont sauvés uniquement parce que Dieu les attire irrésistiblement à Lui. Rappelez-vous que Jésus a dit que nul ne peut venir à Lui si le Père ne l'attire (Jean 6:44). Il est obligatoire que Dieu nous attire à Lui car nous sommes spirituellement morts. Du fait que nous sommes morts, nous n'avons rien à offrir en échange de notre salut. Il est vrai que nombreux sont ceux qui se sentent choqués lorsqu'ils sont confrontés à l'Évangile pour la première fois. Cependant, de temps à autre, l'un d'entre eux s'avoue vaincu et admet être un pécheur qui a besoin d'être sauvé. Qu'est-il arrivé à cette personne? Dieu l'a attirée à Lui. Qui peut résister à la volonté de Dieu? Lorsque Dieu décide de sauver quelqu'un, Il commence Son oeuvre de salut au sein même de cette personne dont le coeur commence à obéir à l'ordre de l'Évangile qui lui commande de croire en Dieu. Vous voyez, il y a autant de choses à dire au sujet de votre nouvelle naissance en Christ qu'au sujet de votre première naissance du ventre de votre mère. Réfléchissez à cela pendant quelques instants. Vous souvenez-vous de votre première naissance? L'avez-vous décidée? Avez-vous pu choisir vos parents? Avez-vous décidé du moment de votre naissance? Avez-vous pris la décision de naître? La réponse à ces questions est évidente et catégorique: Bien sûr que non! Vous n'avez strictement rien eu à voir avec votre naissance! Cette dernière s'est déroulée en dehors de toute volonté de votre part. Vous souvenez-vous de ce que Jésus a dit à Nicodème, dans Jean 3:6? Il a dit: «Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l'esprit est esprit.» Il parle ici de la NOUVELLE NAISSANCE, de l'Esprit, et que cette naissance est aussi réelle que la première naissance. Dieu infléchit nos coeurs; si nous étions livrés

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à nous-mêmes, nous ne chercherions jamais Dieu. Nous continuerions notre propre chemin jusqu'à notre mort. Nous refusons de nous tourner vers Dieu. Nos vies sont en complète rébellion contre Lui, mais Dieu a décidé de sauver certains d'entre nous, selon un calendrier qu'Il a établi. Il se peut que ce soit lorsque nous avons déjà vécu la moitié de notre existence ou lorsque nous sommes déjà âgés et proches de la mort, mais si le plan de Dieu est de nous sauver, soyez assurés qu'Il nous attirera à Lui au moment voulu. Il insufflera en nous la volonté de croire et le désir de renoncer à nos péchés. Personne ne peut contrarier la volonté Divine. Christ a déclaré qu'Il bâtira Son église. Nous avons lu, dans Romains 9:16, la déclaration de Dieu: «Ainsi donc, cela ne dépend ni de celui qui veut, ni de celui qui court, mais de Dieu qui fait miséricorde.» Finalement, nos volontés personnelles n'ont rien à voir avec le salut. Lorsque nous répondons à l'appel de l'Évangile, nous pouvons peut-être penser qu'il s'agit d'un acte volontaire de notre part, mais, en fait, il s'agit de la volonté Divine que Dieu nous a imposée et qui nous attire irrésistiblement à Lui. Nous avons lu Jean 1:13, où Dieu déclare au sujet de ceux qui sont devenus enfants de Dieu: «...lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de Dieu.» Dieu pourrait-Il être plus clair? Si Dieu devait attendre que nous décidions volontairement de répondre à l'Évangile, nous ne serions jamais sauvés! Nous tenterions par tous les moyens de déjouer l'action de l'Évangile car, en nous-mêmes, nous ne souhaitons pas être sauvés; mais lorsque Dieu déclare qu'Il va nous sauver, vous pouvez être certains qu'Il nous sauvera! Il nous attirera irrésistiblement à Lui. LA RÉSURRECTION DE LAZARE NOUS MONTRE COMMENT NOTRE VOLONTÉ EST IMPLIQUÉE DANS LE PROCESSUS DE NOTRE SALUT Considérons à nouveau le cas de Lazare: Il était mort et enterré, et Christ décida de le ressusciter. Christ Se plaça près de la tombe et dit: «Lazare, sors!» (Jean 11:43). Imaginons, pendant un instant, une situation quelque peu déraisonnable. Imaginons Jésus espérant que Lazare souhaite sortir de sa tombe. Supposons par ailleurs que si Lazare ne souhaite pas sortir, cela lui sera impossible. NON! Ce n'est pas du tout ainsi que les choses se sont passées! Jésus Se plaça près de la tombe et dit: «Lazare, sors!» et Lazare est sorti de sa tombe. Lazare est sorti parce que Christ lui a insufflé la volonté de répondre à cet ordre. Christ avait l'intention de ressusciter Lazare et ni Lazare, ni qui que ce soit ne fut capable de contrecarrer le plan de Christ concernant cette résurrection.

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La résurrection de Lazare est une représentation éclatante de notre salut. Lorsque Christ se présente pour annoncer l'Évangile, Il vient chercher et sauver tous ceux qui sont perdus et vous pouvez être certain que quiconque est choisi par Lui pour être sauvé, sera sauvé! Rien ne peut s'opposer à la volonté de Dieu! N'est-ce-pas là une doctrine merveilleuse? Réfléchissez à ceci: Supposez qu'une personne qui vous est chère soit nonsauvée et particulièrement rebelle à Dieu. Cette personne est vraiment méchante et endurcie par le péché, mais vous continuez à espérer que cette personne sera sauvée parce que vous l'aimez profondément. Vous faites un effort de lui faire des témoignages au sujet du salut, mais elle se complaît dans ses péchés et refuse d'entendre l'Évangile. Et cependant vous savez que la volonté des méchants ne pourra jamais contrecarrer le plan divin. Si Dieu décide de sauver cet être aimé, Il lui imposera Sa volonté et, au moment voulu, cette personne viendra au Seigneur JésusChrist. Elle désirera venir à Dieu! N'est-ce-pas une merveilleuse bénédiction? Sans elle, vous ne pourriez que contempler vos amis et ceux qui vous sont chers, tous endurcis par leurs péchés et vous dire: «Pourquoi prier pour eux? Ils ne répondront jamais! Ils sont bien trop méchants! Leur conscience est marquée comme au fer rouge! Comment pourraient-ils un jour se tourner vers l'Évangile?» Mais Dieu soit loué! Dieu nous a donné le moyen de la prière! Dieu a promis que: «...La prière fervente du juste a une grande efficace.» (Jacques 5:16). Dieu attend de nous que nous prions pour ceux qui ne sont pas sauvés et nous devons prier sans cesse. Dieu accomplit Son oeuvre à travers nos prières. Nous ignorons si cet être aimé qui n'est pas sauvé fait partie ou non des élus; c'est l'affaire de Dieu. Mais nous savons que si Dieu l'a élu, Il agira par l'intermédiaire de nos prières et qu'Il imposera Sa volonté à celle, rebelle, méchante et endurcie de cet être que nous aimons; ses yeux spirituels se dessilleront et il commencera à répondre à l'Évangile, et là nous saurons qui est élu car nous avons un même Esprit, et l'Esprit témoigne à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu (Rom. 8:16). Cela est tellement merveilleux! Il est si réconfortant de savoir que Dieu est en contrôle total de Son plan de salut et qu'en définitive il n'y a rien que l'homme puisse faire pour Le contrecarrer de quelque manière que ce soit! Le très beau quatrième principe de l'acrostiche TULIPE, la grâce irrésistible, nous réconforte grandement. Il nous rassure et nous garantit que si Dieu attire quelqu'un à Lui, Satan ne peut maintenir cette personne en esclavage et l'empêcher de rejoindre le Seigneur Jésus-Christ. Personne ne peut résister à la volonté divine; si Dieu désire sauver quelqu'un, cette personne sera sauvée.

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Dieu nous offre la foi et le repentir. Satan est totalement incapable de s'opposer aux puissants desseins de notre bienveillant et souverain Dieu Tout-Puissant! Quelle promesse bénie nous est faite! Louons le Seigneur! Répétons cet avertissement: Si nous pensons que l'homme peut s'opposer à la volonté de Dieu de sauver ceux qu'Il décide de sauver, nous sommes en présence d'un évangile oeuvres et grâce, un faux évangile qui présente un faux Christ, un faux Dieu, et une fausse Église. Dans ce cas, nous déclarons que Dieu a terminé Sa tâche et que c'est maintenant à nous de prendre la suite, c'est-à-dire d'accomplir une oeuvre non achevée de la part de Dieu qui fait de lui un Dieu menteur et impuissant. L'oeuvre qui terminera notre plan de salut consiste à croire ou à accepter ce que Dieu nous a offert, car nous supposons que Dieu ne nous imposera pas Sa volonté. Nous serons alors en mesure d'être crédités de notre action. Ainsi, Dieu a accompli Sa tâche et nous la nôtre. Ensemble nous avons obtenu notre salut. Christ a accompli l'essentiel car Il a payé pour nos péchés, mais c'est uniquement parce que nous L'avons accepté de notre plein gré que le plan divin de salut prend effet pour nous. C'est ce qui se nomme une perversion de la vérité. Le fait de pouvoir contrecarrer le plan de Dieu pour nous sauver montre l'importance de l'oeuvre que nous avons réalisée en acceptant Christ. Mais quelle présomption de la part de ceux qui pensent réaliser une telle oeuvre. Personne ne peut accepter (verbe actif) Christ, c'est en le recevant (verbe passif) selon sa divine puissance, et non en l'acceptant (verbe actif) selon notre propre puissance que nous sommes régénérés d'en haut et que nous devenons enfants de Dieu. Ce raisonnement que nous sommes libre et avons le choix d'accepter Christ comme notre Sauveur personnel nous mène droit en enfer, et nombreux, très nombreux sont ceux qui suivent cette voie de perdition en s'illusionnant qu'ils sont chrétiens. Nos oeuvres n'entrent aucunement en ligne de compte dans le processus de notre salut. Nous ne sommes sauvés que par la grâce. Comme nous l'avons vu à maintes reprises au cours de cette étude, tout plan de salut qui inclut ne serait-ce que la plus infime oeuvre de notre part, n'est pas le plan de salut de la Bible. Nous ne pouvons nous tourner vers Christ que si Dieu nous attire à Lui. Dieu nous offre les oreilles spirituelles pour entendre et un coeur régénéré pour croire, il n'attend pas que nous croyons pour être régénéré car la nouvelle naissance est entièrement Son oeuvre dès avant la fondation du monde. Il est d'importance primordiale de comprendre que Dieu nous attire irrésistiblement à Lui et que nous n'avons absolument rien à faire dans tout cela; nous devons nous soumettre à sa volonté souveraine.

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CHAPITRE 6 P = Persévérance des Saints ou Assurance du Salut P = PERSEVERANCE OF THE SAINTS Peut-on perdre son salut? Il s'agit là d'une question angoissante que se posent de nombreuses personnes. Voyons si nous pouvons découvrir l'enseignement biblique concernant le sujet de la sécurité éternelle, parfois appelée la persévérance des saints. Pour analyser le sujet de la sécurité de notre salut, nous devrions commencer par comprendre la nature du salut que Dieu nous offre. L'image biblique de l'être non-sauvé est celle d'un pécheur; il est esclave de Satan par son corps et son âme. Il est en totale rébellion contre Dieu. Tout son être est perverti et il est spirituellement indigent (Jérémie 17:9, Romains 3:11 à 20, Éphésiens 2:1 à 3). Du fait de cet état de péché, il se trouve condamné à mort. Dans Romains 6:23, la Bible déclare: «car le salaire du péché, c'est la mort.» La nature de cette mort est qu'il subira éternellement la colère de Dieu. Il n'existe aucun moyen d'entrer dans le Paradis saint de Dieu à moins que la punition du péché, la damnation éternelle, ne soit, au préalable, payée.

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DE QUOI DIEU NOUS A-T-IL SAUVÉS? Ceci nous amène à aborder la nature du salut que Dieu a établi pour ceux qui sont sauvés. Christ S'est présenté à nous comme le Médiateur, le Sauveur, notre Remplaçant, comme Celui qui allait racheter nos péchés. Afin de pouvoir racheter nos péchés, il était nécessaire que Christ soit un être humain car c'est l'homme qui avait péché et, donc, seul un homme pouvait payer le prix de ses péchés. Il était nécessaire qu'Il soit Dieu car le sacrifice devait être parfait, s'Il avait été un être inférieur à Dieu, Il aurait dû rester à jamais en enfer et subir l'écrasante et terrible colère de Dieu en cherchant à racheter nos péchés. En Sa qualité de médiateur, Christ est devenu péché pour nous (II Corinthiens 5:21 ). C'est-à-dire qu'Il S'est chargé de tous les péchés, de toute la nature pervertie de ceux qui ont placé leur confiance en Lui. Du fait qu'Il S'est présenté comme notre remplaçant, chargé de tous nos péchés, Il S'est présenté devant le trône de Dieu et a été reconnu coupable. Puisqu'Il a été reconnu coupable pour nos péchés, Dieu versa sur Christ la colère que nous aurions dû subir pour toute l'éternité en enfer. Seule Sa qualité de Dieu-homme lui permit de supporter des souffrances telles qu'en trois jours et trois nuits d'expiation, Il fut capable de racheter l'intégralité de nos péchés. Quel merveilleux Sauveur ! Ainsi, pour ceux d'entre nous qui ont fait l'expérience de ce salut,, nous nous tenons devant Dieu comme si nous avions passé l'éternité en enfer à expier nos péchés. Le criminel qui est relâché après avoir purgé sa peine de prison exigée par la loi pour son crime n'est plus coupable de ce crime aux yeux de la loi. De même, après avoir été sauvés, la loi de Dieu ne peut plus rien exiger de nous pour nos péchés. Jamais plus nous ne pourrons être considérés comme coupables aux yeux de Dieu parce que notre Sauveur a expié chacun des péchés que nous avons commis et chaque péché que nous commettrons. Christ nous a rachetés de l'enfer en payant le prix de l'enfer pour nous. Donc, la Bible déclare: «Il n'y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ....» (Romains 8:1). Nous sommes en Lui parce qu'Il S'est substitué à nous. Lorsque notre Seigneur Jésus subit la crucifixion, ce fut comme si nous étions suspendus sur la Croix, subissant la colère de Dieu pour nos péchés. Du fait que Christ a racheté nos péchés, il n'existe aucune possibilité que nous commettions un péché qui nous amènerait à perdre notre salut. Lorsqu'Il paya pour nos péchés, Christ avait prévu tous les péchés que nous commettrions. Comme l'enseigne Jean 5:24, nous ne venons point en jugement.

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Donc, nous sommes éternellement en sécurité en Christ. Une fois authentiquement sauvés, nous ne pouvons plus jamais perdre ce salut car chacun de nos péchés a été couvert par le sang de Christ. NOUS AVONS LA VIE ÉTERNELLE La Bible nous enseigne que notre salut crée en nous certains changements comportant des conséquences éternelles et qui soulignent une fois de plus le fait que nous ne pouvons jamais perdre notre salut. Nous lisons dans Jean 3:15 que nous avons «la vie éternelle.» Si Christ n'avait subi le supplice de la Croix que pour nous donner la vie, nous pourrions logiquement commettre un péché et perdre cette vie; mais du fait qu'Il nous a accordé la vie éternelle, par définition, celle-ci doit durer éternellement et à jamais. Donc, aucun péché ne pourrait nous faire perdre la vie éternelle. Cette déclaration, selon laquelle nous avons la vie éternelle, sous-entend que jamais nous ne perdrons notre salut. La vie éternelle n'est pas simplement une expression philosophique sans réelle substance. Au contraire, elle se réfère à quelque chose de très réel dans notre existence. Elle se rapporte au fait que ceux d'entre nous qui sont sauvés sont devenus, sur le plan de notre personnalité, de nouvelles créatures. Nous avons été ressuscités, et sommes donc passés de notre mort spirituelle à la vie éternelle. La Bible enseigne que notre être essentiel est composé d'un corps physique et d'une âme; nous sommes des personnalités totalement intégrées. Parfois, la Bible emploie le mot «esprit» pour parler de l'âme ou essence spirituelle de l'homme. Lorsque l'être humain vit une existence consciente, comme nous tous de ce côté-ci de la tombe, nous ne pouvons apercevoir l'âme humaine. Cependant, à la mort d'une personne, l'âme se sépare de son corps. A un certain moment vous êtes en présence d'une personnalité complète formée d'un corps et d'une âme et, l'instant d'après, il n'existe plus qu'un corps sans vie. L'âme fait partie intégrante de cette personne, tout comme son corps physique, mais l'âme s'est séparée du corps et l'a quitté. Un exemple de séparation de l'âme et du corps nous est fourni par la mort du brigand sur la Croix. Jésus dit au brigand: «...Aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis» (Luc 23:43). Un peu plus tard, Jésus déclara: «Père, je remets mon esprit entre tes mains.» (Luc 23:46). Peu près, le corps de Jésus fut placé dans la tombe. Le corps du brigand fut également enterré, mais, ensemble, Jésus et le brigand se trouvèrent devant Dieu au Ciel. Ils y sont allés dans leur essence spirituelle. L'Apôtre Paul parla de cette séparation du corps et de l'âme lorsque, sous

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l'inspiration du Saint-Esprit, il souligna qu'il «aimait mieux quitter ce corps et demeurer auprès du Seigneur.» (II Corinthiens 5:8). De nouveau, dans Philippiens 1:23-24, il affirma avec confiance: «J'ai le désir de m'en aller et d'être avec Christ, ce qui de beaucoup est le meilleur; mais à cause de vous il est plus nécessaire que je demeure dans la chair.» En outre, dans Apocalypse 20:4, nous lisons: « ...les âmes de ceux qui avaient été décapités à cause du témoignage de Jésus et à cause de la parole de Dieu... ils revinrent à la vie et ils régnèrent avec Christ...». La raison pour laquelle un croyant peut et doit monter immédiatement au Ciel lorsqu'il meurt est qu'au moment du salut son âme est ressuscitée. Avant le salut, il est spirituellement mort, tant sur le plan physique que spirituel. Nous avons vu cela de façon très claire dans le chapitre 2, sur la «Totale Dépravation.» Dans I Pierre 4:6, nous lisons: «Car l'Évangile a été aussi annoncé aux morts...». Bien entendu, l'Évangile n'est pas prêché dans les cimetières où gisent les corps; par contre, il est prêché dans le monde entier pour ceux qui sont spirituellement morts. Lorsqu'une personne est sauvée, elle ressuscite; ce fait glorieux est enseigné par la Bible et ce, de façon pénétrante. Dans Colossiens 3:1, Dieu déclare: «Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d'en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu.» Notre Sauveur a fait l'expérience de la résurrection lorsqu'Il sortit de Son tombeau. Comme nous sommes ressuscités avec Christ, nous avons également fait l'expérience de cette résurrection. Dans Éphésiens 2:4 à 6, Dieu déclare: ...Mais Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause du grand amour dont Il nous a aimés, nous qui étions morts par nos offenses, nous a rendus à la vie avec Christ,(c'est par grâce que vous êtes sauvés); il nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ. Dieu nous enseigne de fort belle manière que nous avons été ressuscités avec Christ. Christ ayant été ressuscité, nous avons également été ressuscités. Quelle partie de notre être a été ressuscitée? Ce n'est pas notre corps physique. Après la mort il gît dans la tombe et attend la résurrection du dernier jour. I Corinthiens 15, décrit le merveilleux évènement de la résurrection de nos corps. C'est notre âme ou essence spirituelle qui a été ressuscitée, ce qui explique pourquoi, au moment de sa mort physique, le croyant peut se présenter immédiatement à Dieu. A sa mort, il lui est impossible d'aller au Ciel rejoindre Dieu dans son enveloppe charnelle parce que son corps n'est pas encore parfait, n'est pas encore un corps spirituel ressuscité (I Corinthiens 15:42 à 44). Mais il

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peut immédiatement accéder au Ciel dans son âme ou dans son esprit. Son âme a été ressuscitée au moment même de son salut. Apocalypse 20:5 à 6 appelle cette résurrection la première résurrection. Dieu y explique pourquoi l'âme des martyrs peut vivre et régner avec Christ. L'âme des martyrs a déjà été ressuscitée lors de la première résurrection. Ils peuvent donc, dès leur décès, être amenés en la présence sacrée de Dieu. Dans Apocalypse 20:6, Dieu souligne les cinq caractéristiques de ceux qui ont part à la première résurrection: 1. Ils sont bénis 2. Ils sont saints 3. La seconde mort n'a point de pouvoir sur eux. (Dans Apocalypse 20:14, Dieu enseigne que la seconde mort, c'est l'enfer). 4. Ils seront sacrificateurs de Dieu 5. Ils régneront avec Lui Ces cinq caractéristiques s'appliquent à ceux qui ont été sauvés. Nous sommes ceux qui sont bénis. Par exemple, dans ce que l'on appelle parfois «Les Béatitudes,» dans Matthieu 5, notre Seigneur parle des différentes façons dont les vrais croyants sont bénis. Dans I Pierre 2:9, nous apprenons que nous sommes «une race élue.» Dans Romains 8:1, nous lisons que nous ne subirons pas de seconde mort, c'est-à-dire l'enfer: «Il n'y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus Christ...» Nous apprenons que nous sommes ministres de Dieu dans I Pierre 2:9 où Dieu nous dit: «...vous êtes un sacerdoce royal.» (voir également Apocalypse 5:10). Nous régnons avec Dieu. Éphésiens 1:20 à 22 nous montre que Christ est assis à la droite de Dieu, régnant non seulement dans le siècle présent mais encore dans le siècle à venir. Et Éphésiens 2:6 déclare que nous sommes assis à Ses côtés. Nous régnons également en notre qualité d'ambassadeurs de Dieu sur terre. Nous lisons dans Apocalypse 5:10: «Tu as fait d'eux un royaume et des sacrificateurs pour notre Dieu, et ils régneront sur terre.» Nous apprenons ainsi que la première résurrection s'applique à ceux qui ont été sauvés. Ceci explique pourquoi le vrai croyant ressent en lui un profond amour pour Dieu et un ardent désir d'obéir à la volonté divine. Dans I Jean 3:9, nous lisons: «Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui; et il ne peut pécher parce qu'il est né de Dieu.» Dans notre

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âme, nous avons fait l'expérience de la nouvelle naissance, ayant été nés d'en haut, et avons ainsi fait l'expérience de la résurrection; dans notre âme, nous sommes devenus de nouvelles créatures. Donc, au niveau de notre âme, nous ne pécherons jamais plus. La seule raison pour laquelle nous sommes troublés par le péché, c'est que nos corps physiques n'ont pas encore été ressuscités. Notre corps physique, qui représente une partie de nous-mêmes aussi réelle que notre âme, est toujours attiré par le péché et il nous est donc ordonné de mortifier notre chair et ses désirs. Notre âme, au sein de laquelle nous avons déjà été ressuscités et qui est une partie de nous-mêmes aussi réelle que notre corps physique, nous évite de pécher à nouveau. Par l'intermédiaire de l'Apôtre Paul, dans Romains 7:21 à 24, Dieu évoque cette lutte qui se déroule dans la vie de l'enfant de Dieu: «Je trouve donc en moi cette loi: quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi. Car je prends plaisir à la loi de Dieu, selon l'homme intérieur; mais je vois dans mes membres une autre loi, qui lutte contre la loi de mon entendement, et qui me rend captif de la loi du péché, qui est dans mes membres. Misérable que je suis! Qui me délivrera du corps de cette mort?» Lorsque nous prenons conscience du fait que l'enfant de Dieu a été ressuscité, nous comprenons l'importance du conflit qui se déroule dans la vie de celui qui a été sauvé. Nous comprenons également pourquoi la Bible déclare dans I Pierre 4:6, que l'Évangile fut aussi annoncé aux croyants morts spirituellement afin que, maintenant, ils «vivent selon Dieu quant à l'esprit.» Nous avons été ressuscités au niveau de notre esprit ou de notre âme, nous pouvons donc vivre à la gloire de Dieu. Nous comprenons pourquoi Dieu déclare, dans I Thessaloniciens 3:13, que lorsque Christ viendra, Il sera accompagné de tous Ses saints. Cette vérité est encore soulignée dans I Thessaloniciens 4:14, où Dieu promet qu'à la venue de Christ: «...Dieu ramènera par Jésus et avec lui ceux qui sont morts.» Ceux qui ont été sauvés finissent par mourir; c'est-à-dire, selon le langage biblique, qu'ils s'endorment. Leurs corps sont placés dans des tombes en attendant leur résurrection au jour du Jugement dernier, mais ils continuent à vivre une vie éternelle au niveau de l'âme. La mort n'est que le moment où a lieu leur changement de résidence. A leur décès ils quittent leur enveloppe charnelle et continuent à vivre et à régner au Ciel, avec Christ. Toutes ces vérités et promesses sont certaines et assurées car lorsque nous sommes sauvés, nous recevons la vie éternelle. La grâce divine est merveilleuse, qui nous offre un salut aussi magnifique! Il est clair que quiconque est authentiquement sauvé est éternellement en sécurité.

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Ceux qui ne sont pas sauvés et qui meurent en état de péché, voient également, à leur décès, leur âme se séparer de leur corps physique. Cependant, au cours de leur existence dans l'âme, ils ne peuvent se présenter devant Dieu car ils ne sont pas passés par la résurrection de leur âme. La Bible nous dit qu'à leur mort, ceux qui ne sont pas sauvés vont dans le lieu du silence ( Psaumes 115:17). Ils n'auront plus aucune existence consciente jusqu'à ce qu'ils soient ressuscités à la fin des temps pour passer en jugement. Dieu évoque cela dans Apocalypse 20:5: «Les autres morts (c'est-à-dire les inconvertis) ne revinrent point à la vie (c'est-à-dire n'avaient pas de vie consciente) jusqu'à ce que les mille ans fussent accomplis.» En d'autres termes, lorsque ceux qui ne sont pas sauvés meurent, la seule chose dont ils seront conscients après cela c'est de leur résurrection le jour du Jugement dernier. Ce jugement sera terrible! Il est crucial que nous soyons sauvés dès maintenant, alors que nous sommes toujours vivants en ces jours de grâce. Dans Hébreux 2:3, nous lisons: « ...comment échapperons-nous en négligeant un si grand salut?» Pour en revenir au sujet de la sécurité éternelle dont bénéficient les croyants, nous trouvons de nombreux passages qui enseignent cette grande vérité. Dans Jean 10:27 à 30, Dieu déclare que nous ne périrons jamais et que personne ne nous ravira de Sa main. Dans Éphésiens 1:12 à 14, nous avons la promesse que Dieu a donné aux vrais croyants le Saint-Esprit, lequel est un gage de leur héritage. Dans Philippiens 1:6, la Bible nous fait la promesse formelle que Dieu terminera son oeuvre en nous. Dans les derniers versets de Romains 8, Dieu nous promet que rien, dans toute la Création, ne peut nous séparer de l'amour de Dieu. Nous lisons ces magnifiques promesses dans Romains 8:35 et 37 à 39: Qui nous séparera de l'amour de Christ? Sera-ce la tribulation, ou l'angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l'épée? ... Mais dans toutes ces choses, nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés. Car j'ai l'assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur. Ces versets nous disent que nous pouvons avoir foi en notre salut. En lisant ces versets, comment pourrions-nous, ne serait-ce qu'un instant, penser que nous pouvons perdre notre salut? QUE PENSER DES VERSETS QUI SEMBLENT ENSEIGNER QUE NOUS POUVONS PERDRE NOTRE SALUT?

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Existe-il certains versets indiquant que nous pouvons perdre notre salut? Que penser de passages tels que Hébreux 6:4 à 8, Hébreux 10:26 à 27, II Pierre 2:20 et Jean 15:2 à 6 ? En lisant ces versets de façon superficielle et en les isolant du contexte biblique global, nous pourrions en conclure qu'un croyant peut en effet perdre son salut. Cependant, en lisant ces versets et en les étudiant de façon appropriée, c'est-à-dire à la lumière des autres enseignements bibliques, nous comprenons qu'en aucune manière ils ne peuvent enseigner que nous pouvons perdre notre salut. Si ces versets nous enseignaient cela, ils seraient en contradiction formelle avec d'autres passages des Écritures qui indiquent clairement la nature de notre salut et les promesses de Dieu concernant le caractère éternel de notre salut. En fait, plusieurs de ces passages, surtout en Hébreux, se rapportent aux Juifs qui persistaient à se justifier par les oeuvres de la loi après avoir entendu l'Évangile de la grâce. Ils n'étaient pas sauvés et s'opposaient farouchement à une telle prédication qui libérait des âmes de sous le joug de la loi. La colère de Dieu fini par les atteindre tout comme elle s'abattra finalement sur tous ceux qui qui persistent à se justifier par leur libre choix et leur obéissance. LE CORPS DE CHRIST: INDIVIDUS ET COLLETIVITÉS Les passages qui semblent enseigner la possibilité de perte de notre salut doivent être abordés. Ils font, eux aussi, partie de la Bible. Nous pouvons les comprendre si nous gardons présent à l'esprit, comme nous l'avons appris plus tôt, le fait que la Bible présente le corps de Christ ou l'église, de deux façons. Parfois, lorsque la Bible parle du corps de Christ, c'est-à-dire de l'église, elle parle des croyants individuels qui sont, à titre personnel, nés de nouveau. Ces individus sont, bien entendu, éternellement en sécurité en Christ, comme nous l'avons vu dans les passages précédents. La Bible présente également le corps de Christ comme une église visible, mais celle-ci est-elle vraiment un groupe composé et organisé de ceux qui ont annoncé leur désir de servir Dieu, comme on l'entend souvent dire? La vrai Église n'est pas composée par des assemblées ou des groupes quelconques. L'Église n'est pas une organisation mais un état d'être, l'état d'être en Christ, l'état d'être appelé à sortir de la corruption du péché à une nouvelle vie. Précisément, l'Église est l'état de naître de nouveau, elle est l'appel à renaître par la puissance de Dieu, ce qui veut dire que l'Église visible est le croyant luimême en tant qu'individuel et que l'Église invisible est Christ en lui. Vrai que des croyants s'assemblent pour partager et pour l'étude de la Parole, mais le fait d'être assemblé ne constitue pas soi-même l'Église. Un chrétien éloigné et isolé est autant dans l'Église visible qu'un tel groupe, si du moins le groupe est composé uniquement de vrais élus. Les diverses dénominations qui se sont créés depuis après l'ère du Nouveau Testament jusqu'à nos jours et qui

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proclament leur désir de servir le Seigneur Jésus Christ sont des fausses églises qui sous prétentions bibliques en séduisent un grand nombre. Parmi les membres composant ces dénominations et sectes nombreuses, se trouve un grand nombre de faux chrétiens. Sur le plan de leur organisation visible, leurs membres ne sont en aucune façon citoyens du Royaume de Dieu, ils ne sont pas devenus de nouvelles créatures en Christ et Christ n'a pas payé pour leurs péchés. Ces personnes n'ont pas accepté le fait qu'elles sont en faillite spirituelle et que seule la grâce peut les sauver, même si elles proclament le message du salut par la grâce Bible à la main. Elles pensent que le fait de s'être affiliées à une église et d'essayer de mener une existence emplie de sainteté les rendra dignes de paraître devant Dieu. Elles connaissent de nombreux enseignements bibliques. Elles savent que la Bible déclare que les êtres humains sont des pécheurs qui encourent la colère de Dieu. Elles savent que Christ représente l'unique voie de salut, mais sur le plan personnel Christ ne fait pas partie intrinsèquement et intimement de leur vie. Elles ont été séduites par un faux évangile, un évangile du libre choix qui met en valeur la dignité humaine en faisant du salut une décision personnelle, et elles s'illusionnent d'être sauvé. Ces personnes sont encore dans leurs péchés. Mais dans tout ce marasme ténébreux se trouve des vrais élus qui, lorsque leur conscience est éveillée par la puissance souveraine de l'Esprit de Dieu, ne tardent aucunement à sortir de ces lieux de perditions pour suivre la seule voie de la Vérité. ISRAEL: UN EXEMPLE DE CORPS VISIBLE L'ancien Israël est un exemple parfait d'une assemblée visible dans laquelle se trouvaient aussi bien des personnes sauvées que non sauvées. Chaque Israélite était convaincu qu'il était sauvé et acceptable aux yeux de Dieu. Il croyait cela car Israël représentait la race élue et il observait les lois cérémonielles. Cependant, la Bible nous enseigne que la plupart des habitants d'Israël ne furent jamais sauvés, quelle que soit l'époque considérée. Ceci est explicité clairement dans Hébreux 3:15 à 19, où Dieu déclare qu'ils n'entreront pas dans Son repos car ils n'ont pas cru à Sa Parole. Mentionnons aussi que la nation moderne d'Israël est un faux Israël, elle est la bête qui sort de la terre et dont l'image officielle est la cité de Jérusalem (Apoc. 13:11-15), la prostituée des nations. Ce passage se trouvant dans de l'épître aux Hébreux rappelle l'époque où l'ancien Israël errait dans le désert sur sa route vers le pays de Canaan. Les Israélites étaient intimement liés à Dieu à mesure qu'Il les guidait depuis une colonne de nuée le jour et une colonne de feu la nuit. Ils buvaient l'eau qui coulait miraculeusement du rocher. Ils se nourrissaient de la manne provenant du Ciel. Ils étaient éclairés concernant la volonté divine. Ils étaient sous l'autorité personnelle de ce formidable représentant de Christ qu'était Moïse. Mais la

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plupart d'entre eux n'étaient pas sauvés. La Bible rapporte tristement dans Hébreux 3:19: «Aussi voyons-nous qu'ils ne purent y entrer à cause de leur incrédulité.» Elle explique aussi dans Hébreux 4:2: «Mais la parole qui leur fut annoncée ne leur servit de rien, car elle ne trouva pas de la foi chez ceux qui l'entendirent.» Sur le plan collectif ils étaient membres d'un seul corps et s'identifiaient au Seigneur Jésus-Christ. Collectivement, ils représentaient l'épouse de Christ. Collectivement, ils connaissaient les promesses de Dieu. Collectivement, ils recevaient de nombreuses bénédictions divines dans leur existence; mais, à titre individuel, ils n'étaient pas sauvés. Individuellement, ils n'avaient pas remis en Dieu leur confiance pour le salut. Ils étaient donc voués à l'enfer. La même situation existe aujourd'hui au sein de l'église. Certains membres de ces assemblées paraissent irréprochables. Il se peut qu'ils enseignent parfois à l'école du Dimanche; ils se peut qu'ils soient pasteurs, qu'ils prient avec ferveur et lisent régulièrement la Bible. Ils se peut qu'ils se comportent comme de vrais croyants, mais s'ils ne sont pas devenus de nouvelles créatures en Dieu, ils ne sont pas sauvés. Ce sont ces personnes auxquelles Dieu fait allusion dans certains passages comme Hébreux 6:4 à 8, Hébreux 10:26 et 27, II Pierre 2:20 et Jean 15:2 et 6. Tout comme Nicodème qui était un membre sincère de l'assemblée juive de son temps, ces personnes doivent naître d'en haut avant de pouvoir entrer au Ciel. Il est évident que les membres de l'assemblée qui ne sont pas passés par la nouvelle naissance et qui, cependant, sont persuadés d'être sauvés feraient bien de savoir qu'ils peuvent être déchus de la grâce. Ils espèrent que la voie de salut qu'ils suivent les rendra dignes de paraître devant Dieu grâce à leur affiliation à leur église ou grâce à leurs actions qui les feront considérer comme des chrétiens convaincus. Lorsqu'ils ne vivent plus de cette façon, ils ne sont plus identifiés au corps de Christ. En fait, ils n'ont jamais été sauvés et n'ont jamais fait parti du Corps de Christ. L'ENSEIGNEMENT SELON LEQUEL NOUS POUVONS PERDRE NOTRE SALUT REPRÉSENTE UNE DOCTRINE DANGEREUSE La doctrine selon laquelle nous pouvons être déchus de la grâce ou perdre notre salut est très dangereuse car elle fait dépendre notre salut de nos oeuvres ou de notre obéissance. Si nous pensons que nous sommes sauvés par la grâce divine, mais que du fait de notre faiblesse innée et de notre non-respect de la loi de Dieu nous sommes coupables aux yeux de Dieu, alors, en effet, nous proclamons qu'une des conditions de notre salut est que nous accomplissions de bonnes oeuvres. En d'autres termes, nous estimons que nous sommes, dans un

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certain sens, sauvés par la grâce divine, mais en réalité, nous tentons de gagner notre salut en vivant une sorte de vie exemplaire et cela est un faux salut. Donc, nous avons en effet mis sur pied un plan de salut personnel par lequel nous pouvons mériter les faveurs constantes et le salut de Dieu, grâce à nos actions et nos bonnes oeuvres. De ce fait, notre salut ne serait plus un don bienveillant dû à la grâce divine, c'est-à-dire une faveur divine imméritée accordée à des pécheurs désespérés et en pleine débâcle spirituelle, mais deviendrait quelque chose que nous avons gagné grâce à notre vie exemplaire. Nous sommes tombés dans le même piège que les Juifs dont Dieu parle dans Galates 5, et qui insistaient sur le fait que la circoncision était indispensable au salut. Dieu déclare que ceux qui croient cela ne bénéficient plus de la grâce mais tombent sous la malédiction de la Loi. Nous lisons dans Éphésiens 2:8 à 10 que nous sommes sauvés par la grâce et non par les oeuvres. Nos oeuvres sont incapables de nous sauver car la Bible enseigne que nos meilleures oeuvres ne sont que vêtements souillés aux yeux de Dieu ( Esaïe 64:6). Dans Jacques 2:10, Dieu déclare que quiconque manque à l'un des plus infimes détails de la Loi, devient coupable de toute la Loi de Dieu. En d'autre termes, si nous pensons que nous pouvons être sauvés en accomplissant de bonnes oeuvres, nous choisissons un plan de salut qui exige que nous soyons absolument parfaits aux yeux de Dieu et cela est exigé plus que Dieu demande. Si nous dévions aussi peu que ce soit de la perfection de la divine Loi, nous sommes immédiatement condamnés pour notre péché et serons expédiés en enfer. Dieu soit loué, notre salut nous est accordé par la grâce! Les oeuvres que nous accomplissons résultent de la grâce divine dans notre vie. Certains craignent que si nous enseignons que nous ne pouvons pas perdre notre salut, des croyants puissent se transformer en profanes méchants. Ils pensent que de telles personnes, rassurées de penser que Christ a payé pour tous leurs péchés, pourraient se mettre à apprécier les plaisirs du péché. Quiconque est devenu un véritable enfant de Dieu comprendra l'impossibilité d'une telle déclaration. Un véritable enfant de Dieu est une créature nouvelle en Christ; il vit avec une âme éternelle ressuscitée. Le péché lui est dorénavant insupportable. La menace d'une condamnation divine ne lui est plus nécessaire pour mener une vie exemplaire. Un enfant de Dieu aime profondément Dieu et est animé d'un désir sincère de Lui plaire et de Lui obéir. Aux yeux d'une personne non-sauvée qui convoite le péché tant physiquement que spirituellement, le péché est très attirant. Lorsqu'un vrai croyant qui a reçu son âme ressuscitée, pèche, un grave conflit de personnalité se déclenche. La nouvelle âme du croyant se sent profanée s'il cède au péché

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dans son corps de pécheur. Le croyant découvre que son plus grand plaisir réside dans l'obéissance à Dieu car c'est ce genre de vie que son âme apprécie. Mais un croyant n'est pas à l'épreuve de tomber dans le péché, car le péché demeure en notre chair et nous devons le combattre toute notre vie. Nous sommes sauvé dans l'esprit et non dans la chair, celle-ci demeure sous la condamnation du péché et nous en récoltons des conséquences jusqu'à notre mort en ce monde, mais en aucune façon le croyant désire vivre dans le péché et il en est délivré en marchant par la foi en Christ qui a payé à sa place comme son substitut pour tous ses péchés passés, présents et futurs. La foi du croyant est souvent éprouvée par diverses épreuves et parfois donne l'impression qu'elle ne s'y trouve plus, mais s'il tombe Dieu le relèvera car la foi n'est qu'un moyen et non l'objet du salut. De plus, Dieu réside en lui. Le croyant est la propriété de Dieu grâce au fait qu'il a été racheté par Christ. Dieu le châtiera s'il continue de pécher. Ainsi, il est impossible à un croyant né-du-Ciel de récidiver et de mener une existence de péché comme celle qu'il menait avant de devenir une nouvelle créature en Christ. D'entre ceux qui proclament un salut conditionnel, comme un dénommé Claude Lamontagne qui déclare que le salut inconditionnel est diabolique, la notion est qu'un croyant peut de lui-même sortir d'entre les mains de Dieu (Jean 10:27-30) par sa propre volonté. Mais cela est impossible puisque premièrement le salut ne dépend pas de notre volonté mais de celle de Dieu (Jean 1:12,13), et deuxièmement il est impossible à celui ou celle qui fait parti du Corps de Christ d'être retranché car Christ n'est pas manchot. Ceux qui quitteraient par euxmêmes indiqueraient par ce fait qu'ils n'ont jamais connu la vraie grâce du salut et qu'ils sont des faux chrétiens. Ceux qui s'attaquent au salut inconditionnel récolteront le châtiment qui leur est du dans les flammes d'un enfer réel. PAIX AVEC DIEU Ainsi donc, nous comprenons de façon concluante que la sécurité éternelle de notre salut ne peut être contestée. Quel extraordinaire réconfort pour ceux d'entre nous qui ont fait l'expérience de la grâce salvatrice de Dieu dans notre existence! Nous n'avons pas à vivre avec le sentiment que nous pourrions pécher sans nous en rendre compte ou sans avoir demandé pardon et, de ce fait, finir en enfer. Nous vivons avec la paix de Dieu en notre coeur, conscients que nous sommes des enfants de Dieu pour l'éternité. Nous vivons dans une immense joie, sachant que Christ a payé pour tous nos péchés. Nous ne comparaîtrons jamais devant le trône de Dieu. Le Seigneur Jésus-Christ, notre remplaçant, notre Médiateur, a déjà été condamné par Dieu pour notre rachat. Pour avoir supporté le fardeau de nos péchés, Il a déjà subi la colère de Dieu

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que nous méritons à juste titre! Quelle magnifique salut Dieu nous a offert!

CHAPITRE 7 CONCLUSION Nous sommes parvenus à la fin de notre étude relative au grandiose plan de salut que Dieu a préparé à notre intention. Nous avons vu que Dieu a une offre de salut bienveillante destinée au monde entier et qu'Il a promis que quiconque croit en Lui ne mourra pas mais aura la vie éternelle. Cependant, nous avons également vu que l'homme étant mort par ses péchés, c'est-à-dire en état de rébellion totale contre Dieu et esclave de Satan, il ne répondra jamais spontanément à l'appel de l'Évangile. Mais, dès avant la création du monde, Christ a élaboré un plan de salut complexe et détaillé dans lequel Il a nommé ceux qu'Il sauverait. Donc, au fur et à mesure que l'Évangile se répand dans le monde entier, Christ recherche ceux qu'Il a prévu de sauver; et, bien entendu, Il les sauvera! Dieu est totalement souverain dans ce processus et rien ne peut contrarier la volonté éternelle de Dieu. On peut, à nouveau, poser la question: «Que se passe-t-il pour moi, si je ne suis pas sauvé et ne figure pas parmi les élus de Dieu? Est-il possible que je puisse être sauvé?» Notre réponse est que le plan divin de salut est l'affaire de Dieu et non la nôtre. Si nous ne sommes pas sauvés, il n'existe qu'un seul moyen de nous mettre en règle avec Dieu et c'est par l'intermédiaire du Seigneur Jésus Christ. Si nous reconnaissons nos péchés,

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implorons la miséricorde de Dieu et reconnaissons Christ comme notre Sauveur, que nous pensions ou non être élus, nous découvrirons qu'il n'y a d'espoir que dans le sang précieux de Christ sur la Croix. Si une personne est élue au salut, Dieu infléchira sa volonté, de telle sorte qu'elle voudra être sauvée. Dans son âme née de nouveau, elle ne voudra plus pécher. Si une personne n'est pas prédestinée au salut, elle ne sera pas du tout intéressée par le plan de salut de Dieu d'après le décret d'élection. Elle pourra essayer de réaliser son propre plan selon son propre choix, mais ne prendra nul souci du réel plan de salut de Dieu. Je me souviens du temps où le réformateur Martin Luther, alors qu'il était encore un jeune garçon, lisait les écrits de Saint-Augustin concernant l'élection et la prédestination, écrits basés eux-mêmes sur ceux de l'Apôtre Paul. Luther luttait dans l'angoisse contre l'horrible pensée qu'il n'était peut-être pas l'un des élus qui étaient prédestinés au salut. Et s'il n'était pas l'un des élus de Dieu...? Cela a suscité chez lui une grande détresse. Avec anxiété et à travers les larmes, il a parlé de cette préoccupation à son pasteur bien-aimé, qui lui répondit: «Arrête-toi de t'inquiéter au sujet de ces questions théologiques! Pense plutôt au sang précieux de Jésus répandu sur la croix, répandu pour tes péchés! C'est là où se trouve le pardon! Pense au sang de Jésus répandu sur la Croix du Calvaire pour le pardon de tes péchés et pour ton salut!» Oui, c'est vrai, le salut se trouve au pied de la Croix. Alors gardez vos yeux fixés sur votre précieux Seigneur et Sauveur, Jésus-Christ! Trouvez votre salut et votre pardon dans Son sang répandu sur la croix du Calvaire! Le conseil donné à Luther est aussi un bon conseil pour nous lorsque nous sommes aux prises avec de telles questions. Voyez-vous, au moment où vous ressentez l'anxiété, Dieu est en train de vous appeler. A ce moment, ne vous inquiétez pas de la prédestination et de l'élection, mais de grâce ne vous y opposez pas et ne les rejetez pas! Ayez simplement confiance en Jésus! Il est venu chercher et sauver ce qui était perdu. Quand vous vous rendrez compte que vous devriez aller en enfer pour vos péchés, mais que vous ne le voulez pas, que vous voulez plutôt passer l'éternité dans l'allégresse, en louant notre merveilleux Dieu, en compagnie des saints, alors jetez-vous tout simplement sur la miséricorde de Dieu et suppliez-Le de vous accorder Son salut, Son amour, à travers le sang de Jésus-Christ. Dieu enseigne clairement que si vous Le cherchez de tout votre coeur (Deutéronome 4:29), vous serez sauvé. «Demandez, et on vous donnera; cherchez, et vous trouverez; frappez, et l'on vous ouvrira» (Matthieu 7:7). «Mais à tous ceux qui l'ont reçue, (la Lumière, c'est-à-dire Jésus-Christ) à ceux qui

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croient en son nom, elle a donné le pouvoir (le droit, ou le privilège) de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de Dieu» (Jean 1:12 et 13). Une fois sauvé, vous allez souhaiter étudier la Bible; et en la lisant, vous vous rendrez compte que lorsque vous souhaitiez être sauvé, c'était qu'en vérité, Dieu vous attirait. Il vous a élu. Il a accompli Son oeuvre de grâce dans votre coeur. Vous étiez devenu né de nouveau... de par la volonté de Dieu. La doctrine de l'élection ne contredit en rien l'appel de l'Évangile. Il s'agit plutôt d'une assurance garantissant la réussite du plan évangélique de Dieu. En fait, à un niveau plus profond, il s'agit du sang versé par Jésus, c'est-à-dire le fait que Christ a souffert la seconde mort, ce qui garantit le succès du plan évangélique Divin. Une fois sauvé, vous vous abandonnerez à Dieu alors qu'Il vous détournera de votre plan de salut personnel et vous intégrera dans Son propre plan de salut. Si votre volonté a été soumis à Dieu dans la repentance par l'intermédiaire de Christ, à mesure que Dieu vous qualifie, ce sera la preuve que Dieu vous a sauvé. Je suis certain que cette étude nous aidera tous à mieux comprendre quel magnifique et merveilleux Dieu de bonté nous avons! Il règne sur chaque aspect de notre vie. Loué soit Dieu pour Son magnifique plan de salut!

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LA SANCTIFICATION ET LA PERSÉVÉRANCE DES SAINTS par Jean leDuc

TABLE DES MATIÈRES

La Sanctification dans la vie présente……………………………… pg.158 Les luttes sans relâche de la Sanctification………………………. pg.162 Plaire à Dieu par les œuvres…………………………………………. pg.168 La persévérance dans la foi………………………………………….. pg.172

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Quelques passages difficiles………………………………………... pg. 175

La Sanctification dans la vie présente Quoique le salut est parfait, complet et statique, c'est à dire qu'il ne peut être changé, amélioré, que c'est un fait accompli une fois pour toute et que rien ne peut y être ajouté; notre perfectionnement dans la foi, nommé aussi notre sanctification, est progressif, graduel et dynamique, et sera complet uniquement à l'apparition finale de Christ. Ainsi notre foi est susceptible à des améliorations constantes, à des rénovations progressives qui, tout au long de notre vie, nous engagent dans des combats entre l'Esprit et la chair, entre la lumière et les ténèbres, entre la vérité et ses contrefaçons frauduleuses. Du point de vue de l'éternité notre sanctification est parfaite, Dieu nous a séparé d'une manière absolue de ce monde de corruption, «il nous a délivré de la puissance des ténèbres, et nous a transportés au royaume de son Fils bien-aimé» (Col. 1: 13); mais du point de vue temporel de notre vie en ce monde, notre sanctification est en croissance constante, «jusques à ce que nous nous rencontrions tous dans l'unité de

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la foi, et de la connaissance du Fils de Dieu, dans l'état d'un homme parfait, à la mesure de la parfaite stature en Christ: afin que nous ne soyons plus des enfants flottants, et emportés ça et là à tout vent de doctrine, par la tromperie des hommes, et par leur ruse à séduire artificieusement; mais afin que suivant la vérité avec la charité, nous croissions en toutes choses en celui qui est le Chef, c'est à dire, Christ» (Eph. 4: 13-15). La croissance de la sanctification est clairement exposée dans les Écritures. On peut remarquer l'inégalité qui règne sous ce rapport, parmi les chrétiens: l'un est faible en esprit tandis que l'autre est fort; bien plus, aucun chrétien ne se sent toujours égal à lui-même; tantôt son esprit s'exalte, et il se sent prêt à tout, tantôt il est timide et tremblant; tantôt il est brûlant d'amour, ferme dans la foi et l'espérance, tantôt il se sent froid, faibles et désespéré. Il y a donc, dans le croyant, une lutte constante entre le nouvel homme et le vieil homme (Rom. 7: 1-25). Or, la doctrine de la croissance dans la sanctification doit être maintenue et défendue dans toute sa vérité et sa force contre l'erreur du Perfectionnisme que nous rencontrons en partie ici et là dans l'Arminianisme chez les Catholiques, les Méthodistes, les Pentecôtistes, les Baptistes, etc. Il nous faut rejeter l'erreur de ceux qui enseignent que l'homme, après sa conversion, peut observer et accomplir pleinement la loi de Dieu, ou qu'un chrétien réellement régénéré par l'Esprit de Dieu peut observer et accomplir parfaitement la loi de Dieu dans cette vie-ci. Le Perfectionnisme entraîne, dans ses ultimes conséquences, le rejet de la doctrine de la Justification par la Foi, puisque la foi ne peut habiter qu'un cœur contrit qui, par une repentance quotidienne, se renouvelle dans les mérites de Christ. Un vrai croyant ne peut jamais nier son péché, mais toujours il se reconnaît pécheur devant Dieu. Pour cette raison, le Perfectionnisme doit être

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condamné comme l'une des formes de la doctrine de la Justification par le Choix, qui est aussi nuisible que pernicieuse. Le fait que, dans cette vie la sanctification est progressive et incomplète ne doit pas être considéré par les croyants comme un prétexte de continuer à vivre selon la chair (Gal.5: 13) et de cesser de mettre leur confiance en Christ dans tous les domaines de leurs vies. Il nous faut ainsi rejeter la fausse notion que la sanctification implique des efforts du croyant, car la confiance est l’opposé des efforts, elle les invalide et les anéantit. Les efforts proviennent de la Loi, la confiance provient de la Grâce. Si certains textes dans les Écritures semblent donner l’impression que nous devons faire des efforts pour contribuer à notre sanctification, un regard soigneux de ces textes nous révélera qu’il sagit plutôt de laisser Christ agir en nous pour achever l’œuvre qu’il a débuté (Phil. 1: 6). Tout dans le salut et la sanctification est de Dieu, rien n’est de l’homme. Voudrions-nous enlever la gloire à Christ par nos efforts ? Dirions-nous qu’il n’est pas assez puissant pour nous sauver et nous sanctifier pleinement sans le moindre effort de notre part ? Si l’on considère ces faits, la folie du Perfectionnisme, qu’il soit partiel ou absolu, devient évidente. Si cette doctrine a pu s’introduire dans le christianisme, c’est à cause que plusieurs ont amoindri les exigences de la loi divine et obscurci la gloire parfaite de la grâce de Dieu en Jésus-Christ. En premier lieu, ils ont répandu la doctrine du salut par la justice des œuvres; et lorsque cette doctrine païenne eut bien pris racine dans leurs enseignements, «l’illusion épicurienne» du Perfectionnisme a nécessairement suivi. Leur esprit orgueilleux a affirmé «Je peux faire des bonnes œuvres pour mériter mon salut» ou «je peux contribuer l’effort de mon choix personnel et accepter librement d’être sauvé»; il a ajouté ensuite avec arrogance «Je peux faire

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plus d’œuvres que mon salut en demande», ou «je peux contribuer moimême à ma sanctification par mon obéissance volontaire aux exigences qui me sont demandé dans les Saintes-Écritures». Une particularité malsaine du Perfectionnisme est que plusieurs s’efforcent de faire des bonnes œuvres après leur salut dans le but de récolter une récompense dans le Royaume à venir. Cela n’est qu’une forme de marchandage avec Dieu et ceux qui s’y adonnent auront une mauvaise surprise au jugement du grand jour, car leur motif est égocentrique et non Christocentrique. En fait, Jésus chassa les marchands du temple (Jean 2: 14-16), il en sera ainsi lors du jugement dernier. Ces gens doivent se poser la question s’ils ont vraiment connu la grâce du salut, car leurs agissements témoignent du contraire. «Il n’y a pas dans la vie chrétienne la moindre place pour être satisfait de soi-même… Nous n’avons pas le droit de nous satisfaire de certains de nos progrès» nous dit A.R. Kayayan, «Dieu ne nous accorde pas ici-bas la perfection totale ni une vie d’harmonie complète, mais il nous donne sa grâce. Cela ne suffit-il pas ?» La gloire appartient à Christ seul et non point à nous. Tous ces points découlent de l’Arminianisme qui veut élever la dignité de l’homme au même niveau que son Créateur et lui dérober sa gloire. Le grand Réformateur, Martin Luther, remarqua justement : «L’Écriture appelle sorcellerie, idolâtrie et service des idoles le fait de ne pas écouter la Parole de Dieu et de prétendre agir sans ou contre elle; c’est là un terrible verdict, surtout si l’on considère combien cette faute est fréquemment et gravement commise», d’autant plus de prétendre d’agir en conformité avec elle tout en s’y opposant par une conduite qui loue les efforts personnels au détriment de la soumission à la vérité, ce qui aura pour résultat de sévères conséquences.

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Les luttes sans relâche de la Sanctification La sanctification ne consiste pas en un simple prolongement de ce qui nous a déjà été donné lors de notre conversion qui met en évidence notre régénération, mais sert à augmenter et à fortifier la vie nouvelle dans une confiance constante et perpétuelle en notre divin Sauveur et Roi, le Seigneur Jésus-Christ, qui habite en nous par son Saint-Esprit et nous transforme graduellement en son image. Elle consiste en deux parties: premièrement, elle ôte graduellement la pollution et la corruption de la nature humaine (Rom. 6: 6; Gal. 5: 24); deuxièmement, elle développe graduellement la vie nouvelle de consécration à Dieu (Rom. 6: 4, 5; Col. 2: 12; 3: 1; Gal. 2: 19), bien qu’elle ait lieu dans la vie intérieure du croyant, elle affecte naturellement la vie toute entière (Rom. 6: 12; 1 Cor. 6: 15-20; 1 Thess. 5: 23). Le changement de la vie intérieure est lié conséquemment à l’opération d’un changement dans la vie extérieure par la puissance de Christ en nous. La question de savoir si l’homme doit coopérer dans

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l’œuvre de la sanctification provient ainsi du Perfectionnisme avec son obéissance aux œuvres de la loi. La sanctification exige plutôt notre humiliation et notre soumission à Christ devant nos faiblesses et nos incapacités afin de laisser agir l’Esprit en nous et à travers nous. Nous n’avons pas à accomplir des œuvres de la loi, mais des œuvres de foi ou œuvres de confiance en Celui qui opère en nous la puissance de sa grâce merveilleuse. Il importe de savoir que le mot «sanctification», du grec «hagiasmos» signifie être «saint, mise à part, séparé, marginalisé, dédié, consacré». La sanctification est donc un processus de marginalisation issu de notre régénération qui engendre notre séparation d’avec le péché et ce monde de corruption. Cette séparation débute officiellement lors de notre conversion, de notre salut, où nous sommes déclarés «saint», mais une fois «saint» nous embarquons dans une voie de sainteté progressive qui nous engage dans une luttre entre la chair et l’Esprit. Les chrétiens doivent lutter contre le péché aussi longtemps qu’ils sont en vie (1 Roi 8: 46; Prov. 20: 9; Jacques 3: 2; 1 Jean 1: 8). Leurs vies sont caractérisées par une lutte constante entre la chair et l’Esprit (Gal. 5: 17), et même les meilleurs d’entre eux confessent leurs péchés (Job 9: 3, 20; Ps. 32: 5; 130: 3; Prov. 20: 9; Es. 64: 6; Dan. 9: 7; Rom. 7: 14; 1 Jean 1: 9), prient pour le pardon des offenses (Ps. 51: 1, 2; Matt. 6: 12; Jacques 5: 15), luttent pour soumettre leur confiance à Christ dans le but d’obtenir une plus grande perfection (Rom. 7: 7-26; Gal. 5: 17; Phil. 3: 12-14). Cette vérité est niée par les perfectionnistes qui affirment que l’homme peut atteindre la perfection dans la vie présente en contribuant à leur sanctification. Ils font appel au fait que toute la Bible demande aux croyants d’être parfait (Matt. 5: 48; 1 Pierre 1: 16; Jacques 1: 4). Elle parle de certains comme étant des parfaits (Gen. 6: 9; Job 1: 8; Phil. 3: 15) et déclare que ceux qui sont nés

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de Dieu ne pèchent pas (1 Jean 3: 6). Mais le fait que nous sommes en voie de perfection ne prouve pas que certains sont parfaits. En outre, le terme «parfait» ne veut pas toujours dire exempt de péché. Noé, Job, Asa sont appelés parfaits; mais l’histoire biblique montre clairement qu’ils n’étaient pas sans péché. L’apôtre Jean a évidemment en vue qu’un croyant ne pratique plus le péché quoiqu’il pèche encore à cause de sa nature humaine dégénéré (1 Jean 1: 8). L’apôtre Paul parle du même sujet en disant: «Et si Christ est en vous, le corps est mort à cause du péché; mais l’esprit est vie à cause de la justice. Or, si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus des morts habite en vous, celui qui a ressuscité Christ des morts vivifiera aussi vos corps mortels, à cause de son Esprit qui habite en vous» (Rom. 8: 10, 11). Quand nous sommes nés de nouveau nous sommes nés de l'Esprit. La présence de l'Esprit-Saint en nous, nous sanctifie et, de ce fait, nous devenons un nouveau temple dans lequel Dieu demeure. Pierre a adressé sa première épître à "ceux que Dieu a choisis... d'avance, conformément à son plan, et vous lui avez été consacrés par l'Esprit, pour obéir à JésusChrist et être purifiés par l'aspersion de son sang" (1 Pierre 1:1-2). Nous voilà donc fixés. Une fois que nous devenons le temple de l'EspritSaint, nous sommes sanctifiés. Oui, mais il y a plus ! Qu'en est-il de cette "œuvre sanctificatrice" ? Paul dit de Jésus et de son oeuvre: "Par une offrande unique, en effet, il a rendu parfaits pour toujours ceux qu'il purifie du péché. C'est là ce que le Saint-Esprit nous confirme de son côté. Car il dit d'abord: 'Mais voici quelle alliance je vais établir avec eux après ces jours-là, dit le Seigneur: je

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placerai mes lois dans leur coeur et je les graverai dans leur pensée'" (Hébreux 10:14-16). De manière certaine, le Saint-Esprit est présent, et nous sommes jugés saints - sanctifiés. Mais il a la tâche d'écrire des choses nouvelles dans notre coeur. Le Saint-Esprit est à la fois présent et œuvre en même temps à accomplir quelque chose en ceux qui ont déjà été déclarés saints, mais qui sont encore "en train de devenir saints". Et c'est ce processus d'être "en train de devenir saint" qu'on appelle "la sanctification progressive". La sanctification progressive est l'expérience quotidienne du salut chrétien. Avez-vous soumis votre foi en l'œuvre du Christ accomplie sur la Croix pour vos péchés ? Dans ce cas vous avez été sauvés. À partir du moment où vous professez Jésus comme votre Sauveur et Seigneur, votre destin éternel est mis en sûreté, parce que l'expiation du Christ fait en sorte que vous êtes justifiés, libres de vous tenir debout devant Dieu sans culpabilité ou amende à payer pour vos péchés. Vous avez été "justifiés" (Romain 5:1, 8-9). Cela a été accompli, une fois pour toutes, grâce à l'oeuvre de Dieu qui vous a transformés de l'état de pécheurs condamnés à enfants justifiés de Dieu. C'est pourquoi Paul a pu dire au geôlier philippien de croire au Seigneur Jésus-Christ et il serait sauvé, lui et sa famille (Actes 16: 31). Mais les Écritures enseignent également que le salut est un processus continuel. Comment pouvons-nous être délivrés du péché, alors que nous péchons encore? Paul était angoissé à ce sujet, il se disait lui-même misérable (Romain 7:15-20) ! En dépit d'un esprit qui soit accordé avec Dieu, nous sommes encore aux prises avec la présence de la "chair" l'homme naturel - ce vieil assemblage d'appétits, d'impulsions, de passions et de tiraillements qui demandent à être assouvis. Et, quelquefois, nous

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cédons aux tentations ou trébuchons sur des pierres d'achoppement. De nouveau, l'expiation de Christ fournit la réponse: les choses peuvent aller mal, mais il n'y a pas de condamnation pour ceux qui sont en lui, car ils marchent selon l’Esprit de liberté et non selon l’esclavage de la chair (Romains 8:1) ! Comme nous avons confiance en l'Esprit-Saint pour nous guider quotidiennement, nous sommes alors sauvés du milieu des épreuves et des tentations. C'est le processus de toute une vie que d'expérimenter l'oeuvre du Saint-Esprit en nous et on l'appelle "la sanctification progressive" - le développement d'un style de vie saint au lieu de notre ancienne manière de vivre (Tite 2: 11-14). La justification nous sauve de la pénalité du péché (la mort éternelle). La sanctification - avoir l'Esprit-Saint en nous - nous sauve du pouvoir toujours présent du péché. Et, comme nous cédons à la conduite de l'Esprit-Saint, et que nous nous soumettons à son œuvre, nous devenons de plus en plus semblables au nouvel homme, Jésus-Christ, et de moins en moins semblables à nous-mêmes. Ce processus est comparé à l'action de porter des fruits (Jean 15:1-8 ; Galates 5:22-26). Une autre analogie utile nous décrit comme étant l'argile entre les mains de Dieu qui est le maître potier (Rom. 9: 20-23). On ne peut avoir de plus bel exemple de la Souveraineté de Dieu dans nos vies. C’est Lui qui nous sauve et nous sanctifie selon le bon plaisir de sa volonté et pour sa gloire. De quelque manière que nous décrivions la vie chrétienne et l'œuvre du Saint-Esprit, nous savons qu'il y a croissance - du progrès - puisque nous vivons une vie sainte engagée à croître "dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. "

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La conduite de celui qui appartient à Dieu doit être sainte par l’application de sa foi en celui qui l’habite et le sanctifie. La vie quotidienne doit être la mise en pratique de l’enseignement de Jésus (Jean 14: 6) en lequel nous plaçons notre confiance pour accomplir à travers nous les œuvres convenables à notre sanctification. Par la puissance du Saint Esprit et de la Parole de Dieu il doit y avoir une amélioration croissante du caractère tout au long de la vie du croyant. (Il sera remarqué et mise à part par les autres.) Le croyant désire plaire à Jésus, bien qu’il sait que la perfection est impossible à cause de la nature pécheresse toujours présente en lui ici-bas. Ainsi la vie quotidienne est une tension entre la réalité de la vie et l’idéal que Dieu nous enseigne. Quand vous manquez la cible, ne soyez pas découragé, reconnaissez-le pour pouvoir progresser dans la voie de la vérité: «Sanctifie-les par ta vérité: ta parole est la vérité.» (Jean 17: 17).

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Plaire à Dieu par les œuvres Il est tout naturel qu’un croyant désire plaire à Dieu mais sa manière d’y procéder va trop souvent au détriment de son désir. Pour la grande majorité «plaire à Dieu» signifie faire des œuvres de charité. Ils cherchent à améliorer le sort de leurs semblables par des dons en argent, par la fondation ou le soutient d’œuvres de charités, en s’impliquant dans des œuvres sociales ou religieuses de toutes sortes. Non pas qu’il est méchant d’aider nos semblables, mais cet esprit de charité qu’ils proclament n’est pas la charité au sens des Écritures, mais un esprit humaniste de philanthropie qui se dit ami du genre humain et conséquemment «ami du monde», et par lequel ils veulent se justifier devant Dieu et les hommes. La Parole de Dieu témoigne fortement contre un tel esprit pharisaïque, en disant: «Hommes et femmes adultères, ne savez-vous pas que l’amitié du monde est inimitié contre Dieu ? Celui donc qui voudra être ami du monde, se rend ennemi de Dieu» (Jacques 4: 4); «N’aimez point le monde, ni les choses qui sont au monde; si quelqu’un aime le monde, l’amour (la charité)

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du Père n’est pas en lui. Car tout ce qui est au monde, c’est à dire, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, n’est point du Père, mais est du monde. Et le monde passe avec sa convoitise; mais celui qui fait la volonté de Dieu, demeure éternellement» (1 Jean 2: 15-17). «L’orgueil de la vie» est la source de cette philanthropie moderne qui élève la dignité de l’homme. Le

sujet

semble

devenir

perplexe

devant

les

affirmations

du

Perfectionnisme qui déclare que «le croyant doit faire des efforts pour coopérer dans l’œuvre de la sanctification». Or la question surgit immédiatement de savoir quel est la volonté de Dieu sur ce sujet, ou encore «Que ferons-nous pour faire les œuvres de Dieu ?» (Jean 6: 28). Cette question brûlante qui fut posée à Jésus par des juifs dont la justice des œuvres de la loi fut le moyen par lequel ils croyaient plaire à Dieu, est encore pertinente de nos jours. Remarquez que la question est au pluriel mais que Jésus leur répond au singulier: «C’est ici l’œuvre de Dieu, que vous croyiez en celui qu’il a envoyé» (Jean 6: 29). Voici donc la réponse à toutes nos questions, autant sur le salut que la sanctification. Croire en Christ mort sur la croix pour notre salut, croire en Christ présent en nous pour notre sanctification. Puisque le mot «foi» est interchangeable avec celui de «confiance», les deux signifiant une seule et même chose, nous voyons que les œuvres de la foi sont des œuvres de confiance en Christ qui opère en nous toutes choses pour sa gloire. Soulignons que les œuvres dont mentionne l’épître de Jacques (Jacques 2: 14-26) sont des œuvres de foi ou œuvres de confiance, et non des œuvres de la loi desquelles nous avons été libéré et qui n’ont qu’une «apparence de sagesse en dévotion volontaire, et en humilité d’esprit…» (Col. 2: 13-23). Le fait d’interjecter l’article «la» entre le mot «œuvre» et «foi» a contribué à donner la fausse impression que les œuvres procèdent de la foi, il est plus

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juste de dire que les œuvres s’appuient sur la foi, qu’elles la mettent en évidence par la pratique constante de la confiance en Christ. En fait, nous voyons que «la foi agit avec ses œuvres et que c’est par les œuvres que la foi est rendue parfaite» (Jacques 2: 22). Il est vrai qu’Abraham fut justifié par les œuvres quand il offrit son fils Isaac sur l’autel (Jacques 2: 21), mais il nous faut remarquer que cette œuvre d’Abraham s’appuyait sur la foi que Dieu peut même ressusciter quelqu’un d’entre les morts (Héb. 11: 17-19). Nous voyons ainsi que l’œuvre de la foi consiste à croire en celui qui est ressuscité des morts et qui est le Maître absolu de l’univers et de la terre, de tout ce qu’elle contient et de tout ce que ses habitants puissent penser ou faire; rien n’échappe à sa vue, car il est le TOUT-PUISSANT. Nous pouvons ainsi réconcilier le fait que les œuvres de la foi impliquent aussi de prendre soin des frères en besoins (Jacques 2: 14-16). Ce n’est point que nous pouvons faire quelque chose de nous même, mais notre capacité vient de Dieu qui produit en nous le vouloir et le faire (2 Cor. 3: 5; Phil. 2: 12, 13); en fait, le Seigneur Jésus nous dit: «JE SUIS le Cep, et vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi, et moi en lui, porte beaucoup de fruits: car sans moi, vous ne pouvez rien produire» (Jean 15: 5). Que nous prenions soin de nos frères en besoins provient de l’amour de Dieu qui nous a été donné, et l’amour n’est point pénible ni un effort qui proviendrait d’un choix personnel. L’amour est la pulsion de la foi qui pousse le croyant à accomplir une action envers ceux qui, premièrement sont à l’intérieur du corps de Christ; et deuxièmement, envers ceux qui se trouvent à l’extérieur. Nous devons toujours avoir soin des nôtres avant de nous occuper de ceux qui ne le sont pas, car celui qui ne s’occupe pas des siens est pire qu’un incrédule. Un père s’occupe de ses propres enfants avant de s’occuper des autres, et Christ en nous prend soin des siens avant toutes choses. Il fait ceci par l’amour qu’il a mit en nous, pour lui et

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pour les frères. L’apôtre Jean exprime cette vérité ainsi: «Nous l’aimons, parce qu’il nous a aimés le premier. Si quelqu’un dit: J’aime dieu, et cependant il hait son frère, il est menteur: car comment celui qui n’aime point son frère, qu’il voit, peut-il aimer Dieu, qu’il ne voit point ? Et nous avons ce commandement de sa part: Que celui qui aime Dieu, aime aussi son frère» (Jean 4: 19-21). L’amour en action est la marque du chrétien authentique: «Je vous donne un nouveau commandement: Que vous vous aimiez l’un l’autre, et que comme je vous ai aimés, vous vous aimiez aussi l’un l’autre. En ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour l’un pour l’autre» (Jean 13: 34, 35); «Portez les charges les uns des autres, et accomplissez ainsi la loi de Christ» (Gal. 6: 2). Or l’amour est non seulement une gratuité bienfaisante, mais il porte aussi la notion de réprobation envers les contradicteurs qui renversent la foi. Cet aspect de l’amour est moins connue et moins apprécié, surtout de ceux pour qui l’amour est un sentiment de tolérance envers toutes les formes de faussetés et de perversités. Sans l’amour de Dieu il n’y a pas de foi, et sans la foi il est impossible de Lui être agréable (Héb. 11: 6). L’amour en action est nul autre que la pratique de la foi qui cherche la gloire de Dieu et le bien-être des frères dans la confiance certaine que Christ en nous agit pour l’édification de son propre corps et dans lequel nous sommes les serviteurs et les outils de sa puissance. Les œuvres ne proviennent donc point de la foi mais de Christ en nous qui est le Maître absolue des circonstances et des évènements qui nous entourent. C’est Lui qui agit en nous et à travers nous pour accomplir toutes bonnes œuvres. Nous sommes que les outils de sa grâce, les véhicules de Celui qui nous a racheté et à lequel nous appartenons pour l’éternité. Il n’y a pas de plus grande gloire que d’être serviteur de Christ.

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La persévérance dans la foi On ne peut parler de sanctification sans parler de la persévérance des croyants dans la foi, et parler de persévérance implique parler de l’assurance du salut. A strictement parler, l’assurance du salut réside dans le fait que Dieu est celui qui persévère en notre faveur. On peut définir cela comme l’opération continuelle du Saint-Esprit dans le croyant, par laquelle l’œuvre de la grâce divine commencée dans le cœur est continuée et amenée avec certitude à la perfection lors de la manifestation finale de la gloire de Christ. Elle est enseignée dans les textes suivants: Prov. 24: 16; Jean 10: 28, 29; Rom. 11: 29; Phil. 1: 6; 2 Thess. 3: 3; 2 Tim. 1: 12; 4: 18. C’est lorsque nous croyons à la vérité infaillible de la persévérance de Dieu que nous pouvons vivre dans cette vie et recevoir l’assurance de notre salut (Héb. 3: 14; 6: 11; 10: 22; 2 Pierre 1: 10). En dehors des cercles calvinistes, cette doctrine ne trouve guère de faveur.

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La persévérance des saints dans la foi a son fondement dans la certitude que Dieu préserve ses enfants rachetés. Elle est le don de Dieu sans aucun effort de la part des croyants, ces derniers la reçoivent par révélation de l’Esprit dans la Parole inspirée. Le Seigneur Jésus-Christ ayant véritablement expié leur faute, le péché n’est plus le maître tyrannique qui les asservit à son pouvoir; ils ne sont plus soumis à la domination de Satan, car Christ les a délivrés de son joug. Plus rien ne peut les séparer de l’amour que Dieu leur a manifesté en Christ. Nul ne peut les ravir des mains du Bon Berger, car non seulement ils sont entre ses mains, ce qui est un style figuratif de leur préservation, mais ils font parti de son corps et Christ n’est pas manchot. Ils sont passés de la mort à la vie éternelle. Ils ont reçu une entrée libre dans le sanctuaire céleste. Avec une entière assurance, ils s’approchent du trône de la grâce (Héb. 11: 1, 6). Dieu demeure en eux et il leur réserve «dans les cieux un héritage qui ne se peut ni corrompre, ni souiller, ni flétrir… à vous qui êtes gardés par la foi pour le salut prêt à être révélé dans les derniers temps» (1 Pierre 1: 4, 5). Notre certitude d’être ainsi gardés par Dieu repose entièrement sur ce que Christ a accompli durant son ministère actuel de Médiateur. Nous avons été réconciliés avec Dieu tandis que nous étions encore pécheurs. A plus forte raison, maintenant que nous sommes justifiés, serons-nous sauvés par lui de la colère à venir; car si nous avons été réconciliés lorsque nous étions ennemis, nous serons sauvés par sa vie. Christ intercède au ciel en faveur des siens. A cause de son intercession parfaite, notre foi ne défaillira pas. Et quoique «le juste tombe sept fois, il sera relevé» (Prov. 24: 16).

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L’amour de Dieu révélé en Christ est un amour éternel. Dieu a aimé ceux à qui il a donné la foi dès avant la fondation du monde. Il ne se repentira pas de ses dons et de son appel. Ceux que Dieu a appelés seront aussi glorifiés. Son Alliance est immuable. Il n’arrête pas à mi-chemin ce qu’il a commencé. Il nous affermira jusqu’à la fin pour que nous soyons irréprochables au jour du Seigneur Jésus-Christ. Il nous conserve irrépréhensibles pour son avènement. Il ne permet pas que des tentations, qui seraient au-delà de nos forces, nous assaillent. A la fin des temps, période dans laquelle nous vivons présentement, il abrégera les jours de détresses, afin que les élus ne soient pas séduits et emportés par le Malin dans tous vents de doctrines, qui renversent la foi en la Souveraineté de Dieu pour la dignité et la souveraineté de l’homme. Ainsi la semence de Dieu demeure-t-elle en nous; tout ce qui est né de Dieu vaincra le monde. La charité des enfants de Dieu demeure pour toujours. Dieu nous garde. Notre «conservation dans la foi» par lui, ce don merveilleux qu’il nous fait, nous pousse inévitablement à lui soumettre notre foi dans un esprit d’amour et de gratitude. Ainsi nous aurons à cœur de nous maintenir dans l’amour de Dieu et des frères, un amour sans hypocrisie qui est basé solidement sur la vérité, car l’amour et la vérité sont inséparable. La vie du chrétien s’agit ainsi d’une vie de soumission dont l’origine se trouve dans la foi, d’une persévérance de cette soumission qui est celle des croyants. De bonnes œuvres sont issues de cette soumission par la reconnaissance que nous éprouvons pour l’œuvre parfaite de Christ, laquelle demeure la base suffisante et exclusive du salut. La vie de conversion et de soumission n’est pas une contribution que nous aurions apportée en vue de la réconciliation. Elle n’est que la réponse indispensable à la promesse du salut reçue par la foi. Les œuvres nécessaires sont celles qui manifestent la confiance totale du chrétien en la perfection de l’œuvre de Christ. Il ne peut donc être question de

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coopération entre celle-ci et celle de la chair qui est impuissante autant au niveau de la sanctification que de la persévérance dans la foi. Les œuvres accomplies par la soumission de la foi à Christ en nous, engendrent notre reconnaissance que JÉSUS EST SEIGNEUR, qu’il est NOTRE ROI SOUVERAIN. C’est Lui qui nous a délivré de la puissance du péché, et c’est Lui qui nous sanctifie et qui nous garde dans la foi; et c’est à Lui que revient toutes les honneurs, toute la puissance et toute la gloire.

Quelques passages difficilles Il importe ici de toucher quelques passages de la Bible que certains ont de la difficultés à comprendre et par lesquels ils parviennent à la fausse conclusion qu’un chrétien puisse perdre son salut. Les exhortations sont un moyen dont Dieu se sert pour garder les siens. On ne peut invoquer contre l’assurance du salut les passages relatifs à une éventuelle chute ou relapse des membres du corps de Christ en ce monde. Certes il y aura des chutes, mais ceux qui disent avoir définitivement abandonné la foi donneront l’évidence qu’ils ne l’avaient jamais eu ! Ainsi que l’affirme l’apôtre Jean, «ils sont partis du milieu de nous, mais ils n’étaient pas des nôtres; car s’ils eussent été des nôtres, ils seraient demeurés avec nous» (1 Jean 2: 19). Au début des premiers siècles, Augustin a parlé de l’inamissibilité de l’amour. Si à un certain moment l’amour prend fin, l’explication certaine est qu’il n’a jamais existé. Procédons ainsi à regarder

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quelques passages dont «les ignorants et les mal-assurés tordent à leur propre perdition» (2 Pierre 3: 16). «Et vous serez haïs de tous à cause de mon nom; mais celui qui persévérera jusqu’à la fin, c’est celui-là qui sera sauvé» (Matt. 10: 22). Ce passage est souvent utilisé pour tenter de montrer que la persévérance est l’effort d’un chrétien, et que s’il néglige de persévérer dans la foi il perdra son salut. Ceux qui maintiennent une telle interprétation, négligent de réaliser que ce passage n’a aucun rapport avec notre salut éternel, mais qu’il s’applique uniquement aux douze apôtres qui reçurent l’ordre de Jésus d’aller prêcher l’Évangile seulement à ceux d’Israël (v. 5, 6). Il est évident que c’est uniquement dans ce contexte historique que nous devons comprendre ce passage en question. Premièrement, le verbe «persévérer» dans ce passage provient du grec HUPOMÉNÔ dont les significations sont «demeurer, rester, endurer, persévérer, résister». L’autre mot qu’il nous faut regarder est le mot «fin» qui en grec est TELOS et dont les significations sont «limite, conclusion, accomplissement, extrémité». Le fait que Jésus dit à ses apôtres qu’ils «seront hais de tous», nous indique que l’expression «persévéra jusqu’à la fin» a plutôt la signification de «résister jusqu’à l’extrémité» devant la haïne qu’ils encourent de la part des Juifs incrédules. C’est une question d’endurance jusqu’à la limite afin d’être délivré (sauvé) du fardeau de cette épreuve lors du temps de tout leur ministère en Israël. La Parole de Dieu nous indique clairement que les apôtres furent délivrés à maintes reprises de la haine des Juifs, quoique non d’une manière absolue car souvent ils subirent des souffrances de leur part, mais ils résistèrent jusqu’au bout et furent «joyeux d’avoir été digne de souffrir des opprobres pour le nom de Jésus» (Actes 5: 41).

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«Mes brebis entendent ma voix, et je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père.» (Jean 10: 27-29). Une explication de ces passages est donnée dans ce document, néanmoins, il importe de la préciser davantage pour enlever toutes prétentions à ceux qui veulent renverser la foi. On entend souvent dire qu’il est peut-être vrai qu’un chrétien soit dans la main de Dieu mais qu’il peut en sortir lui-même si il le désire. Il faut dire que ces gens croient dans un Dieu faible qui n’a pas la capacité de garder les siens. Par une telle interprétation ils disent que la volonté de l’homme est plus puissante que la volonté de Dieu. Comme nous l’avons déjà remarqué, Jésus utilise ici une forme figurative pour expliquer l’assurance du salut à ses disciples, car le croyant fait partie du corps de Christ et n’en sera jamais séparé ni ne désirerait l’être, une telle pensée n’entrerait même pas dans son cœur. Seulement les réprouvés peuvent avoir de telles pensées et oser dire ou enseigner de telles abominations. Nous ne pouvons quitter de nous même la main de Dieu tout simplement parce que nous faisons partie de Sa main, et cela pour l’éternité. «Que personne ne vous séduise en aucune manière; car il faut que la révolte (l’apostasie) soit arrivée auparavant, et qu'on ait vu paraître l'homme du péché, le fils de la perdition, L'adversaire et celui qui s'élève au-dessus de tout ce qu'on appelle Dieu, ou qu'on adore, jusqu'à s'asseoir comme dieu dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même dieu.» (2 Thess. 2: 3, 4).

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Le mot «apostasie» n’a pas manqué de stimuler l’imagination de ceux qui ont reçus «une puissance d’égarement pour croire au mensonge» qu’il est possible de perdre son salut. Pour justifier leur position, ces réprouvés disent que le mot «apostasie» signifie «abandonner la foi» et donc qu’il est possible à un chrétien d’abandonner la foi et perdre son salut. Il faut préciser qu’on ne peut pas perdre ce qu’on a pas. Dans le contexte de ces passages, le mot «apostasie» ne signifie pas abandonner la foi mais «renverser la foi», c’est à dire «changer le sens de la foi» pour lui donner une autre signification qui s’y oppose intensément. Ainsi la Justification par la Foi est renversée pour lui donner le sens de «justification par le choix» et la Souveraineté de Dieu est renversée par la souveraineté de l’homme. La grande apostasie ou le renversement de la foi est la propagation de l’Arminianisme qui établit la souveraineté de l'homme en présentant un faux évangile, un faux salut, un faux Sauveur et un faux Dieu. Le titre de fils de perdition attribué à Judas qui a trahit Jésus (Jean 6 : 70, 71) est ici une désignation collective, nous indiquant que l’Antichrist est nul autre que l'esprit de la justification par le choix dans une période où la souveraineté de l'homme dominera dans le christianisme. Il est évident aussi que cet esprit a son représentant officiel dans la papauté. Voici ces mêmes passages dans la Bible de l’Épée: «Que personne ne vous séduise en aucune manière; car il faut que le renversement de la foi (l'apostasie) soit arrivée auparavant par la justification par le choix, et qu'on ait vu paraître l'homme du péché, le fils de la perdition, lui qui s'oppose comme souveraineté de l'homme sur tout ce qu'on proclame de Dieu, ou qu'on adore, siégeant comme Dieu dans un sanctuaire pour Dieu, montrant qu'il est lui-même Dieu.» (2 Thess. 2: 3, 4). «Car ceux qui ont été une fois illuminés, qui ont goûté le don céleste, qui sont devenus participants du Saint-Esprit,

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Et qui ont goûté la bonne parole de Dieu, et les puissances du siècle à venir, Et qui sont tombés, il est impossible de les renouveler encore pour la repentance, puisqu'ils crucifient pour eux-mêmes le Fils de Dieu, et l'exposent à l'ignominie. Car la terre qui est abreuvée par la pluie qui tombe souvent sur elle, et qui produit une herbe appropriée à ceux pour qui elle est cultivée, reçoit une bénédiction de Dieu. Mais celle qui produit des épines et des chardons, est réprouvée et près d'être maudite; sa fin est d'être brûlée.» (Héb. 6: 4-8). Aucuns passages n’ont semés plus la terreur dans les cœurs de ceux qui sont mal assuré de leur salut. Ils ont été éduqués à penser que ces passages parlent du péché contre le Saint-Esprit. Leurs esprits sont tourmentés parce qu’ils se demandent avec frayeur s’ils se sont rendus coupables de ce péché. Des pasteurs rapaces utilisent cette frayeur à leur avantage et prêchent la perte du salut à partir de ces passages dans le but de maintenir leurs membres sous contrôle et de dominer sur leur foi. Pour défaire leur emprise, et pour trouver le vrai sens de ces passages, il s’agit ici que de remarquer à qui cette épître s’adresse. Or il est évident qu’elle s’adresse aux Hébreux (au Juifs) et non aux Gentils, c’est à dire ceux qui ne sont pas de la race juive. Tout le long son contenu traite des pratiques de la loi sous l’ancienne alliance qui sont comparées à la nouvelle alliance dans le sang de Christ dans le but d’en ressortir les significations spirituelles applicables sous la grâce. Son message ne s’adresse pas à des chrétiens qui sont sauvés, mais à des Juifs incrédules qui persistent à se justifier par les œuvres de la loi devant la délivrance de la grâce qui leur est présentée. Il est incontestable que les Juifs sont ceux «qui ont été une fois illuminés» et que tout le contexte de ces passages se rapportent uniquement à eux. L’apôtre Paul explique cela davantage dans son épître

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aux Romains: «Toi donc, qui portes le nom de Juif, et qui te reposes sur la loi, et qui te glorifies en Dieu; Qui connais sa volonté, et discernes ce qui y est contraire, étant instruit par la loi; Qui crois être le conducteur des aveugles, la lumière de ceux qui sont dans les ténèbres, Le docteur des ignorants, le maître des simples, ayant dans la loi la règle de la science et de la vérité; Toi donc, qui enseignes les autres, tu ne t'enseignes pas toimême!…» Rom. 2: 17-20). C’est à cause de leur persistance à se justifier par la loi que Paul dit «qu’ils sont tombés et qu’il est impossible de les renouveler encore pour la repentance, puisqu'ils crucifient pour euxmêmes le Fils de Dieu, et l'exposent à l'ignominie», car «personne ne sera justifié par les œuvres de la loi» (Gal. 2: 16). Ils était donc impossible pour eux d’être «renouveler pour la repentance» car par leur rébellion devant la grâce, le sacrifice de Christ sur la croix «devient inutile» et Christ est dérobé des honneurs des mérites de son sacrifice. Aucune action n’est plus infâme, aucun enseignement n’est plus répugnant que celui de se justifier par les œuvres de la loi. «Christ devient inutile à l’égard de vous qui voulez être justifiés par la loi; et vous êtes déchus de la grâce» (Gal. 5: 4). Que cela serve d’avertissement aux Arminiens qui persistent à se justifier par le choix, faisant de la foi une faculté intellectuelle et du salut une décision personnelle, car il n’y a aucune différence entre la justification par la loi et la justification par le choix, les deux impliquent des efforts pour plaire à Dieu et les deux élève la dignité de l’homme et sa souveraineté au détriment de la Souveraineté de Dieu et de la Royauté de Christ. – Cette même explication s’applique aussi à Héb. 10: 26, 38, 39. Contrairement à ces erreurs, la Parole de Dieu affirme que le croyant ne doit sa sanctification, sa persévérance dans la foi et l’assurance de son salut qu’à la grâce et au pouvoir de Dieu. Le Texte Sacré arrache donc le salut du pécheur élu à sa faible main pour le placer dans la main

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sûre et toute-puissante de Dieu, le Seigneur Jésus-Christ. A Christ seul soit la Gloire

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