Tutorial Premiere Pro

  • November 2019
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  • Words: 2,148
  • Pages: 14
1. Création et paramétrage d’un projet Le logiciel utilisé pour le montage et l’acquisition vidéo est Adobe Premiere Pro 1.5. C’est un logiciel assez intuitif et très utilisé dans le domaine cinématographique. Lorsqu’on lance le logiciel pour la première fois, la fenêtre de création de nouveau projet s’affiche :

Je conseille de passer plutôt par des réglages personnalisés. En effet, même si cela peut poser des problèmes de compatibilité d’affichage, on peut choisir la résolution, le nombre d’image par seconde…

Pour le mode de montage, je conseille « Vidéo pour windows » car il permet de modifier la résolution. La base de temps pour les films au cinéma est de 24 images par secondes. J’ai donc choisi cette base. A vous de choisir la taille de l’image. Attention cependant : Plus la résolution est grande plus les temps de calcul sont importants. De plus, il n’est pas forcément utile de prendre une résolution trop élevée car la plupart des TVs ont une résolution assez faible. La haute résolution sert donc essentiellement pour les TV Haute Définition et les ordinateurs. D’autre part, il vaut mieux garder le rapport horizontal/vertical. En effet, la plupart des TV et écrans d’ordinateur fonctionnent en 4 :3 et donc le changement de ce rapport risque d’entraîner une déformation de l’image lors du visionnage. Pour la même raison, j’ai gardé le rapport « D1/DV NTSC (0.9) ». Je conseille de choisir ensuite « Aucune Trame (recherche progressive) ». Cela augmente un peu le temps de calcul mais évite l’apparition de lignes horizontales lors des mouvements de caméra un peu rapide. Enfin pour l’échantillonnage audio, je conseille 32000Hz. On garde une bonne qualité audio et il y a moins de problème de compatibilité avec les codecs vidéos. Je vous conseille d’enregistrer la pré-configuration, cela évite d’avoir à re-paramétrer tout à chaque nouveau projet. Il ne vous reste plus qu’à choisir un emplacement pour le dossier qui contiendra les fichiers de travail (50Mo maximum). Enfin cliquez sur OK.

2. Montage vidéo On arrive sur la fenêtre suivante :

Les différents éléments constituants le bureau sont déplaçables, agrandissables… donc vous pouvez l’organiser comme vous le souhaitez. On peut comprendre ici l’intérêt du bi-screen puisqu’on mettra alors le moniteur en plein écran sur un écran et on conservera l’espace de travail sur l’autre. Cela n’est malheureusement possible que si on a deux écrans et une carte compatible biscreen. Sinon, on ne pourra pas faire passer tous les éléments d’un écran à l’autre. Une fois le bureau mis en place à votre convenance, je vous conseille d’enregistrer l’espace de travail via « Fenêtre/Espace de travail/Enregistrer l’espace de travail… » Une fois ceci fait, on peut commencer à travailler. La première chose à faire pour pouvoir monter une vidéo, c’est d’importer les rushes, c’est à dire toutes les scènes générées précédemment ainsi que toutes les images et vidéos que l’ont souhaite voir apparaître dans le film. Pour ce faire c’est très simple, il suffit de faire un clic droit dans la fenêtre projet et de cliquer sur « Importer… ».

Attention : Il se peut qu’il y ait des problèmes de compatibilité si certains codecs manquent. Une fois toutes les vidéos, images…importées, le travail de montage commence. Il faut tout d’abord faire glisser un élément de la fenêtre Projet vers la fenêtre Montage. Il apparaît sur une piste (ou deux si la vidéo est accompagnée de son). La longueur du segment dépend de la durée de la vidéo. Pour les images, la durée est fixée par défaut à une durée définie dans les Préférences (elle peut être changée). Si on veut travailler une vidéo indépendamment du son qui l’accompagne, il suffit de faire un clique droit dessus et de sélectionner Dissocier. A l’inverse, si on veut créer un groupe d’éléments (pour les bouger ensemble par exemple), il suffit de tous les sélectionner en maintenant la touche Maj enfoncée puis de faire un clic droit et de sélectionner Associer. Pour modifier les vidéo on a ensuite une palette d’outils disponibles : Les plus fréquemment utilisés sont : La flèche : C’est l’outil de base. Il permet de manipuler et déplacer les vidéo et images les uns par rapport aux autres, de les changer de piste… L’allongement compensé : Cet outil sert à adapter la durée d’un segment. Par exemple si on a une vidéo qui dure 10 secondes et qu’on veut combler un trou de 12 secondes, cet outil permettra de modifier la vitesse de lecture de la vidéo de sorte qu’elle dure 12 secondes. On peut obtenir le même résultat en faisant un clic droit sur le segment puis en clquant sur Vitesse/Durée… mais c’est moins pratique. Attention : Eviter de ralentir trop une vidéo. En effet, pour compenser le ralentissement (et donc l’augmentation de durée -> augmentation du nombre d’image), le logiciel va créer des images à partir des images de la vidéo. Si on ralenti trop la vidéo, on n’aura donc plus assez d’image par seconde et la vidéo va être saccadée. Le cutter : Comme son nom l’indique, permet tout simplement de couper un segment en deux qui deviennent alors manipulables indépendamment l’un de l’autre. Ensuite, la deuxième palette d’outils, accessible en cliquant sur l’onglet Effets dans la fenêtre Projet, sert à ajouter des effets à vos images ou vidéo.

Il y a deux types d’effets : Les effets vidéo : Ce sont tous les effets qui s’appliquent à une vidéo ou une photo. Ce sont donc par exemple les effets de flou, de déformation, de bruit… Les transitions vidéo : Ce sont tous les effets qui permettent de passer d’une vidéo à une autre. Ce sont par exemple les fondus, les recouvrements, les diaphragmes…

Une fois que vous avez appliqué un effet ou une transition, ses paramètres sont accessibles dans l’onglet Options d’effet de la fenêtre Moniteur à gauche. On peut ainsi modifier la valeur d’un flou, d’une déformation, d’un déplacement… Un des intérêts majeurs de Première Pro est l’utilisation d’images clef. En effet, on peut choisir de faire évoluer les paramètres des effets au cours du temps. C’est assez simple : Il suffit de cliquer sur l’effet que l’on désire animer dans la fenêtre Options d’effet. Il y a alors un petit chronomètre à côté de la Valeur de l’effet par exemple. Celle-ci est par défaut décochée.

Si on la coche, on a alors la possibilité de définir à chaque instant la Valeur de l’effet. Un petit losange apparaît à droite lorsqu’une image clef est créée. Si la valeur d’une image clef est différente de celle de l’image clef qui suit, le logiciel extrapole une valeur qui évolue dans le temps de manière linéaire. On obtiendra ainsi en utilisant les images clef pour l’effet de flou radial sur une image:

Enfin, le dernier outils intéressant de Premiere Pro est le module de titrage. Il est accessible par clic droit dans la fenêtre Projet puis en sélectionnant Nouvel Elément/Titrage…

Le module de titrage sert essentiellement à créer des génériques de début ou de fin assez simple avec des textes qui défilent ou alors des sous-titrage (par exemple l’apparition du nom d’un sportif dans la retransmission d’une compétition sportive). Il se conçoit comme une image (fond, texte…). Lorsqu’il sera glissé sur une vidéo (attention, il faut le glisser sur une piste différente sinon il efface un morceau de vidéo), il apparaîtra au dessus. Pour avoir un texte qui défile, il suffit de sélectionner Déroulement à la vertical/horizontal au lieu de Image fixe en haut à gauche et de choisir ensuite la distance par rapport à l’image au début et à la fin de la séquence. En raison de la bonne compatibilité entre Photoshop et Premiere Pro, on peut obtenir un effet assez similaire en utilisant une image .psd et en important et manipulant les calques séparement.

3. Montage audio Une fois la vidéo monté, on veut parfois ajouter de la musique, des commentaires enregistrés, des bruitages… Là encore, c’est assez simple : Il suffit d’importer la musique, les bruitages… comme expliqué précédemment pour la vidéo et les images et ensuite de les faire glisser sur les pistes audio. Il y a, de la même manière que pour la vidéo, des effets sonores et des transitions sonores disponibles, mais on les utilise rarement sauf pour faire des fondus enchaînés entre les musiques d’ambiance. Pour régler le niveau sonore d’un segment, il suffit de faire un clic droit dessus et de sélectionner Gain audio… On peut là aussi faire appel aux « images clef ».

Conseils d’ordre général pour le montage : -Ne pas hésiter à utiliser les différentes pistes disponibles, voire à en créer d’autres si besoin est. -Pour régler le son, faire un pré-rendu en cliquant sur le bouton lecture du moniteur afin de régler le volume des éléments les uns par rapport aux autres, mais il faut tout de même vérifier que le volume global du son est suffisant après le rendu de la vidéo montée (on peut avoir des surprises). -Pour les pistes vidéos, la plus haute est au premier plan, la plus basse au dernier. Je vous conseille donc de ne pas commencer à travailler sur la piste la plus basse ou la plus haute au cas où vous voudriez par la suite superposer des plans. -Dans la mesure du possible, garder la résolution la plus élevée possible pour travailler car il y a de la perte lors du rendu et de la compression. Exemple de projet terminé prêt à être rendu :

4. Effets visuels Pour certains effets visuels (comme dans le générique du début avec le texte qui se vaporise), le logiciel utilisé a été After Effect. After Effect est un logiciel qui permet grossièrement la même chose que Photoshop en matière de manipulation d’image, mais qui agit sur des images animées. C’est un logiciel très complet et très gourmand en ressource, mais très intéressant. Cependant, il est assez difficile à utiliser et donc, plutôt que d’en faire une présentation exhaustive et compliquée, je préfère vous renvoyer vers Internet. On peut en effet y trouver des tutoriaux qui permet de faire assez facilement des effets très artistiques facilement adaptable à vos projet. Je vous conseille en particulier les sites suivants : http://www.after-effects-clan.com/tut/ http://www.repaire.net/index.php

5. Rendu final Une fois que votre montage est terminé, il faut faire un rendu pour obtenir un fichier vidéo. Pour cela, l’opération est assez simple. Cliquer sur « Fichier/Exportation/Séquence… » On arrive sur la fenêtre suivante :

Pour commencer, cliquer sur « Réglages… » On arrive à la fenêtre de paramétrage de la vidéo. Ci-après, vous trouverez des captures d’écran qui montrent les paramètres que j’utilise pour l’exportation. Une partie de ces renseignements est remplie par défaut en fonction de ce que vous aurez choisis lors du paramétrage du projet au début.

Il est important de choisir de ne pas compresser la vidéo. En effet, le module d’exportation de Premiere Pro ne gère pas bien la compression et donc en général, si on compresse la vidéo ou le son au moment de l’exportation, on a souvent des problèmes par la suite. Je recommande donc d’exporter sans compression puis d’utiliser un logiciel tel que VirtualDub pour compresser la vidéo sans trop de perte.

Cette méthode a aussi un autre avantage qui est un gain de temps de calcul important. Attention cependant : Cette méthode présente un inconvénient certains qui est que la vidéo exportée, si elle n’est pas compressée, prend beaucoup de place (environ 2Go par minute de vidéo). Il faut donc par la suite choisir un répertoire de destination qui remplit deux conditions : - Le disque dur qui le contient doit avoir une capacité suffisante - Pour des vidéos de plus de 2 minutes 30, le disque dur doit également avoir un système de fichier NTFS. En effet, certains disques durs (notamment les plus anciens) ont une configuration FAT32 qui ne gère pas les fichiers de plus de 5Go. Une fois les réglages effectués ou vérifiés, il ne reste plus qu’à cliquer sur « OK » puis à choisir votre répertoire de destination et enfin à cliquer sur « Enregistrer ». Le rendu se lance alors. C’est une étape assez longue et gourmande en mémoire (compter environ 2-3h pour une vidéo de 10 minutes). Lorsque les calculs sont terminés, vous pourrez trouver la vidéo dans le répertoire que vous avez choisi préalablement, cependant, si vous ne l’avez pas compressée, elle n’est pas vraiment exploitable car trop grosse. Il faut donc la compresser. Je recommande à cet usage le logiciel gratuit VirtualDub. Il faut généralement télécharger également le codec DV de MainConcept afin que VirtualDub puisse lire la vidéo exportée. Je recommande également de télécharger les derniers codecs divX afin de pouvoir compresser la vidéo le plus possible tout en gardant une très bonne qualité. Pour savoir comment utiliser VirtualDub, je vous conseille ce tutorial de très bonne qualité : http://www.cestfacile.org/avi_en_divx.htm Une fois votre vidéo encodée, c’est terminé !!!

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