48h

  • November 2019
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  • Words: 2,211
  • Pages: 4
Act 1 nous sommes le 30 Avril, il est 20h, une soirée normale d'un petit étudiant parisien en train de se  névrosé sur son ordinateur...je n'ai pas encore mangé, la soirée s'annonce morte, comme beaucoup de  soirée de célibataire mangeur de pâtes...le téléphone sonne, je ne le sais pas encore, mais les prochaines  48h vont être incroyable.... "Allo ? oai, salut Laurent, une petite soirée chez toi, moai pourquoi pas, je devrais être chez toi d'ici  25min, merci l'ami, c'est sympa...à tout de suite..." le temps de me changer, je prend le métro, j'arrive à Saint Denis, banlieue profonde de Paris...je monte  au 4eme, toc toc ! "Hey ! salut l'ami"...quelque pas de plus, "salut Lucille..eh mais ya du monde ? "...J'avance jusqu’à la porte de la salle, je la pousse.... (à partir de maintenant, je met entre parenthèses mes pensées) "Hey ! bonsoir tout le monde" je balaye du regard la pièce (!!!!urk!!! mais c'est la fille de l'autre fois !  mais qu'est ce qu'elle fait la !) la soirée commence, on mange plein de truc gras et sucrée...on commence à jouée au "Time'sUp" (jeux  de culture général sur des personnes "connues") Plus le jeu avance, et plus je me rends compte que je n'ai aucune culture de base, la fille de tout à l'heur  me lance des regards très soutenus, elle m'arrose de sourires... (Mon dieu ce qu'elle est belle, je me fais des idées, Nils redescend sur terre, elle a un mec c'est sûre, de  toute façon t'es tellement pitoyable à ce jeux... Rrrr la honte, je me souviens plus qui a écrit Alice aux  Pays des merveilles... rrrr, je passe pour un boulet... pourquoi elle est si gentille avec moi... elle m'a mis  la main sur la jambe, pour que je me calme, comment voulez­vous que je me calme ! faite qu'elle ne la  retire jamais... rrrr si seulement je n’avais pas ce gros bouton à la con sur le visage....) La soirée continue, je me rends plus que pitoyable à ce jeu à la con, zut, il se fait tard..."heu, Laurent ?  c'est à qu'elle heure le dernier train ?" "si, tu veux l'avoir, il faut que tu parte dans 20 min...." (rrrr  merde, je vais me barrer, alors que tout le monde reste,rrrr...) La fille "Ah, tu t'en va bientôt ? c'est con,  nous on va partir 3/4h après toi....tu pourrais...dormir chez Laurent ce soir, comme ça tu restera un peu  plus avec nous..." (Arg elle m'a encore fait un sourire ravageur, faut que je reste, faut que je reste...) Laurent : " bah écoute  si tu veux, ya pas de problème, c'n’est pas super confortable mais bon..." (cool, je reste, et je pourrais  même raccompagner les filles au RER...) la fille "cool, tu reste alors" (encore un regard appuyé, dites­  moi que je rêve...) On joue à un autre jeu, la soirée continue... arrive l'heur pour les filles de partir (zut, faut que je trouve  quelque chose, il faut qu'elle reste, rololo qu'est ce qu'elle est belle...) " bah, heu, vous ne voulez pas  rester, on fait un pyjama parti tous ensemble, allez quoi..." Laurent "tout le monde peu ne pas dormir là, 

mais vous pouvez prendre le train de 5h30..." (Elle hésite, cool, bon tant pis, je lui fais un regard  communicatif, histoire de voir si ça peu appuyer le fait qu'elle reste...) la fille "oai ok, je reste..." (trop  cool) la soirée repart de plus belle, on discute, on joue, on mange, elle me frôle, me souris, me regarde  longuement (dites­ moi que je rêve ou elle me fait comprendre que je lui plais la ? ).... 5H, on est tous crever, chacun est prêt à reprendre le train, le groupe d'ami s'échange le programme  pour demain "vous allez à la manif du 1 mai ?", personne ne compte ou ne peu y aller, à part la fille et  moi...la fille "tu y vas vers qu'elle heure demain ?" "je sais pas trop, on s'y croisera peut être qui sait ?"  "bah, on pourrait y aller ensemble si tu veux" (genre, j'y avait pas pensé ! trop cooooooool) "oai, si tu  veux, si je suis pas trop crevé" (tu parle que je risque pas de l'être pour une fille pareille !) "je t'appelle  demain pour te confirmer tout ça ?" "ok pas de problème" (trop cool).... "Au revoir tout le monde", on se dirigent vers la sorti, "merci pour tout, à la prochaine"... Je  raccompagne les demoiselles au train comme prévu, elle ne partent pas dans le même sens que  moi....nous arrivons sur le quai..."au fait nils, j'ai pas ton numéro" je lui donne..."tu mettras Caroline en  bah du texto pour que je sache que c'est toi" elle éclate de rire, "comment tu m'a appelé ???" (merde,  mais j’étais pourtant sure que c'était ça...) "bah euh, caroline non ?" "nan c'est carline" me dit son amie  "ah ok, je suis désolé, j'avais mal entendu, J'ai un peu du mal" (Mon dieu, je suis un boulet, ralala, c'est mort, si je me souviens même pas de son nom, elle me ne  rappellera jamais...) elle me regarde bizarrement, entre rire et désillusion (merde, merde, merde !) Le RER arrive, elles s'installent, un dernier sourire, le RER démare.... (Et merde, je suis un boulet...) Je repars dans un autre RER, puis je fais une correspondance gare du nord, je m'assieds sur un banc en  attendant le métro, la tête dans les mains (rrrr mon dieu, rrrr j'ai tout foiré, elle est trop belle, si ça se  trouve, j'avais mes chances... en plus elle n’a pas arrêté de me regarder, rrrr merde, si seulement ça avait  pu être vrai....) Je finis par arriver chez moi, je laisse mon portable allumé, on ne sait jamais, si elle veut me confirmer  sa venu, il ne faut pas que je loupe le texto...(enfin bon, c'est mort...) je mets mon réveil a sonné et je m'endors....

Acte 2 11h, mon réveil sonne, j’ai dormi tout au plus 3h…Pas de message de Carline, car c’est bien comme ça  qu’elle s’appelle, Carline et pas « CarOline » (quel con). Je me colle devant mon ordi, reprenant mes habitudes, et éventuellement, avec l’idée de passer à la  manif, mais seul…. 12h ! mon portable sonne, message de carline « j’ai un papier important que je dois trouver chez moi, je  suis pas sure de pouvoir venir, mais donnons nous quand même RDV à Jussieu à 14h.Carline »  (yiiiiipeeeee) je lui réponds « ok, 14h30 Jussieu, & j’espère vraiment que tu seras la..Nils » J’essaye d’avaler un morceau de pain, rien en passe, je commence à stresser grave…Je passe dans la 

salle de bain histoire d’inspecter ma tronche de naz…Je me prépare comme je peux… 14h, je pars, à peu prés net et présentable, pas trop pour pas avoir l’air coincer…. J’arrive à 14h25 à Jussieu, elle n’est pas là…et là, je prie, pendant 15 min, je prie n’importe quelle  puissance supérieur de pas me lâcher…Elle arrive (je suis trop heureux), ravissante mais un peu crevée  comme moi…Nous partons pour la manif, j’ai le droit aux mêmes sourires que la veille, je me sens  bien…Nous arrivons au coeur de la manif et je me trouve « obligé » de lui prendre la main pour pas se  perdre…Elle me prend la main d’une façon qu’il est difficile de décrire, à la fois fermement pour ne pas  me lâcher et à la fois avec douceur pour me communiquer (je pense) que cela ne lui plais en tant que  tel… Nous finissons par rejoindre un groupe d’étudiant de Jussieu, elle connaît une personne sur trois autour  de nous et commence à parler avec eux…Au bout de 5 min, je me dis que je n’arriverais jamais à passer  un moment seul avec elle, en même temps, allez passer un moment seul au milieu d’une manif d’un  million de personnes ! Et puis soudain, elle congédie les personnes à tour de rôle, et reviens avec moi,  et me parle à moi, alors que je n’ai pas 1/10eme autant de chose à lui dire que ses amis… Nous parlons énormément, elle me regarde droit dans les yeux, tout le temps, je fonds sur place à  chaque fois…Je suis comme une glace au soleil…La manif se termine, elle me demande si je veux  venir à une petite fête chez elle le soir même, Lucille et Laurent sont pour venir eux aussi…(Alors  voyons, ai­je quelque chose de prévu ce soir...Évidemment que NON ! trop cool…) je dis oui,  forcement, nous nous dirigeons vers le métro…Et puis là, bah…Pas envies de se quitter... « j’ai pas  grand­chose à récupérer chez moi, je peux pas venir tout de suite ? » un regard de fou, celui qui vous  dit, tu as de la chance de m’avoir demander, sinon c’était moi… « Pas de problème, avec joie » (yipeeee, yahhhhoooooo) « je dois attendre un ami pour rentrer, on l’attends ensemble donc… » « Ok » Son pote arrive (Jean­Michel), et nous partons, tous les trois en direction d’Ermont via gare du Nord &  le train de banlieue…Dans les couloirs du métro, j’ai la tête ailleurs, à me dire que je suis en train de  rêver éveillé…Carline me prend par la main à plusieurs reprise pour me faire tourner ou éviter les  murs…Et certaine fois pratiquement sans raison… (À ce moment­là de la journée, je suis dans un état de bonheur et d’appréhension colossale…Partagé  entre « je me fais un gros film » et « elle me drague, c’est clair ») Nous Arrivons à Ermont…J’entre chez elle, super maison à deux étages, avec jardin interminable… (J’espère ne jamais en partir.) Je vous épargne la soirée, remake de la veille, en gros, on s’amuse comme des petits fout. Arrive 23h, tout le monde s’en va, tout le monde est crevé…(Moi le premier, mais j’ai pas envi de  partir)…Jean­michel reste, elle me demande clairement de rester encore un peu…Alors on recommence  à jouer tous les trois…À 00h15, il faut partir vite, pour chopper le dernier train…On se dépêche, je vois  bien que Carline chercherait bien n’importe quoi pour que l’on reste, mais là, plus moyen de passer  outre ce putain de dernier train…Elle dit quand même « Au pire, si vous le ratez, vous pouvez dormir à 

la maison.. »  Évidemment que j’ai envies de rester, mais impossible de le faire sans que ça veuille dire clairement  « j’ai envies de rester avec toi » Nous arrivons à la gare d’Ermont, et là...miracle…Le dernier est annulé, replacé par un bus qui ne nous  permettra pas d’avoir nos correspondances respectives…Mon cœur passe d’un battement de 80, qui été  déjà fort, à 150, en l’espace de 3 sec…(glurp’s, cette fois si, je suis bon pour rester à Ermont…) C’est décider, on dort chez Carline tous les trois, j’ai un peu les boules que Jean Mi soit là, bien qu’il  soit très sympa, et je me demande comment je vais bien pouvoir faire pour me retrouver avec elle seul,  un tout petit peu…J’ai les boyaux en pelote, je tremble un peu comme une feuille­morte, justifiant ça  par une température peu élevée… Arriver chez elle, nous ouvrons un énième jeu de société (je sais maintenant que Carline et moi avions  approuvé la chose pour éviter que tout le monde aille se coucher et que nous arrêtions de nous voir l’un  l’autre.) Vers 2h30 du matin on décide d’aller se coucher, mon cœur, qui était retombé à 100, remonte à  180, à tel point que Carline me demande si ça va, voyant sûrement une tête au bord de se sentir mal. Et à partir de ce moment, tout va très vite, il y a deux chambres d’amis chez elle, l’une au 1er étage, et  une seconde, à côté de sa chambre, au 2ème étage…Je pense que Jean Mi, qui avait compris le truc  depuis, m’a laissé gentiment le deuxième étage voyant que je ne savais pas quoi inventer pour le  légitimer…On monte quand même tous les trois dans la chambre de Carline car elle veut faire écouter  « See you later alligator » à Jean Mi avant que tout le monde en dorme..Quelque minute plus tard, elle  me présente ma chambre, Jean­Michel descend, elle me dit « rolala, ça m’ennuie de te faire dormir dans  un lit pareil, rolala vraiment, j’ai honte… » (Le lit est propre, bordé au quatre coin et à l’allure  confortable…) Nous arrivons dans la minute la plus tourmentée… « Je descends dire bonsoir à Jean Mi, et je  remonte »  Je me pose sur le lit, mon cœur est à 200, mes genoux tremblent, j’ai des sueurs froides…(Elle va  remonter, mon dieu ! on va être seul, dites­ moi que je ne rêve pas…Il va se passer quoi !!!!) je retire  mes chaussures (genre, je me prépare à « dormir ») Elle remonte, elle entre, elle est rayonnante, elle sourit plus que jamais, ses yeux me fixent  hypnotiquement…Elle fait un pas un avant, « bon, bah bonne nuit alors, c’était vraiment chouette cette  journée, ça t’as plu ? » « oui vraiment, je suis ravis d’être là » « à bon … » (Sourire de lumineux) elle s’approche, je m’approche « bon bah… Bonne nuit… » On se prend dans les bras l’un l’autre, on s’embrasse…On s’embrasse…

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