majid esfeyni farahani
] I / travaux manuels [ ...et inutiles [
säng-ô-félèz 03, pierre,métal, 7x11 / h13, mtp 2005
parcours rencontre des singularités et des solitudes: jonctions avec d’autres confluents, avec le paysage,articulations mais isolements. aussi replis, enclavements, Une «solitude» a particulièrement retenude mon attention: à «l’entrée» la ville de Toulouse. Il s’agit de la confluence de :la Garonne avec elle-même déchirure, séparation parentité le milieu d’une seule et même devenue double pour un instant seulement ; de circonvolution du temps et l’espace séparation «créatrice» car; porteuse d’un lieu en son sein, une île, une jetée. La singularité d’une rencontre avec soi-même a ainsi été l’élément déclencheur et moteur du projet. Singularité d’un espace propice à solitude dans un la contexte
Bidonville… Villes Bidons Villes de carcasses, de seaux éventrés D’entassements, d’imbrications D’obscurité, d’anonymat De misère de tôles embouties Encastrées, arrachées, déboutées De mouvements permanents Ville de nomades qui lèvent le camp En flots ininterrompus Qui viennent d’on ne sait où D’ici ou d’ailleurs Clandestins caravaniers Dans le mouvement perpétuel Du déplacement ou de l’exil Bidonville… Villes d’étapes Villes de haltes Villes fatales Chaque jour ton territoire s’agrandit Bidonvilles de nos vies Villes de l’Asile Provisoire Villes du présent érigé en sursis
félèz 01, métal, 4,5 x 4 / 30, lunel, at. sylvin, 2005.
texte : M. Almaghrouvi.
les les lambeaux lambeaux
cette cette lisière lisière étrange étrange où la présence se signe où la présence se signe et initie les yeux et initie les yeux au regard inachevé au regard inachevétexte : M. Almaghrouvi.
säng-ô-félèz 01, pierre,métal, 14 x 25 / h14, mtp, Clemenceau, 2003.
d’espace d’espace
La nuit inconsciente sciemment dévoile les replis de la vie déplie les ailes des rêves insoumis dans nos esprits épris d’esquives infinis Debout, je dors éveillée mais encore Je rêve assise au mouvement qui mûrit J’esquisse un signe surgit du silence Profond, fécond, enfoui dans l’oubli.
félèz 02, métal, 6x33 / h12, lunel, at. Syl, 2005.
texte : M. Almaghrouvi.
qui
säng-ô-félèz 02, pierre,métal, 11 x 13 / h20, mtp, 2005, texte : M. Almaghrouvi.
La vie n’est que fragments Ilne n’y ase pas de sens conçoit pas. Dans le cheminement
L’instant bref d’une mémoire J’ai ouvert la statue Et l’extrême nuitailleurs noire Vers un A crevé mes yeux nus
Etrange faille d’or Qui trace désertique Dans la sève et la mort L ’aveu humble et fort d’elles-même D’une solitude antique
Et les choses glissent
Miroir insolite D’un œil qui se dévore
Cette lisière étrange Où la présence se signe Parfois rien n’advient Et initie les yeux Au regard inachevé
Parfois rien n’advient Et que chaque chose Abien l’inflexion des Se dispose ainsi Comme ouverte, offerte A l’inflexion des lignes Parfois rien n’advient Et les choses glissent d’elles-même lignes Vers un ailleurs qui ne se conçoit pas.
Debout, je dors éveillée mais encore Je rêve assise au mouvement qui mûrit offerteun signe surgit du silence J’esquisse Profond, fécond, enfoui dans l’oubli.
La nuit inconsciente sciemment dévoile les replis de la vie Comme ouverte, déplie les ailes des rêves insoumis dans nos esprits épris d’esquives infinis
Toi quidispose t’aventure Se ainsi Saches la cueillir mûre
Le soleil a renoncé La terre est grise et blanche.
La lumière a varié L ’amplitude est grande. chose
Dans le silence tactile Je la vois s’approcher, Lente, voilée, puissante La confiante Etsolitude bien que chaque Languissante demeure
Parfois rien n’advient
Insolite fusion Du néant et de la vie.
kagaz-ô-félèz, papier, métal, 10 x 15, mtp, arceaux, 2005, texte : M. Almaghrouvi.
d’extase
et
solitude
de
démesuré
site
un
sur
combat
un
dans
ecartelé
aigü
déchirement
sur son parcours rencontre des singularités et confluents, des solitudes: jonctions avec d’autres articulations avec paysage, mais aussi replis, leenclavements, isolements. Une «solitude» a particulièrement retenu mondeattention: àIl «l’entrée» de la ville Toulouse. s’agit de la confluence de la Garonne avec elle-même : déchirure, séparation par le milieu d’une seule et même entité devenue double pour un instant seulement ; circonvolution du temps et de l’espace ; séparation «créatrice» car une porteuse d’unjetée. lieu en son sein, île, une La singularité d’une rencontre avec soi-même été du l’élément déclencheur a etainsi moteur projet. Singularité d’un espace propice à urbain, la solitude dans un contexte contraste, lieu «à part», accident se caractérisant par sa fragilité, flous, espaceaux éphémère aux contours limites vagues, anodin un ; entre-deux en fait ;apparemment un refuge. Ce lieu se de caractérise ainsi par l’ambiguïté samondes définition. Il «appartient» à deux a priori opposés : il est à la fois un élément de la ville, respiration au cœur de la densité, mais il du n’en est pas moins indissociable fleuve qui l’accueille et le fait naître en son sein. L ’eauElle faitleainsi partie site. baigne et leintégrante lave ; elledu le modèle, le transforme, lui attribue des limites, chang Dès lors, il est apparu que la tout l’enjeu du projet résidait dans «révélation» du lieu lui-même bien plus que dans la création d’un objet architectural. Cette jetée dans la Garonne est donc l’occasion de porter une réflexion sur la recherche de l’intervention minimale au ce plussite pres:derepondre l’expression même de au caractère singulier du lieu à une proposition architecturalegrace minimale.
säng-ô-félèz 04, pierre,métal, 12x16 / h18, mtp arceaux, 2005
kagaz-ô-félèz, papier, métal,15 x 15 , tlse, r. maroc, 2002, texte : M. Almaghrouvi.
une solitude antique
la mort
et
la sève
dans
qui trace désertique
faille d’or
étrange
calligraphies, emprinte, monotype, tlse, r. maroc, texte : M. Almaghrouvi.
Et dans l’intime combat De cette fournaise d’existence Quelques haltes de silence - pour suspendre le débat -
Je trouverai les pas Qui mène l’instant furtif A l’étreinte de sa joie
La vie n’est que fragments Il n’y a pas de sens Dans le cheminement
Dans l’enceinte des voix Où résonne la chair du cri Et les battements du sang Ecume incessante du temps
un ///// horizon
rejoindre ////////
////// quotidien
quitter //////// le
rejoindre ////////
quitter //////// et
c’est à la fois
le /////// départ,
l’arbre, béton, métal, 20 x 20 / h26 , mtp,ecole d’archi,at : Liebard, 2000
texte : B. Verschueren
Longues tiges ténues, silhouettes disparates, aux pétales écarlates. Germinence secrète, Du sang vital, Dans la terre désertique. Sables fêlés, rainurés, craquelés où perle la sueur
Insolite fusion Du néant et de la vie.
African flowers, où la sève, la pulpe et le fruit tiennent dans la guangue dans un geste de défi., texte : M. Almaghrouvi. dar la lûz, pierre, tissue, plâtre, 60 x 110 , mtp,ecole d’archi,at: Liebard,2001
] II / travaux manuel [ ...et utile [
Prototype d’une chaise, réalisée en cours de design industriel à l’école d’architecture de Montpellier. Tube métal d : 20 mm, plié et soudé. P.V.C ép : 8 mm, fixation par rivet.
chaise, tube métal, pvc, mtp,école d’archi, 2000
enseignants : T. Desombre et P. Sotto
3 plaques métalliques [1000x2000x10 mm] soudées entre elles par un fer plat, ancrées au mur et au sol, fermé de part et d’autre en pierre sèche, forment un
a
parois paysagère, pierre,métal, 95 x 602, soudorgues, 2005
jardinière à 95 cm du sol. Le passage du temps et la rouille intégreront la paroi dans le paysage cévenol.
escalier, métal, bois, 85 x 327 , motpellier, 2005
pergola, fér plat, canisse, 350 x 600, motpellier, 2002
fer plat ( 50 x 5 mm ) moisé et boulonné. a
a
Majid esfeyni farahani « Les Arceaux » Bat 4 12, rue du chèvrefeuille 34000 Montpellier t : e:
06 63 44 21 22
[email protected]
1991
Etude du français à Toulouse.
1992-96
Petit boulots, travaux saisonniers.
1996-01
Etude d’architecture à l’EALR de Montpellier.
2001-02
Employé à l’agence de Pascal Thouron à Toulouse : Maisons individuelles.
2003
Employé à l’agence de Gui Jourdan à Montpellier, participation à : Rénovation de la géode du lycée J. Monnet à Montpellier. Réhabilitation d’un mas en théâtre à Pignan. Réhabilitation d’une maison de village à Soudorgues.
2004
Obtention du diplôme de fin d’étude à l’EALR.
Je suis né à Esfeyn un village au centre de l’Iran où je suis resté les premiers années de ma vie. Durant les années 70’s j’ai vécu à Téhéran ensuite dans le sud de l’Iran à Andimeshk. En 1979 la révolution iranienne m’a poussé à prendre position contre le régime par conviction politique. Ma première confrontation avec le métal, mon matériau de prédilection, s’est faite dans un atelier de travail de ferronnerie. A partir de cette époque là, durant les années 80’s, j’ai eu diverses expériences professionnelle dont deux majeures : responsable d’un atelier de fabrication métallique pour l’entreprise Interlock et dans un deuxième temps superviser un chantier de construction de gazoduc pour la société Mirdad. En 1986, après le retoure du service militaire, je passe mon Baccalauréat maths Physique en candidat libre à Téhéran ce qui m’a permis de participer au concours d’entrer à la faculté. Grâce à la réussite de ce concours j’ai pu commencer mes études supérieures en chimie industrielle à l’université Sharif de Téhéran. En 1991, suite à ma participation active dans les milieux étudiants qui contestaient le régime politique j’ai du abandonner mon pays pour me réfugier en France. C’est à partir de là que commence mon nouveau cheminement étudiant et professionnel.
Employé à l’agence Boyer-Percheron : Nouveau lycée du Gard-Rhodanien à Villeneuve-lès-Avignon pour la phase DCE. Employé à l’agence A.R.S.C.E.N.E.S : Musée Paul Ricard à Marseille. 2005
logiciels :
Réalisation d’une pergola métallique pour une maison individuelle. Réalisation d’un escalier métallique dans une maison individuelle. Réalisation d’une paroi paysagère en plaque métallique et pierre à Soudorgues. vectorworks, archicad, indesigne, photoshop
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Aménagement acoustique géode, lycée j.monnet, collaboration avec g.jourdan, août 2003
83x204
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] Papier recyclé, fil métallique, rouille [