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Ville d’OttigniesLouvain-la-Neuve

Fédération internationale des Comités Ingrid Betancourt

Actions Birmanie

Ottignies-Louvain-la-Neuve, le 18 janvier 2006 A mesdames et messieurs les journalistes de la presse écrite et audiovisuelle Communiqué de presse La sœur d’Ingrid Betancourt s’exprimera à Louvain-la-Neuve Le même jour, concert de soutien avec Renaud, Calogero, Hugues Aufray, etc.

Au cours d’une conférence de presse qui s’est tenue ce mercredi 18 janvier à Louvain-la-Neuve, une organisation majeure portée par la Ville d’Ottignies-Louvainla-Neuve, l’Université catholique de Louvain (UCL), Amnesty International, la Fédération internationale des Comités Ingrid Betancourt et Actions Birmanie a été présentée à la presse. Il s’agit d’une journée intitulée « Les voix de l’engagement » qui se tiendra le lundi 13 février, à Louvain-la-Neuve (voir programme en annexe). Autour de la personnalité de deux femmes d’exception, Ingrid Betancourt, otage depuis 4 ans en Colombie où elle était candidate aux élections présidentielles, et Aung San Suu Kyi, Prix Nobel de la Paix 1991, assignée à résidence depuis 10 ans par la junte au pouvoir en Birmanie, c’est tout la question de l’engagement et des séquestrations arbitraires qui est posée. Le Bourgmestre Jean-Luc Roland a rappelé que la Ville avait nommé ces deux femmes citoyennes d’honneur en 2002 pou l’une, en 2005 pour l’autre. Mais qu’à l’occasion d’une nouvelle campagne en faveur d’Ingrid Betancourt, les autorités communales avaient souhaité aller plus pour réinterpeller sur le respect des droits de l’Homme.

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Pour Gabriel Ringlet, pro-recteur de l’UCL, université qui a nommé Aung San Suu Kyi, docteur honoris causa en 1998, cette organisation menée en partenariat tombe particulièrement bien au moment où l’Université va précisément consacrer sa fête patronale du 2 février à l’engagement. Le représentant de l’UCL a aussi évoqué la place des artistes dans le combat pour toutes les personnes séquestrées. Ont également pris la parole, Gaetan Vanloquen, porte parole d’Actions Birmanie, et Armand Burguet, président de la Fédération internationale des comités Ingrid Betancourt (80 comités dans le monde). Le premier a évoqué le combat de la leader des démocrates birmans et annoncé une future campagne « Communes pour la Birmanie ». Le second a rappelé la situation déplorable des droits de l’Homme en Colombie (otages politiques, otages militaires et policiers, citoyens séquestrés en vue d’une rançon). Pour M. Burguet, c’est le reflet d’un non-respect total des principes de la démocratie dans un pays où règnent les mafias, narco-trafiquants, para-militaires. Il a aussi indiqué que les comités ne se battent pas pour une seule femme mais à travers elle pour l’avènement d’une démocratie car la problématique des otages n’est que le sommet de l’iceberg. C’est aussi le sens du message délivré par Philippe Hensmans, directeur de la section belge francophone d’Amnesty International. « Mettre des « célébrités » à l’avant-plan, pour attirer l'attention de l'opinion publique sur un pays ou une situation particulière, vaut parfois plus que de longs et savants articles dans des magazines engagés, dit-on chez Amnesty. Il faut bien entendu éviter que la nouvelle « vedette » ne jette dans l'ombre le sort tragique de milliers de ses concitoyens. Mais nous devons aussi rendre hommage à l'engagement de ces hommes et de ces femmes qui, dans leur combat quotidien, ne visent pas, la plupart du temps, leur propre notoriété, mais la survie de leurs concitoyens. Au cours de la conférence de presse, il a été confirmé qu’Astrid Betancourt, la sœur d’Ingrid, serait présente pour s’adresser aux personnes rassemblées le 13 février, à 13 heures, sur la Grand-place.

Renseignements : www.13fevrier.be ou www.betancourt.info ou www.amnesty.be ou www.birmanie.net

E-mail : [email protected]

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