Le Vif Express - Les Diplomes Qui Marchent - 14 03 2008

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ENSEIGNEMENTSUPÉru

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rnarchent Foncelfreiner

Petitesélection, nonexhaustive

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Feuvert Ingénieurou bioingénieur Ingénieurcommercial Spécialiste destechnologies del'information et delacommunication Informaticien Gradué enbiopharmaceutique Infirmier ptable, Expert-com expertf iscal d'entreprise Juriste primaire Professeul instituteur Feuorange Bioconseiller Architecte

*

Feurouge Psychologue Journaliste Sociologue Historien delârt

< Q u ' e s t - qcueet u v e u xf a i r ed a n sl av i e?> C e t t e question metdenombreux adolescents malà l'aise. A v a ndt ' e n t a m e d re sé t u d essu p é r i e u r veos i,cdi e s consei lspour choisi r savoieenconnaissance decause.Et éviter lesécueils..pascatecruber arfois, il s'agit d'une vocation : cette jeune fille de l8 ans, déjà titulaire d'un brevet de plongée, veut devenir biologiste marine. Dans les bureaux du Siep (Serviced'information sur les études et les professions),elle se renseigne sur les formations qui la mèneront au large. Parfois, la demande est, au contraire, plus vague. < Certainsjeunes disent seulement: "Je veux faire dans I'humanitaire", tout en ignorant qu'aussi bien la comptabilité que la logistique peuvent y mener )),raconte Patrick Andries, informateur au Siep à Bruxelles. Parfois aussi, l'élève désire avant tout s'assurer de choisir la n bonne filière >, celle qui lui per-

mettra à coup sûr de décrocher un job. Faut-il lui conseiller d'emblée des études d'ingénieur(e) ou d'infirmier(ère) ? Même pour ces deux professions en pénurie, I'avenir n'est pas tout tracé. Une connaissance insuffisante des langues é t r a n g è r e sc h e z l e s j e u n e s i n g é nieurs constitue ainsi souvent un frein à leur embauche par les entreprises. Quant aux < besoins criants d'infirmiers , (il en est de même pour les travailleurs dans I'Horeca), on évite de préciser que les conditions de travail pénibles, assorties de rémunérations peu attrayantes, participent aux déséquilibres du marché de I'emploi. Bref, choisir ses études et son futur métier relève d'une expédition en terrain miné. Où I'on ne doit jamais faire fi de sa p e r s o n n a l i t é e t d e s e sg o û t s . P a r coursguidé. ... LE VIFIL-EXPRESS l4ll/2008 a 3it

tesdiplômes quimarchent 3r

r. tns prÈcnsETLESATours

PERSONNELS Papa-Maman ne jurent que par ( Surtout, fais ce qu'il te plaît >. Ou à I'inverse : pour leur progéniture, angoisséschroniques, ils gardent I'ceil rivé sur les métiers qui, sans aucun doute - puisque tout le monde le dit -, garantiront un emploi. Du côté des professionnelsdes PMS, du Siep et des autres services d'orientation (comme ceux des universités), personne n'assène : n Voilà ce que tu dois faire. , Bref,vous avezlT arrseT, contrairement à ce que dit le poète, il est grand temps d'être sérieux et autonome : à vous de prendre votre avenir en main. < L idée de base ? Il faut imaginer un projet professionnel et ne pas le confondre avec son projet d'étude. Ce dernier est destiné à donner des compétences, mais il n'est que le moyen de parvenir au résultat, poursuit Patdck Andries. Toutefois, si on hésite entre deux métiers, graphiste ou comptable, par exemple, consulter les offres d'emploi peut aider à privilégier une filière plutôt qu'une autre. )) En fait, u il s'agit de trancher entre des études intéressantes et des études utiles : ce n'est pas forcément la même chose, souligne Gilles Klass,directeur général adjoint de Mercuri-Urval, une entreprise de conseil.Bien choisir implique de rester cohérent et de prendre conscience du fait que les valeurs portéesà 18 ans peuvent changer, par exemple si vous devenez le chef d'une famille à nourrir. Il faut donc tenter de se projeter dans I'avenir, mais aussi demander conseil à ceux, entre autres, qui exercentIe métier convoité. Cesrencontres permettent de choisir en connaissancedecause ". Par ailleurs, si les études ne prévoient pas de stagesen entreprise, remédiez-y par vous-même ! Gilles Klass préconise d'effectuer sans retenue des jobs d'étudiant et des s t a g e s .I l s o b j e c t i v e n t l e s c h o i x e t évitent le choc frontal du passagede l'école à I'entreprise. Dernier atout: l'indispensable connaissance des langues. Si la formation suivie les

néglige,complétez cet oubli en vous ymettantvous-même ! 2. LES PIÈGESET LESATOUTS

onrÉcorn

Premier tabou : le prestigede l'établissement ne garantit pas Ie succès futur de ses élèves. Et nul ne sait si l'école choisie a bien préparé ses étudiants. Par ailleurs, les chiffres des jeunes inscrits au Forem (Région bruxelloise) démontrent que I'arrêt en cours de secondaire avant même d'avoir obtenu un diplôme, quel qu'il soit, n est pas très prometteur pour le jeune demandeur d'emploi. Deuxième tabou : I'enseignement général n'est un atout... que si I'on poursuit par la suite des études s a n c t i o n n é e sp a r u n d i p l ô m e . S i non, ilvaut mieuxopter pour une filière professionnelle ou technique, plutôt que de se retrouver seulement diplômé de I'enseignement général. Cette certitude est fondée sur une étude menée auprès de quelque 30000 jeunes de moins de 25 ans,inscrits au Forem entre la mi-juin et la mi-octobre 2006. < Les études qui préparent directement à I'exercice d'un métier, peu importe s'il s'agit de celui de médecin ou de m e n u i s i e r , s ' a v è r e n tp o r t e u s e s > ) , constateJean-ClaudeChalon, directeur du service analyse du marché et de l'emploi au Forem. Il n'en reste pas moins vrai que 70 % des étudiants fraîchement diplômés de I'enseignement supérieur de type universitaire ont dû patienter nonante-cinq jours, en moyenne, avant de trouver un emploi. Troisième tabou : dans la recherche d'une orientation. tous les interlocuteurs ne se valent pas. Dans I'enseignement secondaire supérieur, les professeurs sont généralement issus de I'université et ils ne connaissent qu'elle, ou presque.De plus, ils sont souvent déconnectés des réalités du marché de I'emploi et des filières qui y conduisent. Curieusement. cela concerne aussi les enseignementstechnique et profess i o n n e l . n S e u l sl e s p r o f s l e s p l u s convaincus effectuent des stages en entreprise,alors que de nombreux

Lesecteur bancaire est parfoisfriandde... philosophes !

34 4 LE VIF/L-EXPRESS l4ll/2008

métiers se transforment sans arrêt o, déplore Thierry Devillez, directeur emploi formation à I'Union wallonne des entreprises. Gare, donc, aux erreurs d'aiguillage. En France, un nouveau système prévoit que les conseilsde classedes élèvesde terminale se prononcent sur les projets exprimés par les jeunes. Et déjà, dans l3 académies, les universités peuvent donner, par retour de courrier, leur avis aux lycéens qui annoncent leur intention de s'y inscrire. Libre à eux de tenir compte de cette ( orientation active >. 3. LES PIÈGESET LESATOUTS DUMARCHEDEIjEMPLOI n Une filière qui marche aujourd'hui ne sera peut-être plus porteuse demain, contrairement à ce que tentent de faire croire certains disc o u r s i d é o l o g i q u e s! s ' i n s u r g e l e Pr Mateo Alaluf, sociologue et professeur à I'ULB. Dans notre économie de marché, donner des conseils à long terme est quasi impossible. Pis : tout pronostic est destructif. En effet, il risque d'attirer trop de jeunes dans une même filière. > De plus, de nouveaux métiers peuvent émerger.Et, demain, Ia conjoncture risque de peser sur des professions qui ont aujourd'hui le vent en poupe. Conseilleret déconseillermétiers et filières s'avèredonc périlleux. Au risque de laisser des jeunes s'y perdre ? Des spécialistesadmettent pudiquement que les < secteursdes scienceshumaines et de I'aide aux personnes nécessitentune grande motivation personnelleo.Pour le reste...Un jour, peut-être, glisseun observateur averti, des jeunes sacrifiés dans des filières sans avenir finiront par porter plainte et par dénoncer le système actuel d'orientation et son opacité ! En définitive, < le goût des études est la meilleure des motivations, rappelle Corinne Duckstein, responsable du service études,promotion et informations à I'ULB. Les études universitaires, en règle générale, ne préparent pas à une profession précise : ils donnent une polyvalence intellectuelle o. Un historien peut donc travailler dans le domaine bancaire,un secteur par-

On recherche... SelonunrapportduForem (Région lesemployeu bruxelloise| rs p e i n e n t à e n g a g( m e ré t i e rdsi t ): ) desenseignants ) desattachéscommerciaux$rcomprisdesgraduésenassurances) ) d e si n f o r m a t i c i e n s ) d e si n f i r m i e r s ) descadres engestion administrative(ressources humaines, comptables, analystes degestion juristes...)o

, . , , , r , " r O d e . . . p h i l o s o p h e s! D e n o r n b r e u xj e u n e sd é c o u v r e n ta u s s i , a L lc o u r s d e l e u r s é t u d e so u à l a f i n d e c e l l e s - c i ,d e s c a r r i è r e sd o n t i l s i g n c l r a i e ntto u t . U n é t u d i a n tq u i r ê v a i t d e p l a i c l e ra u x a s s i s e st r o u v e r a s o n é p a n o t r i s s e r n e ndta n s u n e c a r r i è r ed e j u r i s t e d ' e n t r e p r i s e U . n int e r p r è t es e r n u e r ae n u n a t t a c h éd e l ) r e s s ep a s s i o n n e,.,O r rn e p a r v i e n t p a s f o r c é r l e n t i r u n n . r é t i eer n s u i -

s u r c e t y p ed e p o s t e so u s u r l e s" m é t i e r sc r i t i q u e sDp o u r l e s q u e l sl e se n v a n t u n e s e t r l ee t m ê m e f o r m a t i o r r treprisesne trouventpasde candidats p r é d é t e r r n i n é ee,t t o u t e sl e s f i l i è r e s (uoir l'ertcadr'é cl-rlessrrs ). Oepenclant, i d e n t i q u e sn e d é b o u c h e n tp a s n é - préciseStephar.re Thvs,coordinateur c e s s a i r e m e r rstu r l e s m ê m e s n t é - à I'Observatoire brr.rxellois de I'erlploi ( A c t i r i s )c,e sp r o f e s s i o r n tiersu,confirmeCorinneDuckstein. r se r e p r é s e n C e d i s c o u r sd e b o n s e n sr e s t es o u - tent ( que ' 25 à 30 û/ndesoffresd'emvent ignorépar ceuxqui soutiennent p l o i . P a r a l l è l e m e n ti,l e x i s t eb i e n c1u'ilfaut à tout prix se lancerdansun d ' a u t r e sp o s t e sd o r r to n p a r l en t o i r r s e m p l o i p o r t e u r .l . e m o n d e p o l i t i q u e et oùrlesdiplôrnésarrivantsur le ntare t l e p a t r o n a t ,t r è s p r a g m a t i q u e s , ché suffisentà satisfairela dernancle conseillentaux ieunesde se focaliser desentreprises. 4. LESPIÈGESET LESATOUTS DESFILIÈRESCHOISIES

Salairesdedépart 2oo7 Salaire mensuelf ixebrut Niveaud'enseignement Economie Droit Informatique Sciences Technique/ Ingénieur Industriel IngénieurCivil

Bachelor

Master

1869€ 1886€ ,4o€ pda

rg88€ 1952€ 2301€ pda

2!94€ 2131€ 2601€ pda

2152€ 2152€ 2277€ 2z:.4€

233o€ 2356€ 2537€ z4S8€.

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2134€ pda

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2138€ 2498ç.

229o€. 2650€

2619€ 2600€ 2784€. 27e6€ 2492€ 2873€

Dansuneechelle derà roo,lepercentile Xestlavaleur attribuée à cetteposition dansl'échelle leoercentile coestdonc lesalaire médian.

Avantages extralégaux Niveaud'enseignement Economie Droit Informatique Sciences Technique/ Ingénieur Industriel IngénieurCivil

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Retrowezl'interviewdefacquesHodeige(Berenschot Belgium[ à proposdespremiersssalaires,sur

A u t a n t l e s a v o i r ,d o n c : u l , e se m ployeursrecherchentdes personnes activeset polyvalentes, dotéesd'une g r a n d ec a p a c i t éd ' a d a p t a t i o n ,r e m a r q u e C h a r l e sI s t a s s e s, e c r é t a i r e général de I'Union des classes moyennes.'lièssegmentées,les form a t i o r - rus n i v e r s i t a i r e sl i v r e n t d e s diplôrnéshyperspécialisés, mais qui é p r o u v e n t p a r f o i s d e s d i f f i c u l t é sà c o m p r e n d r el e s e n t r e p r i s e se t l e u r s besoinsglobaux.u En revanche, ( a u t o u r d e s j e u n e sb i e n q u a l i f i é s , on assisteà une véritablecar-rnibalisation entre entployeurs,qui n'hésit e n t p a s à d é b a u c h e rc e u x q u i l e s t ,p r é i n t é r e s s e npt a r t i c u l i è r e m e nD cise-t-il. E t s u r t o u t ,s o u l i g n e n t o u s l e s i n terlocuteurs,il n'estjamais trop tard pour trouver sa voie : du secondaire a u s u p é r i e u r ,i l e x i s t eu n e f o u l e d e p a s s e r e l l eqsu i p e r m e t t e n td e r é c u p é r e rd e s a c q u i se t d e c o r n p l é t e rs a f o r r n a t i o n . D e l à à p a s s e r ,c o n t n t e F r a n kD e W i n n e ,d ' u n e c a r r i è r er n i l i taireà celled'astronaute... O I l: \ lfll |\l'liL::

1 1 , 1 t 1 . 1 ' es 3 5

t€sdiplômes

qulmalthent

Unfourrfeseraiooo tencesd'ingénieur commercial n'est Aq u e les m p l o i s pas encore à ranger parmi les mél e sf i l i è r e(sc l a s s i q u)e) stiers < critiques ), pour lesquelsles e n t r e p r i s e sp e i n e n t à t r o u v e r d e s peuvent-elles candidats, mais les diplômés en conduire? économie n'ont pas de quoi se

O Architecte

plaindre, y compris les bacheliers (trois ans d'études)et les masters.

Avis aux < créatifs ,, doués de sens artistique,et dotés d'un esprit de synthèseet d'une bonne vision dans I'espace : selon Michel Procès,secrétaire du conseil de I'ordre des architectes du Brabant, grâce au boom du marché de la construction, Ies stagiairessont très recherchés, du moins à court terme. Les diplômés auraient également tort de bouder les multiples débouchés qu'offrent les servicespublics d'urbanisme,les sociétésde bâtiments sociauxet la professiond'expert.

André Bert, président de I'Institut des experts-comptableset fiscaux, est formel : la demande est grande, qu'on travaille en entreprise ou comme indépendant. De plus, jongler avec les chiffres n'exige pas d'avoir la bosse des maths ! Des formations en scienceséconomiques ou en droit mènent aussi à ce métier.

OArtiste Il ne sufftt pas d'avoir du talent : encore faut-il que quelqu'un en soit demandeur.Après s'êtrepénétrésde cette idée, les passionnés,optimistes et très déterminés, pourront tenter leur chance. A côté des élus qui s'en sortent financièrement, le plus grand nombre risque d'être moins bien loti, trouvant du boulot par intermittence. La martingale ? S e s p é c i a l i s e rd a n s d e s d o m a i n e s ( pointus D.Laurent Couline, mordu de cinéma, s'estainsi perfectionné dans les effets spéciaux et les masques.

OAYocat Avocat, magistrat, notaire, juriste d'entreprise, au service de l'Etat ou dans le secteur public au sens large, notamment. Le droit offre aussi q u a n t i t é d ' a u t r e s d é b o u c h é s ,n o t a m m e n t d a n s l e s a s s u r a n c e s ,l e s banques et les entreprises en général. Depuis 20O2,laprofessionde juriste d'entreprise - en plein développement - est officiellement reconnue.

OO Commercial La profession requérant des compé36 a LE VrF/UEXPRESS l4lt2008

OO Comptable

OOFonctionnaire La fonction publique recherche intensivement des ingénieurs,des traducteurs et des médecins.Assistants de direction, chimistes, juristes, architectes,informaticiens et compt a b l e s s o n t é g a l e m e n tl e s b i e n v e nus.

OOO Informaticien A classerparmi les professions< critiques >,selon le Forem.

Ofournaliste presse etattachéde La Belgique compte officiellement 5 318 journalistes, dont largement moins de la moitié de francophones (et 23,5Vod'indépendants). Cescinq d e r n i è r e s a n n é e s ,8 0 j o u r n a l i s t e s francophones, en moyenne, ont reç u l e u r c a r t e d e p r e s s e .P a r m i l e s centaines de diplômés issus des écoles, I sur l0 pourra donc réaliser son rêve. Le regain d'intérêt pour le multimédia est actuellement pourvoyeur d'emplois. Avis à ceux qui s'imaginent reporters...devant un écran de PC. Par ailleurs, le diplôme de formation en communication et relations publiques est soumis à forte concurrence. II débouche souvent sur un emploi auquel on n'avait pas pensé.

En revanche,desjuristes, des économistes,des interprètes sont souvent bien accueillis dans le secteur de la presse et de la communication, surtout s'ilsont complété leur formation initiale par une spécialisation en techniques de communication et d'écriture.

OOO Ingénieur Un seul moti wanted!Ingénieurs industriels (sortis des H a u t e s E c o l e s ) ,i n g é n i e u r s civils (universitaires) et bioingénieurs : les métiers d'ingénieur sont multiples et très prometteurs. Pour s'en convaincre, visitez le site , créé à I'initiative d'Agoria.

OMédecin Le manque de médecins généralistes et de spécialistesdevrait s'accentuer. Par ailleurs, effrayés par I'énorme investissementque requiert I'installation d'un cabinet, trop peu de jeunes entament des étudesde dentiste. Il en va de même pour les infirmiers : tous les secteurs, qui connaissentdéjà la pénurie, en seront encore plus affectés.Ce seront tout particulièrement les infirmiers à domicile qui feront défaut (le manque seraplus aigu selon les régions). En 2008, 450 kinés seront agréés par l'Inami (350le seront en 2009). Mais le nombre de diplômés est nettement excédentaire: ces derniers doivent donc trouver d'autres débouchés, par exemple dans des salles de thalasso,comme délégués médicaux, etc.

OProfesseur Des profs et des instituteurs, il en faut et il en faudra, des contingents entiers partent déjà à la pension. Sanssurprise,Ies postesles plus difficiles à pourvoir exigent des compétencesscientifiques,en maths, en langues,mais les filières profession-

ii

bien Çamarche

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44r

nellesne sont pas en reste.Seulsect e t r rp l u s u b o u c h é " : l ' é d u c a t i o n Phvsique.

O Psychologue L e n o n t b r e d ' é t u d i a n t sd a n s l e s f a c t r l t é sd e p s v c h o l o g i ea f o r t e m e n t a u g n ) e n t et ' e s d e r n i è r e sa n n é e s . 'frop ? u Lesjeunesqui débutentleur v i e p r o f e s s i o n n e l l ve o n t t r o u v e ru n r . n a r c h éd e I ' e m p l o i a s s e zs a t u r ée t d e v r o n t s e r n o n t e r p e r s é v é r a n t se t p a t i e n t s ,a d m e t J e a n - M a r cp r i e l s , p s y c l ' r o l o g u et m e m b r e d e l ' A s s o ciatior.rdes psychologuesde la santé et des hôpitaux. La plupart des o f f r e sc l ' e r n p l o n i e f i g u r e n tn i d a n s l e s j o u r n a u x n i s u r l e s s i t e sW e b : l e bouche-à-oreilleprévaut,ce qui irnp l i q u e d e g a r d e rl e c o n t a c ta v e cl e s l i e u x d e s t a g e se t d e f o r m a t i o n . " I l e s t c o n s e i l l éd e n e p a s s e f i x e r u n i q u e n t e n ts u r l e s d e m a n d e ss p é c i f i q t r e s d e p s y c h o l o g u ee t d ' o s e r ( f f r t - c et e m p o r a i r e m e n t) , a c c e p t e r d ' a t r t r e sp o s t e s ,y c o m p r i s c e u x d'éducateuret d'infirmier.Autresiss u e s : l e s e c t e u r s o c i a l ,c e l u i d e s h a n d i c a p é s l,e s s e r v i c e sd ' a i d e a u x v i c t i r n e se t e n c o r el a p r o f e s s i o nd e conseilen entrepriseO

Nosinterlocuteurs proposent leursélection demétiers et def i_ lièresporteuses. Etdevoiesmoinsprometteuses. Certains c h o i xf o n tl ' u n a n i m i t é . Lesinformaticiens(comme lesanalystes fonctionnels) sipossiblebilingues, lescomptablel lesdirecteursfinanciers, les gestionnairesdedossiers (enmatière deloissociales, par exemple) lescommerciaux (Charles lstasse). P o u lre sj e u n e ds é s i r e udxec h o i s iur ne n s e i g n e m esnutp é rieurcourt :l'électronique et I'informatiquesontporteurset bienévidemmentouverts auxfillesetauxgarçons ! Lespistes à suivre?Tous lesmétiers delatechnique deI'information et delacommunication (TlC) :consultantl architectes desolution, développeurs delogiciellanalystes systèmes, spécialistes en maintenancg collaborateu rshelpdes(gestion nairesderé. seaux(Georges Campioli,Agori4 et EricRober!président de Skillsbelgium) Danslesfilières techniques et professionnelles,les demandes restentimportantes pourlesmétiers debase. Lesmécaniciens qualifiésontdonc toutesIeurschances dedécrocher unemploi ParailleurllaWallonie estentrèsforterecherche dediplômessupérieu rs pourlabiopharmacie, legéniemécanique (àtouslesniveauxdeq ualification), I'industriealimentaire (tantpourlaproduction quepourlarecherche) l,aéronautique (surtout maispasuniquemen!au niveausupérieu r) letrans. port et le logistique(Thierry Devillez, d irecteur emploi-formationà I'Union wallonne desentreprises). Choisir labiologie, c'estunebonneidée.Maislesmasters en biologie débouchentsur peud'emplois directsdanslesenrreprises. Celles-ci recherchent plussouvent destechniciens bio parailleurs, médicauxetdesdocteursensciences. pourles bioingénieurs, ilexistedenombreux débouchés dansledomainedelasanté.Lesmathématiciens et lesstatisticiens ferontle b o n h e u r dneo m b r e u s e ns t r e p r i s e sc ,oym p r idse sp M Ea c t i v e s danslarecherche clinique(secteur (Rose-May médical) Delrug BioWin). fécologieestporteuse.Le( vert))ouvreuneséried,opportunitésdanslesecteu r privé, oudenombreuses entreprises intèg r e n lta d i m e n s i oenn v i r o n n e m e n t S a laen. o s a r l e r dlea construction I Unepistepluspointue?Après uneformatron generale ensciences oud'ingénieur, voireencommunication, celled'éceconseiller. Stefan VanderZegel, directeur del,lnstitut éco-conseil, à Namur, adéjàdélivré 450diplômes.

moins Çamarche Attention, enrevanche, auxdébouchés d u secteur tertiaire, dontlesmétierssontenpleinemutation. Devenir employé debureauà lasortiedusecondair ed e v i e npt l u sa l é a t o i r e : p oruerm p l i r c ef os n c tionl lesentreprises engagent deplusenplusde (troisansd'études). bacheliers f ilières Quantaux dessciences humaines, est-ilbesoinderappeler qu'uncertainnombredediplômés n,exerceront paslaprofession dontilsavaientrêvé?o I_E\ ll it_E\l'Iil,\\

I j] ri.lfJ\ ! 37

Lesdiplômes quimarchent

n iq ues, Scignces et tech 1

poKergagnantt{r D a n sc e r t a i nsse c t e u r s p, léan u r r e pétitivité de la Régionwald e i e r r n e sd i n l ô m é sd e v t e n t l o n n e ) . o n s ' e f f o r c e d e construiredesponts entre inquiétante l e s e n t r e p r i s e se t I ' e n s e i -

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our resterdans la course,il faudrait doubler le nombre de nos ingénieurs: Iesentreprisescherchent desingénieurs de production et des technico-commerciaux. Par ailleurs,enWallonie, l4 000informaticiens manqueraient à I'appel: 5 000 postesont été créésen un an. Parallèlement,lestechnologiesde l'information et de la communication (TIC), liées à la sphèredu Net, offrent des dizainesde milliers d'emplois.Si les jeunes espèrentoccuperces postes, ils ne dewaient plus secontenter d'apprécier et d'utiliser sans réserveles nouvellestechnologies,mais imaginer qu'ils puissenttravaillerdans les s o c i é t é sq u i l e s c r é e n t e t l e s f a b r i quent D,assureGeorgesCampioli, dir e c t e u r g é n é r a ld ' A g o r i aW a l l o n i e ( l ' u n i o n d e s e n t r e p r i s e st e c h n o l o giques). Mais pourquoi les étudiants hésit e n t - i l s à s e l a n c e rd a n s l e s f i l i è r e s scientifiqueset technologiqussI u Dès I'entréeen secondaire,tous les élèves ne semblentpas avoir été préparésà m a î t r i s e r I e c a r a c t è r ea b s t r a i t d e s maths.Beaucoupd'entre eux décrochent et se détournent des filières scientifiquesD,constateEric Robert, présidentde Skillsbelgium(association de promotion des métierstechniques et manuels).Ensuite,I'information sur les métiersde I'industrie t e c h n o l o g i q u es, u r l e u r d i v e r s i t ée t leursdébouchés,y compris en PME, m a n q u e e n c o r e t r o p . L a b s e n c ed e liens entre I'entrepriseet l'écoleaggraveencorecet état de fait. Tousces facteursexpliquent,en partie,pourquoi les firmes biopharmaceutiques installéesen Walloniedéplorentqu'ils ne trouvent pas suffisammentde graduéset de techniciensde laboratoire et de production. Pourfairefaceà cettesituation,dans le cadre de BioWin (le pôle de com3 t * l - l :\ l t . / 1t , \ l ' l i f . : : r + i r l l a t s

t

gnement supérieur,avec, par exemple, un projet / d'immersion professionnelle.u Proposéà 43 filières /" de HautesEcoles,il a déjà reçu un écho favorable dans une dizained'entre elles, remarque Rose-May Delrue,chargéedesprojets de formation BioWin. A terme, des stagesen entreprise,éventuellementsuivis par la rédactiond'un mémoire,pourraientaussi être proposésaux étudiants desuniversités.u Celapermettrait sansdoute d'aider lesjeunes à mieux se rendre compte des compétencesdont ils dewont faire preuve. Pour travailler dans le secteurdes TIC, un diplôme d'informaticienest certes très utile, mais ne suffit pas. Des spécialistespollrualents,munis en économieet en de connaissances communication, dotésd'une rue globalesur Ie fonctionnementd'une entreprise,capablesde trouver les so-

lutions informatiqueset techniques qui y sont liés, tout en étant aptes à gérer les problèmes de logistique, sont des collaborateursqui ne courent pas les rues et, donc, très recherchés.Et pas seulementen Belgique. u Les diplômes sont des passeports, rappelleGeorgesCampioli.Certains permettentde voyagertrèsloin, sans visa.Pour autant que I'on ait, au déoart, choisi la bonne voie. , o

Internet: desplacesàprendre! e secteu r desnouvelles technologies, commeon lesait esten pleinboom.Lesmétiersliésà l'lnternetsonttrèsporteurs.Lemar)),estime < prochedes3ooo/o chépossède unemargededéveloppement managerd'EmakinaGroup. Olivier DeDoncker, communication L ac r o i s s a n cdee sa c t i v i t é d s é p e n d a ndt u W e bs ' i l l u s t r en,o t a m m e n td, a n s aiguë: ilya I'emarketing. Lesproblèmesde recrutementsefontsentirdefaçon (.lava...) Lesdéveloppeurs desplaces à prendre! Lesprofilslesplusrecherchés? l'e-business. Lescompétrouveronttrès rapidementdu travail,entreautresdans dessitessont,ellesaussi,trèsrechertencesdansl'ergonomie et I'architecture chée1toutcommecelles desdesigners. ( Nousregrettons et les lemanquedepasserelles entrele mondeprofessionnel lieuxdeformation>,poursuitDeDoncker. Cedéficitdeliensestd'autantplusrequ'aujourd'hui grettable a faitdu Netsonprinciunelargefrangedesétudiants o o. sta. oaloutildecommunication etd'exDression.

lasemaineprochaine, Lasuitedenotredossier

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