La Faim De L'eau

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Le magazine des journalistes scientifiques. université Saad Dahleb de Blida - juillet 2006

La faim de l'eau

V

ous allez parcourir et, nous l'espérons

les "JS " comme on les appelle, ont suivi une année

lire, un numéro spécial consacré à

de spécialisation après un premier cursus d'étu-

l'usage que font les hommes de l'eau.

des scientifiques.

Ce travail est le fruit d'une " intensive" qui a eu lieu

Certains d'entre eux possèdent d'ores et déjà une

du 3 au 16 juillet 2006 au sein de la filière "

première expérience professionnelle.

Journalisme

Cette quinzaine qui porte bien son qualificatif

scientifique " de l'université de

Blida.

"d'intensive " s'est déroulée dans de très bonnes conditions : du matériel opérationnel, des étu-

Née d'un partenariat avec l'Ecole supérieure de

diants volontaires, désireux de pousser très loin

journalisme de Lille et l'université des Sciences et

les exigences de rigueur dans tout le processus de

techniques de Lille 1, la première promotion des

production d'un tel document, … et des enca-

journalistes scientifiques entend répondre à une

drants particulièrement

double attente des médias en Algérie et un peu

fourni par le groupe.

partout dans le monde : trouver des jeunes journa-

Alors à présent, entrez dans ces pages, oubliez le

listes formés aux réalités du métier, capables de

contexte dans lequel elles ont été réalisées, lisez-

traiter dans les meilleures conditions les nom-

les et jugez-les avec la même exigence que lorsque

breux sujets que suscitent chaque jour les sciences

vous

et les techniques. Encadrés à la fois par des profes-

parcourez une publication scientifique grand

seurs et des formateurs algériens et français, issus

public, ou un " news-magazine ".

de l'université et d'une école de journalisme parmi

Vous verrez : vous ne serez pas déçus, vous en

les plus anciennes et les plus réputées en Europe,

redemanderez même…

satisfaits du travail

Nous tenons à adresser nos remerciements à tous ceux qui ont permis la réalisation de cette publication : Monsieur Abdellatif Baba-Ahmed, recteur de l'université Saad-Dahleb de Blida. Madame Saliha Oukid Khouas, vice-recteur de l'université de Blida, chargée des relations extérieures, de la coopération, de l'animation et de la communication et des manifestations scientifiques. Monsieur Mohamed Bezzina, doyen de la faculté des sciences de Blida. Monsieur Abderrahmane Malki, coordonnateur de la formation L'ensemble des enseignants de la filière " Journalisme scientifique ", en particulier Monsieur Lakhdar Zella, maître de conférences, expert en eau et environnement. Monsieur Bernard Maitte, professeur des universités, université des sciences et technologies de Lille 1 (USTL). Monsieur Ahmed Djebbar, professeur des universités, USTL. Monsieur Daniel Deloit, directeur général de l'Ecole supérieure de journalisme de Lille (ESJ). Messieurs Thierry Guidet et Christian Tua, ESJ. Monsieur Gilles Denis, maître de conférences, USTL. Nos partenaires du Haut Conseil Franco-Algerien Universitaire et de Recherche.

© Université Saad Dahleb de Blida - juillet 2006

Sommaire Présentation de l’eau Buvez sans souci La bouteille, privilégiée Thermalisme Utilisation de l’eau

p. 02 p. 03 p. 04 p. 06

Les cultures de l’eau L’oasis île du désert Tipaza la convoitée Ablutions et religions L’hygiène au fil du temps

La nature orfèvre

p. 08 p. 09 p. 14 p. 15

p.16

Paroles de Sages

p.24

Pollution de l’eau Planète en danger Des polluants partout L’ eau stagne Une nécéssité de l’âge Forages illicites Barrages dans la boue

p. 17 p. 18 p. 20 p. 21 p. 22 p. 23

Buvez sans souci De la source à la consommation, l’eau produite doit être potable et conforme aux normes de l’OMS.

L

des robinets des abonnés. Ces prélèvetent des défis et contraintes à pallier a vie des citoyens est ments sont quotidiens et les tests de pour minimiser les fuites allant jusqu 'à étroitement liée à l'eau chlore sont faits régulièrement dans le 40% du volume total. qu'ils boivent. Cette souci de contrôler et fournir une eau de L’eau produite est analysée au niveau eau doit être potable. qualité et de répondre aux normes en du laboratoire central de la nouvelle Son abondance et sa qualité sont vigueur selon l'OMS. Dans le cas d'une entreprise SEAAL, chargée de gérer le deux facteurs clés à assurer à la éventuelle suspicion on procède à la secteur de l'eau au niveau d'Alger. population, depuis la source fermeture du secteur et on déclenche Ce laboratoire est ultra sophistiqué jusqu'au robinet. une enquête pour détecter l'agent avec une équipe de biologistes compéLa production de l'eau potable passe contaminant. En général il s'agit par un long processus de diverAvant la distribution aux abonnés , d'infiltration des eaux usées dans ses étapes qui sont le prélèvel'eau potable. ment à la source, l'adduction et l’eau est traitée Il est à noter qu'une analyse comtransfert, puis le traitement et et analysée tant en amont qu’en aval plète, physico-chimique, minéralienfin la distribution. Le contrôle sation globale et analyse fine (hydrotents et expérimentés. de la potabilité de cette eau produite carbure, rejet toxique), est effectuée Les tests d’analyse effectués sont de est régulier. Il s'effectue en amont et tous les trois mois. La responsable du deux natures; physico-chimique et en aval afin de mieux servir une populaboratoire Dr L. Farah, affirme que bactériologique, avec vérification de lation en eau tant quantitative que l'eau produite est potable selon les l’absence de traces de germes viraux qualitative, avec une dotation de 150 normes recommandées de l'OMS, (coliformes totaux, coliformes fécaux, litres par jour et par habitant. mieux encore, cette eau produite est les streptocoques fécaux). Les prélèveQuand l’eau produite provient des quasiment une eau minérale. Alors ments sont effectués tout le long du eaux superficielles collectées à partir buvez avec confiance dit-elle ! processus de production ou carrément des barrages, elle nécessite un traitement en raison de la pollution organique comme le nitrate et les pesticides. Le taux de nitrate ne doit pas dépasser les 50 mg/l. Les eaux souterraines sont en général moins polluées. L'eau recueillie dans les stations de traitement subit systèmatiquement un ajout des réactifs notamment le chlore. Cette eau présente un taux de chloration selon les normes de l'OMS, de 0.6 à 1 mg/l. Par contre le taux de chloration au niveau de la distribution varie entre 0.1 et 0.6 mg/l. Le transfert de quantités d'eau vers les points de distribution représentés par des réservoirs ou châteaux d’eaux se fait selon la topographie de l'agglomération desservie. Le gaspillage et les pertes dans les réseaux d'adduction et La production d’eau potable, depuis la source jusqu’à la distribution dans de distribution dûs à leur vétusté res- les robinets des abonnés. Le traitement et l’analyse sont primordiaux

Journalisme scientifique Blida, 1ère promo juillet 2006

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La bouteille, privilégiée Connaître les caractéristiques et les vertus des sels minéraux et oligo-éléments vous permettra de mieux apprécier les eaux embouteillées.

L

'eau, élément constitutif du corps humain, représente 65% du poids d'un homme adulte, qui devrait boire environ 2 litres d'eau par jour. De plus en plus, on privilégie les eaux en bouteille, considérées de meilleure qualité. Les dénominations "eau de source" ou "eau minérale" sont strictement réglementées. Issues de nappes d'eaux souterraines non polluées, les eaux dites de source sont des eaux naturellement potables. Les seuls traitements qu'il est permis de leur appliquer, sont l'aération, la décantation et la filtration. Les eaux naturellement gazeuses, qui contiennent du gaz carbonique dissous, peuvent être regazéifiées avant d'être embouteillées. Les eaux minérales quant à elles, sont des eaux de source ayant des propriétés particulières, elles ont des teneurs en minéraux et en oligo-éléments susceptibles de leur conférer

Les eaux moyennement minéralisées sont facilement assimilées, rapidement diffusées dans l'organisme et éliminées par les reins dont elles favorisent le fonctionnement (diurèse) accélérant ainsi l'élimination des toxines. des vertus thérapeutiques et leur composition est stable dans le temps. Comme les eaux de source, elles ne peuvent être traitées. Dans les pays industrialisés, les consommateurs cherchent à retrouver la sécurité alimentaire perdue suite aux nombreux scandales de l'agro-industrie. Dans les pays en développement tel que l'Algérie, ils veulent plutôt se protéger contre les maladies hydriques. Les consommateurs préfèrent parfois dépenser jusqu'à 1000 fois plus pour boire de l'eau en bouteille plutôt que de l'eau du robinet en raison de son goût et de son odeur mais aussi parfois parce qu'ils n'osent plus se fier à sa qualité. La consommation d'eau en bouteille progresse en moyenne de 12% par an, s'élève à 15 litres par personne par an dans le monde, ce qui explique le dynamisme de ce secteur. Les Européens sont les principaux consommateurs avec une moyenne de 107 litres par personne et par an. Les Italiens sont les champions du monde avec une moyenne de 183 litres, suivis par les Mexicains (170 litres). Les Algériens sont loin derrière (16.5 litres) !

Les sels minéraux et oligo-éléments sont indispensables au bon fonctionnement de l'organisme. Ils jouent un rôle de constitution, d'activation et de régulation des réactions enzymatiques, physiologiques hormonales et augmentent notre vitalité.

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La médecine que la nature nous a léguée

Thermalisme

La richesse de l'Algérie en eaux thermominérales est connue depuis longtemps. Des vestiges de thermes datant de l'époque punique sont visibles à Hammam Meskhoutine. En 1911, le docteur Hanriot, professeur agrégé de la Faculté de Médecine, chargé d'étudier sur place les eaux minérales, publia un important mémoire sur le sujet.

La baraka de Sidi Slimane

M

elouana, fille du dey Hussein, selon les anciens, était paralysée. Elle retrouve l'usage de ses jambes après plusieurs bains au hammam qui, depuis se nomme '' Hammam Melouane ''. Son père aménagea le vieux bain et construisit une coupole pour plus de propreté. Le marabout de sidi Slimane date de cette époque. Depuis, le hammam a drainé de plus en plus de monde.

Les bienfaits de Hammam Melouane

E

au très minéralisée selon les dernières analyses de l'Agence Nationale des Ressources Hydrauliques. Son goût est salé et sa température est de 40°c.

Entrée du bain traditionnel de Sidi Slimane En 1927, les Français, après analyses, ont confirmé ces bienfaits et ont équipé le site en station thermale avec des bains individuels.

Elle est conseillée pour les rhumatismes, les douleurs nerveuses et musculaires, les maladies de l'intestin, les maladies du sang, du foie, du pancréas, des reins et également les convalescences et la sénilité. Un tourisme populaire de villégiature et de santé se réinstalle surtout en période estivale. Des centaines de personnes, de tout âge, affluent quotidiennement surtout en été.

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Entrée des bains modernes

Les techniques thermales Hydrothérapie interne Notamment pour les atteintes rénales et digestives. En cure de boisson : à distance des repas et à doses progressives. En lavement, goutte à goutte rectal, irrigations, et douches "ascendantes" ou entérodigestives Hydrothérapie externe La balnéothérapie générale L'immersion du corps entraîne : Effets de l'immersion : - La pression physique entraîne une réduction des troubles liés à la stase veineuse. - Relaxation musculaire. Effets thermiques du bain : - Décontraction musculaire et soula-

gement des douleurs articulaires. Des effets réparateurs en cas d'insuffisance circulatoire peuvent aussi résulter. Effets spécifiques de l'eau : - Le gaz carbonique contenu est un puissant vasodilatateur périphérique - Massage mécanique et détente La balnéothérapie locale ou segmentaire Les bains locaux : - Chauds ou tièdes, ils entraînent un effet sédatif du système nerveux général. Les douches thermales : - Décapage des lésions liées à une maladie de la peau (eczéma, psoria-

Classes des eaux thermales et vertus thérapeutiques Bicarbonatées : Utilisées dans les affections gastro-intestinales et hépatobiliaires. Sulfatées : Intéressantes pour les affections du rein, du foie et des voies biliaires. Sulfurées : riches en hydrogène sulfuré (H2S). Recommandées pour le traitement des affections des voies respiratoires, de la peau, les rhumatismes, et accessoirement la gynécologie. Chlorurées sodiques : le chlorure de sodium peut être a la limite de solubilité. Leurs indications intéressent les

maladies de l'enfant (hypotrophie, affections respiratoires), les affections du système nerveux et la gynécologie. Très utiles aussi pour la rééducation physique. Eaux à minéralisation spéciale : un élément non prédominant a un rôle thérapeutique important. Par exemple, le fer, le cuivre,le sélénium pour les affections dermatologiques. Oligo-métalliques : aucun élément ne prédomine. Généralement peu chargées, (concentration totale inférieure à 1 g/l).

Les stations thermales en Algérie du nord

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sis en particulier) ou un traumatisme de celle-ci (brûlures,…). - Une intensification circulatoire réactionnelle après l'arrêt du traitement. L'association Bain/Douche : - Des jets de gaz sous pression le long des parois de la baignoire réalisent un massage, favorisant la décontraction musculaire et le retour sanguin veineux. Pourquoi les bains chauds ? Les bains chauds soulagent les douleurs (en particulier les crampes ou l'arthrite), calment les convulsions et favorisent le sommeil. Ils augmentent la transpiration, ce qui bénéficie aux reins. On distingue : les eaux hyperthermales (48°c-81°c), méso thermales (25°c-34°c), et froides (8°c-15°c). La crénothérapie C'est l'utilisation thérapeutique d'une eau thermale à proximité du griffon (la source), ce qui évite les altérations qui surviennent parfois très rapidement dès que l'eau est transportée.

Mon expérience du hammam mmi Ayache, convaincu, est formel : " Un enfant est arrivé dans les bras de son père. Après sa cure, il est reparti sur ses pieds ". A son tour, le gérant de la station me propose courtoisement un bain. Je tente l’expérience. La température de l'eau du bain est très agréable. Je me relaxe. La durée du bain est fixée à une demi-heure qui me semble beaucoup trop courte. Je sors du bain, revigoré, m'essuie et me rhabille. Aussitôt, en ancien du métier, Ammi Ayache me rappelle qu'il faut laisser l'eau agir pendant au moins 15 minutes avant de s'essuyer. Ce sera pour la prochaine fois.

A

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Réinventer l’usage Les combats pour l'eau pure et pour une autre agriculture.

A

l'échelle mondiale, l'apport d'eau et l'emploi raisonné de cet élément sont un moyen déterminant pour accroître la productivité de l'agriculture.

Depuis un demi siècle, les gains de productivité considérables obtenus dans l'agriculture ont protégé certains pays de pénuries alimentaires et écarté la menace de la famine. La gestion de l'eau, dans l'agriculture pluviale comme dans l'agriculture irriguée, a été déterminante pour obtenir ces gains. L'un des éléments fondamentaux des technologies de la révolution verte, caractérisée par l'application d'engrais est l'utilisation de variétés à rendement élevé. La gestion améliorée

de l'eau a permis d'augmenter la productivité - ou la production de "récoltes par goutte d'eau" - d'environ 100% depuis 1960. Les 30 années qui viennent apporteront de nouveaux défis. Avec la croissance de la population mondiale - qui devrait atteindre 8,3 milliards en 2030 - l'agriculture doit faire face à l'évolution de la demande alimentaire, lutter contre l'insécurité alimentaire et la pauvreté dans les zone rurales et disputer à d'autres utilisateurs des ressources rares. Les politiques agricoles devront utiliser toutes les possibilités que peuvent offrir les pratiques de gestion de l'eau pour augmenter la productivité, promouvoir un accès équitable à l'eau et préserver la ressource de base. Il est temps de mettre en place une stratégie

visant à "ré-inventer" la gestion de l'eau dans le secteur agricole, qui repose sur la modernisation des infrastructures de l'irrigation et des institutions, la participation entière des usagers des eaux dans la répartition des coûts et des bénéfices, et la relance de l'intérêt pour l'investissement dans les maillons déterminants de la chaîne de production agricole.

Eau pure, lait de qualité La laiterie de Beni Tamou utilise des méthodes modernes de production

S

ituée à quelques kilomètres au nord du chef lieu de la wilaya de Blida, la laiterie de Beni Tamou est l'une des sociétés de production en agro-alimentaire les plus importantes du pays. Appartenant au groupe " Giplait " groupe industriel des productions laitières, la laiterie de Beni Tamou avec une superficie globale de six hectares et quelque 300 travailleurs a pu conquérir le marché algérien grâce à sa gamme de produits laitiers, mais aussi grâce à la qualité de l'eau utilisée pour la production, dira M. Boumerzoug Sid Ahmed le directeur de l'administration générale. Il ajoute: " nos produits sont très appréciés par le consommateur algérien car nous utilisons les méthodes les plus modernes

de production et nous disposons d'un personnel très qualifié ". L'eau est indispensable pour toutes les étapes de la production. Pour assurer l'autosuffisance en eau, la laiterie de Beni Tamou dispose de deux puits de forage qui pompent l'eau en permanence à 12 litres par seconde. L'eau puisée est aussitôt traitée et canalisée pour la production. L'eau résiduelle est utilisée dans le réseau anti-incendie. Rien n'est jeté. L'eau potable accompagne tout le processus de production: une partie est utilisée pour produire de la vapeur, l'autre est utilisée pour produire de la glace. Les deux formes sont nécessaires à la pasteurisation du lait après le mélange eau et poudre de lait dans des tanks de stockage d'une capacité de

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20.000 litres chacun. Depuis 1990, la laiterie de Beni Tamou dispose de sa propre station d'épuration des eaux usées et des déchets de produits laitiers qui nuisent à l'environnement, " et un environnement sain est important pour des produits bio ". Deux bassins de traitement permettent de préserver la zone à vocation agricole des effets de la pollution. Reste à trouver des agriculteurs pour utiliser cette eau dans l'irrigation. Actuellement l'eau traitée par la station d'épuration est versée dans la nature, elle est donc perdue alors qu'elle peut constituer une opportunité pour la région régulièrement déficitaire et souvent frappée par des sécheresses.

Gouttes précieuses N'attendons pas la clémence du ciel. Sauvegardons nos ressources en eau.

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a désertification gagne du terrain dans le monde pourtant, à certains endroits, on ne s'en remet pas à la fatalité et on ne reste pas les bras croisés. Pour beaucoup, les précipitations sont la principale ressource d'eau; cependant une grande partie s'évapore, une autre s'écoule en bas des lits des fleuves et le reste s'infiltre dans le sol. Pour éviter les déperditions de cette eau on aménage des installations de drainage vers des retenues. D'autres ressources d'eau peuvent être exploitées. Ainsi, l'eau usagée traitée devient de plus en plus importante pour l'agriculture et l'industrie. Rien n'est omis ni l'ensemencement des nuages, ni le dessalement des eaux saumâtres ou de l'eau de mer. Le secteur le plus gourmand en eau reste l'agriculture. Pour optimiser l'utilisation de l'eau et éviter le gaspillage en irriguant, des

façons de faire très développées ont été introduites, comme la mise en place de nouvelles techniques d'irrigation assistées par ordinateur. Des sondes sont utilisées pour fournir des informations sur l'humidité, permettant ainsi le déclenchement automatique d'un système d'irrigation chaque fois que c'est nécessaire. La génétique aussi intervient pour diminuer la quantité d'eau utilisée dans l'irrigation et faire tolérer à une plante l'eau saumâtre ou saline ainsi que réduire son taux de transpiration. Le rendement agricole pourra augmenter tout en diminuant la consommation de l'eau. Voila donc des exemples de solutions déjà expérimentées avec succès pour économiser l'eau. Tant qu'il y a de l'eau il y a la vie mais seul le travail préservera les deux.

Elles le sont encore plus pour ceux dont les robinets sont à sec

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L'oasis, île du désert “Si tu crois que le désert est vide, c'est que tu ne sais pas le regarder.” (proverbe Targui)

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akhdar Zella, docteur d’Etat en agronomie, enseignant chercheur à l’université de Blida, a étudié la problématique de l’irrigation au sud algérien. Il nous livre ici son point de vue. Comment expliquez-vous la relation de l'oasis avec le désert ? Evoquer le désert, c'est penser à l'oasis: un havre de vie en équilibre fragile, né de la conjonction du soleil, de l'homme, de l'eau, du palmier dattier et du dromadaire. La vie oasienne est un effort permanent de maintien de cet équilibre. En Algérie, le désert occupe 84% du territoire. Comment se caractérise la vie dans ces oasis ? La maîtrise du facteur vital qu'est l'eau a nécessité un effort collectif. Les oasiens ont mis au point des techniques adaptées aux conditions locales et des structures sociales de l’époque. Le contrôle de l'eau constitue un pivot dans cette organisation collective très hiérarchisée. Pouvez-vous nous parler de la place de l'eau dans les oasis ? L'eau y est plus importante que la terre. On distingue quatre grands types d'oasis dans le sud algérien. A Ouargla, l'eau d'irrigation était extraite des puits traditionnels à balancier. Le partage de l'eau dans la communauté se fait en unité de temps, selon la technique des tours d'eau. Un même propriétaire peut avoir des parts dans plusieurs puits parfois éloignés de sa palmeraie, ce qui entraîne des réseaux de rigoles très enchevêtrés. Au M'zab, confluence d'oueds sahariens, un ensemble de digues stockent et canalisent les eaux des crues vers des canaux souterrains munis d' ouvertures cali-

Un patrimoine historique ingénieux qui date des 10e et 11e siècles brées assurant une répartition proportionnelle de l'eau aux jardins des différents quartiers. Toute la région du Souf est constellée de Ghouts, excavations circulaires profondes d'une dizaine de mètres, creusées de main d'homme. Les racines des palmiers plantés au fond baignent dans les horizons humides du sol. Les Foggaras dominent dans le TouatGourara, faiblement déprimé. Les eaux de la nappe sont drainées par des galeries souterraines de faible pente jusqu'au point bas ou elles émergent. Le nombre de Foggaras actives en Algérie, s'élève à 572, totalisant 1377 km de linéaire et un débit global de 2942 l/s susceptible d'irriguer 3000 ha.

L’albien fossile

Nappe découverte en 1957. Superficie : 600.000 km2 Eau artésienne : 250 l/s Profondeur : 800-2 2600 m et plusieurs centaines de mètres d'épaisseur. Capacité : 60 000 milliards de m3

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Quel a été l'impact des forages modernes sur ces systèmes traditionnels ? Le mode de vie urbain s’est avéré fatal à l’équilibre des oasis. Les forages abusifs dans les nappes fossiles tel que l’Albien ont induit deux effets néfastes et contradictoires.

Peigne de répartition des eaux dans une foggara Dans le Souf et la région de Ouargla, l'irrigation abondante conjuguée à un drainage insuffisant conduit à des excédents d'eau qui noient les palmeraies. La nappe d'eau remonte, la salinité des terres augmente, les rejets d'eaux usées dus à la croissance démographique et l'urbanisation effrénée polluent la nappe exploitée. Plusieurs oasis ont déjà rendu l'âme. Tout le contraire pour le M'zab et le Touat-gourara, qui souffrent d'assèchement des nappes et de dépérissement des jardins.

Tipaza la convoitée " Au printemps Tipaza est habitée par les dieux et les dieux parlent dans le soleil et l'odeur des absinthes, la mer cuirassée d'argent, le ciel bleu écru, les ruines couvertes de fleurs et la lumière à gros bouillons dans les amas de pierres... A peine au fond du paysage puis-je voir la masse noire du Chenoua qui prend racine dans les collines autour du village et s'ébranle d'un rythme sûr et pesant pour aller s'accroupir dans la mer", Albert Camus, "Noces à Tipaza" Des ruines qui tombent dans l’eau bleu turquoise

Aux bains romains

Peuple fondateur des plus célèbres monuments de l'Europe de l'Ouest, les Romains maitrisaient la gestion de l'eau. Outre les nombreux édifices qui témoignent de leur don architectural, ils attachaient une grande importance à leur corps, comme en témoigne la présence de nombreux thermes dans les cités. Ainsi, on retrouve le précieux liquide dans differents domaines : la mythologie, l'architecture, le délassement et la médecine. L'importance de l'eau douce et sa supériorité sur l'eau de mer est un des éléments essentiels dans la civilisation Romaine . De l’eau, il en fallait pour boire évidement, mais aussi pour laver les vêtements, nettoyer les maisons ou approvisionner les thermes. Il existait des puits, ou plutôt des sources, car les nappes devaient se trouver près de la surface, l'eau s'offrait pure et nullement altérée par le voisinage si rapproché de la mer.

Les thermes de la cité antique de Tipaza

C'est au temps des Romains que le bain acquiert ses lettres de noblesses avec les fameuses thermes. Ils sont publics et fréquentés par toute la société. Au-delà de l'hygiène, c'est un rituel très précis passant par la vapeur, puis le bain glacé dans des installations d'une modernité époustouflante. Les Romains allaient régulièrement aux bains publics, que l'on appelait également thermes. Les villes, et même les bases militaires de l'Empire, possédaient des bains. Les Romains s'y lavaient et y retrouvaient des amis. Certains faisaient de l'exercice, jouaient au ballon ou traitaient des affaires.

Un des nombreux puits du site La recherche et la distribution de l'eau étaient une priorité pour les Romains , non seulement dans les grands ouvrages qui déplaçaient de grandes quantités d'eau pour la consommation des villes mais aussi le prélèvement des sources dans le terrain pour l'utilisation dans les villas. On trouve de grandes citernes et des galeries pour recueillir l'eau de pluie et capter l'eau souterraine.

Le chateau d’eau et les bassins d’antan

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ses vêtements), ensuite il rentrait dans le frigidarium (bassin d'eau froide), puis il disposait du tepidarium (bassin d'eau tiède), puis du caldarium (bassin d'eau chaude) et enfin du sudatorium (bain de vapeur). L'eau des bassins tièdes et chauds était chauffée par une invention romaine : l'hypocauste. Le plancher du bain était surélevé de quelques mètres au-dessus du sol sur des piliers de pierres. On trouvait à ce niveau un fourneau au charbon : le praefurnium. Dans les villas romaines le bain était suspendu au dessus du four à pain.

Et les eaux usées dans tout ça ? Elles partaient dans les égouts et rejoignaient le collecteur principal qui était sous la route, et s'en allaient.

Hommes et femmes venaient séparément, les matinées étaient réservées aux femmes. Les esclaves apportaient des serviettes et des sandales à semelles de bois, indispensables car le sol était souvent chauffé par un système souterrain. Ils apportaient leurs services de massage, épilation à leur maître. Ils maintenaient aussi en permanence le feu dans les sous-sols pour chauffer l'air qui circulait dans les conduites et les briques creuses des murs. Les Romains utilisaient de l'huile d'olive en guise de savon. Ils s'en frottaient et l'enlevaient avec un instrument de métal courbe, le strigile. Les thermes comprenaient des salles de gymnastique, des jardins, des salles de réunion, des vestiaires, des saunas, divers bassins et même des bibliothèques. La structure des thermes était standardisée et on y trouvait en général des bains semblables, même si leurs agencements étaient différents. La tradition dictait l'ordre d'utilisation des bains : en premier le Romain rentrait dans l'apodyterium (vestiaire ou le citoyen pend

Canal principal d’évacuation des eaux usées Les Romains qui utilisaient beaucoup d'eau, ont inventé les égoûts pour recueillir les eaux usées. Les premières canalisations apparurent au premier siècle avant J- C, elles étaient en bois. Puis les canalisations en plomb firent leur apparition dans la première moitié du premier siècle après J- C. L'eau sale pouvait s'écouler grâce aux caniveaux jusqu'aux égouts en passant par un collecteur.

Bouche d’égout

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“ et fait de l’eau toute chose vivante ” partie du verset 30 el Anbiyaa (les prophètes) Source de traduction UOIF (Union des Organisations Islamiques de France)

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Ablutions et religions L'eau : un élément de purification pour toutes les religions.

L

es grandes religions du monde ont souvent fait de l'eau un élément sacré, un symbole de vitalité magique. Les ablutions purificatrices ont existé de tout temps. L'eau sacrée transmet la force divine à l'humain, aux animaux et aux objets. Elle est purificatrice ou bienfaitrice dans presque toutes les religions, en particulier dans les trois religions monothéistes (christianisme, judaïsme et islam). Le christianisme ne retient des ablutions que leur sens symbolique

immersion totale dans une source naturelle, une rivière, ou un bain rituel pour purifier les personnes ou les objets rendus impurs par un contact direct ou indirect avec diverses sources d'impureté. L'islam connaît deux types d'ablutions: les grandes et les petites ablutions. Elles visent à purifier le corps et surtout l'âme, nullement à se laver. Ce rite religieux peut aussi se pratiquer avec du sable (ablutions sèches). La petite ablution (Le wudhû) est pratiqueé obligatoirement pour le musulman avant la prière et la circumambulation, ou (tawaf), autour de la Kaaba.. Elles sont recommandées notamment avant de dormir, avant de commencer les grandes ablutions ou avant l'invocation de Dieu (qu'Il soit exalté). La grande ablution (Le ghusl) consiste en un lavage complet du corps. Il est notamment obligatoire pour la femme

Ablutions sur les rives du Gange après la période des menstrues. Egalement au début du pèlerinage à La Mecque, après un rapport sexuel, avant de prononcer la chahada pour le nouveau converti. À sa mort, le musulman doit être entièrement lavé. Comme pour la petite ablution, il faut prendre soin de ne pas gaspiller l'eau et n'utiliser que la quantité dont on a besoin.

On me lave à l’eau bénite... dans le rite du baptême. Selon l'Église concernée ce rite consiste en une simple aspersion d'eau sur le front ou à une immersion complète dans un bassin. Les catholiques se signent traditionnellement après avoir trempé leurs mains dans l'eau bénite à l'entrée de l'église de même durant l'eucharistie, le prêtre associe le vin et l'eau au moment de la communion. Le judaïsme, la purification rituelle va de l'immersion de tout le corps jusqu'à une simple aspersion d'eau sur les mains. La Torah prescrivait une

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Les ablutions avant la prière

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Hygiène au fil du temps L’eau, le corps et le pouvoir : une histoire trouble.

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ans la préhistoire déjà, la notion d'hygiène était perçue mais par rapport à l'expérience vécue. On évitait ainsi de manger systématiquement tout ce qui tombait sous la main. Dans l'antiquité gréco-romaine, les bains étaient nombreux et certains très luxueux. L'on utilisait, les crèmes parfumées, les massages. L'hygiène à cette époque avait un sens purificateur. Ces coutumes s'étendaient jusqu'en Orient avec les bains turcs ou les hammams. Au Moyen âge, les bains publics étaient des lieux de rencontre, de détente et de plaisir, l'hygiène corporelle était devenue un rituel régulier dans les villes. Dans la rue, l'hygiène est moins présente: c'est l'époque du "tout-à-la rue". L'époque de la Renaissance où l'on a une perception différente du corps et avec l'apparition de graves maladies telles que la syphilis et la peste, l'hygiène est accusée car on croyait à tort que l'eau pénétrait dans le corps par les pores de la peau et transmettait la maladie. On privilégie alors la toilette sèche, qui consiste à utiliser toutes sortes d'onguents, de poudres, de crèmes ou de pommades et l'on s'habille de vêtements propres. Paradoxalement, l'eau est utilisée à des fins thérapeutiques. Le XVIIIème siècle voit réapparaître les latrines collectives dans les maisons, et l'interdiction de jeter ses excréments par la fenêtre. De

Le petit Mehdi s’amuse comme un poisson dans l’eau même, on incite les habitants des villes à jeter leurs ordures dans les tombereaux affectés à cet effet. On découvre aussi le chlore. L'eau de Javel fait son apparition par la suite. Ce n'est cependant qu'au XIXe siècle que l'on commence à s'intéresser à la qualité de l'eau, suite aux dramatiques épidémies de choléra qui sévirent au cours de la première moitié de ce siècle, tuant des dizaines de milliers de personnes. Siècle du renouveau de l'hygiène, on utilise les fosses sceptiques et on prévoit un mécanisme d'évacuation des eaux usées jusqu'à l'égout pour toute nouvelle construction. C'est le début du tout-à-l'égout.

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Aujourd'hui, les usages dits domestiques de l'eau sont très variés. En plus de la boire, les hommes utilisent l'eau quotidiennement pour leur hygiène et les tâches ménagères de nettoyage, rinçage, cuisson ou arrosage. Pour la plupart, ces usages exigent une eau de qualité. Se laver régulièrement le corps, et notamment les mains, avec une eau non souillée est un acte fondamental d'hygiène en cela qu'il protège des maladies dues aux bactéries et aux microbes, et permet ainsi d'enrayer leur propagation. Bien qu'aujourd'hui de nombreuses maladies aient disparu des pays industrialisés, l'hygiène demeure indispensable au maintien d'une bonne santé des populations.

Journalisme scientifique Blida, 1ère promo juillet 2006

La nature orfèvre L’eau, l’art et les phénomènes naturels nous émerveillent car ils sont sources de richesse et de beauté. Majestueuses, les stalactites des grottes merveilleuses de Jijel

C

es chefs-d'œuvre ont mis des siècles à se former pour notre plaisir, régalons nos yeux et notre cœur avec ces colonnes d'eau riche en calcaire qui brillent dans des endroits féeriques.

Les stalactites et les stalagmites

Couleur du ciel, couleur de notre terre

Comme les pétales d’une rose ces cristallisations sont formées à partir de l’évaporation de l’eau infiltrée dans le sable

Capté dans le saphir de la goutelette d’eau

Myosotis herbe d’amour

La lumière de notre âme dans un écrin

L’eau est également source d’inspiration pour la Joaillerie. Journalisme scientifique Blida, 1ère promo juillet 2006

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Planète en danger La pollution de l’eau, phènomène hérité

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l est facile de se débarrasser des déchets en les jetant dans une rivière ou dans un lac. En petite ou en grande quantité, jetés intentionnellement ou accidentellement, ils peuvent être emportés par le courant, mais ils ne disparaissent jamais. La pollution de l'eau c'est toute altération chimique, physique ou biologique de l'eau. Il y a en général des conséquences néfastes pour notre santé. Les pollutions les plus anciennes sont celles dues aux matières fécales et organiques. Puis une certaine salinisation des eaux continentales

due au lessivage des déchets miniers est apparue, suivie au tournant du XXe siècle par un début de pollution métallique liée au développement industriel. Mais avec l'augmentation de la population, l'urbanisation croissante, l'industrialisation, et l'intensification de l'agriculture, les usages de l'eau se sont multipliés et sa consommation a connu un extraordinaire accroissement. Ce développement s'est accompagné d'une inévitable augmentation des rejets ménagers, agricoles et industriels : au fil du temps, les taux de pollution des milieux aquatiques se sont accrus et de nouveaux types de pollution sont apparus telles les pollutions radioactives et thermiques.

Ce qu'il faut savoir Plus de 60 % de notre consommation d'eau ne signifie pas l'utilisation d'une eau potable En dépit de la pollution atmosphérique, l'eau de pluie est 10 fois, 100 fois, parfois 1000 fois moins chargée que les réserves d'eau exploitées par les sociétés distributrices Environ 100 millions de tonnes d’hydrocarbures transitent chaque année près des côtes algériennes… 50 millions de tonnes d'hydrocarbures sont chargées à partir des ports nationaux... 10 000 tonnes par an de pertes sont évaluées au cours de ces opérations… Un litre de pétrole peut contaminer jusqu'à 2 millions de litres d'eau et un gramme de BPC (biphényle polychloré : produit chimique manufacturé qui dure de nombreuses années) peut rendre jusqu'à 1 milliard de litres d'eau impropres à la vie aquatique en eau douce. Un gramme de 2,4-D (herbicide d'usage domestique courant) peut contaminer 10 millions de litres d'eau potable. Une goutte d'huile peut rendre impropre à la consommation jusqu'à 25 litres d'eau. 80% des maladies sont dues à l'eau, dans les pays en voie de développement.

Chronologie des sources de pollution

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Journalisme scientifique Blida, 1ère promo juillet 2006

Des polluants partout Nous seuls,sommes coupables de la détérioration de notre milieu naturel

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ifférents types de polluants influent sur notre santé…

Les matières organiques fermentescibles (MOF) constituent la première cause de pollution des ressources en eaux. La première conséquence de cette pollution réside dans l'appauvrissement en oxygène des milieux aquatiques, avec des effets marquants sur la subsistance de la faune. Les micro-organismes : êtres microscopiques responsables de nombreuse maladies infectieuses, ce sont principalement les bactéries, les virus, les protozoaires et les vers parasites qui se développent dans les égouts et les eaux usées non traitées. Polluants inorganiques hydrosolubles, tels que les acides, les sels et les métaux toxiques. De grandes quantités de ce type de composés rendent l'eau impropre à la consommation et entraînent la mort de la vie aquatique.

Les sources de pollution : un vrai embarras Les nutriments tels que les nitrates et les phosphates hydrosolubles qui entraînent une croissance excessive des algues et des plantes aquatiques, ce qui diminue la quantité d'oxygène dans l'eau. Les poissons meurent, et lorsque ce type de polluants se

trouve dans l'eau potable, ils peuvent entraîner la mort des enfants en bas âge. Les hydrocarbures peuvent contaminer également les ressources en eau.

Les différentes origines

C

hacun d'entre nous est en partie responsable de la pollution de l'eau, quand il l'utilise directement et quand il consomme des produits agricoles et industriels. Elle se manifeste principalement, dans les eaux de surface par une pollution chimique ou par des virus et des bactéries pathogènes. Les origines de la pollution de l'eau sont variées et intimement liées aux activités humaines : pollutions domestiques, urbaines, industrielles et agricoles.

Faisons attention : tout va à l’eau

Journalisme scientifique Blida, 1ère promo juillet 2006

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La pollution domestique Elle provient des utilisations quotidiennes de l'eau à la maison (eau des toilettes et des lavages). Aux eaux domestiques traditionnelles s'ajoutent les eaux de pluie et les eaux "collectives" de lavage des rues, des marchés, des commerces, des bâtiments scolaires, des hôpitaux... Les eaux usées domestiques et collectives représentent 400 litres par jour et par habitant. Elles peuvent être responsables de l'altération des conditions de transparence et d'oxygénation de l'eau, ainsi que du développement de l'eutrophisation dans les rivières. Un Algérien consomme environ 150 litres par jour, l'Algérie se situe parmi les pays les plus pauvres en matière de potentialités hydriques avec 100 m3 / habitant / an.

La pollution industrielle Les rejets industriels sont caractérisés par leur très grande diversité, suivant l'utilisation qui est faite de l'eau au cours de la chaîne industrielle. Selon l'activité industrielle, on va donc retrouver des pollutions aussi diverses que : des matières organiques et des

Les déchets toxiques déversés dans la nature

L'EUTROPHISATION ? C'est la prolifération anarchique des végétaux d'eau douce. Cela provoque une diminution de l'oxygène et l'asphyxie des poissons. Ce phénomène est dû à un apport excessif d'éléments nutritifs d'origine naturelle ou accidentelle (rejet d'engrais).

graisses (abattoirs, industries agroalimentaires...), des hydrocarbures (industries pétrolières, transports)

L'agriculture est le premier responsable de la pollution

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des métaux (traitements de surface, métallurgie) des acides, bases, produits chimiques divers (industries chimiques, tanneries...) des eaux chaudes (circuits de refroidissement des centrales thermiques), des matières radioactives (centrales nucléaires, traitement des déchets radioactifs).

La pollution agricole L'agriculture constitue la première cause des pollutions diffuses des ressources en eau.. Dans la quasi-totalité des pays où l'agriculture les emploie, les engrais et les pesticides ont contaminé les nappes d'eau souterraines et les eaux superficielles. Aux Etats-Unis, des produits chimiques agricoles, des sédiments libérés par l'érosion et des déchets animaux ont dégradé 280.000 kilomètres de voies d'eau. On dit que l'agriculture est responsable de 70 % de la pollution actuelle de l'eau aux USA . Les pesticides utilisés pour le traitement des cultures sont également une source connue de dégradation des ressources en eau et peuvent affecter la santé des êtres vivants.

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Le Paludisme

Elle stagne !

Le choléra

Non traitée, l’eau est source de graves maladies

Maladie parasitaire potentiellement mortelle transmise par des moustiques. Elle concerne environ 40% de la population mondiale. Il tue un enfant africain toutes les 30 secondes. Infection intestinale aiguë due à une bactérie : le vibrion « cholerae ». Il en résulte une diarrhée abondante, aqueuse et indolore avec des vomissements, qui provoque rapidement une déshydratation grave entraînant la mort en l’absence de traitement . Mais plus de 90 % des épisodes sont bénins ou de gravité modérée.

La typhoide

Infection bactérienne transmissible, habituellement provoquée par la salmonelle, que l'on trouve dans le lait, la nourriture ou l'eau contaminés.

La fièvre jaune

Maladie virale à l'origine de vastes épidémies en Afrique et dans les Amériques. Les manifestations cliniques de l'infection peuvent aller de symptômes bénins à une maladie grave potentiellement mortelle. Elle constitue de nouveau un grave problème de santé publique.

La présence de plans d'eau stagnante constitue une source de nombreuses maladies hydriques.

Le paludisme, première cause de mortalité dans le monde concerne plus de deux milliards d'hommes, vivant en quasi totalité dans les pays pauvres.

Des techniques de prévention ou d'élimination des insectes vecteurs permettent de limiter

L’hépatite E

ces maladies : utilisation de pes-

L'hépatite E est une maladie à support hydrique . La consommation de l'eau de boisson ayant subi une contamination fécale a provoqué des épidémies et la consommation de fruits de mer crus a été à l'origine de cas sporadiques dans les zones d'endémie.

ticides, de moustiquaires, introduction de prédateurs naturels et d'insectes stériles et surtout assainissement ou élimination de ces eaux stagnantes. Des

La meningite

Inflammation des méninges le plus souvent d'origine infectieuse.Les plus fréquentes sont virales et bénignes. Les méningites bactériennes sont graves

mesures

La polio

La poliomyélite est une maladie infectieuse aiguë qui s'attaque à la substance grise de la moelle épinière.

d’hygiène

simples

comme se laver les mains avant de manger, constitueraientt un moyen de prévention éfficace.

La tuberculose

Maladie infectieuse provoquée par le bacille de Koch (BK). Elle tue encore près de deux millions de personnes chaque année dans le monde.

Elle comporte en effet certains parasites ou virus qui utilisent des animaux vecteurs vivant ou se reproduisant dans ou prés de cette eau. Ces animaux vecteurs sont essentiellement des insectes (moustiques, moucherons, mouches). Les maladies transmises sont le paludisme, la fièvre jaune, la dengue, le chikungunya et la maladie du sommeil ou trypanosomiase due à la mouche tsé-tsé.

L’oued de Mazafran à l’ouest d’Alger pullule de parasites source de nourriture des moustiques vecteur de maldies potentielles. Les rejets industriels constituent également une source de pollution, alors qu’on utilise encore son eau pour l’irrigation dans certaines cultures.

Le chikunguya

Le virus Chikungunya est à l’origine de la « fièvre de Chikungunya », et de la vaste épidémie qui survient actuellement à La Réunion. Il entraîne une maladie virale caractérisée par une arthrite localisée aux genoux, aux chevilles et aux petites articulations.

Les maladies diarrhéiques

Chaque jour, les maladies diarrhéiques causent la mort de 6000 personnes, et les principales victimes sont les enfants de moins de cinq ans. Journalisme scientifique Blida, 1ère promo juillet 2006

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Une nécessité de l’âge Leur sensation de soif est atténuée, les personnes âgées doivent boire suffisamment d’eau minérale.

L

a déshydratation chez les personnes âgées est très fréquente. Elle peut être la cause de décès. Leur sensation de soif est très atténuée, c'est pourquoi il faut les faire boire 1,5 l par jour d'eau minérale pour compenser le déficit . Le corps humain est composé de 60 à 75% d'eau. Les besoins de base sont estimés à 2,5 l/j. Ils sont couverts par des apports exogènes (1.3 l pour l'eau des boissons, 1 l pour l'eau contenue dans les aliments), et par la production endogène d'eau par le métabolisme, où toutes les réactions biochimiques nécessaires à l'activité enzymatique se passent en présence de l'eau. La déshydratation est causée soit par transpiration, perte digestive ou perte urinaire. Si l’eau perdue n'est pas remplacée, c'est la déshydratation. Elle s'accentue chez les sujets ayant une diarrhée, infection urinaire, diabète ou une fièvre. En période caniculaire l'élévation d'un seul degré de température au dessus de 37°C fait augmenter ces besoins hydriques de 300 ml d'eau. Avec l'âge la diminution de l'appétence ou du goût se traduit par une malnutrition aux conséquences graves. Les personnes âgées sont très sensibles au risque de déshydratation. Toutefois, chez les sujets âgés des déficits vitaminiques et en éléments minéraux sont fréquents notamment chez des personnes souffrant de troubles digestifs ou de la qualité (et de la quantité) de la nourriture au quotidien. Malheureusement, ces carences ne déclenchent pas de signaux d'alarmes, et demeurent ignorées et masquées. Le

Les personnes âgées doivent impérativement compensr la déshydratation par la chaleur avec l’eau minérale. C’est le cas de cette personne. meilleur moyen d'éviter des carences demeure préventif, par une nourriture saine fraîche et diversifiée sans oublier la ration quotidienne suffisante en eau (de préférence minérale), fait remarquer le Dr.Mohamed Makrelouf, médecin biochimiste du CHU de Bab El Oued à Alger.

Le meilleur moyen d’éviter des carences demeure préventif. Contre la déshydration il faut boire régulièrement La perte en eau provoque également l'élimination de sels minéraux et de substances dissoutes comme les micronutriments, les macroéléments et les oligo-éléments. Les macroéléments sont le sodium, le potassium, le chlore, le calcium, le phosphore et le magnésium. Les oligo-

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éléments sont beaucoup plus nombreux. Ce sont par exemple le fer, le zinc le cuivre, le manganèse, l'iode, le sélénium et le chrome. A cet état de fait, la solution la plus évidente est de faire boire les personnes âgées abondamment l'eau minérale naturelle, et d'une manière systématique pour compenser le manque d'aliments, mais surtout la compensation du déficit hydrique. Il s'avère donc important de développer le réflexe de boire même si on n'a pas soif. Chez les personnes âgées le maintien de l'équilibre hydrominéral est indispensable à la vie. Le meilleur traitement contre la déshydratation chez les personnes âgées reste la prévention. Pour veiller à l'état de leur santé, on doit impérativement les faire boire régulièrement (1/2 litre chaque 2 heures) une eau riche en sels minéraux. Un peu de gentillesse et d'attention.

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Forages illicites Ain-Defla : La traque aux forages illicites

L

e forage illicite a causé des dommages considérables à la nappe phréatique notamment du côté de la plaine de Cheliff. Les premières mesures fermes et radicales pour lutter contre ce phénomène ont étaient entamées durant l'année 1995. Beaucoup a été dit ou écrit en cette période sur le laxisme des services concernés. Avec cette reprise en main des choses, le secteur de l'hydraulique est sous les feux de la rampe. Les autorisations de forage ont été suspendues pour les agriculteurs et la priorité donnée à l'alimentation d'eau potable (AEP). Puis apparaîtra un autre phénomène, celui des forages dans les centres urbains pour la consommation au sein des ménages et l'arrosage des petits vergers. La lecture des chiffres communiqués par la direction de l'hydrauli-

que nous a révèle que durant la p é r i o d e 2002/2005, 204 décisions de fermetures de puits pour forage illicite ont été prononcées dont 105 ont été exécutées. Le forage traditionnel (à Ces forages l'aide de suppresseur) à l'exclusion de la sonde a été autorisé pour 16 communes du territoire de la wilaya. Toujours dans ce chapitre des saisies de matériel, il est à noter que 19 ont été opérées et des poursuites judiciaires également engagées. Dans un autre volet et toujours

qui échapent à tout controle durant l'exercice 2005, il a été recensé 96 procès-verbaux de pompages illicites effectués à partir des oueds. Là également ce sont 25 saisies de matériel qui ont été opérées.

Source de vie et de conflit Les besoins toujours croissants en eau font de son accès un enjeu économique et politique

es besoins toujours croissants en eau font de son accès un enjeu économique et politique. Des désaccords sur la répartition de cette ressource déclenchent régulièrement des conflits dans le monde. Sur 5 milliards d'êtres humains ; 1,4 milliard n'ont pas d'eau potable ; 2 milliards n'ont pas accès aux services sanitaires, 3 milliards ne bénéficient pas encore du traitement des eaux usées. Dans vingt ans, nous serons 8 milliards sur terre. La population se concentrera surtout en Afrique, en Asie

L

et en Amérique latine, et la population privée d'eau potable s'élèvera à 3,5 ou 4 milliards d'individus. " La première raison de cette politique est donc undroit à la vie ". L'eau de source de vie risque d'être la source des conflits des prochaines décennies. L'eau devient de plus en plus rare dans une grande partie de la planète. L es responsables en sont l'industrialisation qui s'est intensifiée au cours du XXème siècle, et le réchauffement dû à l'effet de serre.

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Le problème ne concerne pas seulement les pays pauvres. Il touche aussi des pays d'Europe occidentale. Comme en Italie du Sud, par exemple, où 74 % de population n'a pas un accès régulier et suffisant à l'eau. Pourtant, il s'agit d'un pays dit riche, membre du G8. Ce problème s'explique par un non-respect des lois, en premier lieu par les politiciens locaux. Le problème de l'eau, dernièrement baptisée " l'or bleu ", touchera toute la planète pour les générations à venir.

Barrages dans la boue Ils sont dans une situation critique, leur exploitation reste en dessous de leur capacité réelle.

I

l est vrai qu'on recense en Algérie 114 barrages dont 52 sont en exploita-

tion. Mais leur capacité de stockage n'est que de 5.2 (Mrds) m3 comparativement au potentiel en eau récoltée par les précipitations estimées à 12.5 milliards (Mrds) m3. Actuellement on exploite 1.3 Mrds m3/an (source: Agence nationale des ressources hydrauliques ANRH). En effet, nos barrages connaissent de graves problèmes dont le plus épineux reste l'envasement, conséquence directe de l'érosion des bassins versants (la quantité d'envasement est de 32 millions m3/an, soit un taux de 0.6%). Pour lutter contre ce phénomène, plusieurs solutions sont proposées: Le reboisement, restauration des

tion, cas de Djorf E'torba à Bechar où

sols, confection de banquettes, planta-

le volume évaporé dépasse la quantité

tion des cultures suivant les courbes de

d'eau destinée à l'AEP et à l'irrigation.

niveau et fixation des berges des oueds. Réalisation de barrages de décantation. surélévation des barrages.

Les fuites : en raisons des fortes poussées hydrostatiques exercées sur le fond et les berges d'un barrage, un

Les barrages dans les zones à climat

volume d'eau important s'infiltre, ce

aride présentent une forte évapora-

qui provoque les fuites. Le problème

Barrage de Ouled Mellouk d'une capacité de 127M m3 dont les fuites cet hiver ont atteint 10 M m3 en raison de l'existence de failles menant aux galeries d'une ancienne mine de fer limitrophe au lit du barrage.

est d’autant plus grave qu’il s'agit de la

Cette eau perdue peut être récupée et utilisée dans l'agriculture et dans l'alimentation des nappes par un lâchage constant en effectuant des soutirages réguliers.

déstabilisation de l'ouvrage. Le volume perdu entre 1992 et 2002

aquatique et l'appauvrissement en oxy-

sur les 22 barrages étudiés est de 350 millions m3.

gène dissous entravant la photosynthèse. Lutter contre tous ces facteurs permet-

L'eutrophisation de leur eau : elle

trait nettement d'optimiser les capaci-

entraîne des déséquilibres écologiques

tés de stockage de ces ouvrages.

comme la prolifération de la végétation

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Journalisme scientifique Blida, 1ère promo juillet 2006

Un proverbe a valeur de conseil, de verité, de bon sens ou d’expérience populaire. Les proverbes existent dans toutes les sociétés et sont une part importante de la tradition orale. L’eau, élément indissociable de la vie, s’y retrouve souvent.

N'insultez pas un crocodile lorsque vos pieds sont encore dans l'eau. Afrique du sud

Claire comme l’eau

Dans le désert, toute eau fera l’affaire

Paroles de

Sages Passe par l’eau tumultueuse, et ne passe pas par l’eau dormante.

Un ruisseau a nombreuses sources ne tarit jamais. Cameroun Dans la descente du courant on peut se faire des amis, mais dans la montée c’est impossible. Afrique

Il faut se méfier de l’eau qui dort.

L’eau du fleuve ne retourne pas à sa source. Afrique

Etats Arabes

Algerie

L’assoiffé qui ne rencontre nulle source est assurément fort aise de trouver une flaque d’eau.

Il ne convient pas de boire et de fermer le puits.

Etats Arabes En buvant l’eau du puits, n’oubliez pas ceux qui l’ont creusé. Chine

Journalisme scientifique Blida, 1ère promo juillet 2006

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Il ne faut pas puiser au ruisseau quand on peut puiser à la source. France

C'est toujours l'eau qui dort qui noie.

On ne connait la valeur de l’eau que lorsque le puits est à sec.

L’eau sale ne peut pas être lavée. Togo

Les pieds dans l’eau et la tête dans les nuages. Directeur de publication Baba Ahmed Abdellatif Directeur de la rédaction Frédéric Baillot Rédactrice en chef Karima Menoueri Rédacteurs en chef adjoints Nadjia Ouadjina Diouani Benguerba Rédactrice en chef technique Nabila Haddadi

Equipe de rédaction Ahmed Messaoud Rachid, Azzouz Dhahia, Benguerba Diouani, Boudjella Abdelkader, Bouzertit Naima, Haddadi Nabila, Krider Chérif, Menoueri Karima, Miliani Zoheir, Ouadjina Nadjia, Selt Mohamed Taieb, Zerrouki Halim.

Iconographie Rachid Ahmed Messaoud Mise en page Nabila Haddadi Chefs de rubrique Chérif Krider, Zoheir Miliani, Halim Zerrouki et Med Taieb Selt

Dédicaaces L'équipe de rédaction “JS” rend un hommage particulier à Madame Nadia Mimoune, ex-recteur de l'Université de Blida en lui dédiant ce magazine.

Au plus profond de ses Molécules L'Eau a cette Beauté rassurante Qui fait que les noirs Démons reculent Devant cette Eau calme qui enchante Même lorsque ses Lèvres écument Crachant violemment toute sa Haine Même lorsque ses Entrailles fument Vomissant la Chaleur de ses Peines L'Eau sait réconforter sous son Sein Avec un Calme si maternel Les Pleurs des Enfants et des Lutins Et leur offre des Baisers de Miel Car l'Eau renferme dans ses Poumons Un Souffle féminin déferlant Depuis les Sommets de l'Élotion Jusque dans les Arcanes du Temps

ot M n u Sans nte déjà cha rmes L'Eau ie des La ntagnes phon r les Mo m y mais S e a j v u e La s e br ais lent a n ne conn rts u o c e Qui 'Océa ir des Dés l e u q Pour e Désespo L

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