090309 Compte-rendu Pierrot

  • May 2020
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Compte-rendu de la réunion du groupe édition numérique du 9 mars 2009 Alain Pierrot : Normes et Standards 1

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LISTE DES PARTICIPANTS AU GROUPE DE RÉFLEXION Jacques Angelé Sylvain ANGER-VALOGNES Luis Arias Christine Balagué Dominique Batteux Thomas Baumgartner françoise benhamou daniel bessis Olivier Blanche Pascaline BLANDIN Alexandra Boucherifi Abdel Bounane Frédérique Bouyeure Philippe Chantepie Yann Chapin Isabelle Chipault Yves Clavier Virginie Clayssen Nathalie Colombier Amaury de Buchet Laure de Lataillade Thierry de Vulpillieres Florence Delarbre Dominique Bournazac de Lastours Vincent Dondaine Sandra Fieseler Catherine Gabay Marie Gaillard Hadrien Gardeur Didier Giraud

Jean Gondé Gérard GONFROY Sylvio Hodos Laure Jouteau Eric Julien Jean-Hughes Lauret Laurence Lauret-Vassor Yves-Marie Lhour Eric Mahé Corinne MARTIGNONI Stéphane Michalon Valérie Peugeot Vincent Piccolo Olivier Pierre Alain Pierrot Gaelle Pinson Pierre-Yves Platini Marine Pouyat Vincent Puig Georges-Marie Putois Bruno Rives Rémi Rousseau Pierre Schweitzer Jean-Baptiste Soufron Bresson Stéphane Stéphanie Van Duin Henri Verdier Chantal Vieuille Nicolas Weeger

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LES PROCHAINES SÉANCES -

Usages et usagers, la fiction et la presse : entre le 6 et le 10 avril 2009 Modèles économiques, état de l’art et Benchmark : entre le 11 et le 15 mai 2009

Également, à l’occasion de Futur en Seine, une conférence ouverte au grand public permettra de réunir les meilleurs intervenants, et de confronter leurs points de vue avec l’audience.

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Rappel Pour mémoire, think digital est un programme financé par le plan filière et dirigé par Jean-Baptiste Soufron. Le groupe de réflexion sur l’édition numérique est animé par Laure Jouteau et Sophie Lochet (ITEMS).

Introduction Comment rendre le marché du livre numérique lisible, fournir un accès aisé au plus grand nombre de livres pour le lecteur et permettre à des acteurs diversifiés d’échanger leurs produits (plateformes, distributeurs, etc.) ? La question de l’interopérabilité est au centre du problème : interopérabilité des formats, c’est-à-dire la capacité à pouvoir lire un même fichier sur différents supports (ex : PDF, EPUB, etc.) interopérabilité des références, c’est-à-dire la capacité à retrouver une même œuvre malgré la diversité des sources et des manières d’indexer (ex : ISBN, etc.)

La chaine du livre numérique

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La chaîne du livre numérique, de l’édition à la lecture, est similaire à la chaîne du livre papier : Edition→ distribution (logistique)→ Diffusion (promotion)→ Vente ou prêt (Librairies, bibliothèque, plateforme de référencement, plateforme de vente)→ Lecteur La concurrence est nécessaire à tous les niveaux pour avoir une diversité de produits et accéder à différents marchés. Le lecteur quant à lui veut avant tout avoir accès à tous les livres et se trouve face à une multiplicité de points d’accès (et à une plateforme dominante, Amazon).

Histoire des standards Il a fallu plusieurs étapes pour arriver à afficher du texte sur un écran, des illustrations, de les mettre en page et de référencer les œuvres. Avec le temps, certains standards sont devenus dominants. Chaque standard propose son propre système de métadonnées. Ensuite, ces métadonnées permettent de préciser la structure d’un texte, à partir d’un langage standard (XML) contenant des DTD et des schémas. Ces DTD et ces schémas sont souvent différents et varient de produit en produit. L’ePub est à la fois une « structure » et un « package » de langages (abordé dans la prochaine séance avec Hadrien Gardeur), qui permet à la fois de mettre en page un texte mais aussi de l’identifier. En matière de référencement, le format ONIX monte car il permet de référencer des produits en intégrant plusieurs données (notamment l’ISBN) et est interopérable (XML).

Diversité des normes d’indexation, va-t-on «crouler sous le bruit» ? A l’heure actuelle, il n’y a pas de norme unique permettant de référencer une œuvre. L’ISBN, a été créé en 1972 pour le livre papier, mais il n’est pas obligatoire pour les livres numériques. Et il n’est pas forcément adapté puisqu’il ne différencie pas l’œuvre (unique, création intellectuelle appartenant à un ou plusieurs auteurs), de ses expressions et manifestations (différentes éditions, traductions, formats audio/vidéo/texte). C’est particulièrement problématique pour les contenus numériques qui sont presque toujours une itération particulière d’une œuvre et qui sont différents les uns des autres. Le modèle FRBR (Functional Requirements for Bibliographic Records) est une modélisation conceptuelle développée par l’IFLA (International Federation of Library Associations). Il permet d’organiser les différentes composantes de la 5 bis rue d’Uzès 75002 Paris | Tél. 01.40.41.11.60 | Fax 01.40.41.11.65 [email protected] | www.capdigital.com Association de loi 1901 publiée au J.O. le 25 février 2006 - N° Siret : 489 749 291 00014

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description bibliographique et de différencier les versions d’une œuvre, les auteurs (personnes ou collectivités) et les contenus. (voir http://www.figoblog.org/document594.php pour une explication simple sur les FRBR). Si l’on recherche un livre aujourd’hui de chez soi, on passe par Google, Amazon ou Gallica. Mais avec Google Livres, « le » moteur de recherche de référence, on obtient beaucoup de « bruit », car Google exploite énormément de données mais la manière dont le moteur les agrège reste mystérieuse : on ne sait pas pourquoi tel ou tel exemplaire est mis en avant, or le lecteur cherche un livre, et pas un exemplaire précis. Cependant, les métadonnées de Google sont très riches. Google donne des liens vers des éditeurs papiers, alors que Gallica utilise également les métadonnées (accès à la table des matières, etc) mais met des liens vers des plateformes de livres numériques. Amazon fait des relations entre des œuvres selon les acheteurs précédents (« ils ont aimé »). On s’y perd. La diversité des éditeurs et des développeurs provoquera toujours plus de «bruit» si il n’y a pas de différenciation entre l’œuvre (abstraite) et les items (exemplaires isolés), ni de norme unique. Aujourd’hui, une personne qui met en ligne sa production intellectuelle utilise les métadonnées pour être plus facilement référencée et donc diffusée, mais les développeurs n’utilisent pas tous les mêmes standards (notamment la triade XML/DTD/système de transformation) et l’interopérabilité est difficile.

Normes, standards et intégration de la chaîne de production L’intégration verticale semble fonctionner en matière commerciale : le bloc Amazon-Kindle-iPhone bénéficie déjà d’un avantage compétitif. Mais ce modèle va plutôt à l’encontre d’une norme unique en matière de référencement et de format. Il est similaire à celui des jeux vidéos : des opérateurs se partagent le marché et les contenus, il n’y a pas d’interopérabilité. On aurait alors une diversité de readers, chacun permettant l’accès à seulement une partie des livres en un type de format. Ce modèle peut fonctionner, mais il n’est pas optimal pour le lecteur, qui n’a pas accès à tous les livres et ne peut pas échanger ses contenus, ni pour les éditeurs qui doivent adapter chacun de leurs livres à tous les supports (notamment le stock de livres « gratuits » existants).

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Le livre numérique doit-il ressembler au livre papier ? Le livre numérique est pour l’instant totalement basé sur le livre papier, mais il sera probablement assez différent à l’avenir, permettant des « rebonds » (hypertextes), d’intégrer des notes, de créer des contenus propres… ces innovations vont également gêner l’interopérabilité si il n’y a pas un format et de référencement unique. Il faut lier la personnalisation du livre, la diversité des auteurs, la question des DRM ET garder un cadre commun (en standardisant donc la production).

Quels acteurs ? Se pose finalement la question des acteurs : qui contrôle la chaîne de l’édition, qui édite les normes, qui référence les ouvrages ? Quelle politique du livre face à des acteurs aux poids très différents ? On observe une volonté de centralisation, afin de fournir des ouvrages référencés sur le même modèle, avec des standards dominants (ONIX) et des acteurs cherchant à s’imposer comme moteurs de recherche (Electre), mais la tendance est plutôt à l’agrégation et la collecte maximale de données, ce qui suppose des mécanismes d’interopérabilité, pour l’instant déficients. La standardisation permet à la fois un meilleur accès pour le lecteur et une meilleure lisibilité, tout en bridant les capacités d’innovations et d’expression (nouveaux formats, échanges, personnalisation) et l’entrée de nouveaux acteurs sur le marché.

Pour toute question relative à Think Digital ou au contenu des réunions, merci de contacter Jean-Baptiste Soufron : [email protected] Pour toute question relative à l'organisation, merci de contacter Laure Jouteau : [email protected] L’ensemble des séances et des compte-rendus de Think Digital sont disponibles sur le site web du Think Tank : http://thinkdigital.capdigital.com Think Digital est un programme financé dans le plan filière Ile-de-France.

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