Rapport De Projet

  • November 2019
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  • Words: 3,813
  • Pages: 41
Les clients légers

Réalisé par : POUYANNÉ Rémy, VENTAJA Kévin Enseignant tuteur :

BAKALI Faissal 16/03/2019

I. Remerciements

I. Remerciements Nous tenons à remercier toutes les personnes qui ont contribué au bon déroulement de notre projet tuteuré. Tout d’abord, nous adressons nos remerciements à notre enseignant tuteur, Mr Faissal BAKALI de l’université Via Domitia de Perpignan, qui nous a épaulé tout au long de la réalisation et de la rédaction du projet. Nous remercions aussi Mme Samira El Yacoubi qui nous a offert la possibilité de travailler sur un nouveau sujet, toujours dans la continuité de notre licence. Enfin, nous remercions Mr Fabrice Prigent pour nous avoir indiquer quelques pistes à rajouter à la réalisation du projet.

POUYANNÉ Rémy, VENTAJA Kévin

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II. Tables des matières

II. Tables des matières I.

Remerciements _________________________________________________________ 1

II.

Tables des matières ______________________________________________________ 2

III. Introduction ____________________________________________________________ 3 IV. Définition ______________________________________________________________ 4 A. Qu’est-ce qu’un client léger ? ____________________________________________ 4 B.

Client léger logiciel ____________________________________________________ 4

C.

Client léger matériel ___________________________________________________ 5

V. Mise en œuvre __________________________________________________________ 6 A. Utilisation des clients légers _____________________________________________ 6 1. 2. 3. 4.

B.

Virtualisation ______________________________________________________________________ 6 Bureau à distance __________________________________________________________________ 7 Client zéro ________________________________________________________________________ 8 PXE ______________________________________________________________________________ 9

Différents types de clients légers ________________________________________ 11 1. 2. 3. 4. 5.

Wyse ____________________________________________________________________________ 11 NComputing ______________________________________________________________________ 18 Raspberry PI 3 ____________________________________________________________________ 23 « Vieux » postes ___________________________________________________________________ 25 Navigateur Internet ________________________________________________________________ 32

VI. Le choix du client léger ? _________________________________________________ 38 A. Avantages ___________________________________________________________ 38 B.

Inconvénients________________________________________________________ 38

VII. Conclusion ____________________________________________________________ 39 VIII. Bibliographie __________________________________________________________ 40

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III. Introduction

III. Introduction Dans un monde où les entreprises recherchent la compétitivité et le bénéfice, l’informatique est un pilier dans ces démarches. En effet, la rapidité de l’informatique permet de gagner plusieurs minutes, voire plusieurs heures par jour, soit un grand bénéfice pour une entreprise. L’informatique étant de plus en plus présente dans tous les domaines (industrie, commerce, laboratoire, …), le pôle informatique se retrouve très sollicité, obligeant les administrateurs à devoir répondre rapidement en cas de défaillance d’un poste utilisateur ou d’un serveur. Et pour cela, les clients légers sont apparus, il y a déjà vingt ans, mais se sont démocratisés depuis seulement 2010, grâce à Wyze et Citrix avec leur « Client Zéro » : Zéro administration, Zéro virus, Zéro minute pour se connecter, Zéro consommation énergétique. Les clients légers ont donc facilité la tâche aux administrateurs, leur permettant ainsi de se focaliser sur les serveurs. Un coût d’achat égal, voire moins cher, une facilité d’utilisation et d’administration, … Bref, que des avantages à première vue.

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IV. Définition

IV. Définition A.

Qu’est-ce qu’un client léger ?

Tout d’abord qu’est-ce qu’un système de client léger ? C’est un système composé d’un ordinateur puissant (le serveur) et de plusieurs ordinateurs très léger (les clients) sans disque et avec un minimum de matériel. Ces clients sont capables de se connecter via le réseau sur le serveur et d’exécuter des applications.

Le terme client léger désigne deux choses différentes : • •

Le client léger au sens logiciel Le client léger au sens matériel

B.

Client léger logiciel

Un client léger logiciel est un logiciel installé sur un "ordinateur" client qui va interroger un serveur. Les informations issues du serveur sont interprétées par le logiciel client pour être mises à disposition de l'utilisateur. Comme exemple connus nous pouvons citer les navigateurs Internet, ou des logiciels de contrôle à distance comme TeamViewer.

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IV. Définition

C.

Client léger matériel

Les clients légers matériels sont des ordinateurs sans, ou avec très peu de logique applicative. Les traitements applicatifs sont déportés sur un serveur qui ne fait que transférer le résultat du traitement.

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V. Mise en œuvre

V. Mise en œuvre A.

Utilisation des clients légers 1.

Virtualisation

Pour commencer, qu’est-ce que le VDI ? Le VDI : Virtual Desktop Infrastructure ou Virtualisation de poste de travail en français. La virtualisation du poste de travail est une des branches de la virtualisation. En effet il existe la virtualisation des serveurs, la virtualisation du stockage et enfin ce qui nous intéresse, la virtualisation du poste de travail. Le principe de cette dernière est d’afficher sur plusieurs postes physiques, une image virtuelle du poste utilisateur qui est en réalité exécutée sur un serveur distant. Enfin, l’affichage de la machine virtuelle sur les postes physiques se fait grâce au déport d’affichage.

Il existe des alternatives au VDI comme le DaaS (Desktop as a Service). Le principe du DaaS se base sur le VDI, mais il externalise l’infrastructure du serveur virtuel. Le serveur distant qui gère les machines virtuelles ne sera donc plus présent dans le réseau local. Généralement le DaaS est proposé sur la base d’une souscription à un abonnement mensuel. Tout est géré par le fournisseur (Microsoft, VMWare, OVH…). L’utilisateur peut dont accéder à son bureau depuis n’importe quel endroit et n’importe quel appareil du moment qu’il dispose d’une connexion Internet.

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V. Mise en œuvre

2.

Bureau à distance

Un bureau à distance (Remote Desktop) est une application de contrôle à distance, que l’on lance sur un ordinateur, qui permet d’avoir accès à l’interface graphique d’un autre ordinateur physiquement éloigné du premier. Cela permet donc à un utilisateur de se connecter à distance à autre ordinateur connecté à Internet. Grâce à cette prise de contrôle, on peut avoir accès à la souris, au clavier, à l’image, à l’audio… L’utilisateur a donc le contrôle total sur l’ordinateur distant sans être physiquement devant celui-ci.

En général on se sert de ce genre d’application pour effectuer du dépannage informatique (téléassistance, diagnostic, maintenance…). Les applications les plus connues sont TeamViewer et le Microsoft Remote Desktop (connexion bureau à distance).

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V. Mise en œuvre

3.

Client zéro

Le client zéro (également appelé client ultraléger) est un client léger de type matériel. C’est un mini-ordinateur qui ne possède aucun composant de traitement (pas de processeur, pas de RAM, pas de stockage, pas d’OS). Il possède des ports de communication : VGA/DVI/HDMI, port jack, ports USB et surtout un port RJ45. En général les clients zéro sont utilisés dans une infrastructure VDI (comme expliqué plus haut). Il se connecte donc à un serveur spécialement conçu à cet effet qui héberge le système d’exploitation et les applications. Les calculs sont donc effectués sur le serveur qui ne fait que retransmettre les résultats au client zéro.

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V. Mise en œuvre

La frontière entre un client léger et un client zéro est difficile à déterminer lorsque que l’on compare ces derniers. Mais le facteur qui les différencie est généralement le système d’exploitation : Sur un client zéro, le système d’exploitation se trouve sur le serveur, alors qu’il se trouve sur l’appareil dans le cas d’un client léger. La technologie des clients zéro ne cesse de croitre ces dernières années. Au point que certains clients zéro sont désormais seulement des écrans ne possédant qu’un port Ethernet, alimenté grâce au PoE : Power over Ethernet.

4.

PXE

Le PXE (Pre eXecution Environment) est un système de boot réseau. Ce dernier est disponible sur tous les ordinateurs récent possédant une carte Ethernet. Il permet à un ordinateur de démarrer depuis le réseau en récupérant une image PXE d’un système d’exploitation se trouvant sur un serveur. La configuration de l’image permet deux choix :

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V. Mise en œuvre

• •

Installer le système d’exploitation sur la machine Connexion à un serveur pour accéder à un système d’exploitation complet ainsi qu’à ses applications (une sorte de VDI)

Le démarrage via PXE s’effectue en plusieurs étapes simples : • • • •

Requête DHCP au serveur pour avoir une adresse IP Requête pour trouver l’image PXE à télécharger Téléchargement de l’image PXE via TFTP (Trivial File Transfert Protocol) Exécution et lancement de l’image PXE

On peut se servir du PXE de différentes façons • • • • •

Déployer différents OS via le réseau Personnaliser l’installation des OS Déployer plusieurs OS simultanément S’en servir pour de la maintenance S’en servir pour mettre au point une architecture VDI

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V. Mise en œuvre

B.

Différents types de clients légers 1.

Wyse

Avant de pouvoir utiliser notre client léger Wyse, nous devons tout d’abord configurer notre serveur. Pour cela, notre serveur sera ici un Windows Server 2012 R2.

Nous pouvons voir ici le gestionnaire de serveur, qui nous permet notamment d’installer les différents services dont nous allons avoir besoin.

Pour configurer nos clients légers, nous choisissons tout d’abord d’utiliser le service Active Directory, qui va nous permettre de créer des comptes sur un domaine, permettant ainsi une meilleure organisation et sécurisation que de simples comptes locaux sur le serveur. Nous pourrons ainsi, comme nous le verrons plus tard, ajouter des règles spécifiques pour chaque utilisateur ou groupe d’utilisateurs.

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V. Mise en œuvre

Nous installons donc le service AD DS (Active Directory), qui va automatiquement ajouter le service DNS. Nous aurions aussi pu installer le service DHCP, mais dans le cadre de notre installation au sein de la faculté, nous utilisons le DHCP déjà présent pour éviter un conflit d’adressage.

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V. Mise en œuvre

Nous avons choisi de ne créer ici que deux utilisateurs pour la démonstration. Comme vous pouvez le voir, nous avons créé un groupe GL_TSE, dans lequel sont membre nos deux utilisateurs, permettant ainsi d’ajouter des règles uniquement sur le groupe, qui auront effet sur les utilisateurs membre. Cela nous permet de gagner du temps, nous évitant de devoir ajouter la règle pour chaque utilisateur.

Nous voyons ici l’ajout des utilisateurs util1 et util2 dans le groupe GL_TSE. Cela va nous permettre ainsi d’ajouter le groupe GL_TSE dans le groupe Utilisateurs du Bureau à Distance, et par conséquent tous les utilisateurs présents dans notre groupe GL_TSE.

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V. Mise en œuvre

Ensuite, nous devons autoriser la connexion du groupe Utilisateurs du Bureau à Distance pour se connecter au serveur grâce au protocole RDP. Si nous ne faisons pas cela, le serveur refusera l’accès à nos utilisateurs, rendant ainsi nos clients légers inutiles.

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V. Mise en œuvre

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V. Mise en œuvre

Après avoir autorisé la connexion à distance à notre groupe d’utilisateurs, il ne nous reste plus qu’une seule règle à ajouter : autoriser l’ouverture de session à distance, règle se situant dans les stratégies locales de notre serveur.

Une fois tout cela fait, notre client léger Wyse peut enfin se connecter grâce au protocole RDP sur notre serveur, en précisant l’adresse IP de notre serveur Windows et en utilisant comme identifiant util1 ou util2.

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V. Mise en œuvre

Et voilà, notre connexion au serveur est réussie, notre client léger est fonctionnel.

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V. Mise en œuvre

2.

NComputing

Pour pouvoir utiliser notre client léger NComputing, des tâches supplémentaires doivent être réalisées, en plus de celles déjà faites pour connecter le Wyse. En effet, un logiciel supplémentaire doit être installé : NComputing vSpace Nous devons donc nous inscrire sur le site internet de NComputing, pour télécharger ce logiciel. Ensuite, nous procédons à l’installation de ce logiciel sur notre serveur.

Une fois inscrit et connecté au vSpace, nous pouvons enfin manager nos serveurs

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V. Mise en œuvre

Grâce à ce manager, nous pouvons voir les serveurs connectés au vSpace, ainsi que leur état actuel. Si nous voulons voir nos périphériques connectés, à savoir les clients légers ici, nous ouvrons vSpace Console.

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V. Mise en œuvre

Grâce à cet outil, nous pouvons voir différentes informations sur notre serveur, comme l’utilisation du processeur, le nombre d’utilisateurs connectés, et tout autre information utile.

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V. Mise en œuvre

Nous n’avons plus qu’à connecter notre client, pour ainsi accéder à notre serveur, détecté automatiquement par le client léger.

Et voilà, notre connexion au serveur est réussie, notre client léger est fonctionnel.

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V. Mise en œuvre

Finalement, grâce aux outils vSpace nous pouvons voir les sessions reliées en direct au serveur, prendre le contrôle de la session, envoyer un message, ou encore regarder ce que l’utilisateur fait sur sa session.

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V. Mise en œuvre

3.

Raspberry PI 3

Dans le cadre de notre projet tuteuré, nous avons choisi le Raspberry PI 3 (plus performant que le PI 2 sur bien des domaines) pour être utilisé comme client léger. Nous avons gardé le serveur utilisé pour le NComputing et le Wyse (Windows server 2012 R2). Du côté du système d’exploitation, le Raspberry était vierge. Nous avons donc installé l’OS Raspbian (Debian optimisé pour Raspberry) avec interface graphique.

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V. Mise en œuvre

Afin d’effectuer une connexion RDP avec le serveur, il faut installer le paquet rdesktop (client UNIX open source pour se connecter à Windows Remote Desktop Services) sur le Raspberry.

Pour adapter l’utilisation à tout type d’utilisateurs, nous avons créé un script permettant une connexion automatique au serveur dès le démarrage de Raspbian. L’utilisateur n’a plus qu’à rentrer ses identifiants.

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V. Mise en œuvre

4.

« Vieux » postes

Dans le cadre de notre projet, nous avons décidé d’essayer de recycler de « vieux postes » qui ne sont plus assez puissant pour être utilisés de nos jours. Le but de la manœuvre est de redonner une seconde vie aux postes qui normalement seraient parti à la poubelle. Ces derniers ne posséderont pas de disque dur et que très peu de mémoire vive. Nous allons utiliser le principe du PXE : Pre Boot eXecution. Pour cela, nous allons nous servir d’une distribution Ubuntu 16.04 que nous allons installer sur une machine virtuelle.

Tout d’abord il faut que notre serveur possède 2 cartes réseaux : une pour recevoir Internet et l’autre pour distribuer Internet à tous les vieux postes qui seront connectées dessus. Notre machine virtuelle possède deux cartes réseaux : la première (enp0s3) va être configurée en NAT pour récupérer une connexion Internet et avoir une adresse privée. La seconde (enp0s8) permettra d’héberger le service DHCP qui distribuera des adresses dynamiques au réseau privé.

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V. Mise en œuvre

Ensuite, il faut s’assurer que la deuxième carte réseau ne change pas d’adresse IP. Pour cela nous allons lui attribuer une adresse IP statique que nous allons modifier dans le fichier /etc/network/interfaces.

Nous allons maintenant télécharger et installer un environnement de bureau léger pour les utilisateurs : XFCE.

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V. Mise en œuvre

Nous allons créer 2 utilisateurs qui nous serviront pour tester notre serveur PXE.

Maintenant nous allons installer le paquet le plus important, le serveur LTSP. Un serveur LTSP (Linux Terminal Server Project) est un ensemble de programmes permettant à plusieurs utilisateurs d’utiliser un même ordinateur.

Il reste maintenant la partie la plus délicate : la configuration du serveur DHCP. Par précaution on copie l’ancienne configuration et nous en créons une nouvelle.

Il ne faut pas oublier d’affecter notre deuxième carte réseau au service DHCP. Cela se passe dans le fichier /etc/default/isc-dhcp-server.

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V. Mise en œuvre

Notre serveur DHCP est maintenant en place et fonctionnel. Il faut désormais créer des images PXE à partir desquelles les clients pourront se connecter à leurs sessions (on peut créer des images 32 bits et 64 bits, ici nous avons créé des images 32 bits).

Et pour finir, il faut créer le fichier de configuration lts.conf qui servira de configuration pour les clients légers.

Après tout cela, notre serveur PXE est prêt. Nous allons tout d’abord le tester avec une autre machine virtuelle. On en créée une sans disque dur et avec 512Mo de mémoire vive en faisant attention à ce qu’elle soit sur le bon réseau.

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V. Mise en œuvre

Cela fonctionne avec une machine virtuelle, donc nous passons au dernier test avec un ordinateur physique. On prend donc un ordinateur (ici ça sera un ordinateur portable), nous le branchons à l’aide d’un câble Ethernet sur la deuxième carte réseau du serveur et nous paramétrons l’ordinateur pour qu’il boot en PXE.

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V. Mise en œuvre

Nous avons décidé de pousser un petit peu plus cette partie du projet. Nous allons utiliser Epoptes qui est un manager de client. Il suffit de l’installer sur le serveur et l’intégrer à l’image PXE créée plus haut.

Grâce à ce petit utilitaire nous pouvons voir qui est connecté, éteindre les machines, prendre le contrôle à distance, diffuser notre écran, envoyer des messages sur la session des utilisateurs et enfin verrouiller leurs sessions.

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V. Mise en œuvre

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V. Mise en œuvre

5.

Navigateur Internet

Pour finir, nous avons mis en place une solution de client léger assez particulière. En effet, grâce à cette dernière solution, les utilisateurs vont pouvoir accéder à leur session depuis n’importe quel navigateur internet sur n’importe quel périphérique du moment qu’ils soient connectés sur le même réseau que le serveur. Cette solution s’appelle Guacamole. Elle permet de centraliser les accès RDP, VNC et SSH sur une interface WEB. Pour mettre en place cette solution, il faut déjà mettre en place une connexion de bureau à distance. Nous avons choisi de faire un serveur VNC sur une machine virtuelle avec une distribution Debian Stretch. Pour commencer, comme pour le serveur PXE, nous allons télécharger et installer XFCE4 pour avoir un bureau léger.

Et nous allons créer un utilisateur pour effectuer nos tests plus tard.

Et enfin, le plus important télécharger et installer le serveur VNC.

Il faut ensuite se connecter sur le terminal avec notre utilisateur et afin de finir correctement l’installation du serveur VNC, il faut lancer la commande vncserver. Plusieurs questions vont être posées, notamment pour mettre en place un mot de passe pour accéder à cette session. Le processus va créer les fichiers de configurations nécessaires pour la connexion à distance.

Maintenant il faut stopper le serveur VNC afin de faire quelques modifications dans les fichiers de configuration.

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V. Mise en œuvre

Dans le fichier /.vnc/xstartup il faut rajouter les lignes suivantes afin que ce soit le bureau XFCE4 qui soit utilisé lors des connexions à distances.

Il faut s’assurer que le serveur VNC soit apte à utiliser cette configuration correctement.

Maintenant nous pouvons relancer le serveur avec la commande vncserver et faire nos tests. Pour effectuer les tests nous allons utiliser un client VNC Windows : VNC Viewer.

Nous rentrons l’adresse IP du serveur ainsi que le bon port. Le logiciel nous demande un mot de passe, créé lors du premier lancement du serveur VNC.

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V. Mise en œuvre

Tout fonctionne parfaitement, l’utilisateur a accès à sa session et peut l’utiliser comme bon lui semble au travers d’un logiciel client VNC.

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V. Mise en œuvre

Le but maintenant est de centraliser ce serveur VNC grâce à Guacamole. Pour faciliter les tâches et la compréhension, nous allons utiliser une autre machine virtuelle Debian Stretch pour installer le serveur Guacamole (les 2 serveurs peuvent très bien se trouver sur la même machine). Il faut tout d’abord télécharger et installer le paquet guacamole.

On vérifie que tout fonctionne bien en se connectant sur la page web de Guacamole.

La configuration de Guacamole est assez simple. Ici comme nous voulons centraliser un serveur VNC, il suffit de modifier le fichier user-mapping.xml pour y rajouter les lignes suivantes.

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V. Mise en œuvre

Ces lignes permettent de créer un utilisateur et de lui configurer l’accès à une connexion VNC et SSH. Une fois les modifications faites, il suffit de lancer une page web, d’accéder à la page web du serveur Guacamole et de rentrer ses identifiants.

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V. Mise en œuvre

L’utilisateur n’a plus qu’à cliquer sur la connexion SSH ou VNC et à y accéder depuis un navigateur Internet.

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VI. Le choix du client léger ?

VI. Le choix du client léger ? A. • • • • • • •

Coût d’achat : Un client Wyse coûte 470 €, un client NComputing coûte 160 €, alors qu’un ordinateur de bureautique coûte 450€. Consommation énergétique : 15 Watts par heure, contre 250 Watts pour le PC bureautique, soit une économie de 60€/an par poste. Coût d’entretien : moins d’heures passées qu’un ordinateur de bureautique. Administration : plus facile, l’administrateur ne gère que le serveur, le client ne fait que se connecter. Compact, silencieux, longue durée de vie. Rentabilisation de l’achat sur 2 ans au lieu de 5 ans pour un ordinateur de bureautique. Un logiciel métier n’est acheté qu’une seule fois sur le serveur, pas besoin de l’acheter pour chaque client.

B. • • • •

Avantages

Inconvénients

Coût d’une licence TSE Windows : 680€ pour 10 utilisateurs. Pas de sauvegardes locales, tout est sur le serveur. Serveur indispensable : si un serveur est défaillant, plus personne ne peut travailler, même en local. Coût réseau élevé : le client léger est vorace en bande passante.

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VII. Conclusion

VII. Conclusion En somme, l’utilisation de clients légers est un avantage certain. Le réseau est plus facilement modulable, il suffit de changer le serveur en gardant la même configuration, n’impactant pas les clients légers. Ils permettent de respecter les nouvelles lois en vigueur concernant l’écologie (peu de déchets) grâce au recyclage d’anciens postes obsolètes. Le client léger permet aussi, au sein d’une entreprise, de faciliter la tâche de tout le monde. Les utilisateurs n’ont juste qu’à se connecter, sans avoir à gérer les dossiers situés à différents endroits, par exemple des fichiers sur le poste local et d’autres sur le serveur. Ici tout est regroupé car rien n’est en local. La facilité d’utilisation permet une adaptation rapide à tout type d’utilisateur, sans aucunes difficultés. L’administrateur voit ses tâches quotidiennes facilitées : pas de pannes d’un ordinateur client, et pas d’utilisateurs qui ne peuvent accomplir différentes tâches (impression, sauvegardes, logiciels, …). Tout est sur le serveur, il ne reste plus qu’à l’administrer. Ce regroupement des tâches quotidiennes permet ainsi une plus grande sécurité sur le réseau. Le serveur est ultra sécurisé envers les virus, les accès, ainsi que les permissions accordées aux utilisateurs.

Dans ce cas, pourquoi toutes les entreprises n’utilisent-elles pas encore des clients légers ?

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VIII. Bibliographie

VIII. Bibliographie http://igm.univ-mlv.fr/~dr/XPOSE2007/pverron_client-leger/index.html?action=inventaire https://fr.wikipedia.org/wiki/Client_l%C3%A9ger https://doc.ubuntu-fr.org/ltsp_version_5.x https://tutofacile.org/2017/10/installation-configuration-ltsp-5/ https://all-it-network.com/ltsp/ https://forum.ubuntu-fr.org/viewtopic.php?id=376862 https://adeline547.files.wordpress.com/2016/04/tutoriel-installation-de-serveur-ltsp.pdf http://npoulain.fr/scribe09Ltsp/ https://edubuntu.org/documentation/ltsp-live https://www.youtube.com/watch?v=s1cguYmZ3-c https://forum.ubuntu-fr.org/viewtopic.php?id=1619291 https://www.youtube.com/watch?v=ycG6GqKnkSA http://blog.pi3g.com/2013/04/use-windows-remote-desktop-on-the-raspberry-pi/ https://drive.google.com/file/d/0B-zOzl7Ls2v6UGNPeXNFMjZNWHc/view http://rpitc.blogspot.com/ https://wormzoom.info/index.php?page=article&id=9 http://pi-ltsp.net/index.html https://wormzoom.info/index.php?page=article&id=18 https://www.digitalocean.com/community/tutorials/how-to-set-up-vnc-server-on-debian-8 https://www.digitalocean.com/community/tutorials/initial-server-setup-with-debian-9 https://www.digitalocean.com/community/tutorials/how-to-install-and-configure-vnc-ondebian-9 https://guacamole.apache.org/doc/0.9.0/gug/installing-guacamole.html https://www.ncomputing.com/ https://www.promosoft.fr/les-avantages-clients-legers-infrastructure-informatique/ https://guersanguillaume.com/virtualisation-de-poste-de-travail/ https://whatis.techtarget.com/fr/definition/Client-leger

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