Le_génie_civil___revue_[...]_bpt6k6473018q.pdf

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Le Génie civil. Revue générale des industries françaises et étrangères...

Source gallica.bnf.fr / Ecole nationale des ponts et chaussées

Le Génie civil. Revue générale des industries françaises et étrangères.... 1892/04/30. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter [email protected].

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(suite), p. 427; Paul FERRAND. — Correspondance L'aluminium, p. 431; Le service militaire à l'Ecole centrale. Visite SOMMAIRE. — Art militaire Filet flottant pour calmer la fureur des Camille FAURE. — Informations du Ministre de la Guerre et du Ministre de l'Industrie et du Commerce, fours portatifs oscillants de vagues, p. 431. p. 417* Max DE NANSOUTY. — Métallurgie LesMécanique Fabrication des SOCIÉTÉS A. Piat et ses fils, p. 419; Henri MAMY. — Société des Ingénieurs civils, séance SAVANTES INDUSTRIELLES, ET — cycles (suite et fin), p. 421; Félix BEAUJOUAN et Yves GUIDON. — Travaux du 1ER avril1392, p. 432; P. JANNETTAZ. — Académie des Sciences, séance Pont de François-Joseph, sur le canal du Danube à Heiligenstadt, publics du 21 mars 1892, p. 432; G. PETIT. progrès, leurs Les et canaux près Vienne (planche XXVlI); p. 425; — BIBLIOGRAPHIE. Ouro Preto et les mines d'or (Brésil) — Livres récemment parus, p. 432. p. 426; Max DE NANSOUTY. — Mines Pont de François-Joseph, sur le canal du Danube, à Heiligenstadt, près Vienne. Planche XXVU

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ART MILITAIRE L'ÉCOLE CENTRALE LE SERVICE MILITAIRE A

Visite du Ministre de la Guerre et du Ministre de l'Industrie et du Commerce. Le mercredi 13 avril, M. de Freycinet, Ministre de la Guerre, et M. Jules Boche, Ministre du Commerce et de l'Industrie, ont visité H'co'c Centrale desArts et Manufactures dans le but de se rendre

• appréciation complète

Génie Civil, où ils ont été exposés ou résumés à diverses reprisesC1).

Ceux qui veulent avoir de cette question une et motivée se reporteront avec intérêt aux remarquables discours de M. Francisque Reymond, alors député, de MM. Berlhelol, Renaud, Sébline, Goblet et aux discussions qui ont suivi (2). M. Cauvet, l'honorable Directeur de l'Ecole, et les Membres du Conseil de perfectionnement, parmi lesquels le Président du Conseil, M. Boutillier, Inspecteur général des Ponts et Chaussées, ne négligèrent aucun effort persuasif, non pas pour éviter aux élèves de l'Ecole Centrale l'accomplissement d'un devoir patriotique et sacré qu'ils revendiquent avec ardeur, mais pour mettre ces jeunes gens en mesure

1. — Revue passée à l'Ecole Centrale par M. le Ministre de la Guerre le 13

FIG.

compte, par eux-mêmes, des progrès de l'instruction militaire donnée aux élèves de l'Ecole et des résultats obtenus. M. de Freycinet était accompagné de M. le généralMathieu, Directeur de l'artillerie au Ministère de la guerre, et du colonel Pamard, chef du Cabinet. M. Jules Roche était accompagné de M. Favette, Directeur de l'enseignement technique au Ministère du Commerce. On sait qu'une des conséquences de la nouvelle loi militaire astreignant, dans une entière égalité, tous les citoyens au service de trois ans, a été l'institution d'un enseignement militaire complet pour les élèves de l'Ecole Centrale. Nous ne rappellerons pas les arguments qui ont été mis en avant à ce sujet et que l'on retrouvera dans le

avril 1892.

d'accomplir ce devoir dans la plénitude de leurs capacités et avec toutes les ressources de leur instruction et de leur intelligence. Il fut entendu finalement que tous nos jeunes élèves-Ingénieurs contracteraient, lors de leur entrée à l'Ecole, un engagement de quatre années, et qu'à leur sortie de l'Ecole ils seraient versés dans l'arme de l'artillerie,où@ ils formeraient un excellent contingent d'officiers de réserve. L'exemple de leurs anciens, qui accoururent sous les drapeaux, comme volontaires, en 1870, puis de ceux qui accomplirent le GénieCivil, tome X. no 15, p. 245; tomeXIII,no12, p. 182; tome XIV, 72. no3,p.39;tomeXVIII,no5, (2) Journal officiel, 1888, p. 1 075 à 1 080. (1) Voir

p.

conditionnels, dans la période suivante, leur service comme engagés permet de se rendre un0compte exact du parti que 1 armée peut tirer de cet élément technique, composé de jeunes gens travailleurs, instruits, actifs et présentant les solides garanties que donne l'enseignement tout à la fois libre et sévère de l'Ecole Centrale.

FIG. 2. — Manœuvre

FIG. 3.Î.— Manœuvres d'artillerie.

du mousqueton.

Le règlement intervenu à cet égard prescrit, comme nous le disions plus haut, que les élèves de l'Ecole Centrale recevront une instruction militaire complète. C'est une lourde tâche pour les instructeurs.

Elle a pu être menée à bien grâce à la direction aussi savante que dévouée de M. le commandant Lambert du 12e d'artillerie, assisté de M. le capitaine Veyrines du 13e régiment, de deux lieutenants et de maréchaux-de-logis instructeurs pris dans la brigade d'artillerie de Vincennes (12e et 13e régiments).

FIG.

taires, enfin sur l'assiduité aux cours et la tenue des cahiers qui les relatent. Ces diverses notes particulières sont données par le commandant, le capitaine et les lieutenants. A la fin de la 3e année, la note d'ensemble se combine encore avec la note de l'examen général du cours et leur résultat vient influer sur le classement de sortie. l'instrucLes manœuvres exécutées par les élèves comprennent tion à pied avec le maniement du mousqueton, du sabre et du revolver; enfin les manœuvres d'artillerie avec les bouches à feu. Pour

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4. — Revue de l'École Centrale. — Le défilé.

L'enseignement militaire forme un cours complet d'art militaire pendant les trois années. Les leçons durent 1 heure et demie chacune et les manœuvres 2 heures. Le cours théorique comprend l'organisation militaire, principalement celle de l'artillerie, en temps de paix et en temps de guerre, et le service en campagne. A la fin de chaque année, chaque élève reçoit une note d'ensemble qui, divisée par un coefficient convenable, s'ajoute à la moyenne de

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Un ses notes techniques et, par conséquent, agit sur son classement. la examen général sur les 57 leçons du cours est passé à la fin de 3e année. Dans cette note d'ensemble de fin d'année, il est tenu compte de notes particulières sur la manœuvre à pied, sur la mamiliaptitudes les zèle, le la et d'artillerie, tenue sur sur nœuvre

ces manœuvres, afin de donner la mesure de leur acquis, les élèves de 3e année servent de sous-instructeurs et s'en acquittent fort bien. Entraînés par l'enseignement ferme et paternel, tout à la fois, de M. le commandant Lambert, nos jeunes Ingénieurs fanatisent avec entrain, suivant l'expression militaire. Leur bonne tenue sous les armes, la correction d'allures qu'ils y acquièrent, ne seront pas sans augmenter encore leurs qualités traditionnelles, auxquelles on rend

justice, dans leurs carrières d'Ingénieurs.

La Revue du 13 avril, dont notre gravure donne un aspect, marquera avec honneur dans les annales de l'Ecole Centrale. M. le Ministre de la Guerre, après avoir assisté aux différents exercices et à un défilé dont nos Ecoles militaires auraient envié la régularité, en raison des difficultés que présentait un espace restreint, s'est montré entièrement satisfait et l'a nettement manifesté. Il a fait mieux encore en déclarant, avec une spontanéité toute gracieuse, qu'en présence des résultats acquis, la loi devait être évidemment modifiée et qu'il allait s'en occuper, afin que nos jeunes Elèves-Ingénieurs pussent recevoir un grade, le plus vite possible, à leur arrivée au régiment. Cette bonne disposition de M. le Ministre de la Guerre serait la consécration de la profonde impression éprouvée par tous les témoins de cette revue, où les élèves de l'Ecole Centrale ont prouvé que la jeunesse de nos grandes Ecoles techniques a réussi à se mettre à la hauteur du rôle patriotique que la loi militaire lui a attribué. MAX DE NANSOUTY.

MÉTALLURGIE

de A. Piat et ses fils.

»

de la fonderie est resté très longtemps entre les mains de quelques praticiens expérimentés, jaloux de leurs procédés, qu'ils divulguaient Je moins possible, et pendant que l'outillage mécanique se perfectionnait rapidement sous l'impulsion des Cavé, des Calla, des Bouhey, etc., pour ne citer que la France, bien peu d'Ingénieurs songèrent à perfectionner celui de la fonderie, qui restait très rudi«

Art

FIG. 1. —

Four portatif oscillant pour fonderies, système A. Piat et ses fils.

mentaire, tant au point de vue des procédés de fusion qu'à celui du moulage proprement dit. Il n'y a guère plus d'une vingtaine d'années que les idées de progrès commencèrent à pénétrer dans les ateliers s'occupant de fonderie, et non seulement les oubilots ont subi depuis cette époque de sérieuses améliorations, mais encore des installations mécaniques importantes, comme celles destinées à la fabrication des tuyaux, ont des machines à mouler, très ingéété montées dans les fonderies nieuses, ont été inventées pour l'exécution de toutes les pièces à répétition. Enfin, l'art du fondeur s'est enrichi de nombreux procédés de troussage, au grand avantage des mécaniciens, qui évitent ainsi des modèles coûteux à établir et à garder. La fonderie de bronze fut encore plus récalcitrante au progrès que la fonderie de fer les anciens fourneaux de fusion, par exemple, se sont conservés à travers les âges tels que les premiers ouvriers les avaient construits, et on les retrouve encore dans un grand nombre d'ateliers. C'est un simple massif en briques, dans lequel sont pratiquées des ouvertures protégées par un revêtement en briques réfractaires. Une grille est disposée à la partie inférieure, pour recevoir le creuset et le combustible un couvercle ferme la partie supérieure enfin, les produits de la combustion s'échappent par un carneau spécial, pour se rendre à la cheminée. Tel est le fourneau à air libre dans sa simplicité primitive. On a cependant apporté quelquefois une amélioration, en supprimant le carneau et la cheminée et en envoyant sous la grille de l'air sous pression. On a obtenu ainsi les fourneaux à vent forcé, qui donnent une fusion plus rapide, mais non plus économique. Ces anciens fourneaux à creusets, ces « potagers », pour employer le terme consacré, présentent une série d'inconvénients assez graves.

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bustible. Les creusets sont soumis à des variations de température qui déterminent leur rupture fréquente. Les ouvriers chargés du travail et de la coulée sont exposés à un rayonnement ardent et à des brûlures qui peuvent être fort graves. Ces inconvénients et ces dangers ressortent très clairement de l'examen du travail. L'ouvrier charge son creuset bien au centre du four et l'entoure de combustible. La grille s'encrasse rapidement, en raison de l'impureté du coke, et le fondeur est obligé de la dégager à coups de ringard, au détriment du creuset et du coke, qui s'émiette à travers la grille. De plus, le four devant rester ouvert pendant ce travail, le creuset et le métal fondu subissent un refroidissement, qu'il faut compenser ensuite, et qui entraîne une perte de temps et de combustible. La fusion terminée, il faut sortir le creuset du four, pour effectuer la coulée. Cette manœuvre n'exige qu'un seul ouvrier, si la contenance du creuset est inférieure à 40 kilogr., deux ou trois ouvriers, si elle est plus forte. Le fondeur saisit le creuset avec des pinces spéciales, nommées « happes », l'extrait du fourneau, et coule le métal dans les moule* préparés à cet effet. Ici encore, le creuset est soumis à un refroidissement, d'abord par le contact des happes froides, puis par l'action de l'air. La coulée terminée, on reporte le creuset dans le four, on l'équilibre, on le charge et on recommence une nouvelle opération. Le refroidissement que ce creuset a subi nécessite encore une dépense supplémentaire de combustible. Ces creusets, soumis à des variations assez brusques de tempéra-

et

LES FOURS PORTATIFS OSCILLANTS

L'

Ils exposent le creuset et le métal fondu à des séries de refroidissements, ce qui nécessite une consommation considérable de com-

ture, s'usent et se brisent rapidement. On admet, en général, qu'un creuset de terre réfractaire, pour le bronze, lorsqu'il a résisté à la première fonte, peut durer un jour, c'est-à-dire donner dix à onze fontes. Les creusets de plombagine, qui sont plus chers, durent aussi plus longtemps; ils peuvent donner trente à quarante fontes. Quand ils sont bien conduits et de bonne qualité, certains creusets font même plus de soixante fontes. La manœuvre de la coulée expose les ouvriers à de graves accidents. Non seulement ils sont soumis à une température très élevée, mais la rupture du creuset entre leurs mains ou même une simple fausse manœuvre peuvent les exposer à de terribles brûlures, dont on a enregistré trop d'exemples. Avec ces fours, une fonte de bronze dure en moyenne une heure, et la quantité de combustible employée est de 11 kilogr. pour 30 kilogr. de fonte, soit une fraction de 36 et de 50% environ tout compris. Pour remédier aux divers inconvénients que nous venons de signaler, M. A. Piat, fondeur-mécanicien, à Paris, a inventé un four portatif oscillant, qui réalise une notable amélioration sur les anciens fourneaux. Il réduit considérablement les frais de production, il procure une fusion beaucoup plus rapide et permet, par cela même, aux fondeurs en cuivre, de couler des pièces beaucoup plus lourdes qu'ils ne pouvaient le faire jusqu'alors, sans recourir aux fours à réverbère. Trois ou quatre fours permettent de couler des pièces de 1500 à 2000 kilogrammes. Ce four portatif oscillant (fig.1) se compose d'une enveloppe carrée en tôle, entourée, à une hauteur convenable, par une ceinture en acier, portant deux tourillons, qui permettent au four de basculer à l'aide d'un levier, et grâce auxquels on peut également soulever le four, au moyen d'un appareil de levage et d'une anse en fer qui se monte sur les

toujours pour fondre la quantité de bronze que peut contenir le creuset. On envoie le vent sous une pression de 12 à 18 centimètres d'eau. Avec ce système, on arrive, d'après le constructeur, à fondre 100 kilogr. de bronze en 15 à 16 minutes, avec une consommation de coke qui, en marche normale, ne dépasse pas 15 0/0' C'est un résultat remarquable qui n'avait pas encore été obtenu, et qui permet de couler deux ou trois fois la contenance du creuset dans une poche avant que le métal se soit refroidi. Si l'on emploie plusieurs fours de 300 kilogr., l'on voit donc que l'on peut couler des pièces d'un poids relativement considérable. Quand la fusion est terminée, on enlève la rehausse, on s'assure qu'il n'y a pas de fissures mire le creuset et le bec, et, s'il y en a, on les bouche, on arrête le vent, on nettoie le bec avec un soumet, on écume le dessus du bain et l'on procède à la coulée. Quant au moyen employé pour effectuer la coulée du métal, c'est un appareil spécial, manœuvré facilement par un homme et grâce auquel l'oscillation se fait à une hauteur du sol convenable pour que la verse dans la poche s'effectue facilement. Après chaque fonte, avant de recharger le coke, on a soin de ringarder dans les coins pour faire descendre le vieux coke et tomber les cendres. Toutes les deux ou trois fontes, on nettoie complètement le feu en faisant osciller le four sur ses tourillons et écartant successiêtre très rapprochée. Pour monter un creuset en plombagine, on le pose sur un fromage vement tous les barreaux avec un ringard pour faire tomber les de hauteur convenable et l'on effectue la jonction du creuset et du scories, ce qui se fait sans la moindre fatigue de la part de l'ouvrier bec du four avec un mélange de sable réfractaire et de plombagine. et sans perte de combustible. En résumé, ces fours portatifs oscillants présentent une série Ce mélange fondra au premier feu et soudera le bec et le creuset. Les fuites qui pourraient se déclarer seraient bouchées facilement d'avantages sur les anciens fours potagers. Au point de vue de l'hygiène et de la sécurité du travail, l'ouvrier avec un peu de ce mélange ou encore avec du verre pilé.

collets des tourillons. L'enveloppe en tôle est doublée par une garniture réfractaire intérieure, reposant sur cornière, qui forme la base du four. Deux forts barreaux ronds, ajustés dans des renflements que porte cette cornière, reçoivent la partie de grille en acier qui porte le fromage et quatre ou six barreaux, suivant les dimensions du four. Ces barreaux sont assez mobiles on peut les rapprocher ou les éloigner, afin de faciliter les décrassages et la sortie des scories. Sur la face avant du four, on a ménagé un orifice en forme de bec, garni d'une pièce en terre réfractaire spéciale, et qui doit servir à la sortie du métal liquide. Le creuset, qui repose inférieurement bec du four et sur un fromage en plombagine, s'ajuste d'un côté auréfractaire, placé s'appuie, du côté opposé, contre un coin en terre contre la paroi du four. On peut se servir indifféremment de creusets en terre réfractaire ou de creusets en plombagine, cette dernière substance pouvant seule être employée pour les contenances supérieures à 60 kilogrammes. Le four repose sur une plaque de fonte qui recouvre une chambre à air dans laquelle on envoie, en le réglant par un registre en fonte, le vent d'un ventilateur. On remarquera que la forme carrée du fourneau permet de réaliser une économie de combustible, puisque le coke se loge dans les coins et que la partie du creuset tangentielle aux parois du four peut en

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FIG. 2. —

Cubilot-creuset système A. Piat et ses fils.

Le creuset étant mis en place, on allume un feu avec du charbon de bois et un peu de coke, sans dépasser le rouge-cerise, afin de bien le sécher et, lorsqu'il est absolument sec, on commence la fonte en

ouvrant progressivement le vent. Pour charger le coke dans le four, on couvre le creuset à l'aide de l'entonnoir en tôle et l'on verse le coke tout autour à l'aide d'un panier ayant, autant que possible, la contenance nécessaire. Jusque-là, ce four, tel que nous venons de le décrire, réalise un avantage sérieux sur les anciens « potagers », mais l'on comprend, jusqu'à un certain point, que, tel quel, il n'ait pas été adopté universellement par les fondeurs, car, d'une part, la fusion se faisait encore trop lentement et, d'autre part, l'emploi de la grue pour les manœuvres était assez gênant. M. A. Piat a complété et perfectionné son appareil par l'emploi d'une rehausse et d'un système de levage évitant la grue. La rehausse est une espèce de creuset, percé d'un trou au centre de son fond, et que l'on dispose audessus du véritable creuset. Des ouvertures sont disposées sur son pourtour à une hauteur convenable. A la partie supérieure, deux trous sont percés dans les parois et servent, au moyen d'un ringard, à enlever la rehausse ou à la poser sur le tour. Le métal à fondre n'est plus introduit directement dans le creuset, mais dans cette rehausse. Aussitôt qu'on a donné le vent, les flammes viennent passer avec force par les ouvertures ménagées sur le pourtour de la rehausse, lèchent directement le métal, le chauffent et le fondent rapidement. Il coule alors dans le creuset, dont la mission se borne à le recevoir et à l'entretenir à l'état de fusion. Lorsqu'on emploie la rehausse, la charge primitive de coke suffit

se trouve placé dans des conditions bien préférables, soit en ce qui concerne le rayonnement direct de la flamme, soit à l'égard des brûlures provenant surtout de la rupture du creuset, du ringardage. et, au point de vue économique, la consommation de combustible est de beaucoup inférieure à ce qu'elle est avec les anciens fours; la rapidité de la fusion est beaucoup plus grande et la qualité du métal n'est nullement altérée. Les déchets sont moins nombreux. On peut, avec ces appareils, couler de grosses pièces sans avoir besoin de recourir au four à réverbère. Il y a, enfin, une réelle économie de

main-d'œuvre.

Cubilot-creuset. — Le fourneau que nous venons de décrire est destiné à la fusion du cuivre et de ses alliages. On peut l'employer également à la fusion de la fonte de fer et dç la fonte malléable en le combinant avec un petit cubilot spécial. L'appareil prend alors le nom de cubilot-creuset qui est un véritable cubilot de laboratoire, permettant d'obtenir des coulées de fonte d'une qualité absolument définie, ce dont on n'est jamais sûr avec les grands cubilots, et, de plus, des fontes d'une qualité supérieure, le métal ne subissant que fort peu de temps le contact, toujours nuisible, du coke. Le four proprement dit reste le même, l'appareil de levage également; mais il est surmonté, comme l'indique la figure 2, d'un cubilot de petites dimensions muni d'une soufflerie Voisin et dont le fond est d'un trou. Ce cubilot est porté par une colonne creuse, qui sert percé de conduite de vent et autour de laquelle il peut pivoter, une fois que la coulée est terminée. Une vis permet de soulever légèrement l'inle cubilot au-dessus du four, pour faciliter sa rotation. Quant troduction du vent, on peut la régler à volonté au moyen d'un robinet. On souffle en même temps dans le cubilot et sous le four portatif;

à

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l'indique du reste, tangentiellement à la joue du moyeu ils sont parallèles deux à deux, et dirigés la moitié dans un sens, l'autre moitié dans l'autre. Le moyeu est entièrement en acier forgé d'une seule pièce; les joues sont très minces et constituent deux plateaux dont les bords sont percés d'une série de petits trous destinés a- recevoir les têtes des rayons qui, à cet effet, sont renforcées et coudées d'équerre. La tension s'opère au moyen d'un petit écrou reposant à l'intérieur de la jante et dans lequel se visse le rayon. Pour les jantes creuses et plus spécialement pour les bandages pneumatiques, M. Clément emploie un petit écrou spécial qu'il vient de faire breveter récemment. Cet écrou (fig. 12) estd'une extrême commodité, car il permet d'opérer la tension d'un rayon ou son remplacement en cas d'accident, sans qu'il soit besoin pour cela d'enlever préalablement le bandage en caoutchouc, ce FJG.1f. serre-rayons. qui est impossible avec tout autre système de rayon et d'écrou. Le cintrage des jantes s'opère de la façon ordinaire au moyen d'une machine à cintrer munie de rouleaux portant des cannelures appropriées au profil des diverses formes et dimensions de jantes. Les deux extrémités sont amincies en sifflet, réunies au moyen Ingénieur des Arts et Manufactures. d'une légère rivure, puis soigneusement brasées. Le point où s'est opérée la brasure est ensuite limé de façon à faire disparaître toute aspérité et à rendre le profil MÉCANIQUE rigoureusement exact. Ce procédé est celui généralement employé presque partout. Il en est un autre, tout nouveau, et basé sur l'emploi de l'électricité, dont il est FABRICATION DES CYCLES maintenant fait usage dans les ateliers de la maison (Suite et fin1.) Clément. C'est la maison Thomson Ouston, de entièrement métalBoston, qui a résolu ce difficile problème. Roues. — Les roues des cycles modernes sont Les deux parties à souder sont rapprochées bout liques, à l'exception toutefois du cercle de roulement qui est en caoutà bout et maintenues au moyen de contre-poids le moyeu, les rayons, la bien réglés une pièce de forme leur sert d'assise, Une roue se compose de quatre parties Un commutateur permet de produire une chaleur jante et le bandage en caoutchouc. d'intensité variable et de porter au blanc soudant Les moyeux se font en bronze ou en acier. les parties à souder. Un marteau mû par excenLes rayons sont constitués par de minces fils d'acier étirés à froid trique aplatit ensuite le.léger bourrelet produit par et possédant une résistance pouvant atteindre jusqu'à la chargeénorme FIG.12.—Écrou cette soudure. de 125 kilogr. par millimètre carré de section. Les jantes sont ensuite calibrées et mises bien lis sont fixés d'une part au moyeu, de l'autre à la jante, qui aflecte de tension «Clémentc. au rond sur une forme conigue en fonte: elles généralement une forme en u, soit pleine sont de plus parfaitement dressées sur le marbre, de façon à obtenir (fig. 8), soit creuse (fig. 9et10); dans ce des cercles mathématiquement ronds et absolument plans. dernier cas, elle est formée par un tube Une machine encore très intéressante dans cette fabrication est la de très mince épaisseur étiré à froid et machine à percer, qui permet de percer simultanément deux trous, du profil nécessaire pour recevoir le en leur donnant l'inclinaison nécessaire pour que le rayon ait exacbandage en caoutchouc. tement la direction nécessaire pour aboutir au moyeu. Cette machine (fig. 13) se compose d'une poupée portant d'un côté Rayons. — Jusqu'à ces temps derniers, FIG.8. Jante pleine tous les fabricants de vélocipèdes étaient pour caoutchouc creux 32 HI/m. un plateau diviseur, et de l'autre un second plateau muni à sa cirtributaires des Anglais pour les rayons, comme de beacuoup d'autres accessoires entrant dans la vélocipédie. Les rayons travaillent dans des conditions de fatiguevariantavecchacun d'eux. Un spécialiste bien connu, M. Jonte, Ingénieur, ancien directeur, à Paris, des Forges de Franche-Comté, qui s'est spécialement occupé des fils pour les ponts FIG.9.—Jante creuse télégraphie, suspendus, la a déterminé pour caoutchouc creux 32 11,1. exactement le travail des rayons, qui, à aucun moment, ne dépasse 15 kilogr. par millimètre carré de section. En leur donnant une résistance de 75 kilogr. avec un acier mi-dur, suffisamment élastique, M. Jonte assurait toutes les conditions de résistance des FIG. 10. Jante creuse fils non seulement à la traction, mais enpour pneumatique. core à la flexion, au pliage et à la torsion. Les procédés employés pour obtenir cette qualité de fils permutaient, de plus, barre à M. Jonte, de dresser mécaniquement les fers et employés pour les axes, tiges de freins et autres aciers en accessoires, qu'on n'obtenait autrefois que par le tournage. Les roues sont divisées en deux catégories bien distinctes, les roues à rayons directs, et les roues à rayons tangents. Dans les premières, les rayons sont filetés et vissés fortement dans le moyeu, qui, à cet effet, est en bronze, ce qui permet d'obtenir une tension énergique des rayons sans crainte de rupture de la partie filetée. FlG. 13. — Machine à percer automatiquementles jantes. qui conique tormée est des tête L'autre extrémité par une rayons vient reposer dans une fraisure pratiquée à l'intérieur de la jante. de douilles dans lesquelles peuvent coulisser conférence d'une série supéd'un diamètre légèrement L'extrémité filetée du rayon est des bras terminés par une fourchette destinée à recevoir des jantes n'affaiblisse l'opération du filetage rieur à celui de la tige, pour que de tous profils. tête plus La la grande fatigue. qui supporte celui point, qui est pas ce Ces bras sont reliés au centre par des leviers articulés qui les font le façon de puisse passer mouvoir dans leur douille que rayon est renforcée au même diamètre, leviers étant reliés à un petit volant ces visser venir dans le moyeu. central, il suffit d'actionner se par le trou percé dans la jante pour n'offrent dernier pour faire sortir tous les bras ce particulier rien de Le vissage et la tension des rayons de la même quantité et par conséquent, pour centrer d'une exactement 11), nommé outil (fig. petit serre-rayons pour y arriver, on se sert d'un façon parfaite la jante que l'on désire percer, quel que soit son diaforme de main spéciale. à qui n'est autre qu'un petit étau mètre, tout en la maintenant fortement fixée. diriger lieu les de rayons, au se Dans la roue à rayons tangents, Tout cet ensemble peut prendre une direction oblique par rapport dirigent, le nom la circonférence de comme de la roue, se au centre au bâti, de façon à pouvoir régler l'inclinaison nécessaire pour les rayons. (1) Voir le Génie Civil, tome XX, no 25. p. 401.

au bout de 10 minutes environ, lorsque le fond du premier est bien chaud, on charge la fonte dans ce cubilot, en alternant avec le coke, comme dans les grands appareils du même type. Si l'on opère sur des fontes siliceuses chaudes, on peut couler directement le métal dans une poche préalablement chauffée et garnie avec une forte épaisseur de terre. On évite ainsi la dépense du chauffage du creuset et l'usure de celui-ci. La dépense de coke est alors de 16 %; c'est à peu près la quantité normale consommée dans les grands cubilots, allumage compris. Mais si l'on opère sur des fontes aciéreuses, il est nécessaire, pour avoir une fonte bien chaude et bien fluide, de laisser tomber le métal dans le creuset et alors la consommation de coke varie de On peut fondre 100 kilogr. de fonte aciéreuse en 30 mi30 à 40 nutes. Le four oscillant portatif et le cubilot-creuset de M. A. Piat sont appelés à rendre de réels services à la fonderie qui a déjà su les apprécier, du reste, car plus de 200 fours fonctionnent depuis l'Exposition de 1889 tant en France qu'en Allemagne, en Italie, en Anleur usage a commencé à se répandre d'une manière gégleterre nérale dans cette industrie, et il est probable qu'il y prendra une grande extension lorsque les industriels se seront rendu compte des avantages sérieux que ces appareils leur présentent, à tous les points de vue. Henri MAMY,

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Sur le bàti de la machine et perpendiculairement à l'axe de la poupée centrale, sont montées deux autres petites poupées pouvant recevoir chacune un foret. Ces poupées peuvent se déplacer parallèlement à leur axe suivant le diamètre de la jante, et perpendiculairement pour pouvoir correspondre exactement à l'inclinaison réglée par la poupée centrale. Il suffit ensuite de faire tourner la jante et son plateau, conformément aux divisions du petit plateau pour obtenir rigoureusement le nombre de trous nécessaire. Cette machine, crééeet brevetée par la maison Çlément, fonctionne avec exactitude et une régularité parfaite, de même que la machine à percer les moyeux reposant sur les mêmes principes et qui fait également l'objet d'un brevet pris par M. Clément. bandage en caoutchouc Caoutchouc. — La roue se complète par un qui affecte des dimensions et des formes diverses, que nous allons

décrire succinctement.

Fia.14. Caoutchouc plein

19 m/DI.

Fig.1o. Caoutchouc creux 28 m/m.

destiné à servir de logement aux billes. Pour obtenir le maximum de dureté et de solidité, l'intérieur des cuvettes est cémenté sur une épaisseur d'un millimètre environ et trempé dans toute sa force, le reste du corps étant préparé pour ne pas prendre la trempe. Ce résultat s'obtient de la façon suivante dans le corps brut de forge, on creuse d'abord les deux cuvettes ce travail s'opère avec une exactitude absolument rigoureuse en fixant la pièce sur une poupée spéciale pouvant pivoter sur son axe, et présenter successivement les deux cuvettes en face de l'outil qui doit les creuser. On procède ensuite à la cémentation, qui pénètre uniformément partout de la même épaisseur, puis on finit le corps du moyeu en le perçant et en le tournant extérieurement pour lui donner sa forme et ses dimensions définitives. Il ne reste donc plus que la surface intérieure des cuvettes qui conserve sa cémentation, et il est dès lors facile d'obtenir une trempe de la plus grande dureté, pour ainsi dire inusable, sans crainte de rupture, puisque le reste du corps du moyeu est constitué par de l'acier doux ne prenant pas la trempe.

: ;

FIG.16, 17, 18. — Caoutchoucs

La maison Clément a adopté les types de bandages dont nous donnons ci-dessous les sections. Le plus petit, qui est plein (ng.i4), a 19 millimètres de diamètre. Les creux (fig. 15, 16, 17, 18) ont 28 millimètres et 32 millimètres de diamètre, avec un trou de 8 à 10 millimètres.

Quant au pneumatique Dunlop, il fera l'objet d'une description spéciale. Le caoutchouc est également employé en vélocipédie pour les pédales et repose-pieds. Les principales maisons fournissant ces articles sont Hutchinson, India-Rubbel' Co et Menier.

creux de

32

millimètres.

Dans les machines"bon marché, dont le moyeu est en bronze, et pour que le roulement des billes puisse s'opérer utilement, on emploie des cuvettes en acier doux cémenté (fig. 21) que l'on rapporte de chaque côté du moyeu dans des logements pratiqués à cet effet. Ce même système de cuvettes rapportées s'emploie également pour le

Roulements. — Les roulements constituent certainement la partie la plus délicate d'une machine, on peut même dire la partie vitale, et c'est à juste titre que tous les constructeurs soigneux ont concenlré tous leurs efforts sur cette importante question. L'adoption à tous les FIG.22.

FIG.21.

àbille:

Cuvette

FIG. 19. — Moyeu à billes de petite

roue. —

Section.

roulements, de coussinets à billes a fait faire au vélocipède un pas énorme en avant, mais c'est surtout à l'excellente qualité des ma-

FIG. 20. — Moyeu

à billes de petite roue. — Section.

tières employées et au fini absolument mathématique des plus petits détails, que nous devons d'assister aujourd'hui au si merveilleux essor de la Reine Bicyclette. Pour bien faire comprendre les dispositions généralement adoptées et en décrire les diverses parties, nous donnons ci-dessus (fig. 19 et 20) 1élévation la coupe d'un moyeu d'une roue directrice. Le moyeu proprement dit est formé de deux parties, le corps et les joues. Le corps est en acier doux; il est percé de part en part pour le passage de l'axe et porte à chacune de ses extrémités un évasement nommé cuvette,

et

Cône de réglage moIeLé.

;

FIG.23. Cône de réglage fixe.

mouvement des manivelles la fixation de ces cuvettes s'opère bien entendu à la presse hydraulique. Les moyeux pour rayons tangents sont en acier doux forgé d'une seule pièce avec cuvettes creusées dans la masse, cémentées et trempées d'après le procédé que nous avons décrit plus haut. L'extérieur de ces divers moyeux est tourné avec la plus grande précision, au moyen d'une machine à reproduire des plus ingénieuses, spécialement imaginée dans ce but par M. Clément. Dans les roues avant et arrière l'axe est fixe, il n'est mobile que pour les manivelles et pour les roues arrière du tricycle. Il est formé par une tige d'acier très dur, dont les deux extrémités sont filetées et reçoivent deux cônes (fig. 22 et 23) en acier doux cémenté, qui viennent s'appuyer sur les billes reposant dans les cuvetL'un de tes et constituent ainsi ce que l'on a appelé « les roulements ces cônes est fixe, l'autre est mobile, et en le serrant plus ou moins, on obtient facilement un réglage parfait. Les axes sont tournés sur des tours spéciaux qui font en même temps le filetage; ces tours ont ceci de remarquable, que non seulement ils portent une butée mobile pouvant limiter la longueur du filetage, en produisant le déclenchement automatique du chariot porte-outil, mais qu'encore ce chariot est en même temps vivement retiré en arrière pour dégager entièrement l'outil des filets de l'axe. C'est M. Barriquand qui a fabriqué cette machine sur les indications de M. Clément. C'estla seule maison française de constructions mécaniques qui possède un outillage pouvant supporter hardiment la comparaison avec les meilleures machines anglaises et américaines construites dans le même but. Les cônes sont pris dans une barre d'acier, ils sont entièrement finis sur un tour à révolver de construction américaine dont la tourelle est fixée sur un chariot mobile seulement dans le sens de l'axe du tour, et qui produit un travail d'une précision des plus remarquables. Ce tour est muni de leviers permettant de changer instantanément de vitesse, d'embrayer, désembrayer, etc.; il possède en outre un avancement automatique de la barre à travailler, qui s'arrête d'ellemême et se fixe, lorsqu'elle est arrivée à la longueur nécessaire. Quand les cônes sortent du tour, il ne reste plus absolument qu'à les cémenter et à les tremper. Les cônes et les cuvettes, sous l'action de la trempe, peuvent prendre une déformation plus ou moins grande, mais qui généralement est peu appréciable aussi toutes les parties devant se trouver en contact avec les billes sont soigneusement rectifiées après la trempe.

».

;

fabrication..

Cette opération est très coûteuse, mais elle est indispensable. Elle est la constatation une fois de plus des grands soins apportés à la C'est en prenant les plus minutieuses précautions que M. Clément parvient à obtenir des roulements aussi parfaits pouvant avantageusement rivaliser avec les meilleures marquesanglaises. Quoique les billes soient encore exclusivement fabriquées à-l'étranger (1), nous n'en dirons pas moins un mot. Les billes sont d'abord forgées dans une barre d'acier, soit au de machines à forger spéciales il moyen d'étampes, soit au moyenpointes situées aux extrémités d'un reste généralement deux petites même diamètre, et qui constituent la bavure cette bavure est soigneusement enlevée par la meule d'émeri. Ensuite, on trempe les billes avec la plus grande dureté et on les met entre deux plateaux en acier portant une série de rainures garnies de poudre d'émeri. En faisant tourner ces plateaux en sens inverse, les'billes se polissent, se calibrent et deviennent mathématiquement sphériques. Il faut néanmoins opérer un triage de façon que les billes employées dans un même coussinet n'aient pas des différences de diamètre de plus de Vso de millimètre. Les roulements de l'axe des manivelles, des pédales etdeladouille de direction étant basés sur le même principe que ceux des moyeux, nous n'en ferons pas de description spéciale.

;

;

FIG. 24. — Ateliers de perçage,

motrice, se solidarise avec le moyeu et roule dans deux coussinets isolés (fig. 25, 26 et 27) fixés à l'extrémité de la fourche portant le gouvernail, car la roue avant est en même temps motrice et directrice. Des manivelles solidement clavetées sur l'axe et munies à leur extrémité de pédales que viennent actionner les pieds du cavalier, constituent les organes de transmission de mouvement qui, on le voit, sont dans ce cas réduits à leur plus simple expression. C'est en effet la qualité primordiale du bicycle, mais, malheureusement, son apprentissage est long et difficile c'est une monture qui ne peut être abordée que par des cavaliers habiles et expéri-

;

mentés La bicyclette, au contraire, est plus accessible, et mieux à la portée de tous.

Dans la bicyclette et dans le tricycle, la transmission s'opère de différentes manières, mais plus généralement au moyen d'une chaîne de forme spéciale dérivée de la chaîne Galle c'est du reste le seul mode de transmission que nous envisagerons ici. Dans ces deux types de cycle, les roues d'avant sont directrices, celles d'arrière sont motrices, et l'axe portant les manivelles est fixé sur le bâti de la machine, entre les deux roues il est muni d'une roue dentée qui, au moyen de la chaîne, actionne une autre roue dentée fixée sur le moyeu de la roue arrière pour la bicyclette, et sur l'axe des roues arrière pour le tricycle. Les roues étant de faible diamètre en comparaison de celles du bi-

;

;

tournage, fraisage de la Maison Clément, à Paris.

Transmission de mouvement. — La transmission dans le grand

cycle, on obtient un développement équivalent par tour de pédale en donnant à la roue des manivelles un bien plus grand nombre de dents qu'au pignon de la roue arrière, généralement le double. Ces deux engrenages sont estampés en acier doux ils sont d'abord tournés et alésés, puis les dents sont fraisées avec la plus grande précision sur la machine à diviser. Le pignon arrière subissant une bien plus grande usure que le grand, est cémenté et trempé. Il est fixé sur le moyeu par un filetage et est maintenu par un contreécrou vissé en sens inverse; de cette façon, le remplacement du pignon est chose des plus faciles. La manivelle, également en acier forgé, est entièrement finie sur une machine à outils multiples (fig. 28) qui la perce, la redresse et la fraise en tous sens. Tout ce travail s'exécute très rapidement et avec une exactitude parfaite, les opérations se succédant et s'appuyant

;

l'une sur l'autre. De plus, tous les profils sont déterminés par un gabarit suit que exactement la fraise sur tout son parcours. La chaîne est l'organe le plus important de la transmission et sa

FIG.

:

-

25. Élévation.

FIG. 26. — Section de face.

;

27. — Section de côté.

Coussinets à billes de roue motrice.

bicycle se fait directement

l'axe de la roue avant, qui est la roue

(1) La maison Clément étudie actuellement une machine entièrement nouvelle pour probablement fabriquer des billes d'après des principes absolument inédits. Nous aurons du reste l'occasion de revenir sur cet intéressant sujet.

construction exige les plus grands soins. Il en existe différents modèles, mais il n'yen a que deux qui soient employés couramment la chaîne à maillons pleins, et la chaîne à galets. La chaîne à maillons pleins est formée, comme l'innom son dique, par une série de maillons réunis par des flasques en tôle mince, et laissant entre eux l'espace nécessaire pour recevoir une dent de la roue. De petits axes rivés sur les flasques et traversant le maillon plein, constituent l'articulation des différentes partiesde la chaîne. Les maillons sont en acier, ils sont étirés à froid suivant profil un en forme de 8, puis découpés à la scie dans la barre ainsi étirée, de

façon à avoir une épaisseur égale à la largeur des dents des roues. Chaque partie renflée du maillon est ensuite percée de part en part d'un trou pour le passage de l'axe les deux trous sont percés en même temps sur une machine à deux outils dont l'écartement est rigoureusement constant. Les flasques sont découpées dans des bandes de tôle d'acier au moyen d'un découpoir muni de plusieurs outils qui les terminent entièrement d'un seul coup. Les petits axes sont légèrement épaulés à leur extrémité, de façon que l'écartement de la chaîne soit bien régulier et que le maillon puisse jouer bien librement et sans jeu entre ses deux flasques. Quand la chaîne est entièrement montée et que tous les maillons sont rivés, on la monte sur deux engrenages pouvant prendre un

;

Le pneumatique Dunlop avec valve (modèle 1892). L'idée de faire —

rouler un vélocipède sur un matelas d'air est venue en 1888 à un vétérinaire irlandais du nom de Dunlop. Tous les amateurs de vélocipédie lui sauront gré -d'avoir songé à cette idée et de l'avoir rendue pratique en créant de toutes pièces le caoutchouc qui porte son nom et qui reste le maître incontesté des pneumatiques. Grâce à lui, les chemins sont nivelés et chaque route devient facile comme une piste préparée d'avance. Nous en donnons ici le dessin en coupe (fig. 29) et la légende, qui en rendent la compréhension facile. Le gonflement du pneumatique s'obtient au moyen d'une valve (fig. 30) en métal qui ne peut se détériorer. La pompe se visse dessus pour le gonflement. Nous ne croyons pas nécessaire

FIG. 29. Coupe du

pneumatiqueDunlop

:

LÉGENDE

L

M

Tube entoile, tissé d'un seul morceau, sans colle ni couture

;

Chambre

qu'en N

àair,

;

bien plus épaisse

1891

Enveloppe extérieure roulant sur

;

le sol

0Toile

entourant la jante d'une bordure en caoutchouc pour protéger la chambre à air

;

;

P Jante creuse

R

recouvrant les bords de l'enveloppe extérieure.

Toile

de décrire plus amplement le fonctionnement du pneumatique et de la valve. M. Clément a la licence exclusive du Dunlop pour toute la France.

:

LÉGENDE A

Tète de tube de valve à l'intérieur de la chambre à air;

BBouchonde valve;

;

Caoutchouc fermant la valve par pression D Trou de passage de l'air pour le gonflement E Rondelle formant joint par pression extérieure sur chambre à air F Rondelle de pression contre la jante; G Ecrou de serrage de la rondelle F; C

;

;

FIG. 28.

-:Machine à percer verticale à quatre forets.

;

écartement variable au moyen d'un tendeur, et qui sont mis en mouvement de façon à opérer un rodage de toutes les articulations on évite ainsi l'allongement qui ne manque pas de se produire dans la chaîne si l'on n'a pas le soin de prendre cette précaution. Dans la chaîne à galets, la construction est identique, avec cette différence que le maillon plein est remplacé par un galet en acier trempé. Avec l'emploi de la chaîne à galets, la forme des dents diffère sensiblement de celle employée pour la chaîne à maillons pleins les premières sont arrondies pour faciliter le roulement du galet, les secondes sont angulaires pour pouvoir pénétrer plus facilement entre les maillons. Les pédales n'offrent rien de particulier; elles sont montées sur un axe fixé d'équerre sur la manivelle, et sont également munies de roulements à billes. Toutes les parties de la bicyclette étant terminées, on les polit avec le plus grand soin pour les nickeler ou les vernir suivant les cas, puis on procède au montage définitif, qui doit être exécuté avec la dernière perfection. Les roues doivent être parfaitement dans le même plan, les axes bien parallèles entre eux, et il est surtout très important que les deux engrenages soient absolument dans le même plan pour que le fonctionnement de la chaîne se fasse bien régulièrement et que la traction ne s'opère pas obliquement. Ne quittons pas les organes du mouvement sans signaler le concours que l'industrie du décolletage lui a apporté ainsi qu'à toutes les pièces dites de révolution entrant dans la vélocipédie. Nous reviendrons plus tard sur cette branche intéressante d'industrie du décolletage si peu connue et qui rend des services si signalés à la construction en général. MM. Mettetal et Cie, à Paris, ont monté une usine modèle pour la vélocipédie et l'électricité que nous aurons à décrire sous peu.

:

;

H

Ecrou à douille pour maintenir la valve et .serrer le caoutchouc

1

Bouchon vissé pour la fermeture du trou à air; Chaînette maintenue après un rayon pour empêcher le bouchon de se perdre.

K

FIG. 30. — Valve brevetée modèle 1892 en

métal.

Malgré son prix plus élevé, c'est le pneumatique qui se vend le ( Il est préféré de tous les amateurs, et pour les plus aujourd'hui. courses c'est celui qui est seul utilisé. Rappelons ici que toutes les courses qui ont attiré l'attention depuis deux ans ont été gagnées par des pneumatiques Dunlop. La vélocipédie est restée le sport des gens relativement fortunés. Le développement qu'elle prend, en excitant l'émulation des fabricants, et en les obligeant à s'outiller spécialement en vue d'une fabrication aussi solidequ'élégante, amènera peut-être l'an prochain sur le marché le vélo démocratique offrant toutes les garanties exigées. Aluminium. — Tous les matériaux entrant dans la composition des vélocipèdes sont de toute première qualité, l'acier y joue le principal rôle. Bien que les bicyclettes ordinaires ne pèsent guère que 20 kilogr., on trouve encore ce poids élevé dans beaucoup de cas, notamment pour les machines de course. Aussi a-t-on cherché à utiliser des mé-

taux plus légers tout en étant résistants. Voilà quatre à cinq ans que M. Clément a introduit progressivement l'aluminium (1) dans beaucoup de pièces accessoires tendeurs de chaînes, garde-crotte, jantes, etc. Le prix élevé de ce métal ainsi que la difficulté de le travailler sont

:

(1) Voir le Cycle,

du 9 janvier dernier.

deux obstacles qui vont disparaître (1). Quant aux moyens de l'utiliser, les machines que M. Clément a commandées aux Américains dans ce but donneront bientôt des résultats qui étonneront certainement le monde vélocipédique. Yves GUÉDO. Félix BEAUJOUAN, Ingénieur civil.

Ingénieur civil.

TRAVAUX PUBLICS PONT DE FRANÇOIS-JOSEPH SUR LE CANAL DU DANUBE,

à Heiligenstadt, près Vienne. (Planche XXV11).

Le pont qui relie les deux communes de Heiligenstadt et de Nussdorf a été (Autriche), Vienne de ville la arrondissement de deuxième ave inauguré au mois d'octobre 1889. Il constitue le neuvième passage sur le canal du Danube qui se détache du bras principal du fleuve, traverse en son entier la capitale autrichienne pour se relier de nouveau avec le Danube, en aval de la ville. Comme les deux communes en question viennent d'être annexées ouvragé est destiné à combler une lacune imà la ville de Vienne, portante dans le réseau des routes des faubourgs excentriques de cette ville. Pour tenir compte du trafic très considérable auquel il devra faire face, on lui a donné une largeur de 16 mètres, dont 9m60 pour la chaussée et 3m20 pour chaque trottoir. Le pont (fig. 1 et 2) est placé normalement par rapport au courant

le

cet

FIG. 1.

-.vue générale du

tome XX, no 24, p. 389.

x

;

:

suivants 9 kilogr. par millimètre carré pour les poutres principales; 8 kilogr. par millimètrecarré pour les poutrelles transversales, les poutres longitudinales supportant le plancher, et pour les consoles des trottoirs 10 kilogr. par millimètre carré pour les contreventements; 7 kilogr. pour les rivets, le tout rapporté à la section nette (c'est-à-dire déduction faite des trous de rivets), et en tenant compte de la résistance à la compression longitudinale.

;

pont de François-Joseph sur le canal du Danube, à Heiligenstadt, près Vienne (Autriche).

du fleuve, et l'ouverture libre est de 60 mètres, tandis que la longueur entre appuis sur culées est de 611080. La fondation de chaque culée(fig. 1 à 3, pl. XXVII) est formée d'un bloc de béton dont la base immergée se trouve à 311150 au-dessous de l'étiage du canal et dont le sommet coïncide avec ce niveau; ce bloc est protégé par des pilotis. Les culées sont en moellons, avec revêtements en pierres de taille en granit de Gmünd. Pour la décoration, on a utilisé les murs de parapet, établis de chaque côté du pont, en granitde même provenance. La construction métallique consiste principalement en deux poutres en treillis à membrure supérieure parabolique, avec montants verticaux et diagonales. La hauteur des poutres est de 2m 74 aux culées et de 8 mètres au milieu de la travée. Les membrures supérieures sont en forme de caisson; les membrures inférieures sont constituées de deux parties en 1 pour permettre l'écoulement des eaux. Entre les deux poutres principales, on a fixé, sur les membrures inférieures, des poutrelles transversales à âme pleine; la membrure supérieure de chacune de ces poutrelles est courbée pour tenir compte du bombement de la chaussée. Entre les poutrelles transversales on a placé, à des distances de lm 10, des poutres longitudinales, également à âme pleine, de 0m50 de hauteur.' Ces poutres portent le plancher en fer du pont, formé de fers Zorès de 0m006 d'épaisseur, de 0m095 de hauteur et 0m260 de lar(1) Voir le Génie Civil,

;

geur totale. On a coulé sur les fers Zorès du béton, jusqu'à la hauteur de om 10 au-dessus du sommet sur la couche de béton on a établi un pavage en bois de chêne imprégné, de 0m10d'épaisseur. De chaque côté des poutres principales on a disposé, en encorbellement, les trottoirs, qui ont chacun 3m20 de largeur; le plancher des trottoirs est en bois de om 060 d'épaisseur et repose sur des longrines 0m150 d'équarissage, soutenues elles-mêmes par en bois de Om200 des consoles en treillis disposées suivant les âmes des poutrelles transversales, et servant en outre à supporter les conduites de gaz et d'eau. Les accotements des trottoirs sont un garde-corps en fer. Les membrures supérieures des poutres principales sont reliées entre elles aux 5 nœuds par des entretoises transversales (fig. 4, pl. XXVII), le passage libre au-dessous des et par un contreventement supérieur entretoises est de 6m30. Dans le plan des membrures inférieures, on a disposé un contreventement inférieur très solide. Les poutres principales reposent sur les culées par l'intermédiaire d'un support mobile et d'un support fixe, constitués chacun par 7 rouleaux. Ces appuis sont, à l'exception de la plaque de base en fonte, en acier Bessemer. Le métal employé pour la construction du pont est le fer puddlé provenant des laminoirs de Wittkowitz, en Moravie. Les essais à la traction ont donné une résistance à la rupture de 38 à 40 kilogr. par millimètre carré et un allongement de 20 à 24 sur 200 millimètres. Quant au coefficient de résistance du pont, on a prescrit les chiffres

On voit donc que la méthode surannée suivant laquelle on fait travailler le métal avec un coefficient uniforme a été abandonnée par les

:

Ingénieurs autrichiens. Pour le calcul du pont on a supposé les données suivantes Les poutres principales doivent soutenir la charge totale, représentée par une foule compacte, de 460 kilogr. par mètre carré les poutrelles transversales et les poutres longitudinales doivent pouvoir résister à la charge d'un chariot de 20000 kilogr., cette charge étant répartie sur 4 roues exerçant chacune une pression de 5000 kilogr., et distantes entre elles, deux à deux, dans le sens longitudinal, de 3m80, et dans le sens vertical de lm60. De plus, on a tenu encore compte de l'éventualité pouvant se réaliser plus tard, de la pose d'une voie de tramway sur laquelle circuleront des voitures à vapeur. Pour cette raison, les poutrelles transversales ont été calculées de manière à pouvoir supporter des locomotives à essieux de 18 tonnes de poids de service et d'un empâtement de 0m 90. Le poids total de la partie métallique du pont se décompose de la manière suivante

;

., Fonte. Plomb. :

Fer Fer

puddlé 309.761 kilogr. Zorès 43.342—

Acier,

TOTAL.

5.689— 5.620—

695—

365.107 kilogr.

Les dépenses pour la construction du pont se sont élevées à 472334 florins autrichiens (environ 370000 francs); cette somme se décompose comme il suit 81.057 florins Construction 80.383 — Pavage en — Echafaudage pour le montage 6.500—

:

Infrastructure., métallique.

bois4.394

FIG. 1. — Montage du

travaux pour le dragage des fondations ont été commencés le 1er octobre 1888; le montage de la partie métallique a duré du 19 avril au 16 juin 1889, et l'inauguration solennelle de l'ouvrage a été faite le 4 octobre de la même année. Les études du pont ont été faites sous la direction de M. Zandra, Ingénieur en chef de la province de l'Autriche inférieure le projet de la partie métallique ainsi que l'exécution ont été confiés à

;

pont de François-Joseph sur le canal du Danube, à Heiligensladt, près Vienne (Autriche).

Dans cette somme on n'a pas compris les frais d'expropriation et le prix des candélabres pour l'éclairage au gaz. Le montage du pont n'a pas présenté de difficultés spéciales. Les

M. Ig. Gridl, constructeur de ponts et charpentes métalliques à

LES CANAUX ET LEURS PROGRÈS

naux, dont le rôle est énorme dans l'économie générale de la prospérité nationale. Depuis vingt ans, le réseau de navigation intérieure de la France a été constamment accru et perfectionné, malgré les grands efforts que demandaient l'organisation de la défense nationale d'une part, le développement du réseau de nos chemins de fer d'autre part. Un chiffre suffit à caractériser ce progrès de 1871 à 1890, 637 kilomètres de nouveaux canaux ont été ouverts à la navigation. En même temps, le mouillage, c'est-à-dire la profondeur utile des canaux existants, les dimensions des écluses et les hauteurs sous les ponts étaient uniformisées, autant que possible, de façon à permettre aux bateaux de 300 tonnes de circuler, sans rompre charge, sur les principales voies de navigation. Cette uniformisation a une importance exceptionnelle. A notre époque où, plus que jamais, le temps est devenu de l'argent, il faut que le commerçant ou l'industriel qui mettent à profit les voies navigables dans le but de diminuer le prix de revient de leurs marchandises ou de leurs produits, puissent compter sur le maximum de célérité dans les opérations intermédiaires or le transbordement est une de ces opérations les plus pénibles et les plus longues: plus on le réduit, plus le trafic augmente et devient fructueux. Quelques chiffres en donneront rapidement la preuve. En 1872, au moment où commençait l'œuvre d'uniformisation dont nous parlons, le tonnage kilométrique sur nos voies de navigation intérieure améliorées était de 1512931000 tonnes. En 1878, il s'élève à 1724146000 tonnes, soit déjà 24 d'augmentation. En 1890, nous le trouvons de 2633711000 tonnes, soit 52 0 d'augmentation pour cette dernière période. Ce sont là de beaux et incontestables résultats. Ils seront dépassés encore dans l'avenir, tant en raison de la poursuite et de l'achèvement des travaux commencés, qu'en raison des perfectionnements apportés à l'outillage de ces utiles voies de communication. Ces perfectionnements consisteront surtout dans l'étude approfondie des moyens de halage et des procédés de construction des embarcations.

Nous avons annoncé l'ouverture, à Paris, au mois de juillet prochain, du cinquième Congrès de navigation intérieure, sous le haut patronage de M. le Président de la République. Les précédents se sont tenus à Bruxelles (1885), Vienne (1886), Francfort-sur-le-Mein (188S) et Manchester (1890). Chacun d'eux a apporté un important contingent au progrès des Travaux publics par l'échange des idées entre les Ingénieurs les plus compétents des différents pays et la communication largement faite des résultats acquis. Nous suivrons avec un soin tout particulier le Congrès qui est annoncé et auquel on a eu l'excellente idée de joindre une Exposition spéciale. Des excursions techniques compléteront les travaux des congres-

sistes. L'une vise spécialement les canaux du Nord et le célèbre ascenseur des Fontinettes ainsi que les ports de Dunkerque et de Calais. L'autre excursion permettra de voir les canaux du Centre, les travaux de canalisation de la Saône et de la régularisation du Rhône, et le réservoir de Furens, près de Saint Etienne. La Seine, la Marne et les canaux de Paris seront visités et étudiés dans les perfectionnements qu'ils présentent, au cours même du Congrès. Les canaux occuperont, on le -voit, une place considérable dans les études projetées et l'on ne saurait s'en étonner. Nous ne croyons pas inutile, avant l'ouverture du Congrès, de résumer cet aspect de la question dans un bref coup d'œil. On ne se doute guère, en dehors du personnel technique spécial, de l'importance toujours croissante que la batellerie française a prise, à côté des chemins de fer qui semblaient, à première vue, capables de tout absorber et de tout transporter. Rien n'est plus vrai cependant, et ce n'est que justice d'accorder à ceux de nos Ingénieurs qui, placés hors du domaine particulièrement brillant de la voie ferrée, ont opiniâtrement agrandi celui de nos routes et de nos ca-

Vienne.

T. C. H.

:

;

En ce qui concerne le halage, on obtient d'excellents résultats, comme l'a montré le Congrès à l'Exposition universelle de 1889, en organisant autant que possible le halage par chevaux et en l'adjugeant à des entrepreneurs qui doivent fournir les chevaux dont la marine a besoin pour traîner ses bateaux à la vitesse de 2 kilomètres à l'heure. Ce système vaut mieux que la liberté complète du halage, qui augmente, en général, les prix de traction et produit des encombrements nuisibles à la liberté du trafic. De plus, des Ingénieurs distingués, en tête desquels il faut citer MM. Maurice Lévy (i) et Oriolle(2), ont étudié les moyens d'effectuer la traction funiculaire des bateaux par des procédés mécaniques. D'intéressantes expériences ont été faites, à ce sujet, et l'on y trouvera certainement, dans un avenir rapproché, la faculté de dégager en tout temps, d'une façon rapide et pratique, les sections les plus chargées de nos mode canaux, notamment aux abords des grandes villes. Le meilleur de traction et le seul qui utilise la totalité de la capacité de trafic d'une voie navigable est, en effet, celui qui fait cheminer tous les bateaux avec la même vitesse, de façon à les obliger à arriver aux écluses à des intervalles absolument égaux la perte de temps est ainsi supprimée. On conçoit combien la traction mécanique présente de sérieux avantages pour arriver à ce résultat. L'autre question, qui préoccupe à juste titre nos Ingénieurs dans le même ordre d'idées, c'est le perfectionnement du matériel de la batellerie. On peut y songer maintenant avec d'autant plus d'utilité des voies navigables et que que l'on s'approche plus de l'unification l'on s'éloigne davantage de l'époque de l'incohérence et de la fantaisie. Ce sujet, comme celui du halage, fut agité au Congrès de 1889, et l'un des résultats fut une décision ministérielle datée du 19 novembre 1889, qui organisa un service de recherches sur le matériel de la batellerie. * Chaussées, Ponts et en fut M. H.-B. de Mas, Ingénieur en chef des chargé, et il a commencé, par les soins du Ministère des Travaux publics, la publication complète et approfondie des recherches qui ont été faites de grands progrès en résulteront dans l'avenir. Nous en Civil (3). avons déjà parlé précédemment dans le Génie l'important matériel de Il est, en effet, presque superflu de dire que navigation sur les canaux est resté dans l'enfance. Les braves gens qui tirent leur existence du transport par eau à petite vitesse sont loin d'être des savants et des capitalistes ils mettent à l'eau, le plus économiquement possible, ces sortes d'énormes baquets que l'on voit circuler de temps immémorial, et qui, n'ayant rien à craindre des tempêtes et de la fureur des éléments, comme leurs congénères maritimes, sont édifiés débonnairement, sans modèles, sans dessins, en vertu de traditions et de routines séculaires. Et cependant il y a un très grand intérêt, au point de vue de la capacité de ces embarcations, de leur vitesse de circulation et de l'économie de traction, à modifier les formes adoptées mais personne ne s'en serait jamais avisé, dans la crainte légitime de dépenser de l'argent au profit des voisins, si la décision ministérielle que nous avons relatée n'y avait s'était mis résolûment à 1œuvre. Ce pourvu, et si M. de Mas ne véritables découvertes, qui porteront savant Ingénieur y a fait de leurs fruits. Il a montré, d'ailleurs, que l'absurde respect des vieilles traditions, en cette matière, n'est pas un mal dont nos bateliers français soient seuls affligés. Les Allemands, qui sont des navigateurs de canaux intensifs, sont logés à la même enseigne. Sur l'Oder, par exemple, il est d'usage, quand on cloue les bordages des bateaux sur les membrures, d'enfoncer les clous, non pas du dehors en dedans, mais du dedans en dehors. Cela est absolument irrationnel; mais, comme on l'a toujours fait, on continue à le faire. En étudiant bien la forme et la construction des bateaux fluviaux, arrien les appropriant aux transports auxquels ils sont destinés, on large dans une vera certainement à diminuer les frais d'exploitationL'administration proportion, au grand profit de l'économie générale. seule, pour les raisons que nous avons indiquées plus haut, était en On monmesure d'entreprendre cette étude et de la mener à bien. utilement trera, notamment, à nos bateliers, comment ils peuvent faire entrer Je fer et l'acier dans la construction de leur flotte, au lieu d'y engloutir des forêts, comme le faisaient les Gaulois, leurs pères. Le métal, soit seul, soit allié au bois, donnera plus de légèreté, diminuera le poids mort et le tirant d'eau à vide autant d'excellentes conditions de navigabilité. De plus, une étude rationnelledes formes fournira des bateaux plus obéissants au gouvernail or, il y a entre l'obéissance au gouvernail et la rapidité de la marche une relation des plus étroites. Tout le monde a eu l'occasion de voir nos gros bateaux carrés actuels, lorsqu'ils sont remorqués, se mettre obstinément par le travers, franchir les ponts tout juste et en biais, malgré l'action des gouvernails énormes dont leur arrière, ou ce qui en tient lieu, est pourvu. Les naufrages, peu poétiques mais parfois onéreux, qui se produisent dans cette flotte, ont bien souvent pour cause le manque d'obéissance au gouvernail l'énorme nef s'obstine à franchir les ponts à l'endroit des piles et l'on ne peut l'en empêcher. Mieux étudié dans sa forme, sans évoluer comme une frégate, le bateau serait infiniment plus dans la main de son pilote et fatiguerait moins son remorqueur. Sans doute aussi, bien que la question soit quelque peu secondaire, les gens qui vivent à bord de ces bateaux et qui en tirent leurs moyens d'existence, ne seraient pas insensibles à voir leur habitation un peu plus élégante d'aspect tous les bons ouvriers ont l'amour-propre et la coquetterie légitime de leur outil. Comme il n'y a rien de tel que de mettre les gens aux prises avec leur intérêt immédiat, il est bon de signaler aux bateliers, aux armaprincipe établi par teurs et à tous les intéressés dans la question, le

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dans la construction des bateaux susceptibles de circuler sur les canaux de navigation intérieure, en France, chaque centième de réduction dans le coefficient de déplacement correspond à une diminution de 3tonnes 5 de chargement utile. Cela vaut la peine de s'en préoccuper, lorsqu'il s'agit surtout d'effectuer des transports à très bon marché. Il semble que, pour réaliser la construction qui répond le mieux au programme, les constructeurs de navires de mer auraient pu fournir de bonnes indications c'est là une erreur. Le problème est absolument différent : jamais, à la mer, on ne considère un navire comme devant normalement marcher à une vitesse inférieure à six nœuds, soit 3m04 par seconde, ou 11 kilomètres à l'heure au contraire, cette vitesse de six nœuds est un grand maximum pour le matériel qui navigue sur les canaux. Les armateurs fluviaux n'ont donc rien à apprendre de leurs collègues des chantiers maritimes, et ils resteraient indéfiniment liés aux traditions constructives datant de Clovis Ier, si les expériences instituées par le Ministre des Travaux publics ne venaient heureusement y pourvoir. Ces expériences se poursuivent en ce moment et elles dureront plusieurs années. Elles ne peuvent se faire que pendant la belle saison et exigent le concours, très gracieusement fourni d'ailleurs à nos Ingénieurs, des entrepreneurs de transports fluviaux ce sont eux qui en recueilleront, tout d'abord, les fruits, et ce sera justice. En même temps, les ressources générales du transit, dans notre pays, se trouveront utilement améliorées dans l'intérêt commun. M. de Mas, à savoir que

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Max

MINES

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DE NANSOUTY.

OURO PRETO ET LES MINES D'OR (BRÉSIL) (Suite

1.)

Chapitre VII. The Ouro Preto Gold Mines of Brazil Limited. — § 12. Mine de Passagem. — Des quatre mines possédées par la Compagnie The Ouro Preto Gold Mines of Brazil Limited,Passagem, Raposos, EspiritoSanto et Borges, la première est la plus importante; c'est la seule qui soit à l'heure actuelle en exploitation régulière et dont les travaux aient pris depuis peu un développement notable. Aussi est-ce par elle que nous commencerons l'étude de ces diverses mines. I. SITUATION DE LA MINE ET APERÇU GÉOGRAPHIQUE. La mine de — Passagem est située près du village du même nom, sur la route qui mène d'Ouro Preto à Marianna, à 7 kilomètres à l'E. de la première et à 3 kilomètres de la dernière (2). Elle se trouve au flanc d'un contrefort de la Serra d'Ouro Preto, dont la chaîne fait partie de la Serra de Espinhaço, le massif central de Minas; cette chaîne, qui possède d'Ouro Preto à Passagem une orientation sensiblement O.-E., fait à cet endroit un léger coude pour se relever près de Marianna suivant une direction à peu près perpendiculaire, vers leN. Le contrefort de la Serra d'Ouro Preto vient se raccorder avec une ramification de la Serra d'Itacolumy, dont le pic élevé domine Ouro Preto. Entre ces deux Serras coule le Rio do Carmo, qui va d'Ouro Preto à Marianna, en suivant une direction parallèle à celle des deux chaînes qui l'encaissent jusqu'à Passagem, où il vient butter contre la ramification de l'Itacolumy, qui l'oblige à faire un coude brusque et le rejette contre le contrefort de la Serra d'Ouro Preto, à travers lequel il s'est créé un chemin, en y ouvrant un ravin profond aux parois presque verticales son cours devient torrentiel et ne reprend son calme que dans la plaine de Marianna (fig. i). La mine de Passagem comprend une propriété foncière, sol et soussol, et une concession pour l'exploitation du sous-sol seulement. La propriété foncière présente la forme d'une large bande de terrain de plus de 2 kilomètres de longueur sur environ 700 mètres de largeur, partant de la route d'Ouro Preto et longeant la rive droite du Rio

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Voirie Génie, Civil, tome XIV. no 8, p. H3. (2) Voir le Génie Civil, t. XVI, no 1, p. 3. (3) Voir le Génie Civil, tome XIX, n" 27, p. 437. (1)

FlG. 1. — Situation de la mine de Passagem.

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do Carmo jusqu'à Marianna. La concession englobe cette propriété ee s'étend jusqu'à la crêèe de la Serra d'Itacolumy elle occupe unt surface totale d'environ 700 hectares.

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(1) Voir le Génie Civil, tome XVI, no 13, p. 285, no 14, p. 303; no 15, 325 no 16, p. 338;no17, p. 355; no 18, p. 374; no 19, p. 389, et no 21, p. 421 tome XVII, no 1, p. 8; no 2, p. 21, et tome XIX, no 14, p. 221, no 15, p. 239.

la carte des principaux gisements aurifères des environs d'Ouro Rreto, Génie Civil, tome XIX, n-14, p. 222. (2) Voir

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la constate formées renflements, calcaires. Dans les géodes longueur on moteurs nécessaire ces par l'eau fournit canal qui Le a une aux le disthène bleu, généralement de 9 kilomètres; il part d'une barrage établi sur le Rio do Carmo présence de cristallisations variées mica près du village de Taquaral, en suivant d'abord la rive gauche de noyé dans la masse du quartz laiteux, le quartz en cristaux, le mica le la rivière et passe ensuite, au moyen d'un aqueduc en bois, sur la vert de couleur claire ou émeraude en tables hexagonales, tourmaline rive droite, qu'il suit alors constamment jusqu'à la mine. Le tronçon noir ou vert foncé en petites paillettes hexagonales, la dolomie en qui se trouve sur la rive gauche est situé dans une propriété, prise rouge en fines aiguilles, la calcite en rhomboèdres, la spath blond, quelques cristaux entre la rivière et la route d'Ouro Preto, que la Compagnie a acquise crètes de coq, la sidérose à l'état de de pyrite. Dans le voisinage des ameurements, on trouve dans ces lors de lVxécution des travaux. les recouvrant de géodes forme quelques calcaires enduits embranchement arrive rognons dont Brésil, du fer central de en chemin un Le actuellement à Ouro Preto et doit être prolongé jusqu'à Itabira de cristallisations, et parfois les cristaux de fer spathique présentent des de blond vitreux, ils sont devenus Matto Dentro, en passant par Passagem et Marianna, possédera une signes avancés de décomposition station qui permettra de desservir directement la mine et évitera les transports par char ou par mulets d'Ouro Preto à Passagem. La ligne ferrée, dont la construction est déjà commencée sur le tronçon qui au va d'Ouro Preto à Marianna, reste presque constamment accotée flanc de la Serra d'Ouro Preto, traverse la route près de Passagem et passe en face de la mine sur la rive gauche de la rivière à un niveau supérieur à celui des bureaux. IL APERÇU GÉOLOGIQUE. — Le gisement de Passagem est formé d'un filon de quartz et pyrites aurifères, qui se compose essentiellement de quartz blanc laiteux, de tourmaline et de pyrite arsénicale, avec moindres quantités de pyrite ordinaire de fer et de pyrite magnétique. il a en effet Ce filon appartient a la catégorie des filons-couches

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FIG.

l'apparence d'une couche interstratifiée dans des quartzites schisteuses, elles-mêmes intercalées au milieu de terrains schisteux. Situé au flanc d'une montagne, au pied de laquelle coule la rivière du Carmo, qui s'est creusé un lit profond entre deux parois verticales, le filon montre ses affleurements à près de 55 mètres au-dessus du niveau de l'eau sur la rive droite, à l'endroit où se fait actuellement l'exploitation. Sa direction est sensiblement N.-E. et il plonge avec une inclinaison de 18 à 20° vers le S.-E. (tig. 2). L'ordre de succession des terrains qui l'encaissent est le suivant

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TOIT

MUR

Itabirites. Schistes cryptocristallins. Quartzites.

3. — Plan de la mine de Passagem.

bruns, opaques, passant à l'état d'hématite brune, tout en conservant leur cristallisation, et la roche se recouvre d'une couche ocreuse ; certains de ces cristaux spathiques se trouvent réduits à leur enveloppe extérieure, formée de lames minces, et sont creux intérieure ment. Quartzites schisteuses et filon. — Les quartzites sont d'un blanc verdàtra, en couches stratifiées assez régulières. Leur mica, parallèle à la stratification, est d'un blanc soyeux ou vert clair, d'un éclat nacré

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FILON

Quartz blanc, veines de pyrites et tourmaline. Veines de mispickel et tourmaline. Schiste, veines de mispickel et tourmaline-

Micaschistes quartzeux. FIG. 4. — Coupes du filon de Passagem.

à la base, dans les parties les plus profondes, reconnues jusqu'à ce jour, sont les micaschistes quartzeux, au-dessus les quartzites schisteuses avec le filon, puis les schistes cryptocristallins, et enfin à la partie supérieure les sidéroschistes, ou itabirites, et les schistes argileux rouges recouverts à la surface d'une croûte de canga plus ou moins dure.

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Ces micaschistes se présentent sous deux micaschiste à mica noir, brun tombac ou vert foncé, occuaspects pant les parties supérieures: micaschistes à mica vert, plus clair, quelquefois blanc soyeux, alternant avec le premier, mais augmentant d'importance en profondeur. Ce dernier semble se rapprocher des quartzites schisteuses, mais il en diffère par l'abondance du mica. Entre les couches de ces micaschistes se rencontrent fréquemment des veines de quartz cristallin ou laiteux, dont certains renflements Micaschistes quartzeux.



atteignent près d'un mètre d'épaisseur, et aussi des infiltrations

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il est très onctueux au loucher, ce qui le fait souvent prendre pour du talc c'est une variété de séricite. Lesfilons se trouvent intimement mélangés avec lesquartzites ils sont le plus souvent interstratifiés en couches parallèles d'épaisseur variable ouse pénètrent mutuellement sous la forme d'un coin il arrive aussi qu'en certains points la masse filonnienne occupe toute l'épaisseur du gîte, en d'autres, au contraire, elle disparaît complètement, et alors toute la couche est formée de quartzites (fig. 3 et 4). Ces mêmes quartzites sont visibles en différents points le long de la Serra, depuis Ouro Preto jusqu'à Antonio Pereira, en passant par Passagem et par le Morro de Santa Anna. A Ouro Preto leurs affleurements sont considérables on y a ouvert plusieurs carrières pour en extraire des dalles (pedras de lages), à cause de leur facilité à se détacher en longs feuillets, et leurs découverts ont permis de constater la présence de nombreux filons de quartz normaux à la stratification et ne présentant aucun des caractères de celui de Passagem. D'Ouro

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Preto à Passagem, les quartzites reparaissent en divers endroits, soit du Rio do Carmo. Un a toute au voisinage de la route, soit dans le lit couches n'en forment réelleraison de supposer que ces différentes ment qu'une il y a en effet une grande concordance dans leur direction et leur pendage : d'Ouro Preto à Passagem, la direction varie de N. 700 à 60° E., à la mine elle est de N. 45° E. et au Morro de Santa-Aima de N. 30° E., la courbure que fait la Serra au voisinage le de Marianna justifie cette faible modification dans la direction pendage dirigé approximativement vers le S. E. est de 20° à 25° près d'Ouro Preto, de 18° à 20° à Passagem et de 15° au Morro de Santa Anna (1). Le filon se compose de quartz laiteux, recoupé par de nombreuses et épaisses veines de nickel en cristaux noyés dans la masse, accompagnées souvent de tourmalines en aiguilles noires et aussi, mais en moindre quantité, de pyrites de fer présentant des cristallisations variées et de pyrite magnétique. Ce sont les mispickel et la tournaline qui abondent le plus le mispickel se rencontre en masses compactes formées de petits criset taux blanc d'argent agglomérés ensemble, dont la texture grenue le vif éclat rappellent l'aspect de l'acier, mais ils sont très friables; les tourmalines se présentent sous la forme de petites aiguilles noires très fines, réunies en masses à texture serrée, assez friables, le plus souvent mouchetées de cristaux isolés de mispickel. Les pyrites de fer se présentent en cristaux cubiques, quelquefois en masse, groupés ensemble, mais bien plutôt à l'état isolé, confondus avec le mispickel. Cependant, dans une certaine partie du filon bien limitée, on a découen vert la pyrite sous un aspect tout à fait spécial elle apparaît fins d'une cristaux de formées cellules sont dont les cloisonnée, masse l'air, elle couleur jaune clair, rappelant celle de l'or vert exposée à cristallisaaussi de se couvre d'effiorescences de fils blancs soyeux et tions blanches et vertes de sulfate de fer, ce qui fait supposer que l'on se trouve en présence de petits cristaux de marcassite. Ces cloibrune un d'hématite compacte remplies ou rouge parfois sont sons dure substituées disparaissent masse elles une puis par argileuse, peu d'hématite. La pyrite magnétique se trouve en petites masses compactes jaune bronze généralement associées avec la pyrite cloisonnée. La pyrite de cuivre très rare accompagne en faible proportion les cristaux de pyrite ordinaire. Comme on le voit, la composition du gîte n'est pas uniforme, il convient du reste d'ajouter qu'on y constate la présence de minéraux autres que ceux déjà cités ce sont la calcite, dolomie, sidérose, galène, stibine, disthène, grenat, micas vert et noir. La plupart d'entre eux existent au voisinage des salbandes, ce qui tend à leur assigner une c'est ainsi que origine commune avec ceux des roches encaissantes l'on découvre des cristallisations de calcite, dolomie, sidérose, disthène cubiques, et mica vert, près du mur; des grenats unis aux pyrites près du toit; des micas noirs aux deux épontes. Cependant des veines de calcaire se sont infiltrées irrégulièrement dans la masse mais, tandis que la calcite se rencontre dans les micafilonnienne schistes sous la forme de cristaux rhomboédriques, on trouve dans les géodes du filon de magnifiques cristaux incolores de scalénoèdres et aussi des prismes hexagonaux ces derniers présentent souvent laa particularité que lorsqu'on cherche à les détacher, ils se rompent la racine suivant leurs clivages, en laissant à la partie centrale un noyau cristallin, qui n'est autre qu'un scalénoèdre reproduit en creux dans le cristal de prisme hexagonal. Au mur, le filon est au contact des micaschistes, dont il est parfois séparé par une salbande formée d'un schiste noir, graphiteux, qui pénètre souvent dans la masse même du filon; on constate du reste gîte, au en plusieurs endroits la pénétration des micaschistes dansdle point de former un faux mur atteignant jusqu'à un mètre épaisseur, près sous lequelon retrouve la ma-se filonnienne. C'est ordinairement du mur que se trouvent concentrées de préférence les veines riches composées de pyrite arsénicale et tourmaline avec un peu de quartz. Au toit, on trouve aussi une salbande formée de schiste graphiteux, mais plus rare elle est souvent remplacée par une couche de cristaux de grenats, pyrites de fer, et un peu de pyrite de cuivre et mica noir, de faible épaisseur, au contact des schistes cryptocristal@ jamais constaté la pénétration du toit par des lins. Jusqu'ici, on n'a infiltrations du filon on a donc une forte propension de supposer que le gîte, postérieur aux quartzites, serait antérieur à la masse des terrains de recouvrements. Schistes cryptocristallins. — Ces schistes, qui occupent le toit du filon, semblent composés de quartz, mica noir et pyrites de fer disséminées en grains uns dans la masse. Peut-être le grenat entre-t-il dans la composition de ces schistes, à en juger par les cristallisations de la salbande du toit, dont les éléments ont dû être fournis par Cette couche de schistes a ordinaireeux, car ils sont pauvres en or. ment une faible épaisseur et parfois disparaît les itabirites reposent alors directement sur le gîte. ltabiritcs. — Au-dessus des schistes apparaissent les itabirites, mélange schisteux de quartz à grains fins et de fer oligiste en petites paillettes à l'éclat d'acier dans les parties hautes voisines de la surface, ces itabirites sont substituées par des schistes argileux rouges ou par une croûte dure de canga, conglomérat de couleur brique à texture spongieuse, composé de rognons de quartz ou d'itabirites liés par un ciment argilo-ferrugineux.grande abondance dans la contrée Ces couches existent en très et au delà jusqu'à Ansur tout le chemin d'Ouro Preto à Passagem tonio Pereira, les terrains supérieurs de la Serra d'Ouro Preto sont presque totalement formés d'itabirites et de schistes argileux, qui se

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Rapport sur les mines de Passagem, de Raposos et d'Espirito -Santo, par M. A.MEZGER, page 10.Pans, Chaix, 1835. (1)

présentent en affleurements considérables. Elles recouvrent le gîte de Passagem sur une hauteur de plus de 50 mètres au-dessus du niveau de l'entrée de la mine et apparaissent aussi de l'autre côté de la rivière, sous une épaisseur moindre, avec leur couche de canga, dont la couleur caractéristique est visible en de nombreux points de la surface. Les itabirites renferment un grand nombre de beaux cristaux octaédriques de magnétite; on constate aussi parfois entre les feuillets la présence d'imprégnations calcaires. Importance du gîte. — L'allure du gîte est assez régulière: son inclinaison est presque constante, sa direction varie peu et obéit à la légère courbure que présentent les couches de terrains. Sa composition et sa puissance, au contraire, sont très variables et le font assimiler aux filons disséminés à structure en chapelet il est, en effet, formé d'une série de lignes, tantôt riches, tantôt pauvres, et présente une suite d'étranglements et de renflements tels qu'en certains points l'épaisseur du filon atteint au plus 2 mètres et en d'autres va jusqu'à près de 15 mètres. Malheureusement, ces renflements sont remplis en grande partie de quartzites ou de quartz laileux pauvre. Les parties les plus riches sont celles où le mispickel et les tourmalines se présentent en masses compactes à grains serrés, surtout quand les cristaux de mispickel sont très fins et ont une couleur blanc d'argent remarquable elles peuvent contenir 150 à 200 grammes d'or à la tonne, mais la teneur baisse sensiblement dès qu'elles se trouvent mélangées de quartz. C'est seulement dans ces parties du filon qu'on a l'occasion de trouver de petites mouches d'or visibles sur le mispickel ou sur la tourmaline. Au contraire, les masses de quartz laiteux sont pauvres: elles tiennent de 2 à 3 grammes par tonne. Elles deviennent déjà plus riches, quand elles présentent de petites fractions remplies d'imprégnations pyriteuses (pyrite de fer, mispickel) ou de tourmaline aussi reconnaît-on à première vue que le quartz laiteux est plus riche, quand la masse blanche est recoupée d'une plus grande quantité de petites lignes noires, dues à ces imprégnations. Lorsque le quartz présente ainsi des cassures remplies de matières métalliques, la teneur s'élève facilement à 10 et 15 grammes à la tonne. Les pyrites cloisonnées, en partie décomposées, unies le plus souvent aux tourmalines, sembleraient devoir être, pour ce motif, de teneur assez élevée elles ne contiennent que de 20 à 30 grammes d'or à la tonne, seulement leur état de décomposition en rend le traitement plus facile. Avec l'or, on trouve dans ce filon du bismuth et très peu d'argent. Les quartzistes ne contiennent pas d'or. L'importance du gîte peut être facilement reconnue, non seulement par le développement des travaux souterrains exécutés à la mine de Passagem, mais aussi par les affleurements et par les nombreux vestiges des anciens travaux. A l'intérieur, les derniers travaux ont permis de reconnaître le filon sur une longueur de près de 650 mètres en direction et de 415 mètres en profondeur suivant l'inclinaison. A l'extérieur, les affleurements ont été relevés sur la rive droite tout le long de la rivière du Carmo, depuis le pont de Passagem jusqu'à Marianna, où ils disparaissent sous une couche d'alluvions qui forme le lit du rio, pour reparaître de l'autre côté, au flanc escarpé d'un contrefort de la Serra d'Ouro Preto, appelé le Morro de Santa Anna. On a vu au chapitre précédent qu'un gisement de quartz et pyrites aurifères a été exploité, de 1862 à 1865, par la « Don Pedro North del Rey Gold Mining Company Limited, 1, sur le versant S.-E. du Morro de Santa Anna. Ce gisement possède une allure qui offre de grandes concordances avec celui de Passagein tandis qu'à Passagem, la direction est N. 45° E. et le pendage vers le S.-E. de 18° à 20° la direction se relève un peu vers le N. au Morro de Santa Anna, elle devient N. 30° E. et le pendage, peu différent de la pente de la montagne, est de 15°5 vers le S.-E. ; ces faibles modifications d'allures sont du reste amplement justifiées par la légère courbe que décrit la Serra au voisinage de Marianna. En outre, ce gisement semble correspondre aux affleurements qui s'aperçoivent sur le flanc escarpé du Morro il est recouvert, sur toute cette étendue, d'une couche de plusieurs mètres d'itabirites avec une croûte de canga à la surface; de plus, on y retrouve les principaux éléments du minerai de Passagem il se compose en effet de quartz blanc, contenant l'or dans les pyrites arsénicales, la tourmaline et la pyrite magnétique. Pour ces motifs, on a tout lieu de croire que les mines de Passagem et de Morro de Santa Anna appartiennent au même filon. Cette hypothèse se trouve du reste justifiée par le fait que, le long des affleurements entre les deux mines, il existe nombre de galeries et de travaux souterrains faits par les anciens mineurs brésiliens, principalement à Paredâo et à Matta-Cavallos, que certainement ils n'auraient point exécutés si le minerai extrait avait été très pauvre, puisqu'ils ne pouvaient retirer l'or des roches que par des procédés très rudimentaires. Dans ces conditions, le gisement présenterait une étendue en direction d'au moins quatre kilomètres, de Passagem au Morro de Santa Anna. Sur la rive opposée à la mine, au Morro de S. Antonio, les nombreux travaux à ciel ouvert exécutés par les anciens mineurs brésiliens signalent la présence du filon de ce côté. On voit du reste encore plusieurs affleurements d'un filon de quartz aux parois de quelquesunes des grandes excavations dont le terrain est criblé ce filon, par sonpendage, semble bien être le prolongement de celui qu'on exploite, d'autant plus que, près du pont de Passagem. la rivière présente une chute sous laquelle passent visiblement ses affleurements qui viennent se raccorder avec ceux de Fundào; ce qui montre d'une ma-

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nière probante que la fendue de la rivière n'est pas le résultat d'une faille, mais a été produite par les érosions, et que les gisements de part et d'autre du rio appartiennent au même filon, en place. C'était aussi l'opinion du baron d'Eschwège, comme on peut le constater, par la coupe (fig. 5) du gisement de Passagem qu'il a dessinée (1). Les travaux faits au flanc de la montagne ont dû être très importants, à en juger par l'aspect complètement bouleversé du terrain. Ils s'étendent le long de la rivière, depuis la chute d'eau, sur une longueur de plus d'un kilomètre, et on en relève constamment les traces sur une étendue de 600 mètres environ en remontant la pente. Au sommet, la montagne a été en partie ravinée par les eaux et sa paroi verticale, mise à vif, forme un immense cirque qui s'étend à gauche vers Taquaral, à droite vers le Morro de Santa Anna on y constate en de nombreux endroits la présence d'affleurements de quartz ou quarlzites qui, par leur position, ont toutes les apparences d'appartenir au même gisement. Pour constater l'exactitude de cette dernière assertion, il serait nécessaire de faire divers travaux de recherches. En tout cas, les nombreuses excavations superficielles faites par les anciens mineurs au Morro de S. Antonio, sont une preuve évidente que le gîte en cet endroit existait bien était rémunérateur; les quantités de maisons en ruines que l'on rencontre à tout instant témoignent du nombre de personnes qui étaient employées aux travaux, nombre justifié par le mode d'exploitation suivi. Comme le gîte était recouvert d'une faible épaisseur d'itabirites et de canga, ils trouvaient plus commode de le mettre à découvert, afin de pouvoir arracher plus facilement la roche dure, tandis que de l'autre rive, l'épaisseur du recouvrement était telle qu'il leur fut impossible d'employer la même méthode et qu'ils se trouvèrent obligés d'avoir recours aux travaux souterrains. Cependant, dans ces exploitations du Morro de 5. Antonio, il y a une particularité à noter outre les petits canaux latéraux qui sillonnent le flanc de la montagne pour amener l'eau nécessaire aux lavages, on constate la présence de nombreux mondéos très bien conservés, ce qui nous fait supposer que ces mineurs traitaient aussi les itabirites qui auraient contenu dans ce cas des infiltrations de quartz aurifère cela expliquerait d'une manière plus rationnelle leur système d'exploitation à ciel ouvert. Cette venue de quartz serait donc postérieure aux itabirites ef par conséquent au filon qui a injecté les quartzites. Sur l'autre rive, à Fundâo, on a pratiqué des travaux souterrains, mais il existe entre eux et la rivière une immense excavation à ciel ouvert, qui a mis à découvert les micaschistes du mur du filon la seule explication plausible de cette anomalie serait que ces travaux superficiels ont été exécutés en vue de laver cette couche de recouvrement, et, ce qui semble la confirmer, c'est l'existence d'une profonde tranchée aux parois verticales, d'à peine deux mètres de largeur, qui devait faciliter, après la concentration des sables, l'écoulement des eaux de lavage vers la rivière. On aurait ensuite abandonné ce système pour exécuter des travaux souterrains, lorsque la couche terreuse serait devenue trop pauvre. A Pareùao, on trouve sur la montagne, directement au-dessus du gîte, les vestiges très bien conservés de tables de lavage faites en terre rouge durcie. Ces tables servaient pour traiter les schistes argileux rouges du voisinage, qui renferment en cet endroit des veines de quartz carié, ainsi qu'il nous a été donné de le constater. Enfin, une preuve certaine de l'existence de l'or dans les terrains de recouvrements, c'est que, dans les dernières années de l'exploitation du gîte par la Compagnie anglaise qui a précédé la Compagnie actuelle, le directeur faisait passer uniquement à l'un des ateliers de bocards des itabirites prises au toit du filon et en retirait en moyenne lsr8 d'or par tonne. En somme, le gisement de quartz et pyrites aurifères de Passagem semble présenter une grande extension tant en direction qu'en inclinaison. Jusqu'à ce jour, les travaux de mine n'ont apporté aucun élément qui fasse prévoir une modification radicale en profondeur dans l'allure et la composition du gîte. Suivant la direction, il n'est possible de juger de l'étendue en état d'être exploitée, qu'en s'éclairant par divers travaux de recherches. Nous avons bien constaté, près d'Ouro-Preto. à la mine de Saragoça, la présence d'un filon de quartz et de pyrites arsénicales qui recoupe normalement les pyrites schisteuses, mais c'est tout au plus si l'on peut lui assigner une origine contemporaine du filon de Passagem : le vieux mineur, qui le travaille, recherche bien les parties pyriteuses, le quartz pur étant trop pauvre et ne payant pas les frais de broyage et de lavage, c'est le seul point de ressemblance avec le filon qui nous occupe son allure est toute différente le mispickel a un facies autre, terne au lieu d'être brillant les autres minéraux ne s'y rencontrent pas et en revanche, on y trouve de petits géodes de scorodite. Au delà du Morro de Santa Anna, près de Taquara Queimada, dans une petite excavation faite au flanc de la Serra et ayant mis à découvert une couche de quartzites, on aurait constaté la présence de veines de quartz avec pyrites; nous nous contentons de signaler cette observation, qu'il ne nous a pas été donné de contrôler. III. HISTORIQUE DE L'EXPLOITATION. — La propriété minière de Passagem embrasse les quatre mines ou lavras de Fundâo, Mineralogica, ParedàoetMatta-Cavallos,qui firent au siècle dernier l'objet de concessions accordées à divers mineurs du pays et acquises ensuite par une même Compagnie, la Anglo-Brazilian gold mining Company Limited. La lavra de Mineralogica comprenait 49 datas (5 hectares 34) provenant de la réunion de plusieurs concessions, accordées de 1729 à 1756 à différents mineurs, et qui, après être passées entre les mains de divers propriétaires, avaient été rachetées par une seule et même personne. A sa mort, les biens de cette dernière furent vendus aux

;

et

:

;

;

; ;

(1) VON ESCHWÈGE,

Beitrage zur Gebirgskunde Brasiliens. Berlin, 1832.

:

enchères et la mine avec divers accessoires et les vingt esclaves qui y étaient attachés, fut adjugée au baron d'Eschwège, le 12 mars 1819. Jusque-là le gisement avait été uniquement égratigné en plusieurs points aux affleurements par les mineurs ; à partir de ce moment une exploitation plus régulière fut suivie. D'Eschwège forma la première Compagnie existante dans le pays sous le nom de Sociedade malheureuseMineralogica, et établit un moulin de neuf bocards ment, après plusieurs années de prospérité, la Société périclita et les travaux furent interrompus. La propriété fut vendue le 1er juin 1859, par le liquidateur, à un mineur anglais Thomas Bawden, qui avait travaillé pendant quelque temps à Fundâo, la mine voisine, et celui-ci la revendit quatre ans plus tard, le 26 novembre 1863, à Thomas Treloar, représentant de la nouvelle Compagnie en formation, la Anglo-Brazilian gold mining Company Limited. La lavra de Fundâo, composée de 76 datas (8,28 hectares) et ayant pour limites d'un côté la route d'Ouro Preto et de l'autre la mine de Mineralogica, était formée de plusieurs concessions délivrées de 1735 à 1778 à différents mineurs; après avoir appartenu successivement à plusieurs propriétaires, elles finirent par être groupées entre les mains d'un seul, qui vendit le tout au Commandeur Francisco de Paul? Santos, le 17 février 1835. Celui-ci, à l'exemple du voisin, forma une association sous le nom de Sociedade Uniâo Mineira. Les associés firent d'abord exécuter de nombreux travaux à la surface, ouvrant cette immense excavation, encore visible de nos jours; puis ce système ayant été peu rémunérateur, ils se décidèrent à creuser quelques chambres souterraines, sans plus de succès. C'est alors qu'ils résolurent la vente et acceptèrent l'offre de Thomas Bawden et d'Antonio Buzelin qui acquirent la mine, le 12 avril 1850, et la revendirent plus tard à la Anglo-Brazilian Gold Mining Company Limited, en même temps que la précédente. La lavra de Parediio, d'une superficie de 12 datas (1,2 hectares), faisant suite à Mineralogica, fut l'objet de concessions accordées en 1758 à un nommé Furriel Antonio Mendes da Fonseca après avoir appartenu à différentes personnes, elle passait en 1843 aux mains de de la famille Martins Coelho, qui la vendit à la Anglo-Brazilian Gold Mining Company Limited, par l'intermédiaire de Thomas Bawden, lors de la vente des deux autres. La compagnie anglaise entra en possession des trois lavras le 26 novembre 1863, et ce ne fut que plus tard, le 30 septembre 1865, qu'elle acquit la lavra de Matta-Cavallos, d'une surface de moins de 2 datas (0,2 hectare), qui s'étendait de Paredào à l'entrée de la ville de Marianna. Les travaux de mine furent entrepris dès le commencement de l'année 1864 et on put effectuer aussitôt le broyage du minerai extrait en tirant le meilleur parti possible de trois ateliers de bocards (engenhos de pilÕes) existant sur les lieux. L'un d'eux, à peu près en état, fut mis immédiatement en marche c'était celui désigné sous le nom de Fernandes stamps, de six flèches en bois avec sabots de fer, établi sur le terrain de la Mineralogica, à l'endroit qu'occupe actuellement l'atelier de vingt-quatre pilons. L'un des deux autres Bawden stamps, moulin de 9 flèches existant à Fundâo, mais en partie pourri, fut presque complètement remplacé par un atelier de douze bocards acheté àTaquarel, qui reçut le nom de Hesketh's stamps; quant au troisième, il était hors d'usage. Par la suite, un nouvel atelier, Victoria stamps, de trente flèches, fut construit sur l'emplacement de l'atelier actuel des trente-deux bocards et celui de Fernandes stamps fut remplacé par un autre, Wildes stamps, ayant douze pilons à gauche et deux arrastras à droite. L'usine de préparation mécanique se composait donc finalement de trois ateliers comprenant cinquante-quatre pilons et deux arrastras. Les travaux exécutés par les premiers exploitants avaient d'abord été superficiels, principalementà Fundào; puis l'abondance des déblais à enlever pour continuer d'après ce système les obligèrent à recourir à une méthode souterraine. C'est la suite de ces derniers travaux qui fut reprise par la Compagnie anglaise, dont les opérations ont duré de janvier 1864 à février 1873, au total neuf ans pleins. Le tableau n° 1, que nous reproduisons plus loin, donne le résumé de ces opérations (d). On voit par ce tableau que les résultats financiers se traduisaient chaque année par des pertes, de sorte que, lorsque le capital fut épuisé, force fut de suspendre les travaux et de liquider. L'exploitation avait été concentrée à Mineralogica et à Fundâo, où l'on accédait par les descenderies de Haymen (actuellement plan incliné n° 2) et de Dawson (actuellement plan incliné n° 1) pour la première, et par celle de Foster et le vieux puits pour la seconde. Dans les dernières années, les travaux, à Mineralogica, auraient été gênés par les eaux, malgré la galerie d'écoulement qu'on avait ouverte à quelques mètres au-dessus du lit du rio et qui sert encore aujourd'hui pour l'évacuation des eaux de la mine; on y serait tombé en outre sur une partie stérile du filon, ce qui aurait décidé la direction à concentrer toute l'exploitation à Fundào, dont le minerai composé principalement de quartz était de faible rendement. La direction de l'époque avait aussi imaginé de faire passer à l'un des moulins des itabirites peu aurifères du toit prises à Mineralogica, sous prétexte que, quoiqu'on en retirât moins de 2 grammes d'or par tonne, on pouvait en traiter une plus grande quantité à la fois et augmenter ainsi la production; c'est ce qui explique l'abaissement du rendement du minerai pendant les trois dernières années. La Compagnie, aux abois, essaya, pour se relever, de mettre en valeur, à partir de 1871, la mine de jacutinga aurifère de Pitangui, mais les divers travaux preparatoires exécutés achevèrent d'absorber ses dernières ressources. Le capital versé se trouvant complètement épuisé au 30 janvier 1873, la liquidation fut décidée.

;

;

:

obligeamment

tableau a été résumé d'après divers documents qui nous ont été fournis par le capitaine de mine Martin, anciennement attaché à cette compagnie. (1) Ce

s

motrice de Wildes stamps et, avec les matériaux restants de l'usine, La mine de Passagem fut achetée, en 1875, par le liquidateur de la Compagnie, qui la vendit à son tour, le 24 mars 1883, à M. Robey il parvint à reconstituer une batterie de 12 bocards, qui commença Partridge, représentant d'un Syndicat français, qui s'était formé en à fonctionner en juin 1881 et servit pour les essais sur le minerai; 1880 dans le but de rechercher des mines d'or susceptibles d'être malheureusement son mauvais état ne lui permit pas de fournir une longue carrière et, peu avant le départ de M. Monchot, une nouvelle mises en valeur par une compagnie. Entre temps, un Ingénieur français, M. Ch. Monchot, avait été en- batterie de 12 pilons, destinée à remplacer la première, fut mise en voyé par le Syndicat à Passagem, en 1881, afin de se rendre compte chantier; elle commença à fonctionner en juillet 1882. Le Syndicat, après avoir réalisé l'achat de la mine au commencede la valeur probable de la mine et de la préparer en vue d'une nouvelle exploitation (1). Comme, à cette époque, il y avait plus de sept ment de 1883, fit l'acquisition de trois autres mines, Raposos et Espians que la Compagnie anglaise avait cessé tous travaux, l'accès de la rito-Santo, situées près de Sabara, et Borges, près de Caheté, et ormine était devenu impossible par suite des éboulements; les descen- ganisa, à la fin de février 1884, une Comoagnie de mines comDrenaut

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Nombre de Nombre de Années .~,nnées

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2.997

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1805 1866

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1867

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extrait

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3.997

14.333

1,33

0,79

11.002

2,14

24,5

0,87

25.991

39.433 93.204

45,2

1,05

38.226

137.078

0.61

39.385

18.895

51,5

1

1869 1870

16.229

54

16.022

52

1871

9.756 9.499 338

42 42 30

0,83 0,84 0,63 0,62 0,37

103.978

»

»

33.293

141.235 119.389 t

33.488 11.559

120.088

12.692

45.513

490

210.123

Production

Coût

Pertes

en

en

en

partonne

total

OD

1868

Totaux.

Or

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1872 1873

Anglo-Brasilian Gold Mining Company Ümited" (de janvier 1864 à février 1873).

1. — Résumé des opérations de la

TABLEAU K°

41.451

S

S

S 8

SS

livres

livres

sterling

sterling

sterling

loI)

» »

4.77 7,67

3,33 11,94 2,20

livres

7,89

»

»

a

»

c

Fernandesstamps, pilons mis en marche le Hesketh'sstamps.12

11.696

19.151

7.455

17.191

20.935

3.744

2,08

7,46

17.723

18.345

622

2,05 2,09 1,18 1,33

7,35 7,49 4,23 4,77

14.982 15.070 5.202 5.711

17.276 18.000 10.794 11.075

2.294 2.930 5.592 5.364

220

386

166

87.795

115.962

28.167

1.7571,455,30

753.501

2,02

Observations

7,24

-

-

21

janvier 1864.

-

le7mai

Victoria stamps, 15 pilons mis en marche le 27 juillet 1866. Victoria stamps, 15 nouveaux pilons mis en marche le 10 janvier 1867.

Fernandes stamps, arrêté le 18 avril 1867. Wildes stamps, 6 pilons mis en marche le 14 septembre 1867. 6 nouveaux pilons mis en marche le 27 mai Wildes stamps j 2 arrastras mis en marche,l'unle15juilletetl'au( tre le 4 novembre 1868.

;

Hesketh's stamps, arrêté fin octobre 1870. Wildes stamps, arrêté fin décembre.

deries étaient en partie comblées, la galerie d'écoulement pleine de sables et les travaux, inférieurs à son niveau, complètement inondés. Quant à l'usine, une partie du matériel avait été disséminée un peu de tous côtés, le reste était presque en ruines. M. Monchot commença par prendre ses dispositions en vue de l'épuisement de la mine, de l'extraction future du minerai et de la mise en état d'une partie de l'usine de traitement. Il fit déblayer le petit canal de 3 à 4 kilomètres, qui servait précédemment à amener l'eau de l'itacolumy pour les travaux, et déboucher la galerie d'écoulement pour assécher la mine jusqu'à son niveau; pendant ce temps, on construisait une roue hydraulique de 9 mètres de diamètre, commandant d'un côté une pompe d'épuisement et de l'autre un tambour d'extraction. Comme les travaux au voisinage de Dawsons shaft étaient les plus importants, il fit remettre en état cette descenderie et y installa la pompe et la voie ferrée pour l'extraction. Ensuite il fit remettre en état la roue

ces quatre propriétés de Passagem, Raposos, Espirito-Santo et Borges sous le nom de The Ouro Preto gold Mines of Brazil limited. Cette Compagnie commença ses opérations à Passagem en avril 1884; elle continua immédiatement les travaux entrepris par le Syndicat, en faisant le traitement mécanique des minerais avec la batterie de 12 pilons existante; une seconde batterie de 12 pilons fut ensuite préparée pour être placée de l'autre côté de la roue, afin de compléter ainsi un atelier de 24 bocards. Depuis on a installé à côté et en contrebas du précédent un nouvel atelier de 32 bocards et à la suite à un niveau encore plus bas, un atelier de 40 pilons californiens de sorte que, actuellement, l'usine possède trois ateliers de bocards représentant un total de 96 pilons.

CORRESPONDANCE

n'attaquent les briques réfractaires à n'importe quelle température. L'opération n'est pas basée sur un phénomène de dissociation, mais bien de réaction chimique avec production de chaleur, ce qui fait justement que le procédé est complet et donne un rendement total. Veuillez agréer, etc. Camille FAURE,

L'Aluminium (2) A MONSIEUR

LE RÉDACTEUR EN CHEF DU

MONSIEUR,

Génie Civil. Grenoble, le 26 avril 1892.

Je viens faire appel à votre impartialité pour répondre quelques mots à l'article /u//
;

Paul lA suivre.)

FERRAND,

,

Ingénieur civildesMines, Professeur à l'Ecole des Mines d'Ouro Preto (Brésil).

Ingénieur électricien.

INFORMATIONS

Filet flottant pour calmer la fureur des vagues. On parle en ce moment avec intérêt d'une invention soumise à l'examen de la Commission technique de la Société centrale de Sauvetage, et dont l'auteur est le baron d'Alessandro. Cette invention consiste à recouvrir la surface de la mer avec un mince filet rendu, par une préparation spéciale, flottant et insubmersible. Le filet n'émerge pas sensiblement au-dessus de la surface de lamer, n'offre aucune prise au vent et joue le rôle d'une simple couche d'huile. Comme cette dernière, il diminue les dangereux effets de grosse mer en supprimant les brisants. A ce sujet, les marins ont fréquemment observé le calme produit par les algues flottantes appelées filum, et qu'on rencontre dans certaines parties de la mer du Nord. Or, le filet Alessandro imite parfaitement la nature de algues ces remplace et le filage de l'huile. Des expériences ont été tentées dans la presqu'île de Quiberon, dehors des brise-lames, avec un filet de 1000 mètres carrés, dont en le fil, de quatre en quatre, est, par une composition spéciale, rendu imputrescible et flottant sans submersion possible. La maille a 5 timètres de grandeur le filet est bordé par une forte ralingue. cenLe ministère de la marine va faire étudier cette invention par une Commission spéciale.

;

SOCIÉTÉS SAVANTES ET INDUSTRIELLES puissance inférieure et qu'il est illusoire de considérer comme économiques. M. DROUIN reconnaît que la voie de 0m60 peut être uiile, mais il lui reproche d'avoir voulu atSOCIÉTR DES INGÉNIEURS CIVILS teindre la puissance de la voie de 1 mètre. Quant Séance du 1er avril 1892. à celle-ci, elle peut être fort économique elle le serait surtout si les grandes Compagnies et les InPrésidence de M. P. BUQUET. L'assainissement de Paris et le tout à l'égout. — génieurs du contrôle n'avaient pas trop d'exigences d'intérêt local. M. DUVILLARD estime que le projet d'assainissement vis-à-vis des chemins de fer M. PONTZEN, à propos d'une ligne à voie norde Paris, au moyen du tout à l'égout, exige, non seulement pour être utiles, mais même pour ne pas male nouvellement établie aux Etats-Unis dans des devenir dangereux, des quantités d'eau bien su- conditions qui en font le chemin de fer le meilleur périeures à celles qui sont prévues; il considère marché du monde, fait valoir que pour des embrancomme mauvais le procédé d'épandage sur le sol, chements de petite longueur, il y a avantage à conqui, surtout par la pluie ou la gelée, ne pourra fil- server la voie normale. P. JANNETTAZ, trer les 9 mètres cubes qu'il recevra pas mètre carré. Ingénieurdes Arts et Manufactures. Ce qu'il faut, c'est que les vidanges soient rejetées au loin avant toute fermentation et que l'évacuation par la Seine soit rendue plus rapide. M. Duvillard propose d'atteindre ce résultat et en même temps ACADÉMIE DES SCIENCES d'augmenter la quantité d'eau potable en faisant Séance du 21 mars 1892. une prise d'eau dans le lac Léman. Cette canalisation coûterait 400 millions, mais le Physique. — 1° Sur les tensions des vapeurs projet actuel en coûtera 200 et ne donnera pas, saturées des différents liquides à la même pression. comme le précédent, 24 mètres cubes d'eau par se- Note de M. Edmond COLOT, présentée par M. L. Cailconde. M. HERSCHER regarde comme mal fondées les letet. M. Ed. Colot émet la loi suivante craintes relatives au système du tout à l'égout on Entre les températures t et 0 des vapeurs saturées connaît aujourd'hui toutes les règles à suivre pour obtenir par l'épandage une épuration excellente, de deux liquides quelconques qui correspondent à même pression (températures correspondantes sans exécuter des travaux aussi onéreux que ceux uneisobares) il existe une relation linéaire =A6 + B dont il vient d'être question. D'ailleurs, l'eau néces- ou saire à l'application de ce système ne manque pas à où A et B sont deux constantes dont les valeurs déParis; ce qui y est mal installé, c'est le mode de pendent de la nature des liquides considérés. Un tableau, extrait d'un travail important, joint à distribution de l'eau de source. cette note, permet de faire de nombreuses vérificaL'éclairage électrique des gares. — M. G. Du- tions de l'exactitude absolue de cette loi pour cerMONT expose, dans un résumé à la fois concis et tains liquides et de la très grande approximation complet, les différents principes et les différentes qu'elle donne pour tous les autres. formules sur lesquelles repose un projet d'éclairage 2° Absorption cristalline et choix entre les diverses l'étude des disà l'électricité. Il s'attache ensui positions applicables aux gares et en particulier aux théories de la lumière. Note de M. E. CARVALL0, présentée par M. H. Poincaré. de Il l'installation détail triage. examine gares en de l'usine centrale, de la canalisation, des lampes, Chimie. — 1° Sur la détermination des équilibres et discute les avantages que présentent, suivant les chimiquesdans les systèmes dissous.Note de M.Georges différents cas, comme appareils de secours, des ma- CHARPY, présentée par M. Henri Moissan chines supplémentaires ou des accumulateurs. 2° Combinaison de tiodure cuivreux avec l'hypoLa vapeur surchauffée. — La communication, faite sulfite d'ammonium. Note de M. E. BRUN, présentée sur ce sujet dans la dernière séance, par M. Tha- par M. Troost. reau, donne lieu à diverses observations. M. LENOn sait que les hyposulfites alcalins dissolvent aiCAUCHEZ dit que pour connaître exactement la cause sément l'iodure cuivreux il semblait naturel d'atde la grande économie constatée avec le surchauf- tribuer cette action dissolvante à la formation d'un feur, il faudrait savoir combien d'eau entraînée hyposulfite double même d'un tétrathionate. ou contenait la vapeur; si cette quantité est élevée, M. Brun présente dans cette note les résultats de le rôle du surchauffeur revient à celui d'un second recherches sur ces combinaisons, et les composés ses des machines à enveloppes, qu'il vaporisateur. Avec obtenir renferment à la fois des quanttés a pu la à haute Lencauchez M. pense que vapeur pres- notables d'iodure et d'acide hyposulfureux, ce qui sion, bien sèche, est d'un emploi préférable à celui prouverait la première hypothé-e ne serait pas que de la vapeur surchauffée. absolument exacte. M. RICHARD signale comme pouvant éclairer cette 3° Sur quelques bases homologues de la quinine. question l'ouvrage de M. Dwelshauvers-Dery sur l'étude calorimétrique de la machine à vapeur; la Note de MM. E. GRIMAUX et A. ARNAUD, présentée surchauffe est utile si elle est telle que la vapeur par M. Friedel. MM. Grimaux et Arnaud ont montré précédemsoit, au commencement de l'échappement, complètement que la cupréine, base tirée du quina cupréa, ment sèche. M. THAREAU rappelle qu'il a fait précédemment renferme un oxhydrile phénolique et qu'en raison observer que l'emploi du surchauffeur est parti- de ce groupement elle peut, comme les phénols, culièrement avantageux avec des chaudières donnant donner des éthers par substitution de radicaux alde grands entraînements d'eau. Quant à la circula- cooliques. Ils ont obtenu l'éther méthylique, constion de la vapeur surchauffée dans les enveloppes taté qu'il est identique avec la quinine ordinaire, et de machines à deux cylindres, M. Walther-Meunier ils ont décrit l'éther éthyliqueouquinéthyline. Pour étendre l'étude des éthers alcooliques de la ne la recommande pas. cupréine, des quinines, ils ont préparé le dérivé Les chemins de fer à voie étroite (suite et fin). — propylique, le dérivé isopropylique et le dérivé méDans la discussion relative aux chemins de fer à thylique dont l'étude fait l'objet de la présente note. voie étroite, diverses critiques ont été faites à la 4° Combinaison des acides gras avec les carbures voie de 0m60. il démontre en particulier éthyléniques. Note de MM. BERAL et DESGREZ, préM. GRILLE y répond sentée par M. Friedel que la faiblesse de la vitesse et l'étroitesse de la voie Si les acides minéraux se combinent très facilene sont pas des inconvénients pour des chemins de fer placés sur accotement de route, puisque la ra- ment avec les carbures éthyléniques, il n'en est pas pidité de la marche et le gabarit des véhicules sont de même des acides organiques. Aussi MM. Beral et Desgrez ont-ils fait des recherches dans cet ordre limités par des règlements. La voie de 0m 60 et la voie de 1-mètre ont chacune d'idées et sont arrivés aux résultats suivants Les acides gras se fixent sur les carbures éthyléleurs avantages le rôle de l'Ingénieur est, suivant niques. Cette combinaison est fonction du temps et les circonstances, de les déterminer. M LEVEL adopte les conclusions précédentes. S'il de la température. Dans les expériences relatées dans cette note, la n'est pas nécessaire, dans l'intérêt de la défense nationale, d'établir une voie normale, on doit choisir fixation des acides organiques s'est faite à la façon la voie la plus avantageuse au point de vue finan- des acides minéraux, c'est-à-dire que le reste électronégatif de la molécule s'est fixé sur l'atome de carcier. M. VAUTHIER estime qu'il faut éviter de créer bone le moins hydrogéné. des voies de largeurs diverses, de manière à ne pas Les auteurs présentent la préparation de l'acétate multiplier les transbordements. D'ailleurs, les che- de capryline, de l'acétate d'éthylène et la diacétine mins de fer à voie étroite sont des appareils d'une du propylglycol.

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Electricité.



Sur un condensateur étalon.

Note de M. H. ABRAHAW, présentée par M. Lipp-

mann. Dans cette note, M. Abraham donne la description d'un condensateur à lame d'air qu'il a établi, dont la capacité, voisine de 500 unités C. G. S. électrostatiques, peut être calculée avec une précision atteignant le dix-millième. 2° Sur les phénomènesélectro-capillaires. Note de M. GOUY.

avait fait une communication sur les phénomènes électro-capillaires (séance du lor février 1892), donne dans la présente note quelques détails complémentaires sur ses expériences relatives aux phénomènes électro-capillaires avec le mercure pur et divers électrolytes. M. Gouy, qui

Agriculture. —

De la présence, dans la paille, d'un ferment aérobie, réducteur des nitrates. Note de M. E. BRÉAL, présentée par M. P. P. Dehérain. M. Bréal signale l'existence d'un ferment aérobie agissant en sens inverse de celui dont MM. Schlœsing et Muntz ont constaté l'existence dans toutes les terres labourées, car il réduit les nitrates. Ce ferment se rencontre dans les pailles, et sans doute dans tous les débris végétaux. Si l'on examine avec soin une paille, en se servant comme réactif du sulfate de diphénylamine, on constate qu'elle porte presque toujours à la surface des traces de nitrates; mais si on la maintient pendant quelques jours dans l'eau, le réactif n'indique plus d'acide nitrique, et pourtant il permet d'en reconnaître 10000OOo/ls*.

En ajoutant successivement à l'eau de la paille des quantités croissantes de nitrates, on les voit rapidement disparaître. Cette réduction de l'acide azotique est due à un ferment, car si l'on stérilise la paille mouillée par la chaleur ou par un antiseptique comme le bichlorure de mercure, les nitrates ne disparaissent plus.

Astronomie.

Sur la périodicité commune aux taches solaires et aux aurores boréales. Extrait d'une note de M. TERBY, présentée par M. Paye. —

G. PETIT, Ingénieur civil.

BIBLIOGRAPHIE

fer au point de vue du transport des BÉDAHvoyageurs etdes marchandises, par M. RIDE, avocat près la Cour d'appeln'Aix. Troisième édition, revue et annotée par M. Rivière, conseiller à la Cour de Cassation. — Deux volumes in-8"ChevalierMarescq et Cie, Paris.— Prix, 18 francs. Le traité de M. Bédarride, dont MM. ChevalicrMarescq et Cio viennent de publier une troisième édition, est connu depuis longtemps et jouit d'une grande autorité dans le monde judiciaire. Dans cet ouvrage sont exposés tous les principes concernant les conditions imposées aux Compagnies de chemins de fer; la classification des tarifs; l'égalité dans la perception des taxes; les traités de factage, camionnage et de correspondance le transport des voyales obligations le transport des marchandises geurs des expéditeurs au départ; celles du destinataire a Des Chemins de

;

J.

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;

les obligations des Compagnies soit au depart, soit à l'arrivée; leur responsabilité vis-à-vis du voyageur et vis-à-vis des expéditeurs; les actions en responsabilité; les déchéances et prescriptions; les questions de compétence; toutes les difficultés, enfin, auxquelles donnent lieu fréquemment le transport des marchandises et celui des voyageurs. Cette nouvelle édition est, grâce aux judicieuses et savantes annotalions de M. Rivière, tenue au courant de tout ce qui a été écrit d'intéressant sur les chemins de fer, de tous les jugements et arrêts récents ayant une importance au point de vue des principes des nonvelles lois, et notamment de celle du 11 avril 1888 qui a modifié les articles 105 et 108 du Code de étude commerce. En résumé, ce liv,e contient une complète et approfondie des rapports des Compagnies de chemins de fer avec les particuliers, et peut être considéré comme un de ceux qui ont le mieux envisagé cette importante partie de l'exploitation commerciale des chemins de fer. l'arrivée

:

Pour tous les articles honsignés,

Le Gérant

MAX DE NANSOUTY,

IngénieurdesArts et manufacturc.

PARIS. — IMPRIMERIE CHAIX,

20,

RUE BERBÈRE.

MATIÈRES TABLE ANALYTIQUE DES TOME XX.

-

PREMIER SEMESTRE 1891-1892

16). 15).

AGRICULTURE

Pages

Pages

Electricité (F), notions et applicationsusuelles, national agronomique, rages Annales de VInstitut 220 Aug. Michaut (n° 7) 120 fascicule XII, (11° et 12e années) (n° par 267 16). LEZÉ (n° R. Paris. agricole de (le) Concours (F) électrique, par Ph. Delahaye (n° 19). 320 Emplois (les) industriels, médicaux et hygiéPeuplier (le) régénéré. Henri MAMY (n° 15).246 Année (F) scientifique, (35e année), par Louis niques de l'oxygène, de l'ozone et de l'acide Année 268 carbonique, par A.-M. Villon (nos 2, 32 56 Figuier (no ARCHITECTURE Enseignement Annuaire du bureau des Longitudes pour 1892 technique à l'Exposition de 252 1889. Rapport fait au nom du jury par (n° M. Paul Jacquemart (n° Académie des Beaux-Arts. Élection d'un memspécial des chemins de fer belges, par 48 Annuaire 351 16 Esclavage, Islamisme et Christianisme, par le bre dans la section d'architecture (n° 21) M. Félix Loisel (n° 1) École spéciale d'architecture. Séance d'ouvercapitaine Binger (n° 9) 156 Application de l'eau sous pression. Projet de 63 Etapes (les) de la science. Chronique documenture (10 novembre 1891) (n° 4) manutention hydraulique dans une gare de Mairie (la nouvelle) du xe arrondissement, à 48 taire, par M. Émile Gautier (no 18) 304 chemin de fer, par L. Vigreux (n° 3) 277 Paris. (Planche XVIII). G. FORIS (n° 17).. Etude sur l'emploi des pieux métalliques dans Architectes (les) et leurs rapports avec les proThéâtre. Transformation du théâtre de la Portepriétaires, les entrepreneurs et les tiers dans les fondations d'ouvrages d'art, parC. Grange 278 Saint-Martin. L. DE THUMMONT (n° (no 183 les travauxparticuliers etpublics, par David 84 Etude théorique etpratique sur les engrenages, de Penanrun (n° 5) de la Ville de Paris (n° 24).. 398 statistique Atlas 140 par Albert Hugon (n° 8) MILITAIRE ART Canal de Panama. Le tarif à appliquer à Fabrication des tubes sans soudure, procédé probables du Canal, ks et Panama revenus Mannesmann. Conférence faite à la Société du rapide à tir d'un sysEssais canon Canon. 103 des Ingénieurs allemands, par F. Reulaux, par A. Dumas. Analyse bibliographique. tème Hontoria (n° 6) 129 F. Desquiens (n° traduction de M. Firminhac (n° 15) 252 Canons. Essais de canons Canet de 32 centiCarnet du constructeur. Recueil de moments Hydraulique, par A. Flamant (n° 4) 64 mètres, de 40 calibres, montés en tourelle d'inertie relatifs à 3263 poutres composées, Industrie (F) électrique. Revue de la science barbette. P. MERVEILLEUX DU VIGNAUX (n° 6). 89 183 électrique et de ses applications industrielles. par Chevalier et Brun (n° 11) Canons. Essais des canons à tir rapide Canet, 309 commerciales du Honduras et du SalCartes Rédacteur en chef E. Hospitalier (n°11).. 188 19) (n° Pinto Présidente du à bord 336 lndllstries(lIs) du lait, par R. Lezé (n° 13).. 220 vador (n° Canons. Les nouveaux canons à tir rapide du Leçonssur les métaux, par M. Ditte (n° 6) Chaleur (la). Leçon élémentaire sur la tlier104 Creusot. Lettre d-- M. H. Schneider à MM. de 118 Lettres et souvenirs de voyage Algérie, Panamométrie, la calorimétrie, la thermodynala Ferronays et Clémenceau (n° 204 mique et la dissipation de l'énergie, par J. ma, par A. Danbies (n° 12) Charrue. Utilisation de la charrue en temps de 83 Lyon à l'Exposition universelle de 1889, par Clerk Maxwell. Édition française d'après la (n° 5) CHAUDY F. guerre. Adrien Storck et Henri Martin (n° 13) 220 huitième édition anglaise, par G. Mouret (n-1) 16 Essais de tir sur des plaques de blindage en Machine (la) à vapeur, son origine et ses proacier spécial, à Sevran-Livry. L. BACLÉ (n° 22). 364 Chemin de fer Métropolitain. Traction du Métropolitain parisien, par Léon Francq jeune grès, par F. Castelnau (n° 64 Service militaire à l'École Centrale. Visite du 268 Manuel (Petit) d'installation de la lumière élec(n" Ministre de la Guerre et du Ministre de l'Intrique. L'éclairage électrique chez soi, par Chemins de fer (les) à crémaillère, par M. Lévydustrie et du Commerce. Max DE NANSOUTY H. B. de Laqueuille (n° Lambert G. FoRis '(nos 20, 24) 336, 395 336 417 (n° Chemins de fer (des) au point de vue du transManuel du serrurier, du chaudronnier en fer, Tourelle (la) oscillante de la Compagnie des port des voyageurs et des marchandises. par de Farchitecte-maçon, du menuisier-modeleur, forges de Saint-Chamond. G. FORIS (no 25). 404 432 J. Bédarride (n° 16 par M. YvesGuédon (n° Chemins de fer (les) et les tramways, par Manuel populaire des premiers soins à donner BEAUX-ARTS Adolphe Schœller (n° 400 252 aux malades et aux blessés (n° 15) Chemins de fer (les). Historique construction Manuelpratique de l'électricien, guide pour le d'un Election memAcadémie des Beaux-Arts. exploitation, par Georges Mayer (ii, 13) 220 montage et l'entretien des installations élec21).. 351 d'architecture (n° bre dans la section de fer. Notions générales et éconotriques, par E. Cadiat (n° Chemins 64 du dé5 Séance Beaux-Arts. Académie des 400 Manuel pratique de phototypie, par J. Voirin miques, par Léon Leygue (n102 cembre 1891 (na 6) (la) des teinturiers, par M. O. Piéquet (n° Chimie 384 manufacture la Céramique. Réorganisation de 140 Marché (le) financier en 1891, parArthurRaffa(n° de Sèvres. Rapport au Président de la Répulovich (n° valeurs à lots. Attribution de l'indem336 des Code l'Instruc de ministre le française, par blique Materiates de construction, par D. Manuel Maurice Dumor.t. — Notice sur les nité par (n° 137 Beaux-Arts des tion Publique et Pardo (n° 368 procédés de tirage, par M. Lucien Louvet (n° 1) 16 Matériel (le) agricole, par J. Buchard (n° 10) 172 Compteurs électriques (Die elehtrischen Verbrauchsmesser), parEtienne deFodor (n"4). 64 Mécaniqueprofessionnelle outils, organes, maBIBLIOGRAPHIE chines élémentaires avec tableaux proporCours de physique mathématique. Thermodytionnels, par M. Ch. Casalonga (no 25) 416 namique. Leçons professées pendant le preAgenda du fabricant de sucre et du distillaMinoterie appareils de nettoyage des blés; mier semestre 1888-89, par H. Poincaré, réteur, traduit de l'allemand par H. Pellet et 120 moulins à meules et à cylindres bluteries à 35 digées par J. Blondin (n° L. Biard (n° farine; sasseur pour gruaux et semoules, Dictionnaire des Arts et Manufactures. 7e édiAgenda Oppermann pour 1892, a 1usage des 268 loi par Armengaud aîné (n° tion (n° 16) ingénieurs, architectes, agents-voyers, conMoteurs (les nouveaux) à gaz et à pétrole, par Dictionnaire (nouveau) d'économie politique, ducteurs de travaux, mécaniciens, industrieb, 14( M. G. Richard (n° 6) 104 publié sous la direction de MM. Léon Say entrepreneurs. Carnet de poche (n° 8) 400 Moteurs (les) à gaz et à pétrole, par M. Gustave et Joseph Chailley (nAide-Mémoire de Vingénieurélectricien.Recueil Richard. Analyse bibliographique. Max de Dictionnaire juridique et pratique de la prode formules et renseignements pratiques 32( ) NANSOUTY (no 201 priété bâtie, par H. Ravon etC. Collet-CorJammes 48 Moteurs (les) électriques à champ magnétique binière (n° Aide-Mémoire de physique, par L. 221 ) Distribution de l'électricité par installations tournant, par R.-V. Picou (n° 288 , * R.-V.Picou Moteurs (les) hydrauliques actuels. Traité théol'électricité et de l'élecAlmanach-Annuaire rique et pratique, par J. Buchetti (n°20).. 336 trochimie (année 1892), par Leclerc (n° 16). 263 Eaux (les) d'égmt industrielles et menagères, 18SNil (le), le Soudan et l'Egypte, par A. Chélu. par Jean deMollins (n" Aluminium (F). Fabrication, emploi, aliiages, 32 0 Electricité(F) dans nature,parG.Dary(n° ti- Edouard MARIETTE (n° 415 19) (n° Minet Ad. par

13).

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Nomographie. Les calculs usuels effectués au moyen des abaques, par M. Maurice d'Oca-

gne.PaulTERRIER (nos4,5et5)

Pages

58,72,

Notes et Formules de VIngénieur et du constructeur-mécanicien, par Ch. deLaharpe (n° 2). Paris Port de Mer, par A. Bouquet de la Grye (n° Petrole (le) et ses applications, par Henry Deutsch (no Phototypie (la) pour rien, sans étuve ni presse, par A. Tournois (n° Principes d'assainissementdes habitations et des villes, par P. Pignan (no Quarante-cinq plans de pose pour téléphones magnétiques, microphones, par G. Benard (n° Rapports du jury international de l'Exposition universelle de 4889. — Groupe 1, Œuvres d'art, classes1à5bis(n, Résistance des matériaux, par A. Madamet

2!). 24)48,

97 32 220 64

20).

3)

400 336 400 48

400 et Revue universelle des Inventions nouvelles. Arts chimiques. Sommaires (nos 9,10, 11,13,15,17 18,19,21 et 22). 156,172,188, 220" 252,288, (nos 3

(n"9). 6).

304, 320, 352, 368

Science (la) amusante, 2° série, par Tom Tit

156

Souvenirs et récits d'un aérostier militaire de l'armée de la Loire (4870-1871), par Gaston Tissandier (n° 104 Tables et graphiques pour le calcul des arches surbaissées en maçonnerie,d'après la méthode de M. Tourtay, par N. de Tédesco (n° 32 Tarif (le) à appliquer au canal de Panama et les revenusprobables, par A. Dumas (n° 6). 104 Télégraphie (la) Duplex, théorique et pratique,

2)..

par J. Pégot(a,

16)

,

268

Théorie de l'élasticité des corps solides, par M.Emile Mathieu (n* 156 Théorie de l'invention, parTh. Wiesemann

9).

(n°16).

20).

268

Théorie (sur la) des équations différentielles du premier ordre et du premier degré, par 336 Léon Autonne (n° Traité déchimie agricole,par M. P.- P. Dehérain, del'Institut.(n°24) 400 412 Traité d'hydraulique, par M. A. Flamant. Compte, rendu bibliographique. FORIS (n° 2). 26 Traité de photométrie industrielle, spécialement appliquée à Véclairage électrique, par M. A. Palaz (n° 288 Traité de physique industrielle, production et utilisation de la chaleur, par L. Ser (n° 3). 48 Traité élémentaire d'électricité pratique, par 236 R. Boulvin (n° 20) Traité élémentaire de Vobjectifphotographique, 120 par L. Wallon (no Traité pratique d'électricité, de M. Félix Lucas. 140 Résumé bibliographique. (n° 213 MauriceLÉvy Traité pratique d'électricité à l'usclge des Ingénieurs et des constructeurs, par Félix Lucas 400 fn, Traité théorique et pratique de la concurrence 236 déloyale, par Henry Allart (n° Traité théorique et pratique des moteurs à gaz 48 et àpétrole, par A. Witz (n° Transmission de la force motrice par air comprimé ou raréfié,par A. Gouilly (n° 17) 288 Trois mois en Irlande, parMlle M.-A. de Bovet 32 (no 2) Vin (le) et la pratique de la vinification, par V. Cambon (n° 288

R.LEZÉ(n"25).

17).

7). 8).

24). 3). (n°13)

14).

,17).

CHEMINS DE

Accouplement métallique pour conduitesdes freins à air comprimé. (Correspondance.) A. DORlOY (n° 14) 228 Agrafe (nouvelle) pour fixer les rails sur les traverses métalliques. ( Correspondance. ) A. DUFOUR (n° 14) 230 Chauffage (le) des trains de chemins de fer. (Planche XVII.) Max DE NANSOUTY (nos 16, 310, 392 19 et Chauffage (le) des trains de chemins de fer. (Correspondance.) M. CHEVRIER (Iio 367 Chemin de fer électrique Heilmann. (Correspondance.) G. Di SAINT-ARRAIL (n° 81 < Chemin de fer à vitesses multiples ou trottoirs mobiles. Ernest PONTZEN (n° 373

24).254,

22).

5).

••

24) 2)

rages

Dosage du phosphore et de l'arsenic dans les minerais de fer et les produits métallurgi398 17 (n° ques (n° 63 Dosage volumétriqué du cuivre. H. VIGNAL Chemin de fer (le) transcaspien. (n° 30 Chemins de fer (les) à crémaillère, par (n° 395 Explosifs. — Fabrication des poudres et exploM. Lévy-Lambert. G. FORts (n° Chemins de fer d'intérêt local et tramways sifs nitrés. Acides et sous-produits. P.-F. établis sous le régime de la loi du 11 juin 71 39, CHALON (n°" 335 1880. Résumé des résultats obtenus et critiFalsificationdes beurres (n° Fécule. Désinfection et blanchiment de la féque des différents systèmes employés. cule par l'électricité. F. DESQUIENS (n° 13). 213 H. HEUDE (nos 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 22 Kaolin (Essai du) (n° 18) 303 et 23) 238, 256, 283, 297, 312, 328, 347, 3S2, 380 Ozonine (1') 287 Collision entre deux trains en Amérique. (n° 25) 413 Teinture. — Les établissements de teinture et apprêts Chappat et Cio, à Clichy-la-Garenne. Comité consultatif des chemins de fer. Nomi269 nation des membres du Comité pour les an102 nées 1892 et 1893 (n° 15) 251 Vins mousseux (Fabrication des) (n° 6) Éclairage des trains par l'électricité. Accident du train du Great-Northern (n° 15 'CONFÉRENCES Eclairage des trains par l'électricité (n° 47 Éclairage électrique du tunnel des Batignolles, 303 Conférences publiques à la Bibliothèque For(gare Saint-Lazare, Paris) (n° 18) 303 ney (n° Fermeture automatique des portières des voiConférences sur la photographie au Conservatures à voyageurs sur les chemins de fer. 250 toire des Arts et Métiers (n° 29 (Correspondance.) F. LASSERRE (n° 2) Conférences sur les questions ouvrières à l'EGare à voyageurs de Saint-Louis (Missouri) cole libre des sciences politiques (n° 14) 235 (n° 9) 150 Gare de triage de Shildon sur le North-Eastern 227 Railway (Angleterre; (n° 14) CONSTRUCTIONS CIVILES Locomotive (la) électrique de MM. H. Bonneau et E. Desroziers. Max DE NANSOUTY (n° 22). 355 Cheminée en acier de l'Exposition deChicago Locomotive « Express m de la Compagnie des 319 chemins de fer américains Philadelphie à 228 Comble-de la nouvelle gare du Pennsylvania Reading (n° 14: Railroad, à Jersey City. (Planche IX.) G. RiLocomotives mixtes à grande vitesse nos 801 à 126 CHOU (n° 812 de la Compagnie des chemins de fer de 205 Maison à doubles parois avec chauffage à l'inl'Est. (Planche XIV.) (n° térieur des murailles. CH. SOMASCO (n° 10) 168 Métropolitain. Nouvelle extension du chemin 15 Procédé employé pour construire une maison de fer métropolitain à Londres (n° 1) à Denver (Colorado), Etats-Unis. (Planche III.) Métropolitain (le) souterrain de New-York. (no 3) 34 (Correspondance.) Auguste Rossi (n°ii) 46 Rupture d'un réservoir à pétrole pendant l'éRésistances (Note sur les) à la traction, allon209 preuve (no gements, strictions et résistances élastiques Station thermo-minérale de Dax. (Planche V.) du matériel de chemins de fer. Mussy G. PETIT (n° 491 (nos 16, 18 et 24) 259, 295, 390 Secrétariat général de la Compagnie de chemins de fer de l'Ouest. Nomination de M. A. CONSTRUCTIONS NAVALES Foulon (n° 303 Signaux. Rappel à ressort pour signaux de 35t chemins fer. G. PETIT (n°25) 413 Bateau de'sauvetage Sims-Edison (n" 21) Lancement du cuirassé de ligne le Brennus, à Statistique des accidents de chemins de fer. Lorient, le 17 octobre 1891 (n° 1) 14 V. TURQUAN (nos 3, 4, 6, 43, 54, 99, 113 Lancement du Goëland, à Paris (n° 276 Statistique des accidents de chemins de fer. Max DE NANSOUTY (n° 209 Machines (les) du Wai, bateau à vapeur à trois hélices et à pont couvert de la Bombay Steam Tarifs. Les nouveaux tarifs de grande vitesse navigation C°. (Planche XI) (no 10) 157 des grandes Compagnies de chemins de fer. G. FÉOLDE (nos 21,22, 23) 345, 360, 378 Navire de haute mer, construit en deux tron253 çons séparables (n° Tarifs. Modifications de la tarification de grande vitesse (n° 16) 258 Projet dp transatlantique « à dos de baleine » (n° 221 Train d'essai de vitesse de la Compagnie du Nord entre Paris et Calais (n° 2) 28 Réparation en mer de'l'arbre d'un grand pa24 Trains continus et trottoirs à vitesses multiples. (Correspondance.) Eugène HÉNARD (n° 25). 408 Suppression (la) du roulis et du mal de mer (no 319 Tramway funiculaire de la rue Broadway à New-York. (PlancheX.) 142 Torpilleurs. La modification des torpilleurs de 35 mètres.'Gérard LAVERGNE (n° 2) 23 Tramway funiculaire de Los Angelos (CaliforXV.) 224 nie). Tramways. Application de la loi du 11 juin DISTINCTIONS HONORIFIQUES 1880 à une demande en concession de tramways. (Correspondance.)THEREL (n° 21).. 350 Nominations et promotions dans l'ordre de la Travail (le) des agents et la sécurité des voyaLégion d'honneur à l'occasion du 1er janvier geurs dans les chemins de fer. G. LATOUCHE et de l'Exposition de Moscou en 1891 (n° 10) 171 53 (n° 4) 154 Nominations dans l'ordre de la Lésion d'honVitesses américaines (n° 203 neur (n° 12)

2)

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CHIMIE

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23)

Chemin de fer pour navires (travaux du) dans l'isthme de Chignecto.. (Nouvelle Ecosse.)

Pages

INDUSTRIELLE

Action dé la lumière solaire sur le vin (n° 6). Altération des peintures artistiques. P. JANNETTAZ 15) Appareil de rectification automatique et continue des alcools par première distillation, de M. O. Perrier, Ingénieur des Arts et Manufactures. DELANNOY (n° 11) Clairçage (Nouveau procédé pour le) du sucre. (Correspondance.) P. EMPEREUR (n° 14) Concentration de l'acide sulfurique. (Correspondance.) L. DUCASSE (n° Conservation des poteaux télégraphiques (n° 7) Conservation (Nouveau procédé de) des viandes (n° Couleur métallique (n° Couleurs (les) d'aniline. G. MOREAU (n° 2)

(n,

14).

ÉLECTRICITÉ 103

23). 25).

Affûtage électrique des limes, couteaux de diffusion, etc. SCHIELD-TREHERNE (n° 242 Avertisseur en cas d'inondations (n° Canalisation électrique en papier durci (n° 8) Canalisations électriques. Une cause de danger des canalisations électriques. (Correspon181 dance.) 229 Chemin de fer électrique Heilmann. (Correspondance.) G. DE SAINT-ARRAIL (n° 5)

370 415 139

G.LESouRD(n°24). 397

16)19)267

231 Conjoncteur-disjoncteur automatique (n* 15)..

81 247

119 Cotirants (les) alternatifs de grande fréquence 333 et de haut potentiel. ALSA (n° 20) Éclairage des trains par l'électricité. Accident 15 du Great-Northern (no1) 319 47 19 Éclairage des trains par l'électricité (n° 3)

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éclairage (1') électrique à Paris. Le secteur de syndicats ouvriers. — Vœux des artisans allemands. — Les habitations ouvrières (n° 14) 231 la Compagnie parisienne d'air comprimé, et Les grèves. — Les congrès du mois de février. l'usine d'électricité du boulevard Richard-Syndicats ouvriers.—Tribunaux arbitraux. Lenoir. (Planche IV.) Max DE NANSOUTY(n° 3) 35 Éclairage électrique de l'abattoir d'Aberdeen 301 — Participation (n° (Écosse) (n° 235 Les grèves. — Le travail dans les manufactures. Éclairage électrique de l'Exposition de Chicago Bovier-Lapierre sur les syndicats. — La loi 139 Loi sur les conseils de prud'hommes. — en 1893 (no 8) — Éclairage électrique du tunnel des Batignolles L'éligibilité des délégués mineurs. — Les as303 (gare Saint-Lazare, Paris) (n<surances. — Les habitations ouvrières. — Con248 365 Gravure par le télégraphe (n, 15) férences populaires (n° Grue de cent tonnes mue par l'électricité, de Situation respective de la France vis-à-vis des 369 M. C.-J. Bâtes. G. FORIS (n° 23) Etats étrangers, sous le régime du 1er février Indicateur optique permanent de M. J. Perry. 1892. Emile.BERT (n°14) 233 74 Société pourl'étude de la participation aux béE. HOSPITALIER (n° 195 néfices. Séance du 20 mars 1892 (n° Lampes à arc Japy. G. FORIS (n° 351 Lampe (la) électrique à arc Japy. (Correspon219 ÉTUDES dance.) JAPY frères et Cie (n° ET TRAVAUX PARLEMENTAIRES Lampes à incandescence. Du meilleur régime de fonctionnement pour les lampes à incanEtudps et travaux parlementaires, par G. LA6 descence. André LARNAUDE (n° TOUGHE. — Travail (le) des agents et la sé119 Locomotion (la) électrique d'Edison (n° curité desvoyageurs dans les chemins de fer Locomotive (la) électrique de MM. H. Bonneau 53 (n° 4) 355 22). (n° et E. Desroziers. Max DE NANSOUTY Accidents de chemins de fer. Proposition de loi Matériel (le) électrique construit par MM. Schneirelative à la réorganisationdu service du conder et Cie, au Creusot. L. DE THUNIMONT (n° 12) 192 trôle de l'exploitation des chemins de fer (n° 7). 115 Monte-escaliers électrique. F. DESQUIENS (n°2). 24 Modifications à la loi sur les sociétés en vue Monte-escaliers (le) électrique. (Corresponde faciliter la participation aux bénéfices et de 187 dance.) L. VIENNOT (n° 11) la compléter en ce qui concerne les sociétés Phosphore. Emploi de l'électricité dans la fa149 civiles (no 251 brication du phosphore (n° Arbitrage. Projet de loi sur la conciliation et Tramways électriques du West-End, à Boston. l'arbitrage facultatifs en matière de différends 265 F. DESQUIENS (n° 16) patrons et ouvriers ou employés (n° 24). 397 entre Trembleur (nouveau) de M. E. Ducretet pour Révision du tarif des douanes. (Suite. — Voir 334 les bobines de Ruhmkorff (rio 20) XIX, n° 1, p. 13; n° 3, p. 47 n° 4, tome 103 Tricycle électrique (n° 6) 65; n° 5, p. 77; n° 6, p. 93 n° 7, p. 112; p. Usine électrique. Projet d'installation d'une 129 n° 8, p. n° 10, p.159; n° 11, p.178; usine électrique à Briançon (Hautes-Alpes) n° 13, p. 213; n° 14, p. 228; n° 15, p. 242 334 (n° n° 16, p. 263; n° 19, p. 312; n° 21, p. 340; n° 23, p. 378.) EMILE BERT (nos 3, 5, 7 et 13). 43, 78, 116, 217 ENSEIGNEMENT Révision du tarif douanier. Les droits de douane surlespétroles. EMILE BERT (n°5) 79 Cours publics du Conservatoire des Arts et

14). 18). -

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Conservation (la) des viandes fraîches par le froid. Etat actuel de la question. Rapport adressé au Président de la République par le Ministrede la Guerre(n° 3 Destruction des émanations de toutes provenances, sans l'emploi d'aucun produit chimi117 que (système de Pindray). FORIS (n° Eau. Elévations et distributions d'eau, système Carré..HENRY MAMY (no 305 Epuration (1') des eaux industrielles, système Henri Desrumaux. F. DESQUIENS (n° 385 Mesure de l'humidité des murs des habitations (n° 83 Station thermo-minérale Dax. (Planche V.) G. PETIT (no 49 Tuberculose (la) et le matériel des chemins de fer (n° 119

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19). 24).

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INDUSTRIE

Air comprimé. L'usine du quai de la Gare de la Compagnie Parisienne de l'air comprimé

(n° 5) Ciment. Les usines

ciment Millot et Etude géologique et industrielle. HENRY MY

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Cie. MA-

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7). 24). 8). 15). 10). 18). 16). 22).

20)

JURISPRUDENCE

Chronique de jurisprudence, par CUNISSETCARNOT. — I. Propriété industrielle. Brevet. Modèleetdessindefabrique.Perfectionnement. — II. Transport des voyageurs par chemin de fer. Accident. Preuve de la faute. Responsabilité (n° 2) I. Assurance contre les accidents. Déclaration par écrit. Déclaration verbale. Police. Indemnité. — II. Locations sans écrit. Preuve du contrat. Denier à Dieu. Usage de Paris. — III. Marque de fabrique. Propriété industrielle. Imitation. Bonne foi. Responsabilité

;

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; ; 15) ;

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PÉRissÉ(n°'8,9).

21).

121

Cirage. L'usine modèle de MM. Vve Ch. Leroy et Cie, à Levallois-Perret (Seine). — Fabrication du cirage Marcerou. (Planche XXI.) Max DE NANSOUTY (n° 321

250 Métiers (1891-1892) (n° EXPOSITIONS Service militaire à l'École Centrale. Visite du Ministre de la Guerre et du Ministre de l'In(n°9) Exposition internationale de l'alcool et des industrie et du Commerce. Max DE NANSOUTY 417 dustries de fermentation (Paris, 1892) (n° 23). 383 I. Transport par chemin de fer Marchandises (n° Dépôt; Obligation. — 11. Transports par Chicago et son exposition en 1893 (Corresponchemin de fer; Marchandises; Tarif le plus dance.)!. BARRE (n° 45 ÉTUDES ÉCONOMIQUES réduit; Fausse direction; Responsabilité.— Exposition (F) de Chicago. — Les hautes maiIII. Surcharge d'unemaison dégâts causés sons américaines (Planche VIII). — La bibliothèque. — Le chemin de fer glissant à Accidents du travail. De la responsabilité et aux étages inférieurs Architecte Entrepreneur Responsabilité (n° l'Exposition de Chicago. (Correspondance.) de la faute lourde en matière d'accidents du 130 148 travail. S. 107 I. Mission de l'architecte. Plans, devis, honoR. MADISON (n° raires. Mission, révocation. — II. Accident. Caisses d'épargne (les) en France et à l'étranExposition de Chicago. La grande tour de 315 Assurance. Dommages-intérêts. Droits éven325 343 mètres projetée pour l'Exposition de Chicago, ger. Paul LINDER (nos 20, tuels.Subrogation (n° 24) Eeole des sciences politiques. Conférences sur 159 en 1893. ERNEST PONTZEN (n° les questions ouvrières. Conférence d'ouverExposition de' Chicago. — Décision de la Chambre de Commerce de Paris (n° 266 ture du 12 janvier 1892,. E. CHEYSSON (nos 16, MÉCANIQUE 262 285 Exposition internationale de Chicago (n° 25).. 406 17) Exposition internationale de photographie Habitations ouvrières. Intervention des caisses 398 Air comprimé. L'usine du quai de la Gare de la (n° d'épargne dans la construction d'habitations Compagnie Parisienne de l'air comprimé 131 Exposition vinicole, viticole, industrielle, horouvrières. E.CACHEUX (n° 5) ticole et des beaux-arts de la ville de Béziers Office (1') du travail. Circulaire ministérielle (n°1) 15 Ascenseur de 44 mètres pour voyageurs, établi 31 (n° 2) à la station de Weehawken, près Hoboken Office du travail à New-Jersey (Etats-Unis). (États-Unis) (Planche VI.) (n° 5) Emile CACHEUX (n° 248 GÉNIE CIVIL Câble aérien transporteur. Ch.BEYLIER (no 21). Offices (les) du travail en Amérique. E. DE BILLY Compresseurs d'air. Sur la répartition du travail (n° 166 Convocation à l'Assemblée générale ordinaire dans les compresseursd'air.A. FLAMANT (n° 1) Participation (la) aux bénéfices et la caisse de 303 Dynamomètrede (n° rotation de MM. Richard frères. la retraites de maison Muller et Roger, à PaA. GOUILLY (n° 24) 235 ris (n° 14) HYDRAULIQUE Excavateur et amalgamateur combinés (nu 9) Participationdes ouvriers aux bénéfices. A. GiBoN Frein à billes pour ascenseurs (n° 37,75, 94, 110,144 184 (nos 3,5,6,7,9,11). Grue de cent tonnes mue par l'électricité, de Accumulateurs de la station de force motrice Quantité de travail fournie par un ouvrier en M. C.-J.Bâtes.G.FoRis(n°23) hydraulique de Birmingham. (Planche XXIII) Amérique du Nord et en Europe. V. TURQUAN 359 Grue hydraulique à quadruple action pour fours (n° 266 (n° à réchauffer (Planche XVI) (n° 15) Élévations et distributions d'eau, système Carré. Revue des questions ouvrières par Max DUCHA305 Machine à vapeur de grande vitesse Willans, HENRY MAMY (n° 19) La grève des verriers. — La grève NOY. -à tige de piston creuse et tiroir central. Siphon élévateur. Elévation automatique des du Pas-de-Calais. — Limitation, par la loi, 332 DELANNOY (n° 17) des heures de travail. — Réorganisation des eaux. F. DESQUIENS (n° 20) Machines-pilons marines à triple expansion de Traité d'hydraulique, par M. A. Flamant. caisses ouvrières. Syndicats professionnels. la Société J. Boulet et Cie (Planche XXIV). Compte-rendu bibliographique. FORIS (n° 2). 26 61 —Coopération (n° F. DESQUIENS (n° 23) Utilisation des eaux de l'Aar (n° 15) La grève du Pas-de-Calais. — La mine de Mon171 Manivelle à bouton mobile supprimant les points Utilisation des eaux de la Dranse (n° 10) thieux. — Statistique des grèves. — Statismorts (no tique des salaires. — La question des huit Marteau-pilon pneumatique pour poser les banHYGIÈNE heures en Angleterre. — Coopération' et pardages de roues 148 ticipation auxbénéfices (n° 132 Moteur rotatif Cloarec.O. BOULET (n° 21) Assainissement de Marseille (n° Le travail des femmes et des enfants. —La parBains (les) d'ouvriers. MAXDE NANSOUTY (n° 25) 411 Pompe demi-rotative Japy. G.FORIS(no15). ticipation aux bénéfices dans les travaux puScie oscillante pour découper les lingots à Concours de la Société française d'hygiène en blics. — Assurances contre les acccidents. — 261 chaud (n° 1892 et 1893 (n° L'office du travail, la Bourse du travail, les

26)..

82

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372 415

264 339 245 105

19).

Pages Pages Pages Supports spéciaux pour tournage automatique Ciment. Les usines de ciment Millot et Cio. Résistance des matériaux. Détermination graÉtude géologique et industrielle. Henri MAMY des bandages de roues pour locomotives, phique des moments fléchissants et des efforts tenders et wagons. (Planche XX.) E. DES(n° 8) 121 tranchants produits dans une section donnée' 315 Cirage Marcerou. L'usinemodèle deMM. veuve d'une poutre à deux appuis simples pendant GRANDCHAMPS (n° Vélocipède fonctionnant par le poids du corps Ch. Leroy et Cio, à Levallois-Perret (Seine). la durée du passage d'un convoi sur cette (n° 31 Fabrication du cirage Marcerou. (Planpoutre (le convoi pouvant être contenu enVélocipédie. Fabrication des cycles. Félix che XXI.) MAX DE NANSOUTY (n° 321 tièrement ou non dans la travée). BEDAUX BEAUJOUAN et Yves GUÉDON, (nos 25 et 26) 401, 421 Matériel (le) électrique construit par MM. (n" 316 Volant (grand) à engrenages (n° 264 Schneider et Cu, au Creusot. L. DE THUNI192 SOCIÉTÉS MONT (no SAVANTES ET INDUSTRIELLES Presse (la) à forger de 4.000 tonnes de la comMÉTALLURGIE pagnie des Forges de Châtillon-Commentry. Académie des Beaux-Arts. Élection d'un memAccaparement des fontes. Réponse du CompDEMENGE (n° 65 'bre dans la section d'architecture (n°21).. 351 toir métallurgique de Longwy, à un article Vélocipédie. Fabrication des cycles. Félix du Jour du 5 avril 1892, intitulé L'accapaBEAUJOUAN et Yves GuÉnoN (nos 25 et 26).401, 421 Académie des SciBnces. Extraits des comptes rendus, par G. PETIT. rement des fontes, un krach futur. G. AUBÉ. 414 (n° Séance du 5 octobre 1891 (n° 16 NAVIGATION fabrication de l'acier en Acier. Progrès dans 12 (n° 84 —

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1). 5). 5). 6). -- 9). 7). -

— — 202 Autriche-Hongrie. G. BRESSON (n° 12).' 19 (n° 84 — — — Arrivages comparés du port d'Anvers en 1889, Aluminium (1'). Prix de revient. Nouveau pro(no' 26 104 — 1890 et 1891 (n° 17) 287 389 cédé de M. Faure. Henry THIVEL (n° 2 novembre (n° 120 Association (1') technique Session de maritime. Aluminium (1'). (Correspondance.) Camille 16 (a, 155 1891. Léon (n03 9, Nivet 15).. 106, 7, 14, 431 FAURE (n° 23 (n° 10). 172 142, 223, 244 Blindages. Les plaques de blindages en métal 7 décembre 188 Canaux (les) et leurs progrès. Max DE NANmixte et en acier, à propos d'essais récents' 14 (no 204 — 426 pratiqués en Angleterre et en Amérique. SOUTY (n° 28 (no 236 — Congrès (cinquième) international de navigation 161, 114 L. BACLÉ (nol 10et11) 4 janvier 1892 (n° 268 intérieure. Paris 1892 (n° 103 Coke. Propriétés physiques et chimiques du 11 (n° 288 — — — coke métallurgique. P. ROSSIGNEUX (nos 1 18 (n° 304 — — 9, 21 25 320 (no NÉCROLOGIE — — Cuivre. Méthodes américaines modernes de 1er février — (no 336 fusion des minerais de cuivre. P. LEPROUX 8 352 Alphand (M.) (n° 7) 118 — — (n° 212 Bailly (M.), architecte (n° (n° 15 (n° 368 203 — — — Dosage du phosphore et de l'arsenic dans les 22 384 Bour (Léon). Notice nécrologique. COMPÈRE —. — (n° minerais de fer et les produits métallurgi29 399 (n° 251 —, — (n° 398 Cornut (Ernest). Notice nécrologique. COMPÈRE 7 (n° ques (no 24) 416 mars — Essais de déformation jusqu'à rupture,prati14 416 (n° 203 — — (n° qués en Autriche sur des poutres préparées 21 432 Daguin (M.) (n° 203 — — (n° avec des profilés de diverses natures de Association des Chimistes de sucreries et de Duval (Fernand-Raoul). Notice nécrologique. 226 métal. L. BÂCLÉ (n° distilleries. Assembléegénérale des 7 et 8 sepH. RÉMAURY (n° 15) 251 Fonte. Fabrication de la fonte aux Etats-Unis. tembre 1891. SCHIELDTREHERNE (n° Garnier (M. J.-B.) 203 63 330 Gros (Aimé) MaxDuciiANoy'(n, 20) (n° 203 Société centrale des Architectes français. ComFours (les) portatifs oscillants de A. Piat et ses position du bureau et du conseil (n° Lalanne (Léon) (n° 22) 367 155 419 fils. Henri MAMY n, Mathieu (Henri) (n° 187 Société d'Encouragement l'industrie naÉtude roulement des pour Hauts fourneaux. sur le Pommeraye (Henri de la) (n° 9) 153 tionale. VERfourneaux Urbain LE américains. hauts Quatrefages (M. de) (n° 12) 203 Séance du 23 octobre 1891 (n°4).. 331 64 RIER (n° 20) Richet (M. le Professeur A.) (no 171 13novembre (no 172 Laminage de la tôle en feuilles continues, en Vigreux (Léon) 821 11 décembre — (n° 252 partant du fer fondu ou de l'acier à l'état li268 quide. Communication de sir Henry Besse— — — 8 janvier — (n° 334 PHYSIQUE INDUSTRIELLE — mer à l'Iron and SteelInstitute. FORIS,(n° 1), 11 384 Presse (la) à forger de 4000 tonnes, de la Com— — — — (no23).. pagnie des Forges de Châtillon-Commentry. Société de Géographie de Paris. Comptes rendus Aéro-humecteurs, système A. Schmid et A. 65 desséances, par Guill. DEPPING. Novembre DEMENGE (n° Kœchlin. F. DELANNOY (n° 2) 25 1891 Résistance despièces coulées en bronze Roma. Air comprimé. L'usine du quai de la Gare de 204 Société de l'Industrie minérale (1891). (n° 3). 48(Correspondance.) G. GUILLEMIN (n° 14).. 230 la Compagnie Parisienne de l'air comprimé (n°5) Résistances (Note sur les) à la traction, allonge82 Société des Agriculteurs de France. Banquet annuel (n° 18) Bâtiments à gradins pour le refroidissement ments, strictions et résistances élastiques du de l'eau chaude (n° matériel de chemins de fer. MUSSY (nos 16,18 235 Société des Anciens élèves des Écoles nationales 259, 295, 39J Éclairage au gaz. Utilisation du chlorure de d'Arts et Métiers. Bal annuel ,(n° 14) et 236 calcium dans les canalisations de gaz (n° 8). 139 Société des Anciens élèves des Écoles nationales Résistances élastiques du matériel de chemins d'Arts et Métiers. Renouvellement du buGazogène Taylor, à sole tournante et à décrasde fer. ÉlasticimètreNeeletClermqnt. (Cor351 respondance.) L. NEEL (n° 7 268 reau (n° sage automatique. A.FICHET (n° Humidification de l'air dans les tissages et Soufflures. La question des soufflures dans les Société des Ingénieurs civils. Extraits des 126 dans'les filatures, système Kœrting. F. DESmoulages d'acier. E. DE BILLY (n° 8) comptes rendus, par P. JANNETTAZ. 275 QUIENS (n° 17) Séance du 2 octobre 1891 (n° 1) 16 Maison à doubles parois chauffage l'inà MINES avec 16 32 — — — (a, térieur des murailles. Ch. SOMASCO (n° 10).. 168 6 novembre — (n° 4) 64 Abatage à la mine d'un massif de 800 00 mètres — Moteurs (les) à gaz et à pétrole, par M. Gustave 20 104 cubes, à Brest, en novembre 1891, MAX DE — — — (no Richard. Analyse bibliographique. Max DE 4 décembre— 170 188 NANSOUTY (n° — 201 NANSOUTY (n° 13 Haveuse A Ingersoll-Sergeant ». Ernest VLASTO 188— — (n,11) Pouvoir calorifique des combustibles. Déter8 janvier 1892 (n°13) 211 220 (n° mination industrielle par l'appareil de M. P. 22 Nickel. Présence d'insectes empâtés dans les 252 — 197 — in,15) Mahler. Ch. TALANSIER (n° 5 février — (n°17)' 288 minerais de nickel « Garniérites » de la loop (le) boucle de Steam sysou vapeur, « Nouvelle-Calédonie. (Correspondance.) Jules 19 336 — — (n°20) tème Walter Burnham.'Max DE NANSOUTY 4 336 GARNIER (n° 22) 366 mars — (n° '274 (n° 17) 18 — Nickel. Présence d'insectes pseudomorphisés 399 — (n° 24) 1er avril — 432 dans les minerais de nickel de la NouvelleCalédonie. (Correspondance.) Louis PELATAN SCIENCES Société française d'hygiène. Banquet annuel de 383 (n° de la 'Société. Médailles décernées aux lauDéformations (sur les) élastiques des arcs. Ouro Preto et les mines d'or (Brésil). (Suite. réats du dernier concours de la Société (no 1). 16 (Correspondance.) F. CHAUDY (a" 19 et21) 319, 351 Société industrielle du Nord de la France (1891) Voir tome XVI, n° 13, p. 285 n° 14, p. 303 élastiques des arcs. ]Déformations (sur les) (n03 6, 13, 19 n° 15, p. 325; n° 16, p. '338 n° 17, p. 355; 104, 220, 320, 399 (Correspondance.) Bertrand DE FONTVIOLANT" n° 18, p. 374; n° 19, p. 389; n° 21, p. 421 ; 335, 367 Société internationale des électriciens, Comptes (n0320 et tome XVII, n° 1, p. 8; n° 2, p. 21, et tome rendus des séances, par ALsA. IMécanique (sur la) des phénomènes naturels, XIX, n° 14, p. 221, et n° 15, p. 239) Paul Novembre 1891 (n° 140EERRAND (n° 26).. 427 les lois physiques et les systèmes absolus , Décembre — (n° 155d'unités (suite). Voir tome XIX, n° 4, p. 62; Janvier 1892 (n° 236 n° 5, p. 74; n° 6, p. 90 n° 7. p. 105 ; MONOGRAPHIES Février 352. — (n° n° 26, p. 428). CLAVENAD (n,, 3 et 4).. 41, 59 Mars 399 Chappat et Cie. Les établissements de teinture et jXomographie. Les calculs usuels effectués au — (n° apprêts Chappat et C:°, Clichy-la-Garenne. Société pour l'étude de la participation aux bémoyen des abaques, par M. Maurice d'O269 Henri MAMY(n" néfices. Séance du 20 mars 1892 (n° 21).. 351 cagne. Paul TERRIER (nOs 4, 5 et 6). 58, 72,, 97

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STATISTIQUE

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134

Atlas statistique de la Ville de Paris iri, 34).. 398 Production des vins et cidres en France, en 1891 (n°

119

1). 20). 15). 5). 18). 6). 16). 21). 12). 3).

Amélioration des passes à l'entrée du port 406 de New-York. (Planche XXVI) (no 25) 237 Aqueduc (l") de Nadraï (Indes) (n° 15) Asphaltage il) de la place du Parvis-Notre50 Dame. F. DESQUIESS (n, 4) Canal de la Baltique (les travaux du) (l'lan18 4, (nos 1 et 2) che Canal de Panama. — Le tarif à appliquer à Panama et les revenus probables du canal. par M. A. Dumas. Analyse bibliographique. 129 F. DESQUIENS (n° 8) Canaux (les), et leurs progrès. Max DE NA-

I.)

(n°

21).

(n°

3)..

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(n°

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19).

Chemin de fer pour navires travaux du) dans l'isthme de Chignecto (Nouvelle- Ecosse) (n° 2). Conditions de stabilité des ponts funiculaires du système Gisclard. (Correspondance) A.-F.

426 17

318 Construction d'égouts en ciment de Portland, à 235 Melbourne (n° 14) JORINI 11°

8)

(n°

TRAVAUX PUBLICS

SOUTY

Pages 83 Appareil de photographie automatique de M. Enjalbert. G. MARESCHAL (n° 138 (PlancheXXII.)G.-L. PESCE (n* 337 Arcs de triomphe industriels. MAX DE NANSOUTY (n° 1) Pont (le) Boucicaut, à Verjux (Saône-et-Loire). 1 DETÉDESCO 5 Banquet du Comité de défense de la métallurgie, du 3 mars 1892 (n° Restauration du pont-canal de Pont-canal. 335 Chambre de Commerce de Paris. Nomination la Teyssonne, canal de Roanne à Digoin. — des Membres du Bureau 376 MAZOYER (n° 23) pour l'année 1892 251 Pont de François-Joseph sur le canal du DaChronophotographie (la). G. MARESCHAL (n" 9). 152 nube, à Heiligenstadt, près Vienne (Planche 425 !i ) 5 Cyclone (le) de la Martinique. Lettre des déléXXrII.) (n° 26) gués du Conseil général de la Martinique au Pont du Midi (construction du) sur le Rhône sous-secrétaire d'Etat des Colonies (n° 47 à Lyon (Planche XIX.) MAX !tE NANSOUTY 289 Cyclone (le) de la Martinique (n° 82 \,n° Diamants. La falsification des diamants (n° 1). Pont(le) enarcde Cerveyrette, Briançon 15 8a Emploi du nickel pur pour la construction des (Illanche VII.) FORis (n° 267 Pont (le) Washington construit sur le Harlemmesures de capacité (n° Enduit. Nouveau système de couverture dit River, à New-York (Planche XIII.) G. RIciment de bois (n° 189 CHOU 351 Erection d'un monument à la mémoire de Pont-levis (nouveau système de) construit à Charles Grad, à Turckheim (n° 33 Chicago (Etats-Unis) (n° 119 Falsification des beurres (n° 20) Ports russes (les nouveaux) du bassin de la 335 Filet flottant pour calmer la fureur des vagues mer Noire. (Planche XII) A. HERRMANN (n° 26) 178 (n° 431 Gaz. Abaissement du prix du gaz destiné aux Poussée des terres. Nouvelles expériences sur la poussée des terres (n° 415 moteurs. (Correspondance.) MATTER (n° 11). 187 Hivers. Les grands hivers (n° 17) Rectification (la) du Danube et les travaux des 287 Portes-de-Fer (n° 47 Pêche (la) à la dynamite (n° 57 Pêche (la) de l'éponge. F. DESQUIENS (n° 11) 173 Suppression (la) du roulis et du mal de mer VARIÉTÉS 319 Syndicat des fabricants de ciment Portland artificiel de France (no 119 Traversée (la) du Niagara au théâtre de la Abaissement du prix du gaz destiné aux mo230 Gaîté.G.VITOUX teurs. (Correspondance) P. CRÉPY (n° 14) 265 103 Usine (1') du quai de la Gare de la Compagnie Action de la lumière solaire sur le vin (n° 6) parisienne de l'air comprimé (n° Altération (1') des peintures artistiques. P. JAN82 242 Verre. Fabrication du verre opale (n° 103 NETTAZ (n°

Pages Excavateur américain pour canaux (n° Grue Titan du port de Leixoès (Portugal) de statistique graphique de 1890-91

7).-

Album

Pages

Dragues. — Grandes dragues marines de construction française. Capitaine L. MULLER (n"22) 353 Encombrement du sous-sol des rues de New154 York (n° 9) r Essais des matériaux de construction. Rapport au Président de la République française par 233 le ministre des Travaux publics (n° 14)

7)

3). 19). 4). 7). 16). (n°

(n°

15).: .-'<>

5). 6).

c

PLANCHES :

Planche I l.es travaux du canal de la Baltique. Planche II: Canal de la Baltique. Planche III Construction de maisons à Denver, Colorado (États-Unis). Planche IV : Vue générale de la station centrale d'électricité du boulevard Richard-Lenoir, àParis. Compagnie parisienne de l'air comprimé. Planche V : Établissement de Dax-Sa!in-Thermal, à Dax .Landes). Planche VI Ascenseur de 44 mètres pour voyageurs, établi à la station de Weehawken de la North-Hudson County Railway, près de Hoboken. Planche VII : Le pont en arc de la Cerveyrette, à Briançon. Planche VIII Les hautes maisons américaines. Planche IX : Dépôt de Jersey City. Planche X : Tramway funiculaire de la rue Broadway, à Xew-York.

:

:

:

:

Planche XI Les machines du Wai, bateau à vapeur à trois hélices et à pont couvert. Planche XII: Les nouveaux ports russes du bassin de la mer Noire. Port de Marioupol. Planches XIII Le pont Washington, construit sur le Harlem River, à New-York. PlancheXIV Locomotives mixtes à grande vitesse n., 801 à 812 de la Compagnie des chemins de fer de l'Est. Planche X V : Tramway funiculaire de Los Angelos (Californie) Planche X : Grue hydraulique à quadruple action pour four à réchauffer. Planche XVII : Le chauffage des trains de chemins de fer. Thermo-siphon de la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest. Planche XVIIl : Nouvelle mairie du Xe arrondissement, à Paris.

:

:

rI

Planche XIX: Construction du pont du Midi, sur le Rhône, à Lyon. Planche XX Machines-outils pour le tournage automatique des bandages de roues. Planche XXI L'usine modèle de MM. Ve Ch. Leroy et Cie, à Levallois-Perret (Seine). Fabrication du cirage Marcerou. Grue Titan du port de Leixoès Planche XXII (Portugal). Accumulateurs de la station de Planche XXIII force motrice hydraulique de Birmingham. Planche XXIV : Machines-pilons marines à triple expansion de la Société J. Boulet et Cie. Planche XXV Chauffage des trains de chemins de fer. Poêles de la Compagnie des chemins de fer de l'Est. Planche XXVI Amélioration des passes à l'entrée du port de New-York. Appareils de dragage. PlancheXXVII Pont de François-Joseph sur le canal du Danube, à Heiligenstadt, près Vienne.

:

: :

: : ::

TABLE ALPHABÉTIQUE DES NOMS D'AUTEURS

8) 9).

Pages

Comptes rendus des séances de la Société internationale des électriciens Novembre 1891 (n° Décembre 1891 (n° Janvier 1892 (n° Février — (n° .21) Mars — (n° 24) alternatifs de grande fré— Les courants quence et de haut potentiel (n° 20) AUBE (G.). — Réponse du Comptoir métallurgique de Longwy à un article du Jour du 5 avril 1892, intitulé: L'accaparement des fontes, un krach futur (n° 25) BÂCLÉ (L.). — Essais de déformation jusqu'à rupture pratiqués en Autriche sur des poutres préparées avec des profilés de diverses natures de métal (n° 14). Essais de tir sur des plaques de blindage en acier spécial, à Sevran-Livry (n° — Les plaques de blindages en métal mixte et en acier, à propos d'essais récents pratiqués en Angleterre et en Améri-

:

ALSA. —

14)

-

que

5). 22). -

Sur les déformations élastiques des arcs. (Co'rrespondance.)(nos 19et 21)

CHAUDY (F.).

Pages

140 319, 351 155 Utilisation de la charrue en temps de 236 83 guerre (n° 352 CHEVRIER (M.). Le chauffage des trains — 399 de chemins de fer. (Correspondance.) 367 (n° 333 CHEYSSON (E.). École des sciences poli—

-

tiques. Conférences sur les questions ouvrières. Conférences d'ouverture du 12 janvier 1892 (nos 16 et 17).. 262, 285 CLAVENAD. Sur la mécanique des phéno— 414 mènesnaturels, les lois physiques et les systèmes absolus d'unités. (Suite. Voir tome XIX, n° 4, p. 62; n° 5, p. 74; -

4). 22). 14). 12)

n° 6, p. 90; n° 7, p. 105; n° 26, p. 428.) 226 (n08 3 et 59 41, COMPÈRE. — Notice nécrologique sur M. Léon Bour (n° 15) 251 364 — Notice nécrologique sur M. Ernest Cornut (n° 203 CRÉPY (P.). — Abaissement du prix du gaz

(nos10,11)161,174

destiné aux moteurs.(Correspondance.) (n"

Chicago et son Exposition en CUNISSET-CARNOT. — Chronique de jurispru45 1893. (Correspondance) (n° 3) dence (nos 2,9,15 et 24.) 29,153, 249, BEAUJOUAN (Félix) et Yves GUÉDON — Fabrication des cycles (nos 25 et 26) 401, 421 DELANNOY (F.). — Aéro-humecteurs, système A. Schmid et A. Kœcblin (n° BEDAUX. — Résistance des matériaux. — Dé— Appareil de rectification automatique et termination graphique des moments continue des alcools par première disfléchissants et des efforts tranchants tillation, de M. 0. Perrier, ingénieur produits dans une section donnée d'une des Arts et Manufactures (n* simples deux appuis à poutre pen— Machine à vapeur à grande vitesse Wildant la durée du passage d'un convoi lans, à tige de piston creuse et tiroir convoi (le pouvant cette poutre sur central (n° être contenu entièrement ou non dans 316 DEMENGE. — La presse à forger de 4 000 tonnes la travée (n° de la Compagnie des Forges de ChâBERT (Emile). — Revision du tarif des douatillon-Commentry XIX, 1, (Suite). Voir tome n° nes. — DEPPING (Guill.). Comptes rendus des séances 3, — p. 13 n° p. 47 n° 4, p. 65 n° 5, de la Société de géographie de Paris. p. 77; n° 6, p. 93; n° 7, p. 112 n° 8, Novembre 1891 (n08 8, 9 et 12).140, 129;n°10, 159;n°11, 178; 156, n° 13, p. 213; n° 14, p. 228; n° 15, DESGRANDCHAMPS (E.). Supports spéciaux p. 242; n° 16, p. 263; n° 19, p. 312 pour tournage automatique des bann° 21, p. 340; n° 23, p. 378) (nos 3, dages de roues pour locomotives, ten43, 78, 116, 217 5, 7, ders.et wagons. (Planche XX.) (n° 19). droits du tarif douanier. Les Revision — 79 DESQUIENS (F.). — Le monte-escaliers élecde douane sur les pétroles (n° 5) trique (n° Situation respective de la France vis-à— L'asphaltage de la place du Parvis-Notrevis des Etats étrangers, sous le réDame (no 233 gime du lor février 1892 (n° Canal de Panama. Le tarif à appliquer BEYLIER (Ch.). — Câble aérien transporteur. à Panama 340 (n° les revenus probables du Canal, par A. Dumas. Analyse biblioLa question dessoufflures BILLY (E. de). dans les moulages d'acier (n° 8) 126 graphique (n° La pêche de l'éponge (n° 11) offices du travail en Amérique Les — Désinfection et blanchiment de la fécule 166 (n° BOULET (O.). — Moteur rotatif Cloarec (n° 21) 339 par l'électricité (n° Les tramways électriques du West-End, BRESSON (G.). — Progrès dans la fabrication à Boston (n° de l'acier en Autriche-Hongrie (no 12) 202 Humidification de l'air dans les tissages CACHEUX (E.). — Intervention des caisses d'épargnedans la construction d'habitaet dans les filatures, système Kœrting (n° 131 tions ouvrières (n° de New-Jersey (EtatsSiphon élévateur. Élévation automatique — Office du travail des eaux (n° 248 Unis)(n° des poudres et Machines-pilons marines à triple expanCHALON (P.-F.). — Fabrication sous-produits sion de la Société J. Boulet et Cie. explosifs nitrés.Aciues 39, 51, 71 (PlancheXXIV.) (nOS 3, 4,

BARRE (A.). —

19).

;

p.

17)

p.

;

13).

21) -

:

14).

10).

8). 15).

5). et

2).

25

11).

181

2).

204

-

--

1

4) et 8)

13). 16).

17). 20) ,

(n°23)

industriel-

les, système Henri Desrumaux (n* 24) 385 DORMOY (A.). — Accouplement métallique pour conduites des freins à air comprimé. (Correspondance.) (n° 228 DUCASSE (L.). — Concentration de l'acide sulfurique. (Correspondance.) (n° 14).. 231 DUCHANOY (Max).— Fabrication de la fonte 330 aux États-Unis (n° — Revue des quêtions ouvrières (nos 4, 9, 14,18 et 61, 148,231,301, 365 DUFOUR (A.). — Nouvelle agrafe pour fixer les rails sur les traverses métalliques. (Correspondance.) (n° 14) 230 EMPEREUR (P.). — Nouveau procédé de clairçage du sucre. (Correspondance.)(n, 14) 229 FAURE (Camille). — L'aluminium. (Correspondance.) (n° 431 FÉOLDE (G.). — Les nouveaux tarifs de grande vitesse des grandes compagnies de chemins de fer (nos 21, 22 et 23) 345, 360 378 FERRAND (Paul). — Ouro Preto et les mines d'or (Brésil) (Suite. Voir tome XVI, n, 13, p. 285; n° 14, p. 303; n° 15, p. 325; n° 16, p. 338; n° 17, p. 355; n° 19, p. 389; n° 21, n° 18, p.374 p. 421; tomeXVII, n° 1, p. 8 n° 2, p. 21; tome XIX, n*- 14, p. 221, et n"15, p.239 (n° 26) 427 FICHET (A.). — Gazogène Taylor, à sole tourà décrassageautomatique (n°1) nante 7 FLAMANT (A.). — Sur la répartition du travail dans les compresseurs d'air (n° 14 FONTVIOLANT (Bertrand de). — Sur les déformations élastiques des arcs. (Correspondance) (nl- 20 et 22) 335 367 FORIS. — Laminage de la tôle en feuillescontinues, en partant du fer fondu ou de l'acier à l'état liquide. Communication de sir Henry Bessemer à Ylron and Steel nstitute(no 11 Traité d'hydraulique, par M. A. Flamant. Compte rendu bibliographique (no 2). 26 Le pont en arc de la Cerveyrette, à Briançon. (Planche VII.) (n° 6) 85 —Destruction des émanations de toutes provenances, sans l'emploi d'aucun moyen chimique (système de Pindray)

14).

20). 22).

26).

;

;

et

5).

(n°

p.

396

279

;;

;

230

DESQUiENS(F).--L'épurationdes eaux

Pages

65

315 24 50

129 173 213 265 275 332

1)..

-

--

l

1)

(n° 7)

117

Lampes à arc Japy (n° 12) 195 Pompe demi-rotative Japy (n° 15) 246 La nouvellemairie du Xe arrondissement

àParis(PlancheXVIIl.){n°17).

Grue de cent tonnes mue par l'électricité, de M. C.-J. Bates (n° 23) Les chemins de fer à crémaillère, par M. Lévy-Lambert. Analyse bibliographique (n° 24) La tourelle oscillante de la Compagnie des forges de Saint-Chamond (n° 25). GARNIER (Jules). — Présence d'insectes empâtés dans les minerais de nickel « Garniérites » de la Nouvelle-Calédonie. (Correspondance.) (no 22) Participation des ouvriers aux GIBON (A.). — bénéfices (nos 3, 5, 6, 7, 9 et 11) 37,

277 369 395 404

366

75, 94, 110, 144 184 GOUILLY (A.). Dynamomètre de rotation de 395 372 MM. Richard frères (n°

-

21)

GUÉDON (Yves)

et Félix

BEAUJOUAN. —

Fabrica-

Pages

tion des cycles (nos 25 et 26).. 401, 421 pièces couGUILLEMIN (G.). — Résistance des lées en bronze Roma. (Correspon203 dance) (n° 14) HENARD (Eugène,). -';Trains continus et trottoirs à vitesses multiples. (Correspon408 dance.) (n° HERRMANN (A.). — Les nouveaux ports russes du bassin de la mer Noire. (Planche

XII.)

(n*

25). 11).

(H.). — Chemins de fer d'intérêt local et tramways établis sous le régime de la loi du 11 juin 180. Résumé des résultats obtenus et critique des différents systèmes employés (no, 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 22 et 23) 238, 256, 283, 297, 312, 328, 347, 362 HOSPITALIER (E.). — Indicateur optique permanent de M. J. Perry (n° JANNETTAZ (P.).- Extraits des comptes rendus de la Société des Ingénieurs Civils Séance du 2 octobre 1891 (n° 1) (n- 2) 16 — — (n° 4) 6 novembre — — 20 (n° 6) — — (n° 11).. 4 décembre —— 18 1892 (n° 13).. 8 janvier HEUDE

5). :

-

---

- 11).. (n° 15).. - - 17).

178

MAMY

— —

8). 17).

(Henri). — Les usines de ciment Millot et Cie. — Etude géologique et industrielle (n°

15).

Lepeuplierrégénéré(n°

19)

Pages 121l

246)

Les établissements de teinture et apprêts Chappat et C'°, à Clichy-la-Garenne

°

(n

269

Élévations et distributions d'eau, système — Carré (no 305 Les fours portatifs oscillants de A. Piat

- etsesfils(n"26).

419

(G.). — Appareil de photographie automatique, de M. Enjalbert (n° 8.). 138 chronophotographie (n° 9.) 152 — La MARIETTE (Edouard). — Le Nil, le Soudan et VEgypte, par A. Chélu. Analyse bibliographique 415 MATTER. — Abaissement du prix du gaz des380 tiné aux moteurs. (Correspondance.) MARESCHAL

25).

(n°

6). 22.).

(n° 11) MAZOYER. — Restauration du pont-canal de la Teysonne, canal de Roanne à Digoin

74

(n°23)

16 MERVEILLEUX DU VIGNAUX (P.) — Essais de ca32 nons Canet de 32 centimètres, de 40 ca64

187

376

(no

188 MOREAU (G.).

-:Les couleurs d'aniline

(n° 2).

89 19

188 MULLER (Capitaine L.). — Grandes dragues 220 marines de construction française (n° 252 (n° 22 353 288 5 février (n° — Mussy. — Note sur les résistances à la trac— 336 19 (n° — — — tion, allongements, strictions et résis20).. 336 4 in° mars — — tances élastiques du matériel de che18 399 (n° — — — de fer. (nos 16, 18 et 24). 259, 295 et 390 (n° 26).. 432 1" avril — NANSOUTY (Max de). Arcs de triomphe in— JAPY FRÈRES ET Cie. 1 — La lampe électrique à dustriels. (n° 219 arc Japy. (Correspondance.) (n° 13) L'éclairage électrique à Paris. Le secteur — JORIM (A.-F.). — Conditions de stabilité des de la Compagnie Parisienne d'air

20). 24).

-

2)

1)

19).

ponts funiculairesdu système Gisclard. (Correspondance.) (n° 318 LARNAUDE (André). — Du meilleur régime de fonctionnement pour les lampes à incandescence (n° 1) 6 LASSERRE (F.). — Fermeture automatique des portières des voitures à voyageurs sur les chemins de fer. (Correspondance.) (n° LATOUCHE

29

(G.).— Le travail des agents et la

sécurité des voyageurs dans les che53 mins de fer (n° 4) réorga— Proposition de loi relative à la nisation du service du contrôle de l'exploitation des chemins de fer (n°7). 115 — Modifications à la loi sur les sociétés en vue de faciliter la participation aux bénéfices et de la compléter en ce qui 149 concerne les sociétés civiles (n° 9) — Projet de loi sur la conciliation et l'arbitrage facultatifs en matière de différends colleclil's entre patrons et ouvriers ou employés (n° 24) 397 LAVERGNE (Gérard), — La modification des torpilleurs de 35 mètres (n° 23 LEPRoux (P.). — Méthodes américaines modernes de fusion des minerais de cuivre

13). 24).

2).

(n° LESOURD

-

212

(G.). — Une cause de danger des canalisations électriques. (Correspon-

397

dance.) (n°

sur le roulement des hauts fourneaux américains (n°20) 331 LÉvy (Maurice). — Traitépratiqued'électricité, de M. Félix Lucas. Résumé biblioLE VERRIER (Urbain). — Etude

— — —



213 LEzÉ (R.).-Le concours agricole de Paris (n°16) 267 Traité de chimie agricole, de M. P. — Dehérain, de l'Institut (n° 412 LINDER (Paul). — Les caisses d'épargne en France et l'étranger (nos20,21). 325, 343 L'exposition de Chicago. — MVDISON (R.). — Les hautes maisons américaines (planche VIII). — La bibliothèque. l'expo— Le chemin de fer glissant à sition de Chicago. (Correspondance.) (no 7) 107

25).

à

vembre1891.(n°

12.). 13.). àgaz

phique. (n° Statistique des accidents de chemins de fer. (n° Le chauffage des trains de chemins de fer. (Planche XVII.) (nos 16,19 et 24) 254,310, Le « Steam loop a ou boucle de vapeur, système Walter Burnham. (n° 17) Construction du pont du Midi sur le Rhône à Lyon (Planche XIX.) (n° 18). L'usine modèle de MM. Vve Ch. Leroy et Cie, à Levallois-Perret (Seine). Fabrication du cirage Marcerou (Planche XXI.) (n° La locomotive électrique de MM. H. BonneauetE.Desroziers. (n°

20).

22). Lesbainsd'ouvriers.(n°25).



-

26).

21).

Grue

:

5).. 5).. 6).

7). 9)..

--

--

(n,16).

la).. 23).

--

-- - minsdefer(n"25).

10). 231.

-

126

IX.)

trique

Heilmann.

(Correspondance.)

(n°5) SCHIELD-TREHERNE.- Association des chimistes

170

(n, It) Affûtage électrique des limes, couteaux dedhrusion(n°23). (Ch.).



10).

SOMASCO

201

209 392 274 289

321

355 411

81

de sucreries et de distilleries. Assemblée générale des 7 et 8 septembre 1891

et à pétrole, par M. Gustave Richard. Analyse bibliogra-

Les moteurs

----

35

Service militaire à l'École Centrale. Visite du Ministre de la Guerre et du Ministre de l'Industrie et du Commerce (n° 26). 417 et leurs progrès (n° 426 — Les canaux Élasticimètre Neel et Clermont. 1VEEL (L.). (Correspondance.) (n° 351 *ELATAN (Louis). — Présence d'insectes pseudoniorphisés dans les minerais de nickel dela Nouvelle-Calédonie. (Correspondance) (n° 23) 383 >t:RlssÉ (S.). — De la responsabilité et de la faute lourde en matière d'accidents du travail (nos 8 et 9) 130, 148 Titan du port de Leixoès )ESCE (Portugal). (Planche XXII.) (n° 21) 337 j)ETIT (G.). — Extraits des comptes rendus de l'Académie des sciences 1891 (n°1) 16 Séance du 5 octobre 84 12 (n" — — — 84 19 (n— — — (no 104 26 — — — 120 2 novembre (no — — 16 155 — — (n° —

13).P.

g¡'aphique(n°



3.). 10).

comprimé, et l'usine d'électricité du boulevard Richard-Lenoir. (Planche IV) (n° Abatage à la mine d'un massif de 80000mètres cubes, à Brest, enno-

Pages (n° 10).. 172 (n° 11).. 188 14 (n»12).. 204 28 (n°14).. 236 — 4 janvier 268 — — 11 (n°17).. 288 — — 18 (n°18).. 304 — — 25 320 — — (u. 1er février (n°20).. 336 — 8 (n°21).. 352 — — 15 — — — (n°22).. 368 22 (n, 384 — — — 29 (n°24).. 399 — — — 7 (n°25).. 416 mars — 14 (n°25).. 416 — 21 (11,26). 432 — Rappel à ressort pour signaux de che413 PONTZEN (Ernest).— La grande tour de315 mètres projetée pour l'Exposition de Chicago, en 1893 (n° 159 Chemin de fer à vitesses multiples ou trottoirs mobiles (n° 373 RÉMAURY (H.). — Notice nécrologique sur M.Fernand-RaoulDuval (n° 251 RICHOU (G.). — Comble de la nouvelle gare du Pennsylvania Railroad, à Jersey Citv. (Planche (n°8) — Le pont Washington construit sur le Harlem River, à New-York. (PlancheXIII.) (n°12) jgy Rossi (Auguste). — Le Métropolitain souterrain de New-York. (Correspondance.) (no 3) 46 ROSSIGNEUX (P.). — Propriétés physiques et chimiques du coke métallurgique (nos 1 et 2) 9, 21 SAINT-ARRAIL (G. de). Le chemin de fer élec-

Séance du 23 novembre 1891 7 décembre —

15).

libres, montés en tourelle barbette

i04

1

— Maison à doubles

63 370

parois avec chauffage à l'intérieur des murailles (n° lus TALANSIER (Ch.). — Pouvoir calorifique des combustibles. Détermination industrielle par l'appareil de M. P. Mahler (n° 197 TÉDESCO (N. de). — Le pont Boucicaut, à Verjux (Saône-et-Loire) (n° 1) 5 Nomographie. TERRIER (Paul). Les cal— culs usuels effectués au moyen des abaques,parM. Maurice d'Ocagne (nO; 4, 5 et 6) 58, 72 97 TiiEltEL. Application de la loi du 11 juin 1880 à une demande en concession de tramways (Correspondance.) (n° 21) 350 THIYEL (Henry). — L'aluminium. Prix de revient. Nouveau procédé de M. Faure

12).

-

12).

(n" 24) THUNIMONT (L. de). — Le matériel électrique construit par MM. Schneider et Cie, au Creusot (n° — Transformation du théâtre de la PorteSaint-Martin (ne 17) TURQUAN (V.). — Statistique des accidents de chemins de fer (nos S, 4, 6 et 7) 43, 54, 99 — Quantité de travail fournie par un ouvrier en Amérique du Nord et en Europe (n° VIENNOT (L.). — Le monte-escaliers électrique (Correspondance.) (n" VIGNAL (H. Dosage volumétrique du cuivre (n° 2) VITOUX (G.). — La traversée du Niagara au théâtre de la Gaîté (n° VIVET (Léon).- L'Association technique mariritime. Session de 1891 (no, 7, 9, 14 et 106, 142, 223 VLASTO (Ernest). — Haveuse « IngersollSergeant (no13)

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