POEMES
LATIFA SOBHI
J ai engendre ……. J ai engendre Sur le long cours Des heures diaphanes Un relent de laxisme
Répétant avec brio Ma linguistique Idiome hérite D une nuit de délire J ai voulu Le tenant Pour le mêler A mes humeurs internes Comme on le fait Pour un pur produit Et ai adhere a L aboutissant Dote d un sens aigu Du possédant J ai bourlingue Sur ces terrasses Où ne sont admis Que les incorruptibles Laissant aller mon oreille Vers ces conciliabules étranges Pour le profane Abandonnant ma peau de chagrin J ai revu la liberté Habillée de toute sa véracité Avec toi Comme un rêve d Icare J ai plane dans nos folies Splendides La vision a l égal De l oiseau J ai embrasse le paysage Dans toute son humanité Fière du compagnon As-tu résidu dans l œil Car etant Tendre sorcière Je soignerai ton moment Ne sommes nous pas Détenteurs Des clés Du tournant 13.26 7.05.2009 Exalant ce dernier soupir………… Exalant ce dernier soupir Pour la nuit Qui se prolonge Paresseuse Jusqu aux prémices Du jour neuf Je tâtonne dans Mon ombre éclairée
Du clinquant de l étoile Qui comme Un sésame ouvres toi Dévoile la caverne De l Ali au quarante mystères L un pour l esprit Présentoir Et les autres Pour l amour Et je reste la Admiratrice inveteree Ne me lassant Ni de Cette tasse matinale Que je visionne en boucle Comme une septième Merveille Cree Ni de ces mots sanscrit Et verbe vivant Un pot a miel Où viennent S agglutiner Tous mes fantasmes A l égale de cette mer Froide et humide Dans le soir profond Je laisse voguer Mon bateau ivre Sur le sable A la recherche De cette trace de pas Abandonnée Sur le sable Ce moule Où iront Adhérer Cette nuit Toutes
mes folies
22.44 29.04.2009 LATIFA J invoquerai ………. J invoquerai Les mille et une déesses De l amour Autour du cupidon de mes rêves Qui a la flèche baladeuse Et me cible en virtuose Dans cette assise directrice De tous mes penchants Et je deviens cette mer En mouvements Branlant mes amplitudes En crescendo A l infini
Je me mute En écume bouillonnante Capricieuse égérie Sondant les profondeurs Ou les richesses Sont sensations De l aime Et me voici dominance Dominée Folle plantureuse A l esprit en trouble Et je fais gicler Ma vase abyssale Dans ma cérémonie Sacrée en hors série Semblable a une prêtresse D un rituel baphométique Ou dénuée de raison Et dans le simple appareil Je sacrifie A l étoile rouge En moi 12.27 30.04.2009 latifa Le tailleur de miracles Il a pose son regard Avec indulgence Sur le miroir calme De cette eau Souriant Puis Il a tapote mon épaule Et pris son air De mystère Tu sais vois tu Me dit il La voix baignée De mille et une séductions Ceux qui dans de sombres formules Voulurent rompre le cours Des magies divines Au temps décompte Se heurtèrent A l indéfinissable Langage du vivre Voulurent ils remettre Au goût du jour l égrégore d une terre de miracle Car partout regarde Le verbe patrimoine Dont le levain Accroche la narine Insensible au goût du terroir Se fait troubadour Et sa houlette Est cet indéfinissable moment Quand sur le grand route
Je mets bas Le fardeau illusoire D un acquis pantagruélique Viens dit il Et caressant ma chevelure Il appuie fermement Ma tête délurée Dans cette eau claire M en sort Et me dit Voila Comment il faut m aimer A en perdre le souffle 00,15 21.04.2009 LATIFA Mystérieux océan Sous mes pas L algue échouée Livrée sur le sable humide A ma semi solitude L œil égare Sur ce bouillonnement d écume Au loin Je suis union avec l espace Déclinée Dans un ressac Inimitable Celui la même Qu observe l aime Quand piège par Le jour qui revient Teinte d insignifiantes scories Qui Mettent le mal de vivre Il s en va triomphateur Ouvrir les portes de l océan Et faire courir ses chevaux Fantastiques Dans cette image Volée aux anges Créateurs de beauté Et ce vol d oiseau Au cri strident Mouette bavarde Qui dans son jargon Sanscrit d un dialecte Perdu dans le flot des vagues Raconte Les pleurs et le bonheur D un géant L oreille synchrone Ajustée A mes battements Il encense
L immensité Et le bras hausse Dans un mouvement Victorieux Le pied pose fermement Sur cette forme immatérielle Il a vaincu Le désespoir Cet Horrible mécréant 13.45 11.05.2009 latifa ♥ Visionnaire …….♥ Reviens Mon ange Dans la nuit translucide A chaque borne Tu es l effigie Dans laquelle je m évapore Revere tu fus Adule tu seras Dans cette boule de feu Ne de l étincelle De deux coeurs Comme le prêtre De ce temple impénétrable Où l on immole Sans vergogne A la psyché En duo Décline ta langue Vivante Caresse sur cette stèle Ou tu as sacrifie A l éthique Toutes les initiations En sol Viens assieds toi Ici Tout contre moi Et contes moi Ce vers ou tu me mènes Car j ai Porte sur l océan Admirable Et chaque nuit Entre étoiles et lune Je me glisse Dans cette embrasure Immatérielle Pour laisser dans ses flots Consentante Ma verve instinctuelle Et cependant que
Tout mon sang Déclame Dans Ma langue quintessence Créée pour l enchaînement Splendide Ou les secondes S incrustent Sur le canevas du temps Mon Ne pas être Sans toi 22.32 9.05.2009 latifa
Profession de foi Semblable a une incantation Déflagrée aux antipodes de la nuit Le souffle égal Sous la voûte Eclairée d une infinité d étoiles Le soir déclame Ses vers O sources lointaines Irai je me desalterer En votre point d eau Ma belle m a délaisse Ce soir elle s est accrochée Au char d une étoile mystérieuse Je la verrai demain Oui je sais Mais n aurai pas Ce soir pour Réchauffer mon immensetude Ses éclats et son rayonnement Ne suivront pas amoureusement Mes heures enivrantes Je serai la inutile obscurité Jaugeant mes démons engourdis De leur répétition Le vin coulera a flots Les nuages bleus Feront oublier Ce pas Qui mène vers l existence Et les veuves joyeuses S ébroueront en tapinois Dans une alcôve empruntée Pour un soir Définissant leur borne Et leur ambition
Le col blanc pour un soir Laissera la crasse Embuer son esprit jouisseur Orchestrant mes heures savoureuses Pour l élu dont le cœur Est une étoile défalque Du système solaire Vous me trouverez laid Tenancier d une boutique aux vampires Sans la lumière bleutee Qui précède le matin salutaire Mes ouailles auront pompé Tout le sang De l innocente créature Qui croyant grimper au zéphyr Et Se fera bannir Sans ma belle Ma lune qui sait si bien Eclairer le chemin 1.15
3.05.2009 latifa