Les Rond De Carotte - Thomas Fersen - Tablatures

  • June 2020
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  • Words: 4,090
  • Pages: 16
Il est l'une des meilleures surprises de la décennie dans le petit monde des chanteurs francophones. Apparu en 1993 avec un Bal des oiseaux primesautier et une voix railleuse à la Higelin, entretenue peut-être par des débuts en piano-bar, il a tout de suite imposé sa patte originale. Un rien déconcertés par celle-ci, les médias se sont réfugiés dans les comparaisons et références les plus disparates, de Prévert à Trenet, de Genet à Bourvil et La Fontaine. Il est vrai qu'histoire de caresser l'universel, le loustic utilise constamment des noms d'animaux dans ses chansons (Les papillons, Les malheurs du lion, La chauve-souris, Le moucheron...), mais sans jamais en déduire la moindre morale propre aux fables. En vérité, l'oeil narquois, l'allure dandy-canaille soigneusement jouée et photographiée par les maîtres Doisneau et Mondino, il a su installer un univers poétique empreint d'humour, un tremplin vers l'imaginaire nourri d'abord du quotidien. Témoin la chanson "Pièce montée des grands jours", fit l'objet d'un duo avec Marie Trintignant , au sein d'une irrésistible galerie de portraits. Une dimension renforcée par un sens musical aigu et un goüt réjouissant du partage en scène, vecteur premier du succès d'un artiste quasi absent du petit écran. Rien d'étonnant à ce qu'il appartienne à un label (Tôt ou Tard), à une famille pourrait-on dire, où l'on croise des Arthur H, Joseph Racaille, Mathieu Boogaerts, Vincent Delerm, Jeanne Cherhal et autres Têtes Raides.

1. Louise Capo 1 Em – Am/C – Am – B7 – Em Em Tes lèvres, Louise, Am/c Am Sont des portes d'église B7 Où j'entre le matin, Em Le chapeau à la main. Em Tes lèvres, Louise, Am/C Am Penses-tu ce qu'elles me disent ? B7 Ou c'est du caraco, Em Le rubis d'un mégot ? B7 Après tout peu importe Em Où j'allume ma clope, D Aux premiers feux du jour G Ou aux foudres de l'amour, Em Si les miennes se grisent Am/C Am A tes lèvres, Louise. B7 – Em Sur tes lèvres, Louise, Les miennes sont assises, Je ne décolle plus les fesses De ce banc de messe. Tes lèvres, Louise,

Crois-tu ce qu'elles me disent? Ou cette basilique Est un kiosque à musique? Après tout peu importe Où j'allume ma clope, Si ce n'est pas l'amour, Ce sont les alentours Si les miennes se grisent A tes lèvres, Louise. B7 - Em - D - G Ta lettre, Louise, Est arrivée tantôt, De tes lèvres cerise, Elle porte le sceau. Tes lèvres, Louise, Me donnent congé, Ma rage s'épuise, Sur mes ongles rongés. Paris te contient Et je suis jaloux comme un chien, Je reviens gratter à ta porte. Tes lèvres sont closes, Louise, tu m'envoie sur les roses, Dis-moi quelque chose... Rien. B7 - Em - D - G Em Louise, je ne veux plus Am/C Am Que tu passes la nuit B7 En bas de l'avenue, Em B7 Em Sous un parapluie.

1. Louise Fm – Bbm7 – Bbm – C7 – Fm Fm Tes lèvres, Louise, Bbm7 Bbm Sont des portes d'église C7 Où j'entre le matin, Fm Le chapeau à la main. Fm Tes lèvres, Louise, Bbm7 Bbm Penses-tu ce qu'elles me disent ? C7 Ou c'est du caraco, Fm Le rubis d'un mégot ? C7 Après tout peu importe Fm Où j'allume ma clope, Eb Aux premiers feux du jour Ab Ou aux foudres de l'amour, Fm Si les miennes se grisent Bbm7 Bbm A tes lèvres, Louise. C7 – Fm Sur tes lèvres, Louise, Les miennes sont assises, Je ne décolle plus les fesses De ce banc de messe. Tes lèvres, Louise, Crois-tu ce qu'elles me disent?

Ou cette basilique Est un kiosque à musique? Après tout peu importe Où j'allume ma clope, Si ce n'est pas l'amour, Ce sont les alentours Si les miennes se grisent A tes lèvres, Louise. C7 - Fm - Eb - Ab Ta lettre, Louise, Est arrivée tantôt, De tes lèvres cerise, Elle porte le sceau. Tes lèvres, Louise, Me donnent congé, Ma rage s'épuise, Sur mes ongles rongés. Paris te contient Et je suis jaloux comme un chien, Je reviens gratter à ta porte. Tes lèvres sont closes, Louise, tu m'envoie sur les roses, Dis-moi quelque chose... Rien. C7 - Fm - Eb - Ab Fm Louise, je ne veux plus Bbm7 Que tu passes la nuit C7 En bas de l'avenue, Fm C7 Fm Sous un parapluie.

2. Au café de la paix F - Bb Dm7 - Dm7 - Bb - Gdim Dm7 - Dm7 - Bb - C7 Rendez-vous À la brasserie Du café de la paix. Je t'attendrai. Je porte un feutre De couleur neutre Et mon pardessus N'est pas brillant non plus. Je poserai mon journal Sur le bar devant moi. Je poserai mon journal, Tu me reconnaîtras. Si t'es en retard, Passé le quart Je prendrai un demi Pour noyer mon ennui. Si t'est en retard, Jusqu'au soir Je prendrai un sérieux Pour le noyer mieux. Je plierai mon journal Sur le bar devant moi,. Je plierai mon journal. Tu me reconnaîtras, Lalala. On ira

Où tu voudras. Tu me prendras le bras Comme autrefois. On ira voir note rue, Notre chambre au sixième. Tout ça n'existe plus Mais on ira quand même. L'annonce dans le journal Est paru il y un mois. Si tu lis ce journal, Tu te reconnaîtras, Lalala. On ira voir la Seine Et le coeur de Paris... Ma maison de carton Au pont Marie... On ira voir ailleurs, On ira faire fortune... On ira voir ailleurs Parce qu'il est l'heure. Les chaises sont sur les tables. C'est la fin de la fable. Je pose ce qu'il me reste Sur le bar devant moi: Trois clous et un bouton de veste. Tu ne me reconnaîtras pas. La nuit étreint le ciel, La nuit étreint le ciel. Allez, mon rossignol, La vie est belle.

4. Les ronds de carotte E – F°7 – F#m – B7 (4 fois)

De l'argent sous mon pied,

E

Et des ronds de carotte (bis) Gb7 – Db7 – Gb7 – Eb7 E – F°7 – F#m – B7 (bis)

F°7 Chacun aime F#m B7 Avoir son pauvre, E F°7 Celui qu'il aide, F#m B7 Celui qu'il sauve. E F°7 Les plus riches F#m B7 Me font l'aumône, E F°7 Les plus chiches donnent F#m B7 Des pièces jaunes D7M

Eb7 Et des ronds de carotte C#°7 – E7 D7M Eb7 Et des ronds de carotte C#°7 E7 À l'époque, J'avais le blé. J'ai des cloques et, J'ai le balai, Les feuilles mortes, Les vieux papiers. La fortune transporte, parfois,

À L'époque, J'avais l'auto. Je suis en loques, J'ai le landau, J'attends la soupe populaire. Si je la loupe, Qui va m'en faire ? J'aime les ronds de carotte (bis) Les touristes Viennent et observent. Ils sont tristes Mais ils me réservent Les jetons de lave-linge, Les boutons de culotte! De la monnaie de singe Et des ronds de carotte, Et des ronds de carotte, Et des ronds de carotte, Que des ronds de carotte E7 Eb7 D7 Db7 – Eb7 – E6

5. Dans les transports Capo 2 C–F–C–F C F Moi qui fais ce trajet C F Les yeux fermés, C F Distrait par un décret C F Sans intérêt, Dm G J'ai raté l'arrêt. Dm G Ainsi je resterai B C Pendu par la main G# G Dans les transports en commun. Je finis ma nuit Sur la barre d'appui, Sauf si l'on prend mon pied Pour un vieux papier. Dans les courbes, les chromes Aimantent les mains, Mes doigts meurent sous la paume De mon prochain. C7M F7M "Robespierre", je vais m'asseoir, C7M F7M "Danton", "Desmoulins", C7M F7M Je traverse l'histoire C7M F7M Sur un strapontin, Dm7 G7 Une banquette de moleskine, Dm7 G7 Un banc de sardine. B C La foule G# G Est mon berceau. C7M F Je me dépêche vers toi C F À l'heure où l'on s'écrase. C F Elle appuie de tout son poids, C7M F Mais la foule est courtoise. Dm7 G7 Je reçois l'accolade Dm7 G7 Des camarades. B C L'hiver, le froid l'est moins G# G Dans les transports en commun.

C7M – Dm7 – C7M – Dm7 C7M – Dm7 – C7M – Dm7 Je me rends, mains en l'air, Par le funiculaire, Vers la chaude prison De ta combinaison. Je poursuis mon rêve Dans les transports en grève Et le dernier cahot Me réveille au dépôt. Dans les transports en commun, Les filles sont nerveuses. Les hommes ont le pied marin Et la main baladeuse. Sur la banquette Où je me jette, Je tords, le temps est long, Mon ticket de carton... C F Car l'allure est modeste C F À cause des travaux C F Et mon cœur, sous ma veste, C F Est un moineau. Dm G Au hasard je rencontre Dm G Le cadran d'une montre... B7 C Si je te dis, en plus, G# G Que j'ai raté le bus. C F Avec ce retard là C F Tu ne m'ouvriras pas. C F Autant faire demi-tour C F Et remettre l'amour. Dm G Dans le bois, je gratte Dm G Nos deux prénoms B C Avec la date G# G De péremption. C7M F7M Dans les transports en commun C7M F7M Dans les transports en commun C7M F7M Dans les transports en commun C7M – F7M répéter cinq fois.

6. Un temps de chien Am7 E7 E Quand mon père A F#m Sort pour prendre l'air, Bm E A F#m Nous allons boire une bière au Wepler. D Bm Je salue des amis F#m Bm Demande un demi... B7 E Et très vite il oublie son alibi, moi. E7 E À ma place A F#m Je finis ma glace, Bm E A F#m Je commence à compter les bus, D Bm Je tire quelques bouffées F#m Bm Sur ma cigarette russe. B7 E Il m'est interdit de fumer plus. D7 Les gens, à la hâte, Se cherchent un abri Car le temps se gâte Comme un fruit. Un clodo Demande un verre d'eau. Il attend son petit cadeau...

Mais comme on lui refuse Quand il tend son chapeau, De sa bouche fusent Quelques nom d'oiseaux. Ça fait

A7

B7 E

Une fille vient s'asseoir, Poussée par la rue, Tombée du trottoir Assez nue. Celle-là même Que je vois tous les jours Dos au mur, Rue colaincourt... Les jambes et les doigts Dans un réseau de soie, Elle attend les clients sur la voie. Quelqu'un siffle, Un autre la renifle. Je me dis: "Quel temps de chien!" Le nez dans le journal, Je choisis mon cheval Car le client, quelquefois, ce fut moi. Les années s'en vont Au son du clairon, Au rythme des tours De la porte à tambour. Quand mon père Me sort pour prendre l'air, Nous allons boire une bière au Wepler.

7. Ne pleure plus F – Bb – Eb – F Ne pleure plus! La Seine est en crue, La Seine est dans la rue. Les berges sont noyées Et les arbres ont rouillé. Ne pleure plus, ne pleure plus, La Seine est dans la rue, L'océan ne boit plus, Les oiseaux se sont tus. On t'a jeté du sable, Un voyou t'a voulu Une peine inconsolable Dont tes yeux sont l'issue Et ta première larme, Le caniveau l'a bue. Ça n'était qu'une larme, Ça n'était qu'un début Car la Seine est en crue. La Seine est dans la rue, L'océan ne boit plus Et le Zouave éternue. Pont Alexandre III, Les lions sont aux abois, Les chats sont sur les toits Et les poissons chez moi. Des pigeons, confondus, Croient que l'heure a sonné. Sur une branche de salut, Ils attendent Noé. Ne pleure plus, ne pleure plus. La Seine est dans la rue, On n'avait jamais vu Autant d'eau épandue. Un blanc sec sur le zinc Vaut mille wassingues Pour, toute peine bue, En essuyer la crue. Mais toi, tu n'as pas soif. Tu remplis les carafes Et, les carafes pleines, Tu remplis les fontaines. Les miroirs ont ce charme: Ils multiplient les choses. Se reflétant, tes larmes Redoublent et arrosent.

Un saule au bord de l'eau Pleure de tristes rameaux. Les rameaux c'est discret, Toi tu pleures des forêts Où revivent ces brocarts Qui t'invitent à tuer Et qui reviennent boire À tes yeux embués. Dis que tu pleures pour rire Ou pour mieux engloutir Les violons du souvenir Sous le pont des soupirs. Tes éclats en sanglots Bouleversent les marées, Un cheval au galop Est rejoint dans la baie. Le marin ne sait plus À quel saint se vouer, Voyant flux et reflux Emporter ses bouées, Emporter son chalut Et sa coque trouée, Lançant ses bras tendus Et d'une voie enrouée: "Ne pleure plus!" Ne pleure plus, ne pleure plus, Les digues sont rompues Et des paquets de mer Pèsent sur tes paupières Et les vagues déferlent À la moindre risée En cascade de perles Comme un collier brisé Par un joli voleur Que la rue a instruit, Qui maraude ton coeur Comme un vulgaire fruit. Est-ce le fleuve Amour Qui roule ses eaux noires De fleuve sans espoir Dans le lit du trottoir, Ou ce sont les chimères Plus douces que l'étreinte?

Et ces larmes amères, Un caprice? Une feinte? La fumée ou l'oignon, La venue de l'automne, La fin d'une chanson, Pas grand-chose en somme: Ne pleure plus! Car la Seine est en crue, La Seine est dans la rue L'océan ne boit plus, Les oiseaux se sont tus. Ne pleure plus !

8. Hugo à la bougie C#m7 E A7 G#7 Hugo a soulevé la robe de l'île C#m7 E A7 G#7 Hugo a soulevé la robe de l'île, C#m7 F#7 G#7 Hugo a soufflé les bougies C#m7 E A7 Et le toit de mon logis. C#m7 F#7 G#7 Oh mon amour que reste-t'il ? F#7 C#m C#m7 F#7 G#7 Hugo a craché sur notre île. Hugo a soulevé la robe de l'île, Hugo a soulevé la robe de l'île, Et d'un sale œil Hugo a vu Combien sur l'île il avait plu. Oh mon amour que reste-t'il ? Hugo a craché sur notre île. Hugo a soufflé sur nos portes Et tout pour lui fut feuille morte. Oh mon amour que reste-t'il ? Hugo a craché sur notre île.

9. Pommes, pommes, pommes G6 - A6 G6 A6 Pommes, pommes, pommes, G6 A6 C'est l'automne G6 A6 Si monotone. G6 A6 C'est triste, triste, triste, B7 A6 Les feuilles mortes, B7 Les flaques d'eau, A7 A7/6 Le vent dans la ruelle qui emporte les journaux. G6 A6 À Boulogne, G6 A6 C'est de saison, G6 A6 Les enfants G6 A6 Ramassent des marrons. B7 A6 En caressant l'automne B7 Un balayeur fredonne:

G6 A6 "Pommes, pommes, pommes ... (4 fois) A6 G6 Oh mon amour, A6 G6 Le jour viendra A6 G6 Où tu refleuriras." La nuit tombe. On s'étonne: Ces feuilles sur le sol? Et oui, c'est l'automne. Un homme sans toit Occupe un banc de bois. On le montre aux enfants qui n'obéissent pas. C'est l'automne, C'est l'automne Et, de temps en temps, L'hiver montre ses dents Et la nuit, sous les ponts, On gèle jusqu'au trognon De pomme, pomme, pomme.

G6 320000 A6 002222

10. Un parapluie pour deux E - F#m - G#m - F#m (bis)

On n’est pas pieds nus.

E J'habite au sixième F#m Une chambre sans vue, G#m À la semaine, F#m La semaine ou la rue. E Je laisse mes quatre murs entre eux F#m Quand le ciel est bleu, G#m Je prends un parapluie pour deux F#m Quand le ciel est pluvieux. E F#m G#m Avec toi, on n'est pas pieds nus F#m E Pour aller dans la rue, F#m G#m On n’est pas pieds nus F#m

E – F#m – G#m – F#m (bis)

Je descends sans lumière À cause du propriétaire, Crédit est mort, Je paye au lance-pierre. Je laisse mes quatre murs entre eux Quand le ciel est bleu, Je prends un parapluie pour deux Quand le ciel est pluvieux. Avec toi, on n'est pas pieds nus Pour aller dans la rue,

À tous les étages, On rencontre des gens Qui vous dévisagent Sans desserrer les dents. Je descends quatre à quatre Quand le ciel est bleu, Je descends sur la rampe Quand le ciel est pluvieux. E – F#m – G#m – F#m (bis) Avec eux, on n'est pas pieds nus Pour aller dans la rue, On n’est pas pieds nus. Ici, la brique est rousse Et les murs en sont noirs, Et les filles sont douces Sur ces fonds repoussoirs. Je laisse mes quatre murs entre eux Pour les mauvais trottoirs, Je prends un parapluie pour deux S'il commence à pleuvoir. Allez viens, on n'est pas pieds nus Pour aller dans la rue, On n’est pas pieds nus. Allez viens, on n'est pas pieds nus Pour aller dans la rue, On n’est pas pieds nus. F#m – E

11. Pont Mirabeau A7 - D7 - A7 - Em7 A7 – D7 – A7 – Em7 Pont Mirabeau, Je ramasse un rameau. Je le jette dans l'eau Et je le regarde. Je crache d'en haut, Je crache dans l'eau Et le fleuve m'emmène Vers le Havre. Un vieux corbeau Pense tout haut Que je devrais être à l'école. Cela n'est pas faux, Mais il fait beau Et le tableau noir me désole.

A7 – D7 – A7 – Em7 Qu'on soit âgé Ou bien jeune usager, On regarde ses pieds, Pensif. Le ciel est bleu. Le train remue la queue. On se bouscule un peu: "Passy". On saute la Seine. C'est un ruisseau. D'un coup de rame de métro, Le pont Bir-Hakeim Se reflète en ciseaux Sur le fil de l'eau. A7 – D7 – A7 – Em7 (bis)

C#m – D – A7 – Em7 Le tourniquet Ne m'a pas vu passer. Je ramasse un ticket, Je file Et, sur le quai, Libre d'un vase cassé Fuit un joli bouquet De filles.. A7 – D7 – A7 – Em7 La solitude Me fait marcher. Elle a un humour impossible. Elle fait trembler Le petit archer. À chaque fois, il rate sa cible. A7 – D7 – A7 – Em7 (bis)

A7 – D7 – A7 – Em7 Seules en terrasses, Les feuilles mortes s'entassent Sur quelques chaises Oubliées Et, sur les places, Les fontaines Wallace Attendent l'été, Désoeuvrées. A7 – D7 – A7 – Em7 (bis) A7 – D7 – A7 – Em7 Comment trouver une chaussure à mon pied? Je ramasse une gifle Quand je siffle. Je fais le beau, Je tourne autour du pot

Et mes phrases tombent à l'eau, Poncifs. C#m – D – A7 – Em7 Comment trouver une chaussure à mon pied? Je vais chez le fripier, Je m'habille. Je suis élégant, Qui dirait que ces gants Sont de deuxième main De fille? A7 – D7 – A7 – Em7 (bis) A7 – D7 – A7 – Em7 Une inconnue Semble perdue, Elle cherche sa rue dans la mienne. À première vue, Elle m'avait plu mais Elle entre dans les vespasiennes. A7 – D7 – A7 A7 – Em7 (bis) A7 – D7 – A7 – Em7 Dans mes foulées Pèse le jour écoulé. Ma vigueur, au couchant, Décline Avec le chant D'un clochard affalé Sur le banc de l'allée Des cygnes. A7 – D7 – A7 – Em7 (4 fois)

12. Bella Ciao Em B7 Una mattina mi son’ svegliato o bella ciao, bella ciao, bella ciao, ciao, ciao Am Em B7 Em Una mattina mi son’ svegliato e ho trovato l’invasor Em B7 O partigiano portami via o bella ciao, bella ciao, bella ciao, ciao, ciao Am Em B7 Em O partigiano portami via che mi sento di morir Em B7 E se io muoio da partigiano o bella ciao, bella ciao, bella ciao, ciao, ciao Am Em B7 Em E se io muoio da partigiano tu mi devi seppelir Em B7 Seppelirai su’ na montagna o bella ciao, bella ciao, bella ciao, ciao, ciao Am Em B7 Em Seppelirai su’ na montagna sotto l’ombra d’un bel fior Em B7 Tutte le genti che passeranno o bella ciao, bella ciao, bella ciao, ciao, ciao Am Em B7 Em Tutte le genti che passeranno mi diranno che bel fior Em B7 Quest’è il fiore del partigiano o bella ciao, bella ciao, bella ciao, ciao, ciao Am Em B7 Em Quest’è il fiore del partigiano morto per la libertà

13. L’histoire d’une heure B7 – E – B7 – E (2fois) A–E–A–E Edim – E – F#dim – B7 B7 E C'est l'histoire d'une heure B7 E Perdue quai aux fleurs, B7 E Une heure à rêver B7 E Aux objets trouvés, A E Une heure à t'attendre, A E À regarder vendre Edim E Quelques fleurs coupées, F#dim B7 Quelques fleurs de mai. C'est l'histoire d'une heure Perdue sans humeur, Une heure à rêver À ton arrivée, Une heure dans la rue À faire le pied de grue, À faire les cent pas Et quelques entrechats. Quel drôle de ballet. Mon petit manège Intrigue les poulets

Du quai des orfèvres. Un coup de sifflet, Une paire de bracelets, Et sous les verrous Une histoire de fous: "C'est l'histoire d'une heure, messieurs, À vous expliquer. C'est l'histoire d'une heure Perdue sur le quai." C'est l'histoire d'une nuit Perdue dans un puits À faire des aveux, Les violettes aux yeux. On cherche un assassin Et moi, le petit saint, Ma faute est sublime: J'ai perdu l'heure du crime. Qui retrouvera Une heure devant soi, Une heure à attendre, Voudra bien me la rendre. C'est l'histoire d'une heure Perdue quai aux fleurs, Une heure à rêver Aux objets trouvés Et, dans ma prison, Je chante ma chanson À mes heures perdues. Je ne les compte plus.

14. L’escalier CAPO 2 D–D D L'escalier tourne A Dans l'immeuble où je perche. A L'escalier monte D (2/4) Au septième où je crèche. D Quand, dans sa vrille, D Je lâche une bille D À la rambarde, A J'écoute sa cascade A Jusqu'à la rue, D (2/4) Sa course tordue. D Je lâche un rot D Dans ses anneaux. D Je sonne aux portes A Et mes jambes m'emportent, A L'escalier gronde D Que c'est quand même un monde. Em (2/4) Em A J'habite au 2 rue papillon, A D Vous reconnaîtrez la maison.

Chaque nuit, L'escalier me tourmente. Dans son puits, Montent mes eaux dormantes. Je vois des pièges Dans ses arpèges. L'escalier craque, La concierge me traque. À coups de trique, J'apprends la musique: Leçon de morale Dans la spirale Et, dans la cage, Je promets d'être sage (Parole d'oiseau Derrière les barreaux. J'habite au 4 rue de la Lune, Ceci est un couplet nocturne. Chaque jour Je grandis de la sorte Qu'un beau jour, Je me baisse aux portes. Quant à l'amour, Je tourne autour Dans l'escalier. Quand elle me dit bonjour, C'est un rosier Grimpant dans une tour. Contre la rampe, Entre deux lampes Et entre ses bras, Je quitte l'âge ingrat. Sous le riz, Nous quittons la mairie. J'habite au 6 rue de la gaieté, La porte n'est jamais fermée.

14. L’escalier E–E E L'escalier tourne B Dans l'immeuble où je perche. B L'escalier monte E (2/4) Au septième où je crèche. E Quand, dans sa vrille, E Je lâche une bille E À la rambarde, B J'écoute sa cascade B Jusqu'à la rue, E (2/4) Sa course tordue. E Je lâche un rot E Dans ses anneaux. E Je sonne aux portes B Et mes jambes m'emportent, B L'escalier gronde E Que c'est quand même un monde. F#m (2/4) F#m B J'habite au 2 rue papillon, B E Vous reconnaîtrez la maison.

Chaque nuit, L'escalier me tourmente. Dans son puits, Montent mes eaux dormantes. Je vois des pièges Dans ses arpèges. L'escalier craque, La concierge me traque. À coups de trique, J'apprends la musique: Leçon de morale Dans la spirale Et, dans la cage, Je promets d'être sage (Parole d'oiseau Derrière les barreaux. J'habite au 4 rue de la Lune, Ceci est un couplet nocturne. Chaque jour Je grandis de la sorte Qu'un beau jour, Je me baisse aux portes. Quant à l'amour, Je tourne autour Dans l'escalier. Quand elle me dit bonjour, C'est un rosier Grimpant dans une tour. Contre la rampe, Entre deux lampes Et entre ses bras, Je quitte l'âge ingrat. Sous le riz, Nous quittons la mairie. J'habite au 6 rue de la gaieté, La porte n'est jamais fermée.

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