Orler-cdom-021208

  • July 2020
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  • Words: 1,314
  • Pages: 3
Objet .. : Pédophilie

Mr VERDI Patrice C/O Mr VERDI Marcel 34 rue rené dunan 06150 CANNES LA BOCCA

.. .. .. .

Cannes la Bocca le 02/12/08

Monsieur VERDI Patrice à

Monsieur le Président SCHWEITZER JACQUES CDOM "Le Jersey" 33 avenue George V, 06000 NICE Tél : 04.93-81-78-78 ; Fax : 04.93.53.57.44 Lundi au Vendredi 9h-12h. Permanence téléphonique 14h-16h. e-mail : [email protected] site internet : http://www.cdomam.org

Monsieur le Président, J’ai l’honneur de vous écrire afin de vous signaler certains faits qui vous paraîtront anodins, puis sérieux et pour finir très graves pour ne pas dire inadmissibles. Mon Médecin référent est le Docteur ROBINEAU situé 1 rue Lord Byron à CANNES, je le connais depuis des années, il soigne ma famille, ma femme et mes deux enfants âgés de 5 et 11 ans, je me confis à lui, car les médecins sont devenus des prêtres modernes qui soignent les corps et parfois même les âmes. Fonctionnaire de Police Municipale depuis mai 1993, j’ai été l’auteur d’un rapport de problème potentiel de pédophilie été 2001 sur un individu qui prétendait être un ami du Député Maire de CANNES, Bernard BROCHAND, j’ai transmis la procédure au commissariat central de CANNES et ai demandé à l’OPJ de permanence que cette personne fasse l’objet d’une audition immédiate car les faits déclarés étaient d’une gravité extrême et mettaient en cause des notables de la ville, de plus le témoin de ces faits criminels, une jeune fille d’origine maghrébine, qui faisait partie des orphelins d’auteuil se sentait véritablement menacée par la gravité de cette histoire qui n’a eu à ma connaissance aucune suite judiciaire pour le moment pour leurs auteurs mais des conséquences sociales majeures et catastrophiques probantes pour le policier et le père de famille que je suis et qui les a dénoncés. D’ailleurs, malgré la décision du 15 mai 2002 du TA de NICE ainsi que la commission de discipline dirigée par Gil CORNEVAUX concernant ma présomption d’innocence dans cette cabale judiciaire et politique montée de toute pièce afin de me discréditer socialement, je n’ai plus jamais travaillé, le Maire de CANNES a émis depuis cette date de fausses fiches de paye à temps complet en toute impunité car il n’est pas au dessus de la loi, il représente une forme de loi, celle de l’argent, car seule son influence sociale et celle de son frère lui permettent de ne pas s’y soustraire ouvertement et sans complexe. Mon avocat , Maître VALLIERGUE, le nouveau bâtonnier dédié du TGI de GRASSE, qui défendait mes intérêts dans cette coalition a signé par hasard une injonction thérapeutique contre ma personne pour me faire interner, l’expert commis le PR ROURE m’a déclaré sain d’esprit en me demandant les raisons pour lesquelles je me trouvais là et que la seule explication possible était purement politique, je lui ai rétorqué de s’adresser à Mr DOUMAS, procureur, devenu procureur général pour ses qualités et aptitudes morales exceptionnelles en matière de classement vertical. Le maire a émis un arrêté de radiation des cadres le 12/10/06, j’ai formulé une requête en annulation contre ce dernier auprès du TA de NICE car il existe une violation de mes droits à la défense en vertu de l’article 4 du décret du JO N°84-961 du 25 octobre 1984 qui précise la durée nécessaire entre la convocation initiale du fonctionnaire incriminé dans la procédure disciplinaire et la mise en place de cette commission.

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2 décembre 2009 Page 2 J’ai saisi le juge des référés de la quatrième chambre du TA de NICE qui a rejeté ma requête en usant comme argumentation qu’il n’y avait pas urgence sans évoquer une seule fois le vice de procédure incontestable qu’il aurait pu dénoncer. Mais de qui se moque t’on ? La police s’est fourvoyée, la justice s’est égarée, l’administration fait l’autruche et la médecine ? Les deux médecins que je consulte régulièrement et que je considère comme des amis sont mon médecin référent ainsi que mon gastro-entérologue le Docteur SPREUX situé avenue des anglais à CANNES. Je suis en arrêt de travail depuis plusieurs mois pour dépression même si je ne travaille plus depuis 2001 car je suis victime d’un harcèlement social et financier permanent, même le Conseil Général refuse actuellement de me verser le RMI alors que je perçois seulement 700 euros environ du receveur percepteur municipal pour vivre chaque mois. Je suis inscrit comme demandeur d’emploi depuis 2006 pour percevoir mon salaire car je ne dépends pas du régime général mais du régime des fonctionnaires qui me ferait commettre un délit si je travaillais alors que le TA de NICE doit me réintégrer dans mes fonctions sociales devant un vice de forme incontestable. Je suis donc un faux demandeur d’emploi si je tiens à ne pas perdre mes quinze années d’ancienneté dans l’administration. Je me suis orienté naturellement vers le CMP de CANNES et j’ai été reçu le 25/09/08 par le docteur ORLER auquel je me suis confié et qui m’a émis sans aucune objection quelconque un arrêt de travail pour deux mois avec les éléments d’ordre médical justifiant cet arrêt en ces termes : « Etat anxiodépressif associé à des somatisations corrélatives de son état de stress » Il m’a déclaré, je vous reverrai dans deux mois pour les arrêts, ne vous faîtes aucun soucis. Effectivement, je n’ai plus de soucis à me faire le Docteur ORLER m’a déclaré le 25/11/08 que j’entrais dans le cadre des statistiques des arrêts qui dépendent des médecins généralistes et a refusé donc de m’apporter son soutien dans cette épreuve morale en se dédouanant totalement de sa fonction professionnelle et sociale, en me précisant : Si votre médecin refuse de vous faire des arrêts, qu’il me contacte ! alors que ce n’est évidemment pas le cas et qu’il le sait. Certains appellent cela de la diplomatie, moi je considère cette attitude comme paradoxale voire même cynique et contraire à l’article 7 du code de déontologie Médicale ou art R.4127-7 du code de la Santé Publique . Monsieur le Président, mon médecin référent à la courage d’émettre des arrêts avec sortie libre car je ne supporte plus de rester chez moi sans but et sans identité sociale depuis des années, par contre le Docteur ORLER refuse de m’aider médicalement pour des raisons personnelles que je peux facilement comprendre car ma fonction sociale initiale de fonctionnaire de police m’a permis de comprendre la nature humaine, sa faiblesse, sa fragilité et parfois même son incohérence chez les moins soupçonnables. Monsieur le Président, je recherche donc un médecin psychiatre de votre choix mais pas trop loin de chez moi qui acceptera le tiers payant car j’ai la MNT, qui pourra m’assurer la continuité du suivi psychologique engagé par mon médecin référent dont le courage et la ténacité sont proportionnels à son intelligence et à sa gestion de la situation. Monsieur le Président, je ne dénonce rien, je subis une situation sociale intolérable d’exclusion dont les membres de ma famille sont également les victimes de façon indirecte. Dans l’attente de vous lire, je vous prie de croire, Monsieur le Président , à l’assurance de ma considération distinguée et en ma déception accentuée de la valeur de nos institutions sauf pour la médecine qui doit nécessairement tenter de conserver une indépendance d’action et de pensée qui permet aux différences culturelles, intellectuelles et morales de se mélanger afin d’obtenir une mixité d’idées nécessaire à un foisonnement intellectuel permanent qui sauvera l’humanité de son ignorance. VERDI P

2 décembre 2009 Page 3 PS : L’ancien premier ministre Dominique de VILLEPIN a déclaré publiquement : « la Justice peut être instrumentalisée », nous pouvons facilement envisager une extrapolation probable de ses paroles à l’ensemble des rouages publiques qui en dépendent dans une démocratie qui se transforme progressivement en un impérialisme du capital où l’individu devient un consommable par l’abandon progressif et tangible de toute forme d’humanité comme valeur morale essentielle de notre survie.