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Analyses et explications sur le conflit Israelo-Palestinien Date: 04 janvier 2009 à 17:05:50 CET Sujet: Articles
LE CONFLIT ISRAELO-ARABE Théodore Herzl fonde le sionisme, dont le premier congrès se tient à Bâle en 1897, et appelle à la création d’un « Etat juif », de préférence en Palestine. L’immigration juive en Palestine, province arabe peuplée de l’Empire Ottoman, débute dès la fin du XIXème siècle. Durant la 1ère Guerre Mondiale, les autorités britanniques promettent un « foyer national juif » en Palestine par la déclaration Balfour de 1917. Par ailleurs, la Grande-Bretagne et la France signent en 1916 l’accord Sykes-Picot où elles se partagent le Moyen-Orient. Dessinant de nouvelles frontières jusqu’alors inexistantes, l’Irak, la Jordanie et la Palestine sont placées sous mandat britannique, alors que la Syrie et le Liban sont sous mandat français. L’occupation britannique en Palestine encourage, globalement, l’immigration juive. En 1936 éclatent les premières grèves et révoltes arabes contre la colonisation britannique et le mouvement sioniste. Suite à la seconde guerre mondiale, de nombreux pays arabes accèdent à l’indépendance et créent la Ligue Arabe en 1945. Alors que les autorités britanniques s’apprêtent à quitter la Palestine, l’ONU dépêche son médiateur le Comte Bernadotte afin d’étudier la possibilité d’un partage de la Palestine en deux Etats juif et arabe, sa mission échoue et il trouve la mort dans l’attentat perpétré par le groupe sioniste extrémiste Stern de Yitzhak Shamir.
1) 1948-1978: la création d’Israël et l’échec de la confrontation des Etats arabes avec Israël La NAKBAH En 1947, la population juive en Palestine est de 570 000, l’ex-province Ottomane compte par ailleurs près d’un million 200 000 arabes. La population juive possède 7% de la propriété foncière du territoire, 93% du territoire appartient à la population palestinienne.
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Le plan de partage de la Palestine est voté par le Conseil de Sécurité de l’ONU : la résolution 181 est adoptée en novembre 1947, elle accorde 45% du territoire de la Palestine à un futur Etat arabe, et 55% à un Etat juif, alors que Jérusalem serait une zone internationale. Ben Gurion déclare l’indépendance d’Israël le 14 mai 1948, les Etats arabes refusent la résolution et déclarent la guerre à Israël. La première guerre israélo-arabe prend fin en 1949 et aboutit à une victoire israélienne et l’extension de ses frontières pour atteindre 78% de la Palestine. Les forces en présence, contrairement la version que répand la propagande sioniste officielle, étaient clairement en faveur d’Israël, comme le souligne l’historien israélien Avi Shlaim dans son livre « le Mur de fer » : Mai 1948
Juillet 1948
Décembre 1948
Forces israéliennes, régulières et irrégulières
35 000
65 000
100 000
Forces arabes, régulières et irrégulières
25 000
idem
idem
La victoire d’Israël aura des conséquences : - sur les palestiniens : 500 000 réfugiés sont expulsés par la politique de nettoyage ethnique des milices sionistes. Non autorisés par Israël à retourner, ils sont placés dans les pays arabes voisins (Liban, Syrie, Egypte, Jordanie). Les territoires palestiniens sur lesquels Israël ne s’étend pas sont sous contrôle des pays arabes voisins : la Cisjordanie et Jérusalem-Est sont annexés par la Jordanie, la bande de Gaza est administrée (mais non annexée) par l’Egypte. Aucun Etat palestinien ne voit le jour. - sur les pays arabes : l’instabilité politique et les coups d’état deviennent la norme, la montée du nationalisme arabe avec le parti Baas (renaissance) en Syrie (1963) et Irak (1968) et Gamal Abel Nasser en Egypte (coup d’état des « officiers libres » en 1952).
LES GUERRES ISRAELO-ARABE, l’expansionnisme territorial israélien
de
1956
à
1973,
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1956 : Nasser nationalise le Canal de Suez, entrainant l’agression militaire tripartite anglaise, française et israélienne le 29 octobre 1956. Malgré la défaite militaire égyptienne, les pressions soviétiques et américaines obligent les envahisseurs à se retirer, Nasser gagne politiquement, sa victoire marque l’apogée du nationalisme arabe unitaire anti-israélien (une unité Syro-égyptienne s’ensuit en 1958 mais ne dure que 3 ans : République Arabe Unie). Le 5 juin 1967 : Guerre de 6 jours. Souhaitant étendre ses territoires et détruire définitivement la puissance militaire arabe, Israël attaque simultanément la Syrie et l’Egypte, détruit leur aviation militaire en quelques minutes et s’empare en 6 jours des plateaux du Golan syriens (qu’il annexe en 1981), du Sinaï égyptien, de la Cisjordanie et de la bande de Gaza, sous contrôle respectif de la Jordanie et l’Egypte. Dès l’occupation de Jérusalem Est, de la Cisjordanie et de Gaza, Israël lance ses projets de colonisation en territoires occupés. La Résolution 242 du Conseil de Sécurité exige le retrait israélien des territoires occupés en 1967ainsi qu’une solution juste au problème des réfugiés, cette résolution jusqu’à présent violée par Israël. 1967-1975: Yasser Arafat prend la tête d’un mouvement national palestinien indépendant : l’Organisation de Libération de la Palestine (L’OLP, créée en 1964). Le mouvement, accusé par la Jordanie de construire un Etat dans l’Etat, est chassé du pays lors des incidents de Septembre noir en 1970. l’OLP s’exile au Liban où il continue son action de résistance contre Israël et participe à la guerre civile libanaise qui éclate en 1975 et dure jusque 1991 (la signature des accords de Taef par les protagonistes met un terme à la guerre civile qui aura fait 200 000 morts). 6 octobre 1973: guerre d’octobre/du Ramadan/du Kippour : L’Egypte et la Syrie lancent une attaque surprise sur les territoires arabes occupées en 1967 (le Sinaï égyptien et le Golan syrien), ils sont bientôt rejoint sur le front syrien par des troupes jordaniennes et irakiennes. La bataille est d’abord favorable aux armées arabes (la traversée du canal du Suez aboutit à la prise de la ligne israélienne Bar-lev et les syriens reprennent une majeure partie des plateaux du Golan). Mais, suite à l’immobilisme militaire de l’Egypte, la situation militaire se retourne avec la formation d’une tête de pont israélienne à l’est du canal de Suez. Un cessez le feu est conclu le 23 octobre. Entre 2500 et 5000 soldats israéliens périssent dans cette guerre, ainsi que près de 10 000 soldats arabes. Le statut quo se perpétue et l’Egypte et la Syrie ne parviennent pas à récupérer les territoires occupés (puis annexés) par Israël en 1967.
2) 1978-2000 : Un processus de paix à la
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base inéquitable LA PAIX ISRAELO-EGYPTIENNE : 17 septembre 1978 : Sadate signe des accords de Camp David : l’Egypte est le 1er Etat arabe à signer la paix avec Israël, néanmoins, Israël fixe ses conditions et l’Egypte n’a le droit de récupérer le Sinaï que s’il s’engage à le démilitariser et s’il décide de normaliser ses relations avec Israël. Sadate en paie le prix, le 6 octobre 1981, il est assassiné lors d’une parade militaire commémorant la guerre du Kippour par Khalid Islambouli. Il est à noté que Sadate s’était engagé à signer une paix avec Israël, uniquement si cette paix incluait une solution pour les réfugiés et l’ensemble des territoires arabes occupés (Golan, Cisjordanie, Gaza, Jérusalem Est), or il finit par signer la normalisation avec Israël sans que celui-ci n’accepte. L’INVASION DU LIBAN : L’OLP devenait dangereuse pour Israël. Prévenant une attaque israélienne, Yasser Arafat accepte un cessez-le-feu en 1979, qui dure jusqu’en 1982. Néanmoins, la tentative d’attentat contre l’ambassadeur israélien à Londres commis par un groupe palestinien opposé à Arafat, va donner un prétexte à Israël pour envahir le Liban et détruire l’infrastructure de l’OLP (pourtant respectueux du cessezle-feu). En Juin 1982, Israël envahit le Liban lors de l’opération « Paix en Galilée ». Conçue initialement pour chasser l’OLP du sud-Liban et occuper une bande de 40 km, cette opération, menée par Ariel Sharon ministre de la guerre sioniste, attaque l’armée syrienne stationnée au Liban et parvient jusque Beyrouth qu’il assiège malgré les tentatives de médiation de l’envoyé spécial américain Philip Habib. Après une résistance longue et acharnée de la résistance palestinienne (OLP, FPLP-CG etc.), de ses alliés libanais et des quelques unités syriennes basée à Beyrouth, Yasser Arafat et les combattants de l’OLP acceptent de quitter le Liban à condition que la communauté internationale s’engage à protéger les camps de réfugiés palestiniens (par une force multinationale), condition acceptée par Philip Habib. Néanmoins, ces forces multinationales quittent le Liban aussi vite qu’elles sont rentrés, en affirmant que la situation s’est stabilisée. Rapidement, la résistance à l’occupation israélienne s’organise,
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l’assassinat du président libanais pro-israélien Béchir el Gemayel entraine l’occupation de Beyrouth par l’armée israélienne, suivie par les massacres des camps de réfugiés palestiniens de Sabra et Chatila commises par les milices des Forces Libanaises d’Elie Hobeika à l’encontre des civils palestiniens. 3000 palestiniens y perdent la vie en 2 jours avec la complicité des forces israéliennes qui observent les évènements sans réagir. La guerre du Liban va donner naissance au Hezbollah, mouvement politique et militaire chiite religieux, appuyé par l’Iran. Les opérations des groupes libanais contre l’armée israélienne entrainent le retrait progressif de ses troupes: Israël n’occupe qu’une bande de 20 km de large au Sud Liban, officiellement pour « empêcher les tirs de roquettes » sur les colonies israéliennes. L’INITIFADA 1987 : Arafat est exilé à Tunis et ses combattants se retrouvent dispersés dans les pays arabes, un soulèvement populaire éclate néanmoins en Cisjordanie et Bande de Gaza : c’est l’Intifada. Celle-ci oppose des adolescents palestiniens lanceurs de pierres aux soldats israéliens, qui n’hésitent pas à faire usage de leurs armes pour réprimer les manifestants. La répression israélienne ternit l’image d’Israël à l’étranger. A la même année, le mouvement Hamas (Mouvement de Résistance Islamique Hamas) est lancé. Son objectif est la lutte contre la puissance occupante par tous les moyens mis à disposition. Sa charte adopte la destruction de l’Etat d’Israël, objectif qui sera dépassé au fur et à mesure de l’évolution du mouvement. Le lancement d’UN PROCESSUS DE PAIX INNEFICACE ET ASYMETRIQUE 1990 : conférence de Madrid, tous les protagonistes s’y rendent, ils acceptent tous la résolution 242 comme le socle pour toute solution pacifique au Proche-Orient. Pour la première fois, un groupe de négociation palestinien venu de la Cisjordanie représente le peuple palestinien aux pourparlers. Les Etats arabes acceptent de reconnaitre Israël si celui-ci le retour aux frontières d’avant 1967 pour faire la paix, implique une reconnaissance implicite de l’Etat d’Israël dans ses frontières d’avant 1967. 20 août 1993 : les accords d’Oslo et la déclaration de principes sont signés entre Itzhak Rabin et Yasser Arafat. Cet « accord de principe » implique : - Pour l’OLP : la reconnaissance d’Israël et la renonciation à toute forme de violence dans sa lutte.
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- Pour Israël : reconnaissance de l’OLP en tant que seul représentant légitime du peuple palestinien. - Pour les territoires occupés : division de la Cisjordanie et de la bande de Gaza à en trois zones : * Zone A : contrôle palestinien exclusif, * Zone B : contrôle administratif palestinien et sécuritaire israélien. * Zone C : contrôle israélien exclusif (60% des territoires occupés) - La mise en place d’une autorité palestinienne dans les territoires sous contrôle sécuritaire et/ou administratif palestinien. Ces accords, base du processus de paix, révèlent leurs faiblesses, en effet : - la reconnaissance d’Israël et la renonciation à la lutte armée n’implique pas la reconnaissance d’un Etat palestinien, mais seulement de l’Organisation de Libération de la Palestine. - La grande majorité des territoires restaient sous contrôle israélien exclusif, notamment Jérusalem. L’autorité palestinienne ne contrôle que des territoires enclavés, isolés, et n’a aucun contrôle sur les activités (de colonisation par exemple) que peut mener Israël dans les territoires occupés. Le 26 octobre 1994 est signé le traité de paix israélojordanien (accords de Wadi Araba). La paix est signée par la Jordanie alors que des prisonniers jordaniens croupissent encore (et jusqu’à l’heure actuelle) dans les geôles israéliennes, sans espoir de sortie. Au niveau des négociations syro-israéliennes, Itzhak Rabin promet à Hafez el Assad (président syrien) les plateaux du Golan en échange de la paix. 4 novembre 1995 : Itzhak Rabin est assassiné par un extrémiste israélien. 1995-2000 : les négociations israélo-syriennes sont gelées. Les négociations israélo-palestiniennes sont intensives mais pas du tout sur les grands dossiers. En effet, simultanément, la colonisation israélienne en Cisjordanie et autour de Jérusalem-Est s’intensifie. L’exacerbation du ressentiment de la population palestinienne, qui ne perçoit pas la création d’un Etat palestinien, augmente. 1999-2000 : échec des négociations de Camp David entre Barak et Arafat avec la médiation de Clinton, Israël n’accepte pas le retour des réfugiés ni la restitution de Jérusalem Est, et exige que
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l’extrême majorité des colonies soient annexés à Israël. Le côté palestinien refuse. Mai-Juin 2000 : les troupes israéliennes quittent le sud-Liban après avoir subit 15 ans de guérilla menée par le parti chiite libanais Hezbollah. C’est la 1ère véritable défaite israélienne de longue après une lutte de longue haleine contre l’occupation sioniste au Liban.
3) L’impasse du processus de paix face à aux manœuvres israéliennes LA SECONDE INTIFADA en réponse à l’impasse du processus de paix Alors qu’en théorie, selon les accords d’Oslo, un Etat palestinien souverain aurait dû voir le jour en septembre 2000 en Cisjordanie et en bande de Gaza, Israël refuse de restituer les territoires de 1967. Il refuse également le retour des réfugiés et exige de contrôler l’espace aérien, les ressources en eau et le sous-sol d’un éventuel Etat palestinien. - 29 septembre 2000 : Ariel Sharon « visite » l’esplanade des mosquées à Jérusalem ce même mois, « accompagnés » de centaines de soldats. Des heurts violents ont lieu à l’intérieur de l’esplanade entre les palestiniens et les soldats. La 2nde Intifada est lancée. - 2001 : Benyamin Netanyahou (parti Likoud) devient le chef du gouvernement israélien, il lance l’opération « Rempart » en 2002 dans l’objectif d’éradiquer l’Intifada et les groupes armés palestiniens « en 100 jours ». Il entame la construction du « mur » qui serpente sur une longueur totale de 700 km dans la Cisjordanie (200 km2), - 2005 : Sharon se désengage unilatéralement de la bande de Gaza en septembre 2005, ce désengagement permet à Israël d’entamer un blocus complet de la bande de Gaza et d’intensifier impunément sa colonisation en Cisjordanie. La « feuille de route » est proposée par le Quartette (ONU, UE, USA et Russie) dès 2004, mais elle restera sans application concrète, car il n’y a aucune médiation sérieuse pour la mettre en application. - 11 novembre 2004: Yasser Arafat, assiégé depuis des mois dans son QG à Ramallah et accusé par Israël de soutenir le terrorisme, décède à Clamart à Paris. Son successeur à la tête de l’OLP, Mahmoud Abbas, est élu président de l’autorité palestinienne. D’un autre coté, le Hamas gagne les élections législatives démocratiques réalisées sous contrôle des observateurs de l’ONU et
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de l’UE en 2006. Néanmoins, ce gouvernement est boycotté par la diplomatie européenne et américaine, et la bande de Gaza est assiégée par Israël depuis sa prise par le Hamas en 2007. La GUERRE DU LIBAN de 2006 : première véritable défaite israélienne. - Juillet-août 2006: Guerre du Liban, suite à une opération organisée par le Hezbollah aboutissant à la capture de 2 soldats israéliens et la mort de 8 autres. Israël lance des attaques aériennes, maritimes et terrestres de grande envergure contre le Liban. Il ne parvient néanmoins pas à réaliser de véritables percées militaires et après 33 jours de combat, où le Hezbollah met en échec l’armée israélienne, le Conseil de Sécurité vote un cessez-le-feu. - La guerre aura entrainé la mort de 166 israéliens (dont 118 militaires) et la mort de 1191 civils libanais sous les bombardements, ainsi qu’un certains nombre de combattants libanais (60 à 180 selon les sources). Le Hezbollah, financé par l’Iran, engage la reconstruction de la banlieue sud de Beyrouth et des villages du Sud-Liban et dédommage les victimes de la guerre. De nombreux observateurs considèrent cette guerre comme la première véritable défaite de l’armée israélienne. La popularité du Hezbollah augmente fortement dans la région. LES RAISONS DE L’AGRESSION ISRAELIENNE SUR GAZA Une trêve, établie il y a six mois, entre le Hamas et Israël établissait : - L’arrêt des agressions israéliennes en bande de Gaza, en échange de l’arrêt des tirs de roquettes sur Israël. -
La levée du blocus sur la bande de Gaza
-
L’extension prochaine de la trêve sur la Cisjordanie.
Or : - Israël a maintenu le blocus sur la bande de Gaza en période de trêve, et ce malgré l’arrêt, pendant 4 mois, de tout tir de roquette en provenance de la bande de Gaza - Israël a continué ses incursions, arrestations et frappes sur la Cisjordanie, malgré l’inexistence des roquettes en cette partie des territoires occupés. En conséquence, le mouvement Hamas a refusé de renouvelé la trêve, rompu de fait depuis deux mois par de nombreuses frappes
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israéliennes sur la bande de Gaza, sans une levée totale du blocus. Israël a alors engagé des bombardements aériens meurtriers sur la bande de Gaza. Cette agression israélienne a jusqu’à présent détruit des centaines d’habitations civils, 8 mosquées, une aile d’hôpital, une école, des commissariats, toutes les infrastructures publiques et civils de Gaza etc… LES PRINCIPAUX ENJEUX DU CONFLIT Le Golan : la question du plateau du Golan est revenue dans l’actualité récente avec la médiation turque qui gère des négociations syro-israéliennes indirectes. La Syrie, qui soutien les mouvements de résistance palestiniens et le Hezbollah, a à plusieurs reprises affirmer sa volonté de signer une paix avec Israël en échange du Golan. D’un autre coté, des déclarations contradictoires du premier ministre israélien Ehud Olmert ont laissé entendre qu’Israël serait prêt à restituer l’intégralité des plateaux du Golan à la Syrie en échange de la signature d'un accord de paix. Ces déclarations ne furent néanmoins jamais suivie d'engagements concrets sur le terrain. les plateaux du Golan ont été illégalement annexé par Israël en 1981. Concernant le Liban, les fermes de Cheba’a libanaises restent sous occupation israélienne, alors qu’Israël considère cette région comme un territoire syrien conquis. Le Hezbollah réitère sa volonté de ne pas désarmer avant : - la fin de toute occupation israélienne au Liban (à Cheba’a) - l’arrêt des violations de l’espace aérien libanais par l’aviation israélienne - l’obtention pour le Liban de garanties de sécurité empêchant toute agression israélienne. La colonisation : il y a près de 20 000 colons au Golan et près de 495 000 colons dans les implantations « légalisées » par les autorités israéliennes en Cisjordanie dans les territoires palestiniens, notamment autour de Jérusalem. Ces colonies sont néanmoins illégales en droit international. Le Mur construit par Israël, et qui entoure les colonies à l’intérieur de la Cisjordanie, rend pour seule possibilité la création d’un Etat palestinien inviable sous forme de cantons isolés. Jérusalem : Jérusalem-Est (partie arabe de la ville) a été annexée par Israël en violation du droit international. La partie arabe de la ville subit une dé-arabisation très forte (expulsion des familles arabes, destruction des maisons, implantations d’israéliens dans la vieille ville). De plus, Jérusalem-Est est entourée par des implantations
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israéliennes (220 000 colons) et par le Mur de séparation ethnique. Les réfugiés : ils sont actuellement proches de cinq millions, ils vivent pour la plupart dans les pays arabes voisins au sein de camps de réfugiés dans des conditions insalubres et difficiles. La résolution 242 évoque la nécessité de trouver une solution juste à la question des réfugiés. Les réfugiés réclament le droit au retour. Mais Israël refuse l’ouverture de ses frontières à la quasi-totalité des réfugiés en cas de paix, de peur de remettre en cause le « caractère juif » d’un Etat qui se dit démocratique. L’eau : c’est une question centrale pour le Golan (nappes phréatiques, lac de Tibériade), la Cisjordanie (nappes phréatiques, rivière du Jourdain) et le Liban (rivière Litani). En droit international, ces ressources en eau devraient être sous contrôle des pays arabes / du futur Etat palestinien. Israël exige néanmoins de « partager la souveraineté » sur ces ressources. En attendant, les nappes phréatiques des territoires occupés sont intégralement exploitées par Israël et ne profite pas aux populations palestiniennes ou syriennes.
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