>
www.pecresse-iledefrance.fr
VALÉRIE PÉCRESSE
ILE-DE-FRANCE
16 octobre 2009
ENVIRONNEMENT n o r b u o Ceine-Saint-Denis S
Environnement :
VALÉRIE
PÉCRESSE
ILE-DE-FRANCE
>
L’ÉTAT DES LIEUX EN ILE-DE-FRANCE
L’Ile-de-France, c’est : • 12 000 km² de superficie soit 2% du territoire pour une densité de 1 000 habitants au km² (dix fois plus que la moyenne française 102 hab/km²) ; • 20% de sa surface urbanisée ; • 80% de sa surface en espaces naturels (agricoles, forestiers, etc.) ; • 4 parcs naturels régionaux : Vexin français, Oise-Pays de France, Haute vallée de Chevreuse, Gâtinais français ;
> > > > >
• 35 sites Natura 2 000 ; • 15 réserves naturelles régionales.
Mais c’est aussi : • • • •
40 000 kms de routes ; 1 010 kms d’autoroutes et voies rapides ; 1 800 kms de voies ferrées (hors métro) en 2002 ; Deux aéroports internationaux et 25 aérodromes avec 735 000 mouvements d’avions en 2004 et une quarantaine d’hélistations.
L’économie verte : • un chiffre d’affaires de 15 milliards d’euros par an ; • 50 000 emplois dont 16 500 dans le secteur des déchets et 8 000 dans celui de l’eau.
Les déchets : • 5,6 millions de tonnes de déchets ménagers et assimilés (490 kg /hab./an), dont 113 kg d’emballages et de journaux (42% recyclés). 60% de ces déchets sont incinérés.
L’eau : • 55 000 kms de rivières ; • 3 millions de m3 d’eaux usées à traiter par jour.
L’agriculture : • 48% de la superficie de l’Ile-de-France composés de terres arables et de prairies ; • 5 300 exploitations avec 15 000 personnes.
Environnement :
VALÉRIE PÉCRESSE
ILE-DE-FRANCE
>
LE TRISTE BILAN DE HUCHON ET DUFLOT EN ILE-DE-FRANCE Malgré les promesses, l’environnement est loin d’être une priorité du Conseil régional. La gauche et les verts ont voulu faire de l’Ile-de-France une “écorégion”, c’est raté ! Le résultat est édifiant :
La pollution de l’air Alors que la pollution de l’air arrive en tête des préoccupations des Franciliens (86% des habitants se plaignent de la qualité de l’air), l’Ile-de-France est la région de France la plus touchée par la pollution de l’air. • deux fois plus de Franciliens concernés par un dépassement de la valeur limite en dioxyde d’azote de 44 microgrammes par m3 qu’en 2002, soit 2 millions de personnes ; • des niveaux de pollutions aux particules à proximité des axes routiers 50% plus élevés que la moyenne nationale (46 microgrammes par m3 en IDF contre 30 pour la moyenne nationale) ; • des niveaux de pollution de l’air dans le métro inquiétants. Les concentrations en particules fines dans le métro présentent des taux moyens de 150 à 300 microgrammes par m3 avec des pics à 500 ou 800 microgrammes par m3 dans le RER. Or, selon l’OMS, l’exposition à ne pas dépasser en moyenne sur 24 heures et plus de 3 jours par an est de 50 microgrammes par m3.
Le budget de la politique de l’air a chuté de 91% depuis 2004. On est passé de 6,8 millions d’euros à 635 000 euros en 2009.
Environnement :
VALÉRIE PÉCRESSE
ILE-DE-FRANCE
>
LE TRISTE BILAN DE HUCHON ET DUFLOT EN ILE-DE-FRANCE Les énergies renouvelables L’Ile-de-France est la dernière région à ne pas avoir adopté un plan climat d’économie d’énergie, de réduction d’émissions de CO2 et de développement des énergies propres. A titre d’exemple, l’Alsace a adopté un plan climat se fixant les objectifs de Kyoto, ce qui équivaut à 800 000 tonnes de CO2 à réduire d’ici 2010. Idem... en Poitou-Charentes ! • énergie solaire : un retard inexplicable. Uniquement 152 installations solaires photovoltaïques qui ne produisent qu’un peu plus d’un mégawatt (1,41) alors que la Bretagne, région moins ensoleillée, en produit 3,25 et les Pays de la Loire plus de 10 mégawatt ;
>
• un parc éolien au niveau zéro. Si l’on compare avec le Land de Saxe en Allemagne, proche des conditions climatiques de l’Ile-de-France, le potentiel francilien pourrait alimenter 500 000 foyers.
Les déchets Le budget pour la diminution et le traitement des déchets a chuté de 81% depuis 2005. On est passé de 13 millions d’euros en 2005 à 2,5 millions en 2009. • environ 750 000 tonnes de déchets dangereux. Chaque Francilien produit 2.5kg/an de déchets dangereux (piles, huiles, etc.) ; • environ 32 500 tonnes de déchets d’activités de soins à risques infectieux.
Environnement :
VALÉRIE PÉCRESSE
ILE-DE-FRANCE
>
LE TRISTE BILAN DE HUCHON ET DUFLOT EN ILE-DE-FRANCE L’eau Le budget de la politique de l’eau a chuté de 34% depuis 2005. On est passé de 69 millions d’euros en 2005 à 45 millions en 2009. • 73% de Franciliens se plaignent de la pollution des sols et des pesticides ; • un assainissement des eaux usées de l’agglomération parisienne non conforme aux normes européennes depuis 1998. Par exemple, les stations d’épuration de l’agglomération parisienne n’éliminent que 66% de l’azote présent dans l’eau alors qu’elle devrait en éliminer 80% conformément aux normes européennes;
>
• un niveau écologique des rivières et notamment de la Seine qui reste mauvais. Moins de la moitié des rivières sont en bon état sur le bassin Seine Normandie alors que l’objectif du Grenelle de l’environnement est d’arriver à 2/3 en 2015.
Le bruit Alors que la région a concentré son action sur le soutien à l’association Bruitparif, à qui elle a apporté 700 K€ pour 2009, 71% des Franciliens se disent gênés par le bruit (2 fois plus que les provinciaux). • 360 000 habitants de la petite couronne vivent en zone “point noir de bruit” (+ de 70 décibels) dont 283 000 affectés par les survols ; • 2,3 millions de Franciliens sont concernés par les survols à moins de 3 000 mètres ; • 1 Francilien sur 4 déclare avoir ressenti les effets du bruit sur la santé.
Environnement :
VALÉRIE PÉCRESSE
ILE-DE-FRANCE
>
LE TRISTE BILAN DE HUCHON ET DUFLOT EN ILE-DE-FRANCE L’agriculture Un manque de cohérence dans une politique émiettée sous la responsabilité de 3 viceprésidents et mise en œuvre par 3 services différents. Un manque considérable de moyens financiers. • 14% des exploitations qui ont disparu depuis 2000 ;
>
• seulement 84 exploitations certifiées agriculture biologique soit 1,3% des exploitations agricoles et seulement 0,8% de la surface agricole francilienne contre 2% en France.
L’économie L’économie régionale verte va de la rénovation environnementale des bâtiments aux nouveaux modes de déplacement en passant par les biotechnologies, la santé, les nouvelles filières jusqu’à l’urbanisme du Grand Paris. L’économie verte se définit donc comme un accroissement de la production des activités économiques respectueuses de l’environnement. Toute la politique menée par le vice-président communiste, chargé du développement économique, est en opposition avec cette approche. • Seulement 1 066 emplois verts ont été créés entre 1998 et 2007.
VALÉRIE
PÉCRESSE
ILE-DE-FRANCE
Avec Valérie Pécresse,
LE PARI DE LA CROISSANCE VERTE
Protéger pour avancer
Notre stratégie repose sur une stricte application du Grenelle de l'environnement. Quatre principes : • Lutter contre le changement climatique par des économies d'énergie, la réduction des émissions de CO2 et le développement des énergies renouvelables • Préserver la biodiversité menacée, en protégeant et restaurant nos fleuves, nos espaces naturels et nos terres agricoles • Appliquer systématiquement le principe de précaution : chaque décision doit être évaluée en fonction de son impact sur la santé publique et l'environnement • Affirmer le principe de progrès. L'inaction, c'est la pire des choses pour notre région. Priorité à la croissance verte. Développer les innovations protectrices de l'environnement et de la santé, et créatrices d'emploi.
Oui à l'écologie de la vie quotidienne ! Non à l'idéologie de la décroissance, de l'interdit et du retour en arrière !
Un plan énergie / climat régional • Réduire de 30% les émissions de carbone d’ici 2020, améliorer la qualité de l’air et lutter contre les allergies, l’asthme, les bronchiolites… • Transports durables : avec un pôle des transports écologiques de Satory et en vallée de Seine, soutenir les programmes de recherche sur les véhicules électriques ; expérimenter l’utilisation des bus et des vélos électriques ; créer des autoroutes du Grenelle de l’environnement (voies dédiées aux transports en commun et covoiturage) ; accélérer le plan de protection contre le bruit pour les riverains des voies rapides et des aéroports • Habitat durable : avec un pôle européen pour la ville du futur à Marne-la-Vallée, aider au financement des maisons et immeubles à énergie positive (toits végétalisés, panneaux solaires, revêtements..), transformer les déchets en énergie… • Faire de la région Ile-de-France la première région de l'énergie solaire
VALÉRIE
PÉCRESSE
ILE-DE-FRANCE
Avec Valérie Pécresse,
LE PARI DE LA CROISSANCE VERTE
Protéger pour avancer L’écologie au service de l’emploi
• Former les professionnels du bâtiment, de l’énergie et des transports aux technologies les plus propres • Créer un fonds d’investissement stratégique régional pour prendre des participations dans le capital des PME innovantes et les aider à grandir • Intégrer des critères environnementaux dans les marchés publics afin que les PME innovantes y aient plus facilement accès
Rendre la nature aux Franciliens • Restaurer les berges fluviales, y faire des parcours éducatifs et sportifs, utiliser les fleuves pour le transport des personnes et des marchandises (actuellement, seulement 5% du transport de marchandises se fait par voies d’eau) • Planter un million d’arbres à Roissy • Planter 2 hectares de végétation pour chaque hectare nouvellement construit
>
• Offrir aux Franciliens un espace vert à 15 minutes de chez eux • Développer un programme “proxibio” de jardins familiaux biologiques de proximité avec un portail internet pour faciliter la vente des produits
Respecter nos engagements en matière de qualité d'eau et de déchets • Après sa condamnation par l’Union européenne, l'Ile-de-France doit enfin se mettre en conformité avec les exigences européennes (douze ans de retard) en matière de stations d'épuration • Epauler les collectivités locales pour atteindre les objectifs de qualité des milieux aquatiques avec une prévention des pollutions diffuses (pesticides, antibiotiques etc) • Augmenter de 60% le recyclage des déchets ménagers d'ici 2019