Une Analyse De La Bhagavad-gita

  • November 2019
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UNE ANALYSE DE LA GITA Par le saint maître A.C. Bhaktivedanta Swamiji (Shrila Prabhupada)

Acharya-fondateur du Mouvement pour la Conscience de Krishna

Traduit de l’anglais

(Un condensé des vérités philosophiques de la Bhagavad-gita…)

PREMIERE PARTIE : La Relation Eternelle entre l’Homme et Dieu 1. 2. 3. 4. 5.

La nature propre à tous les êtres vivants. (2.11-30) Parties intégrantes de Dieu, le Suprême. (15.4) Comparés au soleil et aux rayons du soleil. (2.24, 7.4-5) Leurs qualités sont les mêmes, identiques. (14.2) Dieu donne vie à tous les êtres vivants, en fécondant les matrices de la Nature. (14.3-4) 6. La Nature et les êtres vivants, tous sont subordonnés à Dieu, le Suprême. (9.10) 7. Dieu le Suprême, sous Son aspect impersonnel, imprègne tout y compris la nature matérielle et les être vivants. (9.3-4) 8. La Nature est une puissance, une force. Toutes les existences sont produites de Dieu, l’Être Suprême. (10.8-11) 9. Dieu est omnipotent ; et donc Il est le maître de toutes les puissances, qui sont nommées puissances matérielle, spirituelle et marginale. (8.22) 10.La terre, l’eau, le feu, l’air, l’espace, le mental, l’intellect et l’ego, sont tous des produits de l’énergie matérielle. (7.4) 11.Les êtres vivants sont des produits de l’énergie spirituelle. (7.5) 12.Et au delà de ces deux puissances se trouve Dieu, le Tout-puissant, le Suprême. (7.6-7) 13.Comme Il est omnipotent, Dieu, le Suprême Se manifeste comme la Vérité Suprême impersonnelle, qui tout pénètre ; décrit de cette façon. (13.1317) 14.La nature matérielle n’est pas permanente. (8.19) 15.La nature spirituelle est permanente. (8.20) 16.L’être vivant est né de la nature spirituelle, mais il tend à bénéficier des bienfaits de la nature matérielle. (13.21) 17.L’être vivant et Dieu l’Être Suprême, étant qualitativement un, ils sont appelés tout deux purusha, le bénéficiaire, et ils tirent bénéfice de la nature ; ainsi la nature est appelée prakriti. (13.17-20) 18.Dieu le Suprême est le réel bénéficiaire, et l’être vivant est le bénéficiaire conditionnel, au dessus des modalités de la nature. (13.29) 19.La situation réelle des êtres vivant est donc qu’ils sont au bénéfice de Dieu, le Suprême, qu’ils sont au service de Dieu. (9.27) 20.L’oubli de cette nature véritable de l’être vivant est la cause de ses nombreux problèmes. (7.13-16) 21.Dieu le Suprême vient Lui-même ou envoie Ses proches serviteurs pour reprendre ces êtres vivants oublieux. (4.7-8) 22.Nul ne peut connaître Dieu le Suprême à moins qu’Il S’explique Lui-même ou qu’Il soit expliqué par Ses proches serviteurs. (4.1-3) 23.Sa descente [avatara] ou pour ainsi dire naissance est différente de celle d’un être ordinaire. (4.5-6, 9) 24.L’erreur que fait l’homme en s’identifiant à la nature matérielle est une

maladie de laquelle est née la peur. (4.10-11) 25.Ses tentatives de supprimer cette peur pour survivre, par le travail, le savoir, ou les pouvoirs mystiques [surnaturels], sont toujours des échecs. (4.16-18) 26.Les êtres vivants cherchent à être heureux en rendant service à une autre personne, guidés par un désir faux [un mirage, une illusion] pour les bienfaits. (7.20-23) 27.Lorsque le Suprême descend, les sots Le considèrent comme un homme ordinaire. (9.11-12, 7.24-25) 28.Seuls ceux qui sont voués aux activités impies et illégales – seuls de tels imbéciles, qui ont des principes démoniaques – ne veulent pas servir Dieu le Suprême. (7.15) 29.Seuls ceux respectueux des lois, hommes de foi fidèles, ravivent leur conscience de Dieu quand ils sont en difficulté, ou ayant besoin d’argent, ou s’ils sont interrogatifs, ou cherchant à obtenir des connaissances. (7.16) 30.La conscience de Dieu, transcendantale, n’est point ravivée à force de travaux, connaissances, ou pouvoirs mystiques, mais seulement par le service dévotionnel. (8.22) 31.Nul n’est empêché d’approcher le Suprême, car ayant la simple volonté de L’approcher, l’on est aussitôt purifié. (9.30-32) 32.Les quatre castes sont disséminées à travers l’univers entier, selon les qualités acquises par les modalités de la nature. (4.13) 33.Les brahmanas, les kshatriyas, les vaishyas, les shudras. (18.41-44) 34.Chacun de ces êtres humains peut ainsi atteindre la transcendance du service rendu amoureusement à Dieu, le Suprême, par sa propre tâche et occupation. (18.46-50) 35.Sous ce genre de modalité transcendantale seulement, peuvent les travailleurs ordinaires, les salutistes, ou les mystiques aussi, atteindre Dieu le Suprême. (9.27, 7.19, 6.47) 36.Le résultat du travail est de répondre aux demandes matérielles, le résultat de la connaissance est d’atteindre le salut [d’être sauvé], et le résultat du mysticisme est de voir Dieu qui pénètre tout, le Suprême dans Son aspect localisé. Tout cela peut être atteint indirectement par le seul service rendu dans un amour transcendantal. (18.56-66) 37.Dans toutes les écritures, donc, le seul point est de savoir comment atteindre le Suprême, qui est Shri Krishna, la Personnalité Divine, Dieu le Suprême. (4.11) 38.Et, le Suprême est autant impersonnel que personnel. (13.13-17) 39.Les hommes ordinaires sans aucune connaissance du Dieu Suprême (Shri Krishna) adorent de nombreux autres qui sont des êtres vivants investis de puissances matérielles, dans le but d’arriver rapidement au succès dans leurs aspirations. (4.12, 7.20-23, 9.23-25) 40.La présence de Dieu le Suprême est perçue comme impersonnelle dans le monde matériel, mais Il Se manifeste en personne dans le monde spirituel. (7.24-28)

41.Dans le monde matériel, Il est présent sous un aspect impersonnel comme le décrit la Bhagavad-gita. (10.19-42, 11.9-50, 9.4-10) 42.Dans le monde spirituel, Il est présent personnellement, d’abord en tant que Paramatma (15.16-19), et en tant que Bhagavan dans le monde transcendantal. (8.20-22) 43.Dans le monde spirituel, la Personnalité Absolue, Dieu, Se déploie Luimême en tant que de multiples personnalités. (10.42) 44.Seuls ceux qui sont des âmes libérées, qui ont réalisé le soi, peuvent voir Dieu, en Sa Personnalité Absolue, quand Lui-même descend par Sa propre puissance interne. (9.13-14, 10.3, 10.9-11, 12.2) 45.L’arca-murti est la représentation transcendantale identique de la Personnalité Absolue de Dieu pour le bienfait des âmes conditionnées qui veulent approcher Dieu, le Suprême. (9.24-26) 46.La matière n’est donc pas la cause initiale de l’univers. Le créateur originel est le très-puissant tandis que le monde matériel n’en est que la puissance. (9.10-12)

DEUXIEME PARTIE : (A) Le Devoir de l’Homme envers Dieu 1. Chaque être vivant étant une partie intégrante de Dieu le Suprême, il est du devoir de chacun de coopérer avec Lui. (7.3, 7) 2. Il y a deux catégories d’êtres vivants : (a) ceux qui sont dans le monde matériel, et (b) ceux qui sont dans le monde spirituel. (7.14-21) 3. Ceux qui sont dans le monde matériel sont assujettis aux trois sortes de souffrances infligées par l’énergie matérielle. (9.7, 15.7-10) 4. Les spiritualistes restent en parfaite harmonie avec le plan de Dieu, le Suprême, en coopérant. [Swamiji, l’auteur, n’a pas donné de référence] 5. Les matérialistes sont au service de la passion et de la colère qui naissant de principes démoniaques, et ils sont donc punis par l’énergie externe du Suprême, la maya. (16.4-20, 7.15) 6. Ces matérialistes, quand ils écoutent l’enseignement de Dieu, c’est à dire la Bhagavad-gita, atteignent la transcendance du service rendu amoureusement à Dieu, le Suprême. (7.14, 18.65-66) 7. Le plus important des devoirs du genre humain est, donc, de coopérer avec la Personnalité Divine, Dieu. (9.24, 22 ; 8.15-16 ; 9.3) 8. Excellent travail, salut par la connaissance, ou perfection des pouvoirs mystiques, sont tous subordonnés à la transcendance du service rendu amoureusement à Dieu, le Suprême. (Se rapporter au 35. de la Première Partie) 9. La connaissance salutaire sans atteindre la transcendance du service rendu avec amour à Dieu le Suprême mène juste à accepter des souffrances inutiles. (12.5-12, 6.22) 10.La vraie connaissance qui est salutaire est décrite dans la Bhagavad-gita.

(13.8-12) 11.Tout un chacun, qu’il soit brahmana, kshatriya, vaishya ou shudra, ou même moins qu’un shudra, doit coopérer dans la transcendance du service rendu dans l’amour pour Dieu, le Suprême. (18.41-48) 12.La salut n’est pas atteint simplement en s’aventurant dans d’arides spéculations mentales, mais seulement en rendant service à Dieu le Suprême. (14.22-24) 13.Shri Krishna, la Personnalité Divine, est pareil-au-soleil. Donc, l’on est de suite libéré de la non-science matérialiste aussitôt que l’on s’abandonne à Lui, Dieu, Shri Krishna. (7.14, 10.10-11) 14.En coopérant avec Dieu le Suprême, l’on ne devrait pas poser de conditions, ou désirer de recevoir quoi que ce soit en retour. (17.21-22) 15.Même si quelqu’un semble coopérer avec Dieu, le Suprême, en y posant la condition d’en obtenir un gain matériel quelconque, non seulement Dieu propose de satisfaire sa demande mais aussi, le mène graduellement à une vie plus sainte. (9.22, 10.3, 10.10-11) 16.La pureté de ce service dévotionnel peut être atteinte par la compagnie des saints. (9.13-14, 10.8-9) 17.C’est par la seule miséricorde de Krishna que l’on peut atteindre la proximité de Krishna grâce à cette compagnie des saints. (10.10-11) 18.Donc si l’on développe un goût à s’accompagner de saints dévots, l’on a la bénédiction de Krishna. (4.34-39) 19.Sans la compagnie de saints dévots personne ne peut développer sa conscience de Dieu. (13.8) 20.Shri Krishna est le saint idéal ; l’on devrait donc approcher de Shri Krishna au travers de Son médiateur transparent (le maître spirituel) et alors Shri Krishna Se révélera Lui-même. (2.6-7, 18.64-66) 21.Les dernières paroles de Shri Krishna sont acceptées seulement par ceux qui ont supporté une discipline transcendantale. (18.67-68) 22.Seul celui qui s’est ainsi purgé de tous les vices, peut placer sa foi dans les dernières paroles de Shri Krishna. (7.25-28) 23.Un tel dévot est non seulement rare, mais aussi, extrêmement cher au cœur de Shri Krishna. (7.19, 6.29-31) 24.Il y a quelques signes typiques en la personne d’un si pur dévot de Dieu le Suprême, qui indiquent sa pureté. (12.14-20) 25.Afin d’atteindre ce niveau du service dévotionnel, l’on devrait se garder à l’encontre d’habitudes si destructrices telles que décrites dans la Bhagavad-gita. (16.4-6, 9-10, 12-13, 18-19, 21-22) 26.L’on peut commencer la pratique d’un tel service dévotionnel sous la direction d’un maître spirituel authentique, et ce faisant l’on peut graduellement raviver sa conscience de Dieu même dans ce monde matériel. (7.16-17, 6.3-8, 6.1, 5.21-22) 27.La conscience de Dieu, ou transcendance du service rendu amoureusement au Suprême, n’est jamais imposée de manière artificielle à un être vivant, mais est innée en lui-même. Ce qui peut être ravivé uniquement par la pratique. (12.6-10)

28.Le procédé général est premièrement d’approcher un maître spirituel authentique. (4.34-43) 29.L’étape suivante est d’offrir son adoration à Krishna par tous moyens. (3.3-35, 9.26-27) 30.L’étape suivante est de réguler les habitudes, l’alimentation, pratiquer le jeûne les jours particuliers comme l’ekadashi, etc. (6.14-18) 31.On devrait pratiquer la stabilité mentale, pour ne pas être perturbé par les gains et les pertes de ce monde. (5.18-20) 32.On devrait pratiquer la concentration du mental exclusivement sur Shri Krishna, la Personnalité Absolue, le Dieu Suprême, sans pourtant manquer d’égards envers les autres êtres investis de puissances, connus comme étant des demi-dieux [devas]. (9.22-23 ; 3.30-32 ; 7.7 ; 9.34 ; 18.65 ; 10.6, 9 ; 11.55 ; 18.58 ; 18.65 ; 12.5) 33.De toutes ces pratiques dévotionnelles, la plus importante est de s’accompagner des saints dévots, chantant le saint nom de Krishna, vivant en un lieu sacré, et offrant l’adoration à l’arca-murti de Shri Krishna. (4.38, 18.55, 9.13-14) 34.Au cours de la pratique d’une telle discipline spirituelle, si un dévot commet quelques erreurs, Shri Krishna le sauve de la chute. (9.30-31) 35.Salut, connaissance, renoncement – toutes ces tentatives sont mondaines plus que spirituelles. Pour celui qui pratique la pure activité dévotionnelle, toutes autres qualités sont automatiquement atteintes. (18.66)

DEUXIEME PARTIE : (B) La Nature de Dieu 1. Le vrai bonheur peut être obtenu uniquement par la transcendance du service rendu avec amour. (18.66, 7.14, 7.28, 7.19) 2. L’homme tente de dépasser ses difficultés par le travail, mais il échoue dans sa tentative, et essaye alors de se débarrasser de son joug matériel par un exercice de la faculté mentale. Mais le vrai bonheur n’est ni sur le plan corporel ni sur le plan du mental. (6.21-22, 3.41, 2.14) 3. La Bhagavad-gita est la crème de tous les Vedas, Puranas, Upanishads, et autres écritures conjointes. (4.1-3) 4. Shri Krishna, la Personnalité Absolue de Dieu, Se révèle tel qu’Il est dans la Bhagavad-gita. (15.15) 5. Shri Krishna est reconnu par Shri Arjuna en tant que Dieu, la Suprême Personnalité Divine, et cela non seulement par la puissante reconnaissance faisant l’autorité venant des grands saints et sages (10.12-16), mais aussi par sa propre expérience transcendantale d’ancien ami et compagnon de Shri Krishna. (11.1-4) 6. Les matérialistes, eux perçoivent Shri Krishna dans l’expression impersonnelle de l’énergie matérielle. (10.13-42) 7. Toute l’existence matérielle est maintenue grâce à Son énergie matérielle

[externe] (9.4-10) et Il surveille tout cela grâce à Sa pleine émanation connue en tant que Paramatma. (15.12-17) 8. Shri Krishna sous Ses traits personnels Se réjouit éternellement dans le royaume de la transcendance. (15.6, 8.16, 8.20-22) 9. Les transcendantalistes perçoivent Shri Krishna sous Ses trois facettes transcendantales, qui sont (1) le Brahman impersonnel (14.27), (2) Sa pleine émanation, Paramatma (15.17), et (3) Purushottama, la Personnalité du Dieu Suprême. (15.18) 10.Le Brahman impersonnel est Sa splendeur transcendantale, qui se compose de rayons spirituels. (15.12, 14.27) 11.Paramatma est Son émanation plénière, qui pénètre la totalité de l’existence. (15.17, 18.61, 10.42) 12.Mais Shri Krishna Lui-même est la Personnalité Absolue, le Dieu Suprême. (7.7) 13.Shri Krishna, Personnalité Absolue de Dieu, le Suprême, peut être connu par la transcendance d’un service rendu amoureusement. (18.55, 7.3) 14.Shri Krishna peut Se déployer Lui-même par Ses diverses énergies (matérielle, spirituelle, marginale). Par Son énergie matérielle Il crée ce monde de matière, composé de terre, eau, feu, air, espace, mental, intellect et ego (7.6). Par Son énergie spirituelle Il Se déploie Lui-même en tant que Brahman, Paramatma et la Personnalité Divine, comme mentionnée ci-dessus. Et par Son énergie marginale Il Se déploie Luimême en différents êtres vivants. (7.5, 14.3-4, 15.7) 15.C’est une erreur donc, de conclure que le monde matériel évolue et se développe grâce à sa propre énergie. Il s’agit de l’énergie de Shri Krishna. (9.4-10) 16.Shri Krishna Lui-même, ou Sa pleine émanation, descend en ce monde matériel à différentes périodes de temps, pour remettre de l’ordre dans Sa création d’énergie matérielle. (4.6-9) 17.De telles incarnations du Dieu Suprême sont innombrables, mais ne sont point créées par les idées que l’homme se fait. Toutes sont décrites dans les écritures telles que les Vedas, Puranas, etc. (16.23) 18.Shri Krishna Lui-même apparaît chaque fois qu’il y a un jour de Brahma, le seigneur de l’univers. (8.17)

TROISIEME PARTIE : Le Besoin Ultime de l’Homme Et la Perfection de Sa Vie 1. Quoi qu’il en soit, si un homme bienheureux reçoit l’opportunité de s’accompagner d’un saint dévot, il a alors la chance d’écouter et de chanter la saint nom de Dieu, le Suprême. Procédant ainsi, le dévot est libéré de toute influence mondaine, et c’est seulement cet état de pureté

que l’on peut se placer au niveau de la nature spirituelle. (2.39-53) 2. Les symptômes d’un tel dévot se tenant dans le domaine spirituel, étant significatifs, sont manifestés par les signes suivants. (2.56-72) 3. Pas besoin d’observer de pénibles austérités, inutiles, pour avancer spirituellement. Le dévot qui tient ferme au domaine spirituel transcende l’existence matérielle en toutes circonstances de sa vie. (12.13-20)

Analyse de la Gita (An Analysis Of Bhagavad-Gita) Quelques mots sur ma traduction : HARIBOL ! Chers amis vaishnavas, j’ai l’honneur et le plaisir de vous présenter cette “ Analyse de la Gita ” de Shrila Prabhupada, qui est le troisième essai de traduction que j’ai entrepris pour ce texte. Cette dernière version me

semble correcte, et elle est définitive, à moins que vous ayez des conseils, des remarques, ou des critiques dont vous voulez me faire part sur cette traduction, pour d’éventuelles modifications. J’ai trouvé ce texte dans un Vyasa-puja des années 80, dans la bibliothèque du château d’Oublaisse. M’ayant accroché et beaucoup plu, je décidais de l’étudier et de le traduire, et je le recopiais moi-même pour mieux en assimiler le sens. J’ai fait d’abord une première traduction, mais faisant beaucoup d’erreurs, et ne comprenant totalement les phrases car je n’avais pas de grandes bases en anglais. Puis au fil du temps, je l’ai repris une deuxième fois, puis une troisième, où j’ai senti une évolution et une nette amélioration. Traduire un texte est difficile si on veut rendre son sens originel le plus parfaitement possible, en restant fidèle aux idées exprimées. Et d’autant plus difficile pour les textes sacrés, et les livres d’un maître spirituel. Pour m’aider dans ce travail, j’ai pris le manuel de traducteur de la BBT de Suède et d’autres dictionnaires utiles. Je me suis d’ailleurs basé sur quelques discussions de Sadhus, grands Bhaktas, pour trouver l’équivalent de termes comme “ the Supreme Personality of Godhead ” qui semble intraduisible, qui donne “ Dieu, la Personne Suprême ” pour les traducteurs du Mouvement en France, et que j’ai rendu ainsi “ la Personnalité du Dieu Suprême ” ou “ Personnalité Divine, Dieu ” avec quelques variantes… Difficile, donc, d’être fidèle et respectueux de l’original. On voit que dans la Première Partie jusqu’à la phrase n° 37, Shrila Prabhupada n’a pas de suite présenté la Personne Divine Shri Krishna, mais qu’il parle simplement de Dieu, le Suprême, le Dieu tel qu’Il est comprit par la masse générale des hommes. Et présentant ainsi Krishna, la Personne Suprême, il ajoute juste après, dans la phrase qui suit : ce Dieu est autant personnel qu’impersonnel, ceci simplement pour ne pas choquer les gens par une idée étrangère à la leur, et on voit là une qualité du Swamiji, qui est la délicatesse, et aussi la discrétion et la modestie. Le Swami, notre Maître Shrila Prabhupad, ne s’imposait pas aux gens, mais avait nombreuses qualités. Son but était de faire prendre conscience de Shri Krishna et d’éveiller l’amour pour Dieu en nous. On ne connaît pas la date de la rédaction de cette Analyse de la Gita, mais j’ai cru comprendre qu’il y a, d’autre part, une suite rédigée ultérieurement, comme si la Troisième Partie ne s’arrêtait pas là et fut prolongée, pour que cette œuvre soit complète et finie. Mais même si la Troisième Partie est très courte et se ferme au bout de trois phrases, elle suffit à donner l’essence de son sujet : Le besoin ultime de l’homme et la perfection de sa vie. Cela qui est un but que le Maître, le Swamiji, rend accessible par la sadhana qu’il décrit au cours des Parties précédentes. Car la Perfection de l’existence, ce qui n’est pas rien, et que tentent par tous moyens d’atteindre les philosophes “ mayavadis ” du Yoga et du Vedanta, est accessible avec largesse au moyen de la pure dévotion (un sommet qui culmine sur le Karma, le Jnana et le Yoga des pouvoirs). Les procédés qui nous font arriver à ce sommet, sont simples, et ont été décrits par les grands Maîtres vaishnavas de toutes les époques (Shri Rupa Goswami, Shri Jiva Goswami, Shrila Vishwanath Cakravarti, Baladev Vidyabhusana, Shrila Bhaktivinoda, Shrila Bhaktisiddhanta, Shrila Bhaktivedanta Prabhupad, et aussi d’autres Maîtres de la Bhakti, et saints poètes de l’Inde qui, même s’ils ne sont pas de la tradition Gaudiya-sampradaya, ont pour voie la dévotion, l’amour et le chant sacré). Comme les dévots, et aussi d’autres pratiquants hindous, ont un grand intérêt pour la sainte Bhagavad-gita, la parole de Krishna, cette “ Analyse de la Gita ” leur sera sûrement profitable, s’ils veulent poursuivre leur étude et leur mise en œuvre de l’Ecrit. De nombreux sages, pandits, professeurs et commentateurs se sont inspirés de la Gita durant leur vie, et lui ont accordé une précieuse valeur (je pense à Sri Aurobindo, Gandhi, et d’autres)… et ceux qui l’ont en main, qui l’apprennent et la pratiquent, trouvent en elle des clés pour leur vie, la présente, et même peut être pour évoluer dans leurs vies suivantes. Mais la Gita a déjà été l’objet des meilleurs éloges, et quelques paroles de plus sont inutiles, nous ne pouvons que l’apprécier pour sa vérité, et y trouver notre motif à agir vraiment. Le Maître, Swami Bhaktivedanta Prabhupada, nous a légué un héritage spirituel par ses mots, ses œuvres littéraires (les textes saints commentés), et par les temples qu’il implanta dans le monde, comme des graines de dévotion qu’il sema en voyageant partout sur terre. Et c’est à nous, ses disciples, de relayer sa mission, et d’être dignes de lui. Ainsi c’est par leur simple contribution et, en agissant, que chacun parmi les dévots, fait avancer le Mouvement… qui depuis l’Inde, et ses lieux saints comme Vrindavan, s’étend de nos jours au niveau international. Grâce à Shrila Prabhupada, le monde entier voit fleurir des petites Vrindavan, Mathura, Mayapur, où l’on peut chanter les Saints Noms et les gloires de Krishna… Merci Shrila Prabhupad !

ANALYSE DE LA GITA : POUR UNE DISTRIBUTION GRATUITE.

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