[RP Lv2] Hellblazer : Lucifer’s Call Los Angeles, California 6:30 PM Federal Bureau of Investigation. La soirée promet d’annoncer un temps lourd, comme toujours en Californie. Les couloirs se prolongent sans cesse et parfois ils en croisent d’autres comme pour prolonger ce supplice qu’est la traversée des bureaux avant la fin du boulot. Ca y est, le concierge me souhaite une bonne soirée et j’ai enfin pu franchir le portail pour me rendre au parking souterrain. Je me dirige vers ma voiture qu’il est bon de sentir ce vent, même chaud, à la place de ces aérateurs et ces ventilos qui ponctuent les services. Tiens c’est étrange, il n’y a personne d’autres que moi à cette heure-ci. Il fume, parfait je n’ai plus de cigarette et à cette heure je ne pourrai plus en avoir. "Excusez moi monsieur, pourrais-je vous demander une cigarette et du feu s’il vous plait ?" "Mais… il n’y a pas de problème…" C’est alors que l’homme vêtu d’un costume trois pièces entièrement blanc, ponctué d’une cravate de la même couleur, lui tendit sa boîte de havanes. "Des cigares ? Je n’en avais jamais goûté. Vous êtes sur que cela ne vous dérange pas ?" "Allons. Ils sont la pour ça…" répondit d’un ton faussement chaleureux l’homme qui se secoua la tête d’un geste nerveux découvrant en partie son tatouage à la nuque que son col occultait, avant de lui tendre son Zippo. Le lendemain, le parking fut clos par une armada de militaires et de journalistes désireux d’en savoir plus sur la disparition de l’adjoint aux ressources humaines Steven O’Connor, dont on ne pus retrouver qu’un tas de chair carbonisé que se disputait les insectes. Parmi la foule un homme tenta de franchir les barricades adhésives avant qu’une inspecteur lui somma de retourner parmi les journalistes. "Je vous prierai de retourner parmi la foule vous n’avez rien à faire sur une scène du crime !" L’homme s’alluma une cigarette faisant mine de n’avoir rien entendu et poursuivit son avancée malgré les réticences de la femme. "Je suis inspecteur, mon est Constantine, John Constantine, je viens voir le macchabée…"