........................................................................................................................2 I-INTRODUCTION......................................................................................3 II-1 Définition.............................................................................................5 II-2 Composantes........................................................................................6 II-2-1 Prétraitements :.............................................................................6 II-2-2 Recherche :...................................................................................6 II-2-3 Mesures : ......................................................................................6 II-2-4 Groupes sur la recherche d'information .......................................7 III-1 Formulation des objectifs de recherche..............................................7 III-2 Les différents aspects de recherche....................................................7 III-3 utilisation des agents intelligents pour la recherche sur Internet........8 III-3-1 Agents de recherche d'informations............................................8 III-3-2 Les agents intelligents ................................................................9 III-3-3 Caractéristiques des agents intelligents.....................................10 III- 4 La différente source d’informations................................................11 III-5 explorer les possibilités de recherche sur Internet............................13 III-5-1 La Recherche D'information Sur Internet.................................13 III-5-2 Moteurs de recherche................................................................15 III-5-3 choix d’un moteur de recherche................................................16 III-5-4 Critères de recherche thématique..............................................17 III-5-5 Revue et courrier électronique, forums, groups de discussion . 17 III-5-6 Naviguer....................................................................................19 IV- Exploiter les ressources techniques disponibles................................19 V- Extraire l’information...........................................................................24 V-1 Interprétation juste de l'information...................................................24 V-2 Pertinence de l'information extraite...................................................24 VI-1 Définition .........................................................................................25 VI-2 Une ressource facile d’accès.............................................................25 VI-3 Une ressource facile à utiliser...........................................................25 VI-4 Une ressource évolutive....................................................................26 VII-1 Prise en considération du but et des Limites de la recherche préalablement établie................................................................................27 VII-2 Respect des méthodes de la clarté et de La concision de la rédaction ...................................................................................................................27 VII-2-1 S'efforcer à la clarté, la précision et la simplicité....................27 VII-2-2 Viser la concision.....................................................................27 VII-3 Utilisation de la terminologie appropriée........................................27 VII-4 Consignation méthodique de l'information.....................................28
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I-INTRODUCTION La veille technologique est une activité qui met en œuvre des techniques d'acquisition, de stockage et d'analyse d'informations, concernant un produit ou un procédé, sur l'état de l'art et l'évolution de son environnement scientifique, technique, industriel ou commercial, afin de collecter, organiser, puis analyser et diffuser les informations pertinentes qui vont permettre d’anticiper les évolutions, et qui vont faciliter l’innovation. La veille technologique peut s'alimenter de données provenant de tous types de sources, certaines méthodes de collecte ou certaines sources étant du domaine de compétence de spécialistes (publication de brevets). La veille technologique se distingue de l'espionnage industriel par deux de ses caractéristiques : Elle récupère des informations ouvertes, accessibles à tous, et non pas à usage interne à une entreprise. Elle ne s'intéresse pas uniquement aux informations issues d'une seule entreprise. La veille stratégique englobe généralement la veille technologique. Mais la veille technologique est aussi considérée comme stratégique. La veille technologique est une activité préparatoire à un transfert de technologie.
II- Recherche d’information Avec l'apparition des premiers ordinateurs naquit l'idée d'utiliser des machines pour automatiser la recherche d'information dans les bibliothèques. Les premiers systèmes sont utilisés par des libraires et permettent d'effectuer des recherches booléennes, c’est-à-dire des recherches où la présence ou l'absence d'un terme dans un document conduit à la sélection du document. Ces recherches nécessitent plusieurs intermédiaires et surtout de gros moyens : il faut en effet créer une nomenclature permettant de décrire l'ensemble des documents et sélectionner pour chaque document un ensemble de mots-clés. Cette description par mots-clé (indexation) suppose du libraire une connaissance suffisante pour traduire une question, qui peut être plus ou moins précise, en un ensemble de descripteurs. De plus, le jeu de descripteurs n'est souvent ni suffisant, ni assez précis pour décrire n'importe quel document. Il se peut aussi, que pour des problèmes de synonymie, certains documents répondant à la question d'un utilisateur puissent ne pas être retrouvés. La description manuelle est donc un processus lent et qui ne garantit pas de bons résultats. Or, il est tout à fait possible d'extraire directement du texte un ensemble de descripteurs. Les premières expériences montrent même que cette approche est tout à fait viable et compétitive par rapport à l'indexation manuelle. L'utilisation grandissante des logiciels de traitements de texte, et 3
par là même la mise à disposition de quantités de plus en plus importantes de textes directement interprétables par l'ordinateur va alors entraîner le développement rapide des modèles de RI. Ces deux aspects, l’indexation et la recherche sont au cœur des problèmes abordés par la RI. L'indexation et la recherche ont très rapidement évolué d'une modélisation booléenne de la recherche (un terme représente ou ne représente pas le document dans le cas de l'indexation, un document répond ou ne répond pas à la question) à des modèles vectoriels ou probabilistes. La pertinence d'un document pour une question dans des modèles qui sont basés sur une représentation imprécise des documents et des questions s'exprime dans les modèles de RI sous la forme d'un score. Ce score ne permet plus une validation automatique des systèmes de RI. En effet, pour la question « le document doit contenir le mot chèvre et élevage », un document contenant le mot « chèvre » et « élevage » est une bonne réponse, contrairement à un document qui ne les contiennent pas. Lorsque la question devient « le document doit avoir pour thème l'élevage des chèvres », un document qui parle de soin des chèvres sans utiliser le mot « élevage » sera une bonne réponse, mais aura un score moins important qu'un document qui parle directement de l'élevage des chèvres. Il est donc impossible de prouver qu'un système de RI est performant puisque le score rend vague la notion de bonne réponse : un document répond plus ou moins bien à une question. La notion de pertinence d'un document pour une question émerge donc en même temps que les premiers systèmes de RI, avec les premières mesures permettant de comparer les différents résultats renvoyés par les systèmes de RI. Les premières mesures, encore largement employées aujourd'hui, sont la précision et le rappel. Un système de RI sera très précis si presque tous les documents renvoyés sont pertinents. Un système de RI aura beaucoup de Rappel s'il renvoie la plupart des documents pertinents du corpus pour une question. En général, plus un système de RI est précis, moins il a de rappel et inversement. Très vite, des problématiques connexes se sont aussi greffées autour de la RI. Parmi les plus courantes et les plus utiles, l'interaction avec l'utilisateur permet d'obtenir progressivement des documents de plus en plus pertinents. Certains se sont ensuite essayés à simuler cette interaction, ou au moins une partie, en proposant des techniques permettant « d'enrichir » la question — en ajoutant par exemple des termes qui n'étaient pas dans la question originale. Cette technique est connue sous le nom d'expansion de requête. De la recherche documentaire proprement dite, le domaine évolue vers des tâches proches, comme la classification qui permet de regrouper entre eux des documents ayant des thématiques proches, le classement qui a pour but de classer les documents dans un ensemble de catégories prédéfinies. Puis, à mesure que la notion de document et d'unité d'information devient plus floue, les tâches d'extraction d'information et de résumé automatique apparaissent. Actuellement, le domaine regroupe plusieurs thématiques de recherche et évolue avec l'apparition de nouveaux types de corpus, de 4
documents et de besoins d'utilisateurs. Les conférences TREC et SIGIR donnent un aperçu de la diversité des recherches menées aujourd'hui dans le domaine général de la RI.
II-1 Définition Abrégée en RI ou IR (Information Retrieval en anglais), la recherche d'information est la science qui consiste à rechercher l'information dans des documents - les documents eux-mêmes ou les métadonnées qui décrivent les documents -, dans des bases de données - qu'elles soient relationnelles ou mises en réseau par des liens hypertexte comme dans le World Wide Web, l'internet, et les intranets, pour le texte, le son, les images, les données. Le Vocabulaire de la documentation (Paris, ADBS, 2004) distingue la recherche d'information de la recherche de l'information : • recherche d'information : « Ensemble des méthodes, procédures et techniques permettant, en fonction de critères de recherche propres à l’usager, de sélectionner l’information dans un ou plusieurs fonds de documents plus ou moins structurés ». • recherche de l'information : « Ensemble des méthodes, procédures et techniques ayant pour objet d’extraire d’un document ou d’un ensemble de documents les informations pertinentes ». La recherche d'information est un domaine historiquement lié aux sciences de l'information et à la bibliothéconomie qui a toujours eu le souci d’établir des représentations des documents dans le but d'en récupérer des informations, à travers la construction d’index. L’informatique a permis le développement d’outils pour traiter l’information et établir la représentation des documents au moment de leur indexation, ainsi que pour rechercher l’information. On peut aujourd'hui dire que la recherche d'information est un champ transdisciplinaire, qui peut être étudié par plusieurs disciplines, approche qui devrait permettre de trouver des solutions pour améliorer son efficacité. Au sens large, la recherche d'information inclut deux aspects : • l'indexation des corpus, et • l'interrogation du fonds documentaire ainsi constitué. En un sens plus strict, la recherche d'information pourrait se réduire au deuxième aspect ; mais la grande interdépendance des deux et la fréquente mise en œuvre de techniques communes dans le cadre de politiques d'intelligence économique a conduit à favoriser la première acception, comme l'atteste l'existence d'un important groupe de travail (SIGIR, Spécial Interest Group for Information Retrieval) dans l'association internationale ACM (Association for Computing Machinery), ainsi qu'une série de conférences organisées à ce sujet par le NIST : TREC (Text Retrieval Conférence, mais traitant aussi d'aspects multimédia).
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II-2 Composantes II-2-1 Prétraitements : La première étape en recherche d'information est d'établir ces techniques permettant de passer d'un document textuel à une représentation exploitable par un modèle de RI. Cette transformation est scindée en deux étapes distinctes et correspond à l'indexation des documents : •
•
Il faut extraire d'un texte un ensemble de descripteurs. Ceux-ci sont la plupart du temps (après suppression des mots grammaticaux par exemple) l'ensemble des termes qui apparaissent dans un document, souvent transformés (lemmatisation, ...) À l'aide de ce jeu de descripteurs, il est possible de représenter le document par un vecteur dans l'espace des termes. Il est également possible d'utiliser des connaissances a priori sur la façon dont les termes sont répartis dans les documents suivant leur importance.
II-2-2 Recherche : Une fois les documents transformés, il est possible de rechercher ceux qui répondent le mieux à une question d'un utilisateur. Plusieurs approches peuvent être distinguées : • L'approche ensembliste qui considère que l'ensemble des documents s'obtient par une série d'opérations (intersection, union et le passage au complémentaire). Le langage de requête SQL1 correspond à cette approche dite aussi de logique de premier niveau. • L'approche algébrique (ou vectorielle) qui considère que les documents et les questions font partie d'un même espace vectoriel. • L'approche probabiliste qui essaie de modéliser la notion de pertinence. Il est enfin possible d'utiliser des modèles capables d'interagir avec l'utilisateur, afin d'améliorer petit à petit les réponses du système de RI au cours d'une session - l'utilisateur indiquant à chaque fois les documents pertinents pour sa question. Ces indications peuvent aussi servir pour améliorer globalement le fonctionnement du système de RI.
II-2-3 Mesures : En RI, la mise au point des modèles passe par une phase expérimentale qui suppose l'utilisation de métriques qui ont pour but de permettre la comparaison des modèles entre eux ou la mise au point de leurs paramètres. Ces mesures supposent connus un jeu de questions et les réponses pertinentes dans un corpus donné. Deux concepts simples comme le rappel (proportion de documents pertinents renvoyés par le système parmi tous ceux qui sont pertinents) et la précision (proportion des documents pertinents parmi l'ensemble de ceux renvoyés par le système) ont été étendus pour permettre une analyse fine des performances de système de RI. 6
II-2-4 Groupes sur la recherche d'information Historiquement, la recherche d'information était faite dans les bibliothèques avec le protocole Z39.50 qui était maintenu par la Bibliothèque du Congrès. Ces travaux se poursuivent avec les protocoles SRW (Search / Retrieve via Web Services) et SRU (Search / Retrieve via URL).
III- L’objet de recherche III-1 Formulation des objectifs de recherche L'objectif d'une recherche d'information peut être très varié, allant de la recherche d'un article scientifique pour établir une bibliographie au repérage de sites dans un domaine de loisirs. Il faudra donc mettre en coïncidence les besoins d'informations et les résultats obtenus, car si la recherche a pour objectif la réalisation d'un travail universitaire, l'importance de l'évaluation sera plus cruciale que pour trouver le meilleur restaurant de la ville. L'évaluation d'une page de site trouvée lors d'une recherche ne se fait pas sans raison, mais dans un contexte spécifique. Ainsi, pour des travaux des stagiaires, il est important de retenir que, dans le milieu scientifique (et donc à l'université), est considéré comme scientifique ce qui répond aux normes d'un travail scientifique. Ce qui n'est pas scientifique n'est pas nécessairement mauvais ou faux : les reportages journalistiques ne sont pas considérés comme des sources scientifiques, même s'il est permis de les citer en tant qu'autres sources. Aussi, selon le but de la recherche, il faudra porter attention aux types de documents recensés. Bien sûr, l'objectif de la recherche aura induit le choix des outils et les méthodes utilisés, selon la nature de l'information recherchée.
III-2 Les différents aspects de recherche ASPECT 1 : Je cerne le sujet • Je comprends la nature, les objectifs et l'étendue du travail à exécuter • Je précise la question de recherche • Je me lance dans un remue-méninges • Je dégage les idées importantes et les mots-clés • Je détermine l'angle sous lequel je vais aborder mon sujet • Je formule mon idée directrice • J'esquisse un plan provisoire • Je réfléchis aux ressources dont j'aurai besoin • Je planifie mon travail
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ASPECT 2 : J’interroge des sources d’information • Je choisis les ressources dans lesquelles faire ma recherche • Je construis des équations de recherche à partir de mes mots-clés • J'amorce la recherche à l'aide de mes mots-clés à la bibliothèque, sur Internet • Je juge de l'efficacité de mes équations de recherche et je les ajuste au besoin • Je repère les documents et les ressources qui me semblent pertinents • J'échange et je partage des idées avec différents interlocuteurs ASPECT 3 : Je sélectionne des documents • J'organise les documents que j'ai retenus • J'évalue la qualité de l'information selon des critères posés • J'examine différents points de vue • J'identifie les éléments d'information nécessaires à mon travail • Je note la référence et les caractéristiques des documents retenus ASPECT 4 : J’extrais des informations • Je lis, j'écoute, je visionne attentivement et je prends des notes • J'indique mes sources d'information et je respecte les règles de la vie privée • J'organise mes notes de manière cohérente et j'ajuste mon plan provisoire • Je fais le point sur ma progression et je reprends une étape au besoin ASPECT 5 : Je traite les informations • J'analyse les informations prélevées au regard de la question de recherche • J'envisage différentes solutions permettant de traiter mon sujet • Je synthétise les idées et les informations provenant de sources variées • Je confronte des opinions et je construis la mienne selon l'objectif du travail • Je confirme ou je reformule mon idée directrice • Je réfléchis à l'organisation de l'ensemble de ma production ASPECT 6 : Je produis un travail • Je construis mon travail en fonction de mes objectifs et du public-cible • J'exprime mon opinion si l'objectif du travail le demande • Je m'assure que le contenu de ma production est cohérent • Je révise la qualité de la langue • Je vérifie si j'ai respecté les consignes • Je gère le matériel et les appareils dont je peux avoir besoin
III-3 utilisation des agents intelligents pour la recherche sur Internet III-3-1 Agents de recherche d'informations Exemples d'agents intelligents : • Agents de recherche • Agents de veille • Agent de navigation 8
Par le terme d'agents de recherche d'informations, nous qualifierons toute la gamme de logiciels intermédiaires entre les moteurs de recherche et les "agents intelligents", consacrés à la recherche d'informations. Leur intérêt réside dans leur capacité à remplir et à automatiser des tâches à la place de l'utilisateur. Ils suivent à la lettre la définition du terme agent : "entité agissant pour le compte de quelqu'un". Cette vague définition admise, les agents de recherche d'informations sont d'une grande diversité, remplissant rarement les mêmes tâches. On peut les distinguer par les fonctions qu'ils remplissent, tout en gardant à l'esprit que nous allons vers des outils de plus en plus complets, intégrant ces diverses fonctionnalités dans un même produit. On distinguera quatre fonctions principales : •
Recherche d'informations : celle-ci peut se faire de manière "intelligente" par l'utilisation de méta-moteurs perfectionnés (WebSeeker, Copernic Pro), d'outils d'analyse linguistique des requêtes (Autonomy, DigOut4U) ou par exploration de liens hypertextes à partir d'une URL (adresse d'une page web) donnée, sans utilisation d'un moteur de recherche (DigOut4U)
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Analyse des informations récupérées : indexation sémantique des résultats (EchoSearch, WebCompass), résumé automatique (EchoSearch, WebCompass, DigOut4U)
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Filtrage, édition, archivage, mise à jour de résultats (WebSeeker, BullsEye) Navigation off-line parmi des pages ou des sites web téléchargés (WebWhacker, Teleport Pro)
•
Les technologies utilisées sont variées, intégrant parfois des technologies issues de l'intelligence artificielle. Nous étudierons plus précisément en seconde partie de ce mémoire cette catégorie de produits.
III-3-2 Les agents intelligents " Objet utilisant les techniques de l'intelligence artificielle : il adapte son comportement à son environnement et en mémorisant ses expériences, se comporte comme un sous-système capable d'apprentissage : il enrichit le système qui l'utilise en ajoutant, au cours du temps, des fonctions automatiques de traitement, de contrôle, de mémorisation ou de transfert d'information. L'association française de normalisation (AFNOR) Un agent intelligent contient un ou plusieurs des éléments suivants : • Une base de connaissance prédéfinie, • Un moteur d'inférence, lui permettant de tenir des raisonnements plus ou moins complexes, • Un système d'acquisition de connaissances, • Un mécanisme d'apprentissage. "
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III-3-3 Caractéristiques des agents intelligents Les chercheurs en intelligence artificielle s'accordent sur la nécessité de l'existence de quelques caractéristiques pour qu'on puisse parler d'agents intelligents. A l'heure actuelle, aucun produit ne rassemble toutes ces caractéristiques. L'autonomie L'agent doit pouvoir prendre des initiatives et agir sans intervention de l'utilisateur final. Dans le contexte du web il doit pouvoir agir alors que l'utilisateur est déconnecté. C'est le cas par exemple d'Autonomy de la société Agentware. Les agents de General Magic devraient aussi en être capables. La plupart des éditeurs de logiciels "agents" contournent le problème de l'autonomie en programmant leurs logiciels afin qu'ils puissent, à intervalles réguliers, se connecter automatiquement au web pour y effectuer les tâches que leur ont confié les utilisateurs. Dans ce cas là, on ne peut véritablement parler d'autonomie car l'agent n'est pas actif en permanence et ne fait que reproduire comme un automate la requête programmée par l'utilisateur. Capacité à communiquer et à coopérer L'agent doit pouvoir échanger des informations plus ou moins complexes avec d'autres agents, avec des serveurs ou avec des humains. Le service Firefly permet, par exemple, à l'agent représentant un utilisateur, d'échanger des informations avec d'autres agents représentant d'autres utilisateurs afin de rechercher ceux d'entre eux ayant les mêmes centres d'intérêts. Au fur et à mesure que le nombre d'utilisateurs augmente, le nombre des agents et la quantité des informations qu'ils échangent grandit. Chaque agent coopère ainsi à l'accroissement des connaissances des autres. La limite de ce service est que ces échanges d'informations ne se font pas entre agents circulant sur le web mais entre agents propre au service Firefly. Les échanges d'information ne peuvent donc se faire qu'avec les abonnés au service Firefly. Capacité à raisonner, à réagir à leur environnement L'agent doit être capable de s'adapter à son environnement (qui peut être composé d'autres agents, du web en général ou des utilisateurs) et aux évolutions de celui-ci. Cette adaptation doit s'appuyer sur l'analyse de l'environnement extérieur des agents. Dans le cas de Firefly, par exemple, les connaissances d'un agent sont en partie fonction des connaissances des autres agents Firefly. A mesure que leurs connaissances s'enrichissent, les * connaissances d'un agent particulier s'enrichissent aussi grâce aux échanges entre agents et aux capacités de chaque agent d'intégrer en son sein l'accroissement des connaissances dues au système d'agent Firefly qui constitue son environnement. La mobilité Les agents doivent pouvoir être multi-plate-forme et multi-architecture. Ils doivent pouvoir se déplacer sur le réseau où ils accomplissent des tâches sans que l'utilisateur ait le moindre contrôle sur celles-ci.
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III- 4 La différente source d’informations On peut avoir besoin, pour effectuer sa recherche, de monographies, d'articles de périodiques ou de journaux, de thèses, de statistiques, de publications gouvernementales, d'images, etc. Il faudra alors consulter différents outils de repérage qui permettront de trouver les sources disponibles les plus appropriées.
Une source ou source d'information désigne l'origine d'une information. Les métiers de la recherche, de l'information et de la communication font appel à différentes sources pour obtenir une information ou la vérifier. On distingue généralement les sources orales et les sources écrites. • Les sources orales sont les propos tenus par les témoins d'un événement, les spécialistes d'un sujet ou les personnalités concernées par l'information. • Les sources écrites sont constituées de textes originaux (manuscrits, correspondance, compte-rendu, etc.), de documents officiels et d'ouvrages (autobiographies, mémoires de recherche, exposés scientifiques, etc.), dits de référence, qui permettent de valider l'authenticité de l'information. Ces textes, appelés « sources bibliographiques », sont généralement cités en note par l'auteur ou le journaliste. On parle alors de « citer ses sources ». • Selon sa nature, une source écrite peut appartenir à trois catégories : sources primaires, qui sont des documents de première main sources secondaires, qui sont des travaux de synthèse fondés sur des sources primaires sources tertiaires, qui sont une sélection et une compilation de sources primaires et secondaires. Source primaire Une source primaire est un document de première main utilisé pour s'informer d'un sujet. Cela peut être un courrier, un journal intime, un article de presse, une vidéo, un extrait d'état civil, un document des archives publiques... Cette source n'a pas été retravaillée ; elle sert à la formation par les historiens des sources secondaires et tertiaires. Les sources primaires sont particulièrement importantes dans les études bibliques. Les exégètes doivent en effet revenir le plus possible aux sources 11
originelles des textes de la Bible (en hébreu, ou en grec), ou simplement se demander dans quelle langue étaient écrits les textes originels. Source secondaire Source secondaire est une expression employée par les chercheurs en histoire pour désigner les travaux historiques se présentant comme des travaux de synthèse fondés sur des sources primaires et, souvent, la consultation d'autres sources secondaires. La plupart des monographies d'histoire écrites par des chercheurs qui sont publiées de nos jours sont des sources secondaires. La source secondaire typique rapporte des événements passés en même temps qu'elle fait un travail de généralisation, d'analyse, de synthèse, d'interprétation et/ou d'évaluation de ces évènements. Un exemple de source secondaire pourrait être la biographie d'un personnage historique créant une narration cohérente à partir de divers documents primaires tels que des lettres, des journaux intimes, des articles de presse et des archives publiques. Elle ferait en outre probablement usage de sources secondaires, telles que des biographies antérieures. La plupart des sources secondaires (mais pas toutes) font grand usage de citations. La distinction entre sources primaires et secondaires relève souvent de l'usage. Ainsi, on considère en général que les biographies sont des sources secondaires, mais si un historien faisait un travail de recherche sur l'histoire de l'écriture de biographies en un certain lieu ou à une certaine époque, elles deviendraient les sources primaires de son étude – les biographies deviendraient elles-mêmes les documents à analyser en tant que produits de leur temps. Beaucoup de sources secondaires emploient d'autres sources secondaires comme sources primaires, en partie parce que toutes les sources secondaires sont elles-mêmes écrites « à leur époque » et dans un certain contexte académique et culturel, une caractéristique qui est d'ordinaire plus évidente dans le cas des sources primaires. Les sources secondaires sont souvent examinées par un comité de lecture et produites par des institutions où la rigueur méthodologique a de l'importance pour les réputations de l'auteur et de sa maison d'édition, tout comme celle de son centre de recherches. Les historiens soumettent sources primaires comme secondaires à des examens très minutieux. Nombreux sont les chercheurs à avoir commenté la difficulté à produire des narrations du type source secondaire à partir des « données brutes » qui sont la matière du passé. L'historien et philosophe Hayden White a abondamment écrit sur les stratégies rhétoriques employées par les historiens pour narrer le passé et sur le genre de postulats concernant le temps, l'histoire et les évènements qui sont mêlés à la trame même de la narration historique. La question de la relation exacte entre les « faits historiques » et le contenu de « l'histoire écrite » a en tous cas été un sujet de discussion entre historiens depuis au moins le XIXe siècle, au moment où la profession d'historien apparut sous sa forme contemporaine.
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En règle générale, les historiens modernes préfèrent se reporter aux sources primaires (s'il en existe) et en chercher de nouvelles, parce que les sources primaires, qu'elles soient ou non exactes, offrent de nouvelles approches des questions historiques. La plus grande partie de l'histoire repose de nos jours sur un recours intensif aux archives dans le but de découvrir des sources primaires utiles. Source tertiaire Là où une source primaire présente des matériaux fournis par le témoin de première main d'un phénomène et où une source secondaire fournit des commentaires, des analyses et une critique de sources primaires, une source tertiaire est une sélection et une compilation de sources primaires et secondaires. Si la distinction entre source primaire et source secondaire est essentielle dans l'historiographie, la distinction entre ces sources de preuves et les sources tertiaires est plus anecdotique et relève davantage de la pratique académique que du contenu. Les bibliographies, les catalogues de bibliothèques, les répertoires, les listes de lectures conseillées et les articles proposant des tours d'horizon sont des exemples typiques de sources tertiaires. Les encyclopédies et les traités sont des exemples de matériaux qui comprennent à la fois des sources secondaires et des sources tertiaires, présentant d'un côté des commentaires et des analyses tout en essayant de l'autre de donner une vue synoptique des matériaux disponibles sur le sujet. Ainsi, les longs articles de l'Encyclopedias Universalize sont certainement le genre de documents analytiques caractéristiques des sources secondaires, tout en tentant également de donner le genre de couverture exhaustive associée aux sources tertiaires.
III-5 explorer les possibilités de recherche sur Internet III-5-1 La Recherche D'information Sur Internet Reposant sur l'interconnexion de plusieurs dizaines de milliers de réseaux locaux d'ordinateurs, Internet est aujourd'hui une source d'information majeure dans tous les domaines. Le volume d'information stocké, et l'extrême variété des types de documents accessibles : (pages personnelles, fichiers télédéchargeables, courrier électronique, bases de données bibliographiques, journaux électroniques, logiciels, débats et discussions, catalogues de bibliothèques et d'éditeurs, rapports techniques, etc.) a- Les Protocoles d'accès à l'information du réseau Internet TELNET : ce protocole, permettant de se connecter à un serveur distant en transformant son ordinateur en terminal passif, quoique peu ergonomique, est encore incontournable pour la recherche d'information, puisqu'on y 13
trouve la plupart des serveurs de bases de données commerciales et des catalogues de bibliothèques. FTP : protocole de transfert de fichiers. Les serveurs FTP proposent notamment d'innombrables logiciels freeware (graticiels) ou shareware (partagiciels), mais aussi des documents complets de type livres électroniques, articles, rapports de recherche, etc. SMTP : protocole de la messagerie électronique, il sert aussi à diffuser des listes de discussion thématiques. En s'inscrivant auprès d'une liste de diffusion, l'utilisateur reçoit quotidiennement tous les messages de cette liste. NNTP : Protocole des News (forums de discussion organisés par thèmes et constitués en serveurs USENET). Les thèmes les plus souvent abordés servent à élaborer des fichiers FAQ, synthèses comprenant questions et réponses les plus fréquentes. Les FAQ sont d'incomparables ressources d'information, qu'il convient de consulter en premier lieu, notamment lorsque vous abordez un sujet pour la première fois. HTTP : protocole de communication du World Wide Web (W3), basé sur le principe de la navigation hypertextuelle (génération de liens entre des serveurs informatiques distants en relation avec le sujet traité, accessibles dès lors par un simple clic de souris). Pour se connecter à un serveur Web, il convient de disposer d'un logiciel de navigation (type Netscape), et de taper son URL (Uniform Ressource Locators), sorte d'adresse physique du serveur sur le réseau. Certains serveurs Web ont pour fonction de pointer systématiquement sur les serveurs les plus intéressants d'un domaine (pointeurs généraux). b- Les Outils d'aide à la recherche - Les Navigateurs : Ces logiciels, interfaces d'interrogation du W3, permettent d'ouvrir des sessions Telnet, FTP, d'envoyer un message électronique, de se connecter à un serveur de News, de consulter une base WAIS ou un serveur Gopher, et bien sûr d'accéder à des serveurs Web (protocole http) à partir de l'adresse URL du serveur. On peut donc les considérer comme des interfaces universelles d'interrogation des ressources d'Internet. Exemples de navigateurs : NetsCape, Internet Explorer, Mosaic - Archie : un des premiers outils d'aide à la recherche sur Internet. Il permet de trouver un fichier à partir de son nom ou un logiciel, à partir du nom de son fichier exécutable. Serveur Archie via le Web : http://www.lerc.nasa.gov/archieplex/doc/form.html - Gopher : serveurs reposant sur une présentation arborescente de l'information, proche de celle d'un gestionnaire de fichiers Windows par exemple. Il est possible de naviguer dans l'arborescence et d'obtenir l'ouverture d'un fichier en cliquant dessus. Il existe un outil de recherche de l'information dans les sites Gopher : il s'agit de VERONICA URL de VERONICA : gopher://veronica.scs.unr.edu/11/veronica - Wais : serveurs de Bases de données réparties. Ces bases de données se caractérisent par une extrême simplicité d'interrogation. De nombreux catalogues d'ouvrages fonctionnent sur ce modèle. On peut les considérer comme les prototypes des actuels moteurs de recherche. 14
Annuaire des services Wais français : http://zenon.inria.fr c- Les Moteurs de recherche Derniers-nés du réseau, et principaux outils de recherche actuels. Il en existe de toutes sortes : moteurs géographiques, répertoires de recherche, moteurs généralistes, spécialisés, méta-moteurs, filtres de recherche. Il s'agit, pour simplifier, de bases de données associées à des robots circulant en permanence sur le réseau pour indexer les nouveaux serveurs, et enrichir ainsi la base de données constituées. Leur efficacité est cependant très variable. Exemples de moteurs : Alta Vista, Yahoo, Lycos, Ecila, Excite, Savvy Search... d- Stratégies de recherche sur Internet : Les stratégies de recherche sur Internet ne diffèrent de celles à mettre en place dans le cadre d'une interrogation de ressource électronique en général (base de données en ligne, CD-ROM, etc.). N'oubliez pas : • de bien définir votre sujet : le meilleur moyen d'éviter de se perdre sur Internet, c'est de s'entendre au départ très précisément sur ce qu'on y cherche. • de déterminer les outils les mieux adaptés à la recherche que vous souhaitez effectuer : moteurs de recherche, pointeurs généraux, catalogues de bibliothèques, etc. • d'utiliser les opérateurs de recherche disponibles avec certains moteurs lorsqu'ils existent (ET, OU, ET NON, PROCHE DE, etc.).
III-5-2 Moteurs de recherche a- Définition Un moteur de recherche est un logiciel permettant de retrouver des ressources (pages Web, forums Usenet, images, vidéo, etc.) associées à des mots quelconques. Certains sites Web offrent un moteur de recherche comme principale fonctionnalité ; on appelle alors moteur de recherche le site lui-même (Dailymotion, YouTube, Google, Vidéo, ... sont des moteurs de recherche vidéo). Outil de recherche sur le web constitué de « robots », encore appelés spiders, crawlers ou agents qui parcourent les sites à intervalles réguliers et de façon automatique (sans intervention humaine, ce qui les distingue des annuaires) pour découvrir de nouvelles adresses (URL). Ils suivent les liens hypertextes (qui relient les pages les unes aux autres) rencontrés sur chaque page atteinte. Chaque page identifiée est alors indexée dans une base de données, accessible ensuite par les internautes à partir de mots-clés.Par abus de langage, on appelle également moteurs de recherche :
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Des sites web proposant des annuaires de sites web : dans ce cas, ce sont des ressources humaines qui répertorient et classifient des sites web jugés dignes d'intérêt et non des robots d'indexation — on peut citer par exemple Voilà et Yahoo!, etc. ; Des logiciels installés sur un ordinateur personnel : ce sont des moteurs dits desktop qui combinent la recherche parmi les fichiers stockés sur le PC et la recherche parmi les sites web — on peut citer par exemple Google Desktop et Copernic Desktop Search, etc. On trouve également des métamoteurs, c'est-à-dire des sites web où une même recherche est lancée simultanément sur plusieurs moteurs de recherche (les résultats étant ensuite fusionnés pour être présentés à l'internaute) — on peut citer Mamma, Kartoo, Seek.fr, etc. Plus récemment, on trouve également des annuaires qui exploitent des systèmes de folksonomie à base de tags (ou étiquettes) positionnés par les internautes. b- Le fonctionnement d'un moteur de recherche Le fonctionnement d'un moteur de recherche se décompose en trois étapes principales. L'exploration ou crawl : le Web est systématiquement exploré par un robot d'indexation suivant récursivement tous les hyperliens qu'il trouve et récupérant les ressources jugées intéressantes. L'exploration est lancée depuis une ressource pivot, comme une page d'annuaire Web. L'indexation des ressources récupérées consiste à extraire les mots considérés comme significatifs (pratiquement tous) correspondant à chaque ressource. Les mots extraits sont enregistrés dans une base de données organisée comme un gigantesque dictionnaire inverse ou, plus exactement, comme l'index terminologique d'un ouvrage, qui permet de retrouver rapidement dans quel chapitre de l'ouvrage se situe un terme significatif donné. Les termes non significatifs s'appellent des mots vides. La recherche correspond à la partie requêtes du moteur, qui restitue les résultats. Un algorithme gardé secret est généralement appliqué pour donner un poids variable aux correspondances, afin de pouvoir présenter les résultats des recherches par ordre de pertinence supposée. L'algorithme tient généralement compte du contexte du mot clé (titre, paragraphe, hyperlien...) et de la ressource (ressources liées, popularité du site...)
III-5-3 choix d’un moteur de recherche Le moteur de recherche d'un site est un élément essentiel car il est perçu tant par les visiteurs occasionnels qu'assidus comme un pont d'accès privilégié entre lui et l'ensemble des informations du site. Afin de définir une classe de critères, rappelons les caractéristiques principales se rapportant au fonctionnement d'un moteur. Schématiquement (fig. 1) celui-ci, sur la base d'un certain nombre de règles, récolte des informations provenant de différentes sources: pages Web, fichiers téléchargeables au format divers (Word, rtf , PDF, Postscript, asp), enregistrements de bases de données, les indexe, et offre des interfaces de 16
recherche simple/avancée pour formuler les demandes et une interface pour en présenter les résultats. Cette description sommaire nous permet de mettre en avant un certain nombre de critères de choix comme: •
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robustesse/ouverture: le moteur ne doit jamais être mis en difficulté par des pages, documents ou sites exotiques. Les cadres ou frames devront être pris en compte, les taux de conversion des fichiers doc, PDF, ps proches de 100% et l'accès aux enregistrements des bases de données garanti; rapidité: pour un site comme celui de l'EPFL qui compte aujourd'hui environ 350.000 pages sans compter toutes les informations comprises dans les bases de données, l'indexation doit prendre 2 à 3 jours au plus; caractère intuitif: l'interface de recherche standard doit être la plus intuitive possible, celle avancée, nécessairement plus complète, doit offrir des possibilités de demandes multi-critères. Le support des principales langues doit être assuré; clarté: les résultats sont présentés sous une forme claire avec résumé et niveau de pertinence; convivialité des outils d'administration: la gestion du moteur doit se faire à partir d'une application Web. L'administrateur doit disposer de bons outils de paramétrage du moteur, de son suivi et de la gestion des index.
III-5-4 Critères de recherche thématique La recherche thématique est particulièrement adaptée pour dresser des listes : • de personnes exerçant ou ayant exercé une activité donnée (historiens, mathématiciens, romanciers, sportifs, etc.) • d’œuvres littéraires, artistiques, musicales, architecturales, etc. • de mouvements littéraires, artistiques, religieux, etc. • de vocabulaire relatif à un thème donné (vocabulaire de l’électricité, de la géophysique, etc.). Elle permet d’éviter le bruit résultant d’une recherche : les listes obtenues sont homogènes, tous les documents ont un rapport direct avec le thème sélectionné. Elle permet de limiter le silence résultant d’une recherche : en interrogeant un thème, on obtient tous les documents qui sont liés à ce thème, quel que soit le vocabulaire utilisé dans les textes. Les thèmes de l'arborescence thématique correspondent dans l'ensemble à des notions assez générales. Plus la notion sur laquelle on cherche des informations est précise, moins on aura de chance de la trouver dans l'arborescence.
III-5-5 Revue et courrier électronique, forums, groups de discussion 17
Les revues électroniques Des journaux et des revues numérisés par les éditeurs, soit intégralement [« full text » : texte intégral], soit partiellement : références, sommaires, résumés... La recherche sur ces sources permet donc d'obtenir : Soit des documents en texte intégral : articles accessibles immédiatement en ligne soit les références d'un article à chercher ensuite dans une revue. Dans ce second cas, il faut que la bibliothèque soit abonnée à la revue pour obtenir le document. NB : Un grand nombre de titres n'existent qu'en version électronique à l'UBS : La base presse Factiva, par exemple, permet l'accès direct en texte intégral à 5000 journaux et revues du monde entier, or une petite partie seulement est reçue en version papier. Les abonnements numériques sont mis à jour par les éditeurs au fur et à mesure des publications papier. Le courrier électronique Le courrier électronique (en anglais email ou e-mail) est un des services les plus couramment utilisés sur Internet, permettant à un expéditeur d'envoyer un message à un ou plusieurs destinataires. Le courrier électronique a été inventé par Ray Tomlinson en 1972. L'Académie française lui a trouvé le nom de « mél », tandis que les québecois, réputés pour leur langage imagé, ont adopté le joli terme de « courriel ». Depuis la parution du Journal Officiel du 20 juin 2003, le terme courriel a été adopté comme dénomination principale du courrier électronique dans la langue française. Le principe d'utilisation du courrier électronique est relativement simple, c'est ce qui en a rapidement fait le principal service utilisé sur internet. A la manière du service postal classique, il suffit de connaître l'adresse de son expéditeur pour lui faire parvenir un message. Ses deux principaux avantages par rapport au » courrier papier » sont d'une part la rapidité de transmission du courrier (quasiment instantanée) et le coût réduit (coût global de la connexion à Internet). De plus, le courrier électronique permet d'envoyer instantanément un courrier à plusieurs personnes simultanément. Groupes de discussion Groupes d’utilisateurs sur Internet qui échange des informations sur un thème donné par l’intermédiaire d’un serveur. Forum de discussion 18
Pages Internet sur laquelle des personnes échanges des messages afin de réaliser une discussion sur un thème donné.
III-5-6 Naviguer Il y a plusieurs manières d'accéder à une page sur le web : A- On veut accéder à une page précise • On connaît l'adresse de la page recherchée et on l'écrit dans la boîte de dialogue du navigateur. • On y accède en cliquant sur un lien écrit sur une page. • On a inséré le lien vers cette page dans ses favoris ou bookmarks et on y accède en passant par là • On fait une recherche pour retrouver une page précise dont on connaît le titre (cfr plus loin "recherche avec un moteur de recherche") • On veut accéder à des informations en lien avec une thématique plus ou moins précisée • On passe par un moteur de recherche B- Quelques fonctions sont basiques dans la navigation : • Pour revenir aux pages précédentes visitées : bouton PRECEDENT (ou Back) / ou retourner aux suivantes : bouton SUIVANT (ou Forward) • Pour arrêter le chargement d'une page, quand le chargement prend trop de temps ou quand il est bloqué ou encore quand vous avez décidé de finalement ne pas vous rendre sur une page : bouton ARRETER (ou STop) • Une dernière fonction permet de relancer le chargement d'une page en assurant par ailleurs que c'est la dernière version : bouton RECHARGER (ou Reload)...utile quand le chargement patine et quand vous pensez qu'il ne s'agit pas de la dernière version. En effet, le navigateur contient un espace "cache" qui comprend les dernières pages visitées, pour que ce soit plus rapide au chargement. En lançant la fonction Recharger, le navigateur réinterroge systématiquement le serveur sur lequel se trouve la page pour en donner la dernière version.
IV- Exploiter les ressources techniques disponibles Prendre des notes, c'est «économiser», c'est «inventer», ça consiste à écrire l'essentiel avec un maximum de rapidité. Donc, la recherche de l'efficacité, c'est à dire de l'économie, est primordiale ! Il n'est pas inutile de rappeler que l'invention doit être active quand on apprend à prendre des notes : les notes n'ont qu'un destinataire, en principe : leur propre auteur. Celui-ci peut donc donner libre cours à son imagination 19
pour se créer des moyens permettant d'économiser au mieux le temps nécessaire à l'écriture. Les exemples qu'on trouvera ci-après ne sont là que pour suggérer des pistes... d'invention. On recourt à divers procédés, parmi lesquels : • Des signes • Des abréviations • La suppression de mots • La présentation hiérarchisée • La nominalisation
a- Des signes Objectifs : Remplacer des mots par des signes rapides à réaliser (écriture) et sans équivoque (relecture). Exemples : Bon nombre des signes proposés sont issus des mathématiques, mais ils sont réinterprétés bien évidemment.
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Remarque : L'effort, après adoption d'un signe donné, doit porter sur l'absence de variation dans le choix et l'emploi de ce signe (il faut s'y tenir), pour que, lorsqu'on relit plus tard ses notes, il n'y ait pas de doute sur la signification.
b- Des abréviations Objectifs : Remplacer des mots par des "raccourcis", quand on n'a pas de signes disponibles. Exemples : Chaque matière utilise ses propres abréviations conventionnelles, il est bon de les connaître, bien évidemment. (Voir par ex. les "modes d'emploi" des usuels spécialisés). Les exemples donnés ci-après sont de simples propositions. Comme pour les signes, ce sont des pistes d'invention.
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Remarque : L'effort, après adoption d'un signe donné, doit porter sur l'absence de variation dans le choix et l'emploi de ce signe (il faut s'y tenir), pour que, lorsqu'on relit plus tard ses notes, il n'y ait pas de doute sur la signification. Au surplus, recourir le plus possible aux sigles, car ils représentent un excellent moyen d'économie lors de la prise de notes.
c- La suppression des mots Objectifs : Supprimer tout ce qui n'est pas indispensable à la compréhension. Ce qu'on peut supprimer : • Tous les articles • Tous les verbes dont la disparition ne gêne pas la compréhension (ex. : "être") • Tous les éléments de commentaire, de digression, non indispensables à la compréhension de l'ensemble • Etc.
d- la présentation Objectifs : Rendre compte de la structure du texte. Repérer la structure : • Accorder toute son attention aux "connecteurs", c'est à dire aux motsoutils qui permettent de comprendre l'organisation du texte • Dans un récit : il s'agit des indications de temps • Dans un texte descriptif, il s'agit souvent des indications de spatialisation (lieux) 22
Dans un texte argumentatif, il s'agit généralement des mots indiquant une relation logique (addition, opposition, cause, conséquence). • Lorsque le texte est entendu, le repérage des articulations de l'exposé dépend des efforts de la personne qui parle à faire sentir les articulations de ses idées. •
• Lorsque le texte est un texte écrit, s'attacher à repérer (encadrement, soulignement, surlignage, fléchage, numérotation, etc.) tous les éléments manifestant explicitement la structure : mots-outils, mais aussi aspect visuel du texte (paragraphes, lignes sautées, retraits éventuels, changements typographiques, etc.). Mise en oeuvre d'une présentation efficace : Recourir à la numérotation hiérarchisée. Celle-ci utilise deux principes : • Un type de numéros différent selon le rang d'importance de l'idée • Un décalage (blanc par rapport à la marge) rendant compte du rang d'importance de l'idée.
e- La nominalisation et le remplacement Procédé proprement dit de la NOMINALISATION Définition : La nominalisation est un procédé lexical qui consiste à tirer d'un verbe un nom de même famille (ou, quand le nom de même famille n'existe pas, un nom correspondant par son sens à ce verbe) Ex : réparer réparation Emploi : À l'occasion de la nominalisation, il convient de supprimer un maximum d'informations secondaires (sans quoi l'opération est parfois plus coûteuse en nombre de mots que de laisser la phrase en l'état !) Remplacement par un HYPERONYME (ou "nom générique") Définition : Un hyperonyme (ou nom générique) est un nom qui, servant d'étiquette générale à un groupe de noms qui ont en commun une même idée, exprime cette idée commune. Ex : agent, gendarme, CRS force public, poète, romancier, Dramaturge écrivain Emploi : L'hyperonyme, remplaçant une liste, est un moyen efficace d'économie, mais nécessite une synthèse rapide (entraînement nécessaire).
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V- Extraire l’information V-1 Interprétation juste de l'information L'information est d'un usage très personnel : il doit y avoir un intérêt pour le récepteur du message, interprétation de la donnée à travers un modèle : Information = Donnée(s) + Modèle d'interprétation. L'information est comprise comme une donnée signifiante pour un individu et ne peut plus être définie indépendamment de son utilisateur. La pertinence (ou niveau d'intérêt de l'information) dépend du sens qui émerge des relations entre les données et le modèle de l'utilisateur, au regard d'une discipline particulière. Une même donnée peut conduire à plusieurs informations selon le sujet, le contexte.
V-2 Pertinence de l'information extraite La nécessité d’identifier, d’évaluer la qualité et la pertinence de l’information n'est pas nouvelle : elle est au fondement de la recherche documentaire. Le choix des documents à lire doit se faire non seulement en fonction de leur qualité mais aussi en fonction de leur pertinence par rapport au travail à réaliser. On peut se faire une idée du contenu du document et en évaluer l'information de plusieurs manières : Exploration rapide Pour évaluer la pertinence du document, il n'est pas nécessaire de lire tout le document. Une exploration rapide suffit. Se faire une idée du contenu du document. • Titre du document Le titre est un élément important dont il faut tenir compte. • Résumé (abstract) On le trouve dans la plupart des notices bibliographiques tirées des bases de données, au début ou à la fin des articles de périodiques et souvent à l'endos des livres (quatrième de couverture). • Information bien structurée La table des matières permet de mieux apprécier le contenu (plan et logique de l'argumentation) et de bien repérer les chapitres qui peuvent être pertinents. L'index donne un aperçu des notions abordées et de leur importance relative dans le document. • Tableaux, graphiques, etc. Ils peuvent aider à la compréhension du sujet et être utiles pour le travail.
VI- banque d’outils 24
VI-1 Définition La banque d’outils nous permet d’évaluer nos compétences, facilement, immédiatement en classe, à tout moment de l’année scolaire, dans de nombreuses disciplines, de la grande section de maternelle aux différentes classes de seconde. En complément des pratiques évaluatives habituelles de classe (avant, au cours ou après des séquences d’apprentissage) et indépendamment des méthodes pédagogiques que vous employez, c’est un point de vue "autre" sur les enseignements et sur vos élèves que les outils de cette banque offrent. Ils cherchent à interroger les compétences mises en jeu dans les apprentissages et nous permettront : • D’apprécier, par une analyse des réponses des élèves, leur degré de maîtrise de la compétence évaluée, • De les conduire plus loin dans leurs acquisitions en explorant les pistes pédagogiques suggérées. • Les dénominations des disciplines sont celles en usage au collège : allemand, anglais, espagnol, français, histoiregéographie, mathématiques, sciences de la vie et de la Terre, sciences physiques et chimiques, technologie. Par conséquent, les collègues du premier degré qui chercheront des outils concernant les « activités scientifiques et technologiques », le feront dans trois disciplines.
VI-2 Une ressource facile d’accès Une première rubrique, nouveaux outils, présente les derniers outils mis en ligne et permet de les télécharger directement. Une seconde rubrique permet une recherche d’outils dans la totalité de la banque à partir de plusieurs critères : niveau, discipline, champ ou capacité, compétences, mots-clés. Nous vous conseillons de sélectionner les trois premiers : niveau, discipline puis champ/capacité. Pour chaque outil, vous téléchargerez un ou deux fichiers (un document PDF et parfois un fichier multimédia). Le document "papier" comporte : Une partie élève ciblée sur une compétence, à photocopier, Une partie professeur présentant l’objectif de l’outil, son guide de passation et d’analyse. En complément, les documents d’accompagnement, téléchargeables, vous renseigneront sur les objectifs institutionnels de la banque et de ses outils, sur la structuration de cette base de données et l’organisation des compétences.
VI-3 Une ressource facile à utiliser •
Par toute la classe ou seulement quelques élèves : Les outils sont une aide au diagnostic pour différencier votre enseignement, pour adapter votre progression pédagogique aux besoins recensés. 25
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Par un enseignant isolé ou une équipe pédagogique : Des renvois sont faits d’un outil à un autre, d’une discipline à une autre car certaines compétences sont communes, proches ou complémentaires. Le regard que vous posez sur les élèves devient ainsi plus riche et l’appréciation de leurs compétences plus approfondie. Pour un niveau de classe ciblé : L’acquisition des compétences s’effectuant tout au long de la scolarité, vous pouvez aussi utiliser ces outils dans d’autres classes selon les forces ou faiblesses de vos élèves.
Trois précautions d’usage : 1. Ces outils doivent être utilisés tels quels et ne peuvent être considérés comme des modèles à imiter. Ils conduisent à une analyse des réponses des élèves et à un diagnostic dont la pertinence repose sur la cohérence interne de chacun. C’est pourquoi toute modification ou utilisation partielle d’un outil faussera le diagnostic. 2. Bien que ces outils suggèrent des pistes pédagogiques en relation avec les erreurs repérées, ce ne sont ni des situations de remédiation, ni des exercices d’apprentissage ou d’entraînement. 3. Comme pour tout type d’évaluation, le diagnostic devra être confirmé par d’autres informations collectées au cours des pratiques habituelles de classe ou/et par d’autres évaluations ultérieures avec un outil similaire ou complémentaire.
VI-4 Une ressource évolutive La banque d’outils d’aide à l’évaluation diagnostique des compétences des élèves, en cours de développement, ne se veut pas exhaustive : toutes les classes, disciplines et compétences ne sont pas couvertes. Elle s’enrichit régulièrement au fur et à mesure de la conception des nouveaux outils et des remarques apportées par des utilisateurs. Cette banque est le fruit d’une vingtaine d’années d’expérience de la direction de l’évaluation et de la prospective conjuguée à une importante mobilisation de recteurs et de personnels de terrain, des inspecteurs et un grand nombre d’enseignants en poste dans des classes. L’une des réussites de ce projet aura été de fédérer, autour de l’évaluation des élèves et de la notion de compétences dans le système éducatif, des équipes pluri-catégorielles académiques de cadres et de praticiens du 1er et du 2nd degré.
VII- Rédiger et consigner les résultats de la recherche
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VII-1 Prise en considération du but et des Limites de la recherche préalablement établie Il s'agit essentiellement d'une courte déclaration portant sur les buts et les limites de la recherche présentée dans la thèse. Il comporte souvent un court texte visant à expliquer de quelle façon les objectifs ont été déterminés. Les bénéfices ainsi que l'utilité de la recherche sont également traités dans ce chapitre. C'est dans la conclusion que l'auteur démontre de quelle façon il a atteint ses objectifs.
VII-2 Respect des méthodes de la clarté et de La concision de la rédaction VII-2-1 S'efforcer à la clarté, la précision et la simplicité Clarté et précision vont de pair. La cible de votre rédaction devant être le lecteur non averti ou le scientifique non spécialisé, évitez, dans la mesure du possible, les mots qu'ils ne pourraient pas comprendre. Abandonnez les mots imprécis comme " on, cela, peut-être, on pense que, il est établi, il semble que, il est possible que, on suppose que, j'ai l'impression que, ..."
VII-2-2 Viser la concision Un rapport n'est pas un roman. Il doit être condensé, sans mots inutiles. • Supprimez les mots flous, les redondances, les pléonasmes: • "Nous avons développé un nouveau logiciel." • Evitez de recopier plusieurs fois les mêmes parties de texte: il vaut mieux l'écrire une première fois avec un repère et ensuite faire référence à cette partie au moyen du repère. • Evitez de recopier textuellement des paragraphes qui se trouvent dans des notes de cours, des livres ou ailleurs, il vaut mieux en donner la référence. • Bannissez les mots ou expressions inutiles: " il est significatif de noter, inutile d'ajouter, absolument unique, définitivement prouvé, complètement plein ..." • Posez-vous constamment la question "faut-il vraiment écrire ceci et, si oui, pourquoi?"
VII-3 Utilisation de la terminologie appropriée L’utilisation d’une terminologie appropriée dans la rédaction des résultats de la recherche démontre la bonne maîtrise des concepts dans ce domaine d’étude. La qualité en matière de terminologie demeure un sujet épineux qui fait l’objet de nombreux débats dans les cercles professionnels. Quoiqu’elle soit soumise à certaines normes internationales et que l’« on parle donc, et plus fréquemment encore ces derniers temps, de la qualité terminologique pour 27
indiquer qu’une collection de termes spécialisés est de qualité dans la mesure où ces termes sont fiables, adéquats et corrects »
VII-4 Consignation méthodique de l'information Le chercheur consigne tout son travail intellectuel selon une organisation thématique personnelle. A titre d’exemple, un travail peut comporter les informations suivantes : Questions et réponses; réflexions; hypothèses; notes; calculs; travail informatique; questionnaires; procédures et résultats; travail bibliographique; esquisses de tableaux et figures; rédactions partielles; etc.
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