Classification des caractère Une classification élémentaire La classification Thibaudeau, qui date du début du siècle, repose sur le dessin de l’empattement. On peut en effet distinguer quatre situations assez aisément repérables
Elzevirs Empattements triangulaires
Palatino Garaldes & Réales Les garaldes sont chaleureuses, romantiques, classiques, élégantes, intemporelles, quoique parfois un peu tarabiscotées. Les réales en sont des dérivés rationnels, souvent plus parfaites mais également moins sympathiques.
Didot Empattements rectilignes très fins
Bodoni
Bodoni Didones Les didones sont l’expression de la rationalité des Lumières, sophistiquées mais aussi assez froides.
Egyptiennes Empattements de la même épaisseur que les fûts
Glypha Mécanes Les mécanes sont, quant à elles, pratiques et lisibles, mais aussi plus vulgaires.
Antiques Absence d’empattements
Optima Linéales
s Elzevirs, à empattements triangulaires; s Didots, à empattements rectilignes très fins; s Egyptiennes, aux empattements de la même forc e le corps de la lettre s Antiques, sans empattements.
Garaldes La hauteur des minuscules est petite par rapport à celle des capitales.
Bembo
Réales La hauteur des minuscules est plus grande que pour les garaldes.
Times
Didones La hauteur des minuscules est petite par rapport à celle des capitales.
Walbaum
Mécanes La hauteur des minuscules est plus grande que pour les garaldes.
Clarendon
Les caractères sans empattements (linéales) Les linéales utilisées aujourd’hui, sont toutes nées au XXe siècle. A la différence des romain, les linéales ont des pleins et des déliés peu contrastés, elles sont souvent assez monotones ce qui rend difficile leur utilisation pour des textes longs. Toutefois, d’un point de vue purement graphique, elles incarnent la typographie moderne de ce siècle technique et sont très utilisés dans tout ce qui n’est pas édition traditionnelle.