Liberte

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  • Pages: 15
NOMINATION

Yahia/Liberté

LOUNIS AÏT MENGUELLET À LIBERTÉ

“LA POLLUTION SONORE INSTALLATION DU Y’EN A PARTOUT” NOUVEAU CHEF DE L’IGF (Page 8)

(Page 7)

LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER

LIBERTE QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37, RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - TEL. : (021) 64 34 25 (LIGNES GROUPÉES) FAX : (021) 64 34 29 - N° 4874 JEUDI 18 SEPTEMBRE 2008 - ALGÉRIE 10 DA - FRANCE 1 € - GB 1£ 20 - ISSN 1111- 4290

EN ATTENDANT DE LES VOIR SUR LE TERRAIN

LES DEPUTES S’ACCORDENT UNE AUGMENTATION ● Le salaire moyen d’un parlementaire passe à 27 millions. (Page 3)

Yahia/Liberté

LUTTE ANTITERRORISTE

ÉCOLES PRIVÉES-TUTELLE

DES CASEMATES, DES BOMBES FIN DU DIALOGUE DE SOURDS ET L’ARGENT DU GSPC (Page 4)

(Page 2)

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AF

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Jeudi 18 septembre 2008

L’ACTUALITÉ EN QUESTION

LIBERTE

LUTTE CONTRE LE TERRORISME À BOUMERDÈS

Des casemates, des bombes et l’argent du GSPC Les opérations de ratissage menées par les troupes de l’ANP dans la région ont abouti à la découverte d’un important lot d’explosifs que le GSPC allait utiliser dans des attentats suicide.

es feux de forêt qui ont sévi ces derniers jours dans la wilaya de Boumerdès et en Kabylie ont entraîné la destruction d’une centaine de bombes ; l’anéantissement de plus de 30 caches de terroristes et la découverte d’importantes sommes d’argent. Selon de sources sécuritaires, la moitié des engins explosifs détruits ont été découverts dans les maquis de Bouzegza et quelques-uns ont failli blesser des pompiers, nous a indiqué un cadre de la Protection civile. Les autres bombes ont explosé dans les maquis de Ouled-Ali, Ghoumrassa, Béni Arab, Belhassnat, Sid-Ali Bounab, Boudhar, Ouled Khlif et CapDjinet, mais de nombreux autres engins explosifs ont été récupérés intacts par les patrouilles de l’ANP, lors des opérations de ratissage qu’elles ont menées sur les lieux quelques jours seulement après les incendies. Outre les bombes et les effets vestimentaires calcinés trouvés dans ces maquis, les forces de sécurité ont mis la main sur des liasses de billets de banque en dinars et en devises, ainsi que d’autres documents subversifs endommagés par les flammes. À Bouzegza, où le feu a

L

Yahia/Liberté

Les explosions de bombes ont empêché les pompiers d’avancer et de circonscrire les incendies.

ravagé plusieurs hectares de broussailles, les services de sécurité ont découvert des sacs de produits alimentaires entreposés dans des caches mais épargnés par le feu. Dans les maquis de Boudhar, fief de la seriat de OuledAli, les explosions ont empêché les pompiers d’avancer davantage

pour circonscrire les feux qui ont ravagé plusieurs hectares de maquis. Les services de sécurité ont pu mettre la main, au niveau de cet endroit, sur un abri souterrain qui sert de refuge aux groupes terroristes écumant la région. À Ghoumrassa non loin des Issers, des débris de bombes ont été

L’HOMMAGE DE L’ANP AUX MÉDIAS ALGÉRIENS

La presse, un atout majeur contre le terrorisme L’ANP réplique à l’horreur des attentats kamikazes par un discours de fermeté en réaffirmant sa détermination à éradiquer “les menées terroristes résiduelles”. Un message clair à tous ceux qui voudraient voir à nouveau le pays sombrer dans la violence islamiste. epuis l’intervention en juillet

D 2007 du président Bouteflika

devant les cadres du ministère de la Défense nationale, la lutte contre le terrorisme a pris une proportion importante dans le discours officiel même si la Charte pour la paix et la réconciliation nationale demeure une option stratégique du gouvernement. Dans l’éditorial de la revue El Djeich de l’édition de septembre courant, l’accent est mis sur l’engagement de l’ANP à éradiquer le terrorisme, tout en relevant que le “recours aux bombes humaines pour semer la désolation parmi la population civile n’a jamais été un signe de bonne santé, mais beaucoup plus annonciateur d’une fin irréversible”. La revue de l’ANP, qui revient sur les objectifs des organisations terroristes qui visent, à travers la multiplication des attentats-suicide, à “discréditer les institutions de l’État, à semer le doute et empêcher la consolidation de notre front interne face à une menace diffuse que partage l’ensemble des pays de la planète”, répond aux attaques dont a fait l’objet l’institution militaire. “Pour justifier l’injustifiable, les commanditaires de ces actions barbares n’ont pas hésité comme à leur accoutumée à jeter l’anathème sur notre institution militaire en faisant prévaloir une argumentation pour le moins

insensée, mais sûrement trop érodée par l’usage et le temps”, affirme l’éditorialiste. Et d’insister sur le fait que l’ANP ait été la cible d’attaques afin de freiner l’élan des forces de sécurité engagées sur le terrain : “Dans leur folie meurtrière, et après avoir commis l’irréparable et provoqué la mort de plusieurs de nos citoyens, c’est une fois de plus l’institution militaire et les forces de sécurité qui sont pointées du doigt.” Plus loin, il explique les raisons qui poussent les groupes armés islamistes du GSPC qui continuent d’écumer les maquis du Centre et de l’Est à commettre davantage d’attentats afin de refléter l’image d’un pays qui n’a pas encore retrouvé sa stabilité. “Les avancées enregistrées sur le terrain de la lutte antiterroriste, les choix et les actions d’envergure menées par notre pays, tant à l’échelle nationale qu’internationale, ne sont pas du goût de ceux qui continuent de caresser l’espoir de voir l’Algérie s’embourber dans une ère d’instabilité chronique, l’empêchant de mener à terme son programme ambitieux de réformes.” L’éditorialiste d’El Djeich rend hommage à la presse et à son rôle dans la lutte contre le terrorisme. Ainsi, loin de tout débat sur l’information sécuritaire, l’ANP affirme que “dans de telles circonstances tragiques et loin de tout amalgame, l’attitu-

de unanime de notre presse nationale et de la société qui, du reste, est appelée à davantage de vigilance et de mobilisation, représente incontestablement un atout majeur qu’il convient de relever au stade actuel de la lutte contre le terrorisme destructeur”. Plaidant à nouveau pour plus de coopération internationale afin de combattre le fléau, l’éditorial d’El Djeich pointe du doigt un aspect primordial de la lutte contre le terrorisme en faisant une allusion claire au redéploiement du travail du renseignement afin de tuer dans l’œuf les réseaux dormants qui sont d’une extrême efficacité pour les terroristes du GSPC. Ainsi, il considère qu’il s’agit en priorité aujourd’hui de “tarir les réseaux de soutien et de recrutement de ces bandes criminelles”. Avant d’affirmer que ces derniers ont “perdu tout alibi politique, idéologique, religieux et encore mieux tout soutien de la population qui est fondamentalement consciente que le danger terroriste ne peut que contrarier ses espoirs de paix et de progrès”. L’ANP conclut en réaffirmant sa détermination “à poursuivre inlassablement et dans le strict respect des lois de la République la mission de venir à bout de ces menées terroristes résiduelles”. SALIM TAMANI

également récupérés par les éléments de l’ANP en opération de ratissage. Ces engins avaient explosé lors du gigantesque incendie qui a ravagé ces maquis ces derniers jours. À Sid-Ali Bounab, on a trouvé plusieurs

documents subversifs ainsi que des CD-ROM noircis par les feux. Des cadavres d’ânes ont été également trouvés sur les lieux, affirment nos sources qui précisent que les pauvres animaux, pris certainement au piège par les feux, ont servi de moyen de transport aux groupes terroristes de katibat El-Ansar et aux autres seriate du GSPC. Par ailleurs, dans la wilaya de Tizi Ouzou, plus précisément dans les maquis de Yakourène, les forces de sécurité auraient découvert trois cadavres appartenant à des groupes terroristes. Les trois terroristes trouvés par les éléments de l’ANP, quelques jours après le sinistre, seraient morts brûlés vifs par les feux qui ont fait d’énormes dégâts dans cette région. Sur un autre plan, on a appris que les forces de sécurité continuent de harceler les groupes terroristes qui ont fui ces maquis partiellement dénudés pour se replier plus au Sud. Hier encore, plusieurs opérations de ratissage ont été menées aussi bien en Kabylie que dans la wilaya de Boumerdès. M. T.

ALORS QUE LA SITUATION SÉCURITAIRE CONTINUE DE SE DÉGRADER

Le général-major Gaïd Salah à Tizi Ouzou e général-major Ahmed Gaïd

L Salah, chef d’état-major de

l’ANP, a effectué hier matin une visite dans la wilaya de Tizi Ouzou, a-t-on appris de sources sûres qui, toutefois, n’ont pas précisé l’objet de sa visite. Selon notre source, cette visite éclair, la première dans cette région depuis sa nomination en 2004, aura duré moins d’une demiheure, soit le temps d’une rencontre avec les responsables du secteur militaire de Tizi Ouzou où il s’est directement rendu à son arrivée. À l’occasion, un dispositif sécuritaire des plus impressionnants a été mis en place dans les environs du secteur militaire dont, pour rappel, un mur de clôture longeant l’entrée principale a été détruit lors de l’attentat kamikaze qui a ciblé le siège des Renseignements généraux le 3 août dernier ; trois militaires, dont un officier supérieur, ont été blessés. Ce haut responsable dans la hiérarchie militaire est reparti en

laissant derrière lui un grand point d’interrogation quant à l’objet de sa visite qui intervient, faut-il le noter, à moins d’une semaine après les évènements d’Aït Yahia Moussa où, suite à une longue série d’incendies de forêt, les citoyens exigeaient la délocalisation d’un cantonnement militaire. C’est aussi au moment où une vaste opération militaire est lancée par l’ANP à Oued Rebta, situé entre les deux localités d’Aït Oumalou et Mekla, où, dit-on, un important groupe terroriste serait encerclé. Ce n’est sans doute pas ces deux faits qui peuvent mobiliser le chef d’étatmajor de l’ANP, mais fort probablement le climat de grande insécurité qui règne depuis maintenant plus de deux ans dans la wilaya de Tizi Ouzou où le terrorisme, qui a repris du poil de la bête, est devenu à peine maîtrisable, en dépit de la forte mobilisation des services de sécurité sur le terrain. SAMIR LESLOUS

BATNA

3 terroristes abattus ■ Trois terroristes ont été abattus, avant-hier soir dans la région de Taghda, wilaya de Batna. Selon des sources crédibles, la neutralisation de ces activistes islamistes a eu lieu après une série de bombardements intensifs opérés, depuis plus d’une semaine, par les forces de l’ANP dans les maquis de la région. Les cadavres des terroristes ont été récupérés, hier matin, sur les lieux et leur identification est en cours, selon nos sources. LYNDA N.

Jeudi 18 septembre 2008

L’ACTUALITÉ EN QUESTION

LIBERTE

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EN ATTENDANT DE LES VOIR SUR LE TERRAIN

Les députés s’accordent une augmentation Les indemnités des parlementaires ont été considérablement revalorisées par ordonnance présidentielle, adoptée hier à la majorité des membres de l’APN. De 180 000 dinars, elles sont relevées à près de 300 000 dinars, sans les primes liées au poste.

es députés ont adopté, hier, à la

L majorité des 255 présents à

ALORS QUE LES FRANÇAIS ET LES MAROCAINS LES DÉPASSENT DE LOIN

Nos parlementaires moins bien lotis que les Congolais ●● Il convient de reconnaître que les salaires de nos élus, même avec la récente revalorisation, est en deçà des seuils appliqués en matière d’indemnité des parlementaires dans la majorité des pays du globe. Ils ne tiennent même pas la comparaison avec les voisins marocains, dont le niveau de vie est approximativement similaire à celui des Algériens. L’indemnité forfaitaire mensuelle d’un parlementaire marocain est de 42 666 dirhams (soit environ 426 660 dinars). À ce salaire de base, il est ajouté une indemnité de représentation de l’ordre de 18 000 dirhams (180 000 dinars), une indemnité de logement de 15 000 dirhams (150 000 dinars). Les 500 députés et 190 sénateurs congolais perçoivent chacun mensuellement, un salaire évalué à 4 200. Les Français mettent la barre très haut. Un élu au palais Bourbon touche 5 178 euros par mois, sans y inclure une indemnité de 5 791 euros pour les frais de mandats et 8 949 euros de crédit de rémunération des collaborateurs ainsi que 550 euros de forfait téléphone. S. H.

Certains députés brillent par leur absentéisme.

les primes et autres avantages attribués aux membres du gouvernement. Un ministre et un ministre d’État sont encore mieux nantis. Plusieurs députés expliquent que leur statut requiert, par ailleurs, de grosses dépenses à l’instar de la prise en charge à Alger des électeurs de leurs circonscriptions quand ils les sollicitent pour le règlement d’un problème. Des directions politiques exigent de leurs élus de reverser une partie de leurs indemnités au parti en guise de cotisation. Si dans l’absolu, l’augmentation du régime indemnitaire des parlementaires peut paraître justifiée eu égard à leur statut de hauts fonctionnaires de l’État tout en faisant l’abstraction sur le rendement insignifiant de la majorité d’entre-eux, elle demeure disproportionnée par rapport aux salaires perçus par les citoyens, parmi lesquels des cadres de la nation. Par un simple calcul mental, les députés et les sénateurs ont désormais un pouvoir d’achat 25 fois supérieur à celui du smicard (12 000 dinars) et au moins 10 fois à celui du cadre moyen, considérant une rémunération à 30 000 dinars. SOUHILA HAMMADI

REVALORISATION DES INDEMNITÉS DES DÉPUTÉS

Le PT s’oppose, le RCD veut un débat es députés du Parti des travailleurs, qui ont voté contre l’adoption de l’ordonnance 03-08, estiment que l’augmentation de près de 300% des salaires des parlementaires “constitue une provocation à l’encontre de la majorité de la population”. Ils ont rappelé que la même Assemblée a rejeté la proposition inhérente à la revalorisation “du SNMG à 25 000 dinars (environ 7% des nouveaux salaires des députés), d’instituer le revenu minimum d’insertion (RMI) pour les primo demandeurs d’emplois et d’augmenter les indemnités des handicapés”. Pour les élus du parti dirigé par Louisa Hanoune, il est indécent de dire que les ensei-

L

gnants qui réclament un salaire de 100 000 dinars exagèrent. Ils considèrent alors que “cette augmentation constitue un danger pour le multipartisme, car dénaturant profondément le rôle du député”. La vision du groupe parlementaire RCD est légèrement nuancée. Noureddine AïtHamouda, vice-président de l’APN, nous a expliqué que son parti vote, par principe, contre tous les projets d’ordonnance. “Pourquoi passer des lois sans débat, alors que notre fonction est de les débattre ? Le président de la République légifère par ordonnance dans l’urgence. La loi de finances complémentaire et la révision de la loi relative au membre du Parlement ne consti-

Yahia/Liberté

l’exception des élus du RCD et du Parti des travailleurs, le projet d’ordonnance n°08-03 modifiant la loi 01-01 du 31 janvier 2001 relative au membre du Parlement. À vrai dire, les membres de l’Assemblée nationale réalisent ainsi une vieille revendication qu’ils avaient toute latitude de satisfaire par euxmêmes à travers une proposition de loi. Afin de ne pas rééditer l’épisode de 1998, qui a mis en scène l’affrontement entre Ahmed Ouyahia, alors Chef du gouvernement, et les membres de la première chambre au désavantage de ses derniers, les députés de l’actuelle législature ont préféré laisser l’initiative au gouvernement ou mieux au président de la République. C’est finalement le chef de l’État qui a légiféré par ordonnance sur l’amendement de l’article 19 de la loi relative au membre du Parlement. Il a indexé le calcul de l’indemnité mensuelle de base sur le point indiciaire 15505 alors qu’il était à 5438 à raison de 19 DA par point. “C’est la valeur maximale appliquée aux salaires de la Fonction publique”, a précisé le ministre chargé des Relations avec le Parlement, Mahmoud Khoudri. Dans sa présentation du projet d’ordonnance, il a justifié la revalorisation des indemnités des parlementaires par un effet d’ajustement par rapport

aux augmentations opérées sur les salaires des fonctionnaires. “Cette disposition permettra aux parlementaires de mieux accomplir leurs missions”, a-til conclu. Plus concrètement, l’indemnité de base du parlementaire est relevée d’environ 100 000 dinars à 215 000 dinars. À cette somme, il faudra additionner la prime d’hébergement de l’ordre de 63 000 dinars par mois et celle liée à la restauration fixée à 20 000 dinars. Ce qui revient à dire que les élus de la nation percevront, chaque fin du mois, presque 300 000 dinars. Les présidents et les rapporteurs des commissions permanentes, ainsi que les vice-présidents de l’Assemblée nationale et du Conseil de la nation, bénéficient, en outre, de primes de postes variables (20 000 dinars de prime de responsabilité et 10 000 dinars de prime de téléphone), qui agrémenteront leurs fiches de paie d’une rallonge de 30 000 dinars, voire davantage. L’ordonnance présidentielle précise que les augmentations adjugées aux parlementaires prennent effet à compter du 1er janvier 2008. Ce qui signifie que chaque élu recevra plus d’un million de dinars en rappel pour les huit mois écoulés. Évidemment, les députés se défendent de toucher des salaires faramineux. L’on affirme que le salaire de base d’un ministre délégué est de 340 000 dinars, sans compter

tuent pas des urgences”, a-t-il commenté. Globalement, le groupe parlementaire du RCD juge que “le problème du parlementaire réside non pas dans la réévaluation du point indiciaire, et donc de son salaire, mais plutôt dans l’absence d’un statut”. À ce propos, il redoute l’élargissement du gouffre qui sépare les gouvernants des gouvernés, “alors que le pays n’est pas encore guéri de plusieurs maux, dont l’absence de démocratie en est le principal moteur”. Afin de redresser un tant soit peu la situation, les députés RCD promettent d’initier une proposition de statut du parlementaire. S. H.

L’ÉDITO PAR SAÏD CHEKRI

Le salaire et la contrepartie a revalorisation des salaires de nos députés est désormais officielle et applicable avec effet rétroactif à compter du début de l’année. Et l’augmentation est plutôt substantielle. Voilà qui ne manquera pas de provoquer des grincements de dents, si ce n’est carrément une levée de boucliers. Dans un pays où travailleurs et cadres de tous les secteurs ne décolèrent pas en raison d’une rémunération trop souvent humiliante, il faut même s’attendre à voir nos parlementaires accusés de troquer leur mandat contre le bénéfice de gains matériels et autres privilèges. On ne serait pas loin de les accabler de trahison pure et simple. Pourtant, s’il faut bien faire un reproche aux membres de l’Assemblée nationale ou à ceux du Conseil de la nation, ce n’est certainement pas celui de percevoir des émoluments à peine supérieurs à ceux octroyés à leurs homologues du Bénin et de loin inférieurs à ceux des parlementaires congolais. Il faut surtout leur en vouloir de ne pas se battre pour rendre effectives les prérogatives que les textes, la Constitution du pays en premier, leur reconnaissent. Il serait plus opportun de leur tenir grief, aussi, de leur nonchalance face à un Exécutif omnipotent, de leur laxisme face à une situation sociale intenable pour le plus grand nombre de leurs mandants ou encore de leur silence devant les dévoiements de l’institution parlementaire qui mérite, plus que jamais, le sobriquet de “chambre d’enregistrement”. Car enfin, c’est bien cela qui éloigne les députés de leur mission constitutionnelle qui leur commande de représenter les citoyens, donc de défendre les intérêts matériels et moraux de ces derniers ainsi que protéger leurs droits et leurs libertés légalement reconnus. Or, elles sont bien rares, trop rares ces voix qui, à l’occasion, s’élèvent au sein de l’hémicycle pour évoquer les dysfonctionnements et autres manœuvres dilatoires qui minorisent la fonction du député et qui, ce faisant, lui font perdre toute crédibilité aux yeux des électeurs. À présent que leurs salaires sont revus à la hausse, le risque que la perte de crédibilité qui les frappe en devienne irrémédiable est encore plus grand. À moins que, n’ayant plus rien à attendre de l’Exécutif, ils décident enfin, en contrepartie de leurs gains, de redevenir ce qu’ils n’auraient jamais dû cessé d’être : des députés. S. C.

L

S’il faut bien faire un reproche aux membres de l’Assemblée nationale ou à ceux du Conseil de la nation, ce n’est certainement pas celui de percevoir des émoluments à peine supérieurs à ceux octroyés à leurs homologues du Bénin et de loin inférieurs à ceux des parlementaires congolais.

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Jeudi 18 septembre 2008

L’ACTUALITÉ EN QUESTION

LIBERTE

ÉCOLES PRIVÉES-TUTELLE

La fin du dialogue de sourds Le ministre de l’Éducation a promis hier de prendre en charge les problèmes posés par les gérants d’école privée, y compris le statut de l’enseignant qui exerce dans ces établissements.

fin de faire le point sur la rentrée scolaire, le ministère de l’Éducation nationale a organisé hier une rencontre avec les directeurs des établissements d’éducation et d’enseignement privés. Ce secteur compte aujourd’hui 119 écoles réparties sur le territoire national auxquelles s’ajouteront 17 autres établissements en cours d’ouverture. C’est une rencontre qui marque peut-être la fin du dialogue de sourds qui s’est longtemps installé entre les secteurs public et privé. En effet, la tutelle tient aujourd’hui un nouveau discours sur les écoles privées et le rôle qu’elles jouent dans le secteur de l’éducation nationale. Se basant sur le nombre en constante augmentation d’élèves inscrits dans le privé (20 000 selon le ministre), mais aussi sur les résultats enregistrés par ces établissements, le ministre a tenu à rétablir certaines vérités. “À ceux qui racontent que les écoles privées enregistrent de mauvais résultats, je dis qu’ils ont tort”, a-t-il affirmé devant une assistance réjouie. M. Benbouzid est allé jusqu’à leur demander de l’aide pour la prise en

A

charge des élèves en cours préparatoire. Le CP, qui est en effet une discipline plus largement maîtrisée par le secteur privé, constitue un des objectifs fixés par le ministre dans le

APS

Benbouzid a tenu à rassurer, hier, les gérants des écoles privées.

cadre de la réforme. Même si ces cours ne sont pas obligatoires, il souhaiterait que le maximum d’enfants en bénéficie pour ne pas créer d’écart de niveau en première année

CONFÉRENCE À L’OCCASION DU 50e ANNIVERSAIRE DE LA CRÉATION DU GPRA

Mehri appelle à “la libération de l’histoire” cteur de premier plan de la guerde Libération nationale, Abdelhamid Mehri a appelé hier les dirigeants à “libérer l’histoire”. “Je lance un appel aux responsables politiques à libérer l’histoire et j’invite les historiens à soumettre à l’étude toutes les questions ayant rapport avec la guerre de Libération nationale”, a-t-il indiqué lors d’une conférence animée conjointement avec une autre figure historique le Dr Lamine Khane au siège d’El Moudjahid à l’occasion du 50e anniversaire de la création du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) créé le 19 septembre 1958 et en hommage aux monuments que sont Ferhat Abbas et Youcef Benkhedda, les deux présidents de cette institution. Pour M. Mehri, le temps est venu pour “en finir avec les célébrations vides de notre histoire pour s’appliquer plutôt à faire des études approfondies pour permettre aux générations futures à en tirer les leçons et à continuer l’œuvre”. Tout au long de sa communication, M. Mehri a refusé de s’attarder sur les luttes fratricides qui avaient émaillé la Révolution algérienne préférant plutôt faire œuvre de pédagogie. “Certes il y a des différends et même des conflits entre certains frères qui sont avant tout des êtres humains. Mais ils étaient tous animés par la même flamme patriotique et la même aspiration à libérer le pays du joug colonial”, a-t-il fait remarquer avant de déplorer que “la Révolution algérienne est un événement majeur qui a fait l’objet de polémiques et de débats négatifs”.

A re

Joignant le geste à la parole, M. Mehri a abordé la séquence de la création du GPRA sous le seul angle historique pour en tirer des leçons qui “profiteront aux générations futures”. Pour lui, la création du GPRA, au sein duquel il dirigeait le ministère chargé des Affaires maghrébines, était “un événement majeur” en ce sens qu’“elle avait permis de ressusciter l’État algérien”. “Le choix de l’appellation avait obéi à une stratégie et avait fait l’objet d’une étude juridique approfondie”, a-t-il souligné. Et de poursuivre : “La reconnaissance du GPRA était pour les États qui l’avaient fait, synonyme de déni pour la France d’avoir une souveraineté sur l’Algérie.” Avec une pointe de fierté, M. Mehri a relevé que le GPRA avait doté la révolution d’instruments de travail colossaux. “De la coopération avec les États, on était passé à la coopération entre États. Le GPRA avait contracté des accords avec des pays au nom de l’État algérien tout comme il a adhéré à des conventions internationales et annulé celle portant sur l’adhésion de l’Algérie à l’Otan. En un mot, le GPRA avait exercé les attributs de l’État avant même l’indépendance du pays”. Ce qui, de son point de vue, avait permis, lors des accords d’Évian, à l’institution présidée alors par Benkhedda de négocier en position de force car, estime-t-il, “le principe d’un État algérien indépendant s’était imposé comme un préalable non négociable”. Pour ce qui est de l’idée de création d’un gouvernement provisoire, Abdelhamid Mehri a soutenu qu’elle avait été avancée par le Docteur

Lamine Debaghine durant la Seconde Guerre mondiale avant qu’elle ne soit remise sur la table par Hocine Aït Ahmed en 1956. Concernant la décision de sa création, elle avait été prise en février 1957. Interrogé par le ministre chargé des Collectivités locales M. Dahou Ould-Kablia sur les raisons qui sont derrière le retard mis par les responsables de l’époque pour traduire sur le terrain cette décision, M. Mehri a invoqué le temps pris par les préparatifs et le contexte de l’époque. Pour sa part, le Dr Lamine Khan, a confié avoir appris sa nomination à la tête du secrétariat d’État à la santé alors qu’il était au maquis dans la wilaya II. “C’était une grande surprise pour moi. Personne n’avait sollicité mon avis”, a-t-il témoigné avant d’assurer que “tout le peuple algérien avait accueilli avec satisfaction et fierté la création du GPRA. Même les harkis dans leurs camps étaient de la partie”. Et de souligner que sur les 17 membres du GPRA, seuls 5 sont encore en vie (Aït Ahmed, Ben Bella, Mehri, Khan et Bentobal). Lors de sa prise de parole, M. Dahou Ould-Kablia a soutenu que la création du GPRA avait des points positifs comme celui d’avoir permis à beaucoup de responsables de la Révolution de sortir de la clandestinité. À la fin de la conférence, des médailles de reconnaissance ont été remises aux fils des deux présidents du GPRA Ferhat Abbas et Youcef Benkhedda. ARAB CHIH

FERHAT ABBAS, PREMIER PRÉSIDENT DU GPRA ■ Ferhat Abbas est une grande figure du mouvement national. Il est né en 1899 à Taher, wilaya de Jijel. Pharmacien de formation, il fut notamment le fondateur des AML (Amis du manifeste et des libertés) et de l’UDMA. Ferhat Abbas est le premier président du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) en exil. Au lendemain de l’indépendance, il préside la première

Assemblée constituante de laquelle il démissionne pour protester contre le pouvoir personnel du président Ahmed Ben Bella. Mis en résidence surveillée, il est libéré en 1965. Il se retire de la vie politique jusqu à son décès en 1985. Ferhat Abbas est l’auteur de plusieurs ouvrages sur la révolution algérienne, dont Autopsie d’une guerre et L’indépendance confisquée.

primaire. Benbouzid voudrait que les écoles privées augmentent leurs capacités d’accueil au CP, notamment dans les grandes villes du pays. “Je vous promets l’aide de l’État, mais ce sera une aide donnant-donnant, aidonsnous mutuellement”, dira-t-il. Les directeurs d’école privée ont ainsi exprimé leurs doléances et posé certains problèmes inhérents à la pratique de leur activité. “Nous voulons bien vous aider pour le CP, je vous propose même de former des enseignants dans mon école mais comment augmenter la capacité d’accueil alors que nous souffrons déjà du manque d’espace ?”, dira une directrice d’école. En effet, le problème posé par la majorité est celui des infrastructures qui leur font défaut. Les écoles privées, majoritairement installées dans des villas, subissent le dictat des bailleurs qui ne cessent d’augmenter leurs loyers. De plus, elles sont prises comme dans un étau entre les loyers faramineux et les exigences techniques imposées par le cahier des charges qui les obligent à faire des travaux difficiles à amortir puis-

qu’elles sont souvent contraintes à changer d’adresse. Les chefs d’établissement demandent l’appui du ministère pour obtenir des terrains à des prix raisonnables. “Nous ne demandons pas d’argent, mais l’accès à des structures qui conviennent mieux à notre activité”, dira le directeur d’une école basée à Annaba. D’autres problèmes ont été posés tels que le recrutement, le plan de carrière et la titularisation des enseignants ou encore le statut d’entreprise commerciale imposé par le ministère du Commerce et la fiscalité, jugée trop élevée. M. Benbouzid a demandé à ce que toutes ces doléances soient transcrites et a promis que d’ici à la fin de l’année, le problème de la titularisation des enseignants du privé sera réglé. Il a également proposé de mettre à leur disposition des listes d’enseignants demandeurs d’emploi pour faciliter le recrutement. Pour finir, il préconise que les directeurs d’école se constituent en association afin que les discussions puissent se poursuivre. AMINA HADJIAT

L’ALGÉRIE SOUTIENT LE RÉGIME DE KHARTOUM CONTRE LA CPI

Entre positions de principe et real politik Le chef de la diplomatie algérienne a indiqué que l’Algérie et le Soudan appuient la dernière initiative de la Ligue arabe et de l’Union africaine pour le règlement du conflit au Darfour. ’Algérie s’est, de nouveau, illustrée par son soutien au régime de Khartoum dans sa crise avec la Cour pénale internationale (CPI). En recevant l’envoyé spécial du président Omar El-Bachir, le président Bouteflika a confirmé le rejet par l’Algérie de “l’initiative très malheureuse” du procureur du CPI, selon l’expression du chef de la diplomatie algérienne, Mourad Medelci. Mieux encore, l’Algérie soutient également la démarche du Soudan consistant à saisir le Conseil de sécurité de l’ONU, pour geler la procédure du CPI consistant à établir un mandat d’arrêt contre le président soudanais, et ce “pour que la justice soit rétablie à l’endroit du Soudan et son peuple et de son président”, selon Mourad Medelci. Le chef de la diplomatie algérienne a également indiqué que l’Algérie et le Soudan appuient la dernière initiative de la Ligue arabe et de l’Union africaine pour le règlement du conflit au Darfour. Justement, cette question sera débattue lors de l’assemblée générale de l’ONU. Le soutien d’Alger à Khartoum, notamment dans sa crise avec le CPI, suscite plusieurs interrogations, sachant que l’Algérie est l’un des rares pays à adopter une telle position et sachant que, par le passé, en pleine crise sécuritaire, l’Algérie accusait justement le Soudan d’encourager les extrémistes algériens au point de rompre les relations diplomatiques avec Khartoum. Coïncidence de l’histoire ? Ou real politik ? C’est le même scénario qui se produit avec l’Iran. La dernière visite du président Bouteflika à Téhéran et le soutien d’Alger au programme nucléaire iranien, au moment où la pression occidentale ne cesse de grandir, a de quoi étonner, à première vue. À première vue seulement, car à y voir plus clair, l’on

L

se rend compte que l’Algérie joue un rôle de médiateur entre Téhéran et l’Occident pour parvenir à un règlement pacifique du différend qui les oppose au sujet du programme nucléaire iranien. Est-ce le même rôle de médiateur qu’est en train de jouer l’Algérie dans le conflit du Darfour ? Fort probable, d’autant plus que toutes les médiations annoncées en grandes pompes et tous les accords de paix signés ça et là, entre les factions rebelles et le gouvernement soudanais sont restés lettres mortes. Alger a-t-il été sollicitée pour jouer un rôle de médiateur secret ? Si tel était le cas, comment pourrait-il entreprendre son action, au milieu d’une foule de missions de “bons offices” qui s’agitent autour du drame du Darfour ? Il est des situations où la discrétion reste la meilleure arme des diplomates. C’est un domaine où excellent les Algériens. Comme ce fut le cas lors de la libération des otages américains en Iran, ou encore la prise en charge de la vente du pétrole irakien durant les années d’embargo, ou encore l’approvisionnement de la Libye pendant l’embargo. Des missions couronnées de succès, mais dont les dividendes ne sont, hélas, pas perceptibles. D’où les interrogations présentes sur le rôle joué par la diplomatie algérienne dans les crises soudanaise et iranienne, avec tout le passif chargé entre ces deux pays et l’Algérie, durant les années 90. En fait, dans la real politik, les choses se passent autrement que lorsqu’il s’agit d’affirmer haut et fort des positions de principe. L’épisode de l’Iran Gate est la meilleure illustration de la différence entre ce qui se dit et ce qui se fait. AZZEDDINE BENSOUIAH

LIBERTE

LES ÉDITEURS ALGÉRIENS EN FORCE AU SALON INTERNATIONAL DU LIVRE (SILA – 2008)

92 ouvrages en compétition aux prix littéraires

LE RADAR DE L I B E RT E [email protected]

IL EST L’AUTEUR DE L’ALLUMEUR DES RÊVES BERBÈRES

Fellag récidive à Montpellier ●● L’édition du Salon international du livre (Sila2008), qui se tiendra du 27 octobre au 5 novembre aux Pins-Maritimes, verra une participation record des éditeurs algériens aux prix littéraires, sachant que la date-butoir pour la remise des ouvrages aux membres du jury, composé de huit personnalités du monde culturel, à savoir le 31 août

2008, a été respectée par l’ensemble des éditeurs concernés par cette manifestation. La cérémonie d’attribution de ces prestigieux prix se déroulera le 29 octobre, durant la tenue du Sila-2008. Dans cette compétition, il y a 43 romans, dont 2 en tamazight, 26 ouvrages pour le patrimoine et le beau livre et 23 livres pour l’enfance et la jeunesse.

70% DES JOURNALISTES ARABES LE PENSENT, SELON UNE ENQUÊTE

“Les gouvernements arabes, un handicap pour le journalisme” ●● Les gouvernements constituent la plus grande menace au journalisme dans la région. C’est ce que pensent les journalistes arabes, selon une récente étude réalisée auprès de 601 journalistes dans 13 pays arabes. La même enquête révèle que l’intervention des États-Unis d’Amérique est perçue comme un danger moindre. Dans “The Mission of Arab Journalism : Creating Change in a Time of Turmoil” (La mission du journalisme arabe : susciter le changement en période de trouble), un bilan a été dressé suite à cette enquête qui suscite réflexion, surtout que les journalistes arabes se considèrent qu’il est temps d’améliorer les relations entre journalistes arabes et journalistes occidentaux. Selon les résultats de cette enquête, 70% des journalistes arabes considèrent le “contrôle exercé par le gouvernement” comme un des plus grands défis auxquels les médias arabes doivent faire face et que 75% des sondés estiment qu'il est de leur devoir d'“inciter à la réforme politique”.

●● Mohamed Fellag, l’auteur de L’Allumeur des rêves berbères récidive en France, l’espace d’une rencontre-dédicace qui aura lieu en octobre prochain à la célèbre librairie de Sauramps, à Montpellier. En effet, l’homme de théâtre et dramaturge algérien

retrouvera son grand public lors de cette séance, surtout que Fellag a prévu un débat avec ses fans. Ce retour marque une autre étape dans la carrière de l’humoriste qui a disparu de la scène culturelle et artistique depuis plusieurs mois.

DÉDOUBLEMENT DE LA VOIE DOUÉRA – BABA-HASSAN

“Une passerelle pour nos écoliers, svp !” ●● “Svp, une passerelle pour nos écoliers !”, c’est le cri de détresse des résidents de la ferme Salam-Madani, située entre Douéra et Baba-Hassan au wali délégué de Draria. Dans une missive datée du 13 septembre dernier, accompagnée d’une longue pétition, les habitants de ladite ferme affirment que les autorités locales voudraient effectuer un recensement

avant d’ériger une passerelle au profit des écoliers alors que les travaux de la voie, un dédoublement entre Douéra et Baba-Hassan, ont pris fin et le tronçon devait être inauguré le 13 septembre dernier. Le message étant de sensibiliser les autorités locales, ces habitants insistent sur cet ouvrage vital pour la sécurité de leur progéniture.

Port du pantalon obligatoire

INDEMNISATION DES DOMMAGES CAUSÉS PAR LES FEUX DE FORÊT

La balle dans le camp des walis ? ●● On croit savoir que les walis, dont les localités ont sérieusement été touchées par les dernières vagues d’incendies dévastateurs, ont été instruits pour prendre en charge les doléances des victimes, et ce, suite aux différents rapports établis par les Assemblées populaires des wilayas et des services concernés. Notre source révèle également que le département de Rachid Benaïssa, le ministère de l’Agriculture, s’est impliqué dans le processus d’indemnisation des victimes dont les vergers et cultures ont été ravagés par les flammes.

Lorsque l’hydraulique se met à gaspiller l’eau campagnes de sensibilisation en direction du citoyen dans le but de limiter le gaspillage de l’eau potable, à Larbaâ Nath Irathen, précisément au village Aït Hali, ce sont les services de l’hydraulique même qui se sont rendus coupables d’un gaspillage énorme de l’or bleu. Pour cause, une grosse conduite, desservant au moins deux villages, a cédé depuis

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LYCÉE RABAH-BITAT (BANANIERS)

CELA SE PASSE À LARBAÂ NATH IRATHEN ●● Alors que la Direction de l’hydraulique multiplie les

Jeudi 18 septembre 2008

plus d’une vingtaine de jours, malgré les nombreuses sollicitations des habitants qui voient non seulement leurs robinets à sec, mais aussi ont constaté des infiltrations d’eau dans les murs de leurs habitations situées en contrebas de la route. Les services concernés continuent de faire la sourde oreille alors que des milliers de mètres cubes continuent à se perdre dans la nature.

●● Au lycée Rabah-Bitat (Les Bananiers), un ukaze vestimentaire a été promulgué par la direction de l’établissement, pour marquer la rentrée : désormais, les filles sont astreintes au port du pantalon — entendez par-là que la robe et la jupe sont interdites au même titre que le pantacourt — et qu’il n’est pas question de ces pantalons à la mode avec, par exemple, de grandes poches sur le côté (ceux-là sont interdits aussi pour les garçons). Autre diktat : il est fait obligation à ces mêmes lycéennes de porter le tablier, là encore pas n’importe lequel : à manche longues. Les parents qui, compte tenu du temps clément, ont acheté des tabliers à manches courtes, savent ce qui leur reste à faire. Mais sérieusement, à l’heure où le budget des familles est déjà mis à mal par les dépenses de la rentrée, de tels caprices administratifs, qui les contraignent ni plus ni moins qu’à changer la garde-robe de leurs enfants, ne sont-ils pas de trop ?

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L’ACTUALITÉ EN QUESTION

LIBERTE

LES ACTIONS DE BIENFAISANCE SOUMISES À AUTORISATION

Des bénévoles se plaignent de l’“entrave” P

our faire barrage aux velléités de récupération politique, les autorités ont instauré le préalable d’une autorisation pour l’ouverture des restaurants de la rahma pendant le Ramadhan. Une démarche qui ne fait toujours pas l’unanimité, notamment chez les privés qui dénoncent l’amalgame. as moins de trois milliards de ont été consacrés au financement des actions de solidarité en direction des familles démunies pour le mois de Ramadhan. Ces opérations concernent 4 à 5% de la population algérienne. Elles comprennent à la fois la distribution d’environ 1,5 million de couffins du Ramadhan au niveau de 1 500 points de stockage, mais aussi l’ouverture de 500 “meïdet Ramadhan”. Un chiffre qui a été revu à la baisse en comparaison avec les deux dernières années. Le nombre de “restos du cœur” est passé de 800 à 500 à l’échelle nationale. Nul ne connaît les raisons de cette diminution. Cela ne veut sûrement pas dire que le nombre de pauvres a diminué d’autant que les produits de base ont subi une grande inflation. Aucune explication n’a été donnée par les services du ministère de la Solidarité. Nous apprendrons seulement que le département de OuldAbbès collabore tout au long de l’année avec 12 000 associations caritatives, mais restreint le nombre de ces collaborations durant le mois sacré. De toute évidence, seules certaines d’entre elles ont eu le droit de participer à l’opération Ramadhan 2008.

P dinars

Samir/Liberté

Le ministère de la Solidarité a restreint le nombre de ses collaborateurs durant le mois de Ramadhan.

Pour sa part, le ministère de la Solidarité, préfère renforcer les restaurants du Croissant-Rouge et ceux des Scouts musulmans d’Algérie.

Quant aux autres associations désireuses d’y participer, elles doivent nécessairement travailler de concert avec le Croissant-Rouge algérien, la

BENAÏSSA AUDITIONNÉ PAR LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE

L’État continuera à soutenir l’agriculture e président de la République Abdelaziz Bouteflika a rassuré, hier, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural Rachid Benaïssa quant à la volonté des pouvoirs publics de continuer à apporter l’aide nécessaire au développement de l’agriculture nationale. “La nation continuera à soutenir le développement et la modernisation de notre agriculture et le développement équilibré et harmonieux des territoires, sans exclusion et sans marginalisation aucune”, a affirmé le Président qui a reçu hier pour audition M. Benaïssa. Toutefois, le chef de l’État a conditionné la poursuite de ce soutien par “une mobilisation à la mesure des défis à relever” des agriculteurs, éleveurs et opérateurs de l'agroalimentaire. Si la politique de soutien étatique au secteur agricole n’est donc pas remise en cause, les dispositifs inhérents à cette démarche devraient connaître des changements. “La politique de soutien à l'agriculture sera adaptée progressivement pour, d'une part, sécuriser les agricul-

L

teurs, les éleveurs et les opérateurs de l'agroindustrie et, d'autre part, stabiliser le marché et offrir une visibilité à tous les acteurs”, a expliqué le président de la République. Cette nouvelle vision devrait, selon lui, “favoriser l'intégration agriculture/industrie pour constituer le socle de la modernisation de l'agriculture, promouvoir les pôles agricoles intégrés, valoriser les efforts du travail professionnel et, enfin, encourager dans certains cas l'exportation pour tendre à équilibrer la balance commerciale alimentaire”. Le Président livre, à cette occasion, une appréciation positive des résultats du Programme national de développement agricole (PNDA) mis en œuvre depuis près d'une décennie. Le PNDA a atteint, dit-il, “des résultats appréciables”, soutenant que ce programme, fortement soutenu par le budget public, “a permis la relance de l'activité agropastorale qui est marquée par une croissance annuelle constante de plus de 6%, une hausse palpable de l'offre dans la production agricole, ainsi qu'une importante contribution à la création d'emplois et au

développement du monde rural”. “Ce sont autant de raisons qui militent en faveur du renforcement des efforts de l'État pour accompagner et soutenir le développement du secteur”, a poursuivi le président de la République qui a aussi émis ses directives en la matière au gouvernement. Elles portent, notamment, sur la législation relative au mode d'exploitation des terres agricoles du domaine privé de l'État, texte qui devra fixer les droits et obligations des exploitations concessionnaires. Elles concernent également la réactivation de l'Office national des terres agricoles, le soutien de l'État à l'agriculture qui doit désormais se focaliser davantage sur les productions de base, l’amélioration de l'activité agricole et l'élevage par la relance de la mécanisation des cultures, la production des fertilisants, la production locale des semences, le développement des capacités nationales de stockage et de conservation et la promotion de l'industrie agroalimentaire. H. SAIDANI

DAS (Direction de wilaya de l’action sociale) ou les collectivités locales, notamment les APC qui délivrent les autorisations d’ouverture des “restos du cœur”. “Une association à caractère caritatif n’a pas besoin d’aide ou d’autorisation pour ouvrir un resto du cœur car c’est stipulé dans ses statuts. Comment voulezvous que la société civile ainsi que les citoyens s’impliquent et activent dans leurs quartiers ?”, réclament nombre d’associations qui préfèrent rester anonymes. En effet, pour ouvrir un restaurant de la rahma durant le mois de Ramadhan, il faut déposer un dossier au niveau de l’APC pour avoir une autorisation. Les collectivités locales expliquent cela en évoquant avant tout des problèmes liés à l’hygiène. Mais ce qu’elles craignent le plus, c’est une éventuelle manipulation politique qui pourrait se cacher derrière la charité ; c’est du moins ce que nous a fait comprendre un élu de l’Algérois qui a requis l’anonymat. “Nous n’avons pas le droit de délivrer l’autorisation d’ouverture de restaurants de la rahma à des associations engagées. Nous ne voulons pas que le mois sacré soit utilisé à des fins politiques”, a-t-il déclaré. Partant de ce principe, plusieurs APC n’ont pas accordé à l’association El-Islah Wal Irchad l’autorisation d’ouvrir des restaurants de la rahma. Elles leur reprochent d’être le prolon-

gement d’un parti politique, le Mouvement de la société pour la paix, (MSP). D’autres demandes d’ouverture de “meïdat Ramadhan” ont été refusées dans d’autres régions sous prétexte qu’il n’y aurait pas assez de nécessiteux. C’est le cas pour Naftal à Bouira et d’un particulier à Gué-deConstantine. Mais est-ce la meilleure façon d’éviter cette “manipulation politique” puisque ces restrictions touchent aussi à des bienfaiteurs informels qui s’en plaignent ? C’est le cas de Hamid, commerçant grossiste installé à Belouizdad (ex-Belcourt). Alors qu’il avait l’habitude à chaque mois de Ramadhan de convertir son dépôt en “resto du cœur”, cette année il s’est vu refuser cette autorisation. Il a donc carrément aménagé un espace dans son domicile à cet effet. “Personne ne peut m’interdire de recevoir des personnes chez moi et de leur donner à manger !”, clame-t-il. Son ami Ahmed, un autre commerçant, n’a pas pu avoir le fameux césame. “Faut-il demander la permission de quelqu’un pour venir en aide aux pauvres ?” s’indigne-t-il. Cette année, Ahmed a décidé de venir en aide bénévolement aux Scouts musulmans algériens, mais que fera-t-il l’année prochaine ? Peut-être s’organiseront-ils autrement ! NABILA AFROUN

1er FORUM EURO-MÉDITERRANÉEN DES JEUNES ENTREPRENEURS

Comment passer de la parole aux actes ? ●● “Œuvrer au rapprochement des deux rives de la Méditerranée par le biais de projets concrets et tisser un réseau international de jeunes dirigeants de premier ordre”. C’est là l’objectif de la première édition du Young Mediterranean Leaders (YML) Forum, une rencontre qui se tiendra à Tunis du 16 au 18 octobre 2008 et qui verra la participation d’opérateurs économiques et des personnalités politiques issus du sud de l'Europe et du Maghreb. “L’objectif du forum est de constituer un réseau de jeunes décideurs, âgés d’environ 30 à 45 ans, futurs dirigeants et acteurs du rapprochement des deux régions”, liton sur le site Web du réseau euroméditerranéen Anima. Le YML regroupe chaque année 200 jeunes leaders des sphères économique, politique, scientifique, artistique et culturelle issus des pays d’Europe du

Sud et du Maghreb. Ils se seront distingués, notamment, par une remarquable réussite professionnelle, une expérience reconnue de leadership et une participation active à la société civile. “Rapprocher les deux rives de la Méditerranée : est-ce bien nécessaire ?”, “EuroMéditerranéen : comment passer de la parole aux actes ?” et “Les conditions de réussite de l’EuroMéditerranéen” sont les thèmes qui seront abordés lors de la première journée de la conférence qui fera la part belle également à des sujets d’intérêt commun entre les deux rives de la Méditerranée. L’on évoquera surtout “l’épargne des migrants et son orientation vers l’investissement”, “la gestion des flux migratoires” et “les nouvelles opportunités d’affaires euromaghrébines”. H. S.

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L’ÉCONOMIE

LIBERTE

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LA LOI DE FINANCES COMPLÉMENTAIRE 2008 ADOPTÉE

“La taxe sur les véhicules pénalise de nombreux citoyens” Le texte a été approuvé par les membres de l’APN à une large majorité sans débat. ’Assemblée populaire nationale a procédé hier à l’adoption de l’ordonnance portant loi de finances complémentaire pour 2008. Le Rassemblement pour la culture et la démocratie et le parti d’Ennahda ont voté contre. Le RCD réitère “sa position de principe maintes fois proclamée”, à savoir que le recours à l’ordonnance pour légiférer “doit être exceptionnel et non structurel”. Le RCD souligne que “l’évacuation du débat ainsi induite par cette voie rabaisse le rôle du parlementaire”. Cette manœuvre, relève le parti de Saïd Sadi, “vise à masquer nombre de mesures anti-sociales et impopulaires”. Le groupe parlementaire du Parti des travailleurs, qui a préféré s’abstenir de voter le texte, regrette, lui aussi, que “la loi de finances complémentaire pour 2008 (LFC) soit promulguée par ordonnance, empêchant ainsi les députés de débattre et de contribuer à son élaboration”. Le groupe parlementaire du Parti des travailleurs s’élève contre “l’instauration de nouvelles taxes dans une LFC censée répondre uniquement aux besoins additionnels et apporter les corrections nécessaires”. Le PT rejette ainsi la taxe sur les véhicules neufs, “qui pénalise beaucoup de citoyens, notamment ceux des régions où la voiture est le seul moyen de transport disponible”. Le PT estime que le transport en commun, pour lequel a été instituée cette taxe, est un service public qui doit être soutenu par le Trésor public. Même la commission des finances et du budget de l’APN

L

souligne les répercussions négatives de la mesure sur le pouvoir d’achat du citoyen. Cependant, le PT enregistre avec satisfaction certaines mesures introduites dans la loi de finances complémentaire pour 2008, entre autres l’effacement des dettes des communes, l’institution d’un fonds de régulation de la production agricole et la création d’un fonds spécial pour soutenir les éleveurs et les petits paysans, “laminés par la crise mondiale qui frappe ce secteur”. L’ordonnance portant loi de finances complémentaire pour 2008 est déjà publiée dans le Journal officiel numéro 42. Le texte prévoit un certain

D. R.

La taxe sur les voitures aura des répercussions négatives sur le pouvoir d’achat.

nombre de mesures en faveur des entreprises, mais aussi de nouvelles taxes. La loi de finances complémentaire pour 2008 a réaménagé les modes et les niveaux d’imposition par activité. Ainsi, le taux de l'IBS est fixé respectivement à 19% pour les activités de production de biens, le bâtiment et les travaux publics, ainsi que les activités touristiques, à 25% pour les activités de commerce et de services, ainsi que pour les activités mixtes lorsque le niveau du chiffre d'affaires réalisé au titre du commerce et des services est de plus de 50% du chiffre d'affaires hors taxes.

BOUALEM MARAKCH, PRÉSIDENT DE LA CAP, À LA CHAÎNE III

La situation est catastrophique en matière de foncier e président de la Confédération

L algérienne du patronat (CAP),

M. Boualem Marakch estime que les différentes exonérations au profit des entreprises prévues dans la loi de finances complémentaires (LFC) pour 2008 “vont dans le bon sens puisqu’elles touchent une certaine catégorie de contribuables et améliorent leur situation actuelle”. Le président de la CAP reconnaît, toutefois, que l’ensemble de ces dispositions prises par le gouvernement restent “insuffisantes”. Il a, à ce propos, mis l’accent sur un certain nombre de recommandations qu’il a présentées hier aux membres de la commission des finances de l’APN. Ces propositions projetées pour l’année 2009 visent, selon lui, les fondements de l’entreprise. Il s’agit, précise-t-il, de l’impôt forfaitaire unique, l’impôt sur le bénéfice des entreprises (IBS)… pour lesquels la CAP recommande un véritable allégement. Cette action que compte mener l’organisation s’inscrit dans le cadre de la consolidation du développement économique et social. La CAP veut également “apporter un éclairage”, quant aux mesures prises dans la LFC 2008. Pour le patron de la CAP, il faut cesser de recourir à des lois de finances complémentaires tous les ans. “Il ne faut plus que ces LFC s’éterrecommande-t-il. M. nisent”, Marakch indique que les opéra-

teurs économiques souhaitent une “visibilité à terme”. Certes, avoue-t-il, il devra y avoir des LFC, mais il ne faut pas qu’elles soient répétitives. Déplorant la facture engendrée par les importations estimée à plus de 15 milliards de dollars, M. Marakch explique cela par les contreperformances réalisées par les différentes branches du secteur industriel du pays. Pour le 1er semestre de l’année 2008, l’industrie manufacturière a concrétisé une croissance de 6,5%, le semi-caoutchouc et plastique -20%, le textile a baissé à 18,2%, cuirs et peaux à 6,1 et le papier, bois et lièges qui ont atteint 11,5%... Devant une telle situation, le président suggère un sérieux regain d’intérêt pour la production nationale qui lui permettra de jouer son rôle dans l’essor de l’économie nationale. Ce qui constitue pour M. Marakch une priorité à la quelle doivent se tenir les pouvoirs publics est l’“élaboration d’une stratégie réelle de développement”. Que toutes les réformes menées jusque-là, affirme-t-il, doivent aboutir réellement à élever davantage le taux de croissance et de le maintenir sur une courbe ascendante. Revenant sur les récentes dispositions de la LFC pour 2008, le président de la CAP, qui est intervenu hier sur les ondes de la radio Chaîne III, souhaite que celles-ci

répondent aux préoccupations des opérateurs économiques. Quant à la lancinante question du foncier industriel, le premier responsable de l’organisation patronale parle de “situation catastrophique”. À titre d’illustration, il déplore l’utilisation à des fins autres que la réalisation de projets des assiettes foncières, par certains industriels. D’où, précise-t-il, la nécessité d’une intervention et d’une régulation de l’État. “Nous sommes franchement pour la concession, mais une concession fiable et viable”, déclare-t-il. En termes plus clairs, M. Marakch émet des réserves sur le “renchérissement” de terrains obtenus par des opérateurs pour la concrétisation de projets d’investissement ou d’expansion… Selon le patron, il faut arrêter cette spéculation et procéder à des contrôles de l’état d’avancement des travaux des différents projets envisagés sur ces terrains. Par ailleurs, la CAP vient de finaliser un mémorandum qu’elle présentera à l’Exécutif pour cette rentrée sociale. Le document de 98 pages contient, soutient M. Marakch, une analyse de la situation socioéconomique des trois dernières années. À travers cette étude, la CAP souhaite qu’il y ait un nouveau support qui donnera une impulsion de la part des pouvoirs publics au profit de l’entreprise algérienne. BADREDDINE KHRIS

Cette mesure est critiquée par certains opérateurs économiques estimant qu’elle encourage davantage l’IBS distribué sous forme de dividendes par rapport à l’IBS réinvesti, lequel devrait être davantage favorisé à travers des réductions fiscales plus conséquentes au regard de ses effets sur le développement des investissements. Au début des années 1990, le niveau de l’IBS réinvesti en Algérie était de 5% et celui des bénéfices distribués de 45%. La loi de finances complémentaire, dans son article 4, fait obligation pour les entreprises ayant bénéficié d’exonérations et de réductions de l’IBS de réinvestir la part des bénéfices correspondant à ces exonérations ou réductions. En effet, dans le cadre des actions engagées en vue de dynamiser l'investissement local, les dispositions de cette loi ont introduit l'obligation pour les entreprises qui bénéficient d'exonérations ou de réductions de l'IBS, dans le cadre des dispositifs de soutien à l'investissement, de réinvestir la part des bénéfices correspondant à ces exonérations ou réductions dans un délai de 4 ans à partir de la date de clôture de l'exercice dont les résultats ont été soumis au régime préférentiel. Le réinvestissement doit être réalisé au titre de chaque exercice ou au titre de plusieurs

exercices consécutifs. La loi de finances complémentaire 2008 exclut les concessionnaires de l’exemption de droit de timbres redevables sur les véhicules mis pour la première fois en circulation sur les transactions portant sur les véhicules neufs. Cette exclusion soumet au droit de timbre les transactions portant sur les véhicules neufs. La nouvelle taxe varie entre 50 000 et 150 000 dinars selon la cylindrée et la carburation du véhicule. Une autre disposition prévoit l’institution d’une redevance de 1% sur le chiffre annuel des concessionnaires automobiles. Comparativement à la loi de finances pour 2008, le prix de référence fiscale du baril de pétrole brut est porté à 37 dollars. Cette révision du prix de référence fait passer le produit de la fiscalité pétrolière budgétisée de 970 milliards de dinars à 1 715 milliards de dinars. Globalement, les recettes budgétaires passent de 1 924 milliards de dinars dans la loi de finances initiale à 2 763 milliards de dinars dans l’avant-projet de la loi de finances complémentaire pour 2008, soit une progression de 43,6%. Les dépenses budgétaires sont en progression de 12,9%, passant de 4 323 milliards de dinars à 4 882 milliards de dinars. MEZIANE RABHI

NOMINATION

INSTALLATION DU NOUVEAU CHEF DE L’IGF ●● Le ministre des Finances, M. Karim Djoudi, a installé hier M. Mohamed Djahdou en qualité de chef de l’Inspection générale des finances (IGF), et M. Ghanem Mohamed-Larbi au poste de directeur général de la comptabilité, a indiqué hier le ministère dans un communiqué. M. Djahdou a pris ses nouvelles fonctions en remplacement de M. Belgacem Aït-Saadi,

appelé à d’autres fonctions. Avant sa nouvelle nomination, le nouveau chef de l’IGF, M. Djahdou, occupait le poste de directeur général de la comptabilité auprès du ministère des Finances. Quant à M. Mohamed Larbi Ghanem, il exerçait la fonction de divisionnaire de l’organisation de la planification et des programmes à la Direction générale du budget.

NOUVEAU CHAMP DE COMPÉTENCE DE L’IGF

Le contrôle des subventions et l’argent de la solidarité es attributions de l'Inspection des finances (IGF), ainsi que l'organisation des structures centrales et régionales de cet organe de contrôle sont désormais fixées dans trois décrets exécutifs parus au Journal officiel n° 50 daté du 7 septembre 2008. Dans le décret exécutif fixant les attributions de l'IGF, il est souligné que cet organe de contrôle permanent exerce sa mission de contrôle sur la gestion financière et comptable des services de l'État, des collectivités territoriales ainsi que sur les institutions, organes et établissements soumis aux règles de la comptabilité publique. Son contrôle concerne également, ajoute le décret, les Établissements publics à caractère industriel et commercial (Epic), les organismes de sécurité sociale relevant du régime général et obligatoire, tous les organismes à vocation sociale et culturel bénéficiant du concours de l'État ou d'organismes publics, ainsi que tout

L générale

autre établissement public quel que soit son statut juridique. L'IGF contrôle aussi l'utilisation des ressources collectées, lors de campagnes de solidarité, par les organismes ou associations qui font appel à la générosité publique pour soutenir, notamment des causes humanitaires, sociales, scientifiques, éducatives, culturelles et sportives. En outre, toute autre personne morale bénéficiant du concours financier de l'État, d'une collectivité locale ou d'un organisme public (à titre de participation ou sous forme de subvention, de prêt, d'avance ou de garantie) fait l'objet de contrôle de l'IGF. Sont contrôlées également les conditions d'octroi et d’utilisation des subventions accordées par l'État, les collectivités territoriales et les organismes et établissements publics, la conformité des dépenses effectuées par rapport aux objectifs poursuivis par l'appel à la générosité publique.

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CYCLE DE CONFÉRENCES, “MÉDIAS ET OPINION”, CE SOIR AU CENTRE CULTUREL FRANÇAIS

LA VRAIE PLACE DU QUATRIÈME POUVOIR

AU THÉÂTRE CE SOIR

“LA GROTTE ÉCLATÉE” HABITE LE TNA ●● Yamina Mechakra est sans doute une des voix les plus singulières de la littérature algérienne. Son premier roman sidéra la scène culturelle algérienne, en 1979, par la force de son style, de sa personnalité. Kateb Yacine fut son mentor, et le lui préfaça. Son second roman, Arris, vint lui aussi, 20 ans plus tard avec, toujours la même force, la même vie débordant les pages. Mais entre-temps, “La grotte éclatée” était devenu un classique, et a donc eu le temps de tenter des hommes de théâtre, comme Hayder Benhassin qui a adapté une partie du roman et Ahmed Benaïssa qui l’a mis en scène, dans le cadre de “Alger, capitale de la culture arabe 2007”. C’est donc une reprise prestigieuse que propose le TNA ce soir. “En adaptant ce livre, j’ai pris le soin de garder le pathos de son auteur. Yamina Mechakra a vécu la guerre de l’indépendance. En plus, de par sa profession de psychiatre, elle a côtoyé des malades, des gens qui souffrent. Ces expériences apparaissent dans son roman”, expliquait Haïder Benhassine à El Watan, l’année dernière. Alors qu’Ahmed Benaïssa relevait le caractère non daté de cette œuvre : “Le roman de Mechakra traite également de la situation actuelle de l’Algérie. Il est de ce fait affranchi des rênes du temps.” Les rôles principaux seront tenus par Lynda Sellam, Malika Belbey et Ali Djebara. R. C. “La Grotte éclatée”, d’après le roman de Yamina Mechakra, au TNA, jeudi 18 septembre, à partir de 22 heures.

LIBERTE

LOUNIS AÏT MENGUELLET À LIBERTÉ

“LA POLLUTION SONORE Y’EN A PARTOUT” fère écouter du vrai. Ces gens-là ne rendent pas service à la chanson kabyle en plus. Car cela risque d’être une sorte d’émulation et tout le monde va se mettre à faire la même chose et les vrais créateurs vont être découragés et se diront, à quoi bon continuer. Ça, c’est dangereux.. Pourtant, ces "repreneurs" ont la possibilité de demander des textes à des paroliers qui voudraient bien que leurs textes soient exploités, idem pour la musique puisque nous avons de talentueux compositeurs de musique qui ne demandent que ça. Et le patrimoine de la chanson kabyle sera enrichi.

Dans cet entretien, recueilli au lendemain d’un concert à la maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou, le chanteur évoque sans détour la difficulté de créer, mais se tient à l’écart de toute nostalgie et refuse de lancer l’opprobre sur la nouvelle génération. Entretien réalisé par : YAHIA ARKAT Liberté : Vous avez été absent durant ces dernières années. Comment s’est effectué à présent votre retour sur scène ? ●● Lounis Aït Menguellet : Je n’ai pas été vraiment absent au sens où je me suis absenté exprès ou pour des raisons particulières. Je me suis absenté tout simplement parce qu’il n’y avait pas de propositions de galas suffisantes. Donc, j’anime un gala de-ci de-là, mais je n’ai pas été vraiment absent. Vous venez d’animer des concerts à Tizi Ouzou et, auparavant, à Alger. Comment avez-vous trouvé le public, notamment le public algérois ? ●● Le public algérois est toujours égal à lui-même, c’est-à-dire un public formidable. Je vous avoue en toute sincérité que j’ai la chance d’avoir un public extraordinaire, un public qui a toujours été fidèle et qui m’a toujours compris. À dire vrai, c’est un public avec qui je suis à l’aise. Avec sa complicité, je me sens vraiment à l’aise. Vous avez chanté, à vos débuts, l’amour platonique à la fleur d’oranger avant d’investir, par la suite, la chanson politique et philosophique engagée. Pourtant, on ne connaît pas de prises de position à l’homme public que vous êtes. Vous ne semblez pas regretter “les années d’or d’Aït Menguellet” ? ●● Je ne regrette absolument rien. Je ne suis pas d’accord avec ce vocable de fleur d’oranger, dans la mesure où les chansons d’amour que j’ai chantées sont des chansons de société. C’étaient des problèmes bien réels de l’époque. Autrement dit, c’est loin d’être des chansonnettes à la fleur d’oranger. Il est vrai que je suis passé à autre chose tout naturellement avec l’âge et avec la prise de conscience d’autres problèmes qui se posent à la société. Quand j’ai commencé à chanter à l’âge de 17 ans, les problèmes “prioritaires” étaient l’affection et l’amour. Ensuite, il y a eu des problèmes plus sérieux. J’ai été sensibilisé par ces problèmes que j’ai fini par chanter. En avançant dans l’âge, on gagne en sagesse ce que l’on perd en insouciance. Maintenant, concernant ma participation dans des débats ou des prises de position, je n’ai jamais prétendu être un chanteur engagé. J’ai chanté des textes engagés par la force des choses. Quand on constate une anomalie et qu’on la dénonce, cela ne veut pas dire forcément qu’il s’agit de la chanson engagée. Peutêtre que la chanson engagée exige

Yahia/Liberté

●● Dans un contexte marqué par une désaffection croissante pour les supports traditionnels, par la remise en cause de leur crédibilité, les ruptures technologiques (Internet, réseaux sociaux, téléphonie mobile) et la multiplication des sources d’informations, les médias entrent aujourd’hui dans une période charnière de leur histoire. Les épisodes en France, de la campagne référendaire européenne, en 2005, et celui, un an plus tôt, en Algérie, de l’élection présidentielle ont laissé des traces. Dans ces deux cas, les électeurs sont allés à l’encontre de la position défendue par les rédactions les plus puissantes, à la télé près pour le cas algérien. Les médias, dans les deux cas, se sont réveillés groggy au lendemain du vote, avant d’entamer pour les meilleurs d’entre eux une sérieuse remise en cause. C’est de cette remise en cause et de la recherche d’un rapport moins torturé à la politique que devrait traiter Fabrice d’Almeida, professeur à l’Institut français de presse durant la conférence, intitulée “Les médias fontils l’opinion”, qu’il anime aujourd’hui au Centre culturel français. Ce docteur agrégé d’histoire et spécialiste des médias a dirigé l’Institut d’histoire du temps présent, travaillé au centre MarcBloch et signé de nombreuses contributions et articles. Il est l’auteur, avec Christian Delporte, d’une somme sur l’“histoire des médias en France de 1914 à nos jours (Flammarion, 2003) mais également, et c’est son ouvrage le plus connu, de “Images et Propagande (Casterman-Giunti, Reed 1998). Aujourd’hui, les médias doivent non seulement repenser leur modèle économique mais également renouveler leur rapport à leurs clients ou usagers. Plus prosaïquement, et notamment dans les pays comme le nôtre où la presse quotidienne nationale enregistre encore de bons scores, cela veut dire : redéfinir le contrat de confiance qui lie un titre à son lecteur. Mais cette redéfinition doit se faire à la lumière d’une analyse sérieuse et sans complaisance de ce que l’on appelle trop facilement “l’opinion”. En ce sens, une conférence, comme celle que proposent le CCF et Fabrice d’Almeida ne peut être que passionnante. R. A. “Les médias font-ils l’opinion”, par Fabrice d’Almeida, jeudi 18 septembre à 21 heures, au Centre culturel français.

CULTURE

de celui qui la pratique qu’il soit engagé politiquement, par exemple dans une formation politique ou autre. Ce n’est pas le cas pour moi. Non. J’ai chanté des textes engagés, c’est vrai, mais je ne me suis jamais engagé dans une formation politique. J’estime que si quelqu’un a quelque chose à donner, il la donne de la manière qu’il connaît le mieux. Moi, je ne comprends pas qu’on me demande autre chose que de faire des chansons. C’est tout ce que je sais faire. Si un chanteur dénonce une injustice et que cette dénonciation porte, pourquoi l’étiqueter ou l’embrigader ? On demande à un journaliste de faire des articles et au boulanger de fabriquer du pain, mais à un chanteur, on lui demande de faire autre chose que chanter ! Je pense que la chanson se suffit à ellemême. À un moment donné, vous avez décidé d’arrêter la chanson. Un opus intitulé Tiregwa, résumant vos 40 ans de carrière, a été d’ailleurs édité, avant de renouer avec la production. Comment expliquezvous cela ? ●● Je n’ai jamais annoncé que j’allais arrêter la chanson. J’ai composé cette chanson parce que, à un certain moment, c’était une sorte de jeu pour moi. Je m’explique : quand j’ai envie de chanter une de mes chansons, c’est comme si j’avais envie de les chanter toutes. Or, ce n’est pas possible, on ne peut pas prendre sa guitare et chanter comme cela 200 chansons d’un seul coup. Alors, j’ai imaginé une chanson où elles se trouveraient toutes. Voilà comment est née Tiregwa. Ce n’était pas du tout l’annonce d’une fin de carrière. Cela dit, je n’ai pas non plus déclaré que je continuerai. Tout simplement parce qu’à chaque fois que je com-

pose, je ne sais pas s’il y en aura d’autres, s’il y aura d’autres compositions. C’est en dehors de ma volonté. Je ne compose pas de chanson quand je le décide ; ça vient ou ça ne vient pas. Ça va faire bientôt la cinquième année que cela ne vient pas, je n’y peux rien. Si ça vient, je continuerai avec plaisir, mais si ça ne vient pas… Voilà donc, je n’ai pas décidé d’arrêter. C’étaient des interprétations arbitraires. Est-ce qu’on peut dire que Aït Menguellet a des projets artistiques ? ●● Non, justement je viens de vous expliquer que concernant la production, je ne peux pas avoir de projet. C’est à partir du moment où je compose quelque chose que j’enclenche le projet d’enregistrer. On ne peut pas monter un projet alors qu’on n’a rien. En revanche, j’ai des projets de spectacles. Une tournée en France qui va démarrer à la mi-octobre. Là, pendant le Ramadhan, je me suis produit sur scène. J’espère qu’il y aura des galas dans d’autres wilayas comme Bouira, Bordj Bou-Arréridj, Boumerdès… Que pensez-vous de certains chanteurs qui commercialisent des reprises, autrement dit des œuvres qui ne sont pas les leurs, au nez et à la barbe de l’ONDA ? ●● C’est un vrai problème que j’ai soulevé à plusieurs reprises. La question des reprises est un problème grave, parce qu’on voit des chanteurs naître comme cela, sans rien. Et puis, ils font des dégâts ; ils reprennent des œuvres d’illustres artistes pour les massacrer. Parce que si j’ai envie d’écouter du Slimane Azem, il y a des enregistrements de Slimane Azem, je préfère écouter le vrai. Du Cheikh El-Hasnaoui, je pré-

AÏT MENGUELLET AUJOURD’HUI À BOUMERDÈS ●● Le chanteur Lounis Aït Menguellet animera aujourd’hui à partir de 22h à la salle INH de Boumerdès une grande soirée musicale et de poésie. Dommage que la fête n’ait pas été programmée à la salle omnisports de la ville pour permettre à tous les fans de Lounis d’apprécier les dernières poésies du chanteur. Par ailleurs, on a appris que le chanteur se produira également le 22 septembre prochain à la salle Erriche de Lakhdaria dans la wilaya de Bouira. M. T.

Justement, il existe une tendance dans le public qui considère que la chanson kabyle a régressé. À telle enseigne que certains l’assimilent à de la pollution sonore… ●● Régresser non, mais la chanson kabyle est en train de subir une certaine mutation. C’est un phénomène mondial. Et c’est ce qu’on appelle la pollution sonore, il y en a partout. Mais disons que pour une certaine jeunesse, elle ne considère pas ceci comme de la pollution sonore. Je suis d’accord pour la coexistence de tous les genres musicaux, pourquoi pas. Les musiques du genre moderne et bruyant, quoi qu’on dise, on en a besoin aussi. Si notre jeunesse recherche ces sonorités, il vaut mieux qu’elle les trouve dans son patrimoine que d’aller les chercher ailleurs. Maintenant, pour ce qui est de la régression, je crois qu’il y a aussi actuellement des chanteurs d’un très bon niveau qui se font connaître et qui ont d’excellents textes, en tout cas plus ou moins élaborés. Alors, il n’y a pas de raison de dire que la chanson kabyle est en danger. Moi je ne le pense pas. Que pensez-vous du genre non-stop appelé communément "spécial fête" ? ●● Tous les genres ont le droit d’exister. Car il faut savoir une chose, si des chanteurs n’étaient pas écoutés, ils n’auraient pas réussi. Alors faut-il condamner seulement le chanteur ? Un chanteur quand il fait n’importe quoi et que ça marche, il faut se poser la question : quel est le public qui l’écoute ? S’il n’existait pas un public pour l’écouter, il aurait arrêté. Donc la responsabilité est partagée à mon avis. Y. A.

AGENDA AUJOURD’HUI, JEUDI 18 SEPTEMBRE 2008 : ● CONFÉRENCE : A partir de 21h30 à la BNA, salle Lakhdar Essaïhi : “enjeux de la recherche musicale en Algérie” présentée par l’artiste et chercheur, Nourredine Saoudi ● CONCERTS : À partir de 21h30 à l’Auditorium : récital hawzi avec Nacer-Eddine Chaouli A partir de 21h30 à l’espace Casbah : soirée chaâbi avec Boubekeur Hattali, Badji Bahri et Nacer Mokdad À partir de 22h, à la salle El Mouggar : concerts de Hakim EL Ankis, Toufik Aoune, AEK Guessoum

DEMAIN VENDREDI 19 SEPTEMBRE 2008 : ● CONCERTS : À partir de 21h30 à l’Auditorium : concert de musique avec Abderrahmane Djalti À partir de 21h30 au Nadi El Anka : concert avec le groupe “Dzair” À partir de 22h, à la salle El Mouggar : concert de Melhem Barakat.

Jeudi 18 septembre 2008

L’ALGÉRIE PROFONDE

LIBERTE

RENTRÉE SCOLAIRE À LAGHOUAT

BRÈVES

Les salles de classes surchargées

DU CENTRE IMPLANTATION DE DÉCHARGES ANARCHIQUES À AZAZGA

LES COMITÉS DE VILLAGE RÉAGISSENT

Le déferlement des élèves inscrits en première année dans les CEM, d’une part, et le retard dans les délais des projets de réalisation des infrastructures scolaires, d’autre part, semblent être à l’origine de la surcharge des salles de classes dans la wilaya de Laghouat.

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Yahia / Liberté

our cette année scolaire 2008/2009, le nombre d’élèves scolarisés dépasse les 100 000 inscrits. Environ 56 000 sont inscrits au primaire, 39 000 au CEM et 13 800 au lycée. Le nombre d’enfants inscrits en classes préparatoires avoisine les 5 000 enfants. Un pallier qui souffre d’ores et déjà de manque de moyens et d’équipements pédagogiques spécifiques. Le déferlement des élèves inscrits en première année dans les CEM, d’une part, et le retard dans les délais des projets de réalisation des infrastructures scolaires, d’autre part, semblent être à l’origine de la surcharge des salles de classes dans la wilaya de Laghouat. Selon les sources de Liberté, une vingtaine de CEM répartis sur treize communes de la wilaya souffrent d’un déficit chronique en infrastructures d’accueil. Raison principale de la surcharge des salles de classes existantes. Pour pallier le déficit, la tutelle a prévu l’extension de quelques infrastructures existantes pour la réalisation d’une quarantaine de salles de classe. Un état de fait qui a contraint la tutelle à se rabattre sur les écoles primaires et y ouvrir des annexes. Ce qui constitue souvent une source de problèmes d’encadrement, d’équipements pédagogiques et de mauvaise gestion. Il faut dire que le recrutement de plus de 250 nouveaux enseignants dans différentes spécialités pour ce palier a comblé relativement une partie du déficit en encadrement. Comme chaque année, aucun établissement de la commune de Hassi-R’Mel n’a échappé au manque criard d’enseignants et d’infrastructures d’accueil. La surcharge des classes a atteint parfois la cinquantaine d’élèves. Du fait que l’école M’Barek-El-Mili soit dépourvue de poste budgétaire pour le recrutement d’un enseignant, nous dit-on, on a regroupé deux classes d’élèves de quatrième année dans une même salle conçue initialement pour une trentaine d’élèves. Le CEM Ahmed-Benziane, situé à la cité OPGI de Hassi-R’Mel, a accueilli pour cette année scolaire 26 divisions au moment où cet établissement ne compte que

Le nombre d’élèves a atteint parfois la cinquantaine.

16 salles de classes, soit un déficit de 9 salles d’où une surcharge des classes. Le projet de réalisation d’une infrastructure d’accueil des élèves en internat au CEM de SidiBouzid, au nord-ouest de Laghouat, n’a pas vu de début de travaux à ce jour. Ce qui pénalise une fois de plus les quelque 230 élèves contraints de parcourir des dizaines de kilomètres pour rejoindre leurs classes. À cela s’ajoute le déficit de transport, de chauffage, d’éclairage… dans beaucoup d’écoles à travers la wilaya de Laghouat. Ainsi, les élèves qui s’y rendent chaque jour

grelottent de froid. Ce qui les oblige, affirment les parents, à garder leur manteau en classe. C’est aussi l’une des raisons d’absentéisme. Cette situation est due aux faibles moyens financiers des communes qui ne permettent pas d’intervenir pour la maintenance quotidienne et les réparations nécessaires au niveau des infrastructures relevant de leur territoire. Le déficit nettement sensible dans les lycées de la wilaya de Laghouat a contraint les directeurs d’établissements à augmenter le volume horaire des enseignants. Ainsi, ces derniers devront accomplir des heures sup-

plémentaires, notamment ceux appelés à dispenser les cours en sciences humaines, nous dit-on. Ce qui n’est pas sans conséquences fâcheuses sur le rendement de l’enseignant. Un état de fait qui se solde par des contreperformances lors des examens de fin d’année. Les déficits énormes enregistrés par les établissements scolaires se répercuteront sans aucun doute sur la qualité de l’enseignement. Ils sont, en partie, la cause principale des contre-performances enregistrées lors des examens ces dernières années. BOUHAMAM AREZKI

KHEMIS MILIANA

Journée d’étude sur le diabète i le type 1 ne présente que 10 %, le diabète de type 2 constitue 90 % des diabétiques, dont la quasi totalité est suivie par des médecins généralistes. L’OMS estime à 150 millions le nombre de diabétiques dans le monde, ce chiffre doublera en 2025. Sous ce thème, une journée d’étude et d’information a été organisée par l’Association algérienne des paramédicaux de Khemis Miliana en collaboration avec le centre El Maïmoun, au niveau du cinéma Kawakib de la ville, où plusieurs personnes ont assisté à des interventions sur le diabète. “La contraception et le diabète”, “La tension artérielle chez le diabétique”, “Les complications rénales”, “Le pied du diabétique” et autres sont les principaux thèmes abordés mercredi dernier à Khemis Miliana. Des médecins spécialistes ont présenté des communications à l’intention d’un public nombreux. L’initiative été prise par un certain Mohamed Bensoltane, un jeune diabétique, qui fait de grandes démarches pour cette catégorie de malades. Selon le président de l’Association algérienne des paramédicaux, Mohamed Kharachi, qui œuvre depuis plusieurs années,

S

cette maladie a connu une recrudescence à Aïn Defla ces quinze dernières années. Le Dr Ghanem du CHU de Bab El Oued (Alger), dans son intervention, a déclaré que “la majorité des malades hospitalisés sont des diabétiques. Le diabète constitue incontestablement l’une des maladies chroniques les plus répandues chez nous. Les médecins mènent un combat permanent pour arriver à soulager les malades en mettant à leur disposition tous les moyens humains et matériels nécessaires”. Cependant, l’objectif premier de ces journées est la sensibilisation de cette maladie. Pour Mme Boudela Faïza, maison diabétique du Ruisseau (Alger), son intervention était basée sur les aliments pris par les diabétiques. Selon l’oratrice, avec une bonne alimentation, une hygiène et une activité sportive, on peut atténuer les effets de cette maladie qui touche des millions de personnes à travers le monde. Ce chiffre, selon l’OMS, passera à près de 400 millions d’ici 2030. “En raison d’une mauvaise nutrition, près de 9% de la population du monde arabe sont diabétiques, en plus de ceux atteints d’obésité, une maladie qui peut entraîner des complications au niveau de certaines artères. “L’Algérie, avec une population

estimée, au 1er janvier 2007, à 33,8 millions d’habitants, compte 8% de personnes atteintes du diabète. Ce problème va s’aggraver avec le vieillissement progressif de la population.” Selon les intervenants, l’aspect de la prévention permet surtout de préserver la qualité de vie du diabétique et son entourage. Cela lui évite des complications comme l’amputation de certains membres. Il a noté qu’il existe quatre maisons du diabétique dans la wilaya. Les responsables comptent créer d’autres maisons équipées pour prendre en charge tous les malades et ceux d’entre eux souffrant de complications qui résultent de leur pathologie, comme la rétinopathie qui est de plus en plus répandue, la néphropathie diabétique, le coma sous ces différentes formes. Toutes ces complications nécessitent un équipement spécifique et ce serait une bonne chose qu’il soit disponible de façon permanente dans un endroit fixe, cela éviterait au malade bien des contraintes. Pour rappel, les organisateurs ont distribués plus de 100 appareils glucomètres, un don de LifeScan Johnsons and Johnsons Company, pour les malades. MOHA B.

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●● Lors d’une réunion tenue il y a quelques jours au village dit Tamassit, ayant regroupé les représentants de cinq comités de village, à savoir les villages Tamassit, Hendou, Agraradj, Tachrouft et, enfin, celui d’Izarouken, en présence du mouvement associatif local, associations culturelles, sportives et environnementales, ceci dans le but de trouver une solution adéquate au problème des décharges publiques implantées anarchiquement aux alentours et dans toute cette contrée. Ainsi, après avoir dénombré les inconvenants liés à l’implantation des décharges anarchiques et les conséquences qu’elles peuvent engendrer à court et à long terme sur l’environnement et la santé des habitants, les présents ont manifesté leur refus catégorique de cautionner cet état de fait en interpellant les autorités concernées à prendre les mesures nécessaires et d’agir en conséquence afin de remédier à ce fléau qui menace l’écosystème de la région. Dans une correspondance adressée aux responsables locaux, les représentants des villages et du mouvement associatif ont réaffirmé leur volonté et leur disposition au dialogue et à la concertation en proposant d’organiser, dans les jours à venir, une réunion qui regroupera toutes les instances et autorités publiques concernées par ce problème épineux de l’hydraulique. Pour rappel, le choix d’un site approprié pour l’installation d’une décharge publique contrôlée est devenu un réel casse-tête pour les autorités locales en raison des refus catégoriques exprimés par les riverains quant aux terrains choisis pour l’implantation de ces décharges, terrains jugés trop proches de leurs villages. En attendant de trouver un proche dénouement à cette affaire, c’est la faune et la flore qui sont en train de payer les lourdes conséquences en raison d’une pollution qui gagne du terrain à un rythme inquiétant, en témoigne le nombre incalculable de décharges sauvages implantées dans les parages. H. A.

BARAKI

60 COUFFINS DU RAMADHAN DISTRIBUÉS AUX TRAVAILLEURS DU STADE ●● Les travailleurs du stade de Baraki, notamment les recrutés dans le cadre du social, ont bénéficié dernièrement du couffin du Ramadhan. En effet, selon les dires du directeur du stade initiateur de cette opération de bienfaisance, soixante couffins ont été distribués aux travailleurs nécessiteux qui, selon toujours ce responsable, n’arrivent même pas avec leurs salaires de misère à subvenir à leurs famille. “Je me suis engagé tout seul à distribuer le couffin du Ramadhan aux travailleurs du stade grâce au concours, bien sûr, de certaines entreprises que j’ai sollicitées moi-même. Je vous fais savoir que nous avons des travailleurs pères de famille qui ne touchent que trois mille dinars par mois”, nous a déclaré le responsable. Outre les travailleurs du stade, quatre familles habitant un bidonville érigé derrière le stade ont bénéficié de cette opération. Il est à noter que l’APC de Baraki a distribué jusqu'à ce jour plus de deux mille couffins du Ramadhan aux familles démunies. NACER ZERROUKI

Jeudi 18 septembre 2008

L’INTERNATIONALE

LIBERTE

À DEUX MOIS DE LA PRÉSIDENTIELLE

YÉMEN

LA CRISE FINANCIÈRE RECENTRE LA CAMPAGNE AMÉRICAINE

16 morts dans un attentat kamikaze contre l'ambassade américaine L'ambassade des ÉtatsUnis au Yémen, qui avait déjà échappé cette année à une attaque de la branche locale d'Al-Qaïda, a été la cible, hier, d'un attentat suicide à la voiture piégée qui a fait au moins seize morts, selon une source officielle. n bilan fourni par le ministère de indique que six assaillants, six soldats et quatre civils, dont une ressortissante indienne, ont péri dans cette attaque, l'une des plus sanglantes de l'histoire du Yémen. Un mystérieux groupe islamiste se présentant comme le Jihad islamique au Yémen a revendiqué peu après l'attentat dans un communiqué parvenu à l'AFP, mais dont l'authenticité ne pouvait être établie. Il a aussi menacé de prendre pour cible les chancelleries de Grande-Bretagne, d'Arabie Saoudite et des Émirats arabes unis à Sanaa. Pour sa part, le porte-parole de l'ambassade des États-Unis, Ryan Gliha, a indiqué qu'il y avait eu “plusieurs victimes”, sans plus de précision. Le bâtiment abritant la chancellerie étant situé, pour des raisons de sécurité, à environ cent cinquante mètres de l'entrée proprement dite du complexe et de la route, il semblait très improbable que les personnes se trouvant à l'intérieur de la chancellerie au moment de l'attaque aient pu être touchées. L'explosion a été d'une

U l'Intérieur

Cette attaque est l’une des plus sanglantes de l'histoire du Yémen.

D. R.

●● La crise boursière mondiale a bousculé la campagne présidentielle américaine. Les démocrates y voient encore plus la nécessité d'un changement politique tandis que les républicains proposent d'alléger les impôts et de réduire la taille du gouvernement. Il aura fallu une crise financière mondiale partie des États-Unies pour arracher la campagne électorale américaine à ses coups bas personnels et de son show, et obliger les deux candidats à la Maison-Blanche, Obama et McCain, à s'atteler à la préoccupation numéro un de leurs concitoyens : l'économie. Le républicain et le démocrate se querellent depuis des mois pour savoir qui sera le meilleur commandant en chef, autrement dit qui sera le plus apte à gérer la sortie des États-Unis des bourbiers irakien et afghan depuis le bureau ovale de la Maison-Blanche. L'onde de choc internationale du dépôt de bilan de la banque d'affaires américaine, Lehman Brothers, leur a fourni l'occasion de se mesurer à une crise qui affecte directement les électeurs. Pourtant, de nombreux sondages ont témoigné que l'économie représente le premier sujet de préoccupation des Américains, moins de 50 jours avant l'élection présidentielle du 4 novembre, révélant aussi que ni Obama ni McCain ne les ont encore vraiment convaincus de leur capacité à redresser la situation économique. L’obamia et la palinomania n’étant que des effets de shows médiatiques, les deux candidats tentent de donner espoir depuis ce lundi noir à des électeurs aux abois, qui voient fondre leurs pouvoir d’achat, leurs retraites, leurs économies et disparaître leurs logements pour ceux qui les ont achetés à crédit. Ce retour à un sujet primordial tranche avec les bassesses de la semaine dernière quand le camp McCain accusait, par exemple, Obama d'insulter la colistière républicaine, Sarah Palin, en utilisant l'expression populaire, courante aux États-Unis, “mettre du rouge à lèvres à un cochon”. Le candidat démocrate a rebondi en s'empressant d'imputer la crise financière aux huit années de gouvernement Bush et a prédit que les Américains en connaîtraient quatre équivalentes avec McCain. Son rival a promis une réforme de Wall Street et assuré qu’Obama allait augmenter les impôts et miner la croissance économique. Le sénateur de l'Arizona, qui mène désormais d'une courte tête dans les sondages, a aussi assuré que les fondamentaux de l'économie étaient solides, s'attirant aussitôt les railleries de son adversaire. “Sénateur McCain, de quelle économie parlonsnous ? Alors que le chômage augmente, ainsi que les prix”, a rétorqué Obama dans le Colorado. Donc, malgré la gravité de la situation et une récession qui frappe aux portes des États-Unis, la partie de ping-pong se poursuit. Mais, les deux candidats ne pourront pas continuer de la sorte. Rendez-vous le 26 septembre, lorsque débutera le premier des trois débats publics qui opposeront les candidats. D. B.

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telle violence que des morceaux de chair étaient retombés à une centaine de mètres de là, selon des résidents. Selon plusieurs témoins anonymes, l'attentat a été l'œuvre d'un kamikaze qui a fait exploser un véhicule devant l'enceinte du bâtiment. Juste avant, des hommes armés circulant dans un autre véhicule avaient ouvert le feu sur les policiers de faction devant le bâtiment, déclenchant une fusillade nourrie. Le journal en ligne du ministère de la Défense yéménite, 26sept.net, a toutefois fait état de deux voitures piégées. En explosant, la voiture piégée a pris feu et déclenché un incendie à l'entrée de l'ambassade. Dans des messages mis en ligne sur des sites internet islamistes peu avant le début du Ramadan, des jihadistes

avaient averti que des attaques auraient lieu au Yémen durant le mois de jeûne musulman. Le 18 mars, l'ambassade américaine avait déjà été la cible d'un attentat aux obus de mortier qui avait été revendiqué par les Brigades Jund Al-Yémen (soldats du Yémen), branche locale du réseau AlQaïda. Les assaillants avaient manqué leur cible, mais un projectile avait frappé une école pour jeunes filles voisine de l'ambassade, tuant un policier et une élève. Quatre policiers et une quinzaine d'élèves avaient été blessés. On ne sait rien du Jihad islamique au Yémen, et notamment de ses liens avec la branche locale d'Al-Qaïda. Ce groupe ne s'était manifesté qu'une fois, pour revendiquer un attentat qui

avait ensuite été revendiqué par l'antenne yéménite d'Al-Qaïda. Dans son communiqué, il affirme qu'il compte “poursuivre la série d'explosions selon le plan préétabli et (visant) d'autres ambassades”. Cette dernière phrase semble se référer à un précédent communiqué daté de mardi dans lequel le groupe avertissait, à propos des ambassades d'Arabie Saoudite, de Grande-Bretagne, des États-Unis et des Émirats arabes unis, qu'il allait les faire “exploser (...) si nos frères ne sont pas libérés” des prisons du Yémen. Au contraire du “Jihad islamique au Yémen”, le réseau Al-Qaïda est très actif depuis des années au Yémen. Il s'était manifesté pour la première fois dans ce pays le 12 octobre 2000 lors d'une attaque suicide à l'aide d'un canot piégé contre le destroyer américain USS Cole dans le port d'Aden (sud) qui avait tué dixsept marins américains. Pays misérable situé au sud de la péninsule arabique et dont est originaire la famille d'Oussama Ben Laden, fondateur d'Al-Qaïda, le Yémen s'était alors rangé aux côtés des États-Unis dans la lutte contre Al-Qaïda, mais affiche depuis un bilan très mitigé. Depuis environ un an, le nombre des attentats contre des cibles occidentales et gouvernementales s'est nettement accru. Ces dernières semaines, les services de sécurité yéménites ont arrêté des dizaines de membres présumés d'Al-Qaïda. En août, ils avaient annoncé avoir tué cinq membres de la branche locale d'Al-Qaïda, dont un de ses chefs qui s'était échappé de prison en février 2006 avec vingt-deux autres extrémistes. AFP

FIN DE LA CRISE ZIMBABWÉENNE

Partage de pouvoir ou Mugabe vers la porte de sortie ? n signant le 15 septembre un accord de gouvernement avec son opposant Morgan Tsvangirai, le président Mugabe évite la guerre civile, voire la justice, mais met fin à son règne sans partage de 28 ans sur le pays. L'accord de partage du pouvoir qu'il a signé, contraint par la communauté internationale et même son protecteur, Mbeki, le président de l’Afrique du Sud, va protéger le président zimbabwéen et son régime de toute poursuite pour la sanglante vague de terreur et d'assassinats qu'ils ont déchaînée contre les sympathisants de l'opposition et leurs leaders depuis la campagne des législatives en début de l’année. Mugabe reste président malgré son coup de force électoral. Lors du premier tour des présidentielles au mois de mars, Tsvangirai l'avait emporté, malgré l'exil de millions de sympathisants de l'opposition et l'intimidation que le parti au pouvoir, l'Union nationale africaine du Zimbabwe-Front patriotique (Zanu-PF), ne

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s'était pas privé d'exercer. Désormais, Mugabe, l’autocrate, va gouverner à la tête d'un gouvernement composé pour moitié d'hommes de l’opposition. Mais ce pacte historique arraché in extremis grâce aux pressions de l’Afrique du Sud et au silence de l’Union africaine renferme des éléments capables de faire voler en éclats les 28 années du règne de Mugabe et de restreindre le pouvoir du seul dirigeant que le pays n’ait jamais connu jusqu'à ce qu'une élection propre puisse être organisée. Dans les coulisses, Tsvangirai et les leaders du Mouvement pour le changement démocratique (MDC) parlent de cet accord comme d'un grand tournant. Certains estiment que le 15 septembre pourrait marquer la fin de la domination politique abusive et, parfois, violente de la Zanu-PF, ce que d'aucuns à Harare ont appelé la deuxième guerre d'indépendance et le commencement d'un combat tout aussi

difficile pour prendre le contrôle du gouvernement. Les deux factions du MDC auront un ministre de plus que la Zanu-PF et le contrôle du Parlement, ce qui permettra au parti de mettre Mugabe en minorité et d'élaborer les politiques. Cela devrait permettre aussi au MDC de démanteler l'appareil de répression qui a contribué à maintenir Mugabe au pouvoir après que sa popularité s'est effondrée. Le gouvernement pourra abolir les lois qui interdisent les journaux, mettent les journalistes en prison et imposent des restrictions sévères à la liberté d'expression. Mais, ce scénario dépend de la répartition des ministères, âprement disputée par Mugabe et son chef de gouvernement. Le président devrait garder la main sur l'armée par le biais d'un ministre de la Défense issu de la Zanu-PF, ce qui convient au MDC dans la mesure où ce geste rassurera les généraux. D. B.

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Jeudi 18 septembre2008

SPORTS

ARABIE SAOUDITE

DÉBUTS DIFFICILES POUR SAÏB ●● L'entraîneur de Nadi ElWatani, l'Algérien Moussa Saïb a connu des débuts difficiles dans le championnat d'Arabie Saoudite de football de première division, après la lourde défaite de son club face à El-Ittifak sur le score de 3 à 0 lors de la première journée de la compétition. En infériorité numérique après l'expulsion de l'un de ses joueurs, Nadi El-Watani n'a pas pesé lourd devant un adversaire plus aguerri. En dépit de cette contreperformance, l'ancien entraîneur de la JS Kabylie est resté serein. “Nous avons perdu face à une équipe expérimentée renfermant des joueurs internationaux. C'est une défaite logique et ordinaire. Nous ne sommes qu'à la première journée. Il faut continuer à travailler pour montrer un meilleur visage lors des prochains matchs”, a déclaré Saïb à l'issue de la rencontre. Lors de la seconde journée du championnat d'Arabie Saoudite, Nadi El-Watani affrontera El-Ittihad, l'un des prétendants au titre du champion.

L'AS MARSA RENOUVELLE SA CONFIANCE À BIRA ●● L'équipe tunisienne de l'AS Marsa (1re division de football) a renouvelé sa confiance à l'entraîneur algérien Abdelkrim Bira en dépit d'un début de saison difficile, a rapporté mercredi le journal la Presse, citant le président du club, M. Mondher Mami. “Le départ de Bira ne se pose pas. Il est installé avec sa famille à La Marsa. Et même quand il est parti pour quelques jours en Algérie, c’était prévu dans le contrat et pour des raisons familiales. La rupture du contrat n’est pas à l'ordre du jour”, a déclaré le premier responsable du club. Engagé par l'ASM à l'intersaison avec pour objectif la 5e ou la 6e place en championnat et faire un bon parcours en Coupe de Tunisie, le technicien algérien est sous pression après les deux défaites en autant de matches, souligne la Presse. Selon la même source, Bira a manifesté, à deux reprises, son désir de quitter le club avant que les dirigeants ne réussissent à le convaincre de rester. Il estime que les moyens humains dont il dispose ne répondent pas aux objectifs tracés au départ.

TEKKOUK ET SON BUREAU INSTALLÉS DANS LEURS FONCTIONS

Taxi-ASMO pour financer le club es choses étant allées dans le bon sens au cours de la semaine qui court à sa fin, les membres de l’assemblée générale de l’ASMO ont élu, en toute sérénité et dans une entente quasi parfaite dont devrait s’inspirer le voisin mouloudéen, leur nouveau président et les membres de leur comité-directeur pour les quatre ans à venir. C’est donc sans surprise et avec une écrasante majorité que l’homme d’affaires et “investisseur” Amrane Tekkouk a succédé à ElMorro Mohamed à la tête des Vert et Blanc de M’dina J’dida. Sans surprise également, Larbi Oumamar, Houari Benamar, Moussa Hamid, El-Morro Mohamed et autres Benfissa composeront, entre autres, le nouveau bureau directeur de l’ASMO. Insistant beaucoup sur “la nécessité d’investir afin de permettre à l’ASMO de s’autofinancer”, le nouveau maître des lieux a, dans son allocution, indiqué aux membres de l’assemblée son intention de “convoquer, dans un délai ne dépassant pas les quarante-cinq jours, une session extraordinaire afin de renforcer le bureau par des investisseurs capables d’apporter un plus”. Dans ce registre, une source autorisée a confié à Liberté que l’un des projets de Tekkouk a pour objet de “lancer une

L

Larbi/Liberté

TUNISIE

LIBERTE

entreprise de radio-taxis afin de subventionner les besoins journaliers de l’équipe”. “Tekkouk a l’intention de lancer

500 taxis à Oran, aux couleurs du club, afin de pouvoir disposer, quotidiennement, d’un fonds de roulement à même

d’assister l’équipe financièrement”, révélera ladite source. A. KARIM

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CHAMPIONNAT DE DIVISION DEUX (5 JOURNÉE)

Mission périlleuse pour l'ASMO à Sétif e championnat d'Algérie de division deux abordera ce week-end la 5e journée de la compétition, tronquée du match WA TlemcenRC Kouba, renvoyé encore une fois par les instances fédérales, dans l'attente du règlement du litige opposant le RCK à la FAF. En l'absence du WAT, le nouveau leader du championnat, l'ASM Oran, effectuera demain un périlleux déplacement à Sétif pour y affronter l'USMS, une équipe assez difficile à manier qui occupe la 3e place avec un match en moins. Les Oranais, invaincus tout comme leurs adversaires du jour, appréhendent cette sortie en espérant obtenir un bon résultat, surtout que son principal rival, le WAT, sera exempt. La JSM Skikda, auteur d'un bon départ pour sa première saison en division deux, aura l'occasion de consolider sa 3e place en accueillant l'OM Arzew, encore traumatisé par la perte sur tapis vert de son match face à l'USMBA. Les Skikdis, qui restent sur un nul flatteur acquis à Béjaïa, partent favoris, même si l'OMA est décidé de faire bonne figure. Le CS Constantine, tenu en échec à domicile par le nouveau promu, le WR Bentalha, entreprend un long voyage qui le conduira à Bel-Abbès, dont l'équipe est encore sous le choc suite aux sanc-

L

tions infligées par la LNF qui a donné match perdu aux deux équipes, tout comme d'ailleurs l'ESM et le MCO, pour les mêmes motifs. Les Constantinois tenteront d'exploiter la sanction du huis clos imposé à leurs adversaires du jour pour signer leur victoire cette saison, mais les Belabbésiens, doublement pénalisés, tenteront de relever le défi. Le MCO se trouve également dans la même situation en accueillant à huis clos, l'OM Ruisseau, avec lequel il évoluait la saison dernière au palier supérieur. Cette saison, les données ont changé. Les deux équipes ayant mal entamé leur saison sont dans l'obligation de redresser la barre dès demain, avant que leur retard ne prenne des proportions alarmantes. Le CA Batna, un autre prétendant en difficulté, ne sera pas à l'aise lors de son déplacement à Baraki. Son adversaire du jour, le WR Bentalha, n'a toujours pas perdu et reste sur un bon nul ramené de chez le CS Constantine. Le Paradou AC, qui évoluera finalement au stade Benhaddad de Kouba, devrait se ressaisir au plus vite s'il ne veut pas hypothéquer ses chances d'accession. Son adversaire du jour, le MO Béjaïa, occupe la peu reluisante dernière place, avec au compteur un petit point acquis sur son terrain devant la JSM Skikda.

L'US Biskra retrouve son terrain pour la deuxième fois avec l'espoir de signer un nouveau succès après celui infligé à l'OMR (3-0). Mais le SA Mohammadia, tombeur du WAT, ne sera pas facile à manœuvrer, même loin de ses bases. La journée débutera jeudi par le match MOC-ESM programmé en nocturne. Les Constantinois, battus sur le fil jeudi dernier à Alger face à l'OMR, devraient logiquement l'emporter devant l'ES Mostaganem, une équipe très fragile en déplacement.

PROGRAMME Aujourd’hui (22h30) Hamlaoui : MO Constantine - ES Mostaganem Demain (15h) Biskra : US Biskra - SA Mohammadia Bouakeul : MC Oran - OMR El Annasser (huis clos) Kouba : Paradou AC - MO Béjaïa Sétif : USM Sétif - ASM Oran Bel-Abbès : USM Bel-Abbès - CS Constantine (à 14h30 à huis clos) Skikda : JSM Skikda - OM Arzew Baraki : WR Bentalha - CA Batna.

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SPORTS

Jeudi 18 septembre 2008

CHAMPIONNAT DIV.1 (6e JOURNÉE)

La JSMB à rude épreuve a 6e journée du championnat

L national de division I de football

Photo/Liberté

prévue aujourd’hui et demain sera dominée par le choc CR BelouizdadES Sétif mais aussi par le report du match CAB Arréridj-JS Kabylie, en raison de la participation du club kabyle à la Coupe de la confédération africaine de football (CAF). Les trois équipes aux commandes, à savoir la JSM Béjaïa, le CR Belouizdad et le NA Hussein- Dey (10 pts), tenteront de mettre à profit l'avantage du terrain et du public pour creuser l'écart sur ses poursuivants, et maintenir la bonne dynamique. Le CRB est en train d'entamer, selon les observateurs, l'une de ses plus belles saisons depuis longtemps. Sa victoire en déplacement face au MSP Batna (0-1) lors de la dernière journée, en est la parfaite illustration du potentiel d'une équipe jeune et conquérante. La venue de l'ESS, qui traverse une zone de turbulences, pourrait lui permettre de consolider sa position de leader, surtout que son nombreux public s'attend à une confirmation du regain de forme. L'ESS, pour sa part, accroché par l'USMA (1-1) à Sétif, n'aura d'autre alternative que de réagir, et provoquer le déclic tant recherché. Le NA Hussein-Dey, l'une des révélations de ce début de saison, jouera un match “piège” en recevant le MC El-Eulma, une équipe qui doit absolument relever la tête après sa défaite face à l'USM Harrach (2-1). Le nouveau promu, le MSP Batna, aura une occasion d'effacer sa défaite face au CRB à domicile, en rece-

vant chez lui encore une fois, le MC Saïda. Une autre contre-performance des Batnéens pourrait être fatale à une équipe qui tarde à retrouver ses repères parmi l'élite. Le MCS, accroché à domicile lors de la précédente journée par la JSMB (1-1), n'arrive toujours pas à rééditer ses exploits de la saison dernière, après notam-

ment le départ de ses pièces maîtresses, à savoir Hamidi et Seguer. L'USM Annaba, désormais entraînée par le Belge Henry Depireux, après le départ de Rachid Belhout, sera face à un test difficile en recevant l'USMH à huis clos, après les incidents survenus lors de son match face à l'USMB. Une rencontre difficile pour les cama-

ES SÉTIF

Le déclic aura-t-il lieu ? es partenaires de Lazhar Hadj Aïssa s'apprêtent cet après-midi à affronter le CR Belouizdad dans un match qui s'annonce a priori difficile pour les deux équipes. Restant en effet sur une contre-performance face à l'USMA lors de la précédente journée qui a précipité le départ du coach Bernard Simondi, les Ententistes espèrent mettre à profit ce rendez-vous pour d'abord rectifier le tir et pourquoi pas provoquer le déclic tant attendu. Une mission qui ne s'annonce pas de tout repos pour les champions arabes en titre qui auront en face d'eux une bonne et solidaire équipe belouizdadie laquelle aura à cœur de son côté de poursuivre sur sa lancée en venant à bout de leurs hôtes du jour. Ceci dit, dans le camp ententiste, on n'est pas près d'abdiquer en dépit d'un début de saison mitigé en estimant que les Hadjaoui et consort ont les moyens pour rebondir et revenir avec un résultat positif qui pourra leur per-

L

mettre de prendre un nouveau souffle en vue de la suite du parcours. Aussi, la venue de Azzedine Aït Djoudi, qui vient remplacer le technicien corse pourrait constituer une source de motivation pour les joueurs afin de se surpasser et réussir un bon coup. “C'est un match difficile pour les deux équipes”, avoue d'emblée le milieu de terrain Francis Mbami. “C'est vrai qu'on reste sur un match nul à domicile et qui fut pour nous difficile à digérer du moment qu'on avait largement les possibilités d’arracher le gain du match. Ceci dit, je pense qu'il va falloir oublier vite le passé. On doit rester solidaires car le chemin et encore long et difficile pour toutes les équipes”. Et au Camerounais de renchérir : “Il est vrai qu'on s'attend à ce que notre tâche de cet après-midi ne sera pas de tout repos d'autant plus que nous allons affronter l'une des meilleures équipes du championnat et qui occupe de surcroît la première place au classement. Néanmoins, ceci ne nous empêche pas que nous allons nous battre pour tenter de revenir avec un

résultat probant et redonner le sourire à nos supporters. Moi, en tous cas, je suis persuadé que nous avons les moyens pour sortir de cette situation et revenir au premier plan”. Côté technique par ailleurs, on attend à ce que le coach Toufik Rouabah qui fut chargé par la direction du club de préparer cette confrontation en attendant que l'ancien coach de la JSK débute ses nouvelles fonctions (il sera présent à cette rencontre en tant qu'observateur), reconduise à un ou deux élément près le même échiquier qui a affronté les Usmistes jeudi passé. À noter également les absences pour cause de blessures de Lemouchia et Laïfaoui. Celui-ci laissera sûrement sa place à un autre ex-Belouizdadi qui retrouve à l'occasion de cette confrontation son jardin du 20-Août1955, en l'occurrence Amine Aksas, et qui fera sa première apparition sous les couleurs des Noir et Blanc en tant que stitulaire. F. R.

rades de Boucherit, qui souhaitent se libérer psychologiquement et faire ainsi plaisir à leur fans. L'une des déceptions de ce début de saison, c'est incontestablement le MC Alger, une équipe qui n'arrive toujours pas à décoller en dépit des moyens humains et matériels qui ont été mis à la disposition du club. Le match nul concédé à Bologhine face à l'AS Khroub (3-3), est la goutte qui a fait déborder le vase, engendrant la démission de l'Irakien Ameur Djamil de son poste d'entraîneur. Le MCA fera ce jeudi un voyage difficile à Béjaïa pour croiser le fer avec la JSMB. Les Vert et Rouge doivent réagir avant qu'il ne soit trop tard sous la houlette de Madjid Oudina, qui assure l'intérim après le départ de Ameur Djamil. En face, la JSMB, qui semble avoir le vent en poupe, n'acceptera d'autre résultat que la victoire, vu que les poulains de Djamel Menad veulent conforter leur position de leader. Le club voisin, l'USM Alger en l'occurrence, reste, lui, sur un bon match nul ramené de son déplacement de Sétif. Les Rouge et Noir tenteront de préserver leur invincibilité en accueillant l'USM Blida sur leur terrain fétiche de Bologhine. Les Blidéens, tenus en échec face au CABBA (1-1) à Tchaker, auront la tâche difficile, malgré la présence d'un certain Abdelkader Amrani, un entraîneur qui connaît assez bien l'USMA. L'autre révélation de la saison, l'ASK qui s'est permis le luxe d'accrocher le MCA chez lui, veut réaliser la victoire face à l'ASO Chlef. Les poulains de Bougherara veulent mettre à profit l'avantage du terrain et du public pour piéger les gars de Chlef. L'ASO, dos au mur après sa défaite à domicile face au NAHD (12), aura à cœur de réagir et éviter une autre déconvenue qui pourrait précipiter le départ du coach palestinien, Hadj Mansour.

PROGRAMME Alger (Omar-Hamadi) USM Alger-USM Blida Alger (20-Août-55 ) CR Belouizdad-ES Sétif Batna MSP Batna-MC Saïda (22h30) Khroub AS Khroub-ASO Chlef Béjaia JSM Béjaïa-MC Alger Annaba USM An-USM Harrach (à huis clos) DEMAIN (15h) Alger (20-Août-55) NA Hussein Dey-MCE Eulma La rencontre CABB Arréridj JS Kabylie a été reportée à une date ultérieure.

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USMB

LE GROUPE AU COMPLET ●● Après le faux pas enregistré jeudi dernier face au CABBA, les Blidéens seront aujourd’hui confrontés à un périlleux mais court déplacement à Alger pour débattre avec les Usmistes toujours invaincus en championnat cette saison. Les poulains de Abdelkader Amrani, qui se sont préparés tout au long de la semaine, au stade de Mouzaïa avec en prime un match amical contre Hadjout, espèrent revenir avec au moins un match nul de Bologhine ou pourquoi pas, les trois points de la victoire comme ils l’ont fait lors de la 4e journée face aux Annabis. Pour cela, le staff technique blidéen procédera à plusieurs changements afin d’apporter le plus qui manque à l’équipe surtout qu’il dispose de tous les éléments à l’exception de l’attaquant Ndourassel Ezechiel qui boycotte son club pour un différent avec la direction du club. Les Vert et Blanc sont entrés hier soir en mise au vert à l’hôtel de la région militaire de Blida et regagneront la capitale ce matin entourés sûrement de centaines de supporters qui feront le court déplacement au stade OmarHamadi comme chaque saison pour encourager les leurs face aux coéquipiers de Dziri. Une rencontre difficile pour les gars de la ville des Roses qui veulent rester collés au peloton de tête surtout après l’homologation du résultat du match USMAn-USMB par la LNF. ADEL HADJI

ASO

MESSAOUD DE RETOUR ● ● L’attaquant vedette de l’ASO sera de retour face à l’ASK puisqu’il a purgé sa suspension. Absent face au NAHD, Messaoud a beaucoup manqué à son équipe en attaque et en milieu de terrain où ses camarades peinaient dans l’entre-jeu. Son retour face aux Khroubis sera d’un apport appréciable. Son association avec Daoud aux avant-postes a toujours donné ses fruits et HadjMansour comptera beaucoup sur ce duo pour ne pas rater le rendez-vous Khroubi. Ayant écopé d’un troisième carton face au NAHD, Cheklam sera suspendu face à l’ASK. C’est Sellimi qui opérera aux côtés de Zaoui et Ziane dans l’axe de la défense. Outre Cheklam, on pense que le gardien de but, Benfissa, ne sera pas convoqué pour ce match surtout qu’aucune sanction n’a encore été prononcée à son encontre. Ainsi, Kouadri assurera toujours la garde des buts de son équipe. Z. N.

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Com’s

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Jeudi 18 septembre 2008

DES JEUX ET DES FAITS

LIBERTE

CHRONIQUE DU TEMPS QUI PASSE UNE NOUVELLE DE ADILA KATIA

DE MEHDI

RÉSUMÉ : Même s'il refuse de lui dire la vérité, Besma aura l'occasion de mettre la main sur la fameuse feuille. Ce n'est pas le CV de son frère mais une convocation du tribunal. Elle est accusée par son ancien responsable de vol et de détournement d'argent. Besma se sent mal…

(23 août - 22 septembre)

AUJOURD’HUI Avec le moral que vous aurez, vos craintes au sujet de l'avenir se révéleront sans fondement. Même s'il vous vient l'envie de douter, vous n'avez d'autre choix que de sourire à la vie et de croire que c'est votre tour d'avoir de la chance ! Note du jour : 5.

À l’ombre de tes yeux

u'a-t-elle

docteur

?

-Q Idir est mort d'inquiétude.

de cette crise, rétorque le médecin. Sauf si elle est sujette à l'anxiété depuis longtemps. Le moindre stress et angoisse peuvent provoquer une crise. Son estomac ne supporte plus. - Qu'est-ce qu'on doit faire ? - J'ai apporté des calmants. Je vais lui faire une piqûre pour calmer la douleur de son estomac, dit-il. Mais demain, elle devra se rendre au laboratoire. Un bilan complet, d'accord ? - Bien sûr. C'est tout ? - Qu'elle passe voir une gynécologue, ajoute le médecin. Une échographie si possible. - Vous pensez qu'elle puisse être enceinte ? l'interroge Idir. Le médecin n'exclut rien. Il rédige rapidement deux ordonnances et après lui avoir injecté un calmant, il part. Idir reste assis près de Besma. Elle pleure. - Tu souffres encore. Dans un moment, l'injection fera son effet et tu t'endormiras tranquille, lui ditil en caressant ses cheveux. Je vais apporter un gant. Elle sue beaucoup. Toujours pliée

quoi il retourne. Tu t'angoisses pour rien. - Je ne les ai jamais volé et encore moins détourné la marchandise ou le bénéfice, dit-elle. Je ne les comprends pas ! Lorsque Salim le faisait et que je les avertissais dans les rapports, ils n'en ont pas tenu compte. Pourquoi m'accuser moi ? - Demain, on y verra plus clair. En attendant le matin, Besma passe la nuit la plus noire de sa vie… A. K. (À suivre)

en deux, en pensant qu'elle puisse être aussi enceinte, elle gémit. - Je t'en prie Besma. Calme-toi, ça va passer, la rassure-t-il en lui essuyant le front, le cou. Je suis là. Je vais prendre soin de toi. - Tu ne pourras rien faire pour moi. Si je me retrouve en prison avec mon bébé qui y naîtra… Elle pleure de plus belle. Idir réalise qu'elle a lu le papier. Il se frappe le front contre le montant du lit. Il aurait dû être plus prudent et ne pas laisser la convocation. Il aurait dû la cacher, la mettre en lieu sûr. - Besma, demain, je vais voir de

[email protected] : Vos réactions et vos témoignages sont les bienvenus.

MOTS FLÉCHÉS N° 1289

Par A. OUABDESLAM

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▲ ▲ Propre



Regrouper

(21 mars - 20 avril) Ayant ras-le-bol de vos obligations, vous vous débrouillerez comme un chef pour confier à d’autres une partie de ce que vous avez à faire. Note du jour : 5.

TAUREAU ▲

————— Vigueur









Port de France ————— Certain



Poursuit en justice ————— Inflammation

Fin de participe ————— Bout de nuit





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Solutions de la grille précédente en page 21

GÉMEAUX (21 mai - 21 juin) Une histoire ancienne, qui pourrait être liée à un échec, reviendra provisoirement à la surface. Vous devez tirer un trait dessus ! Note du jour : 6.



Alarme ————— Arrêt ————— Fils de Troie



Futur glacier ————— Odeur



Vieux cabarets ————— Se marre ————— Possessif









Obtint





Guide ————— Religieux ————— Réfléchi

Pays ————— Établissements

Génisse ————— Impératrice d’Orient ————— Avant

(21 avril - 21 mai) À part un petit bug ce matin, la communication et les déplacements devraient vous apporter ce que vous en attendez. Note du jour : 6.





Ville ————— Tous corps d’état ————— Asséché





CAPRICORNE (21 décembre - 20 janvier) Ce climat astral vous assurera des rapports faciles avec les autres, des contacts spontanés, très gais, qui vous donneront beaucoup de plaisir. Note du jour : 6.

BÉLIER



Groupe de maisons ————— Nazi





▲ Question ————— Démonstratif ————— Répétitive



Société d’assurances ————— Œuf dur

Niaise



Un moteur ————— Désaccord ————— Céréale

▲ Une pomme ————— Un prince ————— Produit





(23 novembre - 20 décembre)

(20 février - 20 mars) Bonne journée pour tous ! Un succès s’annonce dans votre travail, voire une rencontre amoureuse pour certains d'entre vous. Note du jour : 5.

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▲ Fendu ————— Démonstratif ————— Passer à la Roberval

SAGITTAIRE L'argent sera source d'angoisse. Un collègue ou un collaborateur vous demande des conseils. Une opportunité en or existe dans votre vie professionnelle mais vous en avez peur. Vos sentiments mitigés risquent de vous retarder. Note du jour : 5.

POISSONS

Conjonction



D’être ————— Traditions ————— Légumes ▲











L’argon ————— Vrai ————— Police militaire

SCORPION (23 octobre - 22 novembre) Vous faites preuve d'impatience et vous savez pourtant qu'il est inutile de brûler les étapes. Un événement déterminant pourrait bouleverser un emploi du temps déjà chargé mais vous pourrez respecter tous vos engagements. Votre bonne humeur décuple votre énergie. Note du jour : 5.

VERSEAU





Énoncera ————— Berger ————— Un as en chimie

(23 septembre - 22 octobre) Votre attitude actuelle dans une affaire sérieuse vous amène à vouloir prendre d'autres dispositions. Vous n'avez pas l'esprit très combatif et votre relative passivité ne vous conduira nulle part. Ne restez pas statique, votre moral en prendrait un coup. Note du jour : 6.

(21 janvier - 19 février) Vous voulez régler certaines questions concernant l'avenir. Un ami ou une amie vous indiquera la direction à suivre. Il ne faut pas tout accepter sans rien dire. Note du jour : 6.



Soustraction ————— Mise en croix▲

Dessin / Amouri

Lorsqu'il a entendu sa femme tousser, il n'a pas accouru. N'importe qui peut tousser. Mais Besma a perdu connaissance. Il a entendu un bruit sourd, et le silence qui a suivi lui a mis la puce à l'oreille. Il est allé voir et en la trouvant inconsciente, il a paniqué. Le temps de s'assurer qu'elle est vivante, il a cru devenir fou. Sentir les battements de son cœur l'a ramené à la raison. Il l'a portée à leur chambre et a appelé le médecin du quartier à son chevet. Ce dernier a pris tout son temps pour venir et maintenant, après un bref examen, il semble hésiter. Besma est revenue lentement à elle. Elle porte les mains au ventre. La douleur la plie. - Qu'a-t-elle ? - A-t-elle subi un stress ? demandet-il. Une forte émotion ! - Non, répond Idir avant de revenir sur sa réponse. Si, elle était un peu énervée. - Ce “peu” ne peut pas être la cause

BALANCE



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VIERGE

Crustacé ————— Quatre à Rome

CANCER (22 juin - 22 juillet) La conjoncture astrale est conflictuelle, ce qui vous ramènera à un problème qui vous travaille depuis plusieurs mois. Note du jour : 5.

LION (23 juillet - 22 août) Surveillez un excès d’autorité. Vous chercherez à avoir raison à tout prix, quitte à être d’une parfaite mauvaise foi ou à manipuler l’autre. Note du jour : 5.

Jeudi 18 septembre 2008

T É L É GRAMMES

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◆◆ ENTV 15.00 : Fatawa ala el hawa 15.30 : Mawakib el oussour, dessins animés 16.00 : Journal télévisé amazigh 16.15 : Achribet el qoräan, religieux 16.45 : Moutäat el maïda, émission culinaire 17.00 : Alhan wa chabab, divertissement 17.30 : Qamer Béni Hachem, feuilleton religieux 18.30 : Forsane el qoräan 19.00 : Idhak maana, caméra cachée 19.05 : Tarik ila ellah, religieux 19.30 : Concert de chants religieux 19.40 : Hiqmet louqman, religieux 19.45 : Imaret Hadj Lakhdar 2, humoristique 20;15 : Qouloub fi sirâa 21.00 : Journal télévisé 21.45 : El badhra 2, feuilleton algérien 22.15 : Forsane el qorâan (prime) 22.30 : Sahra mâa el ahbab variétés

◆◆ TF1 12.55 : Les feux de l’amour 13.50 : Jeunesse volée 15.35 : New York : police judiciaire 16.30 : Les frères Scott

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◆◆ ENTV 12.30 : Concert de chants religieux 12.45 : Prière du vendredi 12.45 : Journal télévisé 14.00 : Achribet el qoräan, religieux 14.30 : Tarik essalama, magazine 15.00 : Fatawa ala el hawa 16.00 : Journal télévisé amazigh 16.45 : Moutâat el maïda, émission culinaire 17.00 : Alhan wa chabab, divertissement 17.30 : Qamer Beni Hachem, feuilleton religieux 19.00 : Idhak maana, caméra cachée 19.05 : Tarik ila ellah, hadith dini 19.25 : Concert de chants religieux 19.45 : Imaret hadj lakhdar 2, humoristique 19.45 : Hiqmet louqman 21.15 : Qoulouf fi siraa, feuilleton algérien 21.30 : El badhra 2, feuilleton algérien 22.15 : Forsane el qoräan, concours religieux 23.45 : Film algérien

◆◆ TF1 11.00 : Attention à la marche ! 12.00 : Le journal 12.55 : Les feux de l’amour 13.50 : La maison du secret 15.35 : New York : police judiciaire

E

U

17.20 : Dance Floor : qui sera le plus fort ? 18.05 : La roue de la fortune 18.45 : Que du bonheur 19.00 : Journal 19.35 : Repérage deco 19.38 : Courses et paris du jour 19.50 : R.I.S police scientifique 21.50 : La méthode Cauet 00.10 : Sept à huit

◆◆ France 2 12.00 : Journal 13.00 : Toute une histoire 14.05 : Le Renard 15.05 : Mort de l’horloger 16.00 : En quête de preuves 16.55 : Rex 17.55 : Service maximum 18.50 : Les 10 ans du cabaret 19.00 : Journal 19.50 : Envoyé spécial 22.05 : Infrarouge 23.10 : Une vie d’enfant 00.00 : Dans quelle éta-gère ? 00.05 : Journal de la nuit 00.30 : Faites entrer l’accusé 01.40 : Par où la sortie, s’il vous plaît

D

I

15.30 : @ la carte 16.25 : Un livre, un jour 16.30 : Des chiffres et des lettres 17.05 : Questions pour un champion 17.35 : 19-20 19.10 : Tout le sport en direct 19.18 : Consomag 19.20 : Plus belle la vie 19.55 : Louis la Brocante 21.35 : Keno 21.40 : Ce soir (ou jamais !) 22.00 : Soir 3 02.25 : Ce soir (ou jamais !) 23.45 : NYPD bleue 00.30 : Danger imminent

◆◆ France 5 11.00 : Midi les Zouzous 12.35 : Le magazine de la santé 13.30 : Allô, docteurs ! 14.30 : L’Egypte des Pharaons 15.30 : Braderie chez les Ch’tis 16.30 : C à dire 16.45 : C dans l'air 18.00 : Le magazine de la santé 18.50 : Allô, docteurs 19.35 : La grande librairie 20.40 : Un soir au musée

◆◆ France 3

◆◆ Arte

10.40 : 12.13 12.05 : 30 millions d’amis collector 12.45 : Inspecteur Derrick 14.00 : Le gourou occidental

18.00 : New York, le plus petit opéra du monde 18.45 : Arte info 19.00 : Arte culture 19.10 : Arte météo

E

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16.30 : Les frères Scott 17.20 : Dance Floor : qui sera le plus fort ? 18.05 : La roue de la fortune 19.00 : Journal 19.50 : Star Academy 22.50 : Sans aucun doute 01.05 : 50 mn inside

◆◆ France 2 08.45 : C’est au programme 09.50 : Motus 10.25 : Les Z’Amours 11.05 : Tout le monde veut prendre sa place 12.00 : Journal 13.00 : Toute une histoire 14.05 : Le Renard 16.00 : En quête de preuves 16.55 : Rex 17.55 : Vendredi, si ça me dit ! 19.00 : Journal 19.50 : Central nuit 21.45 : Café littéraire 23.30 : Dans quelle éta-gère 23.35 : Journal de la nuit

◆◆ France 3 10.40 : 12-13 12.05 : 30 millions d’amis collector 12.45 : Inspecteur Derrick 13.55 : La lance brisée 15.30 : @ la carte 16.25 : Un livre, un jour 16.30 : Des chiffres et des lettres 17.05 : Questions pour un champion

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17.35 : Le 19/20 19.20 : Plus belle la vie 19.55 : Thalassa 22.00 : Soir 3 22.25 : Coluche a besoin de toi ! 23.20 : Toute la musique qu’ils aiment

◆◆ France 5 10.15 : Expédition en pays manchot 11.00 : Midi les Zouzous, 12.35 : Le magazine de la santé 13.30 : Allô, docteurs 14.00 : Silence, ça pousse ! 14.35 : Échappées belles 15.35 : Question maison 16.30 : C à dire 16.45 : C dans l’air 18.00 ; Le magazine de la santé, 18.50 : Allô, docteurs 19.20 : C à dire 19.35 : Après l’ouragan Katrina 21.05 : C dans l’air

◆◆ Arte 18.00 : Zoom Europa 18.45 : Arte info 19.00 : Arte culture 19.10 : Arte météo 19.15 : Les grands dramaturges : Beckett 20.00 : New Wave 21.20 : Cliposaurus rex 21.50 : Tracks 22.45 : Plan 9 from outer space

MOTS CROISÉS N° 3335

19.15 : Les grands dramaturges 20.00 : Et Dieu créa la femme 21.30 : Djihad, au nom de l’amour 22.50 : Minuit sur terre 23.40 : Rock Werchter 01.15 : Top of the sops

PAR FOUAD K. 1

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I II

◆◆ M6

III

10.55 : La petite maison dans la prairie 11.50 : Le 12.50 12.10 : Pas de secrets entre nous 12.35 : Ma mère, ce héros 14.30 : Un petit air de déjà vu 16.30 : Le rêve de Diana 17.00 : Un dîner presque parfait 17.55 : 100 % Mag 19.05 : Une nounou d’enfer 19.50 : Mr & Mrs. Smith 22.00 : Shark 22.45 : L’habit ne fait pas le moine 23.50 : 66 minutes : Visite du pape

◆◆ TV5 Monde 16.00 : Voyageur 17.00 : TV5Monde, le journal 17.25 : Intérieurs d’ailleurs 18.10 : Tout le monde veut prendre sa place 19.00 : Journal TSR 19.30 : Journal (France 2) 20.00 : Vie privée, vie publique 21.50 : TV5MONDE 22.05 : Céline Dion à cœur ouvert

D

21

I

IV V VI VII VIII IX X

HORIZONTALEMENT : I - Rémunération d’un fonctionnaire. II Qui est en ligne droite. III - Division d’une pièce théâtrale - Puissante marraine. IV Relatif - Chef des Péruviens - Dieu du Nil. V Petit vautour - Grande chanteuse française. VI - Traînent un peu partout. VII - Éclos Unit - Négation. VIII - Objets anciens. IX Lettres du Maroc - Possédé - Antichambre de la mort. X - Crise économique. VERTICALEMENT : 1 - Piège. 2 - Répétition d’un phénomène. 3 - Comédien. 4 - Fin de cérémonie - Signe du zodiaque. 5 - Titane - Relatif à Carthage. 6 - Génie scandinave - Grecque. 7 - Cœur tendre - Manies. 8 - Conseillère secrète Personnel. 9 - Consonne double - Voyelle double - Capitaine du Nautilus. 10 - Pot de laboratoire - Oiseau gallinacé.

SOLUTION DU PROBLÈME N° 3334

◆◆ M6

HORIZONTALEMENT : 06.45 : Drôle de réveil ! I - Strelitzia. II - Quotidiens. III - Urne 08.05 : M6 Boutique Ères. IV - Api - Ese - As. V - Minestrone. 08.55 : Star6 Music VI - It - Va - Avec. VII - Fureur - E - A. VIII 10.15 : Le rêve de Diana 10.55 : La petite maison dans la - Éden - Hc - Un. IX - Restaurent. X - Es Simulie. prairie VERTICALEMENT : 11.50 : Le 12.50 12.10 : Pas de secrets entre nous 1 - Squamifère. 2 - Turpitudes. 3 - Ronin Res. 4 - Été - Évents. 5 - Li - Ésau - Ai. 12.35 : La mémoire du cœur 6 - Idest - Rhum. 7 - Tirera - Cru. 8 - Zée 14.30 : À force d’aimer - Ove - El. 9 - Insane - Uni. 10 - As 16.30 : Le rêve de Diana 17.00 : Un dîner presque parfait Sécante. 17.55 : 100 % Mag SOLUTION 18.50 : Six’ DES MOTS FLÉCHÉS N°1288 19.05 : Une nounou d’enfer Dromadaires. Roulure - Nasa. Erses - Vont 19.40 : Caméra café - T. Âme - Épiée - Pi. Ce - Âtres - Are. 19.45 : N.C.I.S. : enquêtes Tuante - Tarot. Irène - Arrête. Ossu - Île spéciales Té. N - Clame - De - T. Nihilisme - Sa. 22.15 : Journal intime d’une call- Arno - Teutons. I - Entes - Es - S. Ré - Sûr - Enema. Eta - Savoures. girl 22.45 : Sex and the city 23.15 : Earl, un chat est un chat 23.40 : Météo 23.45 : Club Horaires des prières 18 ramadhan 1429 Jeudi 18 septembre 2008 17.00 : TV5 Monde le journal DOHR................................ 12h42 17.25 : Intérieurs d’ailleurs ASSAR............................... 16h11 17.40 : Rumeurs MAGHREB......................... 18h54 ICHA................................. 20h12 18.10 : Tout le monde veut *Prières du matin prendre sa place 19 ramadhan 1429 19.00 : Journal (France 2) Vendredi 19 septembre 2008 20.00 : La carte aux trésors Fadjr................................... 05h06 21.45 : TV5MONDE, le journal Chourouk .......................... 06h33 22.00 : On n’est pas couché

LA VIE RELIGIEUSE

◆◆ TV5 Monde

LIBERTE Quotidien national d'information - Édité par la SARL - SAEC - Capital 463 000 000 DA Siège social : 37, rue Larbi-Ben M'Hidi - Alger BP. 178 Alger-Gare

Directeur de la publication : Abrous Outoudert Directeur de la Rédaction : Mounir Boudjema Gérant : Ali Ouafek

DIRECTION ET RÉDACTION

10, rue d’El Biar (Alger-Centre) Tél. : (021) 64 34 25 (lignes groupées) Fax (021) 64 34 29

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BUREAUX RÉGIONAUX ANNABA 26, rue Mohamed-Khemisti Tél. : (038) 86 66 00 Fax : (038) 86 75 68 CONSTANTINE 36, avenue Aouati-Mostéfa Rédaction : Tél. : (031) 91 20 39 Tél. / Fax : (031) 91 23 71 PUBLICITÉ 39, avenue Aouati-Mostéfa Tél. : (031) 92 24 50 Tél. / Fax : (031) 92 24 51 ORAN 26, rue de Nancy (derrière le consulat de Russie)

Fax : (041) 39 21 99 Tél. : (041) 39 21 93 MASCARA Maison de la Presse : Rue Senouci Habib - Mascara Tél. / Fax : (045) 80 36 85 BLIDA 79, boulevard Larbi-Tébessi Tél. : (025) 40 84 84 Fax : (025) 40 85 85 BOUMERDÈS 63/1, boulevard de l’Indépendance Tél. / Fax : (024) 81 47 91 TIZI OUZOU Bâtiment Bleu - cage C 2e étage Tél. : (026) 22 67 13

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SÉTIF 17, rue des frères Hebbache Centre commercial Felloussia 1er étage Tél./Fax : (036) 84 64 61 OUM EL-BOUAGHI Cité 1000-Logements (NASR) Oum El-Bouaghi Tél./Fax : (032) 41 12 59 SAÏDA Rédaction - Publicité Maison de la presse Mohamed-Abderrahmani Cité Refafa-Miloud Bloc 9 - 130-Logements (en face du Trésor de la wilaya) - Saïda Tél. / Fax : (048) 51 89 59 PAO : SARL - SAEC

IMPRESSION SIA - SIE - SIO - SIA-SUD DIFFUSION Centre : Liberté : 021.75.24.98 Ouest : Liberté Est : Sodipresse Sud : Sarl TDS : 0661 24 29 10 Agence BADR El-Harrach CB : 003 00635 301 716 300 0 39 Les manuscrits, lettres et tous documents remis à la Rédaction ne sont pas rendus et ne peuvent faire l’objet d’une quelconque réclamation.

IL A ANIMÉ HIER UNE CONFÉRENCE DE PRESSE À ALGER

LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D'INFORMER

L’ambassadeur du Venezuela explique les raisons de la rupture avec Washington ace aux démonstrations répétées “Suite aux relations tendues avec les États“ F d’hostilité du gouvernement de Unis, le Venezuela a décidé de soumettre les

George Bush contre le Venezuela et vu la campagne intense de déstabilisation du processus démocratique dans la région, le gouvernement du Venezuela a décidé de déclarer l’ambassadeur des États-Unis à Caracas comme persona non grata.” C’est ce qu’a déclaré M. Hector Michel Mujica, ambassadeur de la République bolivienne du Venezuela à Alger, lors d’une conférence de presse tenue hier au siège de l’ambassade. Il a indiqué que l’expulsion de l’ambassadeur américain à Caracas intervient quelques heures après que le président Hugo Chavez eut dénoncé une tentative “de coup d’État à son encontre”, précisant que le pays était victime d’un “nouvel assaut impérialiste”, allusion aux États-Unis. La même décision est intervenue, également, au lendemain de la rencontre de l’Union des nations sud-américaines (Unasur) pour tenter de mettre fin à la crise politique bolivienne. Cette rencontre s’est achevée sur un accord de soutien “unanime” au président Evo Morales. M. Hector Michel Mujica a exprimé également la solidarité de son gouvernement avec leur allié bolivien, reprochant ainsi aux USA d’alimenter la division et le séparatisme en Bolivie.

relations diplomatiques à une intense évaluation afin de garantir le respect des frontières territoriales”, a-t-il également précisé. L’ambassadeur a cependant affirmé que les relations consulaires, commerciales, ainsi qu’économiques seront toujours maintenues entre les deux pays. Le diplomate a, en outre, déclaré que son gouvernement nommera un ambassadeur à Washington “lorsqu’il y aura un nouveau gouvernement aux États-Unis”. “À deux mois de son départ, Bush tente de se maintenir par une politique de désespoir qui consiste à créer des conflits dans plusieurs pays, notamment en Amérique latine et au Pakistan”, a-t-il commenté. Évoquant la réunion du mois de novembre qui regroupera les pays d’Amérique latine ainsi que les États africains à Caracas, M. Hector Michel Mujica a souhaité créer une certaine solidarité et des liens forts entre les deux continents. Au sujet de la baisse des prix du pétrole, l’ambassadeur a estimé que “le Venezuela, qui est considéré comme le premier pays producteur de pétrole en Amérique latine, n’a rien à craindre même si le baril descendrait audessous de 80 dollars”. NABILA AFROUN

LIBERTE www. liberte-algerie.com

PLUS DE 100 000 VOYAGEURS ENREGISTRÉS CET ÉTÉ À ORAN ■ Plus de 100 000 voyageurs en provenance ou à destination de ports européens ont été enregistrés cet été à Oran sur les lignes d'Algérie Ferries, apprend-on auprès de cette compagnie nationale de transport maritime. Les statistiques de cette société, établies pour la période allant du 1er juin au 9 septembre 2008, font ressortir un trafic quasiment égal à celui observé au cours de la même période de l'année précédente (100 800 voyageurs), indique-t-on de même source.

DILEM

[email protected]

BISKRA

3 morts dans la collision d’un camion et une voiture bord du véhicule léger, précise la même source qui indique que la victime blessée est le conducteur du camion. Toutes les victimes ont été évacuées vers l’hôpital BachirBenasseur de la ville de Biskra et une enquête a été ouverte par les services de sécurité pour déterminer les circonstances de ce sinistre.

OUM EL-BOUAGHI

6 blessés dans des violences tribales à Touzeline ●● Un ancien litige entre deux tribus à propos d’une parcelle de terre, porté devant la justice, a été, dans la soirée d’avant-hier, à l’origine d’affrontements violents entre plus d’une centaine de personnes dans la localité de Touzeline, relevant de la commune d’Oum El-Bouaghi. Ces violences ont débuté juste après la rupture du jeûne. Des locaux commerciaux ont été incendiés. Pas moins de six personnes ont été blessées. Le bilan aurait pu être très lourd si ce n’est l’intervention des éléments de la

Gendarmerie nationale qui ont réussi à faire revenir le calme à Touzeline. Le lendemain matin, des responsables locaux se sont déplacés sur les lieux, alors qu’une vingtaine de notables et de sages représentant les deux tribus, se sont réunis dans l’après-midi, au siège de la wilaya. En ce début de Ramadhan, la commune de Aïn Diss, dans la daïra de Aïn Babouche, a connu une rixe qui s’est transformée en bataille rangée entre les membres de deux familles, faisant trois blessés. B. NACER/K. MESSAAD

CONTRECHAMP près la visite du ministre soudanais de l’Industrie, l’Algérie s’est engagée à initier une procédure de saisine du Conseil de sécurité à l’effet de suspendre les enquêtes et procédures sur la responsabilité du président Omar El-Bachir dans le génocide du Darfour. C’est peut-être l’occasion de rappeler “la PAR M. HAMMOUCHE dette” que détient le régime soudanais auprès de notre pays, et qui lui vaut cette solidarité diplomatique. À partir de 1996, le Soudan, contraint par la pression internationale, a dû multiplier les gages de son désengagement du terrorisme. Il livrait alors Carlos à la France et fermait quelques-uns des nombreux camps d’entraînement de terroristes, notamment dédiés au GIA. Son illustre hôte du début des années 1990, un certain Oussama Ben Ladden, outre qu’il y faisait prospérer ses affaires dans le BTP, y finançait plusieurs camps d’entraînement dans la banlieue de Khartoum et dans la province de Damazie. Plus de mille cinq

A

7 MORTS ET 31 BLESSÉS DONT 3 GRAVES À MASCARA

L’hécatombe sur les routes d’El-Ghomri ●● Après une relative accalmie, la wilaya de Mascara renoue avec les drames collectifs puisqu’un grave accident de la circulation a eu lieu mardi passé à quelques minutes seulement de la rupture du jeûne dans la commune d’El-Ghomri sur la RN4 à proximité du douar Belatiche. Le bilan, encore provisoire, est de 7 morts et 31 blessés dont 3 graves qui ont été évacués vers le CHU d’Oran. La catastrophe s’est déroulée quand le conducteur du bus de transport des voyageurs assurant la liaison Alger-Tlemcen s’est engagé pour effectuer un dépassement au moment où le car qui dessert la ligne

Oran-Constantine venant en sens inverse lui est apparu. La manœuvre a débouché sur le “frottement” des deux bus qui ont fini leur course contre des arbres. Les éléments de la Protection civile aussitôt informés se sont rendus sur les lieux de l’accident pour procéder au transfert des dépouilles des victimes vers l’hôpital de Mohammadia et à l’évacuation des blessés et la gendarmerie a ouvert une enquête pour déterminer les causes et les circonstances de ce drame qui a encore une fois endeuillé des famille. . A. B.

La réconciliation nationale appliquée à la diplomatie cents “Afghans” algériens y séjournèrent avant de rentrer sévir dans leur pays par la “filière du Sud”. Nul besoin de détails factuels pour établir le rôle du Soudan dans le déclenchement et le développement du GIA : l’État algérien qui, en avril 1993, avait rappelé son ambassadeur à Khartoum en même temps qu’il rompait ses relations avec l’Iran, a nécessairement fondé sa décision sur des preuves de l’implication soudanaise dans la guerre terroriste que lui livrait l’islamisme. D’ailleurs, quand en 2005, le Conseil de sécurité votait la résolution 1595 qui déférait la situation au Darfour à la CPI, l’Algérie qui y siégeait ne s’y était pas opposée ; elle s’était abstenue. Le coup de pouce au régime de Khartoum, même depuis débarrassé de Tourabi, autant que l’hommage posthume à Khomeïny, constitue une inconséquence politique. La crédibilité de la diplomatie algérienne, ou ce qu’il en reste, doit-elle servir à faire attelage avec deux régimes hier impliqués dans une guerre qui nous a coûté deux cent mille vies, et qui nous sollicitent parce qu’aujourd’hui, ces mêmes agissements belliqueux les ont mis en difficulté avec la com-

munauté internationale ? S’il y a un hommage à rendre, c’est à nos victimes du terrorisme, à leurs victimes — parce que les États sponsors partageront pour la postérité les méfaits des groupes qu’ils ont construits, entraînés et motivés — qu’il faut le rendre. Et la meilleure manière d’exprimer cette fidélité à la mémoire de nos morts, c’est que la République qu’ils ont défendue s’en souvienne quand elle vient à s’exprimer. Si elle est toujours là, la République est en train de se rendre coupable d’un déni de martyre envers ceux qu’elle a sacrifiés. La course désespérée à la réconciliation avec les terroristes nous fait payer sans compter. Le principe de justice, l’argent du Trésor et la mémoire collective sont mis à mal dans une démarche qui, chaque jour, donne la preuve sanglante de sa vanité. Et comme la politique, dit-on, est le prolongement de la politique intérieure, nous voici “réconciliés” avec ces régimes qui, il y a quelques années, nous accablaient de leur meurtrière coopération. Faut-il qu’en ce pays, en matière de terrorisme, le crime paie ? M. H.

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F.3384

●● Trois personnes ont été tuées hier après-midi et une quatrième a été gravement blessée dans une collision survenue entre un camion et une voiture sur la RN3 au lieudit Boumengouch au nord de la ville de Biskra, a indiqué la Protection civile. Les trois morts sont un homme et deux femmes qui se trouvaient à

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