Taha

DE TUNISIE

EDITORIAL

Une richesse inépuisable

C

REUSET des espoirs de la Tunisie tout au long de son histoire plusieurs fois millénaire, le savoir est le socle solide de notre peuple et de sa capacité à l’emporter face à toutes les situations tant conjoncturelles que structurelles. En présidant, hier, la Journée du savoir, le Chef de l’Etat a conclu son discours par ces propos : «L’insuffisance des ressources naturelles de notre pays ne peut être palliée que par le pari que nous avons engagé sur la quête du savoir, l’effort et l’investissement dans la connaissance». La Tunisie du Changement est parmi les rares pays au monde à réserver 7,5% de son PIB à l’éducation de ses enfants. C’est qu’en pariant, dès l’aube du Changement, sur la maturité de son peuple, le Président Ben Ali a clairement tracé les orientations nationales : face à tous les défis, les Tunisiens ne peuvent compter que sur leurs propres potentialités tant concernant les réponses à apporter pour mieux édifier et parfaire leur œuvre de développement que pour les plans d’avenir. Aussi toutes les réformes introduites au niveau de l’éducation, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique visent-elles à offrir aux Tunisiens les meilleurs outils pour demeurer toujours à l’avant-garde de toutes les mutations et toutes les épreuves. Car le savoir a toujours constitué la plus grande richesse durable et inépuisable des nations à travers toute l’histoire de l’humanité. A l’heure où toute la planète est confrontée à des crises économiques, financières, alimentaires, énergétiques, notre pays, dont les ressources naturelles sont modestes, continue d’accumuler les performances à tous les niveaux et devient de plus en plus un site privilégié des investisseurs et des hommes d’affaires arabes, européens, américains ou asiatiques. Cette qualité tunisienne, dans une conjoncture mondiale de grande turbulence, est le fruit d’un choix politique clair qui a fait des ressources humaines la principale richesse de la nation pour relever tous les défis. Les nouvelles décisions annoncées dans le discours présidentiel à l’occasion de la Journée du savoir visent à renforcer l’employabilité des diplômés, à améliorer la qualité de la formation, à consolider les compétences scientifiques et technologiques, à promouvoir l’enseignement supérieur privé, à consolider l’ouverture de l’université sur son environnement et à améliorer le rendement de nos écoles, lycées et facultés. Aussi l’institution d’un mastère professionnel dans les domaines porteurs, la création d’un organisme national d’évaluation de la formation professionnelle, la révision radicale du système d’orientation scolaire, le renforcement de la capacité d’accueil des écoles préparatoires aux cycles d’ingénierie constituent-ils autant de nouvelles initiatives présidentielles majeures qui permettront de hisser notre système d’enseignement au niveau des paramètres des pays les plus développés. Ce choix procède du pari du Président Ben Ali sur le capital humain. Une option qui s’inscrit dans le droit fil de la vision présidentielle qui fait de l’homme et de son génie la principale richesse et la plus grande force pour vaincre toutes les difficultés et pour réussir tous les paris.

SELECTION PDF SAMEDI 12 JUILLET 2008 15 PAGES

Le Chef de l’Etat préside une cérémonie à l’occasion de la célébration de la Journée du savoir

Nos ressources humaines constituent notre richesse majeure et notre potentiel le plus durable Le Président Ben Ali reçoit le «Blason de la meilleure politique de développement des installations sportives en Afrique» de la Convention internationale du sport en Afrique (Cisa)

• Cohérence du système éducatif, concordance avec les normes internationales et appréciation méritée par le récent rapport de Davos • La Tunisie a réalisé avant les délais impartis la plupart des objectifs escomptés pour les programmes des Nations unies • Rationaliser le processus d’orientation scolaire et sensibiliser les élèves et leurs parents à l’importance d’opter pour les métiers d’avenir et de tenir compte des exigences du marché de l’emploi • Nous avons érigé le secteur de la recherche scientifique et de l’innovation technologique en point d’appui essentiel du développement • L’insuffisance des ressources naturelles de notre pays ne peut être palliée que par le pari que nous avons engagé sur la quête du savoir

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Le Chef de l’Etat préside une cérémonie à l’occasion de la célébration de la Journée du savoir

Nos ressources humaines constituent notre richesse majeure et notre potentiel le plus durable

Le Président Zine El Abidine Ben Ali a honoré, au cours d'une cérémonie organisée, hier matin, à l'occasion de la Journée du savoir, la famille éducative et universitaire ainsi que les élèves et étudiants, lauréats des examens de fin d'année scolaire et universitaire, et ce, en présence de Mme Leïla Ben Ali, épouse du Chef de l'Etat. Cette cérémonie, à laquelle ont pris part, également, des hommes des secteurs de l'éducation, de la culture et de l'information et des compétences scientifiques nationales établies à l'étranger, a été marquée, par l'attribution au Chef de l'Etat du Blason de la Convention internationale du sport en Afrique (Cisa) de la part de M. Diamil Faye, président de la Convention, et de Mme Hassiba Boulmerka, présidente du jury du trophée. Ce trophée a été remis au Chef de l'Etat en considération pour l'attention particulière présidentielle accordée à la jeunesse, au sport, à l'éducation et au mouvement olympique, et pour l'infrastructure développée qu'il garantit à ces secteurs, ce qui a valu à la Tunisie d'être citée en exemple dans les instances sportives et olympiques, à l'échelle continentale et internationale. Le Président Zine El Abidine Ben Ali a, à cette occasion, prononcé une allocution dans laquelle il a souligné la cohérence du système éducatif et d'enseignement en Tunisie et sa concordance judicieuse avec les normes internationales, ce qui lui a valu la considération du récent rapport de Davos, qui a classé la Tunisie au premier rang des pays arabes et africains et au douzième rang mondial, en matière de qualité du système éducatif. Il a également affirmé que l'insuffisance des ressources naturelles de la Tunisie ne peut être palliée que par le pari engagé sur la quête du savoir, l'effort et l'investissement dans la connaissance et l'intelligence. Le Chef de l'Etat a exprimé la fierté des résultats scolaires et universitaires honorables enregistrés par la Tunisie, appelant à accroître l'intérêt accordé à l'enseignement des langues et à l'adoption des mesures qui permettent de promouvoir cet enseignement et de hisser les connaissances des élèves en la matière au niveau des normes en vigueur, aujourd'hui, dans le monde dans le but de renforcer l'employabilité des diplômés du système d'éducation et de formation. Le Chef de l'Etat a annoncé, dans ce contexte, une série de décisions portant, notamment, sur la création de la commission nationale de l'évaluation de la formation professionnelle et de l'amélioration de la qualité de la formation et sur la prise des mesures requises pour renforcer la capacité d'accueil des écoles préparatoires aux cycles d'ingénierie et de permettre aux titulaires de mastères scientifiques

et technologiques d'accéder aux écoles d'ingénieurs, selon des conditions et critères précis. Il a également ordonné la restructuration des pôles technologiques et de prendre les mesures législatives qui s'imposent pour convertir les universités, les institutions d'enseignement supérieur et de recherche, et les établissements publics de recherche scientifique, en établissements publics à caractère scientifique et technologique. Le Président de la République a, ensuite, décoré plusieurs hommes de l'éducation et de l'enseignement supérieur des insignes de l'ordre du mérite national au titre du secteur de l'éducation et du savoir, en signe de considération pour leurs travaux et leurs efforts louables déployés dans leurs secteurs d'activités et en hommage à la famille éducative et universitaire, en cette occasion nationale majeure. Le Chef de l'Etat a, ensuite, décerné le Prix du Président de la République pour la recherche scientifique et la technologie, au titre de l'année 2008, au "Laboratoire Microorganismes et Biomolécules actives". Il a également honoré certains établissements éducatifs, dont les commissions de maintenance se sont distinguées, en leur attribuant le Prix du Président de la République dans le domaine de la maintenance, au titre de l'année 2008. Le Président Zine El Abidine Ben Ali a, également, remis les Prix du Président de la République aux lauréats et lauréates des différents examens des diplômes nationaux, en l'honneur des plus méritants parmi les élèves et étudiants dans les différents instituts, écoles et universités tunisiens. Ont assisté à cette cérémonie nationale, le premier viceprésident du Rassemblement Constitutionnel Démocratique (RCD), le Premier ministre, le président de la Chambre des Députés, le président de la Chambre des Conseillers, le Mufti de la République, les membres du Bureau politique du RCD et les membres du gouvernement. Ont été également conviés à cette cérémonie les secrétaires généraux des partis politiques, les présidents des organisations nationales, des corps constitués et des conseils consultatifs, ainsi qu'un grand nombre de cadres de l'éducation et de l'enseignement. Ci-après le texte intégral de l’allocution du Chef de l’Etat : "Au nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux Mesdames, Messieurs, Nous nous retrouvons, aujourd'hui, en cette occasion privilégiée où nous avons pris coutume de célébrer la Journée du savoir, en témoignage de considération envers la famille

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Le Chef de l’Etat préside une cérémonie à l’occasion de la célébration de la Journée du savoir

Nos ressources humaines constituent notre richesse majeure et notre potentiel le plus durable de l'éducation, de la formation, de l'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la technologie, et en hommage au mérite de nos filles et fils, qui ont réussi et qui se sont distingués dans les divers diplômes scientifiques. Tout en présentant mes félicitations à tous ceux qui recevront, tout à l'heure, des décorations et des prix, je tiens à souligner que la célébration de la Journée du savoir est un événement national toujours renouvelé, à travers lequel nous affirmons l'importance que nous attachons à nos ressources humaines, la sollicitude constante dont elles bénéficient, la volonté d'y investir et de parier sur elles, car elles constituent notre richesse majeure et notre potentiel le plus durable pour garantir la marche de notre pays vers le progrès et la prospérité. Il me plaît, en cette circonstance, de remercier M. Diamil Faye, président de la Convention internationale du sport en Afrique (Cisa), pour m'avoir décerné le ''Blason de la meilleure politique de développement des installations sportives en Afrique''. Je tiens à lui exprimer, de même qu'à Madame Hassiba Boulmerka, présidente du jury de ce trophée, mes vifs remerciements et ma reconnaissance, en appréciant hautement leur initiative et en remerciant M. Diamil Faye pour les sentiments aimables qu'il vient d'exprimer à l'endroit de la Tunisie et de sa direction, et pour ses témoignages de considération des progrès et réalisations qu'elle a accomplis. Mesdames, Messieurs, Nous sommes tous en droit d'être fiers des résultats scolaires et universitaires honorables qui ont été enregistrés en Tunisie, à travers l'évolution notable des taux de réussite dans les divers cycles de l'enseignement, le renforcement des rangs des nouveaux diplômés et la multiplication du nombre des admis avec mention. C'est ce qui confirme, on ne peut mieux, la cohérence de notre système éducatif et d'enseignement, sa concordance judicieuse avec les normes internationales, et l'appréciation méritée dont il est l'objet dans le récent rapport de Davos, qui a classé notre pays au premier rang des pays arabes et africains et au douzième rang mondial, en matière de qualité du système éducatif. La Tunisie a, en outre, réussi à réaliser, avant les délais impartis, la plu-

part des objectifs escomptés pour les programmes des Nations unies, concernant ''l'éducation pour tous'', ''les Objectifs du millénaire pour le développement'' et la ''Décennie des Nations unies pour la lutte contre l'analphabétisme''. Mesdames, Messieurs, La maîtrise d'une deuxième langue ou plus est, pour l'apprenant, un acquis des plus précieux et une plus-value dans sa formation et sa culture, qui peut lui ouvrir de vastes perspectives d'emploi et lui offrir maintes opportunités de communication avec autrui. C'est pourquoi, et dans le but de renforcer l'employabilité des diplômés de notre système d'éducation et de formation, nous appelons à accorder un intérêt accru à l'enseignement des langues et à l'adoption des mesures qui permettent de promouvoir cet enseignement et de hisser les connaissances des élèves en la matière au niveau des normes en vigueur, aujourd'hui, dans le monde. Dans le souci de promouvoir l'employabilité des jeunes, nous appelons, également, à la révision radicale du système d'orientation scolaire dans le sens de la rénovation continue des métiers, professions et spécialités, afin de parfaire l'adéquation entre la qualité de la formation et les exigences du développement et de l'emploi, et de ne pas jeter nos enfants dans des filières d'enseignement aux horizons limités. Dès lors que nous avons œuvré, au cours de ces dernières années, à diversifier les sections et à créer de nouvelles filières dans la plupart des domaines de spécialisation, le moment est venu, aujourd'hui, de rationaliser le processus d'orientation scolaire et de sensibiliser les élèves et leurs parents à l'importance d'opter pour les métiers d'avenir et de tenir compte des exigences du marché de l'emploi, en fonction des compétences et aptitudes personnelles de chaque élève. Nous avons œuvré à laisser constamment les passerelles ouvertes entre les divers cycles de l'éducation, de la formation, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, afin d'offrir aux élèves, tout particulièrement dans le secteur de la formation professionnelle, un surcroît d'opportunités de spécialisation. La garantie de la qualité étant une composante centrale de cette réforme, nous ordonnons la création d'un organisme national d'évaluation de la for-

mation professionnelle, et recommandons qu'il regroupe en son sein des experts et des professionnels aptes à assurer le suivi du rendement des institutions de formation publiques et privées et à suggérer les mécanismes et mesures propres à améliorer la qualité de la formation et à réaliser la concordance entre les besoins de l'entreprise économique et ceux du marché de l'emploi. Mesdames, Messieurs, Au début du mois de novembre prochain, notre université atteindra sa cinquantième année d'existence. Ce sera une occasion propice pour faire le bilan des développements profonds et des réalisations majeures qu'elle a connus durant toute cette période, d'autant que nous lui avons assuré toutes les conditions requises pour la définition de ses objectifs, la réforme de ses structures, la gestion de ses affaires et l'acquisition du référentiel scientifique qu'elle mérite aux niveaux national, régional et international. Etant donné que nous prévoyons une augmentation des demandes d'inscription au niveau des établissements privés, au cours des cinq années à venir, avec une richesse et une diversité accrues du paysage universitaire, nous invitons les promoteurs et les investisseurs à mobiliser les capacités financières nécessaires pour créer des institutions dotées de ressources suffisantes afin de faire face aux impératifs de la concurrence attendue, du fait de l'ouverture du secteur des services aux investissements étrangers. Dans le sens des directives que nous avions données, voici trois ans, en vue de convertir le système national de diplômes universitaires en système ''LMD'', assurant le passage graduel de la licence, au mastère, puis au doctorat, nous ordonnons d'entamer, dès le début de l'année 2009, l'élaboration des approches relatives à la concrétisation de la deuxième étape de la réforme, en adoptant le mastère dès la sortie de la première promotion des titulaires de la licence. Entre les années 2006 et 2008, plus de 990 licences nouvelles ont été agréées dans 696 filières dépendant des établissements publics d'enseignement supérieur, et dans 294 filières dépendant d'établissements privés. Tout en notant avec satisfaction que le nombre des licences appliquées a at-

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Nos ressources humaines constituent notre richesse majeure et notre potentiel le plus durable teint 70% du nombre des licences professionnalisantes, nous ne pouvons que nous féliciter de ce qui a été réalisé au niveau de la co-construction pour un nombre important de licences appliquées, dans le cadre du partenariat entre universitaires et professionnels. Sur la base de ce choix fondamental, nous ordonnons de renforcer le secteur de la formation, à travers l'institution d'un mastère professionnel dans des domaines porteurs qui permettent d'acquérir des techniques nouvelles propres à favoriser la promotion des aptitudes professionnelles des diplômés de l'enseignement supérieur, et cela en coordination entre le ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la Technologie et le Fonds 21-21. Dans le but de consolider nos compétences scientifiques et technologiques croissantes, nous ordonnons de prendre les mesures requises pour renforcer la capacité d'accueil des écoles préparatoires aux cycles d'ingénierie et permettre aux titulaires de mastères scientifiques et technologiques d'accéder aux écoles d'ingénieurs, selon des conditions et critères précis. Nous avons érigé le secteur de la recherche scientifique et de l'innovation technologique en point d'appui essen-

tiel du développement, à la faveur des compétences humaines et des incitations financières que nous avons mobilisées à son profit et qui l'ont aidé à concrétiser de nombreux résultats positifs. Dans le but de conférer à ce secteur un surcroît d'efficience et d'évolution, nous appelons à revoir l'organisation et les méthodes de gestion des laboratoires de recherche, sur la base de critères et d'indicateurs qui permettent d'en assurer la conformité aux priorités nationales de la recherche et l'ouverture à l'environnement extérieur. Pour ce qui est de la réalisation des pôles technologiques, nous ordonnons de procéder à leur restructuration, en stimulant le partenariat entre les secteurs public et privé, dans le domaine de la recherche scientifique, et les sources de production, et en mettant en place des sociétés de gestion, avec le concours des banques et des institutions concernées. Nous nous proposons de continuer à renforcer l'ouverture des institutions de recherche à leur environnement économique, en prenant les mesures législatives qui s'imposent pour convertir les universités, les institutions d'enseignement supérieur et de recherche, et les établissements publics de recherche

scientifique, en entreprises publiques à vocation scientifique et technologique, sur la base de conditions et critères qui seront établis à cette fin. Mesdames, Messieurs, Nous ne ménageons aucun effort pour prendre soin de la famille de l'éducation, de la formation, de l'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la technologie, et pour assurer l'encadrement de nos jeunes générations, dans les écoles, les lycées, les universités et les centres de formation et de recherche. Je suis convaincu que les éducateurs, les formateurs, les enseignants, les chercheurs, les élèves et les étudiants sont tous conscients des efforts et sacrifices que la collectivité nationale consent en faveur de l'amélioration du rendement de nos écoles, lycées et facultés, pour qu'il atteigne les plus hauts niveaux, d'autant que l'insuffisance des ressources naturelles de notre pays ne peut être palliée que par le pari que nous avons engagé sur la quête du savoir, l'effort et l'investissement dans la connaissance et l'intelligence. Merci de votre attention."

M. Diamil Faye, président de la Convention internationale du sport en Afrique (Cisa)

L’approche du Président Ben Ali a permis à la Tunisie d’organiser avec succès de grandes manifestations sportives Le Président Zine El Abidine Ben Ali a reçu, au cours d’une cérémonie, organisée hier, à l’occasion de la célébration de la Journée nationale du savoir, le «Blason de la meilleure politique de développement des installations sportives en Afrique», de la Convention internationale du sport en Afrique (Cisa). Le trophée, décerné pour la première fois à un Président de la République, a été remis au Chef de l’Etat par M. Diamil Faye, président de la Cisa. M. Faye a, à cette occasion, prononcé une allocution dans laquelle il a salué le prestige dont jouit la Tunisie, citée en exemple à travers le monde, à la faveur, a-t-il dit, de la clairvoyance du Chef de l’Etat et de l’intérêt qu’il

accorde au mouvement olympique et aux domaines de la jeunesse, du sport et de l’éducation. Il a indiqué que cette approche a permis à la Tunisie d’organiser avec succès les grandes manifestations sportives continentales et mondiales, et milité en faveur de l’attribution de ce trophée au Président Ben Ali. M. Faye s’est, également, félicité des louables et multiples initiatives présidentielles prises et qui ont eu un large écho sur le plan international, dont notamment celle adoptée, à l’unanimité, en 2003, par l’Assemblée générale de l’ONU, qui vise à garantir, aux enfants et aux jeunes, le droit à l’exercice de l’éducation physique et du sport dans des condi-

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M. Diamil Faye, président de la Convention internationale du sport en Afrique (Cisa)

L’approche du Président Ben Ali a permis à la Tunisie d’organiser avec succès de grandes manifestations sportives • M. Diamil Faye salue la clairvoyance du Chef de l’Etat et l’intérêt qu’il accorde au mouvement olympique et aux domaines de la jeunesse, du sport et de l’éducation tions propices. Le président de la Cisa a, par ailleurs, loué la décision du Président Ben Ali portant inscription dans les programmes scolaires d’un cours sur le mouvement olympique et ses valeurs universelles, une «expérience unique en son genre», a-t-il affirmé, en Afrique et dans le monde arabe. Il a, en conclusion, réitéré les remerciements et félicitations de la Cisa pour le remarquable travail accompli par le Chef de l’Etat pour le développement du sport, tout en lui souhaitant plein succès dans son action.

Les principales décisions Nous donnons ci-après les décisions annoncées par le Président Zine El Abidine Ben Ali dans son allocution à l’occasion de la célébration de la Journée nationale du savoir : • Appeler, dans le but de renforcer l’employabilité des diplômés du système national d’éducation et de formation, à accorder un intérêt accru à l’enseignement des langues et à l’adoption des mesures qui permettent de promouvoir cet enseignement et de hisser les connaissances des élèves en la matière au niveau des normes en vigueur aujourd’hui dans le monde. • Appeler à la révision radicale du système d’orientation scolaire dans le sens de la rénovation continue des métiers, professions et spécialités, afin de parfaire l’adéquation entre la qualité de la formation et les exigences du développement et de l’emploi, et de ne pas jeter nos enfants dans des filières d’enseignement aux horizons limités. • Ordonner la création d’un organisme national d’évaluation de la formation professionnelle, regroupant en son sein des experts et des professionnels aptes à assurer le suivi du rendement des institutions de formation publiques et privées, et à suggérer les mécanismes et mesures propres à améliorer la qualité de la formation et à réaliser la concordance entre les besoins de l’entreprise économique et ceux du marché de l’emploi. • Inviter les promoteurs et les investisseurs à mobiliser les capacités financières nécessaires pour créer des institutions dotées de ressources suffisantes afin de faire face aux impératifs de la concurrence attendue, du fait de l’ouverture du secteur des services aux investissements étrangers. • Ordonner d’entamer, dès le début de l’année 2009, l’élaboration des approches relatives à la concrétisation de la deuxième étape de la réforme du système national de diplômes universitaires en système «LMD», assurant le pas-

sage graduel de la licence au mastère, puis au doctorat, en adoptant le mastère dès la sortie de la première promotion des titulaires de la licence. • Ordonner de renforcer le secteur de la formation, à travers l’institution d’un mastère professionnel dans des domaines porteurs qui permettent d’acquérir des techniques nouvelles propres à favoriser la promotion des aptitudes professionnelles des diplômés de l’enseignement supérieur, et cela en coordination entre le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la Technologie et le Fonds 21-21. • Ordonner de prendre les mesures requises pour renforcer la capacité d’accueil des écoles préparatoires aux cycles d’ingénierie, et permettre aux titulaires de mastères scientifiques et technologiques d’accéder aux écoles d’ingénieurs, selon des conditions et critères précis. • Appeler à revoir l’organisation et les méthodes de gestion des laboratoires de recherche, sur la base de critères et d’indicateurs qui permettent d’en assurer la conformité aux priorités nationales de la recherche et l’ouverture à l’environnement extérieur. • Ordonner de procéder à la restructuration des pôles technologiques, en stimulant le partenariat entre les secteurs public et privé, dans le domaine de la recherche scientifique, et les sources de production, et en mettant en place des sociétés de gestion, avec le concours des banques et des institutions concernées. • Prendre les mesures législatives qui s’imposent pour convertir les universités, les institutions d’enseignement supérieur et de recherche, et les établissements publics de recherche scientifique en entreprises publiques à vocation scientifique et technologique, sur la base de conditions et critères qui seront établis à cette fin.

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Envoyé spécial du Chef de l’Etat auprès du Leader libyen

Message de Ben Ali à Gueddafi • Hisser les relations excellentes unissant la Tunisie et la Jamahirya aux plus hauts niveaux sur la voie de la complémentarité Le Président Zine El Abidine Ben Ali a chargé M. Ahmed Iyadh Ouederni, ministre directeur, du cabinet présidentiel d'une mission en tant qu'envoyé spécial du Chef de l'Etat porteur d'un message d'amitié et de considération à son frère le Leader Mouammar Gueddafi. Cette mission s'inscrit dans le cadre de la concertation continue entre le Chef de la révolution libyenne et le Président de la République sur les questions d'intérêt commun et en vue de hisser les relations excellentes de fraternité unissant la Tunisie à la Jamahirya libyenne sœur aux plus hauts niveaux sur la voie de la coopération et de la complémentarité et au service des intérêts communs.

En signe de considération pour les compétences scientifiques nationales à l’étranger

Le Chef de l’Etat honore le savant tunisien Mohamed Laoucet Ayari En signe de considération aux compétences scientifiques nationales à l'étranger, le Président Zine El Abidine Ben Ali a honoré, hier, en fin de matinée, le savant tunisien à l'Agence spatiale américaine Nasa, M. Mohamed Laoucet Ayari. A cette occasion, le Président de la République a souligné que la Tunisie, qui parie sur le savoir et la connaissance, tient à rendre hommage à ses enfants brillants dans ce domaine, saluant les exploits scientifiques distingués de M. Mohamed Laoucet Ayari. M. Mohamed Laoucet Ayari s'est déclaré très honoré d'avoir rencontré le Chef de l'Etat, soulignant l'encouragement et la sollicitude dont le Président de la République ne cesse d'entourer les compétences scientifiques tunisiennes, de manière à les inciter à contribuer à la consolidation du rayonnement de la Tunisie et au renforcement de ses succès dans les divers domaines. Il a indiqué avoir informé le Chef de l'Etat de l'avancement des recherches scientifiques qu'il effectue, et particulièrement son exploit scientifique "Al Chahed", relatif à l'observation du croissant lunaire du mois de Ra-

madan. Il a salué la volonté du Président Zine El Abidine Ben Ali de raffermir les liens

des compétences tunisiennes établies à l'étranger avec leur patrie.

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Liste des personnes honorées et des récipiendaires des Prix du Président de la République Voici la liste des personnes honorées et des récipiendaires des prix du Président de la République à l'occasion de la Journée du savoir : • Liste des récipiendaires des insignes de l'Ordre du mérite national au titre du secteur de l'éducation et des sciences : Grand officier : - M. Mohamed Hassine Fantar - Mme Leïla Marzouki, épouse Rammah Commandeur : - M. Habib El Atrous - M. Béchir Bouraoui - Mme Soumaia El Fekih, épouse Kerkenni - M. Jamil Ben Brahim • Prix du Président de la République des commissions de maintenance des établissements éducatifs les plus actives au titre de l'année 2008 : - Ecole primaire El Menchia 2 (gouvernorat de Kairouan). Le prix a été remis à son directeur, M. Abderrahim Seboui. - Ecole primaire 2-Mars de la délégation de Téboulba (gouvernorat de Monastir). Le prix a été remis à son directeur, M. Bennour Charfi. - Collège Iyadh-El Béji (gouvernorat de Béja). Le prix a été remis à sa directrice, Mme Hana Abid. - Ecole primaire Henchir-El Ouarghi de la délégation de Thala (gouvernorat de Kasserine). Le prix a été remis à son directeur, M. Foued Hamdi. - Ecole primaire de Béni-Mohamed (gouvernorat de Kebili). Le prix a été remis à son directeur, M. Jilani Ben Abdelaziz. • Prix du Président de la République des lauréats des examens nationaux : Baccalauréat : - Lettres : Meriem El Hajji du lycée Farhat-Hached de Bizerte. - Mathématiques : Sami Zayani du lycée pilote de Sousse. - Sciences expérimentales : Dorra Ben Necib du lycée pilote de l'Ariana. - Economie et gestion : Sabrine Guennoun du lycée rue Taha-Hussein à Mégrine. - Sciences techniques : Amel Abderrahmane du lycée pilote de Monastir. - Sciences de l'informatique : Hana El Mekawar du lycée Mohamed-Ali de Sfax. - Sport : Ashraf Ammar du lycée Aboulhassen-Ellakhmi de Sfax. - Brevet de technicien supérieur (maintenance des équipements et

industrie du plastique) : Mounir Bel Haj du Centre sectoriel de formation en soudure, mécanique et plastique de Sousse. - Brevet de technicien professionnel (soudure et montage) : Aymen Houagi du Centre sectoriel de formation en construction métallique de Menzel Bourguiba. - Brevet d'aptitude professionnelle (menuiserie de l'aluminium) : Saber Taktak du Centre de formation professionnelle de Jebeniana. • Diplômes de l'enseignement supérieur et de la recherche : Diplôme de fin d'études du cycle supérieur de formation des administrateurs conseillers des services publics : - Samah Ben Hamma : contrôle, inspection et magistrature, Ecole nationale d'administration. Diplôme de fin d'études à l'Institut supérieur de magistrature : - Ilyes Miladi, spécialité auxiliaire de justice Diplôme national d'ingénieur : - Lassâad Sfina, spécialité pilote d'avion, Ecole d'aviation de Borj El Amri - Walid Abdelli : spécialité informatique de l'Ecole nationale de la formation des cadres de la Garde nationale et de la Police de Salammbô Diplôme de fin d'études à l'Ecole d'application des officiers de la garde nationale - Nabil Ben Naceur Borni Annabi de l'Ecole nationale de la Garde nationale et de la Protection civile de Bir Bouregba Diplôme d'inspecteur central de la douane : - Amine Ben El Ajmi Ben Mahmoud El Mahjoub de l'Ecole nationale de la douane de Tunis • Arts et métiers : Diplôme de licence appliquée de design du produit : - Rekaïa Belahirch, spécialité céramique de l'Institut supérieur des arts et des métiers de Siliana • Lettres, langues et sciences humaines appliquées : Maîtrise en psychologie : - Inès Mouldi, spécialité psychologie de l'Institut supérieur des sciences humaines de Tunis Sciences économiques et gestion des entreprises : Maîtrise en comptabilité: - Rana Zouari, spécialité comptabilité de la faculté des Sciences économiques et de Gestion de Sfax

• Sciences juridiques Maîtrise appliquée en fiscalité des entreprises : - Houda Hajjaj, spécialité fiscalité de l'entreprise de l'Institut supérieur des études juridiques de Gabès • Biologie et physique : Maîtrise en physique : - Mouna Bennour, spécialité physique fondamentale de la faculté des Sciences de Monastir. • Mathématiques, scien-ces de l'informatique et des communications : Diplôme de licence appliquée en informatique et multimédia : - Khaled Hamed, spécialité informatique et multimédia de la faculté des Sciences de Gafsa •Ingénierie et architecture: Diplôme universitaire des technologies en ingénierie mécanique : - Jamel Charfi, spécialité ingénierie mécanique de l'Institut supérieur des sciences appliquées et de technologie de Kairouan • Sciences agricoles et vétérinaires Diplôme national d'ingénieur : - Emna Besbès, spécialité industrie alimentaire de l'Institut national des sciences agricoles de Tunis • Sciences médicales et de la santé : Diplôme national de médecine : - Ouiem Selmi, spécialité médecine de la Faculté de médecine de Sousse Diplôme national de technicien supérieur de la santé publique : - Wafa Ayari, spécialité préservation de la santé de l'Institut supérieur des sciences et des techniques de la santé de Tunis • Théologie Maîtrise en sciences islamiques : - Nizar Smida, spécialité sciences et pensée islamiques de l'Institut supérieur de théologie • Etudes technologiques : Diplôme de hautes études technologiques: -Hichem Maâlmi, spécialité réseaux informatiques de l'Institut supérieur des études technologiques de Gafsa •Prix du Président de la République pour l'apprenant le plus méritant du programme d'enseignement pour adultes : Diplôme d'éducation sociale : -Neïla Bakri du Centre Dar Mohamed-Ben Taher Abdelli.

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CULTURE

F E S T I VA L S Festival international d’Hammamet — Ouverture avec «Manège» de Imed Jemaâ

De l’intimité des coulisses aux feux de la rampe La 44e session du Festival international de Hammamet s’est faite avec la danse, un pari pas du tout évident avec ce genre d’expression scénique pas assez populaire sous nos cieux. Sauf que le public était au rendez-vous. Les gradins se sont remplis avec des spectateurs venus apprécier le travail de Imed Jemaâ, un chorégraphe consciencieux et appliqué. «Manège» est une inspiration libre du «Funambule» de Jean Genet. Un texte qui interpelle et qui reflète l’angoisse de l’artiste avant l’entrée en scène … «Manège» nous révèle le côté obscur et inconnu des coulisses, les moments qui précèdent la représentation et la rencontre avec le public. Les neuf danseurs de Imed Jemaâ, tous élèves du Centre méditerranéen de danse contemporaine (Cndc), nous ont transmis, un tant soit peu la fragilité de l’artiste, l’angoisse de la préparation à travers des solos et des enchaînements qui opèrent un va-et-vient entre la danse et l’interprétation théâtrale. Le monde du cirque est au centre de cette création, un monde tout en lumière et de rêve, de magie et de merveilleux, mais qui cache aussi toute la précarité d’un métier en mal de reconnaissance, et d’un interminable déplacement à la recherche d’un A l’ombre instant éphémère sous les des coulisses feux de la rampe.

Le funambule Photos : Koutheir Khanchouch

Avec «Manège», Imed Jemaâ évoque cet univers auquel il appartient et nous propose une vision très personnelle et directe et parfois tout en finesse. Le choix d’intégrer un Slamer ( un sorte de poésie urbaine ) ne nous semble pas vraiment judicieux. Cet élément n’est pas en accord avec l’ensemble du travail de scène, il est resté à l’écart comme pour commenter – avec le verbe- une situation d’emblée explicite. La bande son diffusant une ancienne émission radiophonique sur l’œuvre de Genet, n’ajoute rien au sens du spectacle d’autant plus que la qualité laisse à désirer. En fait, de Genet, on ne retient que le funambule, ce personnage enduit en blanc qui parcourt la scène à la recherche d’un équilibre pas toujours évident. Les points faibles de ce spectacle sont nombreux, mais les moments de pures émotions prennent le dessus. Mais l’on comprend, puisque «Manège» de Imed Jemaâ, qui n’était pas prévu pour l’ouverture, n’a pas eu le temps de mûrir. Toujours est-il que ce travail reste perfectible avec toutes les possibilités d’adaptation offertes que le poème de Genet Imed Jemaâ saura en exploiter toutes les pistes. On pourrait s’attendre à un spectacle de pures émotions, au fil du rasoir à l’image de ce funambule. Asma DRISSI

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CULTURE A Dar Sebastien

Hommage à Samir Ayedi Le Festival international d’Hammamet rend hommage, le lundi 14 juillet à 18h30, à Dar Sebastien, au centre culturel international, à Samir Ayedi, homme de lettres et de culture récemment disparu, à l’âge de 61 ans. Romancier, nouvelliste, parolier, dramaturge, poète, scénariste, comédien, animateur culturel, Samir Ayedi était d’une polyvalence légendaire. Il a fréquenté et pratiqué plusieurs disciplines littéraires et artistiques et quoi de plus normal que l’hommage que lui rend «Hammamet», d’après un programme concocté par son ami et complice Ali Saïdane, réunisse, à l’occasion de la commémoration du 40e jour de sa mort, une brochette de ses meilleurs compagnons de route, et non moins amis.

Qui l’ont connu de près ou qui ont collaboré à plusieurs de ses œuvres, notamment théâtrales, fictionnelles et musicales. Seront donc présentes à cet hommage des figures des mondes de la poésie, du théâtre, de la littérature, de la télévision, de la chanson et de la critique tels : Hlima Daoud, Jamil Joudi, Hassouna Mosbahi, Jamel Madani, Jamel Guella, Mohamed Ben Rejab, Racha Tounsi et d’autres amis, outre son frère Taoufik Ben Samir ex-handballeur connu. Au programme donc : - Evocation par Racha Tounsi - Mourad Jad chante Mouine Bssissou : Safaroun Safar. - Extraits de moments forts des rôles de Samir Ayedi dans des fictions télévisuelles rassemblés

par Hamadi Arafa. - Fatma Riahi lit un extrait de son œuvre Sakhab Assamt -Samir Ayedi dans les yeux d’un sportif, son cadet Taoufik Ben Samir - Un extrait de Antigone, par Hlima Daoud. - Témoignage de son compagnon du théâtre : Jamil Joudi. - Les colombes : Franz Fanon - Témoignage de l’écrivain Hassouna Mosbahi - Extrait de sa pièce Mondo (L’univers) par Jamel Madani. - Témoignage d’Amel Mokhtar - La dernière interview de Samir Ayedi : extraits par Fethi Doghri - Témoignage de Mohamed Ben Rejab - Jamel Guella chante Ya Habayebna, en présence de ses ami(e)s.

Ce programme, assez consistant qui constitue un bel hommage au défunt et rappellera à ceux qui l’avaient côtoyé de près et révélera à ceux qui le connaissaient peu de multiples facettes du disparu. Que Dieu bénisse son âme. S.D.

1ère session du Festival international des nuits d’été de Kairouan (du 11 juillet au 8 août)

Rompre avec la routine En cette période de chaleur et de vacances scolaires, le problème majeur des Kairouanais, qui passent l’été chez eux, pour raison professionnelle ou financière, est le suivant : comment profiter au maximum de l’été dans une ville qui manque d’une véritable animation culturelle et de loisirs ? Pour cet été, et au lieu de se traîner dans la monotonie des journées estivales et de rester ainsi en proie à la routine, on pourra se divertir le soir en assistant aux différentes manifestations prévues dans le cadre de la première session du Festival international des nuits d’été de Kairouan, et ce, du 11 juillet au 8 août. A cet effet, un comité présidé par le Dr Mohamed Atallah et composé d’hommes de lettres et de culture a été mis en place pour préparer comme il se doit, avec le soutien du gouvernorat et du commissariat régional à la culture et à la sauvegarde du patrimoine, les différentes manifestations prévues qui visent à promouvoir les potentialités culturelles régionales, à faire

connaître la culture étrangère et à répondre aux attentes des divers publics assoiffés de divertissement, en cette période caniculaire. C’est ainsi que l’on a programmé des soirées poétiques avec la participation de poètes tunisiens et étrangers, la tenue d’expositions, de soirées d’animation des quartiers populaires, de projections de films tunisiens primés, de représentations théâtrales, ainsi que de soirées musicales animées par Soufia Sadok, Soumaya Hathroubi, Cheb Salih, Anis Khamassi, Raja Ben Saïd, outre la représentation de la troupe russe Rouvesnik de danse moderne et de la troupe indienne Koutchbidi de danse folklorique. Notons, par ailleurs, que toutes les délégations du gouvernorat de Kairouan auront cette année leur festival spécifique d’été. Bonne initiative à saluer. Fatma ZAGHOUANI

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CULTURE 30e session du festival international de Sfax (du 14 juillet au 25 août)

Création et séduction Placé sur le thème : «Création et séduction», le festival international de Sfax sera marqué par la présence de grandes vedettes de la chanson arabe et des représentations des meilleures créations théâtrales.

Les mélomanes, et aussi les férus du 4e art, de la poésie populaire et de la danse seront à leur tour choyés à l’occasion de cette 30e session du festival international de Sfax qui se tiendra du 14 juillet au 25 août, soit un peu plus

de quarante jours. Un record, en quelque sorte, pour cette édition qu’abritera le théâtre estival de Sidi Mansour, ainsi que l’espace de la Kasbah, le Fondouk des forgerons et Chott Krakna. Lors d’un point de presse tenu récemment, M. Mohamed Abbès, le directeur de cette 30e édition, a déclaré que le souci majeur du festival est de satisfaire tous les goûts en programmant des spectacles aussi divers, consistants que ciblés. Ainsi a-t-on opté pour de grands noms de la chanson comme Tony Essafi, Saber Rebaï, Adnane Chaouachi, Slim Dammak, Najoua Karam, Carole Smaha… Au théâtre, on retrouvera Khamsoun de Fadhel Jaïbi et des spectacles de la jeune génération du 4e art signés par Sabeur Hammi, Sadok Helouas et Hachmi El Ati… Les férus de la poésie populaire auront le loisir d’écouter les dernières créations de Mohamed Hédi Jaziri, Bannani, Dhibi et Dlensi… La troupe nationale de musique (conduite par Abderrahmène Ayadi), et la troupe folklorique de Libye seront également à l’honneur dans le cadre de cette session, dont le coup d’envoi sera donné par

Saber Rebaï

le célèbre et non moins emblématique artiste libanais, Tony Essafi, à la voix tout aussi bien emballante que pure, et qui sera accompagné par l’artiste tunisien, Hassen Dahmani, dans un concert qui sera donné au théâtre de plein air de Sidi Mansour. La clôture du festival aura lieu au Fondouk des forgerons. Un espace qui a été aménagé pour l’occasion en plein cœur de la ville arabe, et qui force l’admiration par la beauté de son style. C’est la troupe régionale spécialisée de «Malouf et Adouar» et autres «Mouachahet» qui animera cette soirée, sous la conduite de son maestro, Mourad Rebaii. Rachid AYADI

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FOOTBALL Coupe de la CAF — 3e tour, ESS-EST, cet après-midi à 18h00

Retrouver la flamme L’Etoile a tout intérêt à retrouver sa flamme et son football pour espérer s’imposer face à l’Espérance L’Etoile et l’Espérance se retrouvent, cet après-midi à Sousse, dans le cadre de la Coupe de la Confédération (CAF). Cette rencontre arrive à un moment où le bilan de la saison est en passe d’être dressé, la veille d’une assemblée générale élective. La saison 2007-2008 aura été dans tous les cas riche en événements. Après un début de saison tonitruant, avec une Ligue des champions suivi d’une supercoupe et une participation à la Coupe du monde des clubs (Japon), l’ESS «fléchit» en fin de parcours. Frustration et déception se mêleront en fin de compte pour laisser le public sahélien sur un «goût d’inachevé». Dirigeants et supporters entendent tourner la page en préparant la nouvelle saison sur des bases solides. Recrutements en nombre (pas moins de douze joueurs), changement de direction technique (arrivée de Decastel), l’ambition est bien affichée : le club jouera sur tous les tableaux. La Coupe de la CAF, que l’Etoile a gagné la dernière fois en 2006, en est une étape. Le groupe, gagné un moment par le doute en raison des contre-performances enregistrées, doit retrouver la confiance. Pour ce faire, la victoire permet de redonner «plaisir et envie» aux joueurs. Dès lors, il revient au staff technique, de prendre toutes les dispositions et de mettre en place un groupe performant. L’équipe alignée face à l’EST a laissé entrevoir quelques failles et Decastel ne manquera pas d’apporter les corrections qui s’imposent. Les solutions sont à rechercher d’abord au niveau de la fraîcheur physique des joueurs. Le manque de récupération pour certains (les internationaux notamment), est une première explication au faible rendement relevé sur le terrain.

Abdennour à gauche ? Force est d’avouer que le mental de certains est entamé par le cumul des rendez-vous, ainsi que les dernières contreperformances. Ogumbiyi a sombré en seconde

Zied Derbali face à Nafkha. Un face-à-face prometteur période lors de la finale.Une semaine La défense devrait conserver son auparavant, ce sont des joueurs de ossateur avec peut-être l’option Abl’entrejeu, comme Gharbi ou Nafkha, dennour à gauche. qui étaient en méforme. Du coup, le En d’autres termes, l’Etoile doit travail de restructuration pour De- retrouver envie, repères et… son footcastel ne peut que commencer par là. ball. La tâche — surtout après le départ L’Etoile, à travers la compétition des trois hommes du milieu — ne de la CAF, peut se targuer d’une bonne sera pas aisée. En attendant, c’est préparation pour la prochaine saipratiquement l’avant-dernier match son. En attendant l’équipe version pour Narry et Ogumbiyi qui devront, 2008/2009 par l’intégration des nouosons l’espérer, se transcender pour velles recrues (équipe B), lesquelles ce match. A leurs côtés, Nafkha sera iront demain au Maroc se frotter à probablement aligné, ainsi d’ailleurs des équipes européennes, les coque Gharbi, en tant que régisseur équipiers de Felhi devront tout faire pour apporter plus de profondeur au pour passer le cap d’aujourd’hui et jeu de l’équipe. Ceci étant et compte tenter d’obtenir dès cet après-midi, tenu de l’importance du résultat de sait-on jamais, leur qualification pour ce match pour le groupe, l’option of- le tour suivant. A cœur vaillant rien fensive doit être privilégiée. Un troi- d’impossible. sième attaquant, avec Chermiti et Formation probable : Belbouli, Ben Dhifallah, serait placé à l’avant Berradhia, Meriah (ou Abdennour), pour tenter d’emballer tôt le match. Felhi, Jemel, Narry, Nafkha, Gharbi, Dans ce cas, si Gilson est le plus pres- Gilson (ou Ogumbiyi), Ben Dhifalsenti, M. Sassi pourrait faire son ap- lah, Chermiti. parition au cours du match. Sadok SLIMANE

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FOOTBALL EST

Mejri dans les bois Liste africaine oblige, l’Espérance présentera un nouveau onze et un nouveau visage à Sousse Les échéances se succèdent pour l'Espérance avec un second face-àface (en attendant le troisième) aujourd'hui devant l'Etoile du Sahel comptant pour le troisième tour de la coupe de la CAF. Un rendez-vous important qui conditionnera la suite du parcours "sang et or" en compétition continentale. En effet, si un parfum de revanche anime l'ESS en raison de son échec en finale de coupe devant ce même adversaire, l'EST, a, quant à elle, rapidement tourné la page de l'épreuve de coupe pour se mobiliser sur la coupe de la CAF. Tout au long de la semaine, le groupe "sang et or" s'est entraîné à raison d'une séance quotidienne, le tout entrecoupé mercredi par un test devant le Hilal du Soudan. Ledit test a permis au staff technique de se rassurer sur les dispositions des siens. Une saine émulation de groupe, des joueurs frais, généreux dans l'effort et désireux tirer leur épingle du jeu ont permis à l'EST de "dompter" son sparring-partner du jour, en l'occurrence Al Hilal (qui prépare la seconde phase de la Ligue africaine des champions). L’EST évoluera aujourd’hui hors de ses bases devant un public tout acquis à la cause de son adversaire (bien que quelque

2.000 supporters «sang et or» soient attendus à Sousse). Il va sans dire qu’en prévision de cette double confrontation, l’Espérance devra maximiser ses chances, tout en prenant option sur la manche retour.

Tayeb sur le banc ! Au-delà des différentes options tactiques préconisées, le staff technique devra composer avec la liste africaine qui ne comprend pas plusieurs joueurs cadres actuels. C’est ainsi que l’effectif sera amputé des services de Michael Eneramo, Salah Mzali, Souissi, Janvier, Bienvenu, Hammi (suspendu) et Chaâbani (signataire d'un engagement avec Ankaraguçu). Toutefois, la richesse de l'effectif à la disposition du duo Cabral-Kanzari, et l'amalgame visiblement réussi entre jeunes et moins jeunes permet au staff technique de disposer d'une batterie de solutions fiables et d'éléments compétitifs et motivés. En raison des différentes absences conjoncturelles citées cihaut, le staff technique devrait recomposer ses trois lignes de jeu. C'est ainsi que Arbi Mejri relèverait Kasraoui dans les bois, Chammam sera

reconduit sur le flanc gauche, Wajdi Bouazzi (ou encore Sameh Derbali) animera le côté opposé, alors que le trio Badra-Derbali-Bilel Yaken occupera l'axe de la défense. En effet, Chamam touché à la cheville samedi dernier est de nouveau compétitif, alors que l'élongation dont a été victime Badra n'est plus qu'un lointain souvenir. Dans l'optique d'une configuration tactique en 3-5-2, Mahjoubi sera associé à Atef Felhi à la récupération et à la relance, alors que Darragi tentera de mettre Youssefi (en pointe) dans de bonnes conditions de conclure, tout en assurant avec Aboucherouane (sur le couloir gauche) un relais offensif tout aussi fiable que rapide. Notons aussi que les solutions de rechange existent avec deux options sur le banc que sont Walid Tayeb et Saber Khélifa. Comme présentée, l'EST sera fidèle à certains principes de jeu, comme la création du surnombre sur les flancs (grâce à deux excentrés à tempérament offensif), la rapidité d'exécution, un jeu en bloc dense et mobile, ainsi que l'aptitude à répondre aux attentes des puristes sont à s'élever au niveau des débats. K.K.

Aymen Mathlouthi

«L’ESS est en bonne santé» Le gardien étoilé appelle à la vigilance… et au réalisme Après la déception en coupe, vous affrontez l’Espérance dans un autre contexte. Avec quel état d’esprit allez-vous aborder ce match ? Cette rencontre a un autre objectif, celui de se qualifier pour le tour des poules. Il faut faire de notre mieux pour réaliser un résultat positif qui nous rassurera en vue du match retour.

La compétition africaine est une autre épreuve. L’Etoile, après la déception à l’échelle locale, n’aura plus le droit à l’erreur. Il lui reste la Coupe de la CAF pour demeurer parmi les grands clubs d’Afrique.

Ne croyez-vous pas que l’Espérance est en phase favorable ?

L’Etoile a montré plusieurs défaillances lors de la finale. Avez-vous remédié aux lacunes

Comment allez-vous négocier ce match ? Avec toute la vigilance nécessaire en défense. Nous devons réagir pour montrer la bonne santé de l’Etoile.

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FOOTBALL Aymen Mathlouthi

«L’ESS est en bonne santé» Le gardien étoilé appelle à la vigilance… et au réalisme constatées ? Nous en avons tiré profit et je crois que tout est en ordre. Nos supporters peuvent compter sur nous. Croyez-vous que l’Espérance sera facile à prendre ? Pas du tout, l’Espérance viendra confirmer le résultats obtenu samedi dernier en finale de la coupe. Nous allons faire de notre mieux, car on n’a pas d’autre alternative pour arracher le billet de la qualification à partir du match aller. L’Espérance n’est pas facile à prendre mais nous avons l’ambition pour franchir le cap. Quel seront les facteurs pour réussir cette manche aller ? Etre appliqués et bien disciplinés. Empêcher Aboucherouène et consorts de marquer à l’extérieur car un but en vaut deux. Nous devons être en même temps opportunistes et réalistes. Brahim AOUICHAOUI «L’Espérance n’est pas facile à prendre mais nous avons l’ambition pour franchir le cap»

Wajdi Bouazzi

«Période favorable» Le jeune attaquant «sang et or» parle d'un nouveau contexte et estime l'EST en phase de progression... Peut-on parler d’un avantage psychologique en faveur de l'ESS ? Notre équipe a connu une saison difficile durant laquelle elle a connu des hauts et des bas. Nous avons su remonter la pente. Après nous être égarés en championnat, nous nous sommes fixé comme objectifs la Coupe de Tunisie et celle de la CAF. Le premier étant atteint, à nous maintenant de réussir la compétition continentale. Notre équipe passe par une période favorable ces derniers temps contrairement à notre adversaire du jour. Nous sommes donc mieux lotis sur le plan psychologique.

Avec quel visage évoluera l’Espérance à Sousse? Tout d’abord, nous gardons la tête sur les épaules. Pas d’euphorie excessive après la Coupe de Tunisie. Ni nos responsables ni nos supporters ne nous pardonneraient un faux pas ou même une mauvaise prestation à Sousse. Comme je viens de vous le dire, nous avons bien préparé notre match. Nous jouerons le tout pour le tout. Nous promettons de sortir un match digne du rang de l’Espérance et pourquoi pas une qualification au prochain tour. Craignez-vous la réaction des Etoilés ?

Le contexte est tout autre. Ce sera un match très difficile. Ce n’est pas évident d’affronter un tel adversaire. Dans leurs têtes, les Etoilés cherchent à obtenir un résultat positif. En effet, ils évoluent à domicile et auront par conséquent la pression de leur public sur le dos. Tous ces paramètres sont à prendre en considération. Et de toute manière, il y a toujours de la rivalité dans l’air dans les face-à-face mettant aux prises l’Espérance et l’Etoile. Le plus important pour nous, c'est d'être bien préparés sur tous les plans, mental, psychologique, technique et tactique. Je veux dire qu’il est impératif de bien préparer son match avant de penser à la réaction de son adversaire. Quand l’Espérance est prête

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FOOTBALL Wajdi Bouazzi

«Période favorable» Le jeune attaquant «sang et or» parle d'un nouveau contexte et estime l'EST en phase de progression... sur tous les plans, aucun adversaire ne peut rivaliser avec. Une qualification en compétition continentale se joue sur deux matches. Il vaut mieux être bon sur les deux manches. Quels sont vos arguments? L’Espérance a démontré qu’elle dispose d’un effectif qui s’est forgé une personnalité. Nous commençons à gagner en expérience. MM. Cabral et Kanzari ont su motiver le groupe en lui apportant de l’assurance. Nous disposons dans nos rangs de joueurs de qualité, capables de s’adapter à toutes les situations et à adhérer à tous les schémas. Je crois que nous avons assez d’arguments pour réussir la sortie de Sousse. Dans nos têtes, nous allons à Sousse pour ramener les trois points de la victoire. Nous avons un standing à défendre. L’Espérance tient le record de titres aussi bien en championnat qu’en Coupe de Tunisie. Mais, attention à la marche! En effet, le football n’est pas une science exacte. Nous jouerons donc l’offensive dès le début de la rencontre. Nous espérons assurer notre qualification dès la manche aller. Walid NALOUTI

ESS (B)-CSHL : 1-0

Bukhari fait la différence Avant de s’envoler demain pour le Maroc pour participer au tournoi international de Casablanca qui se déroulera du 15 au 25 juillet, l’équipe B composée des nouvelles recrues a livré mercredi soir au Stade olympique de Sousse un match amical face au CSHL. Match soldé par la victoire des Sahéliens 1 à 0, grâce à un but marqué par le Nigérian Bukhari (24’) à la suite d’un centre de Tarek Ziadi. Au cours de cette rencontre, le staff technique étoilé a aligné deux formations équilibrées, une à chaque mi-temps.

1ère mi-temps : Baâboura, Haj Saïd, Bjaoui Houssem, B. Mansour, Ben Slimane, Mida Ahmed, Moula, Jebnoun, Mosrati, Ziadi, Bukhari.

national au complexe MohamedV à 19h00. Le programme des rencontres n’est pas encore parvenu aux responsables étoilés. Marchand prend Dagano

2e mi-temps : Jemaâ, Mezlini, Ben Slimane, Ben Mansour, Bjaoui, Jelali, Belhaj Wadi, Toniche, Touré, Bellakhal, Msakni. Les matches à 19h00 Selon une source étoilée, les «Rouges» disputeront leurs rencontres du tournoi inter-

L’ex-entraîneur étoilé Bertrand Marchand a entamé sa nouvelle expérience avec le club qatari de 1ère division Nadi El Khour par le recrutement du fer de lance de l’équipe nationale du Burkina Faso et de Sochaux, Momoni Dagano, qui a signé un contrat de deux ans. B.A.

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FOOTBALL CA

Aouadhi, latéral droit Faute de solutions, le milieu «rouge et blanc» reculera d’un cran Les Clubistes poursuivent leur préparation pour le match contre Djoliba comptant pour le 3e tour de la Coupe de la CAF. Après un stage à Aïn Draham et une série de tests amicaux dont le dernier s’est soldé sur une victoire 2-1 devant Al Hilal, les coéquipiers de Ouertani achèvent le travail au parc. Contrairement à la compétition locale, le staff technique «rouge et blanc» ne dispose pas d’une grande marge de choix. Les départs et les suspensions ont privé Ben Chikha de jouer maintes cartes. Avec les départs de Boukong et de Gharzoul, et la suspension de Youssef Mouihbi, l’indisponibilité de Ifa et de Hadhria, retenus en sélection junior (ce qui n’a pas plu aux dirigeants clubistes qui réclament le droit d’être traité à pied d’égalité avec les autres clubs qui n’ont pas libéré leurs joueurs en sélection), Ben Chikha est devant une situation embarrassante. D’après les dernières séances d’entraînement, Karim Aouadhi aura le rôle de latéral droit. Il l’a fait devant Al Hilal lors du match amical. Le staff technique est satisfait du rendement de Aouadhi qui allie solidité et couverture. La défense connaîtra un chambardement par rapport à l’année dernière avec la rentrée de

Khaled Souissi à l’axe, un poste où il a toujours réussi (c’est son poste de prédilection). Il fera la paire avec Bach Tobji. Quant au flanc gauche, il sera assuré par Hamdi Ouertani.

La carte Ghanem Qui remplacera Youssef Mouihbi ? C’est la question clef de ce match. Le meilleur joueur de la fin de la saison laissera un grand vide dans le onze type. Borhene Ghanem devra jouer le rôle de relayeur droit, chargé d’animer le couloir droit. Le dispositif tactique du CA repose bel et bien sur le rôle des deux couloirs. Ghanem sur la droite, et Dhaouadi sur la gauche, seront les deux joueurs clés face à Djoliba. Les Clubistes espèrent que Junior, l’attaquant de pointe, sera dans un grand jour. C’est sur lui que les espoirs sont placés pour réussir à marquer et permettre à son équipe de prendre un avantage confortable avant le match retour. R.E.H.

ST

José Moré, nouvel entraîneur Le choix de la commission, constituée pour choisir le nouvel entraîneur stadiste, s’est porté sur le Portugais José Moré. Il devrait entamer ses nouvelles fonctions ce lundi C’est désormais officiel : après plusieurs consultations, le Stade Tunisien a choisi son nouvel entraîneur pour la nouvelle saison. Il s’agit du Portugais José Moré qui a été retenu par la commission constituée à cet effet. Après étude des dossiers des différents candidats, dont notamment l’Argentin Oscar Fullone, un entraîneur brésilien, et Férid Ben Belgacem, le choix de cette commission s’est porté sur le Portugais, essentiellement après avoir écarté la piste tunisienne, sous prétexte que le ST n’a pas l’habitude de réussir avec un entraîneur tunisien (on a oublié à ce propos que la dernière consécration du club a été obtenue sous la conduite de Ahmed Mghirbi), mais aussi celle de l’Argentin Ful-

lone, jugé «trop vieux pour pouvoir encore entraîner». José Moré est élu nouvel entraîneur stadiste.Il devrait débarquer incessamment à Tunis et entamer ses nouvelles fonctions lundi prochain. Ancien joueur, il retient notamment l’attention par le fait d’avoir été pendant une bonne période l’assistant de célèbre entraîneur portugais Morinho. En tant qu’entraîneur en chef, il a déjà entraîné Echabab d’Arabie Saoudite avec lequel il a été double finaliste en coupe d’Asie et en Coupe du Roi. Moré a également exercé en Suède, où il se trouve actuellement en tant qu’entraîneur du club Malmoë. Après accord avec le ST, Moré

entamera ses nouvelles fonctions aussitôt qu’il débarque à Tunis, compte tenu notamment du fait que l’équipe n’a plus désormais de temps à perdre et qu’elle devrait se remettre au travail au plus vite. Il a été, d’autre part, convenu entre les deux parties de signer un contrat d’un an renouvelable en cas d’accord sur la nature des résultats accomplis et sur les objectifs qui seront encore tracés. Avec l’arrivée de José, le staff technique ne subira pas de changement. Missaoui serait ainsi maintenu dans le poste d’entraîneur adjoint. Même chose pour Ali Rached et l’entraîneur des gardiens Dérouiche. Jallel MESTIRI