Montréal, le 7 octobre 2009
M. Joseph Bellerose
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Monsieur, Nous accusons réception de votre courriel du 30 septembre dernier, signé conjointement avec 11 autres résidants de la rue Saint -André, et vous remercions de nous donner l’occasion de revenir sur ce qui a été fait et ce qui pourrait être fait encore visant un réaménagement de la rue Saint André. Si vous le permettez, allons à l’essentiel. Évitons de nous égarer dans des mises en contexte éminemment discutables, sinon contestables, et dans des insinuations qui ne feraient que nous égarer du propos principal qui est de savoir quelles sont nos intentions vis-à-vis le réaménagement de cette rue. Tous reconnaissent le bien-fondé d’intervenir sur la rue Saint-André. La chaussée est dans un état de détérioration important qui ne laisse rien présager de bon pour la dalle de béton sur laquelle elle repose. Voilà pourquoi, en toute bonne foi, l’Administration sortante de l’ arrondissement, dont nous faisons tous les trois partie, s’est engagée dans une démarche de réfection de la rue. Nous pensions sincèrement que le projet que nous avons présenté à la population pouvait être réalisé à des coûts acceptables pour l’arrondissement. Nous avons été surpris des soumissions que nous avons reçues pour la réalisation du projet. En toute conscience et malgré les engagements que nous avions pris envers les résidants, nous ne pouvions d’aucune façon accepter d’investir le quart (¼) de notre budget d’immobilisations pour le réaménagement de quelque 200m d’une rue. En tant que gestionnaires des fonds publics, cela aurait été là une décision irresponsable. Nous en sommes toujours là. Nous allons poursuivre les efforts déjà amorcés pour faire inscrire le réaménagement de la rue dans les interventions sous la responsabilité de la ville centre et financées par celle-ci. C’est le seul engagement que nous sommes en mesure de vous faire avec celui que, dès qu’un projet de réaménagement s’élaborera – ce que nous souhaitons autant que vous – il est acquis que le projet sera soumis aux résidants dans le cadre d’une consultation publique en bonne et due forme. Espérant que ces quelques mots vous renseignent et à travers vous , les autres signataires, sur nos intentions, nous vous prions d’accepter, Monsieur, l’expression de nos sentiments les meilleurs.
Michel Prescott
Michel Labrecque
Isabel Dos Santos