Revue De Presse Dominique Ntawukuriryayo

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Affaire Dominique Ntawukuriryayo Revue de la presse régionale 19-20 Octobre 2007 Midi Libre 20 octobre 2007 Cahier 2 Page 3

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19 octobre 2007 AUDE. RECHERCHÉ PAR LE TPIR.

Un Rwandais impliqué dans le génocide arrêté à Carcassonne Extraits : Selon l'acte d'accusation rendu public par le TPIR en mai dernier, M. Ntawukuriryayo, un Hutu qui occupait en 1994 le poste de sous-préfet de Gisagara, dans la préfecture de Butare, devra répondre de génocide, complicité de génocide et incitation directe et publique à commettre le génocide.

Un Rwandais recherché par le Tribunal pénal international pour le Rwanda pour son rôle présumé dans le génocide de 1994 perpétré dans ce pays, qui avait fait 20 à 30000 victimes, l'ancien sous-préfet Dominique Ntawukuriryayo, a été arrêté mardi à Carcassonne, où il vivait paisiblement depuis plus de 4 ans. M. Ntawukuriryayo, âgé d'une soixantaine d'années, était sous le coup d'un avis de recherche international de l'organisation policière depuis novembre 2006. Il s'agit du troisième Rwandais recherché par le TPIR à être arrêté en France, précise Interpol. Déjà en 2004, le collectif des parties civiles pour le Rwanda avait déposé plainte à son encontre mais la justice n'avait pas donné suite. Selon l'acte d'accusation rendu public par le TPIR en mai dernier, M. Ntawukuriryayo, un Hutu qui occupait en 1994 le poste de sous-préfet de Gisagara, dans la préfecture de Butare, devra répondre de génocide, complicité de génocide et incitation directe et publique à commettre le génocide.« Entre le 21 et le 25 avril 1994, M. Ntawukuriryayo a rassemblé des soldats et des gendarmes à Butare et les a transportés sur la colline de Kabuye (dans sa souspréfecture) pour tuer les Tutsis qui s'y trouvaient », précise le texte. Publié le 19 octobre 2007 à 08h48

UN ANCIEN SOUS-PRÉFET HUTU AURAIT JOUÉ UN RÔLE PARTICULIÈREMENT ACTIF DANS LA MORT DE 20 À 3 0000 TUTSIS EN AVRIL 1994 AU RWANDA.

Soupçonné de génocide il est arrêté à Carcassonne Extraits : Dominique Ntawukuriryayo, un Rwandais recherché par le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) pour son rôle présumé dans le génocide de 1994 perpétré dans ce pays, a été arrêté mardi dans la journée, dans le quartier du Viguier. Dominique Ntawukuriryayo pourrait être transféré de Paris à Aruscha en Tanzanie, où siège le tribunal pénal international pour le Rwanda. Dominique Ntawukuriryayo, un Rwandais recherché par le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) pour son rôle présumé dans le génocide de 1994 perpétré dans ce pays, a été arrêté mardi dans la journée, dans le quartier du Viguier. Sous le coup d'un mandat d'arrêt international délivré par Interpol en novembre 2006, l'ancien sous-préfet de Gisagara de la préfecture de Butare a été présenté mercredi matin au parquet de Carcassonne. Reste que Dominique Ntawukuriryayo n'est pas un inconnu dans les couloirs du palais de justice de Carcassonne. Du moins en ce qui concerne son patronyme. En décembre 2004, le Collectif des parties civiles pour le Rwanda avait déposé plainte à son encontre pour génocide et complicité de crime contre l'humanité avec constitution de partie devant le doyen des juges d'instruction, Joël Garrigue. « Le 7 avril 2005, se souvient Alain Gauthier, responsable du collectif des victimes, nous avons appris que notre plainte était irrecevable au motif que notre association avait moins de cinq années d'existence. » Mais le collectif n'a jamais désarmé. Après un énième voyage au Rwanda dont sa femme est originaire, Alain Gauthier revient avec 33 plaintes étayées de Tutsis, des survivants d'un massacre commis entre le 21 et 25 avril 1994, époque à laquelle Dominique Ntawukuriryayo aurait joué un rôle prépondérant dans la mort de 20 000 à 30 000 hommes, femmes et enfants. Mais là encore, la justice carcassonnaise n'a pas donné suite. « Au motif, explique Alain Gauthier, qu'il était impossible de localiser Dominique Ntawukuriryayo ». Une explication pour le moins surprenante alors que l'ancien sous-préfet rwandais, habitait rue Radiguet et que son nom figurait dans le bottin téléphonique de l'époque. Depuis, l'homme, âgé d'une soixantaine d'années, vivait paisiblement à Carcassonne après probablement être passé par le Togo, Mayotte et la Belgique. Dominique Ntawukuriryayo est le troisième Rwandais recherché par le TPIR à être arrêté en France, a précisé, hier Interpol. Fin juin, un autre fugitif, l'ancien haut-fonctionnaire Isaac Kamali, avait été interpellé par la police à l'aéroport Roissy-Charles-deGaulle à son retour en France des États-Unis. Dominique Ntawukuriryayo pourrait être transféré de Paris à Aruscha en Tanzanie, où siège le tribunal pénal international pour le Rwanda. Publié le 19 octobre 2007 à 09h56 | Auteur : Bruno Huet

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AUDE. RECHERCHÉ PAR LE TPIR.

Un Rwandais impliqué dans le génocide arrêté à Carcassonne Extraits : Selon l'acte d'accusation rendu public par le TPIR en mai dernier, M. Ntawukuriryayo, un Hutu qui occupait en 1994 le poste de sous-préfet de Gisagara, dans la préfecture de Butare, devra répondre de génocide, complicité de génocide et incitation directe et publique à commettre le génocide. Un Rwandais recherché par le Tribunal pénal international pour le Rwanda pour son rôle présumé dans le génocide de 1994 perpétré dans ce pays, qui avait fait 20 à 30000 victimes, l'ancien sous-préfet Dominique Ntawukuriryayo, a été arrêté mardi à Carcassonne, où il vivait paisiblement depuis plus de 4 ans. M. Ntawukuriryayo, âgé d'une soixantaine d'années, était sous le coup d'un avis de recherche international de l'organisation policière depuis novembre 2006. Il s'agit du troisième Rwandais recherché par le TPIR à être arrêté en France, précise Interpol. Déjà en 2004, le collectif des parties civiles pour le Rwanda avait déposé plainte à son encontre mais la justice n'avait pas donné suite. Selon l'acte d'accusation rendu public par le TPIR en mai dernier, M. Ntawukuriryayo, un Hutu qui occupait en 1994 le poste de sous-préfet de Gisagara, dans la préfecture de Butare, devra répondre de génocide, complicité de génocide et incitation directe et publique à commettre le génocide.« Entre le 21 et le 25 avril 1994, M. Ntawukuriryayo a rassemblé des soldats et des gendarmes à Butare et les a transportés sur la colline de Kabuye (dans sa souspréfecture) pour tuer les Tutsis qui s'y trouvaient », précise le texte. Publié le 19 octobre 2007 à 08h48

LE FAIT DU JOUR. DANS LE QUARTIER DU VIGUIER OÙ IL VIVAIT AVEC SON ÉPOUSE DEPUIS 2001, L'EX SOUS-PRÉFET RWANDAIS S'ÉTAIT INVESTI DANS LA VIE ASSOCIATIVE ET CARITATIVE. IL FAISAIT L'ADMIRATION DE TOUS.

Accusé de génocide au Rwanda, il menait une vie tranquille à Carcassonne

DDM Ce n'est pas possible ! Pas Dominique» Au Viguier, où Dominique Ntawukuriryayo s'était installé en 2001 avec son épouse dans un petit appartement de la rue Raymond-Radiguet, le réfugié rwandais faisait l'unanimité. Président de l'association «Le futur génie», une association créée en août 2004 pour venir en aide à de jeunes orphelins du pays aux mille collines, Dominique Ntawukuriryayo, aujourd'hui âgé de 65 ans, est-il l'homme, qui, en 1994 aurait ordonné que 25 000 Tutsis soient assassinés sur la colline de Kubaye entre le 21 et le 24 avril? «Vraiment, Dominique ne donnait pas l'impression d'une personne qui se cachait ou qui avait quelque chose à se reprocher», explique une responsable associative. «Il était poli, agréable, éduqué», surenchérit un jeune homme, tout aussi surpris par cette interpellation. Une arrestation qui s'est déroulée sans incident peu après 17h10, quelques minutes à peine après avoir quitté la permanence de son association au centre social du Viguier. Dans le petit appartement, qu'elle partageait jusqu'à mardi avec son époux, Languide, sa femme, est visiblement accablée. Sur l'étagère d'une petite bibliothèque trônent des livres évoquant le drame rwandais. Mais également de nombreux ouvrages dédiés au catholicisme. «Mon mari ne savait même pas qu'il était recherché par la police. Il sont arrivés à 17h10, mardi. Ils lui ont posé quelques questions, puis ils l'ont emmené. Depuis, je n'ai plus de nouvelles», explique Languide Ntawukuriryayo. Reste les chefs d'accusations du tribunal pénal international pour le Rwanda. Dominique Ntawukuriryayo n'est ni plus, ni moins accusé d'avoir participé activement au massacre de 25 000 Tutsis. Son épouse s'en défend. «Toutes les personnes qui ont eu des fonctions au Rwanda à cette époque, sont considérées comme des génocidaires». Mais à l'évidence, le président de l'association carcassonnaise «Le futur génie» n'a jamais évoqué son passé rwandais aux habitants du quartier. Lui et son épouse sont arrivés à Carcassonne, tels des météores, après avoir habité au Togo. C'est d'ailleurs la seule confidence que livre Languide Ntawukuriryayo. Le mystère demeure donc entier sur les sept années qui séparent leur départ du Rwanda de leur installation au Viguier. «Si tout ce qu'on dit est vrai, souligne un jeune du quartier, cet homme là n'en a jamais rien laissé transpirer.» Impliqué dans la vie du quartier, Dominique Ntawukuriryayo avait également ses entrées au sein de la communauté catholique. En 2005, Alain Gauthier, président du Collectif pour les parties civiles pour le Rwanda (CPCR)avait alerté l'évêché de Carcassonne, en l'informant des poursuites dont pouvait faire l'objet l'ancien sous-préfet. Seule certitude, le diocèse confirme que l'homme s'était investi dans le service des migrants et au sein du Secours catholique. Transféré à Paris, jeudi après avoir été déféré devant le procureur de la République, Dominique Ntawukuriryayo a été écroué en région parisienne. Publié le 20 octobre 2007 à 06h33 | Auteur : Bruno Huet

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Édition du samedi 20 octobre 2007

Ecroué à Paris, il saura mercredi s'il est transféré au TPIR Dominique Ntawukuriryayo, a été transféré et incarcéré jeudi en région parisienne, selon une source judiciaire. Il a été écroué à la prison parisienne de la Santé, a-t-on appris auprès de son avocat devant le Tribunal Pénal International pour le Rwanda, M e François Roux. Il doit comparaître lundi devant un magistrat du parquet général de Paris qui lui notifiera le mandat d'arrêt émis par le Tribunal Pénal International pour le Rwanda, dont le siège est à Arusha (Tanzanie). Il devrait comparaître mercredi devant la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris qui décidera ou non de son transfèrement vers Arusha. http://www.lindependant.com/articles/2007/10/20/20071020-REGION-Ecroue-a-Paris-il-saura-mercredi-s-39-il-esttransfere-au-TPIR.php5

Le Rwandais vivait sans se cacher depuis 6 ans à Carcassonne

L'ancien sous-préfet Rwandais, Dominique Ntawukuriryayo, arrêté à Carcassonne mardi et soupçonné de participation au génocide, était dans l'Aude depuis 6 ans. Il vivait au Viguier. Ils sont arrivés mardi, à 5 heures et demi du soir. Ils sont venus, ils l'ont pris et ils sont partis. Depuis, je n'ai plus aucune nouvelle". Dans son logement du quartier du Viguier, Languide Ntawukuriryayo, l'épouse du Rwandais interpellé pour avoir participé au génocide dans son pays, assure ne pas comprendre ce qui s'est passé. "Ils ne lui ont pas dit pourquoi ils l'emmenaient. Je ne le sais donc pas non plus", affirme-t-elle à propos des policiers du SRPJ de Montpellier qui sont venus chercher son mari en vertu d'un mandat d'arrêt international. Et elle réfute, évidemment, les accusations qui sont portées contre lui, et notamment les 25 000 morts parmi la population tutsie dont serait responsable ce hutu âgé de 63 ans aujourd'hui, selon le Tribunal pénal international pour le Rwanda. Une accusation qui lui semble d'autant plus inconcevable qu'elle-même est issue de l'ethnie tutsie... A Carcassonne, il vivait sans se cacher et militait ouvertement dans des associations caritatives locales."C'est pour cela que nous sommes restés dans le secteur de Carcassonne", explique Mme Ntawukuriryayo. Le couple a milité dans plusieurs associations locales (Carcassonne Bénévolat, Terre d'Espérance, Accueil Info Drogue notamment) avant de décider, en 2005, de créer sa propre association. Le Futur Génie avait pour objet d'aider à la scolarisation des orphelins Rwandais. Le discours est totalement différent du côté d'Alain Gauthier. Le président du Collectif des parties civiles du Rwanda avait déposé, le 2 décembre 2004, une plainte avec constitution de partie civile devant le juge d'instruction de Carcassonne, après avoir retrouvé la trace de Dominique Ntawukuriryayo en consultant simplement l'annuaire sur internet. "Cette première plainte a été jugée irrecevable, car le collectif qui l'avait déposée n'avait pas plus de 5 ans d'existence, comme la loi l'exige pour les accusations de génocide ou de crime contre l'humanité", explique le procureur de la République de Carcassonne, Jean-Paul Dupont. "Nous avons adopté une autre stratégie, raconte M. Gauthier. Avec ma femme – une Rwandaise dont la famille a été exterminée en 1994, NDLR – nous avons collecté 32 plaintes individuelles de citoyens rwandais, et nous les avons à nouveau déposées à Carcassonne. Sans plus de succès". L.R.

http://www.lindependant.com/articles/2007/10/20/20071020-REGION-Le-Rwandais-vivait-sans-se-cacher-depuis6-ans-a-Carcassonne.php5

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