Bilan De Stage

  • May 2020
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  • Words: 2,960
  • Pages: 9
UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL DÉPARTEMENT D’ÉDUCATION ET DE PÉDAGOGIE Hiver 2009

BILAN DE STAGE Travail remis à JEAN-ROBIN APRIL

dans le cadre du cours FPM2500-45 Construction de repères pédagogiques et culturels au préscolaire

Par JULIE DUBOIS

TRAVAIL DE RÉFLEXION Avant de commencer mon texte, j’aimerais vous mentionner que j’ai choisi la deuxième proposition pour rédiger ce travail de réflexion. Au cours de mon deuxième stage, plusieurs enjeux ont été ciblés et c’est pour cela qu’à l’intérieur de ce bilan je vais répondre à diverses questions s’y rattachant. Le texte qui suit est divisé en trois grandes parties. En premier, je vais traiter de mon expérimentation quant à la prise en charge de ma classe de stage. Ensuite, je vais enchaîner en vous parlant du travail de mes planifications. Puis, je vais terminer en vous faisant part de l’évolution de mon développement personnel. En premier lieu, il a été difficile de m’intégrer au monde du préscolaire. Cela ne paraît peut-être pas au premier coup d’œil, mais l’horaire et la routine des enfants de 5 et 6 ans diffèrent de beaucoup de celui des enfants du primaire. Par exemple, les enfants du préscolaire commencent une heure après les autres et ils n’ont pas de récréation à l’extérieur. L’année dernière j’ai fait mon stage en 2ième année du primaire et je devais souvent faire de la surveillance à l’extérieur lors des récréations. Aussi, j’ai fait beaucoup de remplacement pour le service de garde et nous étions presque toujours dehors. En effet, je suis une personne très active et j’adore me retrouver à l’air frais et c’est un élément qui manque pour les enfants de la maternelle. Bien sûre, les enfants ont deux pauses dans la journée pour prendre leurs collations, mais ils les passent assis devant des films d’enfants de tous les genres. En plus, ils n’ont pas de contact avec les enfants des autres niveaux. Sans oublier que les jeunes du préscolaire ont besoin de beaucoup de temps pour le rangement, pour l’habillage, pour manger leurs collations, etc. Franchement, j’ai trouvé ardu de m’adapter à ce type de routine. Cependant, plus le temps passait, plus je me suis moulé à cette routine et j’ai appris à l’apprécier. Il est évident que le style d’enseignement au préscolaire ne se fait pas de façon magistrale comme on le fait, en grande majorité, au primaire. Je vais toujours me souvenir comment il faut être claire et précise dans ses explications et que nous ne répétons jamais assez. À ce niveau, il est primordial de faire reformuler les enfants à

plusieurs reprises et c’est pendant mon stage que j’ai vraiment réalisé l’importance de le faire avec ce genre de clientèle. Grâce à cette constatation, je vais donner une plus grande place à la reformulation dans la pratique de mes fonctions. Dans un autre sens, savoir bien réagir lorsqu’un élève fait une crise dans la classe est aussi très important. Souvent, nous pensons savoir comment nous y prendre, mais quand nous sommes devant le fait accompli c’est une toute autre histoire. Il n’y a pas seulement que cet élève dans la classe, mais il y a tous les autres aussi. J’ai appris qu’il est essentiel de bien définir ses limites dès le début et surtout de s’y maintenir. Il faut être cohérente et appliquer les conséquences comme il se doit. Cela semble facile à dire, mais pas facile à faire. Au cours de mon stage, j’ai eu la chance de me pratiquer avec un petit garçon nommé Zachary. Ce n’était pas toujours évident, mais j’ai énormément appris avec lui et vice versa. En ce qui a trait aux compétences que les enfants doivent développer au cours de leur préscolaire, elles sont assez claires et faciles à cibler. Toutes les réalisations des élèves peuvent être conservées dans leur portfolio et les parents peuvent les consulter à tout moment. Au début de mon stage, j’étais gêné d’enseigner auprès de ces enfants et je ne savais pas trop ce qui était acceptable ou non. Par contre, plus le temps passait, plus je me sentais à l’aise auprès de ces enfants. Pendant mon stage, madame Christiane m’avait demandé de faire une vingtaine de pages dans leur cahier d’exercice et toutes les activités que j’ai animées dans ce cahier ont été bien réussies par les élèves. Lorsque j’ai présenté à madame

Christiane

les

activités

pédagogiques

que

je

désirais

expérimenter avec les enfants durant ma prise en charge totale, madame Christiane n’était pas convaincue que cela pourrait les intéresser et que ces activités seraient trop difficiles pour eux. Contrairement aux craintes de madame Christiane, les activités que j’ai construites moimême et que j’ai pu les faire dans ma classe de stage ont été très bien réussies et aimées de tous. Ce que j’ai aimé du préscolaire est que lors des ateliers, tu peux observer les enfants en actions et les évaluer aisément. En grande partie, les

observations se faisait dans les périodes d’ateliers et étaient évidentes et simples à faire. Quant à la gestion de l’enseignement et des comportements, cela m’a demandé beaucoup plus d’efforts et d’attention. Pour avoir la concentration des enfants du préscolaire, il faut qu’ils soient bien assis en position d’écoute et qu’ils n’aient absolument rien dans les mains. En fait, un rien peut les déconcentrer. Par contre, j’ai été capable de m’ajuster assez rapidement et madame Christiane me l’a fait remarquer à plusieurs reprises. Une des difficultés que j’ai rencontré en ce qui concerne la gestion des comportements a été de laisser parler un enfant seulement s’il a levé la main pour avoir le droit de parole. Avec madame Christiane les enfants exécutaient bien la consigne, mais avec moi ils avaient plus de difficulté. Après mîntes avertissements, ils ont finalement compris qu’avec moi ils devaient également lever la main pour qu’ils aient mon attention et que je les écoute. En plus, il y a eu les crises de notre ami Zachary que je ne savais pas comment gérer au début, mais que j’ai réussi à faire face après quelque temps, et ce, avec de la persévérance. Pour ma part, je crois que la relation professionnelle que tu dois adopter avec ton enseignant-associé est différente que celles que tu dois adopter avec les autres membres du personnel de l’école. Tu es fréquemment en contact et partages beaucoup plus de choses avec ton enseignant-associé qu’avec les autres. Donc, tu peux lui faire part de tes projets en profondeur, lui dire le fond de ta pensée (si c’est correct ou non), lui donner des idées et être plus intime avec celle-ci, et ce, tout en restant professionnel puisque c’est quand même une collègue de travail. Par contre, avec les autres membres de l’école, que ce soit le concierge, les bibliothécaires, les responsables du service de garde, la secrétaire ou la directrice, tu dois être très professionnelle et avoir beaucoup de respect envers eux. En fait, la relation que tu entretiens envers eux n’est pas du tout intime (comme celle que tu as avec ton enseignant-associé) et il faut que tu gardes en tête que ces personnes peuvent d’aider si tu as besoin de quelque chose à un moment donné. Dans le fond, c’est toi qui vas ressortir gagnant si tu as une bonne

relation professionnelle avec toutes ces merveilleuses personnes, c’est à ton avantage. Malheureusement, je n’ai pas eu la chance de rencontrer les parents des élèves de ma classe, mais je suis consciente que tu as être très professionnel et chaleureuse envers ceux-ci puisque tu as leur enfant pendant un an, et ce, à raison de cinq jours par semaine. En deuxième lieu, la planification que je devais faire au cours de ce stage a été pour moi facile à faire, et ce, pour plusieurs raisons. L’année dernière, je faisais déjà beaucoup de planification avec mon enseignant-associé et je l’avais inséré dans mon journal de bord que j’ai toujours gardée. Donc, je suis parti assez rapidement sur des bonnes bases. Moi et madame Christiane avons beaucoup communiqué tout au long de mon stage et cela a été à notre avantage. Je savais ce que je pouvais faire et ce que je ne pouvais pas faire. Aussi, je suis une fille très organisée dans tout et j’étais toujours à date dans mes planifications et même à l’avance, ce que madame Christiane a beaucoup apprécié. Une semaine à l’avance nous prenions le temps de bien regarder les planifications de mes journées. Je me suis rendu compte qu’il ne fallait pas trop faire sa planification mensuelle trop en détails, car il y a souvent des imprévus qui surviennent et cela fait en sorte que tu dois changer des périodes. Ainsi, pour ne pas refaire le travail deux, trois fois ou même plus, je devais faire mes planifications de façon générale et par la suite les détailler. J’aime énormément faire des planifications puisque je sais où je m’en vais, je me sens moins perdu et surtout je me sens en sécurité et rassuré. Personnellement, je suis convaincue que faire une planification à chaque semaine est primordiale pour les enseignants de tous les degrés, et ce, peut importe la façon dont nous la faisons. Il faut trouver notre façon de la faire. Même si on est rendu à plusieurs années d’expérience, cela vaut la peine de consacrer quelques minutes par semaine pour en produire une. Les enfants le ressentent si tu n’es pas préparé et que tu cherches souvent tes choses. Au préscolaire, c’est très important qu’ils sachent ce qui les attende au cours de la journée et même de la semaine. Ils ont

besoin de repères et si toi tu ne sais même pas ce que tu vas faire au cours de la semaine, tu vas être stressé et les enfants vont l’être aussi. Même si tu ne veux pas le laisser paraître, les enfants sont très intelligents et ressent beaucoup de choses. En fait, l’ambiance de la classe va en être touchée et cela ne sera pas confortable pour personne. Le travail de planification est essentiel, et ce, pour n’importe quel enseignant. J’ai constaté que lorsque ta planification est bien faite, il est plus facile de gérer ta classe que si tu en avais fait une juste pour en faire une ou si tu n’en avais tout simplement pas fait. Les enfants sont plus attentifs, réceptifs et surtout plus calme. Ils ont aussi plus de concentration lorsque nous faisons un travail pédagogique et leur motivation est au rendez-vous. Ceux-ci savent exactement ce qu’ils ont à faire et il y a moins de discipline à faire dans la classe. Donc, l’enseignant à plus de temps pour observer ses élèves et il peut faire plus d’activités s’il le désire. Ce que je viens de vous mentionner l’intérieur de ce paragraphe sont les constations que j’ai pu faire lors de mes deux stages et lorsque j’ai fait de la suppléance dans diverses écoles.

Un petit conseil à donner aux futurs(es)

enseignants(es) ou même aux enseignants déjà dans le milieu, faite des planifications pour vous rassurer ou pour tout simplement rassurer vos élèves. Vous aller vous apercevoir qu’il y a seulement des effets positifs qui vont en ressortir. En troisième lieu, il y a des forces professionnelles que j’ai développées au cours de mon stage et j’aimerais vous en faire part. Dans les premiers jours de mon stage, j’avais de la difficulté à faire varier mon ton de voix et madame Christiane me l’a fait remarquer aussitôt. Elle m’a expliqué l’importance d’adopter différents tons de voix, et ce, selon les contextes. Lors de la première visite de mon superviseur, Jean-Robin, un de mes points forts qui a ressorti est que j’avais une voix douce qui portait bien dans la classe et que j’étais capable de bien l’adapter selon les différents moments. Pour moi, le renforcement positif est primordial pour avoir le bon contrôle d’une classe. Je me suis rendu compte qu’au préscolaire nous devons utiliser ce moyen pédagogique

fréquemment. Je n’ai eu aucun problème à l’utiliser, mais quelques fois je n’y pensais plus. Donc, au cours de mon stage, j’ai pu intégrer ce moyen à l’intérieur de ma classe, et ce, le plus souvent que je le désirais. Lorsque je félicitais un enfant qui faisait un bon comportement, tous les autres imitaient ce dernier pour, qu’à leur tour, je puisse les féliciter. Par contre, si j’avais réprimandé un enfant qui faisait un mauvais comportement, j’aurais probablement perdu le contrôle de la classe en plus de mettre mal à l’aise l’enfant. Cela à jouer grandement en ma faveur parce que, grâce à ce moyen, je devais faire beaucoup moins de discipline et la gestion de la classe s’en trouvait avantagée. Aussi, j’essai, autant que possible, de faire participer tous les enfants aux activités. Puisque la participation active des élèves me tient beaucoup à cœur, je crois que les enfants le ressentaient et étaient motivés à collaborer avec moi et les autres amis. Si tu ne t’assures pas que tous les enfants participent, tu peux en perdre quelques-uns en cours de route et ils ne voudront plus rien faire. Dans le fond, je considère ce point comme très important et je suis satisfaite de l’avoir acquit lors de mon stage. De plus, la dernière force professionnelle que j’ai développée dans la classe de madame Christiane est que j’avais toujours un œil sur tous mes élèves, et ce, même si c’est plutôt difficile en maternelle puisqu’ils ne sont pas tous assis à un pupitre devant toi. Avant même de commencer mon stage, je m’étais dit que c’était un élément auquel je porterais une attention particulière. Comme je l’avais prévu, j’ai eu des difficultés à surveiller les enfants tous en même temps et à me placer de façon à voir tous les enfants de la classe. Dans les premiers temps, j’oubliais simplement et je m’en rendais compte qu’après quelques minutes. Puis, j’ai décidé de travailler fort sur ce point et à la fin de mon stage le fait de me placer de façon à ce que je puisse voir tous les élèves était rendu un réflexe et je le faisais sans m’en rendre vraiment compte. C’est madame Christiane qui m’en faisait part. Lors de mon prochain stage en automne, je vais essayer de continuer tous les bons comportements que j’ai acquis dans mes deux autres stages. Il est bien d’en avoir

appris plusieurs dans le passé, mais il est important de les garder en mémoire et de les pratiquer tout au long de sa carrière. Par exemple, je voudrais continuer de faire du renforcement positif auprès des enfants, de les faire reformuler le plus souvent possible, les faire participer activement à toutes les activités, etc. J’aimerais bien éviter utiliser la menace pour obtenir des choses avec les enfants et qu’ils le fassent seulement parce que c’est ce qui est demandé. De nos jours, les enfants vont faire quelque chose seulement s’ils ont un cadeau qui les attend au bout de la ligne. Personnellement, je ne veux pas enseigner de cette façon et je veux enlever la menace de ma pratique. Pour ce faire, je pourrais mettre plus d’emphase sur ce que l’enfant va avoir accompli après le travail et le féliciter fréquemment. Je pourrais leur faire comprendre que ce qu’ils font, c’est pour eux et qu’ils devraient être fiers de leurs produits finaux. Je suis consciente du travail que cela va me demander, mais je suis prête à m’invertir à cent pour cent pour réussir. En outre, le plus important défi que j’aimerais me fixer pour l’année prochaine est de bien définir mes limites aux élèves dès le début et surtout de m’y maintenir. J’aimerais aussi être cohérente dans mes propos et appliquer les conséquences comme il se doit. Avec beaucoup de travail, je pense pouvoir y arriver. J’ai déjà beaucoup travaillé sur ce point dans mon stage au préscolaire et je désire encore m’améliorer encore plus. Pour y parvenir, je vais lire des livres sur ce sujet et demander des conseils à des personnes de mon entourage et à des gens qui fréquentent le milieu scolaire. En guise de conclusion, j’aimerais vous mentionner que l’expérience que j’ai vécu à l’intérieur de ce deuxième stage m’a fait grandir énormément. J’ai pris la classe en charge totale pendant huit jours et cela m’a donné beaucoup plus confiance en moi. Il y a une grosse différence entre enseigner lorsque l’enseignante est présente dans la classe et lorsqu’elle n’y est pas du tout. Je suis convaincue que les enfants ont senti que j’étais plus à l’aise et confiante en ce qui concerne la prise en charge du groupe. Pour ce qui est du travail de planification, je suis certaine qu’avec les petits

conseils de madame Christiane et ceux de mon superviseur, l’année prochaine je vais être en mesure de bien faire mes planifications et à prendre en considération tous les petits détails qui nous échappent quelques fois. Lors de mon premier stage, je n’étais pas assez outillé face au travail de planification, mais aujourd’hui je suis capable d’en faire, et ce, à ma façon. J’ai aimé rédiger, pour une seconde fois, un journal de bord car cela m’a permis de bien prendre connaissance de mes forces et de mes faiblesses. De plus, je sais maintenant reconnaître plusieurs de mes forces professionnelles et je suis capable de me fixer des défis personnels pour mes deux prochains stages ainsi que les moyens que je vais utiliser pour y parvenir. J’aimerais donc terminer ce bilan en vous mentionnant qu’à chacun de mes stages, j’ai appris des choses différentes et j’en suis très ravie. N’oublions pas que les enfants de même que les adultes ont toujours des milliers de choses à nous apprendre, et ce, peut importe leur âge ou leur expérience. Pour ma part, je peux affirmer avoir réussi mon stage au préscolaire avec succès et fierté.

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