Sport

  • May 2020
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  • Pages: 12
MAROUA MEHOUACHI 8B7 Exposé : Le sport

Sport

1 Présentatio n Sport, ensemble des activités physiques pratiquées par l’homme et des compétitions qui en découlent, fondées sur le respect de codes et de règlements. Le mot « sport » est un mot anglais, luimême

issu

de

l’ancien

français

« desport »

qui

signifie

« divertissement ». À l’inverse du sport de loisirs, le sport de compétition a pour objectif la réalisation d’une performance et implique l’idée d’une lutte contre un ou plusieurs éléments : une distance, une durée, un obstacle, un adversaire ou plus simplement soi-même. D’abord considéré comme une activité ludique, voire une manière d’entretenir son corps et sa santé, le sport est devenu, plus particulièrement au cours du XXe siècle, de plus en plus professionnalisé.

2 Classification

des

sports Toute tentative de classification des sports est dès le départ vouée

à l’échec

dans

la mesure



une

discipline

peut

correspondre à plusieurs catégories. Cependant, on dénombre traditionnellement

six

athlétiques

gymniques

ou

catégories

de

sports :

— athlétisme,

les

sports

gymnastique,

haltérophilie, natation, cyclisme, etc. ; les sports de combat ou d’opposition — boxe, lutte, escrime, judo, karaté et autres arts martiaux ; les sports de balle — football, rugby, basket-ball, handball, le volley-ball, tennis, tennis de table, water-polo, squash, base-ball, pelote basque, etc. ; les sports mécaniques — automobile, moto, etc. ; les sports de glisse — ski, bobsleigh, luge, patinage, etc. ; et les sports nautiques — voile, ski nautique, surf, aviron, canoë-kayak, etc. Depuis la fin des années quatre-vingt, de nouvelles disciplines apparaissent régulièrement : beach-volley, VTT ou snowboard, désormais disciplines olympiques ; toutefois, d’autres vivent en marge du système. Il existe par ailleurs des activités situées à la frontière du sport et de l’aventure — plongée, alpinisme, parachutisme —, du sport et du jeu — billard, bowling —, du sport et des jeux de l’esprit — échecs. 3 Histoire

du

sport Les peuples les plus anciens ont laissé des témoignages de leur pratique du sport, permettant ainsi aux disciplines fondatrices

des jeux Olympiques modernes de se justifier par la référence aux « exploits sportifs » des hommes de la préhistoire, qui devaient courir pour échapper aux animaux, sauter pour franchir les obstacles naturels, passer des cours d’eau à la nage, lancer leurs armes telles des javelots, ou encore lutter corps à corps avec leurs ennemis. Les civilisations apparues avant l’Antiquité ont codifié ces gestes et les ont associés à d’autres pratiques, religieuses

ou

festives ;

les

civilisations

précolombiennes

pratiquaient l’ancêtre de la pelote, les Égyptiens étaient férus de tir à l’arc et de joutes nautiques et, 500 ans avant les premiers jeux Olympiques, les Grecs se mesuraient dans des courses de chars et des combats de lutte ou de boxe. Les sports de combat sont d’ailleurs les plus fréquemment représentés sur les fresques témoignant des performances sportives des champions de l’époque. C’est en 776 avant notre ère que l’on situe généralement la célébration des premiers jeux Olympiques, ainsi nommés parce qu’ils

furent

disputés

à

Olympie,

dans

le

nord-ouest

du

Péloponnèse. Ce festival sportif de six jours, mêlant combats, courses hippiques et athlétiques, persista jusqu’à la fin du IVe siècle de notre ère. Tombée en désuétude avec le déclin de la Grèce antique, la pratique du sport dans un simple but compétitif ne renaît qu’au cours du XIXe siècle. Entre-temps, le lien entre le sport et la guerre reste solide. Tir à l’arc, joutes équestres ou escrime ont un but belliqueux, et seules quelques activités telles que le jeu de paume en France ou le golf en

Écosse

échappent

à

cette

règle

mais

restent

seulement

accessibles à une élite riche et oisive. Les premières compétitions modernes ont lieu en Angleterre et plus généralement dans les pays d’Europe du Nord touchés par la révolution industrielle, dans la seconde moitié du XIXe siècle. Les universités d’Oxford et Cambridge se disputent ainsi la suprématie en aviron dès 1829. En 1846, les collégiens de Rugby inventent le sport du même nom et la première Coupe de l’America à la voile a lieu en 1851, à Londres. La recherche de la performance supplante la confrontation d’homme à homme qui était jusqu’alors la principale valeur du sport. Football, waterpolo, tennis de table, etc. font leur apparition dans ces annéeslà. L’apport de la science permet alors la mesure du temps et de l’espace. En 1892, le baron Pierre de Coubertin, membre de l’Union des sociétés françaises de course à pied, évoque pour la première fois l’idée d’un rétablissement des jeux Olympiques. En 1894, celui-ci est voté lors d’un congrès qui fonde également le Comité international

olympique

(CIO),

composé

de

13 membres

désignés par Coubertin. Les premiers jeux Olympiques modernes sont organisés dans leur patrie d’origine en 1896. Malgré une participation

et

un

nombre

d’épreuves

limités

(13 pays,

255 athlètes), ils sont un succès. Dès lors, la manifestation se tient tous les quatre ans, excepté pendant les deux guerres mondiales.

4 Les enjeux du sport moderne L’olympisme va donner au sport un formidable essor. Au cours du

XXe siècle,

les

différentes

disciplines

s’organisent

en

fédérations et instaurent leurs propres compétitions. Peu à peu, la pratique d’exercices physiques tend à devenir une activité à temps plein. La compétition, recherche incessante de records, implique une préparation méthodique voire scientifique et laisse de moins en moins de place au dilettantisme. Dans toutes les disciplines, les technologies de pointe sont utilisées pour l’entraînement des athlètes et la conception du matériel : voitures

de

Formule 1,

skis

de

compétition,

casques

ou

combinaisons, etc. bénéficient en effet des techniques les plus modernes et des ingénieurs les plus compétents.

Attachés

au

principe

fondateur

de

l’amateurisme,

les

responsables des autorités sportives internationales combattent par ailleurs longtemps l’idée selon laquelle un athlète doit être rémunéré

pour

ses

performances.

Tandis

que

certaines

disciplines adoptent des principes d’avant-garde dans les années soixante — tennis, golf ou automobile —, les sports olympiques historiques

tels

que

l’athlétisme

ou

la

natation

restent

officiellement amateurs jusqu’à la fin des années quatre-vingt. Cependant,

le tabou

de

l’argent

cède

face

aux

sommes

considérables dépensées pour la publicité ou les droits de télévision qui se sont emparés du phénomène sportif devenu spectacle. En 1984, les jeux Olympiques de Los Angeles, entièrement

financés

retransmission

par

acquittés

les par

sponsors les

et

les

chaînes

de

droits

de

télévisions,

marquent symboliquement l’entrée dans une ère nouvelle. Le sport,

activité

économique

à

part

entière,

acquiert

une

importance planétaire et ses acteurs sont des héros dont les gains financiers apparaissent disproportionnés. Le football en Europe et en Amérique du Sud, le basket-ball ou le football américain aux États-Unis deviennent de véritables phénomènes de société qui ont leur propre langage. Les médias, le cinéma et la publicité les mettent en vedette, utilisent leur image que les scandales

du

dopage,

de

l’argent

ou

de

la

violence

ne

parviennent pas à remettre en question fondamentalement. Parallèlement,

tout

au

long

du

XXe siècle,

le

sport

se

« démocratise » et l’éducation physique se généralise dans les écoles. La pratique de loisirs, longtemps réservée à une certaine

élite (sociale et financière), est désormais accessible à tous. Le « sport de masse » devient également la base d’un véritable marché qui cultive la connivence avec les champions. Stations de sports d’hiver, salles de gymnastique ou terrains de tennis fleurissent et les modes se succèdent. En 1996, 25 p. 100 des Français disaient pratiquer une activité physique pendant leur temps libre. 5 Les grandes compétitions et l’organisation du sport 5.

Les jeux Olympiques

1 Au fil des années, les jeux Olympiques, limités à 43 épreuves en 1896, s’enrichissent de nouvelles disciplines — football, tennis, voile, cyclisme, etc. ; 10 200 athlètes devraient participer à 275 épreuves lors des jeux de Sydney en l’an 2000. En 1924, à Chamonix, apparaissent les Jeux d’hiver qui ont lieu tous les quatre ans, espacés de deux ans avec les Jeux d’été depuis 1994.

Les

événement

jeux

Olympiques

sont

aujourd’hui

devenus

un

mondial engageant des sommes considérables,

notamment en matière de droits de retransmission télévisée (650 millions de dollars pour les Jeux de Barcelone en 1992). Au-delà des enjeux sportifs, les jeux Olympiques sont devenus une aubaine en terme de notoriété pour les sponsors et pour le pays et la ville hôtes, comme en témoignent les candidatures de plus en plus nombreuses à leur organisation. Pour les sportifs également, un titre olympique représente souvent l’apothéose d’une carrière. Longtemps ouverts, par principe, aux athlètes de tous pays, les jeux Olympiques imposent désormais des critères

de sélection tels que seule l’élite de chaque discipline peut s’y confronter. 5.

La Coupe du monde de football

2 Si les jeux Olympiques ont acquis, au fil de leurs éditions, une dimension

planétaire,

ils

restent

seulement

le

deuxième

événement sportif en termes économique et médiatique derrière la Coupe du monde de football. Organisée également tous les quatre ans depuis 1930, cette compétition rassemble pendant cinq semaines les meilleures équipes du sport le plus populaire du monde. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 19,6 milliards de téléspectateurs (chiffre cumulé) ont suivi les jeux Olympiques d’Atlanta en 1996 contre 31,7 milliards pour la Coupe du monde en 1994 aux États-Unis. Ils étaient 1,5 milliard pour la finale Brésil-Italie de cette même Coupe du monde. L’édition 1998, organisée en France, tablait, en 1997, sur un budget de 2 milliards de francs. 5.3 Les autres compétitions Parallèlement, toutes les disciplines sportives ont leurs propres manifestations : championnats du monde et d’Europe, Coupes du monde, tournois, etc. Le Tour de France cycliste, les tournois de tennis de Roland-Garros ou Wimbledon, la Coupe de l’America figurent en outre parmi les épreuves dépassant le cadre purement sportif. Le sport échappe peu à peu à ses acteurs pour passer sous le contrôle de puissances financières, médias ou groupes industriels, qui en dictent souvent les règles.

5.

L’organisation administrative du sport

4 Pour organiser ces compétitions, et plus généralement faire vivre et évoluer chaque discipline, il existe des fédérations nationales et internationales (54 au total, dont 34 concernant des sports olympiques), démocratique. internationales

organisées Certaines, de

football

de à

manière

plus

ou

l’instar

des

fédérations

(FIFA),

d’athlétisme

moins

(IAAF)

ou

d’automobile (FIA), jouissent d’une énorme influence en raison de l’importance de leur sport, et leurs présidents sont souvent traités comme de véritables chefs d’État. En marge de ces fédérations, le Comité international olympique (CIO), composé d’une centaine de membres cooptés, gère l’organisation des Jeux quadriennaux, décide de leur attribution, de l’introduction ou de la suppression de nouvelles disciplines, et reconnaît les États membres habilités à y participer. 6 Les dérives du sport En raison de son importance grandissante, de sa capacité à franchir les frontières, à véhiculer une image plutôt positive, le sport a souvent été utilisé à des fins de propagande. Au cours du XXe siècle, il est devenu une arme politique. En 1936, les jeux Olympiques organisés à Berlin et présidés par Hitler ont marqué le début de cette ambivalence. Plus tard, dans les années quatre-vingt, les boycotts réciproques et consécutifs des jeux Olympiques de Moscou puis de Los Angeles par les Américains et les Soviétiques ont encore montré que le sport représentait un outil entre les mains des dirigeants de la planète. Outil

d’influence, mais également de prosélytisme pour certains régimes désireux de se façonner une image respectable, le sport a été érigé en motif de fierté nationale dans les anciens pays d’Europe de l’Est, longtemps dominateurs dans de nombreuses disciplines. De la même façon, « l’invasion », au début des années

quatre-vingt-dix,

des

sports

américains

— basket,

football américain, etc. — et de leurs succédanés commerciaux dans le monde entier peut également être considérée comme le dernier avatar de l’impérialisme économique et politique des États-Unis. Dérive aux conséquences plus graves, le dopage n’épargne aucun sport, ni aucun pays. Le phénomène date de l’aprèsguerre, mais les révélations faites à partir de la fin des années quatre-vingt ont contribué à le mettre en lumière. Dans certains anciens pays de l’Est (en RDA notamment) et en Union soviétique, le dopage systématique et contrôlé des athlètes était devenu une pratique courante. Aujourd’hui encore, la Chine pratique impunément une politique de dopage de masse, comme en témoignent les saisies de produits dopants régulièrement effectuées

sur

des

sportifs

et

entraîneurs

hors

de

leurs

frontières. Mais le cas spectaculaire de l’athlète canadien Ben Johnson, démis de sa médaille d’or du 100 m aux jeux Olympiques de Séoul en 1988, a prouvé que le dopage n’avait pas

de

frontières.

Stéroïdes,

anabolisants,

hormones

de

croissance, dopage sanguin sont des produits et des pratiques très répandus, dont l’utilisation met en danger non seulement la

santé des athlètes, mais affectent au-delà les valeurs premières du sport. Dans la seconde moitié du XXe siècle, un autre phénomène inquiétant apparaît en marge du sport : la violence éclate sur les stades mais c’est en dehors qu’elle fait le plus de ravages. Le « hooliganisme », stigmatisé en Grande-Bretagne, touche de nombreux pays. En 1985, 39 personnes ont trouvé la mort dans le stade du Heysel, en Belgique, après des affrontements entre supporters britanniques et italiens.

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