2
ème
partie
Lexique de Pharmacologie
SEGMENTS CLES DES DCI (liste non exhaustive) SEGMENTS CLES
de la Dénomination Commune Internationale -ac -adol -astine -azoline -azosine -bactame -barbital -bendazole -caïne -calci-capone cef-cilline -conazole cort-coxib -cycline io-dipine -dronique erg-fentanil ou fentanyl -fiban -fibrate -gab-gli -icam -ium -lukast -mab
CLASSE PHARMACOLOGIQUE
CLASSE(S) THERAPEUTIQUE(S)
Certains antiinflammatoires non stéroïdiens certains morphiniques certains antihistaminiques H1 alpha stimulants alpha-bloquants
antalgiques, antipyrétiques, antiinflammatoires antalgiques antiallergiques vasoconstricteurs nasaux antihypertenseurs, antiprostatiques, vasodilatateurs… antiinfectieux
inhibiteurs des bêta-lactamases (exception : acide clavulanique) barbituriques inhibiteurs de la poymérisation de la tubuline inhibiteurs des canaux sodiques dérivés et analogues de la vitamine D (exception : calcitonine) inhibiteurs de la catéchol-O-méthyltransférase céphalosporines dérivés de la pénicilline antifongiques systémiques azolés certains corticoïdes inhibiteurs de la COX (antiinflammatoires non stéroïdiens) cyclines produits de contraste iodés dihydropyridines anticalciques biphosphonates alcaloïdes de l’ergot de seigle dérivé du fentanyl antagoniste des récepteurs GPIIb/IIIa fibrates gabamimétiques sulfamides hypoglycémiants antiinflammatoires non stéroïdiens du groupe des oxicams ammoniums quaternaires antagonistes des récepteurs aux leukotriènes Anticorps monoclonaux / voir note1
antiépileptiques antiparasitaires antihélmintiques anesthésiques locaux, antiarythmiques Antirachitiques,… antiparkinsoniens antiinfectieux antiinfectieux antiinfectieux antiasthmatiques, antioedémateux, antiinflammatoires… antalgiques, antipyrétiques, antiinflammatoires… antiinfectieux opacificateurs des organes creux antihypertenseurs, antiangoreux antiostéoporotiques, antipagetiques antimigraineux, ocytociques, vasodilatateurs périphériques analgésiques morphiniques antiagrégants plaquettaires hypolipidémiants antiépileptiques antidiabétiques antalgiques, antipyrétiques, antiinflammatoires… antiseptiques spermicides antiasthmatiques
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-mide -monab -mycine -nidazole -navir -olol -oprost -oxacine -oxetine -peridol ou –perone -parine -phylline -phine -prazole -pressine -pride -pril -profène -prost-réline -retin -rubicine -sartan -setron -steïne -stime -tecan -terol -tidine -tizide ou -thiazide -trexate -triptan -vastatine -vérine vin-vudine -zapine -zépam
diurétiques anticorps monoclonaux murins dérivés de la streptomycine dérivés des nitro-5-imidazolés antiprotéases bêta-bloquants analogues des prostaglandines quinolones dérivés de la fluoxétine, inhibiteurs de la recapture de la sérotonine neuroleptiques dérivés de haloperidol dérivés de l’héparine dérivés de la théophylline agissant sur les récepteurs opiacés inhibiteurs de la pompe à protons analogues de la vasopressine neuroleptiques benzamides inhibiteurs de l’enzyme de conversion Certains antiinflammatoires non stéroïdiens dérivés des prostaglandines
antioedémateux, antihypertenseurs immunomodulateurs antiinfectieux antifongiques antirétroviraux antihypertenseurs, antiangoreux antiarythmiques, antiangoreux… antiinfectieux antidépresseurs antipsychotiques,antiémétiques anticoagulants anti-asthmatiques antalgiques opiacés anti-ulcéreux antidiurétiques antipsychotiques antihypertenseurs, insuffisance cardiaque antalgiques, antipyrétiques, antiinflammatoires abortifs, déclenchement du travail, antiulcéreux, antiischémiques stérilité, infécondité, endométriose antiacnéïques anticancéreux
analogues de Gn-RH dérivés de la vitamine A anthracyclines inhibiteurs des topoisomérases II antagonistes des récepteurs de l’angiotensine antihypertenseurs II antagonistes 5HT3 antiémétiques destructeurs des ponts disulfures fluidifiants bronchiques facteurs de croissance hématopoïétiques immunostimulants inhibiteurs de la topoisomerase 1 antinéoplasiques cytotoxiques bêta2 stimulants antiasthamatiques antihistaminiques H2 antiulcéreux thiazidiques diurétiques antagonistes de l’acide folique antinéoplasiques agonistes 5HT1D antimigraineux inhibiteurs de l’HMG CoA réductase hypolipidémiants spasmolytiques non anticholinergiques antalgiques, antispasmodiques alcaloïdes de la pervenche cytostatiques, vasodilatateurs cérébraux analogues nucléosidiques antirétroviraux neuroleptiques “ atypiques ” antipsychotiques benzodiazépines hypnotiques, anxiolytiques, antiépileptiques
Lexique de Pharmacologie
Précisions concernant les DCI se terminant par mab : La dénomination commune internationale (DCI) des anticorps monoclonaux se termine par le suffixe –mab. Pour rendre leurs DCI plus explicites, le groupe de travail des DCI de l'OMS et le groupe de travail de la Pharmacopée internationale ont adopté une nomenclature distinguant des sous groupes. Des sous-segments-clés ont ainsi été créés, correspondant à l'origine de la substance (en d'autres termes aux cellules qui ont servi à sa production) : u pour l'Homme (origine humaine), o pour la souris, a le rat, e le hamster, i le primate, xi désignant les anticorps chimériques et zu les anticorps humanisés. Une autre série de sous-segments-clés correspond à la classe thérapeutique dans laquelle l'anticorps se range : -ba(c) - pour antibactériens, -ci (r) - pour les médicaments système cardiovasculaire , -le(s) - pour les médicaments des "lésions infectieuses", li(m) - pour les immunomodulateurs, -vi(r) - pour les antiviraux. Le nombre d'anticorps monoclonaux orientés vers la cancérologie est si important que les sous-segments-clés sont au nombre de 7 dans ce seul domaine, désignant alors l'organe visé ou la tumeur : -co(l) - pour le côlon, -go(t) - le testicule, -go(v) l'ovaire, -ma(r) - le sein, -me(l) - le mélanome, -pr(o) - la prostate et -tu(m) - les diverses autres tumeurs. Ainsi, l’infliximab (Remicade®) est un anticorps monoclonal (mab) chimérique (xi) employé pour ses propriétés immunodépressives (li).
Lexique de Pharmacologie
EXEMPLES DE PHARMACOVIGILANCE : QUELQUES EFFETS INDESIRABLES SELON LES ORGANES OU SYSTEMES ATTEINTS (Liste non exhaustive) J.L. MONTASTRUC et H. BAGHERI
1- ATTEINTES DU SYSTEME NERVEUX CENTRAL NEUROPATHIES PERIPHERIQUES : alcaloïde de la pervenche (vincristine), cisplatine, antituberculeux (isoniazide), métronidazole, sels d’or, thalidomide, amiodarone,... CONVULSIONS : pénicilline, isoniazide, antidépresseurs imipraminiques, sevrage des benzodiazépines. SYNDROMES EXTRAPYRAMIDAUX : neuroleptiques vrais (butyrophénones, phenothiazines) et “ cachés ” : métoclopramide (chez le sujet âgé et l’enfant), flunarizine, cinnarizine, sulpiride et dérivés. CAUCHEMARS : bêta-bloquants (liposolubles), efavirenz. SOMNOLENCE : neuroleptiques sédatifs, benzodiazépines, analgésiques morphiniques, antihistaminiques H1, antihypertenseurs centraux, agonistes dopaminergiques, antidépresseurs imipraminiques. CEPHALEES : hypnotiques (au réveil), AINS (indoliques), dextropropoxyphène, antimigraineux (ergotés, triptans), vasodilatateurs (dérivés nitrés, anticalciques). ANOREXIE : antinéoplasiques en particulier. STIMULATION DE L’APPETIT : neuroleptiques, cortisoniques, lithium, contraceptifs, androgènes, oestrogènes, antimigraineux. EUPHORIE: tous les produits capables d’engendrer une pharmacodépendance, analgésiques antipyrétiques, cortisoniques. TROUBLES DU SOMMEIL : anorexigènes, sympathomimétiques, antiparkinsoniens dopaminergiques SYNDROMES CONFUSIONNELS et HALLUCINA-TOIRES : hallucinogènes, anticholinergiques, antiparkinsoniens dopaminergiques, lithium, cortisoniques, méfloquine, benzodiazépines, barbituriques, diurétiques (fortes doses), fluoroquinolones. ETATS DEPRESSIFS : antihypertenseurs centraux, amphétamines (à l’arrêt), bêta-bloquants (liposolubles), interférons, efavirenz AMNESIE : anticholinergiques, benzodiazépines. SENSATIONS VERTIGINEUSES : aminosides, antimalariques, efavirenz. ACCIDENT VASCULAIRE CEREBRAL : cocaïne, contraceptifs oraux, vasoconstricteurs nasaux (phenylpropanolamine) TREMBLEMENTS : agonistes bêta-adrénergiques, antidépresseurs imipraminiques (fortes doses), immunosuppresseurs (tacrolimus).
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AGGRAVATION D’UNE MYASTHENIE : aminosides, D-penicillamine, polymyxines, télithromycine SYNDROME ATROPINIQUE (synonyme de syndrome anticholinergique ou muscarinique) tout médicament à propriétés anticholinergiques : atropine, scopolamine, antiparkinsoniens atropinique, antispasmodiques atropiniques (tiémonium, oxybutinine,….) bronchodilatateurs (ipratropium), anti H1 1ère génération, antiarythmiques (disopyramide), imipraminiques, néfopam, neuroleptiques (phénothiazines). 2- ATTEINTES DE L’APPAREIL COCHLEO-VESTIBULAIRE LESIONS DEFINITIVES entraînant vertiges et surdité : aminosides, cisplatine. HYPOACOUSIE : quinine, salicylés (fortes doses), furosémide (fortes doses). 3- ATTEINTES OCULAIRES ATTEINTES DE LA CORNEE : dépôts cornéens dus aux sels d’or ou d’argent, aux antipaludéens de synthèse (chloroquine), aux phénothiazines, à l’amiodarone ; lésions cornéennes avec les anesthésiques locaux en collyre ou extension des lésions cornéennes favorisées par les collyres cortisoniques. CATARACTES : après applications prolongées de cortisoniques (par voie locale ou générale) RETINOPATHIES : quinine, chloroquine, neuroleptiques phénothiaziniques. NEVRITE OPTIQUE : éthambutol, isoniazide. ACCES DU GLAUCOME AIGU : anticholinergiques GLAUCOME CHRONIQUE : cortisoniques (surtout par voie locale). TROUBLES DE LA VISION DES COULEURS : digitaliques, sildenafil 4-ATTEINTES MUSCULAIRES ET OSSEUSES OSTEOPOROSE : glucocorticoïdes, héparine OSTEOMALACIE : antiépileptiques anciens (dont les barbituriques) MYOPATHIES, MYALGIES : glucocorticoïdes, fibrates, statines, immunosuppresseurs, vaccins, interférons, antirétroviraux TENDINOPATHIES : Fluoroquinolones RHABDOMYOLYSE : fibrates, statines
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5- ATTEINTES CARDIAQUES TROUBLE DU RYTHME OU DE LA CONDUCTION (Torsade de pointe) : digitaliques, antiarythmiques (tous), sympathomimé-tiques, antidépresseurs imipraminiques, anesthésiques généraux (halothane), antihistaminiques H1 non anticholinergiques, érythromycine IV, halofantrine, neuroleptiques, fluoroquinolones, méthadone. DIMINUTION DE LA FORCE CONTRACTILE : bêta-bloquants (même en collyre), anticalciques bradycardisants (vérapamil, diltiazem), quinidine. MYOCARDITES : anthracyclines, clozapine INSUFFISANCE CARDIAQUE : 1) mécanisme direct (inotropisme négatif) : bêta-bloquants (même en collyre), anticalciques bradycardisants (vérapamil, diltiazem), antiarythmiques, cyclophosphamide, anthracyclines, interféron 2) mécanisme indirect (rétention sodée) : oestroprogestatifs, androgènes, glucocorticoïdes, AINS, glitazones, anti-TNF alpha. 6- ATTEINTES TENSIONNELLES HYPERTENSION ARTERIELLE: oestrogènes, oestroprogestatifs, réglisse, vasoconstricteurs nasaux, sympathomimétiques, AINS, glucocorticoïdes, minéralocorticoïdes.
ciclosporine,
erythropoïetine,
HYPOTENSION ARTERIELLE: lévodopa, agonistes dopaminergiques, neuroleptiques, antidépresseurs imipraminiques, antihypertenseurs vasodilatateurs ou sympatholytiques (alpha bloquants), diurétiques (fortes doses), dérivés nitrés (fortes doses), sildenafil CHOC IMMUNOALLERGIQUE : produits de contraste iodés, antibiotiques (beta-lactamines), substances de poids moléculaires élevés (sérum ou dérivés, immunoglobulines). 7- ATTEINTES SANGUINES ANEMIES MEGALOBLASTIQUES : antifoliques, antiépileptiques. ANEMIES HEMOLYTIQUES (déficit en G6PD): beta-lactamines, quinine, quinidine, thiazidiques, sulfamides, rifampicine, isoniazide, phénothiazines, interféron, zidovudine, barbituriques. AGRANULOCYTOSES : en plus des cytotoxiques à visées antitumorale ou antivirale, antalgiques, (noramidopyrine encore appelée metamizole), AINS et antirhumatismaux (sels d’or et D - pénicillamine), anti-infectieux (beta-lactamines, sulfamides, interferon, antiviraux analogues nucléosidiques, antipaludéens), antithyroïdiens de synthèse (tous), neuroleptique atypique (clozapine), antiépileptiques (anciens), ticlopidine, spironolactone. THROMBOPENIES 1)cytotoxiques : antimitotiques, AINS, sels d’or, interféron, antiépileptiques 2)immuno-allergiques : héparines (standard ou HBPM) et aussi antiépileptiques, quinidine, quinine, diurétiques thiazidiques, isoniazide, sulfamides. EOSINOPHILIES : très nombreux médicaments (dans le contexte d’allergie médicamenteuse). METHEMOGLOBINEMIES : dérivés nitrés, sulfamides.
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LEUCEMIE MYELOIDE CHRONIQUE : Mitoxantrone ALTERATIONS DE LA CRASE SANGUINE : 1)Accidents par hypocoagulabilité (hémorragies) : acide acétylsalicylique, AINS, ticlopidine, clopidogrel, anticoagulants oraux, héparines 2)Accidents par hypercoagulabilité (thrombo-embolies) : contraceptifs oraux. 8- ATTEINTES GASTRO-INTESTINALES VOMISSEMENTS : cytostatiques, lévodopa et agonistes dopaminergiques, morphiniques, digitaliques, antibiotiques (tétracyclines), theophylline (à fortes doses), placebo, etc... ULCERES GASTRO-INTESTINAUX : AINS, antimitotiques. DIARRHEES : antibiotiques à large spectre (tétracycline), colchicine, magnésium des antiacides, abus de laxatifs, ticlopidine. CONSTIPATION OU ILEUS: a) par modification directe du bol intestinal : hydroxyde d’aluminium, sucralfate, cholestyramine, diurétiques. b) par action sur le système nerveux autonome : anticholinergiques (neuroleptiques, Anti H1, antidépresseurs, antiparkinsoniens), opiacés, antihypertenseurs centraux. c) Autres : verapamil. COLITES PSEUDOMEMBRANEUSES : lincomycines, bêta-lactamines. ULCERATIONS OESOPHAGIENNES : antibiotiques (doxycycline), dragées de chlorure de potassium, AINS, acide alendronique. 9- ATTEINTES BUCCALES COLORATION DES DENTS : Tétracyclines HYPERPLASIE GINGIVALE : antagonistes calciques de la famille des dihydropyridines, phénytoïne, ciclosporine. SECHERESSE BUCCALE : Anticholinergiques APHTES BUCCAUX : nicorandil 10- ATTEINTES RENALES INSUFFISANCE RENALE AIGUE : . mécanisme prérénal : aspirine, AINS, inhibiteurs de l’enzyme de conversion . atteinte tubulaire toxique : aminosides, céphalosporines (1re génération), amphotéricine B, antimitotiques (cisplatine), produits de contraste radiologique, ciclosporine, diurétiques (sauf furosémide). . atteinte tubulo-interstitielle immunoallergique : bêta-lactamines, AINS . cristallisation : méthotrexate, sulfamides, indinavir INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE : . nécrose papillaire : analgésiques, antimitotiques (cisplatine). SYNDROME NEPHROTIQUE : sels d’or, D-pénicillamine.
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11- ATTEINTES DE L’APPAREIL RESPIRATOIRE HYPERTENSION ARTERIELLE PULMONAIRE : anorexigènes (tous), amphétamines. SYNDROME ASTHMATIQUE : bêta-lactamines, isoniazide, acide acétylsalicylique, AINS, bêta-bloquants. FIBROSE PULMONAIRE : bléomycine, antimitotiques, nitrofurantoïne, méthysergide et autres ergotés, amiodarone. TOUX : inhibiteurs de l’enzyme de conversion, sartans 12- ATTEINTES ENDOCRINIENNES INSUFFISANCE SURRENALIENNE : cortisoniques (à l’arrêt d’un traitement prolongé). AMENORRHEE-GALACTORRHEE : neuroleptiques,(tous c’est-à-dire vrais et “ cachés ”), oestrogènes, opiacés. GYNECOMASTIE : spironolactone, oestrogènes, androgènes, anti-androgènes. IMPUISSANCE ou troubles de l’éjaculation : androgènes, antihypertenseurs, psychoactifs, cytostatiques. DYSTHYROIDIES : amiodarone, interferons alpha. 13- ATTEINTES METABOLIQUES LIPODYSTROPHIES : corticoïdes, antiretroviraux (antiproteases et analogues nucleosidiques). ACIDOSE LACTIQUE : metformine (biguanide), analogues nucléosidiques HYPERURICEMIE : diurétiques, aspirine (faible dose), certains cytostatiques HYPERGLYCEMIE : diurétiques thiazidiques, glucocorticoïdes, diazoxide, contraceptifs oraux, stimulants (par voie IV), antiprotéases.
hormones thyroïdiennes, bêta-
HYPERKALIEMIE : antialdostérones, inhibiteurs de l’enzyme de conversion antagonistes de l’angiotension II (sartans), héparine, sels de potassium, AINS. HYPOKALIEMIE : les autres diurétiques, abus de laxatifs, amphotericine B, beta2-stimulants, insuline corticoïdes (gluco- et minéralo-corticoides). . HYPERTRIGLYCERIDEMIE, HYPERCHOLESTEROLEMIE : œstrogènes et contraceptifs oraux, antirétroviraux. HYPONATREMIE : 1°) De dilution : antiépileptiques (carbamazepine, oxcarbazepine, lamotrigine), anticancéreux (ciclophosphamide, vincristine), antidépresseurs sérotoninergiques (et venlafaxine), desmopressine, IEC, IPP. 2°) Par fuite sodée : diurétiques, lavements, mannitol.
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14- ATTEINTES DE LA PEAU ET DES PHANERES PRURIT : très nombreux médicaments et leurs excipients.
PHOTOSENSIBILISATION : phénothiazines, sulfamides, amiodarone, diurétiques thiazidiques, griséofulvine, quinolones, cyclines, AINS (topiques et généraux) LUPUS ERYTHEMATEUX : antiépileptiques, isoniazide, antithyroïdiens. PURPURA : aspirine, glucocorticoïdes, barbituriques, sulfamides, hydantoïnes, iode, AINS, allopurinol URTICAIRE : aspirine, produits de contraste iodés, dérivés sanguins, vaccins, immunoglobulines par voie intraveineuse, bêta-lactamines, opiacés, sulfamides, inhibiteurs de l’enzyme de conversion. BULLOSES DISSEMINEES (parmi lesquelles se range le SYNDROME DE LYELL) : sulfamides, antiépileptiques de première génération, AINS (surtout les oxicams). ERYTHEME PIGMENTE FIXE : sulfamides, cyclines, antiépileptiques, AINS HYPERPIGMENTATION DE LA PEAU : antipaludiques de synthèse, neuroleptiques phénothiazines, oraux.
hydantoïnes, hypervitaminose A, contraceptifs
ALOPECIE: antimitotiques, immunosupresseurs, antidépresseurs tricycliques, oestroprogestatifs, héparine.
antiépileptiques, rétinoïdes,
vitamine A,
HYPERTRICHOSE : androgènes, progestatifs de synthèse, minoxidil. ANGIOŒDEME : pénicillines, inhibiteurs de l’enzyme de conversion. PUSTULOSE EXANTHEMATIQUE AIGUE GENERALISEE : antibiotiques (macrolides, aminopénicillines), carbamazepine. SYNDROME D’HYPERSENSIBILITE : antiépileptiques, sulfamides, allopurinol, tétracyclines. ACNE : contraceptifs oraux, isoniazide, rifampicine, barbituriques, androgènes, glucocorticoïdes, ciclosporine. PSORIASIS : antipaludéens, bêta-bloquants, lithium.
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15-FIEVRES D’ORIGINE MEDICAMENTEUSE Bêta-lactamines, sulfamides antibactériens, neuroleptiques (syndrome malin), antimitotiques (par nécrose cellulaire), vaccins, immunoglobulines par voie intraveineuse… la fièvre s’observe aussi dans le cadre du syndrome sérotoninergique 16- SYNDROME SEROTONINERGIQUE : Association de deux médicaments aux effets prosérotoninergique comme les : -antidépresseurs [sérotoninergiques (fluoxétine et autres) mais aussi imipraminiques] -IMAO sélectifs (A utilisés comme antidépresseurs ou B prescrits comme antiparkinsoniens d’appoint), ou non sélectifs (prescrits comme antidépresseurs) -agonistes sérotoninergiques (antimigraineux triptans ou ergotés) -opiacés … 17- EFFET CANCERIGENE CARCINOME DU VAGIN : diéthylstibestrol (administré à la mère) 18- EFFET IMMUNOSUPPRESSEUR (Augmentation du risque infectieux) Corticoïdes, Anti-TNF-α, immunosuppresseurs (indiqués dans la greffe), médicaments aplasiants.
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PRINCIPAUX MEDICAMENTS RESPONSABLES D’HEPATITES MEDICAMENTEUSES
L’enseignement sera illustré d’exemples d’Actualités en Pharmacovigilance. Nous avons pris le parti de diviser ces tableaux en deux colonnes : - à gauche, les médicaments le plus souvent incriminés et/ou ayant fait l’objet récemment de nombreuses publications ou notifications, - à droite, les médicaments mis en cause rarement, voire exceptionnellement (mais que nous avons quand même cités lorsqu’ils sont de prescription très fréquente), NB : les listes ci-dessous ne doivent pas être considérées comme exhaustives.
PSYCHOTROPES ET ANTIEPILEPTIQUES Classe pharmacologique
Médicaments le plus souvent incriminés Forme de l’hépatite ou cités
Antidépresseurs
Médicaments plus rarement mis en cause
mixte cytolytique
- imipraminiques (cholestatique)
Neuroleptiques
chlorpromazine (Largactil®)
cholestatique
autres phénothiazines
Antiépileptiques
acide valproïque (Dépakine®)
cytolytique (cas mortels)
barbituriques phénytoïne (Di-Hydan®)
Cholestatique
carbamazépine (Tégrétol®)
ANTALGIQUES ET ANTI-INFLAMMATOIRES NON STEROIDIENS
Médicaments le plus souvent incriminés ou cités
Forme de l’hépatite
cytolytique phénylbutazone (Butazolidine° et autres) granulomateuse
cytolytique ou mixte
cytolytique
cholestatique
Médicaments plus rarement mis en cause
indométacine (Indocid®) De nombreux autres A.I.N.S. : - A.I.N.S. proprioniques : naproxène (Apranax®, Naprosyne®), fénoprofène - (Nalgésic®), ibuprofène (Brufen®), diclofénac (Voltarène®), - sulindac (Arthrocine®) et autres A.I.N.S. paracétamol (Efferalgan®, Doliprane®) L’hépatite due au paracétamol aux doses usuelles est exceptionnelle : s’observe surtout chez des sujets prenant des doses élevées (10 g/24 heures chez adulte, 150 mg/kg chez enfant) et/ou chez l’alcoolique. propoxyphène (Antalvic®), avec paracétamol (Di-Antalvic®)
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ANTI-INFECTIEUX Classe pharmacologique
Médicaments le plus souvent incriminés Forme de l’hépatite ou cités
Antibiotiques
macrolides association avec œstroprogestatif
Antituberculeux
isoniazide (Rimifon® et autres) cytolytique chronique rifampicine (Rifadine®, Rimactan®)
Autres antibactériens
nitrofurantoïne (Furadoïne®)
cholestatique chronique
Antifongiques
kétoconazole (Nizoral®)
cytolytique
Antimalariques
Amodiaquine (Flavoquine®) Analogues Nucléosiques Zidovudine (Rétrovir®)…
cytolytique (cas mortels) atteinte mitochondriale
Antirétroviraux
mixte mixte
Médicaments plus rarement mis en cause amoxicilline + acide clavulanique (Augmentin®) tétracyclines pyrazinamide (Pirilène®) sulfamides antibactériens
AUTRES CLASSES PHARMACOLOGIQUES
Classe
Médicaments le plus souvent Forme de l’hépatite incriminés ou cités
Médicaments plus rarement mis en cause
Hormones
Dérivés de la testostérone alkylés cholestatiques en C17 (androgènes et anabolisants)
contraceptifs oestroprogestatifs progestatif antiandrogène (Androcur®)
Hypolipidémiants
fibrates (Lipanthyl®, Lipavlon® et autres) statines (Zocor® et autres)
Antithyroïdiens de synthèse
Basdene® ou NéoMercazole®
Anesthésique
halothane (Fluothane®)
cytolytique
Myorelaxants
dantrolène (Dantrium®)
cytolytique (cas mortels)
Antiacneïques
Etretinate (Tigason®) Isotretinoïne (Roacutane®) Vitamine A à forte dose
cytolytique (cas mortels)
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IMPUTABILITE DES EFFETS INATTENDUS DES MEDICAMENTS -
TABLEAU I – Table de décision combinant les critères chronologiques (C) Chaque médicament pris par le malade doit être imputé successivement et de manière indépendante. Délai d’apparition de l’évènement Très suggestif compatible incompatible
ADMINISTRATION du médicament
READMINISTRATION du médicament (R)
ARRET du médicament
R(+) Evolution suggestive: Régression de l’évènement coïncidant bien avec cet arrêt C3 Evolution non concluante : Régression paraissant au contraire plûtot spontanée ou provoquée par un traitement symptomatique non spécifique C3 réputé efficace sur ces troubles, ou évolution inconnue, ou recul insuffisant ou lésions de type irréversible (ou médicament non arrêté) Evolution non suggestive : Absence de régression d’un événement de type réversible (ou régression complète malgré la poursuite du médicament) C1
R(0)
R(-)
R(+)
R(0)
R(-)
C3
C1
C3
C2
C1
C0
C2
C1
C3
C1
C1
C0
C1
C1
C1
C1
C1
C0
R(+) : positive, l’événement récidive ; R(0) : non faite ou non évaluable ; R(-) : négative, l’événement ne récidive pas. C3 : chronologie vraisemblable ; C2 : plausible ;C1 : douteuse ; C0 : paraissant exclure le rôle du médicament. TABLEAU II – Table de décision combinant les critères sémiologiques (s) Chaque médicament pris par le malade doit être imputé successivement et de manière indépendante. Evocatrice du rôle de ce Autres éventualités SEMIOLOGIE (clinique ou paraclinique) : médicament (et/ou facteur sémiologiques très favorisant bien validé) EXAMEN COMPLEMENTAIRE SPECIFIQUE FIABLE (L)
AUTRE EXPLICATION NON MEDICAMENTEUSE
L(+)
L(0)
L(-)
L(+)
L(0)
L(-)
absente (après bilan approprié)
S3
S3
S1
S3
S2
S1
possible (non recherchée ou présente)
S3
S2
S1
S3
S1
S1
L(+) : test de laboratoire positif ; L(0) : test non disponible pour le couple événement-médicament considéré ; L(-) :test négatif (ceci impose qu’il soit sensible). S3 : sémiologie vraisemblable ; S2 : plausible ; S1 : douteuse.
TABLEAU III – Table de décision de l’imputabilité intrinsèque (1) Cette imputabilité est établie par croisement de scores chronologiques (C) et sémiologiques (S) obtenus à partir des tableaux I et II
Prof. Jean Louis MONTASTRUC Service de Pharmacologie Clinique
Sémiologie Chronologie
C0 C1 C2 C3
S1 I0 I1 I1 I3
S2 I0 I1 I2 I3
S3 I0 I2 I3 I4
I4: imputabilité intrinsèque très vraisemblable ; I3 : vraisemblable ; I2 : plausible ; I1 : douteuse I0 : paraissant exclue.
Centre Midi-Pyrénées de Pharmacovigilance De Pharmacoépidémiologie Et d’Informations sur le Médicament CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE FACULTE DE MEDECINE 37 allées Jules Guesde 31073 TOULOUSE CEDEX
[email protected]
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N° TO
Déclaration obligatoire d’un cas de pharmacodépendance grave ou d’abus grave d’une substance, plante, médicament ou tout autre produit ayant un effet psychoactif mentionné à l’article R.5219-2 du code de la santé publique Articles R. 5219-1 à R. 5219-15 du code de la santé publique
Date de notification :
DECLARATION A ADRESSER A : Dr Maryse Lapeyre-Mestre Centre Midi-Pyrénées d’Evaluation et d’information sur la Pharmacodépendance Service de Pharmacologie Clinique Faculté de Médecine 37, allées Jules Guesde 31000 Toulouse Tél. : 05-62-26-06-90 Fax : 05-61-25-51-16 E-mail :
[email protected]
Déclarant :
Observation relevée par : Motif de notification
Syndrome de sevrage Effet indésirable Dopage Autre, préciser :
Abus Pharmacodépendance Mésusage
Patient Nom (min. 3 premières lettres) …………………………… ……… Age réel/estimé …… ans cm
Sexe
F
Prénom …………………………
M
Activité professionnelle
Oui (y compris lycéens, étudiants) Non
Situation familiale :
Seul
En couple
Poids
Département de résidence
kg
Taille
Préciser : ……………………………… Préciser : ……………….………………
Entouré
Inconnu
Nombre enfants à charge : …… Grossesse
Oui
Non
Antécédents -
Antécédents médicaux, sérologiques, psychiatriques, etc :
-
Antécédents d’abus ou de dépendance (consommation d’alcool, tabac, opiacés, cannabis, stimulants, etc… : préciser les quantités consommées par jour et l’ancienneté) :
-
Tentatives antérieures d’arrêt (dates, modalités, évolution) :
Médicaments (1) ou autres produits (consommés actuellement ou arrêtés) Obligation de déclaration : récemment) : Article R. 5219-13 du code de la santé publique : “Tout médecin, chirurgien dentiste ou sage-femme ayant constaté un cas de pharmacodépendance grave ou d’abus grave d’une substance, plante, médicament ou autre produit mentionné à l’article R. 5219-2, en fait la déclaration immédiate, au centre d’évaluation et d’information sur la pharmacodépendance sur le territoire duquel ce cas a été constaté.” “De même, tout pharmacien ayant eu connaissance d’un cas de pharmacodépendance grave ou d’abus grave de médicament, plante ou autre produit qu’il a délivré, le déclare aussitôt au centre d’évaluation et d’information sur la pharmacodépendance sur le territoire duquel ce cas a été constaté.” Lexique de Pharmacologie “Tout autre professionnel de santé ou toute personne dans le cadre de son exercice professionnel ayant eu connaissance d’un tel cas peut également en informer le centre d’évaluation et d’information sur la pharmacodépendance sur le territoire duquel ce cas a été constaté.”
84 93 Nom
Voie Posologie Date de début d'administr (3) ation (2)
Date de fin
Motif de prise
Mode d'obtention (4)
Commentaires (5)
(1) y compris médicaments de substitution (2) préciser voie orale, IV, nasale, inhalation, autre (3) préciser posologie ou quantité moyenne par prise, par jour ou par semaine si consommation occasionnelle. Noter si augmentation récente de posologie (6 derniers mois) (4) Prescription, prescription de complaisance, Ordonnance falsifiée ou volée, Rue (deal), Vol, Autre… (5) préciser la forme utilisée (aérosol, ampoule, buvard, comprimé, décoction, feuille, graine, poudre, résine, etc.)
Effet Date de survenue : / Grave: Si oui : au /
/
oui non Hospitalisation ou prolongation d’hospitalisation,
préciser date : du
/
/
/ Incapacité ou invalidité permanente Mise en jeu du pronostic vital Décès, préciser date : / /
Description (signes cliniques, durée, examens complémentaires, traitement effectué…) :
Evolution :
Dosages, recherche produits (sang, urines, autre), préciser dates et résultats :
Joindre, si possible, toute lettre, compte-rendu d’hospitalisation, d’examen complémentaire décrivant l’observation clinique et son évolution. Ces données médicales sont transmises et analysées dans le strict respect du secret médical.
Lexique de Pharmacologie
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MEDICAMENTS ET GROSSESSE C. Damase-Michel POUR TOUT QUESTION SUR MEDICAMENT ET GROSSESSE OU ALLAITEMENT, INTERROGEZ LE CENTRE MIDIPYRENEES DE PHARMACOVIGILANCE Tel : 05 61 25 51 12 Fax : 05 61 25 51 16 Courriel :
[email protected]
AVANT DE PRESCRIRE : PREVENIR… 1°) - Peser le rapport bénéfice-risque : « le médicament est-il vraiment nécessaire ? l’absence de traitement n’est-elle pas plus risquée que le traitement lui-même ?... pour la mère ?... pour le fœtus ? ». Choisir un médicament ancien bien connu plutôt que le produit le plus récemment mis sur le marché. Prévoir les éléments de surveillance. 2°) - Eviter au maximum les prescriptions inutiles, la polythérapie. Mettre en garde contre l’alcool et l’automédication chez la femme enceinte. 3°) - Se rappeler que les risques liés à la prise d’un médicament varient en fonction de la période d’exposition.. Les effets « tératogènes vrais » concernent
principalement les 2 premiers mois de
grossesse (morphogénèse). Au-delà, les médicaments peuvent modifier le développement du fœtus (phase de maturation du 3e au 8e mois). Donné du 8e mois au 1er mois après la naissance, le médicament peut déclencher d’importants effets indésirables (car le fœtus ou le nouveau-né restent immatures du point de vue de la métabolisation et de l’élimination du médicament) : toxicité par accumulation, syndrome de sevrage après prise chronique de médicaments entraînant des pharmacodépendances, toxicité directe pour certains médicaments. 4°) - Vérifier l’absence de grossesse lors de toute prescription de médicament tératogène chez une femme en âge de procréer... et consulter le Vidal si vous ne connaissez pas parfaitement le médicament.
APRES :... REFLECHIR… En cas de prise de médicament par la femme enceinte : - ne pas affoler : peu de médicaments peuvent entraîner une décision d’interruption de grossesse, la mention ´ contre-indication grossesse ª n’est pas systématiquement synonyme d’interruption de grossesse, - connaître le moment exact de la prise du médicament (pour évaluer la période d’exposition), la posologie et la durée du traitement, le contexte maternel… - consulter les documents disponibles, le centre de pharmacovigilance…
A titre indicatif, le tableau suivant dresse la liste non exhaustive des principaux médicaments à éviter pendant la grossesse :
Lexique de Pharmacologie
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MEDICAMENTS Antibiotiques : Tétracyclines.......................................... Aminosides............................................ Cardiovasculaires : Antihypertenseurs*....................................
Anticoagulants : - AVK.................................................. Neuropsychotropes : Antiépileptiques.....................................
Benzodiazépines......................................
Neuroleptiques........................................ Lithium................................................ Antidépresseurs IRS : Hormonaux : Antidiabétiques oraux.................................. Androgènes,............. Diéthylstilbestrol et œstrogènes de synthèse..... Corticoïdes*.................................................
Aspirine et AINS*................................... (inhibiteurs des prostaglandines)
Antiacnéïques : Rétinoïdes (dérivés de la Vitamine A).............. - acitrétine : SORIATANE°.......................... - isotrétinoïne : ROACCUTANE°..................
CI : contre-indiqué LI : limiter les indications
COMMENTAIRES CI : altérations dentaires* LI : ototoxicité
Prudence : car effets mal connus : on prescrit habituellement clonidine, méthyldopa, certains bétabloquants (SNN). Les inhibiteurs de l’enzyme de conversion et les antagonistes des récepteurs à l’angiotensine sont foetotoxiques et absolument contreindiqués. CI DA : hémorragie + tératogénicité. Utiliser l’héparine standard DA - SNN : Tératogènes, essayer de réduire le nombre de médicaments. Rechercher le meilleur rapport dose/efficacité. Tenir compte des effets potentiels sur le développement psychomoteur (valproate de Na) ne pas déséquilibrer l’épilepsie. SNN : Prudence : hypotonie du NN, troubles respiratoires, éviter exposition chronique ou en fin de grossesse. Risque de syndrome de sevrage. LI SNN: syndrome extrapyramidal du nouveau-né, imprégnation atropinique. LI DA SNN : tératogène (cœur) Troubles néonatals lors d’exposition en fin de grossesse CI : risque tératogène CI : masculinisation du fœtus femelle, DA (sexe) CI : adénocarcinome vaginal de la fille En pratique : utilisables à dose modérée. A forte dose, risque d’insuffisance corticosurrénalienne, SNN CI dès le 6ème mois de grossesse, même en prise brève : prolongent le travail, risque de fermeture prématurée du canal artériel, d’insuffisance rénale et d’hémorragie… CI : tératogènes puissants Contraception pendant la durée du traitement et les 2 ans suivant l’arrêt du médicament Contraception pendant le traitement et le mois suivant l’arrêt du ROACCUTANE° - « médicament à surveillance particulière » DA : diagnostic antenatal SNN : surveillance du nouveau-né.
*Pour en savoir plus : Cyclines et grossesse, La Revue Prescrire, 1989, 83, 111. Inhibiteurs de l’enzyme de conversion et grossesse, la Revue Prescrire, 1989, 86, 258-9. Corticoïdes et grossesse, la Revue Prescrire, 1989, 89, 404. En fin de grossesse, les AINS sont dangereux pour le fœtus, la Revue Prescrire, 1991, 109, 363-6. Quinolones et grossesse, la Revue Prescrire, 1998, 186, 530-534. Antalgiques et grossesse, la Revue Prescrire, 2000, 203, 125-38. IRS et fin de grossesse, la revue Prescrire 2003; 244, 748-9. Grossesse chez les patientes dépendantes aux opiacés, la Revue Prescrire 2005, 267, 836-41. AINS en début de grossesse et risque de fausse couche, la Revue Prescrire 2007, 281, 192-3. Guides médicaments et grossesse du site de l’AFSSAPS : http://agmed.sante.gouv.fr : liens directs « Médicaments et grossesse »
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DOSAGE SANGUIN MEDICAMENTS : FOURCHETTES THERAPEUTIQUES MEDICAMENTS ANTIBIOTIQUES, ANTITUBERCULEUX Amikacine
Concentrations des médicaments : Fourchettes thérapeutiques Pic : concentration mesurée 30 minutes après la fin De la perfusion IV ou 1 heure après une injection IM Pic : 20 à 35 mg/l Pic : 40 à 60 mg/l (administration en une fois/jour) Cr(1) : ≤10 mg/l
Gentamicine Nétilmicine Tobramycine
Pic : 6 à 12 mg/l Cr(1) : ≤2 mg/l
Vancomycine
Pic : 20 à 40 mg/l Cr(1) : ≤10 à 20 mg/l 3 à 5 mg/l (dosage effectué 2 à 3 heures après la prise)
Isoniazide ANTIEPILEPTIQUES Carbamazépine Clonazépam Ethosuximide Phénobarbital Phénytoïne Valproate de Sodium DIGITALIQUES Digitoxine Digoxine IMMUNOSUPPRESSEURS Ciclosporine Tacrolimus AUTRES MEDICAMENTS Lithium Paracétamol Quinidine Théophylline (1)
3 à 12 mg/l 13 à 72 µg/l 40 à 80 mg/l 10 à 30 mg/l 1 à 15 mg/l 50 à 100 mg/l 5,5 à 25 µg/l 0,4 à 2 µg/l 100 à 400 ng/ml selon le type de transplantation (dosage effectué sur sang total) 5 à 15 ng/ml selon le type de transplantation (dosage effectué sur sang total) 0,5 à 1 mEq/l 10 à 20 mg/l 2 à 6 mg/l 8 à 20 mg/l
Cr : concentration résiduelle.
Les fourchettes thérapeutiques citées ne sont qu’indicatives. En dehors de quelques cas particuliers (antibiotiques), il n’y a pas lieu d’augmenter la posologie d’un médicament dont les concentrations sont faibles, si l’effet attendu est obtenu. Les concentrations doivent toujours être interprétées parallèlement à la situation et aux examens biologiques du patient. Lexique de Pharmacologie
REDACTION DE L'ORDONNANCE
97 88
R Pujol*, C. Damase-Michel L'ordonnance est le document remis au malade par le médecin au terme d'une consultation. Ce document va permettre au patient d’obtenir des prestations très diverses : - médicaments délivrés par le pharmacien. Les précautions particulières peuvent être signalées sur l'ordonnance (effets secondaires attendus, interdiction de prise d'antalgique à base d'aspirine chez un patient sous traitement anticoagulant, interaction avec la prise alimentaire...) - administration de ces médicaments par le personnel infirmier - examens biologiques de surveillance du traitement - kinésithérapie, rééducation, prothèses ou lunettes, conseils diététiques. Par ce document, le médecin engage sa responsabilité en cas d'incohérence ou d'ambiguïté dans la rédaction. Le pharmacien partage cette responsabilité à la délivrance de l’ordonnance. Lorsqu’elle concerne des médicaments inscrits sur la liste des stupéfiants (cf A-), le médecin doit rédiger sa prescription sur une ordonnance répondant à des spécifications techniques fixées par arrêté du ministre chargé de la santé (ordonnance dite "sécurisée") (arrêté du 31 mars 1999, article R 5194 du CSP). L’ordonnance doit indiquer lisiblement le nom, la qualité et le cas échéant la qualification ou le titre du prescripteur, son identifiant lorsqu’il existe, son adresse, sa signature et la date à laquelle l’ordonnance a été rédigée. Elle indique lisiblement : - nom, prénom, âge et sexe du malade et si nécessaire sa taille et son poids. - dénomination du médicament ou du produit prescrit, posologie, mode d'emploi, et s’il s’agit d’une préparation la formule détaillée. La prescription peut se faire en dénomination commune internationale. - soit la durée du traitement, soit le nombre d’unités de conditionnement et, le cas échéant, le nombre de renouvellements de la prescription. La prescription médicale est libre, cependant : - le médecin doit s'efforcer de limiter ses prescriptions et ses actes à ce qui est nécessaire (code de déontologie, article 8) - le pharmacien doit refuser de délivrer les médicaments lorsque les doses prescrites dépassent le maximum prévu par le Codex, sauf exception (voir ci-dessous), ou que l'ordonnance comporte des associations médicamenteuses dangereuses et, bien évidemment en cas de contre-indication ; - le médecin conseil de la Sécurité Sociale peut refuser le remboursement de certaines prestations si elles ne lui paraissent pas justifiées. A- CLASSIFICATION DES MÉDICAMENTS Certains médicaments sont en vente libre (antalgiques à base d’acide acétylsalicylique ou de paracétamol...) mais peuvent être inscrits sur l'ordonnance. Les médicaments appartenant au groupe des substances vénéneuses sont classés en trois listes : - Liste I (substances dites « toxiques ») : les principaux produits inscrits sur liste I sont les antibiotiques, les corticoïdes, les médicaments à visée cardiologique, les anxiolytiques, les antidépresseurs. - Liste II (substances dites « dangereuses ») : ils constituent un groupe disparate comprenant certains barbituriques, les diurétiques, certains hypotenseurs, les ergotés de seigle, les hypolipérmiants, 89 certaines hormones thyroïdiennes, les androgènes... - Stupéfiants : ce sont les dérivés morphiniques, ainsi que certaines substances dont l'usage a été détourné dans le sens d’une toxicomanie (amphétaminiques...). Ils sont prescrits sur ordonnance sécurisée. * pharmacien d'officine à Saint Beat (31)
Lexique de Pharmacologie
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B - REGLEMENTATION DES SUBSTANCES VÉNÉNEUSES (décret du 29 décembre 1988 : appliqué le 8 décembre 1990 ; modifié le 10/9/92, le 6/9/95 et le 31/3/99, article R.5148bis, décret du 30 septembre 2002) L'ensemble de ces dispositions réglementaires peut être résumé dans le tableau suivant :
Liste des stupéfiants
Rédaction de l'ordonnance
Durée de prescription
sur ordonnance sécurisée (2) - quantité en toutes lettres
limitée à 28jours, - réduite à 14 ou 7 jours pour certains médicaments (3) - pas de chevauchement d'ordonnances entre deux prescriptions sauf mention expresse limitée à 12 mois sauf pour certains psychotropes (4)
Approvisionnemen t pour trousse d'urgence - provision limitée à 10 unités de prise - sur ordonnance sécurisée - chez l'un des pharmaciens de la commune (ou s'il n'y en a pas celui de la commune la plus proche). - libre sur présentation d'une ordonnance
Liste I
limitée à 12 mois
Liste II
- libre sur présentation d'une ordonnance
Délivrance (1)
Renouvellement
- pour 28 jours maximum (3) - seulement pour la durée restant au moment de la présentation de l'ordonnance - conservation d’une copie de l'ordonnance à l'officine, l’original est remis au patient.
Renouvelable dans les limites de la durée maximale de délivrance
- sur présentation d'une ordonnance datant de moins de 3 mois. - par fractions de 4 semaines ou 30 jours maximum, sauf pour les contraceptifs qui peuvent être délivrés pour 3 mois. - sur présentation d'une ordonnance datant de moins de 3 mois - par fraction de 4 semaines ou 30 jours maximum
pas de renouvellement, sauf si le prescripteur l’a expressément mentionné sur l'ordonnance.
renouvellement possible, sauf si le prescripteur l’a expressément exclu sur l'ordonnance
1 - Toute délivrance s'accompagne d'une inscription à l'ordonnancier avec un numéro par produit (et non un par ordonnance). 2 - Les ordonnances « sécurisées ou protégées » sont en papier filigrané blanc ; elles comportent une identification préimprimée du prescripteur, un numéro d’identification par lot d’ordonnances et un carré préimprimé où le prescripteur doit indiquer le nombre de médicaments prescrits. Pour les patients en affection de longue durée, il existe des ordonnances « bizones » protégées. 3 - Il est possible pour certains médicaments stupéfiants désignés par un arrêté du Ministre de la Santé de réduire la durée de prescription autorisée à 14 ou 7 jours. La règle des 7 jours concerne par exemple : chlorhydrate de morphine injectable, pentazocine injectable…Pour certains médicaments (ex : fentanyl) la dispensation devra être fractionnée (28j fractionné par périodes de 14j), sauf si le prescripteur écrit sur l’ordonnance : « délivrance en une seule fois ». 4 - Un arrêté du 7 octobre 1991 énumère les substances de la liste I des substances vénéneuses à propriétés hypnotiques et/ou anxiolytiques dont la durée de prescription est réduite. Cette règle est l'objet de la référence médicale opposable RM036.
12 semaines : Anxiolytiques : - Ne peuvent être prescrits pour une durée supérieure à 12 semaines les médicaments contenant les substances suivantes à propriétés anxiolytiques. 4 semaines : Hypnotiques: - Au terme de cet arrêté, ne peuvent être prescrits pour une durée supérieure à 4 semaines les médicaments contenant les substances indiquées dans le traitement de l'insomnie.
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-le clorazepate 50mg (TRANXENE 50®) doit être prescrit sur ordonnance sécurisée pour une durée de 28j maximum 2 semaines : - Triazolam (HALCION®) : - limitation de la durée de prescription à deux semaines (14 jours). - Flunitrazepam (ROHYPNOL®) : prescription sur ordonnance sécurisée pour une durée maximum de 14 jours. Dispensation fractionnée par périodes de 7jours. L’arrêté du 9 juillet 2001 limite la durée de prescription par voie orale aux femmes en âge de procréer de tout médicament contenant de l’isotrétinoïne à un mois de traitement.
C- PROBLEMES PARTICULIERS 1°) PRESCRIPTION PARTICULIERE HORS AMM a) Dépassement des doses habituelles : - La dose quotidienne maximale par jour pour un enfant ou un adulte est inscrite dans le Codex. - Le pharmacien doit vérifier que la prescription est conforme au Codex avant de délivrer les médicaments. - Le médecin peut prescrire des doses supérieures à celles admises par le Codex. Il doit alors confirmer sa prescription en inscrivant : "Je dis telle dose". -Le dépassement du Codex est possible pour tous les médicaments, y compris les stupéfiants. b) Prescriptions hors indication de l’AMM : - Le médecin peut prescrire hors AMM, en engageant totalement sa responsabilité, en précisant sur l’ordonnance : « je dis bien… ». Ce médicament ne sera pas remboursé. 2°) - DOSAGE NON PRECISE : Lorsqu'un médicament est vendu sous une appellation comportant plusieurs dosages, le pharmacien dispense le plus petit dosage en l'absence de précision. 3°) - PREPARATION MAGISTRALE : - La prescription sous forme de préparation magistrale et l'incorporation dans une même préparation de substances vénéneuses appartenant à 4 groupes définis dans l'article L626 du code de la santé publique est interdite. Schématiquement, ces groupes contiennent les substances suivantes : - Groupe 1 : diurétiques - Groupe 2 : psychotropes (benzodiazepines, barbituriques...) - Groupe 3 : amphétamines - Groupe 4 : hormones thyroïdiennes. L’association de ces 4 groupes de médicaments a été, dans le passé, prescrite à des fins amaigrissantes et s'avère dangereuse pour l'organisme. - Une spécialité pharmaceutique relevant de la réglementation des substances vénéneuses ne peut faire l'objet d'un déconditionnement par le pharmacien d'officine en vue de son incorporation dans une préparation magistrale. 4°) MÉDICAMENTS SUBSTITUTIFS DES PHARMACODEPENDANCES AUX OPIACES: - LA BUPRENORPHINE (Subutex®) Les médicaments à base de buprénorphine administrés par voie orale à des doses supérieures à 0,2 mg sont soumis à la réglementation des stupéfiants bien que la buprénorphine appartienne à la liste I. La dispensation est fractionnée par périodes de 7 jours sauf si le prescripteur a mentionné "délivrance en une seule fois". - LA METHADONE Une circulaire de la Direction Générale de la Santé du 31 Mars 1995 a fixé les conditions de prescription de la méthadone. La prescription initiale est hospitalière et réservée aux médecins des centres de soins aux toxicomanes. L’arrêté du 8/2/2000 réduit la durée de prescription de la spécialité inscrite sur la liste des stupéfiants à 14 jours. La dispensation est fractionnée par périodes de 7 jours sauf si le médecin précise "délivrance en une seule fois" 5°) MÉDICAMENTS A PRESCRIPTION RESTREINTE : La prescription restreinte peut concerner trois situations : - médicament réservé à l'usage hospitalier : il doit être obligatoirement prescrit, dispensé et utilisé à l'hôpital. - médicaments de prescription hospitalière : ils seront prescrits uniquement par un médecin hospitalier - médicament à prescription initiale hospitalière et Médicaments à prescription initiale réservée à certains médecins spécialistes : la première prescription est obligatoirement rédigée à l'hôpital ou
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par le médecin spécialiste. Les ordonnances de renouvellement peuvent être rédigées par le médecin « de ville ». La délivrance du médicament et les ordonnances de renouvellement peuvent être réalisées dans n'importe quelle pharmacie. Pour certains de ces médicaments, il peut y avoir un délai, fixé par l’A.M.M., au bout duquel une nouvelle prescription hospitalière est nécessaire. (ex : methylphenydate : RITALINE°) - médicaments réservés à certains médecins spécialistes pour toute prescription : ils sont prescrits uniquement par un médecin spécialiste - médicament à surveillance particulière : pendant toute la durée du traitement, les maladies traitées par un médicament appartenant à cette catégorie doivent faire l'objet de soins particuliers (prise de sang, examens complémentaires, consultations plus fréquentes). Le renouvellement de l'ordonnance est subordonné aux respects des règles de surveillance (ex : isotrétinoïne ROACCUTANE°) 6°) MEDICAMENTS D'EXCEPTION : Le remboursement de ces médicaments par la Caisse d'Assurance Maladie est conditionné par l'adéquation de la prescription aux indications et aux posologies définies dans une fiche d'information thérapeutique. La prescription doit être rédigée sur une ordonnance spéciale attestant du respect des modalités prévues. Les médicaments d'exception peuvent être des médicaments à prescription restreinte. Exemple : Ondansétron : ZOPHREN® dans le traitement et la prévention des nausées induites par chimiothérapie…
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Déclaration de l'ISDB http://www.prescrire.org/docus/DeclarationParis.pdf
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Sites Internet conseillés par le Service de Pharmacologie
Le site du Service et du bip31 : http://www.bip31.fr/ Le site de la Revue Prescrire : http://www.prescrire.org/ Le site de l'ISDB (International Society of Drug Bulletins : http://www.isdbweb.org/ Le site de l'HAS : http://www.has-sante.fr Le site de la Société Française de Pharmacologie : http://www.pharmacol-fr.org Le site de l'AFSSAPS : http://afssaps.sante.fr/ Le portail des Agences Sanitaires de Santé : http://www.sante.fr
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Le Bulletin BIP du Service de Pharmacologie
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SOMMAIRE Ière Partie :
Définition des termes les plus courants en Pharmacologie………………………..
P2
IIème Partie : PHARMACOLOGIE PRATIQUE
Segments clés des DCI…………………………………………………………….
P68
Exemples de Pharmacovigilance…………………………………………………..
P71
Principaux médicaments responsables d'hépatites médicamenteuses……………..
P78
Déclaration d'effet indésirable des médicaments………………………………….
P80
Imputabilité des effets inattendus des médicaments………………………………
P82
Déclaration obligatoire d'un cas de Pharmacodépendance………………………..
P83
Médicaments et Grossesse…………………………………………………………
P85
Dosage sanguin médicaments………………………………………………………
P87
Rédaction de l'ordonnance………………………………………………………….
P88
Déclaration de l'ISDB……………………………………………………………….
P92
Rencontres de Pharmacologie Sociale ……………………………………………..
P93
Sites internet conseillés …………………………………………………………….
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Bulletin d'Information de Pharmacologie, BIP……………………………………..
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