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Tableaux numériques et représentations digitales Catalogue transitoire de l'exposition permanente

Premier volume Paco Alpi Décembre 2008

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Préambule

Aucun discours sur l'art, sa place dans la culture, son espace étrange sur le marché, ne remplacera la simple évidence, - l'art sous toutes ses formes dispose d'une dimension particulière, d'une propriété singulière, c'est sa capacité éventuelle à traverser le temps, à nous extraire ainsi de l'éphémère. Les oeuvres que le présent catalogue réunit, pour la première fois et peut-être la dernière, sont certes datées d'une époque, d'un moment, d'un siècle. Ce qui les constitue comme oeuvre, c'est une vibration unique, qui nous emmène parfois, peut-être, au delà du temps. Le voyage n'est pas sans surprise, ni sans danger. Il n'est pas toujours simple d'entrer dans le domaine réservé, intime, secret, que propose l'artiste, l'auteur, le peintre ou le sculpteur, d'y découvrir une certaine émotion, brute ou subtile, d'y entendre comme une invitation. Et partager ce qui se passe, dans l'instant, à contempler un temps hors du temps est finalement à la fois une épreuve, et une preuve. Au diable les discours, qui sèment le vent, entrez plutôt et voyez par vous-même, si le spectacle en vaut la peine, et ce qu'il en restera un peu plus tard.

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Lucioles inspirées. Si vous entendez ici le battement de l'aile d'un papillon, ou le bruissement étrange de la fleur déjà fanée, et déjà comme graine, bientôt emportée par le vent, entendez-vous aussi quelque musique ? ●●●

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Bouquet champêtre. Entendre la musique, la mélodie et sa ligne, discrète, ou l'harmonie, comme une énigme... Le printemps, déjà ? ●●●

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Valparaiso. Le chant du rossignol. Double jeu, la partie est, semble-t-il, turbulente. Passionnément, chacun tente de détruire le mur qui le sépare de lui-même, et c'est un chant éblouissant. ●●●

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Volcaniques IV Du magma originel, fondamental, comme trame, surgit ailleurs, pulsatille, dans la marge, à peine visible, une trace végétale, rien d'autre ? ●●●

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Sieste élégante, sous la véranda. En arrière-plan, quelque insouciance, des variations et des impromptus, comme un hommage à Schubert. Cette étrange sérénité, ce calme multiplié, l'entendezvous ? Ni une berceuse, ni une valse, mais comme une respiration, profonde et douce. ●●●

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Fameux funambule au sommet de la dune. Simple et instable, mais quelques grains de sable, voyez comme ils s'organisent, en tourbillon mobile, inachevé. ●●●

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Au village, sans prétention. Bien sûr, l'invisible compte aussi, comme un orchestre derrière le rideau des apparences, étrange convergence, en quête d'alternative. Sur la partition, une note, insaisissable. Et pourtant, juste là. ●●●

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La chevauchée fantasmatique. Curieuse certitude, voyez comme il existe bien des dimensions, un sujet, et d'autres, tout un cheminement, et même quelques saisons. Ainsi demeure une énigme, parfaitement perceptible, observable, et changeante. ●●●

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La bergère assoupie. Florilège. Pas seulement le printemps, l'obscur travail du grain, l'émergence de la vie, simple et lumineuse, mais quelques nuances, secrètement délectables. Inimaginables. ●●● - 11 -

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La générale. Ne rien chercher, ne rien trouver, profiter juste du présent, et le voilà souriant, inopinément. ●●●

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Champagne. Chacun trouvera ici son propre chemin, exactement comme il ou elle l'entend, imaginez la pure liberté, et la voici qui pétille. ●●●

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Croquis chronique. Id est. Ordo et connexio, l'univers des choses et l'univers virtuel communiquent, mais c'est à dire. Voici donc cela, et voilà. ●●●

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Ouverture. Suave et véloce. Rien dans l'espace qui ne soit juste communication, tout circule, en spasmes palpitants. Et dans le silence, un autre temps. ●●● - 15 -

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Troisième acte. Demain. Ne dites rien, quelque chose est écrit ou s'écrit, au long de la rivière, roseaux, bambous, et papyrus, attendent un poète, une poétesse, un scribe, qui demain écrira. ●●●

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Sanguine. Microcosme, inimaginable, quelques cellules, et bientôt, une libellule, portée par le vent. Rien d'impossible, voici que l'univers vibre de vie. Incroyable, non ? ●●●

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Dans la marge. Depuis la disparition du centre du monde, nous en cherchons encore la périphérie, en vain, paraît-il. ●●●

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Hypermodernités. Ne pas chercher, l'architecte était absent, les spectateurs ont disparu, la robotique s'amuse à contempler le désastre... ●●●

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Macroscopiques. Proxima centauri, une rêveuse compose une mélodie, une berceuse, minuscule chansonnette, sans queue ni tête. Une impro. ●●●

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Archerie III Un vieil archer, désarmant de naïveté, observe les musiciennes et les danseurs, qui échangent des clins d'oeil, et des sourires. Le spectacle continue. ●●●

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Le final. Paillettes et confetti. Variante riante. Encore un festival inoubliable... ●●●

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Sérénités IX. Intervalle harmonique, espaces interstellaires, simples trajectoires, paisible voyage. Nocturne champêtre. ●●●

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Circastique. Dans la nuit de l'hiver. Allumez les lampions, grand spectacle ce soir. ●●●

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Travail I Tardif hommage. Mécanica. Technè. Les temps modernes. L'épopée industrielle, les machines au travail. ●●●

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Antique ou quantique. La femme à la mandoline. Echo ludique. ●●● - 26 -

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Oh ... Yes ! Magnétique mélodique, précision délicate, extension du domaine symphonique, en bref, quelques évocations douces. ●●●

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Temporalité. Doute cartésien. Car enfin, si rien de tout cela n'existait, sur quoi pourrait-on s'appuyer ? Suspension du jugement, à quoi ça tient, ce mouvement perpétuel, étourdissant manège. ●●●

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Récapitulatif. Soit l'hypothèse d'un monde possible, végétal, animal, vivant. En vives vibrations, dans l'univers présent. Existe-t-il d'autres images ? ●●●

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Pas de deux. Suivez le mouvement, exactement comme vous le sentez, et ne dites pas qu'il y a la guerre, quelque part, au coeur de l'humain, un seul fil relie les uns et les autres. Ou peut-être, le passé et le futur, est-ce le présent ? ●●●

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Le chant des signes, à l'orée de la caverne. ●●● Epilogue A suivre, peut-être. contact : http://pacoalpi.blogspot.com/ :: Et quelques textes de référence : http://www.pdfcoke.com/people/documents/21977 ° °°° - 31 -

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Epilogue Quelques images, un catalogue de l'exposition, des formes, des légendes, mille rêves, dont ne reste que quelques traces. Est-ce une oeuvre, un ouvrage ? Une tentative, plutôt, une première mise en forme, améliorable. Une recherche, en somme. Si cette visite virtuelle dans la galerie numérique vous a plu, n'hésitez pas à laisser un commentaire, sur le blog dont l'adresse figure plus haut. A suivre, peut-être. ●●● - 32 -